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Wallace Redstones [terminé]

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Wallace Redstones
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Date d'inscription : 21/08/2014

Nouveau challenger
Wallace Redstones
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MessageSujet: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyJeu 21 Aoû 2014 - 23:33


   Redstones
   
Wallace
   

   Personnage.

   
Wallace Redstones [terminé] Image_10
   © Avatar taille 160x320 pixels.

   

    • Nom : Redstones    • Prénom : Wallace    • Surnom(s) : On lui en donne trop pour qu'il en relève un en particulier. Il se fait appeler Phoebe quand être un mâle le fatigue de trop.    • Âge : 42 ans    • Nationalité, origine(s) : Mi-français, mi-anglais, habite en France. • Pouvoir et description : Wallace a un masque qui lui offre la possibilité de modifier sa personne de manière diverse.


   
   

   Description Physique.


Bon. Ce n'est pas si terrible après tout.

D'accord, ton visage semble plus usé. D'accord, les premières rides se font lentement voir, d'accord, tes premiers cheveux blancs ont fait leur apparition ; bien sûr, ta vue a encore baissé, mais dans l'ensemble tu n'as pas tellement changé.

Tes cheveux ont poussé, mais tu les aimes bien, ainsi. Tu les portais déjà longs avant ton moment... D'absence, mais désormais, ils t'arrivent en bas du dos. Légèrement ondulés, d'un blond si pâle qu'ils en paraissent blancs sous un certain éclairage, ils ont l'avantage de ne pas trop souffrir du blanchissement progressif de ta chevelure. Quarante deux ans ! Quarante deux ans déjà !

Enfin, c'est un détail. Ces cheveux, tu en as toujours pris soin de façon quasi maniaque. Tu y tiens. Les porter aussi longs, c'est presque un accomplissement pour toi. Tu les attaches rarement, mais toujours avec grand soin. Tu as un certain goût, par exemple, pour ce nœud en velours rouge qui produit un contraste marqué avec tes cheveux clairs, et qui semble sorti d'une autre époque.

C'est d'ailleurs quelque chose de récurrent dans ton style, car parlons-en, de ton style. Ou plutôt, du fait que tu n'en as absolument aucun et en effet, pourquoi te restreindre quand tout te va aussi scandaleusement bien ? Ta garde-robe est remplie d'habits aussi disparates qu'étranges. Depuis ton complet sombre qui, associé à ton chapeau haut de forme fétiche, te donne l'air d'un wanderer de l'époque romantique, jusqu'à  cette veste d'un violet sombre cintrée, plus colorée, que tu aimes à associer à ce pantalon blanc, la seule chose qui restreint tes lubies vestimentaires, c'est ce soin excessif que tu prends de ton apparence. Avec ton âge, tu te permets bien moins d'originalité qu'avant, et ce qui te tracasse avant tout, c'est le souci de l'élégance. Et ce, peu importe ce que tu décides de porter.

Évidemment, tu ne supporterais pas de t'habiller toujours de la même façon et  d'ailleurs, tu ne te permets pas d'arborer deux jours de suite la même tenue, changeant parfois radicalement de look d'un jour à l'autre. Que dis-je ? Si encore tu te contentais de changer de look ! Mais non, ça ne te suffit pas. Parfois, il te faut en plus changer de sexe, du moins, en apparence.

En même temps, dans ton apparence, rien ne te l'interdit. Tu as toujours fait attention à ta ligne. Aujourd'hui, après tout ce temps passé immobile, tu es même un chouïa trop maigre. Mais avec une robe, un peu de maquillage, et quelques artifices pour ne pas sembler trop plat, il est facile pour toi de te faire passer pour une femme. Une femme un peu trop grande, sans beaucoup de formes, certes ; mais une femme quand même. Et cela t'amuse toujours autant, bien que depuis que tu as trouvé ce travail  en tant que professeur, tu dois te restreindre.

Es-tu transgenre ? Bien que tu aies eu de douloureuses hésitations quant à sa réelle identité sexuelle étant plus jeune, il semblerait que le sexe masculin te convienne désormais plus ou moins. Par ailleurs, cela n'a aucun rapport avec ton orientation sexuelle : pansexuel convaincu, tu n'as jamais compris quel était l'intérêt de se contenter d'un seul sexe quand les deux pouvaient apporter tant de surprises. Sentiment et attirance sexuelle n'ont jamais eu le moindre rapport avec le genre des personnes que tu as aimé... Pour un soir ou plus. Avec l'âge, tu te trouves néanmoins une légère préférence pour le sexe masculin, et et en particulier les hommes un peu plus jeunes que toi; mais ceci est un détail. D'autant plus que nous parlions de ton apparence, et qu'il n'est pas écrit sur ton front « aime les hommes, surtout un peu plus jeunes que lui ».

Les seules choses constantes, dans ton apparence, c'est la croix que tu portes en permanence à ton cou en signe de ta foi très vive, et tes lunettes, que tu portes depuis tout petit pour pallier une myopie très forte. Et encore. Il t'arrive parfois, par pure coquetterie, de les laisser de côté pour mieux mettre en valeur son visage.

