Kalsak
Kezeno

Personnage.

• Nom : Kalsak • Prénom : Kezeno • Surnom(s) : Kez • Âge : 21 • Nationalité, origine(s) : Français, origine russe • Pouvoir et description : Peur d'être enchainé. Peut faire sortir de son corps et contrôle différents types de chaînes. Il tire son pouvoir d'un petit Royaume, le Royaume des Liens, dont le seigneur est Gordian.

Description Physique.

Il se réveille brutalement. Il fait nuit. Encore un cauchemar, c'est une routine désormais. Son appartement semble vide dans cette obscurité.
   Il se lève, de toute manière il ne se rendormira pas de si tôt. Sa silhouette plutôt élancée se dévoile, du haut de ses 1m79, il n'est pas le plus grand. Ses muscles se distinguent à leurs tour, bien qu'il ne fit jamais de culturisme, il est plutôt bien formé, ses mains sont grandes et fermes, ses bras sont plutôt larges, tout comme ses jambes, couvertes de fins poils marrons. Ses abdominaux quand à eux sont plutôt développés et vont de paire avec ses épaules carrés, taillées par des années de natation.
     Il remet sa queue de cheval, attrape son paquet de cigarettes, en sort une, prend son briquet, et s'approche de sa fenêtre.
      La lumière de la ville éclaire ses longs cheveux châtains et son corps à la limite du mat. Il allume sa cigarette. La flamme du briquet éclaire son visage, ses yeux marrons apparaissent, ainsi que son nez un peu en trompette, et ses lèvres de taille moyenne. Il s'est rasé récemment, laissant seulement un bouc comme unique pilosité faciale.
Il tire doucement sur sa cigarette, ferme les yeux, puis souffle toute sa fumée, soupirant, repensant à sa journée.
      Il était bien habillé, son costume lui changeait de ses vêtements habituels, il se sentait serré, il n'aimait pas ça, il aurait voulu être comme d'habitude, dans un débardeur et un jean, qu'il préfère de loin, accompagné d'un sweatshirt ample. Mais bon, il n'avait pas trop le choix, entretien d'embauche l'exige. Il tire et pense:
"Journée de merde."
Il ouvre les yeux, écrase sa clope dans le cendrier, et retourne se coucher.

Caractère.

Regard vide, le plafond est vraiment beau dans l'obscurité. Le visage neutre, il ne dort pas, être tracassé c'est pas son genre, mais là, c'était vraiment une journée chiante.
  Assis dans la salle d'attente, pas vraiment stressé de ce qui va se passer, pas du genre a se prendre la tête, mais un peu gêné dans ses beaux vêtements. Il est appelé, c'est là que le stress monte violemment.
" Putain c'est à moi, déjà ? Bordel je suis pas prêt! Merde !" se dit-il.

Il rentre dans la salle. Un homme est assis derrière son bureau. L'homme se lève et lui serre la main.
-"Bonjour monsieur Kalsak."
Face à l'adversité, il reprend ses esprits rapidement et dit d'un ton enjoué.
-"Bonjour."
-"Asseyez-vous je vous prie" dit l'homme en s'asseyant.
Il s'assoit.
-"Vous êtes donc ici pour le poste de caissier"
-"Tout à fait."
-"Je vois que vous êtes étudiant, vos horaires vous permettent-t-il de venir régulièrement ?"
-"Je m'arrangerai en fonction des horaires que vous me proposerez."
-"Très bien. Décrivez vous en quelques mots."
-"Et bien, j'ai beaucoup de sang froid, je suis dynamique, joyeux mais je sais être sérieux quand il le faut..."
Il se fait couper.
-"Je vois, je vois."
Il pense:
-"Dis le si je t'emmerde, je t'en prie."
-"Pardon? "
Il écarquille les yeux, et pense.
"Oh le con. Je viens pas de dire ça à haute voix, si?"
L'homme le regarde en fronçant les sourcils et dit d'un ton énervé.
-"Monsieur Kalsak, pouvez vous répétez ce que vous avez dit?"
-"Hum... je suis vraiment navré je ne voulais pa..."
Il est à nouveau coupé.
-"Dois-je vous indiquez la sortie?" dit l'homme, visiblement irrité.
Il sort. Frappe le mur du poing.
-"Fais chier! "
    Assis sur la terrasse d'un bar, buvant une bière avec deux potes.
-"T'es sérieux Kez? T'as fais une connerie pareille?"
-"C'est bon fais pas chier, ça m'énerve déjà assez, c'était important merde!"
-"Nan mais c'est grave quand même de pas pouvoir s'empêcher de dire ce qui te passe par la tête.!"
-"Roh ça va quoi, j'ai juste tendance à penser à haute voix."
-"C'est pas la première fois que ça te fous dans la merde et tu le sais."
-"Ahah ouais, ça me rappelle la fois ou t'as traité une racaille de gros porc et que vous vous êtes battus."
-"Nan cette fois la c'était intentionnel, il frappait un petit j'allais pas le laisser faire!"
-"Paye ton super-héro, il t'a défoncé!"
-"C'est vrai que je me serais bien passé de ça."
-"Nous aussi, tu ressemblais plus à rien c'était dégueulasse et ça à bien duré 2 semaines!"
-"Je t'emmerde!"
Ils rient.
-"Bon, n'empêche que tu devrais régler ce problème, essaye de te retenir au moins."
-"Je sais, mais c'est pas facile!"
-"Mais c'est en train de pourrir ton avenir."
-"Je suis d'accord, sinon tu vas finir clodo ou vieux con."
-"C'est bon vous me faites chier, je me barre."
Il se lève. Prend une clope et commence à fumer.
-"T'es sérieux la?"
-"Ouais."
Il commence à partir.
-"On dirait un putain de gosse!"
Il leur fait un doigt.
-"Je vous emmerde!"
Il tire sur sa cigarette tout en partant.
Il pense.
"Ca y'est ils m'ont saoulé."
    Un filet de bave coule sur sa joue. Il dort enfin.

