Lionel
Ardigäel

Personnage.

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• Nom : Lionel • Prénom : Ardigäel • Surnom(s) : IRL: Plante en pot/Dreamland (par les dindes.): Turking • Âge : 18 ans • Nationalité, origine(s) : Française • Pouvoir et description : Ardigäel est un invocateur de dindes, dindons et de quelques autres volatiles non-volants. Les dindons connus de nos jours uniquement pour leur goût officient en tant que cuisiniers dans un restaurant du royaume du vide (accessible uniquement aux autruches, poulets, manchots et autres kiwis) où l'on sert du rêveur à toutes les sauces. C'est dans ce restaurant qu'Ardigäel ira chercher ses invocations, en combattant les clients, serveurs, commis et chef de chaque départements allants de 1 à 20 étoiles, afin d'en faire ses invocations.

Description Physique.

Si il y a des choses notables à propose d'Ardigäel, c'est avant tout sa petite taille d'un mètre soixante six, ainsi que la touffe épaisse de poils qui lui sert de cheveux. D'un brun aux éclats vert, cet ornement peu communs l'aura rendu cible de nombreuses brimades, et étrangement à dreamland, ses cheveux sont verts vifs, comme pour se moquer du surnom de "plante en pot" qui lui a été collé pendant longtemps. Pour pouvoir se défendre, il prendra des cours de judo à l'âge de ses 12 ans et jusqu'à la fin du lycée, cinq ans plus tard. Bien qu'il n'ait jamais été très doué pour ce sport il s'est entraîné avec acharnement et sa silhouette chétive cache en fait une musculature pas si modeste. Mais plus que son nanisme ou sa chevelure semblable à de l'herbe sèche, ce sont ses grands yeux, ses tâches de rousseurs éparses, mais surtout sa moue toujours tremblotante qui lui ont valu d'être le "dindon de la farce". En effet, si vous rencontrez un jour Ardigäel, il se peut qu'il vous fasse un signe de la main, qu'il vous sourie ou qu'il vous parle, mais la seule chose que vous verrez, ce sera un gamin qui tremblote et a l'air tout sauf d'être à l'aise dans ses pompes. Peut-être son aventure à Dreamland forgera elle son caractère.
D'un point de vue vestimentaire, l'étudiant hotelier porte depuis sa première nuit une tenue intégrale qui lui a été offerte par Samy, le dindon chef du salon 1 étoile. La tenue verte azurée n'ayant d'autre intérêt que d'être ignifugée, elle n'en reste pas moins un témoignage précieux de l'espoir que les gallinacés portent en leur nouveaux représentant, le fameux Turking!

Caractère.

Sérieux, vide de toute haine et de tout préjugé mais pourtant très timide et réservé, le Turking n'est peut-être pas le parfait sauveur qu'avaient attendu les dindons, mais c'est bien celui qu'ils méritent. Loin d'être d'un naturel bagarreur mais plutôt du genre à éviter l'affrontement, voici Ardigäel! Le type assis au premier rang qui pose 14 questions par heures de cours histoire d'avoir bien tout suivi mais qui ne dira jamais rien quand vous le traiterez d'intello puceau en murmurant assez fort pour qu'il l'entende malgré tout. Il est du genre à s'élever contre toute injustice et oppression, tant qu'elle n'est pas dirigée contre lui. Et c'est sa peur maladive de la dinde qui lui vaudra de renouveler sa première année d'école d’hôtellerie, car l'examen final portait justement sur la préparation de ce met. C'est donc tout naturellement qu'il est devenu le voyageur maître de la race la plus aigrie de Dreamland... les dindons! Non contents d'être relégués au rang de sous-oiseaux du fait de leur incapacité à voler, ils ne sont plus connus par les humains que par leur goût et la façon de les cuisiner... Autant dire qu'ils ont une certaine quantité de haine à faire savoir au reste du monde. Mais Ardigäel est justement intraitable avec ses invocations. Il a beau manquer de confiance en lui, il sait que les créatures ont besoin de lui, et à ce titre, il peut créer des exigences. Ardigäel n'accepte pas l'idée d'être le voyageur d'un clan de cauchemars, aussi forcera t-il chacun des chefs dindons qu'il ajoutera à sa collection à retirer le rêveur de son menu. Par ailleurs, il a prit la décision dès sa première nuit de faire s'agenouiller chacune des invocations qui devra rejoindre ses rangs. En échange, il prête lui aussi une allégeance totale envers la cause des oiseaux à qui il a juré de rendre leur honneur.

Histoire.