Mais nous parlions de son corps. Autrefois, tu étais plutôt bien taillé, tu te permettais même un peu de muscle. Plutôt sportif, bouger n'était pas un problème. Aujourd'hui, tu sens que ton corps a bien plus de mal à suivre malgré tes efforts pour retrouver un peu la forme. Tu t'essouffles vite, tu fatigues facilement : mais qui pourrais t'en vouloir, après tout ce qui s'est passé ?

De plus, tu as toujours eu une silhouette assez mince, plutôt féminine. Les épaules minces, la taille étrangement marquée,  tu as, plus jeune, souvent souffert des moqueries de tes camarades. Tes mains, également, sont étrangement délicates. Tu as de longs doigts fins et souples, des mains de pianiste. Hormis que tu ne joues que du violon. Mais cela importe peu.  Tu as la peau très pâle, également, qui, avec la clarté de tes cheveux, a déjà amené plusieurs personnes à se demander si tu n'étais pas albinos. Mais tu ne l'es pas. C'est d'ailleurs plutôt amusant de te comparer avec le reste de ta famille, en particulier du côté de ton père, qui sont réputés pour avoir la peau plutôt mate.

Jambes minces, taille mince, mains fines, épaules peu marquées ; notre folle remontée nous emmène doucement vers ton cou, long et pâle, tes oreilles, percées à plusieurs endroits, et ta tête. Tu as le visage un peu trop long, admets-le. Toujours rasé de prêt, par ailleurs. Tes lèvres sont peut-être un peu trop pleines, tes paupières, un peu trop tombantes. Tu as un nez sec et mince, en bec d'aigle, qui durcit étrangement ton expression. Néanmoins, tu sauves ce que tu peux sauver avec ton regard. Tu as les yeux d'un bleu-gris très pâles sous des cils étrangement épais pour ceux d'un homme. Oui, décidément, tes yeux, tu les aimes bien. Ils sont faciles à mettre en valeur, ils sont particuliers. Tu les aurais préférés un peu moins cernés mais on fait avec ce qu'on a, et en l’occurrence, tu ne te trouves pas trop mal. Tu en arriverais même à te dire qu'il y a encore deux trois choses à sauver dans ta carcasse vieillie.

   

   Caractère.


Le psychiatre qu'on t'a collé sur le dos te prétend instable. Tu ne comprends pas pourquoi. Tu es pourtant la personne la plus raisonnable que tu connaisses, et s'il y a une chose que tu ne supportes pas, justement, c'est l'instabilité. Quand une décision est prise, pour toi, elle est prise. Ce que les autres appellent « un caractère butté et obtus », tu le définis simplement par « une force de volonté qui dérange ». Bon, d'accord, tu n'es peut-être pas la personne la plus modeste du monde ; mais tu as assez d'humour et d'autodérision pour que ce menu défaut ne soit pas handicapant au quotidien. Après, c'est vrai que tu n'aimes pas avoir tort. Ni perdre. Ni les poissons rouges, mais c'est une autre histoire. Bon, tu es très mauvais perdant, admets-le. Tu es capable de snober quelqu'un pendant plusieurs jours uniquement parce qu'il t'aura prouvé par A + B que tu as tort ; mais ce sont des cas rares. Tu es capable parfois capable d'avoir assez de recul pour admettre tes erreurs. Parfois.

Bon. Pour en revenir au terme d'instable, ça, non, tu ne le conçois pas. Évidemment, tu aimes bien te déguiser ; et bon, il fallait bien admettre que parfois, tu te prêtes un peu trop au rôle que tu te donnes, mais c'est que tu aimes jouer. Tu mens beaucoup, aussi, mais c'est toujours à bon escient, non ? Et puis, tu mens très bien. C'est une qualité qui te permet de te sortir de bien des situations délicates. En plus, tu adores ça, inventer des histoires, même les plus énormes, et les faire gober à tout le monde. Tout le monde dit que tu as du talent pour conter, alors autant en profiter !

On te dit à demi fou, en décalage avec la réalité. Là, tu ne comprends vraiment plus. Bon, tu as tendance à t'emporter très vite quand tu parles d'art ou que tu racontes une histoire ; d'accord, tu as une gestuelle un peu exagérée qui fait qu'on a en permanence l'impression que tu es sur scène ; et bon, il fallait bien avouer que parfois, ton langage est légèrement en décalage avec l'époque dans laquelle tu vis, mais enfin, de là à te trouver fou, il y avait un pas. Bon, ton goût de la mise en scène se retranscrivant dans la réalité, tu as tendance à toujours en faire trop, à la limite du ridicule parfois ; et tu t'emballes vite, d'accord. Mais sans enthousiasme, on arrive à rien, parbleu !

Et de l'enthousiasme, tu en as à revendre. Quand quelque chose t'intéresses, tu y vas à fond. Ta grande passion reste, évidemment, le théâtre ; mais au final, c'est l'art en général qui t'attire. Tes soirées se font à l'opéra, au théâtre, dans les musées ou dans un face à face torride avec les poèmes de Verlaine. Et pourtant, tu restes d'un naturel jovial. Tu aimes rire, tu aimes faire la fête, tu aimes bien manger, bien boire, et radoter entre amis jusqu'à tard dans la nuit.

