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Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya

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Miho Kazeya
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MessageSujet: Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya EmptySam 8 Aoû 2015 - 1:55


Kazeya
Miho

Personnage.

Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya 376017miho
© Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom : Kazeya
  • Prénom : Miho
  • Surnom(s) : Mimi – surnom qu'elle déteste et qui est grandement utilisé par ses amis et famille proche.
  • Âge : Vingt ans
  • Nationalité, origine(s) : De nationalité Française et d'origine franco-japonaise (mère/père).
  • Pouvoir et description : Un pouvoir ? Peut-on réellement appeler cela un « pouvoir » ? Une distraction ? Certainement. Un passe-temps ? Pourquoi pas. Mais un pouvoir ? Nous en sommes bien loin. Elle doit pouvoir faire apparaître des boules de glace – de simples boules, sans goût –, un petit stalactite de glace, peut-être quelques flocons, mais rien de plus. Si elle s'essaie à quelque chose d'un peu plus consistant, Miho use de son énergie en vain. Dans son idéal, elle souhaiterait grandement réussir à maîtriser la glace, en quelque chose de plus consistant qu'un simple bout froid et collant.



Description Physique.

Miho Kazeya – 1m71 – 51 kilos

Sur les photos de familles, il y a une petite tâche, une bouille noire qui essaie de se cacher. Un bout de visage, une moitié, peut-être une main et une jambe, rarement. Un physique pourtant assez avantageux, quoique peut-être un peu trop féminin – de ses goûts. Miho est une jeune femme d'un mètre soixante et onze pour cinquante et un kilos, ayant une longue chevelure aussi noire que les plumes d'un corbeau - héritage de son père japonais - ces derniers descendent en cascade jusqu'au haut de ses cuisses, toutefois, souvent attachés, il est difficile de remarquer à quel point ils sont longs. Le haut du visage de la jeune femme est recouvert d'une fine frange assombrissant ses traits. De fins sourcils courbent ses yeux en amande, assez petits et d'une couleur extrêmement claire ; ils sont d'un bleu comparable au blanc si l'on ne fait pas attention. Ses joues sont surmontées de pommettes bien dessinées lorsqu'elle rit ou souris, d'un nez légèrement relevé et des lèvres ni trop fines, ni trop pulpeuses. Ses oreilles – assez banales – sont rarement décorées de boucles ou autres bijoux disposant d'un pique pour orner ses oreilles.

Les graisses présentes dans le corps de Miho sont, d'une manière générale, assez bien réparties. Ses cuisses et ses mollets sont légèrement musclés, ses jambes élancées, tandis que le haut de son corps est d'une lâcheté impressionnante ; aucun muscle ou soupçon de muscles. Il lui reste, au niveau de la taille, un reste de poignées d'amour d'une époque révolue où la nourriture était sa religion. Elles lui plaisent assez, étrangement. Si elle semble assez simple à maîtriser, il ne vous faudra pas vous fier aux apparences ; elle ne tiendra pas cinq minutes face à un homme de cent kilos mais peut aisément tenir un homme de son poids ou d'une dizaine de kilos supérieur. Ses doigts sont assez fins et ses ongles coupés à ras. Une silhouette toujours droite, comme un piquet, ne jamais se voûter le dos, ne jamais laisser tomber les bras ou les jambes ; garder une posture impeccable – et elle se le répète aussi souvent qu'elle le peut.

Concernant sa garde robe – ou plutôt ce qui devrait être sa garde robe – elle ne possède presque que de larges vêtements, des tenues du Dimanche comme sa mère insiste à les appeler. Des jeans, des tee-shirt, des chemises, des vestes d'une ou deux tailles supérieures à la sienne et dans lesquelles elle se sent bien, à l'aise, prête à travailler d'arrache-pied. Il y a au fond de son placard – d'après de vieilles légendes comptées par sa famille – quelques tailleurs, des tenues de soirée et des robes de cocktails qu'elle ne sort qu'en périodes de fêtes et lors de ses rares rendez-vous galant. Définitivement, Miho n'est pas une femme à mode, une femme à plaire ; elle plaît dans son style de garçon manqué, ou elle ne plaît pas : qui porte intérêt à cela ? Les autres, tant mieux !

Autour de son cou, Miho possède un talisman « protecteur » selon son père. Ce n'est qu'une pierre d'améthyste  mais qu'elle porte dans son cœur. Outre ce collier, elle ne porte aucun bijoux et n'aime pas ces derniers, trop encombrant pour ses activités.


Caractère.