Histoire.

Né un 10 Mars, sur le canapé de la maison. Ma mère avait du caractère, et s'était énervé contre le docteur pour des raisons dont je ne peux pas me souvenir. Mon père était totalement en panique, faut dire que de nos jours, naitre à la maison c'est plutôt rare, d'autant plus que la sage femme n'était toujours pas arrivée. Au final, c'est lui qui dû me réceptionner, heureusement que tout c'est bien passé, sinon je serais pas la pour vous parler. Quelques minutes après mon premier cri, la sage-femme est arrivée, au plus grand plaisir de mon père. C'est comme ça que ça s'est passé, enfin c'est que mes parents m'ont toujours dit; j'étais né.

    Mes parents sont des gens formidables, j'ai jamais manqué de rien, et c'était grâce à eux c'est sur. Mon père était agent immobilier et ma mère aide à domicile. Mon père n'était pas le genre de personne à se prendre la tête, il aimait particulièrement glander devant son ordinateur ou devant la télé. Dans sa jeunesse il pratiquait beaucoup de sport nautique, il parait qu'il était fort mais j'ai jamais pu le voir en action. Maintenant il est trop vieux de toute manière. Ma mère quand à elle, est toujours à gronder mon père parce qu'il ne fout rien, elle m'engueulais aussi tient, pour les mêmes raisons. Quand elle n'est pas occupée a nous ronchonner dessus, elle coud, des rideaux, des coussins, tout ce que tu veux en fait, avec des motifs plutôt chelous la plupart du temps. Elle les vends dans des marchés, dès fois ça rapporte un peu, mais c'est sympa comme activité. Moi, je suis un bon glandeur, depuis l'adolescence, avant j'étais un petit gars dynamique.

   En primaire tout le monde m'adorait, j'étais limite une star, parce que je connaissais pleins de choses, que je courais vite et que j'étais intelligent. Ouais à l'époque courir vite te rendait célèbre, c'est drôle quand même. M'enfin ça se saurait si c'était important, mais tout de même, ça me fait plaisir de me souvenir de ça. Même si tout à changé en arrivant au collège.

    Oh bordel le collège.

Quand je suis arrivé en bon petit 6ème, ça m'a fait bizarre. Faut dire que mon collège de campagne était bourré de racailles et de petits cons. J'ai quand même réussi à trouver des amis rapidement, mais y'avais aussi pleins de gens peu fréquentables. Au fil des années collège, c'est la que j'ai le plus changé, je suis passé du petit gars sympa et tout mignon au glandeur (toujours sympa) mais un peu étrange car fan ultime de jeux vidéos et de bouquins. Un genre de geek branleur qui faisait de la natation. Geek branleur. Ces deux mots se ressemblent bizarrement. Enfin jusque a la 4ème j'étais encore un gars un peu sociable.

    C'était peu après la rentrée, j'étais avec mes amis quand j'ai vu une de ces racailles de bas étage frapper un petit 6ème, mon sang n'à fait qu'un tour et j'ai insulté le gars avant de commencer à me battre. Il m'a bien démoli mais j'ai réussi à le faire saigner du nez d'une bonne droite dans la gueule. Putain ce que je l'ai regretté. J'ai été viré une journée par mon collège, ma mère m'a engueulé comme jamais, et le pire restait à venir.