Par ailleurs, tu entretiens un rapport particulier avec les autres. Tu n'arrives pas réellement à voir une personne dans sa globalité, ce qui fait que tu entretiens une relation plutôt difficile avec les noms. Tu n'as, à vrai dire, que très peu d'intérêt pour les personnes en particulier ; en revanche,  cela t'amuse beaucoup de regarder les comportements de tes semblables et on admet souvent que tu as un regard souvent étrangement juste sur des personnes que tu connais au final assez peu. Tu as du mal à t'intéresser à quelqu'un dans son individualité, mais si une personne réussit, par malheur, à attirer ton attention, il peut s'attendre à une grande curiosité, mais aussi une grande fidélité de ta part, s'il arrive à t'arracher un peu de cette affection que tu réserves d'ordinaire à ta propre personne. Car tu es un grand enfant, au final : un peu trop centré sur toi-même, guidé par ton envie du moment, mais tu as aussi cette manière simple et presque naïve de t'émerveiller devant quelque chose qui te plaît. Un grand enfant avec des goûts d'adulte.

Mais que cette image de grand enfant un peu fou ne vous trompe pas : tu peux aussi être sérieux. Tu es un homme adulte, après tout. Et désormais, un professeur chargé d'enseigner autant que de montrer l'exemple. Malgré tes manières toujours un peu excessives, tu es capable d'agir sérieusement. Une fois que l'on a réussi à t'intéresser à un sujet, il est assez incroyable de voir avec quelle patience et quelle persévérance tu peux t'accrocher pour obtenir des renseignements dessus. Ceci faisait de toi un élève très moyen en général, mais brillant dans les matières qui t'intéressaient. De manière générale, tu es un homme d'ailleurs plutôt sérieux. Et un gros râleur mais c'est une autre histoire.

Tu es croyant. Tu l'es depuis longtemps, maintenant, malgré une longue période où tu as rejeté tout ce qui s'apparentait de prêt ou de loin à de la religion. Mais au final, tu ne t'en portais pas mieux. Tu es profondément convaincu qu'un homme sans croyance est un homme perdu. Et tu entretiens donc ta foi avec ferveur, quoi que tu aies une lecture très personnelle de la Bible. Tu es d'ailleurs quelqu'un de plutôt superstitieux et de facilement impressionnable. Tu peux facilement prendre peur, mais tu peux aussi changer radicalement d'humeur immédiatement après. Ta caractéristique, on ne le répétera jamais assez, étant d'être totalement investi dans chacun de tes mouvements d'humeur. Si tu es en colère, tu es très en colère, si tu as peur, tu as très peur, si tu es heureux, tu es train heureux, et ainsi de suite. Il en va de même de tes envies, qui se présentent toujours à toi avec une certaine brutalité.

Quant à tes goûts, ils sont simples. Tu aimes l'art, chanter, jouer, boire, tu aimes la vie en général ; tu n'aimes pas tout ce qui peut t'empêcher de profiter du moment que tu vis. Tu aimes le désordre et tu ne supportes pas qu'on essaye de te forcer à t'organiser ; pour toi, la beauté sera toujours et sans conteste liée à cette notion de chaos.

   

   Histoire.

   Tu n'es pas encore né. Le noir, la chaleur, les bruits étouffés comme si tu étais sous l'eau, loin sous l'eau. Des rires et des musiques douces. Tout est calme et tu es bien. La famille qui va t'accueillir t'aime déjà et te promet une enfance facile, de douceur et d'amour.

La douleur de l'air dans ta gorge et ton premier cri, un 13 décembre, un mois avant la date prévue. Tu es minuscule, même un peu lamentable, avec tes joues rouges, te mains fripées et ces trois cheveux blond pâle qui se battent en duel sur ton crâne. Ta mère t'a souvent raconté que tu avais mis presque deux semaines à ouvrir les yeux, comme si ce monde, que tu avais à peine entraperçu, ne te convenait pas.

Tu as un an. Tu as réussi tes premiers pas depuis un moment, mais tu continues de ramper en levant haut ton petit nez. Plusieurs fois tu t'es coincé sous un meuble, sous lequel tu es resté en silence parfois plusieurs heures avant que tes parents ne réussissent à te retrouver, après un long moment de panique. Tu as découvert ta famille. Tu es le cinquième enfant d'une mère française et d'un père anglais, tu es adoré et choyé comme jamais.

Tu as trois ans. C'est ta première année à l'école et tu n'y as pas passé un mois entier depuis le début de l'année scolaire. Tu es malade, tout le temps malade. Tu as toujours été un garçon fragile mais cette année fut la pire. Ta petite sœur vient de naître. Tu ne comprends pas à quoi sert cette chose toute rouge et gonflée qui ne sait que faire des bulles mais on te dit que c'est ta sœur alors tu fais semblant de t'y intéresser.

Tu as sept ans. Tu as dû refaire ton année de maternelle à cause de tes absences trop fréquentes, tu es au CP avec un an de plus que tous tes camarades. Pour ne rien arranger, tu préfères jouer avec les filles. Tu trouves les garçons bêtes et bruyants. Tu es le bouc émissaire parfait pour le reste de ta classe, dans ce petit coin de campagne isolé. Tes parents s'y sont installés quand tu n'étais encore qu'un minuscule bambin ; la vie de ce petit coin de nature est semblable à celle décrite dans un de ces reportages niais expliquant aux Citadins le fonctionnement de la campagne. Des chèvres, des vaches, les trois poules du voisin. Chercher le lait au petit matin, aller à la pêche, chasser les sauterelles. Et une bande de gamins où tout le monde se connaît. Tu n'as jamais réussi à t'y faire une place, et cela te poursuivra longtemps. Jusqu'à la fin de ton collège, en vérité.

