Il était dix-huit heures et demie et Kaijin était dans les métros de Paris, car il allait chez sa tante qui avait demandé à le voir pour une raison qui était des plus banale, sauf qu'il n'avait pas prévu de passer deux heures à trouver le bon métro. Les gares étaient des vraies labyrinthes, il avait passé deux heures à chercher le bon métro pour au final se trouvait dans la gare opposé, et en plus dans la ligne contraire. Dix neuf heures, il était dans le métro, le bon cette fois. Kaijin n'avait plus qu'a patienter jusqu'à l'arrivée du train à la station métro où il souhaitait se rendre.

Il dût laisser son siège à une vieille dame et rester debout pendant les quinze dernière minute. Il sortit rapidement du métro et de la station, il marcha d'un pas rapide. Il fut, malheureusement, bien vite perdu. Il appela alors sa tante pour avoir des indications. Finalement à vingt-heures il était chez cette dernière. Ils mangèrent jusqu'à vingt deux heures. Il tardait à Kaijin de rejoindre le monde des rêves, cependant, il peina à trouver le sommeil.

Il apparut alors à Dreamland, et il se retrouva sur un quai de métro, le métro de Dreamland, il y était déjà aller mais, ce n'avait été qu'un bref passage. Il découvrait à présent vraiment le métro de Dreamland, il y avait une incroyable foule. Presque tous des voyageurs, les seules créatures des rêves qu'il voyait étaient des contrôleurs, ou alors des simples créatures trop aventureuses.

''Houhou, le métro aura quelques minutes de retard.''

Un brouhaha de protestation naquit alors à cause de l'annonce faite via par l'interphone. La tension monta alors, cela rappelait un jeu sympa à Kaijin, le but étant de faire monter la tension en faisant différentes actions pour qu'une bagarre éclate. C'était exactement ce qui été en train de se produire. Des disputes explosèrent mais personnes n'en venait encore aux mains. Quand tout à coup un homme se dressa devant un autre leur dispute était intéressante et violente. L'un avait une très bonne répartie et l'autre tenait des propos dignes des pires racailles qui pensé impressionné avec leurs gros muscles.

Le voyageur qui voulait impressionné était brun, il avait une musculature impressionnante, et une taille elle aussi impressionnante. Il avait un débardeur noir et bermuda en jean. L'autre était enfaite une créature des rêves. Il arrivait aux épaules de l'autre homme et avait plus l'air d'un maigrichon. Ses cheveux était blanc et en bataille, l'expression de son visage était neutre. Il avait une apparence totalement humaine sauf ses oreilles. Il était vêtu d'un sweat-shirt très fin noir, d'un gilet sans manches et de mitaines grises. Il avait un pantalon sombre et il était pieds nus, une longue épée était accroché à sa ceinture et conservait dans son fourreau.

Il lança une phrase qui déplut au mec bien musclé, qui furieux décida d'envoyer son poing heurter la figure de la créature. Cette dernière ce baissa, et attrapa le bras avec sa main droite, et le tira en arrière, le corps suivit et s'écrasa brutalement sur le sol, puis il poussa sur ses pieds faisant un bond admirable et donna un coup de coude des plus puissant en retombant dans l'estomac du voyageur qui se plia en deux de douleur. Trois autres voyageurs rappliquèrent. L'homme des rêves fit alors volte face leva un pied puis dès qu'un de ses adversaires chargea, il reposa son pied et leva l'autre comme un piqué pour qu'il heurte le menton de l'adversaire, puis il baissa violemment sa jambe écrasant l'estomac de son ennemi qui hurla de douleurs avant de partir dans les vapes, les deux autre chargèrent ensemble. La créature fit un pas de côté pour donner un coup de pied dans le ventre du voyageur de droite. Puis il le poussa sur l'autre, profitant de ce moment de déconcentration, la créature fusa et fit un majestueux bond, envoyant ses deux pieds dans la figure du voyageur qui n'avait rien eu, il eut le droit un jolie vol plané qui le fit atterrir sur le rails, incapable de bouger. Il donna ensuite un coup de poings en pleine figure au dernier voyageur, avant de lui plonger le visage en direction du sol.

Il avait vaincu les trois autres adversaires, mais le premier des voyageurs qui avait attaqué se releva et se prépara à une autre attaque, quand Kaijin décida de déclencher la bagarre général, il bouscula un homme, ce qui provoqua un effet domino, tous se jetèrent les uns sur les autres dans un brouhaha dès plus terrible. Kaijin lui voulais en découdre avec la créature des rêves, mais quelqu'un l'agrippa et avant même qu'il est pu faire volte-face, il sentit un poing s'écrasait sur sa joue. Il tituba, faisant mine de reprendre ses esprits, il attendait son adversaire, qui ne manqua pas à l'appel. Il tenta de balayé les jambes de l'adversaire, puis, il tapa en direction du connard qui l'avait frappé, cependant il n'arrivait pas à bien visé, du coup son coup ne fut pas aussi puissant que Kaijin l'aurai espéré.

Pas de limites, pas de pitié, pas de contrainte, pas d'ordre. On ne pouvait pas nier le fait que la situation était faite pour plaire au Marteau. Lui qui était allé prendre le métro dans le seul et unique but de mettre un terme à sa course et de l'arrêter brutalement en montant sur le toit et en frappant aussi fort qu'il le pouvait sa locomotive, il se réjouissait à présent comme un gamin ayant découvert qu'il avait reçu ses cadeaux de noël trois jours à l'avance. Le métro n'était pas venu, en retard pour des causes de problèmes techniques qui ne regardaient personne d'autres que les techniciens chargés de la maintenance. Le plus probable était que le chauffeur ne s'était pas levé aussi tôt qu'il aurait été souhaitable de le faire et que, par voie de conséquence, il en était venu à être en retard sur son lieu de travail. Quoi qu'il en soit, le jeune Lucien s'était retrouvé sur un quai plus ou moins bondé, à attendre l'arrivée d'un véhicule dont tout le monde se fichait complètement à présent. Cette nuit, il était venu en costume de ville. À Dreamland, les vêtements qui apparaissaient sur les épaules des voyageurs étaient comparables à ceux qui apparaissaient sur les épaules des personnages de Matrix lorsqu'ils entraient, précisément, dans la matrice. C'était une projection subconsciente d'eux-même. Comme les rêveurs s'imaginaient aussi des vêtements en plus des royaumes qui les entouraient. D'ordinaire, l'esprit du contrôleur du chaos amenait celui-ci à prendre un code vestimentaire complètement désaxé. Mais aujourd'hui, un costume de ville semblait faire l'affaire. Enfin, ce n'était qu'une tendre apparence, car, à y regarder de plus près, il portait une chemise blanche bardée de froufrous et de dentelles, avec des bandes bleues sur les coutures des paillettes mal réparties. La veste et le pantalon offraient un velour affreusement bordeaux, tandis que ses chaussures demeuraient une paire de converses rouge criard. Dans, l'ensemble donc, on pouvait dire qu'il était plutôt vêtu normalement. Surtout lorsque l'on comparait cette tenue à celle qu'il portait lors du tournoi contre Matthieu... Il se vengerait de lui !