Caractère version court:

Miho est une femme passionnée par les arts visuels et la musique, elle apprécie particulièrement les musiques instrumentales où elle peut entendre un bout de morceau de violon ou un bon solo de guitare. La peinture et les montages sont aussi deux autres domaines qu'elle apprécie. Miho, c'est un petit bout de femme qui sait se défendre, à l'aide de son caractère hargneux ; elle n'apprécie pas, et permet rarement, que l'on s'en prenne à elle avec de quelconques insultes ou moqueries. Si la plupart du temps elle sait ignorer, elle sait aussi répondre avec une répartie à en faire blêmir quelques adultes hautains. Il n'y a que très peu de choses qui peuvent l'énerver, car son caractère de gentille fille docile finit toujours par l'emporter ; les quelques crasses que l'on peut lui faire sont très rapidement pardonnées (mais jamais oubliées). La jeune femme met un point d'honneur à travailler avec assidue, toujours durement et à faire passer n'importe quel travail avant sa vie personnelle et affective ; peut-être une grossière erreur. Il est nécessaire de noter que sa vie affective se limite à quelques câlins forcés à son chaton ; Tempête.

Un tempérament calme, Miho serait une douce brise, une brise discrète, que l'on sent à peine mais qui ne veut ni nous enrhumer, ni nous donner froid ; elle ne nous veut aucun mal, jamais. Elle sait être objective sur ce qui la concerne et garde un point de vu neutre lorsqu'il s'agit d'histoires qui ne la concerne pas (de son entourage proche ou non). Qu'importe la situation, vous la verrais toujours s'arracher les neurones à mains libres pour trouver des solutions et des compromis plaisants. Très souriante et à l'écoute, c'est une confidente sûre, peut-être un poil trop naïve (à entendre ici « c'est un concentré de naïveté, une cruche), son manque de confiance n'arrangeant pas la chose.

Si mademoiselle Kazeya se montre toujours souriante et sociable, elle n'en reste pas moins une éternelle solitaire ; si ce n'était pas le cas durant son enfance, ce fut le cas par la suite et elle ne souhaite désormais plus se mélanger aux personnes banales, comme elle le dit souvent :« non, il est trop simple de s'attiser l'amitié d'hypocrites qui souhaitent du réconfort, un temps, et pour lesquels vous devenez ce vieux chiffon de cuisine ».

Mais il y a un gros défaut qui se cache sous ces rires et ces sourires. Un défaut qui paraît que trop naturel et qui semble parfois l'attirer dans des situations peu désirées. En effet, Miho est curieuse. Très curieuse. Trop curieuse. Elle ne sait jamais où s'arrêter, une petite fouine très agaçante ! Tant qu'elle ne sait pas quelque chose, cela lui trottera dans la tête et elle trottera dans vos pattes à la recherche de l'ultime vérité (l'ultime vérité n'existe pas tout le temps, néanmoins!).

Miho n'est pas réellement le genre de femmes superficielle qui cherche à tous prix à plaire à la gente masculine et au monde de la mode. Bien loin de tout ça, elle préfère largement les jeans presque trop grands et les tee-shirts large lorsqu'elle est chez elle, derrière sa télévision ou son écran de PC. Miho, c'est plus le genre de fille à se soucier de savoir si la pâtée de son chat du soir lui plaira. C'est une nerd invétérée, fane de jeux de rôles papier, de jeux vidéos, de comics et de l'univers des super-héros, Miho retourne en enfance lorsqu'elle lis une bande dessinée ; osez lui ôter ladite BD et elle serait capable de vous mordre jusqu'au sang, vous refilant en même temps un excès de rage.


Histoire.

Histoire version courte:

Bébé Kazeya est né durant un été assez chaud alors que ses parents étaient en vacance en amoureux à Venise. Elle est née avec une semaine d'avance et ses parents n'avaient absolument pas prévu son arrivée aussi tôt, la surprise fut bonne. Depuis des mois, le petit Hugo était très attendu de ses parents, mais contre toute attente, les médecins s'étaient trompés sur le sexe du bébé et c'est une petite Miho qui naquît. Une chambre bleue et des vêtements de garçon qu'elle semblait apprécier ; c'était un bébé, elle n'appréciait pas réellement mais sa mère souhaitait le croire.

Une ambiance familiale très décontractée, toujours dans la joie et la bonne humeur ; Miho était l'unique enfant de sa famille rapprochée, elle n'avait aucun cousin ni aucune cousine dans son entourage ; ils vivaient tous dans des pays différents ou des villes trop éloignées. Faute d'autres enfants, elle fut une jeune fille très chouchoutée par ses parents, ses grands parents et ses oncles et tantes.