    Un mercredi, un peu moins d'une semaine après la bagarre, je finissais les cours à midi, comme tout le monde, à peine sorti du collège, des lycéens m'entourent. Le grand frère du connard contre qui je m'étais battu, accompagné de ses potes. Ils m'ont forcé à les suivre, je pouvais rien faire alors j'obéissais gentiment de peur de me faire de nouveau défoncer. Si j'avais su j'aurais au moins essayé de m'enfuir. Assez rapidement je me suis retrouvé dans un vieux hangar abandonné, le genre d'endroit taggé de partout où traine les voyous. Ces connards m'ont enchainés sur une chaise, ils faisaient pas les choses à moitié alors j'était bien coincé. Ils m'ont laissé seul pendant bien 1 heure.

   Mes parents n'étaient pas inquiet et ne se doutaient de rien, j'allais parfois chez des amis le mercredi, mais là c'était tout sauf des amis.

   L'heure passée, ils sont revenus, avec le connard, un bandage au nez. Il avait pas apprécié mon coup au visage, et il voulait se venger. Moi, enchaîné à ma chaise, j'étais la victime parfaite. Je me suis fait démolir pendant au moins 2 heures. Sans pouvoir bouger, sans pouvoir me défendre. Les chaînes m'empêchaient de riposter ou simplement de m'enfuir. Elles étaient ma prison.
Ils m'ont à nouveau laissé seul. Je pissais le sang du nez, de nouveaux bleus se mêlaient à ceux de la dernière bagarre, mes mains et mes pieds devenaient violet à force d'être serré a ses chaînes. Au moins j'avais rien de cassé.

   Je n'en pouvais plus. J'essayais tout de même de gigoter, espérant réussir à me glisser hors de mes entraves. Rien à faire. J'attendais encore. Je pleurais sans m'arrêter. Les chaînes et leurs clinguements me rendaient fou. Après plusieurs heures, le grand frère est arrivé, il m'a libéré, m'a menacé de me tabasser à coup de barre fer, m'a frappé avec une des chaînes et s'est barré en me crachant dessus.

J'ai réussi tant bien que mal à rentrer chez moi.

   Une fois devant la maison, j'osais pas rentrer. Je voulais pas en plus me faire engueuler. Et je voulais pas qu'ils s'inquiètent. J'ai pris mon courage à deux mains et me suis décidé à ouvrir la porte. Mes parents étaient parti, putain qu'est ce que j'étais soulagé. Je suis parti me laver le nez, j'ai changé de fringues, et fait comme si de rien n'était.
Je n'ai jamais dit tout ça à mes parents, j'avais peur. Peur de ces chaînes. Peur de ne pas pouvoir me libérer. Peur de me faire frapper sans rien pouvoir faire. J'ai eu de la chance ce jour la. J'aurais pu rester beaucoup plus longtemps, voir même y rester. Mais depuis j'ai peur de ce qui peut me retenir ou m'entraver, et particulièrement des chaînes. C'est aussi après ça que j'ai commencé à fumer, et je suis devenu un peu moins sociable.

   Heureusement, le reste de ma scolarité c'est bien passé, j'ai plus eu d'emmerde dans le genre, je suis devenu un peu plus fort pour éviter ça.
-"Je sais même pas pourquoi je te dis tout ça!"
-"Parce que t'es autant défoncé et bourré que moi, de toute façon on se souviendra pas de ça mec, te prends pas la tête! Je te connais pas du tout!"
-"J'avoue!"
Il s'enfile son verre, et continue la soirée.

Post Rp.

Tard le soir,il rentre chez lui avec une conquête. Ils reviennent tout deux d'une soirée, il aime bien aller en soirée de temps en temps, surtout si ça finit comme ça.
Sans perdre de temps, ils vont dans la chambre.
-"Je t'en prie met toi à l'aise."
-"Tu sais quoi? Tu vas sortir de cette pièce et revenir quand je te le dirais!"
Elle cligne de l'oeil.
Il répond d'un ton joueur.
-"Vos désirs sont des ordres."
Et sort de la salle.
Il en profite pour fumer, à sa fenêtre il imagine déjà ce qu'il va se passer et ne peut s'empêcher de sourire.
"Héhé Kez, t'as géré ce soir!"
Il entend alors.
-"Je suis prête, quand tu veux."
Il tire sur sa clope juste avant de l'écraser dans son cendrier. Puis se dirige vers la porte.
Il l'ouvre, ne voyant pas la jeune femme il avance un peu, s'interrogeant.
-"Hey ?"
Il se fait pousser sur le matelas, et se voit menotté à la tête du lit.
-"Hihi, j'avais bien envie de croquer un petit garçon ce soir, maintenant tu es tout à moi!"
-"QU'EST CE QUE TU FOUS!"
Il commence très vite à s'agiter.
-"Pas la peine de t'énerver, je vais pas te violer."
-"C'EST PAS ÇA LE PROBLÈME PUTAIN!"
-"Mais calme toi voyons!"
Il commence à pleurer.
-"Libère moi, libère moi, libère moi, libère moi..."
Il ne cesse de répéter ces mots.
-"C'est bon calme toi merde!"
Il répète inlassablement d'une voix tremblottante.
-"S'il te plait, s'il te plait, s'il te plait, libère moi, libère moi, s'il te plait..."
-"Ok j'ai pigé fais pas chier!"
Elle le détache. Il se recroqueville, continuant de pleurer.
Énervée, elle se rhabille, reprend son matériel et part en criant.
-"MERCI POUR LA SOIRÉE GROSSE TARLOUZE!"
Il est seul. Il pleure. Il se souvient. Et cela dure jusqu'à ce qu'il s'endorme.