Ainsi donc, les choses avaient dégénérées. On ne savait plus trop comment, on ne savait plus trop pourquoi d'ailleurs. Les créatures des rêves et les voyageurs qui se trouvaient là avaient joyeusement commencés à se mettre sur la gueule pour les plus braves et à s'éclipser ailleurs pour les plus raisonnable. Lucien, lui, était tout à fait à son aise. Il n'avait jamais réellement participé à une bagarre générale et trouvait cela des plus plaisait et des plus admirables. Le problème était que là où les autres sortaient leurs poings et leurs pieds pour se lancer des coups plus ou moins amicaux, lui se laisser aller à une violence diablement plus concrète. En effet, ni ses poings, ni ses pieds n'auraient pu faire grand mal, tandis que son fier marteau avait toutes les chances de lui accorder le plaisir nécessaire à sa nuit rêvée. Il l'avait immédiatement tiré de sa poche intérieure, comme on pouvait tirer son chéquier, avait réajusté sa veste, puis l'avait agrandi afin qu'il puisse le servir le plus efficacement possible. Le manche du marteau conservait un diamètre raisonnable, afin qu'il puisse le tenir entre ses doigts sans problème, tandis que sa longueur était à présent égale à celle du voyageur qui le portait. Quant à la tête, elle était bien plus grosse et plus lourde qu'à la normale. Le petit personnage blondinet et gringalet effectuaient à présent de grands moulinets avec son arme et plutôt que de recevoir des coups en donnait à tout va. La taille de son jouet lui permettait amplement de maintenir à distance ses adversaire tout en étant capable de les frapper avec un force à laquelle ils ne s'attendaient en général pas. Quel plaisir de voir tout ce monde se jeter les uns sur les autres. Ici, il n'y avait plus de camps, plus de factions, c'était du chacun pour soi, tout le monde était l'ennemi de tout le monde. Quoi de plus jouissif qu'une telle bagarre ? Il n'avait le souvenir d'avoir passé de meilleur moment à Dreamland ces derniers mois. D'un geste puissant, il abattit son arme sur un adversaire qui lui présentait son dos. Il sentit la colonne se briser sous le poids de son arme. Un autre moulinet et il écarta trois bonshommes qui s'étaient un peu trop approchés de lui.

Puis, l'incident arriva. Lucien envoya un jeune voyageur, qui devait sûrement de ne pas trop comprendre ce qu'il foutait dans cette pagaille, ni pourquoi il n'était pas parti comme tant d'autre. Lucien estima, en se basant sur son souvenir, qu'il ne devait pas être voyageur depuis longtemps non plus. Il le poussa, comme n'importe quel autre bagarreur, d'un coup de marteau, projeté vers l'avant. Le voyageur tomba en arrière et, par mégarde, chut du quai et déboula sur les railles. Jusque là, rien d'exceptionnel. Si ce n'est que l'instant d'après, le métro, en retard de quelques minutes, arriva et écrasa l'individu sans le moindre ménagement. Alors Lucien, pas le moins du monde touché par cet incident, eut un grand sourire. Enfin, le véhicule arrivait. Dans la cohue, peu l'avaient encore vu. Il en profita donc pour le détruire avant que l'on ne se décide à monter à l'intérieur. Il visa avec son marteau, bras tendu vers l'avant et augmenta drastiquement la taille de son arme. La tête de métal lourd heurta l'engin, violemment. Le choc fut brutal, sans précédent, Lucien ne tint pas debout et se laissa tomber sur le sol. En échange, le wagon du métro qu'il venait de frapper venait d'être éjecté des rails et écrasé contre le mur, plié en deux. Le tout dans un crissement incroyable de métal agonisant. Autant dire que la rame n'avancerait plus et qu'on ne la retirerait pas facilement des rails.

"Pas d'interruption." déclara-t-il avec un immense sourire dément et en se relevant.

Ramenant son marteau à la même taille qu'avant l'impact, il tourna vers le reste de la bagarre. Là, autour de lui, on lui prêtait une attention particulière. Après tout, n'avait-il pas détruit le moyen de transports qu'ils attendaient tous sur ce quai ?

Kaijin examina l'homme qui lui avait porter un coup. Il était roux, et portait une veste nike jaune fluo, avec un treillis manifestement trop grand pour lui. Il faisait à peine la taille de Kaijin, ses cheveux étaient rabattus en arrière, il avait une mine apeuré, il avait sans doute cherchait à taper quelqu'un du même gabarit que lui. Cependant, Kaijin ne lui ferai pas de cadeau.

Le jeune homme à la mine effrayé avait réussi à esquiver le coup de Kaijin, et même à lui porter un coup dans les côtes pas très puissant certes mais gênant tout de même, il chargea ensuite hésitant et maladroitement. Le voyageur du surnaturel fusa telle un dératé, l'autre voyageur pris du cours ferma le yeux et continua. Le choc fut rude, ils furent tout deux projeté en arrière. Toujours debout les deux adversaires se lancèrent un regard noir, c'est alors que Kaijin fusa vers l'ennemi, pour lui infliger un puissant coup de poing. Le poing atteint sa cible, qui recula de quelques pas la tête en arrière. Du coins de le l’œil Kaijin distingua une masse de muscle se dirigeait vers lui.

Il tendit son bras pour attraper le col du pauvre bougre et le tira vers lui et se tourna, et distingua un guerrier qui avait tout du parfait barbare. Une taille et une musculature plus qu'impressionnante, des long cheveux blonds, une tête qui faisait froid dans le dos et bien sur une grosse massue.

Kaijin poussa alors le pauvre voyageur dans les pattes du barbare. Quand un bruit intrigua Kaijin, le métro ! Il se dirigea vers le bout de quais quant un marteau fendit la foule et renversa le métro bloquant l'accès aux rails. Le calme régna alors, tout les regards se braquèrent sur un gringalet blond, qui maitrisait une arme qui faisait sa taille et surtout qui devait être beaucoup plus lourde que son propre poids.

Il était vêtu d'une chemise blanche, munis de dentelles, des bandes bleues ornaient la chemises, une veste bordeaux recouvrait une partie de son corps et de la chemise. Son pantalon était assortis à sa veste. Ces chaussures était des converses rouges criards, pas vraiment classe selon Kaijin, mais passons. Visiblement nombreux étaient les voyageurs énervés par l'action du blondinet. Mais une telle puissance de frappe devenait dangereuse.

Tout à coup un silhouette fendit la foule, Kaijin pu distinguer qui était celui qui venait s'en prendre au voyageur blond. La créature, qui bondit grâce à la seule force de ses pieds, il dégaina son épée pour tenter de blesser le voyageur qui venait de faire déraillé le train, par les airs. Kaijin, se lança lui aussi dans la bataille, fusant vers les deux combattants, il sauta sur la créature des rêves qui était retombée sur ses pattes. Surpris la créature tomba sous le poids de Kaijin. Lâchant son arme. Ce fut avec facilité que Kaijin fut éjecter, il suffit à la créature de placer son pied sur l'estomac de Kaijin et de le projeter avec force sur le bout de quais.

Le jeune voyageur peina à se relever, une fois redressé il constata que la gare avait été replongé dans le chaos d'un bagarre sanglante. Heureusement il put se frayer un chemin vers celui qui l'avais éjecté. Mais cette fois-ci il se contenta juste de courir vers eux pour examiner leurs réactions.

Pendant ce temps les contrôleurs fuyaient espérant échappés à une mort certaine ou d'innombrable blessures.

Kaijin s'était difficilement relevé, avant de partir de nouveau à la rencontre des autres combattants. La bataille avait prit un aspect plus féroce, tout le monde prenait ça au sérieux, la plupart usaient de leurs pouvoirs. La plupart voulaient aussi attaquer le blondinet, mais certain voulait le défendre. Kaijin ne faisait partie d'aucun de ses groupes. Enfin, on va dire qu'il avait le cul entre deux chaise. Les deux chaises étant les deux camps.

Kaijin, voulait préservé le blondinet pour lui seul, l'affronter jusqu'à perdre l'usage de sous ses membres et tout de même parvenir à lui faire mordre la poussière. C'est alors qu'avec des poings serrés il s'empressa de rejoindre l'emplacement, du voyageur blond. Découvrant alors une imposante tâche de sang et des morceau de chair gisait sur le sol. À en jugeait par la couleurs du marteau, c'était le petit blond qui était responsable du carnage.

