SANDMAN
LUCIEN

Personnage.

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o Nom : Sandman o Prénom : Lucien o Surnom(s) : "Ah non, pas lui !" "Fuyez !" "Le Marteau" (qui résume à la fois son pouvoir et son état d'esprit…) o Age : 21 ans o Nationalité, origine(s) : Franco-Anglais o Pouvoir et description : "Mon pouvoir c'est de foutre le bordel…" Chaosphobie. Contrôleur du Chaos. Lucien a le pouvoir de dérégler le monde. Plus précisément, il peut détourner et modifier les règles qui régissent le monde. Le monde, même celui de Dreamland, est régit par des lois scientifiques établies. Par exemple la loi physique qui instaure que : le ciel est bleu. Lucien, en tant que contrôleur du chaos peut "dérégler" cette loi de la nature et modifier la couleur du ciel. Autre exemple avec la poussé d'archimède (la force qui fait que les choses flottent sur l'eau), Lucien pourrait dérégler cette loi faire qu'au contraire, la poussé d'archimède nous attire vers le fond ou encore, nous fasse tenir sur l'eau comme sur la terre ferme. Cependant, il ne peut que modifier la règle en général, ce qui l'affecte donc aussi. Naturellement, il ne maîtrise pas encore son pouvoir. Les seules choses qu'il arrive à dérégler pour le moment sont la taille et le poid d'un marteau ordinaire qu'il ne quitte jamais. Il peut lui faire prendre la taille qu'il souhaite, que ce soit celle d'un éléphant ou celle d'une foumis, et le poids qu'il désire, que ce soit celui d'une plume ou celui d'une enclume, et l'un et l'autre n'ont pas à être correctement proportionnés. La marteau peut donc être très grand, mais très léger, ou à l'inverse, très lourd, mais minuscule.

Description Physique.

Lucien change réellement d'apparence entre la journée et lorsqu'il est à Dreamland. Dans le pays des rêves, il porte un costume déjanté, souvent fait de d'habits normaux mais recoupés, ou entièrement remodelés. Quoi qu'il en soit, ses habits sont toujours faits d'une fourmilière de détails aussi insignifiant qu'inutile. Les couleurs y sont le plus souvent sombres avec quelques "éclats" de couleurs vives, mais il lui arrive parfois d'avoir un tel fouillis dans les couleurs qu'il est alors plus coloré qu'un clown. Ses cheveux roux sont totalement désordonnés, n'ont aucune coiffure particulière, on dirait simplement qu'ils n'ont pas vu de peigne depuis longtemps. Et dans ses yeux, vous lirez sûrement une lueur de folie qu'il accompagne d'ailleurs en permanence d'un sourire plus ou moins sadique. Son expression exprime uniquement l'excitation et le désir d'accomplir des actes odieux.
Dans le monde réel en revanche, il l'homme le plus ordonné qui soit. Il est toujours bien habillé, toujours très propre, sans aucun mauvais pli. Il se tient droit, marche de façon un peu rigide. Ses cheveux sont lissés, presque lustrés, quant à son expression, elle ressemble plus à celle d'un type nerveux, timide et apeuré par ce qui l'entoure. Même si son regard dégage toujours une certaine folie, ce n'est pas la même. Il est beaucoup plus calme et beaucoup plus silencieux dans le monde réel. Il donne plutôt l'impression d'avoir affaire à un maniaque qu'à un déjanté.
Ces différences entre le monde réel et sa vie onirique sont telles qu'on aurait du mal à le reconnaître si on le croisait dans la rue après l'avoir vu en rêve. Seul son visage fin ne change pas, avec ses yeux bleus clairs, son nez droit et sa peau pâle. Il ne semble avoir aucune marque reconnaissable nulle part sur lui, ce qui rend difficile de faire le lien entre lui dans la journée et lui la nuit…

Caractère.