Tu as treize ans. La puberté est arrivée, et les questions avec. Qu'est-ce que ça me ferait d'embrasser une fille ? Un garçon ? Pourquoi est-ce que je suis un garçon, alors que je me sens au fond bien plus proche de l'image qu'on donne des femmes ? Tu vis toujours à l'écart et tes parents s'inquiètent. Alors, quand tu vas leur en parler, ils essayent d'écouter, au début. Jusqu'à cette phrase, qui fut trop pour sa mère. « Je crois que je suis une fille. » Elle te gifla et sortit, sans un mot.

C'est aussi simple que ça, mais pour toi, ce fut beaucoup, et ce geste marqua ta véritable entrée dans le monde merveilleux de l'adolescence. Maussade et silencieux, renfermé, tu souffrais, et tu étais plus solitaire que jamais.

Tu as quatorze ans et ça y est, tu as pu entrer dans le tout nouveau club de théâtre de ton collège. Tu as du mal, au début, mais au fond, tu as toujours aimé jouer.  Tes camarades, tu ne les aimes pas, et ils te le rendent bien ; mais, avec ces relations étranges qui se forment sur scène,  en jouant ensemble, vous finissez par créer des liens. A la fin de l'année, vous êtes un groupe soudé, malgré tout ce qui vous séparait à l'origine.

Tu as quinze ans. Avec les cours, vous faites une sortie. L'art moderne ne t'a jamais passionné, mais tu t'y fais. Et puis, depuis que tu as découvert les poèmes d'Eluard, tu as une  passion toute particulière pour le surréalisme, alors cette exposition, « les surréalistes et l'objet », ne pouvait pas être si terrible.

Tu entres dans la salle sombre, à demi éclairé. La photo qui ouvre l'exposition : Noire et Blanche, de Man Ray. Tu fais un malaise et tu ne rentres chez toi que le soir, après un bref tour aux urgences.

Tu ne sais pas d'où te vient cette phobie des masques. Quand tu étais petit, tu adorais te déguiser, et tu ne disais pas non à un masque de temps en temps. Mais au fur et à mesure que tu grandissais, la simple vue d'un masque t'effrayait de plus en plus. Sans raison cohérente. Tu ne supportais pas. Chaque fois que ton professeur de théâtre voulait organiser une séance de travail avec un de ces objets, tu t'enfuyais. Tu séchais. Tu séchais ton cours de théâtre, la leçon à laquelle tu n'aurais renoncé pour rien au monde en temps normal. Mais la simple idée d'avoir contre ta peau en contact de l'objet maudit te fige, et tes mains tremblent. Il faut que tu l'admettes : les masques te terrifient.

Et cette photo, cette photo c'est bien trop pour toi. Ce cadavre de femme, gisant sous le regard du masque qui lui a de toute évidence, volé son âme, c'est pour toi une vision bien trop terrible pour que tu la supportes. Cette exposition, tu ne la verras jamais ; même, pendant plusieurs mois, tu évitas le quartier du musée où elle avait lieu.

Heureusement pour toi, cette crainte n'était pas trop handicapante au quotidien. Tu étais rarement mis face à un masque à l'improviste, après tout !

En revanche, elle t'ennuyait sérieusement dans ton choix d'étude. Tu es en effet entré dans un lycée avec une spécialité théâtre. Et jamais tu n'as réussi à avouer aux autres ta peur panique des masques. Alors tu  es parfois absent, sans raison. Et cela t'ennuie. Car c'est tout ce que tu aimes, le théâtre, et c'est l'une des seules matières ou tu es vraiment bon.

Cela ne t'empêcha pas de réussir brillamment tes épreuves, toutefois. Tu entras en fac d'art du spectacle, tu allas jusqu'à un master. Tu étais brillant. Au milieu de tes études, tu te permis un an en Angleterre, où tu étudias la littérature, logeant chez ta tante. Durant tout ce temps, tu officiais dans une petite troupe de théâtre, tu servais de conteur dans des fêtes pour enfants. Pour vivre plus facilement, après tes études, tu cumulas ce travail avec d'autres emplois. Tu fus successivement cuisinier, danseur dans un cabaret, barman.

Sentimentalement parlant, tu es jeune et fou, tu es fougueux. Tu ne tiens pas une relation très longtemps. Tu n'es pas sans cœur pour autant ; tu aimes facilement, tu t'attaches difficilement. Tu es passionné, et tu as eu tes chagrins d'amour, que ce soit avec des hommes ou des femmes. Ta jeunesse fut heureuse : installé en ville, plus libre que jamais, tu courais de théâtre en opéra en musée, tu fêtais, tu aimais, tu vivais ta vie comme tu la voulais, parfois homme, parfois femme, toujours avec cet excès qui te caractérisait.