Kaijin surexcité s'approcha de lui en voyant l'épée de la créature qui gisait sur le sol sans maitre, constata que la flaque de sang et les restes de cadavre, n'étaient autres que ceux de la créature. Fini écrabouiller, c'était en partie à cause de Kaijin. Le jeune voyageur engagea alors la conversation.

- Putain tu l'as pas mal amoché dit moi, t'es vraiment balaise, ça te dirait de te battre contre … Ouha bordel qu'es ce que c'est que ça ?

Le sol avait quelque peu tremblé, cependant assez pour déstabiliser les deux voyageurs. Manifestement un voyageur utilisait son pouvoir sur eux. Ce dernier avait concentré son offensive sur la zone où se trouvait le voyageur et Kaijin, mais le reste de la gare ne semblait pas avoir subi la moindre vibration. Le voyageur fut vite repérée il s'élançait vers eux à grandes enjambées. Kaijin en fit de même, sauf qu'il transforma sa course en un tacle. Le voyageur s’emmêla les pieds, et tomba lamentablement, sur le sol, à la droite de Kaijin qui roula sur lui même et plaça ses mains sur la gorge de l'adversaire. Cependant ce dernier avait les mains libre, il les plaça au sol, le sol fut secoué faisant perdre l'équilibre à Kaijin.

Le voyageur qui semblais utilisait les secousses sismiques repris le dessus. Il avait le crâne rasé, un tee-shirt addidas gris, on pouvait distinguer deux auréoles au niveau de ses aisselles, il avait un jean clair qui avait été salit lors de la bagarre. Il était plus grand que Kaijin et avait plus de forces. Cependant Kaijin amena ses deux pouces au pupilles de son adversaire pour lui écraser les yeux qui le rouait de coups de poings dans le ventre.

Sous la douleurs le voyageur au crâne rasé se redressa sur ses genoux les mains sur ces pupilles. Le voyageur à la chevelure bleuté poussa sur ses pattes pour se redresser, et colla son tibia avec force sur la joue droite, du voyageur sismique, ce dernier bascula sur la droite, les yeux exploser. La White Star Fantomatique, s'avança d'un pas et leva son pied puis l'écrasa avec force sur le visage du voyageur, qui poussa des gémissements de douleurs. Le voyageur du surnaturel continua de le rouer de coup de pieds, quand il fut sûr que le voyageur serait inoffensif, il se mit devant sa tête qui était enfouis dans ses bras, il était tout recroquevillé à la limite de l'inconscience. Kaijin saisit sa tête avec ses deux mains et lui explosa le crâne contre le bitume. Une tâche de sang imposante se dessina sur le sol.

Kaijin s'apprêtait à se redresser quand un puissant coup de pied dans le bas du dos le projeta sur le sol. Une autre silhouette se dessinait devant Kaijin bien plus imposante que celui qu'il venait de mettre à terre. C'est alors qu'une sorte de flèche disproportionné embrocha l'homme qui tentai d'attaquer Kaijin.

La foule de voyageurs fut bien vite centré en un point, Kaijin distingua des créatures des rêves, équipé de casque, d'armure de protection, de puissante arbalète moderne et de teaser. Sur leurs armures ont pouvait lire ''PMO'', autrement dit, ''Police Métropolitaine Onirique''. On pouvait le deviner assez facilement avec leurs allure de CRS. De plus au vu de leurs action et de leur matériel rien ne pouvais tromper sur leurs identités. Une créature avec une grosse arbalète s’approcha devant un attroupement de voyageurs et parla à haute voix et distinctement.

- Nous sommes les policiers du métro veuillez cessez ce remue ménage, si votre réponse s'avère négative nous seront obligé d'utiliser la force pour vous raisonner.

Kaijin, observait les troupes de police avec attention. Ils étaient tous rassemblés derrière le haut gradé. Sans réfléchir Kaijin s'élança à grandes enjambées vers le haut-gradé. Quand les soldats virent un voyageur à l’allure étrange s'élançait vers le chef, ils voulurent le prévenir, mais c'était un peu tard, déjà, Kaijin bondissait collant son genoux dans la face du policier. Ce dernier avait tout de même pu rapidement se préparé à recevoir un coup.

- FUCK LA POLICE !

Le cri de Kaijin retentit dans toute la gare, les voyageurs et créature des rêves commencèrent à s'entretuer. Les agents du PMO, sortirent leurs armes qui était des plus redoutable, cependant les voyageurs avaient pour eux la supériorité numérique et l'utilisation de pouvoirs dévastateurs ou pas, mais bon.

Kaijin de son côté, avait le chef des policiers sur le dos. Ses différentes attaques furent toutes déviées et repoussées contre lui, cependant il ne s'arrêtait jamais, dès qu'il était à terre le jeune voyageur se relevé aussitôt et repartait à la charge.

Les coups que Kaijin donnaient été de plus en plus difficile à esquiver pour la créature, alors de sa main droite il saisit son teaser, le faisant pivoter autours de sa main avec un regard sur.

S'il y avait bien une chose qu'un adorateur du chaos puisse détester plus que tout, c'était bien tout ce qui entrait sous la description de forces de l'ordre. C'était bien le problème d'ailleurs dans les endroits civilisés, et ce, même à Dreamland. Il y avait des règles. Des règles qu'il ne fallait pas transgresser, sous peine de recevoir cette visite peur agréable d'une horde de gardes énervés. Lucien enragea en entendant la voix du chef de la colonne annoncer qu'il réclamait le calme, sous peine d'utiliser la violence. Quel rabat-joie ! Vraiment ! Quelle plaie ces policiers ! Ils venaient d'arriver en une ligne depuis les escaliers et barraient déjà la sortie du quai. En demandant le calme parmi les combattants, ils les avaient peut-être ligués contre eux, mais ils leur avaient aussi fait comprendre qu'ils seraient bientôt tous arrêtés. Les meurtres de voyageurs n'intéressaient plus personne et dans une bagarre générale, on ne chercherait pas à savoir qui avait tué qui. Lucien ne savait pas si la nouvelle règle qui disait que les voyageurs n'était plus protéger par aucune loi s'appliquait ici ou non. S'informer de la législation en vigueur n'était pas tellement sa tasse de thé. En revanche, ce qu'il savait - d'expérience ? - c'était que si tout le monde ici était mis aux arrêts, ils passeraient plusieurs nuits à réfléchir en cellule. Une punition plus courante qu'on ne croyait à Dreamland. Enfermer les troubles fêtes dans la grande prison de Last Shadows n'était pas exactement ce qu'il y avait de plus efficace. Seuls les plus grands criminels avaient le droit à un tel traitement de faveur en réalité. Non, ici, pour une bagarre générale, on se contenterait de refroidir un peu les casseurs en leur montrant qu'ils n'avaient pas tous les droits non plus. Et s'il y avait bien un type de nuit que Lucien ne pouvait pas supporter, c'était celles qui se déroulaient derrière des barreaux. En passer une seule dans un tel environnement aurait déjà était trop. La reddition était donc impossible de son point de vue. Ils devraient lui passer sur le corps pour l'avoir.

Le jeune homme qui l'avait interpelé préalablement, ce jeune voyageur qui avait été éjecté par sa dernière victime, fut l'un des premier à réagir. Lucien fut contraint de reconnaître que pour avoir lancé une telle invective, il remontait clairement dans son estime. Passant de zéro à deux en se jetant sur les nouveaux arrivants. Lucien, lui fut moins téméraire, mais tout aussi efficace. Lâchant un petit : "Utilisez donc la force mes chers, nous vous attendons !", le Marteau pointa son arme vers la rangée de créature des rêves casqués et y sema le désordre en agrandissant l'engin pour qu'il percute au minimum trois d'entre eux. La belle ligne des forces de l'ordre fut brisée et le chaos se réinstalla sur le quai. Les bagarreurs et les policiers formaient à présent deux camps tout à fait distincts. Mais les forces n'étaient pas égales du tout, du moins pour le moment. Les forces de l'ordre étaient submergées par le monde et, bien que mieux armées, avaient perdu leur meilleur avantage : leur formation. À présent qu'ils étaient en train de se disperser sous les coups adverses, ils allaient perdre la bataille. C'était une évidence même, que n'importe quel général digne de ce nom aurait pu saisir. Pourtant, les choses n'étaient jamais aussi simples, surtout en présence de Lucien. Jamais.