Bonjour ou bonsoir, vous qui daignez bien lire mon histoire. Je ne prétendrai pas qu'elle soit intéressante, originale ou même agréable à lire, mais je me contenterai de la décrire comme elle est. Je suis né à bordeaux, la ville du vin et des chocolatines, dans une famille de la classe moyenne. Des parents aimants bien que m'aillant eu aux âges avancés de 37 et 42 ans, une sœur adoptive de trois ans mon aînée, tout pour vivre bien. Paraît-il que j'étais un enfant turbulent, toujours à faire des âneries, rien de bien étonnant jusque là. Mais tout jeune déjà, j'avais cette aversion pour le dindon, cet animal hideux et au cri totalement anormal. Au point d'ailleurs que ma sœur imitait ce cri dès qu'elle avait une raison de me punir, ou pas d'ailleurs. J'étais doué en classe, pas elle, elle était calme et j'étais une tornade, tout nous opposait et cela se traduisait par des disputes répétées, des mots plus hauts que d'autres et une certaine rancune de part et d'autre. Aujourd'hui, tout cela me paraît dérisoire mais pourtant nous n'avons toujours pas remplis le fossé creusé à cette époque. Toujours est-il que j'étais bon en classe, plus que nécessaire d'ailleurs, au point que je m'ennuyais. Suite à une proposition de ma tutrice de CP, je sautais une classe et passais en CE2 l'année suivante. Si j'arrivais jusque là à me faire des amis, c'est ici que cela se compliqua. Quelque peu intimidé à l'idée de me retrouver dans une classe inconnue entouré de gens plus âgés, je devins timide, réservé, mais une idée perfide s'était immiscée en moi devant la froideur de mes nouveaux camarades. Je n'avais pas besoin d'amis, si j'avais sauté une classe, cela signifiait que j'étais supérieur. Ma timidité se transformait peu à peu en arrogance, et quand j'entrais en CM1, cette arrogance  ne fit qu'inciter mes aînés à me remettre à ma place. Non content d'augmenter, cette arrogance se fit plus malsaine au fil des ans, et quand j'entrais en cinquième, j'étais décidé à imposer ma supériorité, aussi entrepris-je d'apprendre le Judo. Mes notes baissaient avec mon moral tandis que ma vision du monde devenait plus pessimiste. "Les autres sont stupides, et si le monde est stupide il ne vaut pas la peine de s'y investir."
Mes notes chutaient, mon moral avec, et je m'enfermais dans un univers de prétention, ce qui dura bien des années, plus précisément jusqu'à mes 15 ans. La vie était monotone, pas d'amis, pas d'amours, mais au final, pas d'emmerdes, enfin si, une grosse, ma mère était tombée malade. Une tumeur cérébrale à l'âge de 52 ans, ce n'est pas si rare, et pas assez triste pour vous attendrir, je m'en doute bien, mais ça m'avait fait un choc: Celle qui m'avait donné la vie allait mourir sans jamais m'avoir vu être heureux. Et toute l'arrogance que j'avais accumulée s'était transformée en désespoir; En quoi le malheur est-il une quelconque forme de supériorité?
A partir de là, je refusais de me laisser abattre et me trouvais une passion: la cuisine. Et je redécouvrais le plaisir de faire plaisir, apportant dès que possible les plats que j'avais préparé à ma mère, placée à l’hôpital. Je réussissais mes examens, calmais mes tensions avec ma sœur et allégeais le travail de mon père, j'étais sur le chemin que mes parents voulaient me voir arpenter. Mais tous ces changements prenaient sur moi plus que je ne pouvais sainement le supporter, et j'échangeais mon aura d'arrogance pour une autre encore plus inaccessible. "Je n'ai pas le temps de m'occuper de moi ou de me faire des amis, de toute façon ils ne gagneraient rien à me côtoyer."
Mes pensées noires n'étaient plus dirigées vers les autres mais vers moi même, et je ne me rendais pas compte pendant encore deux ans. à 17 ans, je m’apprêtais à passer mon BAC alors que ma mère était sur son lit de mort, et à me diriger vers l’hôtellerie, mais seul un problème survenait... J'étais incapable de cuisiner la dinde ou même le poulet, trop ressemblant à mon goût. Oui c'est une peur stupide, oui une dinde morte ne risque pas de me faire quoi que ce soit, mais c'est cela une phobie n'est-ce pas? Quelque chose d'irrationnel et incontrôlable, du moins jusqu'à Dreamland. Durant ma première année, j'enterrais ma mère dans les larmes mais en me faisant la promesse de m'occuper de moi, et la solitude n'aidait pas à assumer l'estime de moi même que je pouvais avoir après avoir séché de nombreuses fois les cours de cuisine où l'on manipulait la viande blanche. Et encore moins après avoir raté l'examen final qui consistait en un rôti de dinde. Je ratais mon année et décidais de faire part à mon père de mon anxiété sociale. Il me prenait rendez vous avec un thérapeute et je reprenais mon année dans une ambiance un peu plus sereine. Aujourd'hui, je fais tout pour paraître avenant, mais je reste terrifié par les gens et, plus encore, par les dindes... ou du moins jusqu'à maintenant.