Tu as trente-sept ans désormais. Dans le monde du théâtre, tu t'es fait ton petit nom. Tu as joué de nombreux rôles, dans de nombreuses pièces, toujours avec un certain talent. Tu es plus posé ; tu as un compagnon, avec lequel tu t'es installé, et tu as passé les concours pour devenir professeur agrégé de théâtre et officier en fac. Tu continueras ton travail de comédien, évidemment ; mais cela vous permettra une stabilité financière et tu as envie d'enseigner. Tu as une vie plus calme, mais tu es toujours aussi actif. Tu as toujours peur des masques, mais personne ne t'ennuie avec ça, et depuis que tu l'as admis, tu es bien plus tranquille. Parfois, tes vieux cauchemars te poursuivent : mais en général, ton sommeil est paisible. Tu vis bien. Tu es heureux. Tu réussis ton concours et tu vas le fêter.

Tu avais trente-sept ans au moment de l'accident et tu en as désormais quarante deux. Tu as manqué cinq ans de ta vie. Cinq ans dans le coma. Les amis qui te raccompagnaient après ta fête vont bien, mais ton compagnon s'est trouvé depuis bien longtemps un autre amant. Un accident pourtant bête : vous n'aviez même pas trop bu, simplement, une biche au milieu de la route, le vieux réflexe qui te fait dévier, une voiture dans le fossé.

Et voilà où tu en es. Tu reconstruis lentement ta vie, avec cinq ans de plus, mais pas si changé que ça. Tu t'es trouvé un nouvel appartement, tu as accepté ce travail de professeur de théâtre et tu as retrouvé une place en tant que comédien dans une troupe. Tu continues également ton travail de conteur. Rien n'a vraiment changé : simplement, ton adorable neveu  de sept ans en a désormais douze, ton chat et mon, ton compagnon parti et tu as tes premiers cheveux blancs. En revanche, tu n'as plus peur des masques. Et tes nuits, désormais, sont au moins aussi agitées que tes journées.

   

   Post Rp.

Une lumière, un cri, un choc. Et du noir, beaucoup de noir.
Mon corps était incroyablement lourd mais je ne souffrais pas. Je n'étais plus qu'une lourdeur, un élément étrangement souple et malléable dans océan noir.
Au début, j'ai eu peur. J'étais  conscient, mais incapable du moindre mouvement, un peu comme dans ces moments de fatigue extrême ou, même après ton réveil, tu restes incapable de bouger pendant quelques minutes. Sauf que là, rien. Je semblais avoir perdu toute connexion avec mon corps, à vrai dire, je commençais même à douter en avoir eu un. Après un moment de panique, j'abandonnais toute lutte.  Et puis, peu à peu, je cessais de penser.
Lourd. Encore cette lourdeur. J'étais conscient de chaque détail de moi-même comme je ne l'avais jamais été mais mon esprit était vide. Lourd. Mon corps est lourd.


Tap. Tap. Tap.

Scène I.

Quatre murs recouverts de masques suspendus, un homme allongé au milieu. Il est seul. Il ne dit rien mais il s'assied en tremblant un peu. Son dos se courbe : il pleure.
Tap. Tap. Tap. Tap. Ce sont les masques, les masques qui se balancent contre les masques, les masques sont vivants. C'est un vieux cauchemar, tu l'as déjà fait des centaines de fois, tu connais déjà la fin.
Tap. Tap. Tap. Tap. Trois masques se détachent et tombent au sol. Ils tiennent droits, droit comme des marionnettes. Tap. Tap. Ils dansent sur le sol de bois. Sur les murs, leurs semblables s'agitent de plus en plus. Puérilement, je cache mon visage de mes mains. J'aurais aimé pouvoir me boucher les oreilles, mais c'est impossible. Doucement, je chantonne une rengaine sans sens, juste pour entendre autre chose que les pas de danse des masques, qui s'accélèrent, s’accélèrent encore... J'ai peur.

Instant de silence. Lentement, je retire mes mains des yeux, avec un début d'espoir. Espoir futile. C'est amusant comme, malgré le fait que j'ai déjà fait ce rêve des millions de fois, j'ai toujours ce geste stupide et funeste d'écarter les mains. Ils n'attendaient que ça.
Le masque qui se jette sur moi est un masque en bois, lourd, épais. Quand je crie, j'ai l'impression que ma voix y résonne comme dans un long tunnel de pierre. Et d'un coup, il se resserre sur mon visage. Je hurle. J'ai mal. Ma peau ! Ma peau fond !


Pourquoi ne me suis-je pas réveillé ? Mon corps est toujours tremblant de la dernière agression. Je suis persuadé que le masque m'a tué, comme chaque fois. Alors, pourquoi ne suis-je toujours pas debout ?

Tout semble si réel. Je suis sur scène, dans une salle noire. Quand la lumière vient, se fixant sur moi, je me relève avec lenteur. Le public retient son souffle. Au milieu de la scène, un miroir. Bras écartés, je me tourne vers lui et... Me vois.
Sur mon visage un masque immonde, grotesque, bestial. Je tressaillis devant mon reflet. Je dois l'enlever. Mais rien ne marche, plus je tire, plus il  s'accroche à moi. Nerveusement, je gratte la peau de mon visage, sur les bords du masque. Ça ne part pas, ça ne part pas !
Les spectateurs tressaillissent, des rires s'élevèrent du public. Une lumière douce arrive du lustre accroché au plafond : les spectateurs n'ont pas de visage ! Devant lui, une série de masques, et des êtres humains vidés de toute substance.