* * *

Miho était une jeune fille qui aimait travailler et faisait toujours ses devoirs à l'avance, lisait des livres pour enfant, apprenait des comptines et jouait avec ses amies. Elle n'était pas l'acharnée du travail qu'elle deviendrait par la suite mais cela ne la gênait pas particulièrement.

Les années passaient, Miho grandissait, elle se développait physiquement et mentalement et ses connaissances ne cessaient de changer également ; ce fut une longue période de chamboulements pour la jeune fille. Il y eut deux naissances autour d'elle, dont une petite sœur qu'elle adulait particulièrement.

* * *

Lorsqu'elle eut 14 ans, Miho développa sa peur monstre de la neige. Jusqu'ici, habitant dans le sud de la France avec ses parents, elle n'en avait vu que par images. Plus intéressée par cela en vu de ses vacances à la montagne avec ses parents et sa petite sœur. Des vidéos qui lui donnaient l'eau à la bouche. Sur le trajet, elle n'avait pas arrêté d'en discuter avec sa sœur qui – à défaut d'être aussi intéressée – la suppliait de se taire. Cela fit rire sa mère.

La neige était bien tombée les jours qui avaient précédé l'arrivé de la famille et elle collait particulièrement à la montagne ; poudreuse à certains endroits, plus compacts à d'autres. Lorsque enfin Miho eut le loisir d'aller skier, elle ne se fit pas prier et sans même consulter sa petite sœur – dont l'intérêt s'arrêtait à la luge – elle l'a traîna jusqu'à la piste où elles pourraient enfiler leurs patins. Les montagnes étaient hautes et cela excitait particulièrement l'adolescente.

De gros flocons tombaient sur les pistes noires de monde et quelques endroits qui échappaient à la vigilance générale étaient obstrués par de grands blocs de neiges mais une chose était sûre ; en poussant un peu, il était aisé de les faire tomber. En s'y écrasant, également. Lorsque Miho eut la merveilleuse idée de s'éloigner de sa petite sœur pour prendre le tire-fesses et monter sur des pistes plus propices à son amusement. Sa petite sœur était restée avec ses parents et Miho skiait en haut des montagnes. L'idée de quitter les pistes n'effleura que quelques secondes son esprit et ces quelques secondes suffirent à la guider hors de celles-ci. Un hurlement strident, qui déchire le silence, et soudain, un plongeon dans le vide.

Huit heures de recherches, deux jambes fracturées, une entorse au poignet droit et des hématomes dans le dos plus tard, Miho fut retrouvée, évanouis dans la neige.

* * *

L'hiver de ses 17 ans était particulièrement froid et Miho eut du mal à convaincre ses muscles d'avancer. Elle marchait, un pied devant, puis l'autre, puis de nouveau le premier, se concentrant plus sur sa marche que sur le lieu qu'elle devait rejoindre et d'ailleurs, qu'importait tant qu'elle y arrivait en un seul morceau. Cependant, une paralysie la pris sur le chemin ; des flocons tombaient sur ciel et des larmes perlaient sur ses joues pâles. Sa mère dû venir la chercher à l'hôpital après que – en pleurs – elle ait alerté plusieurs passants qui tentaient de la faire réagir. Quelque chose l'avait marqué. Quelque chose, oui, certainement. Quoi ?

Après plusieurs rendez-vous chez le psy, les parents Kazeya décidèrent qu'il était préférable pour leur fille que lors des hivers froids et enneigés, elle suivrait les cours à sa maison.

* * *

Après plusieurs rendez-vous, après s'être intéressée au métier qui tentait de la faire sortir de ses tourments, Miho se trouva être attirée par le métier de psychologue et souhaitait, plus que tout, aider d'autres personnes ayant des soucis. Elle n'avait plus d'amis, ou très peu et dans son appartement universitaire – assez grand toutefois – elle n'a pour seule compagnie que son chat, nommé Tempête en raison de son caractère. Très isolée, elle se fiche éperdument de la mode et de la sociabilité.


Post Rp.