Lui, au moment de cette interruption était en train d'expliquer à une autre créature des rêves qui n'avait sûrement jamais été réellement belliqueuse avant cela qu'il était bien plus puissant et dangereux qu'elle... à grand coups de marteau. Mais en réalité, en écrasant la précédente mouche qui avait emmerdé son tableau de bord, le contrôleur du chaos avait déclenché une nouvelle mode. En quelques instants, il avait vu au moins trois autres personnes êtres touchées par des blessures mortelles. La bagarre avait changé de registre et commençait à se transformer, petit à petit en bain de sang. Beaucoup de ceux qui aimaient se battre amicalement comprenaient qu'ils n'avaient plus leur place ici. La confusion qui régna bientôt dans la ligne des policier ouvrit une brèche, une voie de sortie. À chaque instant qui passait. Le clan des bagarreurs devenait plus faible, perdait ses membres les plus lâches et les moins sanguinaires, ne laissant plus que les déterminés à ne pas se laisser faire, comme Lucien. Certes ceux qui restaient étaient les plus dangereux et les plus effrayants, mais une bonne loi de la société voulaient aussi qu'ils soient peu nombreux. Or, les policiers, comprenant qu'ils devaient à présent défendre leur vie plus que leur seule intégrité, comptaient bien se battre jusqu'au bout et prendre les mesures nécessaires pour ne pas partir seuls dans l'au-delà. Pire, ceux qui s'enfuyaient à présent n'hésiteraient pas à sauver leur peau en appelant des renforts policiers conséquents, quitte à passer une nuit en prison, pour essayer d'arrêter cette folie meurtrière. Lucien, compris cela alors qu'il venait de broyer le corps d'un policier contre le mur carrelé de la station. Un simple regard lancé autour de lui pouvait faire comprendre que si le nombre de policiers encore debout avait diminué, celui des troubles fêtes venait presque d'être divisé par deux et que certains tentaient encore de s'en aller.

Les retenir, cela lui paru stupide et inutile. Il lui semblait déjà entendre le martèlement des bottes de centaines de créatures en uniforme venant rétablir l'ordre à tout prix et mettre un terme à cette mascarade sanglante. Ce n'était qu'un tour de son esprit, car personne ne semblait surgir des escaliers, mais il fallait rester prudent. Un voyageur fut emporté sous ses yeux par deux policiers remontés qui commençaient, avec trois autres à reprendre un semblant de formation. Leur chef était loin, bien entendu, aux prises avec le petit jeune de tout à l'heure. Lucien les dispersa en abattant son marteau au centre du groupe. Mais leur sort l'intéressait peu. Il commençait à trouver que cette situation tournait au vinaigre. Non pas que la bagarre contre la police soit une mauvaise chose, mais que les conséquences ne commencent à devenir réellement embêtantes. Il ne pouvait plus entrer dans deux ou trois royaumes à cause de ses exploits passés. Cette atteinte à sa liberté le gênait plus moralement qu'autre chose, bien sûr, mais elle le gênait tout de même. Rajouter d'autres interdits aurait été insupportable. Il préférait ne pas se retrouver dans le camp des vaincus cette fois. L'ordre allait remporter cette manche. Il n'était pas encore assez fort pour semer réellement le chaos.

"Bien, essayons de trouver une voie de sortie." fit-il, sans s'adresser à personne en particulier.

Monter les escaliers ? Absurde. Ce n'était qu'une question de minutes avant que ceux qui fuyaient de ce côté ne refluent devant une masse de policiers aguerris. Il était fort, mais pas au point de pouvoir affronter une armée seul. Il regarda autour de lui. Y avait-il une petite porte de derrière qu'il pourrait enfoncer ? Non pas vraiment. La seule solution qu'il vit, ce fut le métro qu'il avait détruit. Pouvait-il commencer à marcher le long de la voie ? Ce n'était pas comme s'il avait vraiment le choix. Il avait littéralement défoncé le véhicule prévu pour circuler dessus. Sa décision était donc prise. Écartant voyageurs et policiers de son chemin à coups de marteaux, il fila jusqu'à la voie et sauta du quai pour se retrouver sur les rails. Au même instant, il entendit les centaines de bottes qui descendaient enfin les marches, pour de vrai. Il partit au petit trot en suivant cette route toute tracée, s'enfonçant dans un tunnel des plus sombre, s'éloignant de la lumière et du bruit. Qui le suivrait ici ?

Kaijin était dans la merde, mais vraiment, il devait faire attention, car un coup de teaser et il finirait par terre à se tortiller de douleur. L'homme chargea en avançant d'un pas sûre, envoyant son poing gauche pour distraire Kaijin, qui se laissa prendre au piège. Il écarta le bras de son adversaire, pour essayer d'écraser son poing contre sa joue. Au moment même où le poing heurta violemment la joue du policier, à la même minute, même seconde, le teaser infligea une puissante décharge qui cloua Kaijin au sol, incapable de bougeait. De violentes douleurs lui parcourait le corps.

Il avait des fourmis dans tout le corps. Il distingua les talons de son adversaire se tournait, sans hésiter, il rassembla ses forces pour en saisir un. Remarquant la gêne que le voyageur représenté, il prit la peine de saisir son arbalète, qu'il avait rangé à son dos lorsqu'il avait essayé de calmer les choses. S'apprêtant à abattre Kaijin, quant un événement attira son attention.

Il ne restait qu'une poignée de voyageurs contre les créature des rêves, certes dangereux, mais les voyageurs avait perdu l'avantage du nombre, ce qui était pour eux gênant. De plus les contrôleur commençait à récupéré leurs formation. Reportant alors son attention sur le voyageur qui luttait pour pouvoir se relever et lui mettre la raclé du siècle. Il était déjà sur ses deux genoux, mais un coup de pied dans le thorax lui fit comprendre qu'il devait rester au sol. La créature appuya son pied contre le thorax de Kaijin pour histoire de la faire souffrir un peu avant de l'achever. Il s'apprêtait à en finir définitivement, quand il vit le voyageur au marteau quitté les rails, arbalète à la main il se précipita. Vers les rails. Kaijin, essaya de reprendre sa respiration, coupé par son adversaire. Il tourna sur lui même et se releva péniblement.

Il peinait à tenir debout, il n'y arrivé pas trop mal, son équilibre revenait petit à petit. Il marcha en direction des rails, quand un bras de voyageur lui heurta le dos avec une puissance incroyable, qui n'avait pas été volontaire, d'un côté cela arrangeait plutôt le jeune voyageur. Il décolla du sol pour s'écraser sur le corps de la créature la plaquant contre les débris du métro. Le policier s'apprêtait à tirer une flèche destiné à embroché Lucien, la flèche partit, mais arriva au niveau des pieds de Lucien, réduisant toute les chances d'effets de surprises et de quelconque dégats. En attendant Kaijin immobilisa les mains de la créature pour l'empêcher d'utiliser une nouvelle fois le teaser.

Cependant, le corps de Kaijin était certes moins, mais toujours engourdie, il ne fallut au policier qu'un rapide mouvement pour reprendre le dessus. Amenant ses mains à la gorge de Kaijin, il commença à l'étrangler. Le jeune voyageur tâta le sol pour pouvoir trouvé de quoi se défendre. Par chance, il dénicha une flèche qui était tombé ici par hasard pendant la bagarre. Sans hésiter Kaijin s'en saisit et plongea la flèche dans le flanc du contrôleur, ce qui lui arracha un crie de douleur, le jeune voyageur retira la flèche de la chaire du contrôleur et lui planta avec le plus de force possible dans la nuque, le corps de la créature fut secoué d'un spasme puis il retomba sur celui du voyageur au cheveux bleu.