Je panique, gratte le bord du masque à m'en arracher la peau ; ne me laissez pas devenir comme ça, ne me laissez pas être eux !
Quand enfin, le masque tombe, je tremble encore un peu, je n'ai plus de souffle. Le public s'est tu. Quand je me retourne vers la glace... Je n'ai plus de  visage, plus aucune peau sur ma carcasse. Je hurle et m'effondre.


Tap, tap, tap. Encore ? ENCORE ? Pourquoi est-ce que je meurs sans me réveiller ? Pourquoi ? Je veux qu'on me laisse partir ! Laissez-moi ! Laissez-moi !

Scène 2 :

J'avais mis du temps à commencer à lutter. Prostré, hurlant, déchiré, tout semblait tellement, tellement réel. Et mon réveil ne venait pas. Je n'avais plus de choix, plus d'autre échappatoire que de me battre.
Au début, rien ne marchait. J'avais essayé de me débattre. J'avais essayé de les combattre. J'avais essayé de garder mon calme et de ne pas avoir peur. Rien, rien ne fonctionnait. Plus que d'avoir peur, j'étais maintenant désespéré. Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas m'échapper ?

Je pleurais doucement. Tap, tap, tap, les masques se faisaient frénétiques autour de moi. Ils attendaient que je baisse ma garde. Entrouvre tes mains, semblaient-ils dire, écarte tes doigts, laisse-nous ton visage. Et je ne voulais pas.
Je mis du temps à me résigner, mais je ne pouvais rester immobile indéfiniment. C'est plein d'appréhension, que, lentement, j'écartais mes doigts. Comme toujours, un masque se jeta sur moi. Dents serrées, j'attendais la suite, quand soudain je réalisais quelque chose. Je CONNAISSAIS ce masque.
Ou plutôt, non. Mais sa couleur noire, ces lèvres fortes, cette fourrure accrochée aux bords rugueux de l'objet et ces yeux globuleux me rappelaient le visage que j'avais voulu donner à l'un de mes rôles – le rôle du monstre de la forêt, dans une pièce pour enfants. Je me levais d'un bond et, au moment où le masque se collait à mon visage pour me dévorer, je grognais. C'était un geste stupide, purement instinctif, ce grognement : je reprenais juste mon rôle de monstre.

Mais, d'un coup, tout se figea. Je n'attendis pas. Levant les bras d'un geste brusque, sauvage, je pris ma voix la plus grave.

-Tu n'as pas à être ici, enfant ! Je suis ici chez moi, et je te dévorerais, petit, je te dévorerais !


Et je grondais à nouveau, avec plus de rage que jamais. Le texte était stupide mais la pièce plaisait, et les petits semblaient toujours terrifiés quand, le dos courbé, la voix plus rauque que jamais, je scandais cette réplique. J'adorais ça. Et le masque ne me brûlait plus. Ce fut pour moi un triomphe sans précédent. Je n'avais plus mal. Je n'avais même pas tellement peur. J'étais le monstre de mon masque. Je jouais. Je ne mourrais pas !

Scène 3 :

Cela fait... Je ne saurais même pas vous dire depuis combien de temps je suis bloqué là. Je pensais m'en être sorti, à partir du moment où ce masque m'avait laissé jouer, mais je me suis vite rendu compte que c'était faux. Quand j'ai voulu... Redevenir moi, faire une pause, je me suis fait dévorer. Et depuis ce jour, je suis coincé. Chaque fois que je retrouve cet endroit, un nouveau masque se jette sur moi. Un nouveau rôle à prendre. Parfois, comme s'ils s'amusaient de mon impuissance, ils m'empêchent de bouger, me plient, prennent le contrôle de mon corps et me blessent. Un jour où j'étais de nouveau sur cette scène étrange, ils ont essayé de me faire tuer un enfant du premier rang. J'ai peur. Je suis épuisé. Quoi que je fasse, je suis bloqué. Le masque du monstre est le plus fréquent, mais aussi, le plus violent. Chaque fois que je le porte, il se fait plus brutal, plus lourd, il prend plus d'ampleur sur moi.
Il me terrifie.
Parfois, le masque change. Je joue de tout. L'amoureuse naïve, le barbon, l'homme d'honneur, le dieu cruel. Mais toujours, toujours, le masque finit par prendre le contrôle et me soumets. Toujours, ça finit mal. Je m'épuise lentement.

Scène 4 :

Je ne sais d'où vient cette sensation étrange que j'approche de la fin, mais je m'en approche à coup sûr. J'ai toujours fait confiance à mon instinct, et les signes ne trompent pas. Parfois, ma vision se floute. La dernière fois que je suis mort, je suis resté longtemps, longtemps, dans cet état de mollesse étrange qui avait marqué mon arrivée dans ce rêve. Je ne sais comment le prendre. Je m'inquiète.
En attendant, rien n'a changé. Je joue toujours les rôles que les masques me donnent, pour ne pas souffrir : mais cela ne m'empêche pas d'être incapable de me retrouver. A force de jouer, je m'embrouille, et si on me demandait d'être Wallace, juste Wallace, je ne sais pas si je le pourrais encore.
A nouveau, le masque de monstre. Je courbe mes épaules, je grossis ma voix : je sais que si ma performance ne lui convient pas, je souffrirais.

-Tu n'as pas à être ici, enfant ! Je suis ici chez moi, et je te dévorerais, petit, je te dévorerais !