Post Rp.

Le bruit de mes dents qui claquent, voici la première chose que j'entendis dans cette pièce frigide. quatre murs de métal blanc, une porte blindée et mon souffle se changeant en poussière crystalline, voilà ce que je vis. Rien, voilà ce que je ressentis. Mes nerfs s'étaient endormis face au froid résonnant dans la pièce. Quelques secondes après mon arrivée dans cet endroit terrible, la lourde entrée s'ouvrait pour laisser place à une chose plus atroce encore: Un énorme dindon de près de cinq mètres de haut.

- On a un autre ingrédient chef!

Je ne rêvais pas, ou du moins je ne m'en rendais pas compte; la volaille venait de parler. Sans attendre, une voix forte et usée lui répondit rapidement.

- Parfait. Amène le moi. Je fais chauffer la poêle.

Une gargantuesque main aux trois doigts recouverts d'écaille se saisit de moi, me soulevant comme une brindille, pour m'amener au dehors de cette salle algide. Mes lèvres bleuies et balbutiantes se déchiraient sous l'effet du gel tandis que mes cordes vocales en hypothermie semblaient m'écorcher la gorge, mes yeux éclatés de sang incapable de suer la moindre larme. La créature me baladait dans ce que je reconnaissais comme une gigantesque cuisine, et je percevais enfin la pièce dont je venais d'être tiré... une chambre froide. Ces créatures comptaient-elles se repaître de moi?
Ma conscience déjà à bout peinant à analyser la situation à travers ma vision troublée, je discernais un autre volatile, tout aussi grand que le premier, mais portant une toque et un tablier.

- Il n'est pas encore mort j'espère. Les clients aiment que ça gigote dans leur assiette.

- Non chef, il est juste un peu endormi.

- Très bien. Jette le dans la poêle.

BWWAAAAAAARGH

En un instant, mon corps gelé s'était mit à convulser, mes poumons explosaient comme tentants de s'enfuir de la cage de chair qu'était mon torse, ma peau bouillait au contact de l'huile corrosive et mon cerveaux sombrait en explosant face au métal flamboyant. Mes muscles accablés se contractaient dans des spasmes incontrôlables, alors que mes yeux maintenant bouillants observaient mon tortionnaire et futur bourreau: Un gallinacé portant une toque et un tablier.

- Je vois qu'il est encore conscient, très bien.

Mon sang porté à ebullition se vidait dans la poêle, mais ma conscience constamment avivée me forçaient à tendre le bras, comme pour supplier la créature chargée de me cuisiner, alors que je savais pourtant que je n'aurai pas la moindre chance. je n'avais jamais cuisiné de volaille de ma vie, alors pourquoi devais-je subir cela?

/SPLORTCH/

Une substance visqueuse et empestant se déversait allègrement sur moi. Cette odeur... de l’œuf? Ainsi donc allais-je finir en omelette.
Ma bouche grande ouverte formait une pellicule gluante m'asphyxiant, mon corps endolori combattant toujours la situation alors que mon esprit sombrait encore un peu plus en pourchassant la moindre molécule d'oxygène. Mon crâne se vidait de sa substance et mon âme s'étalait dans la poêle comme un morceau de beurre.

- y en a un autre chef.

- Amène le moi, le client sera content.

J'entendais difficilement les cris apeurés d'une fillette, et mes yeux couverts de gelée ne parvenaient à discerner qu'une ombre informe transportée par l'un des deux piafs qui me torturaient.

- Vont ils lui faire la même chose?

- Vas y, mets la avec l'autre.

Mes oculus englués se fixaient sur l'ombre haletante qui étaient jetée au dessus de moi, et mon cerveaux saturé se concentrait sur le mouvement de mes muscles rongés par le mucus acide. Je me relevais au pris de ma chair et mon sang, déchirant mes muscles et mes os sous le poids de mon corps et de ce qui le surmontait, et ma masse sirupeuse se tenait droite pour réceptionner la jeune fille et sortir de cet enfer. Je plaçais mon dos abîmé vers les créatures comme pour faire bouclier et dirigeais mon regard vers eux, plein de défi et de désir de vengeance.

- Jamais tant que je vivrais!

