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Hello World [Fini]

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Garry IB
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Age du personnage : 35

Nouveau challenger
Garry IB
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MessageSujet: Hello World [Fini] Hello World [Fini] EmptyMar 10 Nov 2015 - 17:34


IB
Garry

Fiche d'identité

Hello World [Fini] 240414lol
© Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom : IB
  • Prénom : Alexander Alan-Andrew Garry
  • Surnom(s) : Garry
  • Âge : 26 ans et des brouettes
  • Nationalité, origine(s) : Angleterre, Londres
  • Pouvoir et description : Pouvoir et description : Peur des aliments avariés. Cette phobie lui confère un pouvoir peu banal... Au contact, il transforme ce qu'il touche en « pourriture », disons que ça déclenche une nécrose spontanée pour les chairs, un flétrissement chez les végétaux, de la rouille sur les métaux et est inutil sur tout ce qui est textils, plastique et autres matériaux.




De l'autre côté du miroir.

Garry est ce qu'on appelle un épouvantail-pourvu-d'un-cœur-en-bon-état-de-fonctionnement. Ok, on utilise jamais ce terme. Mais moi si. Il est plutôt grand pour une perche, un bon mètre quatre-vingt quinze (1m95 pour les flemmards), c'est d'ailleurs une sacré déception que de frôler les 2m sans les atteindre... Quitte à être grand autant l'être jusqu'au bout non ? On aurait pu croire qu'avec cette taille il se serait mit au basket, ou un sport qui demande une taille conséquente pour avoir un avantage, et bien figurez vous que c'est bien tout le contraire... Attendez que je vous explique.

Non loin d'être très grand, il est aussi très maigre. Je n'ai pas dis fin, j'ai dis maigre. Oui, non sans avoir de loooongs membres proportionnels à sa hauteur (tout de même), soit : deux longues jambes juste assez musclées pour le transporter d'un point A à un point B, deux longs bras aux airs presque rachitiques et un loooong loooooooong, trèèèèès loooooooong poil dans la main qui lui sert de canne (mais ça on le développera plus bas, dans cette autre section qui sert moins aux narcissiques). Bien, on a enfin réussit à définir son corps comme celui d'un gars qui ne connait pas le sport, ni la graisse, ni le muscle.

Aaaaaaaaah mais vous voulez que je sois plus clair... ? Ok, donc essayer de définir plus en profondeur les traits de son visage par exemple ? Bien, comme je suis un rebelle, je vais commencer par... Les pieds ! Ouais, ses pieds. Les pieds d'Alexander sont... Comme des pieds. Ouais voilà, comme des pieds mais en plus osseux. Et comme c'est un mec, ils sont un peu boudinés, mais ça c'est à cause des ongles... Oui parce que si on coupe des ongles trop court tout le temps, ça donne l'impression d'avoir une phalange vachement plus courte. Et c'est à cause des jointures aussi, elles sont bien plus volumineuses que les phalanges... Et comme il n'a que la peau sur les os, bin on voit pas mal les mécanismes au niveau de ses pieds, ça fait un peu flipper... Mais on s'en fout non ? C'est pas ce qu'on va regarder chez lui en premier ?

Ni même ses jambes, qui comme je l'ai dis plus tôt, sont longues et peu musclées, enfin, c'est certainement là qu'on va trouver le plus de muscles, et peut être dans son fessier aussi, puisqu'il marche beaucoup, vraiment beaucoup comparé au commun des mortels, mais ça encore, ce sera expliqué un chapitre en dessous. Je disais donc. Ses jambes, longues, poilues, il a déjà testé l'épilation, il a pas aimé, il a pas continué. C'est comme pour Free, il a tout comprit. Hum on s'éloigne du sujet. Ses mollets rebondit font contraste avec ses rotules saillantes, et ses cuisses accentuent d'autant plus ce troublant contraste. Pas comme un body-builder, loin, trèès loin de là, mais ça fait comme les cuisses de lapin .C'est gros... C'est fin ! C'est gros... C'est fin ! Et on en revient au pieds. Bref, c'est assez amusant quand on est pas habitué.