Je suis plus convaincant, plus persuasif que jamais. Je joue comme je n'ai jamais joué. Je récite la pièce comme un immense monologue du monstre et je finis par me prendre au jeu. Et j'arrive, pour la première fois, à la scène finale. Après que le monstre ait enlevé l'enfant et l'ai gardé auprès de lui pendant des années, s'y attachant lentement, la dernière scène montre la fin du monstre.

-Enfant, mon enfant, tu es devenu grand, tu es devenu fort, tu n'es plus un enfant. Je ne peux plus te garder prisonnier, je ne peux plus te garder esclave. Tue-moi désormais, et prend mon or. Mais tue-moi toi-même : je ne veux pas que ce soit un chasseur qui m'achève, je ne veux pas être un trophée sur une étagère.

Je suis haletant. Mon cœur se crispe, je pose un genou au sol. C'est à ce moment-là que l'enfant devenu grand devrait me pardonner, et me rendre par le même coup le cœur que j'ai perdu en tuant mon frère, plus jeune. Je devais redevenir humain. Quand je comprends ça, je sens quelque chose se briser en moi. Un soulagement profond m’envahit. J'ai été stupide, du début à la fin.
Le masque se crispe sur mon visage mais je me relève, jubilant et, le saisissant fermement, je l'arrache d'un coup sec de mon visage. L'acteur, c'est moi. Je n'avais pas à être mon rôle. Plus jamais.
Il était là, inerte entre mes doigts. Mon cœur battait calmement dans ma poitrine. Je regarde autour de moi. Les masques sont là, immobiles, toujours debout. Je les fixe longuement, puis j'éclate de rire.
Que j'ai été stupide ! Que j'ai été stupide de me laisser si stupidement berner ! Les masques ne sont rien, rien sans un comédien. C'est moi, moi qui leur donne vie, ils ne sont rien, eux ! Rien !
Les masques en cercle autour de moi ont un dernier frémissement, et s'effondrent, sans vie.

Scène 5 :

Je errais tranquillement entre les masques au sol. J'étais dans une plaine immense et désertique. De temps à autre, je ramassais un masque qui me plaisait, je l'enfilais et je récitais quelques répliques d'une pièce qui m'inspirait sur le moment. Parfois, je jouais même un rôle en complet décalage avec le masque que je portais. Et ça marchait. J'étais bien ! Bien comme jamais je n'avais été bien.
De temps à autre, j'avais l'impression de sentir une chaleur, un frémissement de la part du masque que je venais d'enfiler. Mais j'aimais ça. Ils n'avaient plus de contrôle sur moi, ils n'étaient plus ces créatures vivantes, démoniaques et avides de vie que j'avais tant craintes. Je marchais libre. J'étais heureux.une créature minuscule, pas plus haute qu'un enfant. Sa peau était de bois,
Je portais un masque de bal blanc quand il apparut devant moi. C'était  comme un masque. Il était vêtu  simplement, d'un T-shirt rouge trop grand pour lui qu'il retenait à la taille par une ceinture faites de rond de bois liés ensemble, d'un pantalon vert déchiré. Il portait des chaussures trop grandes et un chapeau immense, tous deux de la même couleur que son haut. Il avait une flûte à la main, mais c'était son visage qui attirait le plus l'attention. Il était en effet couvert par l'un des masques les plus colorés et les plus impressionnant que je n'avais jamais vu, ses yeux immenses et globuleux se fixant sur moi comme s'ils voyaient tout ce que j'étais sous mon masque stupide.
Par respect, je le retirais, et le posais à ses pieds.

-Bonjour, voyageur.

Il avait une voix douce, fluette, une voix d'enfant. Avec lenteur, il ramassa le masque que je venais de laisser.

-Ils ne te feront plus de mal, désormais.

-Je le sais.

-Plus, il semblerait que tu commences à les maîtriser un petit peu.

-Vraiment ?

Le petit homme caressa du bout du doigt le masque qu'il tenait. Celui-ci changea. Il ressemblait désormais à l'un de ces masques vénitiens au long nez. La base était noire et il était orné de motifs dorés.

-Prends-le. Tu l'as mérité. Et fais-en bon usage.

Sceptique, je le posais doucement sur mon visage. Il dégageait une chaleur étrange, mais agréable.

-Hum, merci.

-N'oublie pas : les masques sont les puissances dominantes en ce monde. S'ils tombent, tous tombent. Ton masque est ta seule défense, ici. Prends-en soin.

Troublé, j'acquiesçais en silence, sans comprendre. Il était fou, c'était une évidence : et pourtant, il était impressionnant.

-C'est fini, maintenant.

Il se tut un instant, puis me regarda. Je le fixais sans comprendre.

-C'est fini, j'ai dis ! Qu'attends-tu, va-t-en ! Tu reviendras bien assez vite !

Fini ? Je ne comprenais pas. Je m'apprêtais à lui demander de quoi il parlait, mais quand j'ouvris la bouche, la seule chose qui en sortit fut un gémissement.