Qui s'en dégagea difficilement, il se releva d'ailleurs tout aussi difficilement. il commençait à ne plus ressentir les effets de teaser. Juste aux niveaux de ses jambes et de ses poignets. Une fois redressé il se dirigea sans hésitation vers Lucien.

Kaijin se lamentait sur l'état de ses vêtement, qui était de loin ses préférés et ceux qu'il portait le plus souvent à Dreamland, son débardeur, bermuda, chaussures, il manqué juste l'écharpe pour qu'il soit au complet.

[Désolé c'est un post à chier ! Alors n'hésite pas à m'envoyer un mp si faut que je change quelque chose ^^]

S’échapper, voilà la seule directive qui lui restait à présent, la seule pensée qui s’imposait à lui. Il ne voulait rien d’autre qu’échapper à l’enfermement. Qui d’ailleurs, pouvait tenter de le poursuivre dans ces longs tunnels interdits au public. Jamais personne n’aurait songé à se risquer sur les rails du métro de Dreamland. Outre la perspective de se faire écraser par le passage subit d’une rame bien décidée à rejoindre la prochaine station, c’était avancer sur la voie que les monstres du monde onirique considéraient comme un frigo bon marché, sans la protection de la carlingue des wagons. Même les plus téméraires et les plus talentueux des voyageurs n’auraient pas nécessairement choisis d’emprunter cette voie. Quant à ceux qui pensaient que les monstres n’attaquaient pas si proche de la gare, ils se fourvoyaient méchamment, même si proche de la zone 1, on trouvait dans ses lieux souterrains et couverts une population peu appréciable de bidules adorant les endroits crasseux, sombres et inquiétants. On était loin de pénétrer dans le royaume obscur, évidemment, mais on n’était pas spécialement en sécurité lorsque l’on avançait sur ces voies, à découvert. Combien de temps avant que la rame endommagée soit retirée des rails et laisse place à une nouvelle, prête à filer comme un boulet de canon ? Parviendrait-il à sortir du tunnel sans rencontrer la moindre résistance ? Le poursuivrait-on au-delà des limites du quai, chercherait-on à l’arrêter coûte que coûte ? Il fallait croire que oui, les instances de police qui étaient chargées de l’ordre dans cette station de départ étaient plus acharnées qu’on ne l’aurait cru. Elles avaient un compte à régler avec les troubles fête et tout particulièrement les plus puissants d’entre eux. Le chef de la brigade d’intervention avait clairement repéré ceux qui semblaient être les leaders de la bagarre. Lorsqu’il avait vu l’un d’eux s’éloigner de l’épicentre des combats et tenter une fuite, il s’était décidé à mettre un terme à sa fuite. Un criminel en fuite, c’était un droit direct à l’intervention la plus brutale qui soit. Et puis, ce n’était pas comme si les voyageurs disposaient toujours des droits fondamentaux qui protégeaient les créatures des rêves. Il avait armé son arbalète et visé, paré à tirer. Rien de plus simple. Lucien s’enfonçait dans le noir, au petit trot, déterminé à s’éloigner le plus possible de cette mascarade, sans se douter que depuis le quai, quelqu’un allait bientôt attenter à sa vie de voyageur.

Lorsque la flèche déviée par Kaijin fusa dans le tunnel, Lucien s’arrêta. Un vieux réflexe le fit se recroqueviller sur lui-même et un frisson parcouru son échine pleine de la sueur de la bataille. Il déglutit en comprenant que le projectile était parti ailleurs, sans le toucher, heurtant les murs dans des gerbes d’étincelles. Brisé dans son élan et sentant son cœur battre à tout rompre, il lui fallut un petit moment pour établir qu’on avait essayé de le tuer. Pas de l’arrêter, pas de l’enfermer, mais de le tuer. Une idée si définitive qu’elle lui faisait peur. Jamais auparavant n’avait-il été si vulnérable. Lui, amoureux de la liberté onirique que lui conférait sa vie de voyageur n’aurait jamais supporté qu’on le prive de cette double vie. Un tel attentat ne devait pas demeurer impuni. Toute atteinte à sa liberté méritait une mort brutale et rapide. Qu’en était-il d’une atteinte à sa vie ? Quel châtiment appliquer à ce fou qui avait osé manquer son coup ? Une rage aveugle et froide s’empara de lui. Lentement, il se retourna et observa ce qui se déroulait derrière lui. Ils étaient un peu éloignés du quai, mais l’on voyait encore la lumière qui s’en échappait, une bonne dizaine de mètres derrière la silhouette. Les combats y faisaient encore rage, mais on entendait de plus en plus fréquemment les ordres des forces de l’ordre être relayés par leurs agents, qui remportaient la partie. La silhouette se tenait au-dessus d’un cadavre, une flèche ensanglantée à la main. Le voyageur ne chercha pas à faire plus de connexions que cela, il reconnaissait l’individu, c’était le jeune voyageur qu’il avait vu plus tôt. Il était pas là, devant-lui et avait essayé de le tuer. Une erreur de sa part. Lucien réfléchissait trop froidement à présent, avec trop de haine. Il voulait lui-même du sang et en aurait probablement. Cependant, il devait aussi faire attention à ne pas se faire prendre par les représentants de la discipline qui s’emparaient du quai. Combattre oui, mais combattre ailleurs. Ici, c’était trop dangereux, cela attirerait trop l’attention.

Sans quitter des yeux sa future victime, Lucien commença doucement à reculer. Il tenait son marteau dans les mains, prêt à l’emploi. Ses pupilles s’élargissaient à mesure qu’il s’engouffraient dans l’obscurité. L’individu était à une petite vingtaine de mètres de distance de lui et il le voyait parfaitement se découper dans la lumière qui provenait du quai – il n’y en avait pas vraiment d’autre en réalité –, tandis que lui disparaissait petit à petit dans la pénombre. Même sa chemise blanche tâchée de sang n’était plus un point de repère aussi fiable qu’avant. Les ténèbres l’entouraient et un sourire s’élargissait sur son visage alors qu’il sentait que cette autre créature ne lui résisterait pas longtemps. Sandman devenait de plus en plus puissant et de plus en plus habile à mesure que ses nuits d’aventures se suivaient. D’instinct il sentait que son adversaire n’avait pas la moindre chance. Il l’avait vu se battre et quelques connexions se faisaient dans son esprit désordonné. Plus brutal, plus fort, plus surprenant, plus rapide. Le Marteau allait bientôt commettre un massacre, et l’autre se pressait pour s’y précipiter.

« Viens mon petit, viens donc me rejoindre… » lança-t-il en continuant de reculer. « Viens par ici, nous allons jouer à un petit jeu… »

Et puis, il laissa échapper à un petit rire guttural qui résonna dans le tunnel atour d’eux, comme une mise en ambiance malsaine et cruelle. Oui, la suite des événements risquait fort d’être belliqueuse et dénuée de pitié. Il y avait des dangers en ce monde au devant desquels il ne valait mieux pas aller et Lucien espérait clairement être l’un d’entre eux ce soir-là…

[HRP : Elle est pas merdique ta réponse. Par contre, reiis-toi niveau orthographe et syntaxe, tu gagnerais en qualité de post ^^ /HRP]

Kaijin n'imaginait pas dans quel galère il venait de se fourrer ! Lucien pensait que ce jeune boulet était le responsable de la flèche tiré à ses pieds. Ce qui était pour Lucien une forme de provocation, mais bien plus encore. Le voyageur blondinet semblais tenir à sa liberté de voyageur plus que tout au monde. Notre jeune boulet fut d'ailleurs assez surpris de sa réaction.