Un peu plus haut on a donc son fessier qui, encore une fois comme je l'ai dis au paragraphe au dessus, est plutôt rebondit. Non, il ne porte pas de coque ou autre objet frauduleux, ce n'est pas un tricheur, il a bien trop peur de se faire prendre pour ça... Il a juste beaucoup marché dans sa vie de jeune écrivain, ce qui lui a valut d'avoir un derrière d'acier, certainement la chose dont il pourrait être le plus fier s'il y portait attention.

En remontant encore on arrive à son abdomen, hmmm... Comment dire sans se répéter de nouveau ? Garry est maigre. On voit à peine des abdos se dessiner, à peine. Ses côtes sont saillantes et même ses vertèbres sont visibles ! Sans vous parler de ses clavicules... On voit tout. C'en est effrayant, et ça, comparé aux pieds, on le voit au quotidien. On revoit ensuite ses bras toujours aussi rachitiques, des bras de peintres, pas de maçons. Toujours pareil, on voit ses os ici et là, surtout au niveau des jointures, et ses mains, fines et douces, n'étant pas très manuel il a sut en prendre soin. On retiendra aussi que ses ongles sont plutôt longs pour un homme, malgré leur grandeur, ses mains sont comparables à celles d'une femme...

Puis vient son cou, long lui aussi qui donne sur un visage anguleux aux traits doux. Un tout petit nez en trompette trône au centre d'un visage harmonieux. Ses joues sont légèrement creusées, ses lèvres fines, quasi inexistantes  et laissent sortir une voix suave et douce (quoi que légèrement stridente et semblable à celle d'une pucelle en panique lorsqu'il a peur), ses yeux en amande sont doux et d'un bleu aussi pénétrant que celui de l'eau de la mer des caraïbes, ses sourcils sont fins naturellement, mais il les entretient régulièrement, il fait plutôt attention à son visage comparé au reste de son corps. Ses oreilles sont cachées par une tignasse violette plutôt longue pour un homme, pourquoi violette me demanderez vous ? Et bien parce que le blond c'est démodé ! Non plus sérieusement, c'est le résultat d'un pari et finalement ça lui a plut. Doooonc il retourne régulièrement chez le coiffeur se faire refaire la couleur et arranger les pointes. Je l'ai dis, il fait plutôt attention à son visage, et que serait un joli visage encadré par une chevelure laissée en plan ? Hmm ? Exactement. C'est donc une belle crinière violette d'environ 10-15 cm qui encadre son beau visage, légèrement plus longue à l'arrière, il est capable d'en faire une petite tresse.

Bien, on a fait le tour non ? Taille OK, Visage OK, Pieds OK, Os OK, Lunettes X. Oh mais oui bien sûr ! Son style vestimentaire... C'est simple. Garry ne vit que de lecture et d'écriture, un peu de marche et d'expos. Il n'est pas friand de sorties en boite ou night club, il aime se cloîtrer et laisser son Âme s'exprimer. Il ne s'habille que sommairement, préférant un style plus décontracte dans ses appartements, tels qu'un caleçon ou jogging en hiver accompagné de ses éternelles lunettes, lunettes qu'il retire lorsqu'il doit mettre les pieds dehors, il fera l'effort d'enfiler un tee-shirt lambda, un pantalon régulier, de chaussures de ville et une veste aux allures de laissez allez. Bien qu'issu d'une famille aisée, il n'en a gardé que les bonnes manières.



Moi je suis moi et toi tu es...

Aaaaah le voilà. Le moment fatidique où notre ténébreux (HAHAHA) British se dévoile. Préparez vous à être ébahi, un véritable délice pour vos yeux. On s'attend tous à lire comme quoi Garry est une gentleman accomplit, que ses appartements sont irréprochables, que son vocabulaire est riche et soutenu, qu'il n'a peur de rien (sauf des aliments avariés si vous avez lu le début), qu'il aime et est aimé de tous, que sa situation est aisée et lui assure un avenir glorieux, que... Bon ok, je vais m'arrêter là. Et je sais aussi que ma phrase de clôture sur sa description physique vous a tout spoilé. Vous m'en voyez navré. Je vais à présent vous avouer la dure réalité.