Un couloir sans fin. Kez court. Il fuit. De bruyant clinguement résonnent. Le couloir semble ne pas avoir de fin. Une petite lanterne est accrochée à un mur, éclairant juste assez pour l'éblouir sans lui permettre de voir ou il va. Étrangement elle semble toujours à la même distance de lui, comme si elle le suivait. Il pleure. Surgissant de l'obscurité derrière lui, deux longues chaînes rouillées, semblant infini s'enroule à ses poignets et le tire vers l'arrière.
Il se débat. Il tient bon. Malheureusement, d'autres clinguements résonne.
D'autres chaînes surgissent, identiques aux précédentes. Attachant ses jambes, son buste. Il essaye de résister, mais une dernière chaîne s'enroule a son cou. Il est violemment tiré en arrière pendant quelques secondes, puis il s'écrase dos à un mur totalement noir, d'où semble provenir les chaînes. La lanterne ne l'a pas suivi cette fois.
Il est collé au mur, les chaînes semblant avoir fusionné avec ce dernier. Des larmes coulent sur son visage. Il est terrifié. Il ne peut pas bouger. L'étreinte est insupportable. Les chaînes se resserrent à chaque instant. Il étouffe. Tout à coup, la lanterne tombe et se brise. Une voix résonne dans l'obscurité.
-"Prêt à prendre ta branlée grosse merde?"
Il  reconnait cette voix, c'est le petit connard qui l'a tabassé. Cette raclure approche. Kezeno marmonne.
-"...as...core..."
Plus l'homme approche, plus les paroles deviennent distinctes.
-"Pas...en...core..."
-"T'as dis quoi?"
L'homme allume une lumière, permettant a Kezeno de le voir. Plus un bruit.


Kezeno rit. Un rire nerveux.
-"PAS ENCORE!"
L'homme fait un pas en arrière.
Kezeno bouge. Les chaînes tentent de le retenir mais il bouge.
-"Oh non il va pas nous faire ce coup là..."
Ses pieds touchent le sol. Il marche. Les chaînes l'entrave, son avancée est lente.
-"Oh non, non, non, je ne te laisserai pas faire!"
D'autres chaînes sortent du mur pour l'empêcher de marcher. Mais rien n'y fait. Il rit.
Son rire couvre les clinguements des chaînes.
Il est tout prêt de l'homme.
-"Je...je m'excu.."
-"Je n'ai plus peur de toi."
Les chaînes se brisent, Kezeno joint ses mains puis les écartent doucement. Une chaîne surgit des ses paumes. D'un geste sec, il l'enroule autour du cou de son adversaire et l'étrangle violemment.
-" J'étais assis quand tu m'as battu. Tu seras au sol quand j'en aurai fini."
Une voix grave résonne.
-"IL SUFFIT."
Un vieillard apparait.
-"Cesse d'étrangler mon sujet."
Kezeno relâche son étreinte, laissant son ennemi tomber lourdement sur le sol.
-"Qui es-tu, vieillard?"
-"Je suis ton roi, c'est de moi que tu tiens ce pouvoir. Suis moi s'il te plait."
Des brancardiers arrivent et récupère l'homme laissé au sol.
-"Viens donc, je ne te ferai pas de mal. Après tout, tu es mon premier voyageur."
Kezeno l'interroge.
-"Voyageur?"
-"Je t'expliquerai. Dépêche toi."
-"Dites moi votre nom et je vous suivrai."
Dit Kezeno, bien résolu à avoir une réponse.
Le vieillard sourit, et tout en ouvrant une porte, dit d'un ton enjoué.
-"Je suis Gordian! Seigneur des liens! Laisse moi te faire découvrir mon monde."
Kezeno ébahi par tout cela, suis le vieillard, à la découverte, de Dreamland.

Autres.

• Aime : Les clopes, l'alcool, glander, nager, la mer, dormir.
• N'aime pas : La violence gratuite, avoir faim, le salsifi.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Étudie la biologie marine.


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