Le réveil affichait 2:41, de ses lettres rouges flamboyantes. Des gouttes de sueurs accumulées sur ses tempes et sa nuque indiquait à Miho que tout ce qu'elle venait de revivre, une nouvelle fois, n'était rien de plus qu'un vulgaire cauchemar. Il ne lui suffisait plus désormais de faire un peu de yoga ou d'écouter de la musique pour se décontracter ; cela ne pouvait plus lui suffire pour oublier ses cauchemars, ses brides de souvenirs, ces blessures intérieur. Une fois de plus, elle tira lentement une vieille chaise en bois devant la fenêtre ouverte de sa chambre. Assise à califourchon sur son « siège » de luxe, elle contemplait mélancoliquement le ciel couvert et la pluie s'abattant à rythmes réguliers sur la chaussée vide de monde. La nuit, il faisait frais, et dans la chaleur de l'été elle ne pouvait que profiter de chaque brise. A plusieurs reprises, ses cheveux passèrent devant ses yeux et comme un fin voile, cachèrent le peu de lumière que les nuages ne filtraient pas. La lune n'était visible qu'à de très rares moments et pour un temps limité. Une fois de plus, elle songea à tout ce qu'elle ratait de l'hiver à cause de cette stupide peur. Stupide, mais bien réelle. En fermant les yeux, elle se souvint de cette fraîcheur – non, c'était plus que ça... elle avait d'abord sentit tous ses muscles se contracter puis se relâcher régulièrement, les os brisés et les hématomes n'avaient rien arrangé. Ensuite, lentement, tout son être s'était retrouvé frigorifié, elle claquait des dents et ses lèvres étaient devenues bleues. Ses vêtements parvenaient à lui tenir chaud du mieux qu'ils pouvaient mais la douleur avait pris le dessus sur le reste et bientôt, tous ses souvenirs s'effaçaient de sa mémoire, et elle sombrait.

Un sursaut la rappela à l'ordre, comme si sa conscience lui interdisait de se souvenir de cette douloureuse expérience. Un bâillement. Un second. Puis un troisième plus long, à lui en décrocher la mâchoire. Sa main frotta énergiquement ses yeux puis elle se leva et laissa la chaise à l'emplacement où elle se trouvait ; il ne faisait nulle doute qu'elle en aurait besoin durant la nuit, ou une nuit prochaine. Ses paupières se fermaient et en quelques secondes, elle sombra.

Ses mains s'agrippaient fermement à un bout de bois surplombant le vide dans lequel elle était tombée cent fois. Elle se balançait et ses yeux ne pouvaient quitter la nappe blanche qui l'accueillerait dans quelques secondes. Ses yeux étaient bordés de larme et sa voix, coupée par ces derniers, ne demandait qu'à appeler de l'aide. Crier. Hurler. Chuchoter. Qu'importe ce qu'elle était capable de faire tant qu'elle appelait à l'aide. Oui, cela lui avait manqué la première fois, elle n'y avait tout bonnement pas pensé. La vraie fois. Celle où elle n'avait pas eu le droit à l'erreur. Cette fois-ci, les secondes étaient de longues et douloureuses minutes ou son esprit la torturait en lui offrant les mille possibilités qui s'étaient offertes à elle pour s'en sortir. Ses bras forçaient et elle s'agrippa à la branche de toutes ses forces, puis à celle du dessus. Cédant sous le poids de la jeune femme, la branche se brisa et son corps chuta.

Un sursaut, un soupire.

Ses mains s'agrippaient fermement à un bout de bois surplombant le vide dans lequel elle était tombée cent et une fois. Ses yeux fixaient l'arbre avec pitié, mais si sa gorge était serrée, elle ne pleurait désormais plus. Doucement, d'une voix faible elle appela sa mère, son père, puis Tess, sa petite sœur. Tess était le dernier visage qui lui venait avant de tomber, à chaque fois que son rêve se répétait. Les flocons se collaient inlassablement à sa combinaison et à ses gans contenant des bouts de peau gelés.

- Lâche.

Ses yeux s'écarquillèrent et son regard inquiet allait dans tous les sens, elle était déconcentrée. Une voix, elle avait entendu une voix ! Quelqu'un pouvait l'aider ! Oh, si elle lâchait, elle sentirait de nouveau la douleur... Non, il ne fallait pas qu'on la déconcentre. Elle suppliait, intérieurement, elle poussait de petits gémissements qui, couplait à ses larmes, lui donnait une expression tout à fait pitoyable.

- Lâche.

De petits rires, et dans la voix, une pointe d'énervement... Non, de l'impatience. C'était tout à fait l'expression de l'impatience. Sans chercher à savoir d'où provenait la voix – que son esprit créait peut-être de toute pièce – Miho se concentrait de nouveau sur l’environnement. Soudain, autour d'elle tout se brisa.

Une chute.
Un bruit, du froid, du sang, une odeur répugnante, révulsante.
Un hurlement.