Alan-Andrew est certainement la personne la plus bordélique au monde. Vivant seul dans un grand appartement de 56m² en plein cœur de Paris, il n'a pas jugé nécessaire de faire entrer un inconnu dans son intimité pour venir nettoyer à sa place. Il laisse tout traîner derrière lui. Ça va de ses fringues sales à la vaisselle dans l'évier jusqu'aux bouquins et autres feuilles volantes éparpillés. Mais à côté de ce défaut majeur, on peut aussi dire qu'il est doué d'une capacité hors du commun à retrouver les objets perdus. Disons qu'il sait où il a posé tel et tel objet et a donc la chance de ne jamais rien perdre d'autre que ses clés, sinon ce serait pas amusant...

Dans sa tête aussi c'est le bordel. Il a du mal à réfléchir à plus d'une chose à la fois, on posera ici le stéréotype de l'HOMME dans toute sa splendeur. Incapable de faire ou seulement penser à plusieurs choses à la fois, s'il écrit, il écrit, il ne répondra pas au téléphone et sera incapable d'assurer la cuisine ou autre tâche similaire, s'il lit, c'est à peut prêt pareil, et s'il peint, alors là, c'est concentration absolue et peinture partout assurée ! Notre gentilhomme est un véritable artiste touche à tout (sauf la technologie avec laquelle il a du mal), il apprécie toutes les formes d'art et s’essaie à quelques unes d'entre elles, avec ou sans succès, il est plus à l'aise dans la peinture et l'écriture que dans le reste, il a préféré laisser la métallurgie, les sculptures et autres travaux manuels aux plus robustes.

Comme énoncé un peu plus haut, je vais vous décrire son second trait de caractère le plus impressionnant : sa flemme extraordinaire caractérisée par un loong trèèès looong poil dans la main qui lui sert de canne. C'est simple au final, il est du genre à remettre au lendemain ce qu'il aurait pu faire le jour même... Le réveil ? Connait pas. C'est tellement mieux de se prélasser jusqu'à pas d'heure dans des draps chauds et doux... Faire le repas ? Ah non mauvais exemple, ça il adore. Cuisiner c'est de l'art après tout, de l'art dont il est capable puisque pas physique. Le ménage... Une fois par semaine c'et bien suffisant, c'est... Le grand ménage du printemps hebdomadaire ! Quant à ses œuvres, nombreuses sont celles qu'il a commencées et jamais terminées... Too Baaad.
A cela ajoutez une mémoire sélective qui manque de lui rappeler certains événements importants tels que... Payer les factures... Qu'il est l'heure de manger,... Les anniversaires,... Prendre la pilule... Ah beh non ça le concerne pas.

Hmmm qu'ai-je oublié ? Mais ouii bien sûr ! LE trait de caractère qui fait de lui ce qu'il est : son cruel manque de courage, ou son côté peureux, GROS côté peureux... Nombreuses sont les choses qui lui font peur ou lui donnent des frissons, il ne fait pas partit de ce genre de personnes capables de prendre leur courage à deux mains et éloigner, supprimer voire même éradiquer la source du malaise. Je pourrais énumérer toutes ses peurs jusqu'aux plus insensées, mais vous risqueriez de vous endormir avant, ou de vous étouffer par manque d'oxygène à cause d'un fou rire. Je vais donc seulement parler des plus importantes. Tout d'abord, on va parler de cette horrible peur des transports, qu'ils soient utilitaires ou en communs, Garry craint tout ce qui a un moteur, voitures, motos, bicyclettes, camions, métro, tram, train, bateau, avion, et j'en passe. Il est donc plus motivé à prendre un vélo s'il est pressé mais... La fleeemme. Marcher ça demande moins d'efforts.
Peur de la solitude aussi, bien qu'il apprécie se retrouver avec lui même dans son petit cocon, il ne supporterait pas ne pas avoir quelqu'un sur qui compter, une seule personne, son meilleur ami, lui suffit amplement. Et il a une véritable peur de perdre ceux qui lui sont chères.
Ooooh il a aussi très peur de mentir, de tricher ou tout ce qui s'en rapproche, car ce qui le fait le plus flipper, c'est qu'on le remarque. Qu'on découvre ses combines et que ça lui retombe dessus... C'est con hein.
Il y a aussi peur des piqûres, les coupures et le sang, il angoisse à l'idée de recevoir un vaccin, ne supporte pas les prises de sang et tombe dans les pommes quand il voit ses propres hémoglobines se répandre hors de son corps.
On va rapidou passer sur sa petite peur des marionnettes, de l'hôpital, des horloges et autres montres qui ne fonctionnement pas (il aime pas voir les aiguilles qui ne tournent pas ou bugent...).