Le blondinet reculait, cela étonna Kaijin qui voulait simplement affronter ce voyageur, au apparences trompeuses. Cependant la suite des événements, aurait pu faire frémir Kaijin si il n'avait pas était enthousiasmer à l'idée de pouvoir se battre avec ce voyageur.

- Viens mon petit, viens donc me rejoindre… Viens par ici, nous allons jouer à un petit jeu…

Cette réplique fut accentué par un rire démoniaque, plutôt effrayant. Le voyageur aux cheveux bleus trouvait ceci étrange, il n'aimait pas beaucoup ce genre de phénomène. Même si ça peur avait disparu lors de sa naissance en tant que voyageur, il avait toujours le sentiment qu'elle pouvait réapparaitre. Ce qui était affreusement débile, car à chaque qu'il se transformer il voyait son corps se transformer en son ancienne phobie.

Cependant la folle envie de combat repris le dessus et alors que son adversaire s'enfonçait dans la pénombre de tunnel, Kaijin décida d’accélérer la cadence en piquant un sprint plutôt efficace. Les engourdissement que le jeunes voyageur avait subit s'était presque dissipé, il ne lui rester que ses doigts et son avant bras gauche qui souffrait encore des engourdissements.

Plus il avançait plus la lumière se faisait rare, il parvenait tout de même à voir la silhouette de son adversaire grâce aux faibles lampes qui n’éclairai pas grand chose. Kaijin ne savait pas quelles parties du corps il allait pouvoir frapper, ceci dit il visait approximativement la cage thoracique. La chose qu'il avait le mieux retenu durant l'entrainement d'Oscar.

Il jugea bon de rester au corps à corps, il ne se préoccupé pas de savoir si il touché son adversaire, il taper là où il pouvait restant le plus près possible de son adversaire. Le fait qu'il envoyait des pluies de coups de poings à son adversaire, le gênait dans l'utilisation de ses bras et donc de son marteau, enfin c'était l'effet désiré, moins Kaijin aurait de contact avec ce marteau mieux il se porterait.

Pendant ce temps, sur le quais de la gare des renforts arrivés en masse. Les voyageurs furent bientôt submergé et tenté de fuir par tout les moyens. Certains perdait la vie, d'autres leurs liberté mais, rares était ceux qui parvenait à s'enfuir. C'est alors que des créatures venue de nul part débarquèrent sur le quais, s'attaquant à toute formes de vies, elles étaient semblables à Golum dans le Seigneur des Anneaux, avec des griffes acérées, une imposante mâchoire et un regard vide. On aurait dit que leurs yeux blanc étaient des perles. Des perles que vous voyez pour la dernière fois.

Ces saloperies étaient très agiles et rapides elles sautaient à la tête des contrôleur ou des voyageurs, un lâchant des sortes de rugissement étouffé. Une fois agrippés à la tête, elles lacéraient cette dernière.

Mais qu'es ce que ces saloperies foutaient ici ?

La réponse à la question était le métro, un des wagons avait été envahis par ces bébêtes plutôt repoussante. Au fond ces saloperies étaient faibles mais extrêmement nombreuse ce qui compliqué la tâche. Cependant cet événement fut bénéfique pour les voyageurs qui restés combattre même si il n'était plus qu'un poignée, il pouvait reprendre le dessus, à condition de ne pas mourir face à ces créatures.

Lors de l'assaut de Kaijin ce dernier ne parvint pas à distinguer le marteau, surement à cause de la pénombre qui régnait. Pour le jeune voyageur ce n'était qu'un détail sans importance, quel naïveté. Lorsque le poing fut lancé il heurta quelque chose de compact, le marteau. Et pour tout les coups suivants, le blondinet les contra avec son marteau sans aucuns problèmes.

Le voyageur au marteau ne cessé de reculait, cela n'avait rien d'intéressant, Kaijin pensé menait un dur combat palpitant. Au lieux de ça son adversaire, ne faisait que reculait. Lassé de cette situation Kaijin désira changé de tactique. C'est alors qu'il remarqua une faille, enfin plutôt une tentative offensive. Le blondinet fit un pas en avant, cet action aurait du couper l'élan de la White Star, mais non. Le voyageur aux cheveux bleutés, dressa son marteau de manière à ce qu'il retombe sur la tête du voyageur du surnaturel.

Kaijin fit un pas en avant, sa tactique ? Se jetait sur le blondinet et le faire tomber à terre, cependant à cause du pas qu'il venait de faire, le manche percuta violemment le crâne de Kaijin. Comme si son cerveau était pas assez endommagé. Il était sonné, cependant il parvint à se jeter en direction du voyageur au marteau.

Deux scenario étaient fort probables, le premier, Lucien reculait rapidement de quelques pas et Kaijin s'écrasait lamentablement par terre. À ce moment là le jeune homme toujours sonné se contenterai simplement de se rouler par terre sans réel but.

Pour le deuxième scenario, Kaijin réussirait à plaquer son adversaire sur le sol, à ce moment là, il s'agirait simplement, de ne pas laisser l'ennemi s'échappait. Il l'agripperait le plus fort qu'il pourrait.

Cependant le jeune voyageur complètement sonné fut saisit d'un horrible mal de crâne et d'une envie de vomir affreuse. Aussitôt pensé aussitôt fait. Dans les deux cas il serait tombé dans une flaque de vomi son beau débardeur était bon à jetait à présent. Lucien aurait aussi des vêtement endommagé, si le voyageur du surnaturel avait réussi à le plaqué contre le sol.

Le voyageur décida de se redresser essuyant le coin de sa bouche d'un revers de bras, il retira son débardeur. Étant ainsi plus libre dans ses mouvements, qu'avec un habit trempé de vomissure. De ce fait il dévoila son torse, qui n'était pas beau à voir, un gros hématome se dessinait juste en dessous de ses côtes, vers son flanc gauche. Là où le teaser l'avait touché, en plus le fait d'être dénudé ainsi était quelque peu désavantageux, les coups serait moins amortis. Vous me direz c'est pas un débardeur qui ferait la différence, c'est sur, mais une couche de tissus réduirait ne serai ce qu'un peu un coup de poing. Un coup de couteau pourrait déchiré le vêtements et de se fait rendre le coup moins efficace.

Dans le cas présent vêtement ou pas, les dégâts seraient les mêmes, le voyageur face à Kaijin contrôlait la masse et l'apparence de son marteau, si ce n'est plus. En attendant la White Star Fantomatique se mit en garde. Le corps parcourut de frissons. Il faisait vraiment très froid dans ces tunnels, et sans débardeur c'était pire. Vraiment pire.

Kaijin était impatient de voir les prochaines actions de Lucien, il redoutait simplement une chose, que le combat ne soit pas aussi palpitant qu'il l'aurait imaginé.

La tactique de son adversaire, à défaut d'être très efficace avait été pour le moins pertinente. Voilà qui fit sourire le contrôleur du chaos lorsqu'il vit l'individu se jeter sur lui : il n'avait pas prévu qu'il se décide à avancer. Et Lucien savait pertinemment que toute surprise était bonne à prendre. l'imprévisible était l'une des choses qu'il appréciait le plus et il fallait remercier le jeune adolescent pour sa tentative. Elle n'avait peut-être pas porté ses fruits au final, mais elle avait clairement eu l'avantage de protéger son initiateur du pire. Qui sait comment le crâne du voyageur aurait réagit une fois que le marteau aurait établit le contact avec sa cible. Lucien était une personnalité cruelle, sans la moindre pitié. Lorsqu'il se battait, c'était en général pour faire couler le sang et pour annihiler la vie. À présent, il éprouvait une haine viscérale pour celui qui avait tenté, maladroitement, de lui arracher la vie. Et pourtant, lorsque celui-ci s'était avancé - courageusement - Sandman n'avait pu s'empêcher de l'apprécier. Ferait-il durer le combat, ne serait-ce que pour y prendre un plus grand plaisir qu'en une quelconque victoire ? Il y songea certainement, du moins le temps que cette impression agréable dura. Et si elle avait duré un peu plus longtemps, il aurait certainement ri de plaisir. Le problème fut que les choses ne se passèrent guère aussi bien ensuite. Toujours dans le cadre de l'imprévu et pourtant de la logique même, alors qu'ils s'écroulaient tous les deux sur le sol, Kaijin lâcha sur lui un dégueulis immonde qui failli bien lui rentrer dans la bouche. Et il n'y avait rien de plus désagréable pour un ex-maniaque que de succomber à une nouvelle crise d'angoisse, alors-même que l'on croyait s'être débarrassé de telles inepties. La saleté faisait partie du désordre, certes. Mais les vieilles habitudes avaient la peau dure et pendant de très nombreuses années, le blondinet avait été éduquer à apprécier une forme de propreté aseptisée.