Lucien n'est pas exactement ce qu'il y a de plus sympathique. Son seul but à Dreamland et de causer le plus de dégâts possibles ou plutôt de dérégler un maximum de choses. Il adore tout ce qui manque de logique, autant dire que Delirium City est de très loin sa ville favorite. Mais malgré tout, cet jeune homme suit une logique imparable, il ne veut pas le bien des autres, mais ne cherche pas son bien non plus. Il cherche a faire mal aux autres, mais le plus souvent, il cherche à faire ce qui créera le plus d'ennuis, même si cela lui en cause par la même. Mais sachez bien qu'en toute circonstance, il pourra vouloir faire ce qui n'a aucune logique. Foutre le bordel est l'un de ses passe-temps favoris.
Avec les autres, il a naturellement des problèmes à être sociable. Si un jour il peut être votre ami, le lendemain, il sera votre ennemi. En revanche, il aime bien être suivi par des groupes de subalternes le plus souvent. Il n'aime pas être commandé, ainsi il sera très dur de le faire suivre des ordres ou des règles et certainement encore plus dur de le contrôler.
Il laisse rarement en vie ses adversaires, se fichant totalement de son honneur, certains disent qu'il n'a pas le moindre conscience de ce qu'il fait réellement. À Dreamland, il pourrait être le pire cauchemar de certains…
Dans la vie normale, Lucien a un tout autre genre de folie. Il a été, jusqu'à ce qu'il surmonte sa peur en rêve, très maniaque. Au point qu'il s'est enfermé dans une série d'habitudes et de règles intransigeantes. Il a une longue liste de tocs qui le poursuivent et dont il n'arrive pas à, ou ne veut pas, se débarrasser. Il n'est pas agressifs envers les autres, à moins qu'ils ne perturbent son quotidien trop grandement (quoi que, depuis qu'il est voyageur, ce trait de caractère tend à disparaître). Il est instruit aime lire. Il aussi du mal à faire la différence entre ce qu'il imagine et ce qui existe vraiment. Il préfère amplement sa vie à Dreamland et agit parfois plutôt en fonction de celle-ci que de sa vie réelle, ce qui pourrait peut-être, un jour, tourner au drame.

Histoire.

Lucien naquît fils unique de deux parents parent banquiers. Son père était anglais, venant des strates sociales supérieures, et sa mère française, héritière d'une vieille famille. Il fut donc élevé dans la culture du chiffre, mais aussi dans celle des codes de conduite stricts. Habitant avec ses parents dans le manoir familial dont avait hérité sa mère, on lui interdisait beaucoup. Si, enfant, il osait défier les règles, il finit par être assommé par celles-ci. Ses parents, pour le maîtriser, lui imposèrent une série de codes et de règles qu'il fallait absolument suivre mais qui n'avaient pas de fondement réel. Il fallait par exemple s'habiller toujours de la même façon et en un temps défini ; se brosser toutes les dents trois fois, une par une ; manger avec la fourchette dans la main gauche et le couteau dans la droite… Accablé par toutes ses règles et tous ces codes, il finit par vivre et exister au travers de ceux-ci. Non seulement il vint à les aimer, mais il s'en créa lui-même, parfois inconsciemment, de nouveaux. Devenu adulte, il s'était forgé un quotidien inébranlable, répétitif et régit par des lois immuables. Il poussa sa passion jusqu'à faire une licence de droit qu'il réussit sans grande difficulté grasse à l'organisation minutieuse de son planning d'études. Cependant, il ne réussit pas à se sociabiliser réellement, les autres étudiants l'aimaient bien et se moquaient gentiment de lui, cependant, ils ne traînaient pas trop avec lui. Non pas qu'il ne soit pas sympathique ou tout à faire inintéressant, mais plutôt parce qu'on se sentait écarté sans cesse, traité comme un perturbateur lorsqu'on lui adressait la parole. Son monde tournait autour des règles et de ses repères quotidiens. Il s'asseyait toujours à la même place, détestait lorsque le professeur les retenait un peu plus longtemps ou les libérait en avance. Il allait toujours dans le même magasin, passait à la même caisse etc. Quiconque touchait à ses règles, quiconque tentait de le faire changer devenait un ennemi. La perte de ses repères logiques et la perturbation des règles établies comme immuables était une idée insupportable. Il en faisait même des cauchemars la nuit.
Conscient de sa peur mais pas de son trouble psychologique, il accepta, sur le conseil de ses parents, d'être suivit par un psychiatre. Le médecin, fort intéressé par son cas, n'a pas encore trouvé le moyen de le rappeler à une vie plus normale. Actuellement, il vit toujours au manoir et poursuit un master de droit pénal dans l'intention de devenir juge. Il est toujours régit par ses règles, quoi qu'elles soient à présent un peu plus souple pour lui, il accepte par exemple de ne pas répéter systématiquement les mêmes journées, à condition de les prévoir à l'avance. Ce récent changement s'explique par le rêve qu'il fit une nuit, le libérant de sa peur, mais lui insufflant un nouveau mal…

Poste Rp.