A côté de ça on va aussi ajouter qu'il a un grand cœur, il est vraiment très sensible et a la larme facile... Il est aussi très impressionnable, un peu comme un enfant, et est très intéressé par tout ce qui touche à l'art, art qu'il apprécie tout particulièrement car il s'y retrouve, il voit la beauté là où il peut être difficile de la percevoir. Essayons de vanter ses mérites... Le pauvre. Oh et n'est-ce pas adorable que d'être un grand timide ? Aborder les gens ? Trop difficile, et même s'il a peur d'être seul, il a aussi très peur du rejet... Quel paradoxe.

Pour résumer en quelques lignes, Alexander Alan-Andrew Garry est un jeune homme bordélique peureux flemmard qui n'arrive pas à faire deux choses à la fois mais qui d'un autre côté est d'une gentillesse extraordinaire, d'une sensibilité impressionnante et d'une timidité affligeante.



Il était une fois...

Une histoire assez banale quand on y pense, quoi qu'un peu plus triste que la normale... Tout a commencé il y a 26 ans et des brouettes, un jour pluvieux, car il faut toujours qu'il pleuve quand quelqu'un décède, sinon c'est pas drôle. Dans une grande résidence du quartier Chelsea, quartier des plus chics de Londres, une jeune femme, la trentaine, était allongée dans le lit conjugale. Des gouttes d'eau et de sueur perlaient sur son front brûlant tandis qu'elle alternait entre halètements et contractions de l'abdomen. Une domestique s'afférait à lui éponger le visage régulièrement en lui murmurant des mots d'encouragement. Un homme, un médecin, son mari pour être plus précis, se trouvait debout face à elle, les bras maculés de sang et de placenta, un large sourire aux lèvres et l'extrémité du cordon ombilical dans la main. Le supplice était terminé pour Anabelle, mais elle souffrait toujours. Sans tarder, un autre domestique apporta une bassine d'eau chaude et des linges pour nettoyer sommairement le nouveau né. Une fois l'enfant à peu près propre, et sans perdre plus de temps, Preston IB l'emmitoufla dans une couverture de cachemire et l'approcha calmement de sa femme épuisée. Il tendit les bras et déposa délicatement le petit contre le buste de la mère en les enlaçant tout les deux.

-On a réussit chérie, notre petit ange...

-Oui...

Elle avait difficilement réussit à articuler ces trois lettres, le peu d'énergie qu'il lui restait s'écoulait peu à peu. Elle serra du mieux qu'elle le pouvait son enfant et lui embrassa tendrement le front.
Ils étaient tous les deux préparés, mais le père ne sut garder son sang froid et laissa sa peine s'écouler, le plus discrètement possible afin de ne pas troubler le départ de sa dulcinée. Doucement sa respiration se fit plus lente... Jusqu'à ne plus arriver. L’hémorragie avait fait son office, son cœur s'était arrêté, ses yeux étaient clos, un sourire serein se dessinait sur ses lèvres refroidissantes... Preston ne put plus retenir ses sanglots et serra son fils et sa défunte femme avec tout l'amour qu'il leur portait.