La crise ne dura guère plus d'une seconde ou deux. Elle fut néanmoins suffisamment violente pour que la peur s'empare complètement de lui et lui fasse oublier le combat. D'instinct, il cracha pour se débarasser d'une saleté qui n'avait même pas passé la barrière de ses lèvres. Avec des gestes frénétiques, il chercha à dégager la crasse de son visage et ne fit que l'étaler réellement. Pire, il gémit comme un trouillard et se débattit pour reculer en rampant sur le sol, comme si un bête voulait l'attraper. Pris de spasmes hystériques, il reprit son sang froid lorsqu'il se rendit compte qu'il avait lâché son marteau dans l'affaire. L'autre était encore à terre, juste à côté de lui et se remettait à peine de leur chute respective. C'était lui, le criminel qui venait de lui faire perdre ses moyens et de lui donner le change avec un événement des plus désagréables. Lui qu'il souhaitait étriper plus que tout au monde. À cela s'ajoutait l'affront précédent concernant la tentative de meurtre et l'on pouvait certainement songé que rien ni personne ne pourrait enlever l'idée de tuerie des yeux du fou à lier et de son marteau. Une colère plus noire encore que l'abysse dans lequel ils s'étaient enfoncés commença à naître en lui. Un soif de sang l'animait, ne pouvant plus être assouvie que par un meurtre. Il fallait qu'il abatte son marteau sur ces sales petites jambes, qu'il les brise, sans le moindre ménagement, qu'il incapacite son adversaire. C'était encore la meilleure solution possible à tous ses problèmes. Le meilleur moyen de vaincre. Le meilleur moyen de faire souffrir le martyr. Avec rage, voyant que l'autre essayait de se lever, il lança son pied dans la tête du garçon encore sonné et l'éloigna ainsi de lui. Il était temps de passer à l'action, vraiment. Fini le jeu, fini la danse, à présent, le sérieux du chaos venait pour prendre une vie de plus.

"Je vais de faire vomir tes tripes... littéralement." annonça-t-il.

Puis avec rapidité, il se releva et posa la main sur le manche de son marteau, qui était tombé à côté de lui. Il le souleva et l'éleva sombrement au-dessus de sa tête. Il se concentra sur les usuels changements de poids et de taille nécessaires à la réussite de son action. S'arrangeant pour être assez loin d'une représaille d'un pied ou d'une main et il abattit son arme sur la jambe droite de l'adversaire. Sans le moindre ménagement dans la force déployé. S'il ne touchait pas la jambe, les rails perdraient sûrement de leur régularité exemplaire après cela.

La réaction de Lucien fut pour le moins étrange, mais pourtant compréhensible, comment réagiriez-vous si un mec vous dégueulé dessus ? Sa réaction était tout de même exagéré. Il se débattit dans tout les sens, crachant. Kaijin jugea bon de reculé, toujours à terre cependant Kaijin était fasciné par la réaction disproportionné de son adversaire. Il gémissait et gesticulé dans touts les sens.

C'est alors que lorsque le voyageur blond se soigna de sa petite crise, que Kaijin décida de se redresser, un coup de pied vint lui heurter la figure le faisant retomber. L'espace d'un instant Kaijin détourna le regard de son adversaire, massant son menton douloureux, il essuya par la même occasion la bile qui lui souillée les lèvres.

C'est alors qu'il distingua une masse noire prête à s’abattre sur ses jambes. Prit de frayeur il décala rapidement ses jambes manquant de se les faire brisées. Le marteau explosa les rails, éjectant des bout de ferraille un peu partout. Un bout de ferraille heurta le haut de l’œil provoquant un afflux sanguin important, gênant la vue sur le côté gauche du jeune boulet. Tentant de se relever, il agrippa je ne sais pourquoi le manche du marteau de Lucien.

Il profiterai de cet appui pour se relever et ensuite reculé pour retirer son débardeur souillé de bile. Bien sur Lucien pouvait réagir de manière tout à fait improbable et empêchait Kaijin de faire ce qu'il voulait, si en revanche il ne faisait rien pour arrêter cela Kaijin mettrait son plan à exécution.

Guidé par les faibles lumières il grimperait sur un des murets près du mur situé sur la droite de Kaijin, il y avait remarquer une porte. Ce n'était pas dans les habitudes de Kaijin de fuir un combat, mais là, s'il restait plus longtemps ici, il était clairement désavantagé. Il fallait un espace plus étroit.

Il courut alors en direction du muret, qui n'était pas si haut que ça, le voyageur put passer au dessus assez facilement. Lorsqu'il sauta il plia ses genoux pour se donner l’illusion de sauter de quelques centimètres en plus, ayant gravit les quinze centimètres qui représenté le muret. Une sombre porte se trouvait à proximité, il s'y précipita et l'ouvrit à grand coup de coup de pied. Faisant balancer la porte il s'engouffra dans un sombre couloir un peu plus éclairé que les lignes du métro où il était avant.

Le couloir avait l'air d'être abandonné, comme une des stations de Fallout 3, Kaijin trouvait les décors de ce jeu flippant, alors imaginez les vivres en vrai, avec un fou furieux munis d'une arme plus que dangereuse qui vous cours après. Même si cela amusé Kaijin il se devait de préserver sa vie, après tout, il devait devenir le number one de Dreamland.

Un escalier composé de sept marches, il les gravit trois par trois, manquant de tomber la deuxième fois. Bien vite il fut de nouveau le maitre de son équilibre, il courut, une porte se trouvait droit devant lui. Il saisirait l'occasion parfaite pour trouver un nouvel espace de combat.

La porte était faite en un métal bien étrange, pour l'ouvrir il suffisait de pousser une barre faite avec les mêmes matériaux. La pousser enclencherait un mécanisme qui pousserait la lourde porte. Elle débouchait sur le couloir du métro. L'usure des murs était flagrante, des tags ornaient le sol verdâtre et les murs gris pâle. Ce qui rendait la gare encore plus étrange, c'était le brouhaha qui venait du quais. Là bas, la bataille touchait à sa fin, mais les rugissements de cette dernière ce faisait toujours entendre, il ne s'arrêterait que lorsque toutes les menaces pour chaque groupe seraient anéanties. Kaijin venait de réaliser, qu'il se trouvé tout près du quais qu'ils avaient fuient avec Lucien. Le voyageur du surnaturel n'avait plus qu'à attendre que son adversaire le rejoigne.

Cependant une fois qu'il l'aurait rejoint, le combat reprendrait. Mais, les bruits du combat, l'odeur du sang, l'odeur de la haine. Toutes ces petites choses attiraient les sales bestiaux qui avaient attaqués le quais. Qui sait si elle ne rôdait pas déjà par là.