Tout autour de lui le damier l'encadrait comme s'il n'avait été qu'un pion de l'échiquier. Pourtant, il n'y avait pas la moindre autre pièce pour jouer. Il était seul dans cet espace clos et qui semblait régi par une série de droites et de segments parfaits. La pièce était un cube et le sol un échiquier de soixante-quatre cases dont une moitié était blanche et l'autre moitié noire. Il se trouvait alors dans un coin, sur la case de la tour, une case d'un blanc cassé reluisant. Cherchant à comprendre où il se trouvait exactement, bien que la géométrie de la pièce ne lui plaise énormément, il ne comprenait, ni comment il était arrivé là, ni ce dont il s'agissait, il fit un pas en avant, vers l'une des deux cases noires qui se présentaient à lui. Hélas, la ligne recula, perturbant les carrés des deux lignes. Il se trouvait à présent sur un rectangle blanc et un rectangle noir, plus petit se tenait devant lui. Il retira immédiatement son pied, comme s'il s'agissait d'un piège. Il recula Jusqu'à toucher le mur gris derrière lui et s'y appuya, comme pour se protéger d'un danger. Il se rendit soudain compte qu'il ne s'appuyait pas contre le mur, mais y était allongé. La gravité avait changé et le mur était devenu le damier. Il commençait à prendre peur et à paniquer. Il voulu s'éloigner du nouveau mur trompeur, mais soudains toute la pièce ne fut plus qu'une série de damier, l'empêchant de se repérer au mieux dans l'espace.
Il voulu fuir sa case, en changer, en trouver une plus sûre. Il sauta dans la noire la plus proche de lui et lorsque ses pieds se posèrent de nouveau sur le sol, ils touchèrent une case blanche. Et ce n'était pas les cases qui avaient changées de couleur pour se jouer de lui, il se trouvait tout simplement sur l'un des quatre case du centre? Ne comprenant pas comment, il s'était retrouvé là, il commença à paniquer et voulu à nouveau changer de case, fuir cette situation insupportable. Rien n'était logique, cela n'avait aucun sens et il semblait piégé ici. Et plus il bougeait, plus le quadrillage parfait de la pièce, sa forme belle et régulière se modifiait. Les couleurs changèrent sans prévenir, et se distribuèrent les cases sans ordre. Petit à petit, tout ce qui semblait mathématique disparu, pour ne laisser place qu'à un marasme sans nom et sans la moindre logique. Des objets qui n'avaient rien à faire là, aucun lien entre eux, apparurent, certaines choses disparurent. Il paniquait, s'affolait, perdait son sang froid et son calme. Les choses tournaient autour de lui sans lien, rien n'allait plus. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait et ne désirait qu'une chose, quitter cet enfer. Hélas rien n'y faisait, quoi qu'il tente, l'univers chaosthique s'enfonçait un peu plus encore dans l'absence de règles. Au point de désespoir et de rupture, un déclic se produisit en lui.
Il éclata soudain d'un rire hilare et arbora une expression figée par la moquerie et son délire.

"Alors comme ça, vous voulez jouer à ce jeu là !" hurla-t-il avec un sourire déjanté. "Eh bien nous allons jouer ensemble !"

Et s'emparant d'un marteau qui passait par la là, il commença à briser tout ce qui avait encore un lien logique avec quoi que ce soit tout en riant aux éclats. Il se prêtait à présent au jeu et jubilait de la cacophonie ambiante. Plus rien n'avait de logique, pas même lui, et cela semblait l'amuser. Il ressentait un tel plaisir qu'il ne souhaita pas s'arrêter. Ses tortionnaires, forcés d'admettre qu'il était devenu un voyageur, voulurent le libérer. Hélas, sans s'en rendre compte, il continuait de lui-même à propager le mal qui lui faisait si peur quelque temps auparavant. Il avait vaincu sa peur, il en avait fait une force et pourrait à présent arpenter le monde des rêves comme ce monde réel.
Il finit cependant par être réveillé par son réveil. Ne croyant là qu'à un rêve extraordinaire, qui lui avait fait découvrir une joie jusqu'à lors inconnue, il ne se rendit pas compte de sa nouvelle qualité de voyageur et surtout, ne savait rien de Dreamland. Il se contenta de faire trois fois le tour de sa chambre, comme chaque matin et de poursuivre sa journée selon son rythme habituel. La nuit suivante lui apprendrait beaucoup de choses. Et les nuit suivantes le pousseraient à croire que seules les nuits comptaient et que le reste n'était qu'un mauvais rêve…

Autres.

o Aime : L'anarchie, le chaos, le n'importe quoi…
o N'aime pas : L'ordre, l'immuable.
o Particularités, autres : Catégorie "type à éviter."
o Niveau d'étude hors de Dreamland : BAC et Licence de droit.
o Comment avez-vous découvert le forum ? Par un très bon ami à moi… Jacob, je sais pas si vous le connaissez…
o Première impression : Guttenberg !
o Pour les DC (double compte), qui a donné son accord ? Dox'
o Code de validation : Validé par Dox'