6 ans plus tard


Garry n'avait pas souffert du manque de sa mère. Son père comblait le vide tant il l'aimait et faisait tout pour passer du temps avec son fils malgré ses horaires de médecin de renommée. Fils gâté qui n'en profitait pas pour autant, brave petit. Jusque là le petit héritier de la famille IB se portait à merveille, il était premier de sa classe, aimé et choyé de toute la maisonnée, il avait de bons amis qu'il invitait chaque soirs pour le goûté, tout allait pour le mieux. Jusqu'au jour où, par inadvertance, il avait apprit la tragique vérité. Jamais son père n'avait réussit à lui avouer que sa mère avait succombé lors de sa naissance. Et c'est lors d'une discussion entre l'assistant et ami de la famille John et Preston que le petit Garry apprit la dure réalité.

-Il serait peut être temps que le petit sache pour sa mère. Encore hier il est allé poser la question aux femmes de ménage.

-Non il est encore trop tôt John. Mon petit Alexander risquerait de se méprendre sur la finalité de l’événement...

-Vous voulez dire qu'il risque de penser que tout est de sa faute ?

-C'est exact. Je crains que mon fils ne soit trop sensible pour ce genre de vérité, je préfère qu'il ne sache pas que sa mère est morte en lui donnant la vie.

Taptaptaptaptap

Des petits bruits de pas affolés retentirent avant de s'éloigner grâce à l'effet Doppler. John sortit la tête du cadrant de la porte du bureau.

-Je crains que votre tentative de le tenir hors de cette vérité vienne de tomber à l'eau mon ami.

Le petit blondinet s'était caché dans l’armoire, comme il avait l'habitude de le faire chaque fois qu'il n'allait pas bien ou qu'il avait peur. Essuyant sans relâche ses larmes mêlées aux mucosités qui s'écoulaient de son petit nez en trompette du revers de la manche de son pull-over bleu marine, il repassait en boucle les mots de son père et de son parrain...

Il faut qu'il sache pour sa mère.                           Tout est de sa faute    

                         Exact...                Vérité                    Sa mère est morte  

        Morte en lui donnant la vie

            Tout es sa faute                   Rien que sa faute                     C'est la vérité

Elle est morte                                                        C'est sa faute    

                     Elle est morte par sa faute                                      A cause de lui

                              Il est responsable de la mort de sa mère

C'est vrai

                                                                C'est la vérité


Dans son esprit tout se mélangeait et se transformait. Petit à petit il se persuadait que la mort de sa mère était de son fait, que si son père était triste et seul, c'était à cause de lui, que s'il n'avait pas de mère, comme tous ses amis, c'est parce qu'il l'avait tué, il l'avait tué pour prendre sa place. C'est en sanglot qu'il se recroquevilla sur lui même et finit par s'endormir, épuisé par ses larmes qui ne cessaient pas.

Il bascula alors dans ce monde onirique où tout est possible, il rêvait. Il se retrouvait dans un lieux jonché de cailloux de toutes formes, toutes ses interrogations s'inscrivaient dessus, et en butant sur quelques syllabes, il réussit à les lires.

                                                              Maman est morte à cause de moi ?

       Je suis né, et elle est morte, pourquoi ?

                  Pourquoi elle ?

                                           Je n'aurais donc jamais de maman ?

Les larmes commençaient à lui monter aux yeux, il essayait de résister, en vain. Bientôt le paysage se transforma, les nuages s'assombrissaient et la roche devint mat, terne, presque austère. Toutes ces choses pourtant sensées être inanimées se mirent à le pointer du doigt, et d'autres inscriptions s'affichèrent.

                                                              Tout est de ta faute

  Tu es le seul coupable

                                    Tu l'a tuée

                                                                                     Tu as tué ta mère

                                            Elle qui ne voulait que ton bonheur

         Tu lui a volé ses plus belles années

Tu es un monstre

Toutes ces accusations, pauvre petit garçon perdu au milieu de ce vacarme silencieux. Il avait beau se boucher les oreilles, leur demander d'arrêter, le leur supplier ! Rien n'y faisait, ça continuait. Bientôt il se retrouva complètement dans le noir, il angoissait terriblement, il était seul, perdu, triste et plein de remords. Tout à coup des voix s'élevèrent.

-Mon petit... Mon petit Garry, tellement beau. Tu ressemble à ton père.

-Maman ? C'est toi maman ?