[HRP : Bien, je réponds parce que j'ai pas envie envie de batailler et parce que les trois quart de ton post ne serviraient à rien si je décidais de te troller. Néanmoins, pour la prochaine fois, essaie de limiter les actions de ton personnage en un seul post. S'il te faut plusieurs posts pour appliquer une stratégie, prend-les. Là, j'aurais pu empêcher ta fuite, en effet. Prend le temps de faire un post pour t'enfuir et le suivant pour arriver là où tu veux au lieu de combiner les deux, sans quoi ça revient à contrôler mon personnage qui manque de réaction pendant toute cette periode d'action qu'a le tien... Essaie de te limiter à ça dans un post de combat en général : une réaction et une action au maximum. /HRP]

Lucien avait frappé trop fort. Cela arrivait nécessairement lorsque l'on se fichait totalement de doser ses coups. La puissance employée pour cet assaut avec son marteau était bien supérieure à celle nécessaire pour briser les jambes de son adversaire. Par conséquent, elle était d'autant plus dure à renverser au besoin. La tête de métal de son arme frappa de plein fouet les rails, au point qu'elle les défonça et lança quelques éclats métalliques autour du point d'impact. Le choc eut pour résultat premier de prendre le contrôleur du chaos au dépourvu. Lui qui était plutôt frêle fut tout secoué et mis un certain temps à se rétablir. Il avait provoqué lui-même la douleur qui tirailla bientôt ses bras, comme s'il avait reçu des coups de poings dans tous ses muscles. Mais la douleur ne l'aveuglait pas au point qu'il oublie son ordre de priorités : notamment en ce qui concernait le massacre de l'entité voyageur qui l'avait agressé et qui avait relâcher ses substances intestinales sur lui. Le détruire demeura pour lui le soucis premier de sa nuit et la douleur s'inscrivit dans la liste des éléments secondaires auquel il faudrait remédier. En est-il qu'il ne réagit pas aussi vite qu'il l'aurait souhaité lorsque l'autre s'agrippa au manche déformé de l'outil pour s'en servir d'appui et filer entre ses doigts. Naturellement, il envisagea d'agrandir la tête de l'engin pour qu'elle éjecte l'avorton dans sa direction avant qu'il n'ait pu lui échapper, mais son temps de réaction fut occupé par la gestion du contre coup. Aussi l'autre lui échappa-t-il et fila vers la sortie de secours qu'il visait.

Le contrôleur blondinet grogna contre ce coup du sort et replaça son marteau dans des proportions plus acceptables, afin de pouvoir mieux appréhender la suite du combat. Naturellement, la faible - très faible - lumière qui émanait du lointain lui suffit à repérer la destination de son adversaire. Il allait sans aucun doute le suivre là pour lui faire payer l'affront, mais la méthode à employer lui semblait monstrueusement complexe à désigner. L'écraser comme un moucheron sur le pare-brise qu'étais la paroi du métro était inconcevable car par trop radical. On ne donnait pas de leçon à un cadavre et la douleur serait bien trop brève. Lui faucher les jambes ne l'aurait probablement pas empêché de courir. Quant à lui détruire un bras ou un autre, il se demandait sincèrement comment faire pour détruire un tel membre sans toucher le reste. La vérité était qu'il voulait le balloter dans tous les sens par des coups de marteau incroyablement vagues. Non pas l'assommer, mais le sonner perpétuellement et lui faire perdre le sens des réalités avant de le laisser à moitié broyé profiter des dernières minutes de son existences onirique. Hélas, leurs disposition actuelle ne lui permettait pas d'appliquer une telle stratégie et il du donc se rabattre sur beaucoup plus simple. Il se lança à sa poursuite en beuglant comme un boeuf, courant sans la moindre élégance, marteau brandit, prêt à l'attaque. L'autre le ramenait vers la lumière, mais le chaosphobe n'en avait cure à présent.

Lorsque l'autre arriva dans le couloir du métro après son petit périple, Lucien lança son marteau vers l'avant et agrandit brutalement le manche pour que la tête passe la porte, frôlant le morpheur en fuite. Il augmenta la taille de la partie métallique de son arme et raccourci son manche jusqu'à ce que l'avant du machin se bloque contre les bords de la porte. Puis, il accéléra ce mouvement au maximum en s'agrippant au manche et en se laissant entraîner par celui-ci, vers son adversaire. L'instant suivant, ayant atteint une vitesse acceptable pour ses plans, Sandman redonna à son marteau du taille tout à fait ordinaire pour un tel outil et fonça, pieds en avant, droit sur sa cible voyageuse, tentant de toucher le torse ou la tête de son adversaire. Ensuite, il se réceptionnerait - si rien ne s'y opposait - vers l'autre paroi du couloir, où il préparerait sa prochaine frappe...

Au moment où Kaijin passa le pas de la porte, le marteau de Lucien le frôla de peu, s'il avait été plus lent, il aurait fini en plusieurs morceaux de chaire. C'est alors que la partie meurtrière du marteau se coinça contre les deux murs qui étaient aux côtés de la pauvre porte qui fut tant maltraitée par le marteau.

Ce qui avait frôlé Kaijin n'était pas le marteau, mais la porte ayant subie un choc très violent, qui avait surement endommager son mécanisme. Kaijin observé attentivement ce qui allait se passer, tout à fait concentré, la mine inquiète. Une goutte de sueur lui coula sur le côté droit de son visage.

Il vit le marteau reprendre des mesures plus ou moins normales, et le jeune voyageur à la chevelure blonde arriva devant les yeux de Kairouan, ce dernier n'hésita pas une seconde, s'élançant vers le voyageur, il lança son bras vers le visage de ce dernier. Après ce coup Kaijin avait prévu d'enchainer avec d'autres coups. Malheureusement, un événement pour le moins gênant gâcha cette opportunité. Accrochée au plafond, Kaijin distingué une créature sauvage, dotée d'une peau grisâtre, un regard vide, une imposante et une effrayante mâchoire, des griffes acérées avec lesquelles la créature s'accrochait au plafond. Les yeux luisant de cette dernière se plongèrent dans ceux de Kaijin.

Ce dernier reculait lentement, la panique s'était emparée de lui. C'est alors qu'une symphonie de grognements inquiétant parvint aux oreilles des deux voyageurs. Derrière Lucien se trouvaient trois bêtes, deux autres accrochaient aux murs. Et dans le dos de Kaijin il y en avait deux. D'un coup sec et rapide, il fit volte face. Son rythme cardiaque était passé à la vitesse supérieure, il sentait son cœur bondir en sa poitrine.

Au moment même où il fut face aux créatures, les deux humanoïdes bondirent droit sur lui, la première fut accueillit par un puissant uppercut, son corps affreusement léger se vautra par terre, mais, elle ne subit aucun dégâts, grâce à son équilibre et son agilité aussitôt elle bondit de nouveau vers sa proie.

L'autre créature avait atteint son but, en sautant à la gorge du voyageur. Prit de panique il chercha à reculer jusqu'à en trébucher et s'étalait par terre, les omoplates souffrantes. Tant bien que mal, le jeune voyageur du paranormal tentait comme il le pouvait d'échapper aux crocs et aux griffes acérées de la créature. En voyant l'autre bête bondir vers lui, il tenta donc de rouler sur lui même, profitant donc de cet instant pour pousser son adversaire.

Le boulet aux cheveux bleus se releva le plus rapidement qu'il put, mais déjà les deux créatures revenaient à la charge. Sauf que là il ne pourrait pas tomber vu que le mur ne se trouvait qu'à quelques centimètres de lui. Prit de panique, il eut un réflexe qui le fit passer pour un parfait idiot mais au moins cela atténua les dégâts que les immondes créatures lui portèrent.

Il agita ses bras dans tout les sens, ce qui intimida les créatures. Cela étant, il ressenti une vive douleur à l'emplacement de son estomac, nu. Six griffures, saletés de créatures. Elles avaient réussies à le toucher, son sang coulait par filets pour s'arrêter au niveau de son bermuda. Il eut tout d'abord une bouffée de chaleur, puis il ne se sentit vraiment pas bien. Malheureusement elles finiraient par attaquer de nouveau.