Miho couvrait ses yeux, c'était une habitude. Elle ne s'était pas réveillée ! Non, elle ne s'était pas réveillée cette fois-ci. Pourquoi ? Une conscience? Oui, ici, dans le monde de ses rêves, elle disposait d'une conscience. Pourquoi ? Lorsqu'elle dégagea ses mains, elle était seule dans une plaine recouverte de neige, il n'y avait nulle forme de vie à l'horizon, ni être vivant, ni objet inanimé. Ses jambes refusaient de bouger, elles avaient fusionné avec la neige, ses yeux regardaient ses deux piquets avec horreur et la jeune femme tentait d'avancer, mais aucun membre de son corps, aussi futile soit-il, n'osa bouger. Contre tout attentes, elle n'était pas seule.

- Je... je t'avais dit de lâcher !

Petit. Un petit être. Minable. Ridicule. Oui, vraiment petit. Elle se mit à rire, un rire incontrôlable ; elle se tordait, ses mains plaquées contre son estomac tentait une pression pour faire descendre son rire mais, elle ne pouvait s'empêcher de continuer et ne l'expliquait pas. Pourquoi ? Non. Pourquoi pas ?

- Pourquoi ris-tu ? Arrête ! Arrête ça !

- Je... Elle se surpris, une seconde, à pouvoir parler, je ne sais pas, vous m'en voyez désolée...

Elle essuya une perle qui s'écoulait de son œil, puis se souvint de l'endroit où elle se trouvait et ce fut comme un coup de massue. Ses os auraient dû être brisé et elle aurait dû, une nouvelle fois, se souvenir de cette immense douleur. Soudain, apparut la fontaine, la rue, les passants. Ses pupilles étaient rivées sur la chaussée recouverte de sang. Elle se souvenait ; c'était un vulgaire accident qui avait entraîné une voiture et un vélo, à cause d'un surplus de neige. Le vélo s'était niché dans la portière de la voiture. La victime, décédée peu après à cause de la vitesse, était mère de famille.

- Mademoiselle.

Non, Miho. Tu as conscience. Bouge. Tu es plus forte que cela. Miho, tu peux le faire. Y a-t-il quelque chose d'héroïque là-dessous ? Oui. Pour toi, pour personne d'autre que toi. Miho, bouge tes jambes, ce n'est que de la neige. Miho bougea sa jambe, légèrement, elle n'avançait pas. La voix dans sa tête – sa voix, dans sa tête – se faisait plus insistante. Elle avança d'un pas. Ce n'est que de la neige. Il n'y avait eu ni combat contre un bonhomme de neige géant, ni un lance-flamme pour tout faire fondre. Miho pleurait toutes les larmes de son corps. Le sang étalé sur la chaussée la répugnait, la révulsait. De nouveau le décors changeait, une plaine, une plaine d'herbe, d'arbres et d'êtres. Ses muscles, décontractés, avaient laissé ses jambes se mettre à courir.


Miho souriait, les paupières closes. Tempête était niché au creux de son bras, il avait l'une de ces étranges positions que l'on voit chez certains animaux. Elle l'aimait, sa bête.

Spoiler:


Autres.

Aime : Son chat – Son ordinateur – La natation – La psychologie – Les sucreries
N'aime pas : Les pélicans – Le ski – Les haricots blancs – Les hypocrites – La chaleur
Particularités, autres : Possède un chaton plus précieux que sa vie
Niveau d'étude hors de Dreamland : 2eme année en psychologie


Comment avez-vous découvert le forum : Ancienne membre
Première impression : BG/Thème/Equipe/Membres qui gèrent !
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous Oui, j'ai lu et j'accepte les règles.
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya EmptySam 8 Aoû 2015 - 11:22
Encore bienvenue à toi sur le forum, donc !

Il n'y a rien (de méchant) à dire sur ta fiche. Aucune faute d'orthographe ne m'a sauté aux yeux et la longueur est satisfaisante. j'hésite entre un contrôleur rang 2 ou rang 3, personnellement. On attendra l'avis d'un autre admin dans quelle case te mettre exactement.
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya EmptyDim 9 Aoû 2015 - 20:19
Et rebienvenue sur notre forum !
Personnellement, j'ai vu quelques petites fautes par-ci, par-là, genre des lettres en trop, ou pas la bonne lettre justement, mais ça doit être plus dû à de l'inattention qu'autre chose.

J'ai envie d'être généreuse ce soir, je donnerai bien un rang 3.
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Miho Kazeya
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MessageSujet: Re: Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya EmptyDim 9 Aoû 2015 - 21:36
Merci à tous les deux !

Pour les fautes, un ami à relu il y en avait encore (franche au lieu de frange...). Juste que j'ai terminé la fiche à 2h du matin, et même si j'ai relu, j'ai laissé beaucoup de fautes d'inattention °°
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MessageSujet: Re: Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya Empty
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Une glace, m'sieur ? - Miho Kazeya

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