Je haletais. Le contact de l'air dans ma gorge me semblait étrangement douloureux, maintenant que j'en prenais à nouveau conscience. Je tentais d'ouvrir les yeux, mais la lumière fut trop violente pour moi. Mon corps entier était engourdi, et ce fut pour moi incroyablement difficile de simplement bouger les doigts. J'attendis. J'attendis longtemps, domptant au fur et à mesure mon corps qui reprenait vie.
On ne se rendit compte de mon retour que vers le soir. Je crois n'avoir jamais vu un air plus choqué que celui de l'infirmière qui entra alors que j'ouvrais les yeux. Bien que cela m'étonnât, je compris assez vite que j'étais à l’hôpital. Vu le regard de l'infirmière, il semblait évident qu'on ne croyait plus trop pouvoir me sauver, mais peu importe, j'étais là désormais. Mur blanc, drap blanc, femme en blanc. Tout se mélangeait devant mes yeux fatigués. Avec un soupir, je me rallongeais, cherchant des yeux un détail, un objet qui aurait pu me renseigner sur l'heure qu'il était. C'était le soir, ou tôt le matin ; tout était calme. Je me souvins de l'accident et me demandais combien de temps j'étais resté inconscient. Mes amis avaient dû s'inquiéter. Mon compagnon, aussi. Et ma famille.
Je m'étirais. Peu importe, tout allait rentrer dans l'ordre. Dans peu de temps, tout serait comme avant. Je rentrerais vite chez moi : je n'avais pas mal et, par miracle, je bougeais bien. Ce ne serait pas trop compliqué. Un peu de repos, et tout rentrerait dans l'ordre. Paisiblement, je fermais les yeux dans le but de profiter de quelques heures d'un sommeil réparateur...


Et je me réveillais. Ailleurs.
Bon. Tout ne serait peut-être pas EXACTEMENT comme avant.
C'est en sifflotant que je commençais mon exploration de ce qu'on appelait, je l'appris plus tard, le « Dreamland ».


   

   Autres.

   (La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
   • Aime : Le théâtre, la bonne bouffe, le bon vin, le thé, les hommes un peu plus jeunes, les chatons,  l'art en général.
   • N'aime pas : Télé, ordinateur, jeux vidéos. Il ne comprend rien à la technologie et elle le lui rend bien.
   • Particularités, autres : A part son goût du déguisement plutôt particulier ? Il porte de lunettes pour lire et vois très mal quand il les enlève, même si ça lui arrive de ne pas les porter, par pure coquetterie.
   • Niveau d'étude hors de Dreamland : Professeur de théâtre.


   • Comment avez-vous découvert le forum ? On me l'a, disons, fortement conseillé. Si vous cherchez un coupable, frappez Clem.
   • Première impression : Mon crâne va exploser après toutes ces histoires de rangs, de quêtes, de trucs et de machins mais à par ça, ça a l'air chouette. Ah, et puis pensez à dresser votre chatbox : je cliquais tranquillement sur le bord gauche de mon écran, sans autre motivation que de cliquer sur les jolis dessins parce que c'était rigolo, quand souvent elle m'a sauté à la figure de la manière la plus cavalière qui soit. Je me suis sentie agressée, moi je vous le dis, on ne vit plus tranquille de nos jours. Vous pourriez au moins la garder en laisse.
   • Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Je suis le seul et unique moi-même.
   • Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? C'est une question piège ?
   • Code de validation :
   
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyVen 22 Aoû 2014 - 11:01
La bienvenue sur notre forum !
Bon, bah c'est bien un personnage âgé, ça change des éphèbes et belles jeunes femmes que l'on a. Pour le pouvoir, ça marche. Faudra juste contrôler tout ça via la FT, car ça peut vite devenir bien balèze. Le code est bon, maintenant, j'attends la suite.

Bon courage et tiens-nous au courant ^^
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyVen 22 Aoû 2014 - 13:38
Merci beaucoup ! J'y travaille j'y travaille.
Au fait, je ne suis pas "âgé". Je suis juste un homme équilibré, dans la force de l'âge. S'il vous plaît.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptySam 23 Aoû 2014 - 15:53
Un petit double post pour vous dire que je pense avoir fini. Je suis actuellement dans la dernière relecture de ma fiche mais dans l'ensemble ça ne devrait plus trop bouger. J'espère que ça conviendra.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptySam 23 Aoû 2014 - 23:45
Alors, ne serait-il pas plus intéressant et plus pratique pour toi, d'être manieur ? Ton masque, pour chaque PC, aurait une technique en particulier. Pour améliorer une de ces techniques, il faudra rajouter un Pc dans la-dite technique. Etc, etc..
Est-ce que tu me comprends ?

Sinon, j'aime bien ta fiche, la manière dont c'est écrit, c'est original.
J'hésite pour le rang là franchement. J'hésite.
Dox, viens par là mon mignon.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 0:10
Pour moi, ça ne changerait rien; manieur avec un seul masque ça me va très bien aussi.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 14:42
Superbe prez ^^
Faudra juste un poil changer la description du pouvoir vu que tu n'aurais plus "plusieurs masques" mais "un seul masque qui se change en plusieurs".

Pour en revenir au sujet principal, ouaip c'est une belle prez. Bon c'est écrit à la 2ème personne, du coup je suis incapable de suivre la trame ^^ Mais il y a très très peu de faute, c'est bien structuré, c'est sympa.

Moi je suis direct pour un rang 3 en manieur.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 14:47
Je m'en occupe immédiatement ! Merci beaucoup ^^.
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MessageSujet: Re: Wallace Redstones [terminé] Wallace Redstones [terminé] EmptyDim 24 Aoû 2014 - 14:53
Allez c'est bon.
Va pour al fiche technique.
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