-Mon ange, mon chéri, ma vie...

-Maman ! Je suis désolé ! Je voulais pas ! Maman reviens !

Il étendait sa main, ses doigts vers ce qui ressemblait à la silhouette de sa mère, silhouette qui disparut aussi vite qu'elle était apparue, une nouvelle voix, semblable à celle d'un serpent vicieux, s'éleva.

-Tu as tué ta mère mon petit~ Si tu savais tout ce que tu devais savoir... Toutes ces vérité que l'on te cache~ Je vais te les apprendre moi... Tes amis, tous ce que tu apprécie... Ils ne t'aiment pas~

TOC TOC TOC

Le jeune garçon leva la tête, haletant et tout en sueur. La porte de son placard vibrait sous les à-coups répétés de son père qui tentait de l'ouvrir. Ce n'était qu'un cauchemar, un vilain cauchemar... Qui le poursuivrait chaque nuits qui suivraient. Garry retira le cintre qui bloquait le verrou de l'intérieur, il se redressa et sortit, la tête baissée, ses cheveux blonds cachaient son visage humide. Sans attendre son géniteur le prit dans ses bras et le serra contre son cœur.

-Garry, mon ange, mon chéri, ma vie...

Le petit bout d'choux se remit à sangloter, les mêmes mots qu'avait utilisé sa mère il y a quelques minutes...

-Je suis désolé, j'aurais du t'en parler avant...

S'en suivit un épisode touchant de consolation et révélation. La vérité fait mal parfois. Et depuis ce jour, Garry refusait de faire face à la vérité, ses rêves l'avaient rendu méfiant, ou plus lucide ? Mais chaque vérité énoncé par cette voix perfide et dégoulinante s'avéraient véridiques. Il se rendit bientôt compte que ses amis ne l'appréciaient que pour ses biens matériels, biens qu'il prêtait et ne retrouvait parfois jamais. Heureusement qu'il n'était pas matérialiste... Il avait alors développé une peur horrible de la vérité. Il n'y avait qu'une personne dans son entourage qui ne se servait pas de lui, le fils d'une des domestiques. Ils avaient à peu près le même âge et s'entendaient à merveille. Ils se connaissaient depuis leur plus jeune âge et pouvaient donc se qualifier de meilleurs amis d'enfance... Que c'est adorable.
C'est encore dans ses rêves que le jeune Alexander s'entendait dire que lui aussi, son meilleur ami, n'était pas celui qu'il prétendait être. Déjà qu'il avait perdu ses amis (à raison) de cette manière, voilà que cette vipère voulait lui faire se méfier de ses proches... Il se refusait à la croire, si bien qu'un jour, il vaincu sa peur, à l'approche de sa 10 ème année, il était devenu un voyageur en tenant tête à sa phobie de la vérité. Il avait alors acquit un don de prescience. Il ne le contrôlait pas, mais parfois il avait des sortes de flash qui lui montraient ce qui allait arriver, parfois dans l'immédiat, parfois dans quelques mois, voire des années, soit sur Dreamland soit sur Terre. Il devait faire la part des choses et être capable de séparer chaque éléments pour définir exactement le lieu, le jour et l'heure. Grâce à ce don, il a pu intégrer un groupe connu malgré son jeune âge et parcourir par mal d'endroits à dreamland ! Pour un gamin, c'était juste formidable... Et en plus, il était débarrassé de ces cauchemars incessants !!

Les années s'écoulaient et Garry grandissait, accompagné dans la réalité par son meilleur pote, sauf en cours puisque pas du même milieu, et de ses partenaires de combat dans Dreamland. Encore une fois, tout allait pour le mieux, il avait perdu un pari et s'était coloré les tiffs en violet, il utilisait son don lorsque ses camarades se battaient, et l'utilisait pour aider ceux qui apparaissent dans ses prémonitions dans la réalité, jusqu'au jour où... Il voyait son père, son géniteur, son modèle, s'écraser lamentablement la face contre son volant en voulant éviter une vielle dame qui traversait imprudemment. En se réveillant il avait courut dans les appartements de son père, il dormait paisiblement, Alan-Andrew était rassuré, il ne savait pas comment prévenir son père sans passer pour un cinglé... Il attendit alors, prépara son petit déjeuné et le lui apporta, comme il le faisait pour ses anniversaires et la fête des parents. Il lui glissa un mot sous la tasse de café bien chaud.