Comme pour me répondre, les murs séparant la cuisine du salon de réception se fêlaient et je commençais à grandir, grandir, pour finalement égaler la taille des volatiles. J'étais même plus grands, j'aurai pu les écarter d'un coup de mon pied, mais le mur éclatait en milliers de morceaux et huit yeux d'oiseaux me fixaient maintenant avec terreur et stupéfaction. Une dinde jusque là placée dans l'autre pièce et portant un accoutrement en tout point semblable à celui d'un serveur tomba en arrière en balbutiant quelques syllabes.

- Un voyageur... C'est un voyageur!

je jetais un regard à la fille miniature que je venais de sauver et elle disparaissait dans un étrange nuage de fumée. Le commis prit ensuite la parole.

- Je vais prévenir le patron!

Mais le gallinacée qui m'avait torturé jusque là, celui portant le tablier, l'arrêta brusquement.

- Surtout pas!

Ma conscience à nouveaux lucide partait dans tous les sens, incapable de comprendre cette situation délirante, mais si réelle. C'est alors que le chef s'adressa à moi.

- Gamin, tu es dans l'antre des Dindons cauchemars, et tu viens de devenir un voyageur.

Cette phrase soulevait plus de questions qu'elle n'apportait de réponse, mais je déglutissais et prononçais quelques mots.

- Un... Un voyageur?

- C'est exact, tu es l'élu que nous autres dindes cauchemardes attendions pour reprendre la place qui nous est due sur le trône des volatiles. Et je vais t'accompagner dans ta conquête de Dreamland, le royaume des rêves.

Je voyais dans ses yeux jaunis qu'il ne faisait pas ça par dévotion ou patriotisme mais bien par pur intérêt. Et ma position d'élu m'étant quelque peu monté au cerveaux, je prenais une voix forte pour le forcer à la soumission.

- Si tout cela est vrai... A GENOUX!

- QUOI?!

l'air interloqué de la bête me confortait dans l'idée qu'il s'attendait à avoir le dessus dans cette affaire.

- Si je suis vraiment si important, alors je t'ordonne de prêter allégeance et de t'excuser face contre terre pour les souffrances que tu viens de m'infliger!

le regard mauvais de la créature n'était pas très rassurant mais il n'était pas pour me déplaire non plus, celle qui m'avait jusque là regardé comme un vulgaire ingrédient semblait maintenant uniquement capable d'ourdir des complots dans mon dos. Ses pattes se pliaient lentement alors que le grotesque monstre ouvrait son horrible bec.

- Diglou, chef 1 étoile du restaurant dindonique, présente ses excuses et jure allégeance devant le nouveaux Turking.

- Le turking est arrivé! s'exclamèrent les membres de l'assistance.

- En échange de votre promesse de ne plus jamais cuisiner d'humains, j'accepterai d'endosser le rôle que vous attendez de moi.

je pouvais à nouveaux lire la surprise dans l’œil globuleux du monstre, mais il acquiesça et reprit.

- Diglou, chef 1 étoile du restaurant dindonique, jure de retirer le rêveur de son menu.

Mon sourire habituellement tremblotant se faisait plus sûr, j'avais définitivement la main mise sur ces stupides oiseaux. Je demandais malgré tout quelques explications que l'on me donnait avec servilité, on m'apportait également une étrange tenue verte, apparemment résistante aux flammes dindoniques. J'étais devenu un rêveur conscient, un membre à part entière du royaume des rêves, et l'unique représentant de la race des dindons et de leur restaurant cauchemar.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Le nutella, la science fiction, les cultures pop et otakus en général.
• N'aime pas : les viandes blanches, la moquerie et les filles impolies.
• Particularités, autres : Prend tout très sérieusement.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Actuellement en Bac+1


• Comment avez-vous découvert le forum ? Un petit malin sur facebook  
• Première impression : C'est cool!
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Oui chef!
• Code de validation :

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Bonjour, bonjouuuur !
Enfin, bonsoir en l'occurrence.

La bienvenue sur notre forum !
Tiens-nous au courant de l'avancée de ta fiche et si tu as des questions, n'hésites pas !

Bon courage !

Présentation terminée! à vous les studios!

Alors présentation lue et présentation vraiment pas mal !

Un poil courte peut-être mais alors juste un poil, et très petit. J'ai également vu une ou deux  fautes assez agressives mais elles étaient loin d'êtres régulières.

Bref, ça c'était les choses qui fâchaient, on peut passer aux bons côtés et il y a déjà plus de choses à dire ! C'était bien écrit, sympa, l'histoire était intéressante à suivre et les idées à propos du lore des dindons sont excellentes ! J'ai beaucoup aimé ^^

Pour tout ça, je propose un petit rang 3 mitonné à la sauve Invocateur. Quelqu'un suit ?

Je suis.

Tu peux aller faire ta FT Lionel.