Cher Père,
En cette journée ensoleillée,
J'ai tenu à te préparer,
Un petit déjeuné complet.

C'est avec tout mon amour,
Que que je te pris en ce jour,
De ne faire aucun détour.

J'ai rêvé cette nuit,
Que ta voiture tu conduis,
Et péris avant minuit.

Il avait déposé le plateau sur la table de nuit et l'avait réveillé d'un baisé sur le front avant de partir en cours, ne souhaitant pas voir la réaction de son père. Ce dernier avait ouvert les yeux, juste à temps pour voir son fils traverser le cadrant de la porte. Il se redressa, s'étira, et vit le plateau. Un sourire s'étira sur ses lèvres fines et il commença son repas. Puisqu'il avait été de garde cette nuit il ne travaillait pas aujourd'hui, il n'avait donc aucune raison de prendre le volant... Il se permit tout de même de rassurer son fils en le gratifiant d'un sms paternel, lui assurant qu'il resterait sagement à la maison et l'attendrait impatiemment pour l’événement de ce soir. Enfin... C'était sans compter sur son biiper. Une urgence, à 10h23. Il se pressa alors et partit précipitamment, entra dans sa Rolls-Royce et démarra le moteur. Sans le savoir, il avait évité la mort en ralentissant suffisamment pour laisser passer cette pauvre vielle dame qui semblait légèrement sénile pour passer au rouge piéton... Il redémarra immédiatement après qu'elle soit passée, n'ayant pas fait attention à son feu à lui, qui avait eu le temps de virer au rouge... Il se prit un camion de plein fouet, pas le temps de comprendre, de souffrir, la carrosserie de son propre véhicule venait de le broyait presque en totalité.

20h, Garry attendait toujours sur le sofa crème. Les mains tremblantes, il craignait un coup de fil annonciateur de mauvaise nouvelle. Son père lui avait promit qu'il serait là à son retour. Voilà maintenant 3h qu'il attendait... Ce ne fut pas un appel téléphonique qui lui apprit la tragique nouvelle, mais son major d'homme qui l'avait réceptionné. Le jeune homme avait fixé un point invisible tout le long du monologue de condoléances. Son cœur ne semblait plus battre. Ses larmes criaient à la liberté mais rien ne coulait. Il se leva, calmement. Remercia son major d'homme et monta dans sa chambre. Tout lui sembla soudainement vide. Il ferma le verrou de sa porte et s'assit sur son lit... Son cœur se mit à battre très vite, ses mains à trembler comme des feuilles sous un vent d'automne, sa respiration devint difficile et saccadée, tout a coup deux perles d'eau salée glissèrent sur ses joues rougies par l'angoisse, et s'en suivit bien d'autres. Voilà bien longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi vulnérable, son pouvoir ne lui servait t il donc à rien ?! Il se mit à hurler, frapper ses coussins, balancer ce qui se trouvait à porté de main, il extériorisa sa haine, sa rage, sa tristesse, ses peurs... C'est seul et épuisé qu'il termina sa journée d'anniversaire. Il fêtait aujourd'hui ses 16 ans. Et cette nuit il ne rejoignit pas ses camarades, il était partit se morfondre à la plaine des doutes.
La journée suivante il resta enfermé entre les 4 murs de sa chambre. Il ne sortit que pour aller à l'enterrement de son père et lui promit qu'il terminerait ses études. Il ne pleura pas, ne parla pas non plus. Il se renfermait dans sa douleur, sa solitude.
La nuit suivante, il rejoignit ses camarades, ou tout du moins ce qu'il en restait. Jiggy et Nerds étaient morts la nuit dernière, Dren, le chef, le lui reprocha amèrement, ils étaient entrés en conflit avec un groupe beaucoup plus puissant.

-Si t'avais été là glandu ils seraient pas morts !!

-Désolé.

-Arrête de t'excuser putain ! Ça les f'ra pas re'vnir !!

-Désolé...

-T'es qu'un con, on t'avait dit qu'on d'vait s'retrouver ! Putain...

-Déso.///

Il fut coupé avant de pourvoir terminer son énième excuse par l'arrivée tonitruante d'un groupe de voyageurs au regard furieux. Ces derniers les insultèrent en grognant et engagèrent de suite le combat, Garry tenta de se mettre en retrait, d'ordinaire c'est eux qui prenaient par surprise, pas l'inverse, et le pauvre Londonien était toujours en sûreté ! Hors là... Il vit dans un premier temps Anny, la fille du groupe, se faire éventrer par l'un des agresseurs, elle avait jeté un regard emplit de douleur à Garry, un regard qui en disait long « Pourquoi ? Tu ne m'as pas prévenue. Tout est de ta faute ! ». Il esquiva une nuée de... Morceaux de miroirs ? Ok, il venait de se faire attaquer par des morceaux de miroirs. Il rampa derrière une butée et observa de loin. Pourquoi son don ne s'activait pas ?! Parce que ses sentiments étaient ébranlés ?! Merde ! Fait chier ! Il se détestait de ne pas pouvoir venir en aide à ses potes, mais quel incapable ! Il entendit alors des bruits derrière lui, un homme massif tenant une espèce d'arbalète triple se rapprocha un sourire carnassier aux lèvres, il fut alors prit de panique, il reculait autant qu'il le put, une première flèche se ficha dans son épaule, quel mal de chien ! Il hurla de douleur, son agresseur s'esclaffa et se rapprocha pour le prendre par le cou. Et alors qu'il pensait lui asséner le coup de grâce POUF un nuage le remplaça. Garry venait de se réveiller en sursaut. Un autre caillou s'écrasa contre sa vitre. Il se leva difficilement, se massant la gorge dans un souvenir douloureux et se dirigea vers sa fenêtre, qui peut le déranger dans un moment aussi important et surtout, EN PLEIN MILIEU DE LA NUIT ?! Il baissa la poignet et ouvrit la fenêtre pour pencher la tête. Il aperçut alors une silhouette, puis sa vue se fit à l'obscurité et là, en plein milieu du jardin, son meilleur ami le saluait.

-Qu'est ce que tu fais ici ?

-Je venais voir comment tu allais.

-Je vais bien, merci.

-Allez, viens, j'vais te montrer un truc !

Il soupira et se dit que finalement, pourquoi pas... Il s'était un peu trop coupé du monde ces derniers temps, et même s'il retournait à Dreamland, à quoi pourrait il bien servir ? Il descendit donc assez discrètement pour que le personnel ne se rende compte de rien, de tout manière, qu'importe, il était le maître de maison. Il le retrouva en bas, tout sourire. Garry croisa les bras.

-Que veux tu me montrer ?

-Viens, fais pas ton mijoré !

Il l’entraîna alors sur le chemin, ils marchèrent un moment en discutant de choses et d'autres, évitant d'aborder les sujets sensibles, son but semblait être de lui changer les idées...

-Nous y voilà !

-C'est un champ.

-Pas que...

Il se jeta sur lui pour le mettre à terre, ils roulèrent un instant en riant avant de se stopper, l'herbe se mêlant à leurs cheveux. Ils regardaient le ciel, ici, pas de pollution lumineuse, les étoiles s'offraient à eux.

-Comme au bon vieux temps, hein Garry ?

-Ouais...

Le silence s'installa, tous ces souvenirs heureux qui remontaient à la surface après cet ouragan de tristesse, il songea à ce qu'il était avant... A sa mère, à sa venue sur Dreamland dont il n'avait jamais parlé à son ami d'enfance, Dreamland, quel monde merveilleux... Jiggy... Nerds... Anny... Dren s'en était il sortit ? Sans qu'il ne s'en rende compte, il sombra une seconde fois dans le sommeil. Il se retrouva exactement à l'endroit où il était avant de s'endormir, Dren était juste devant, une main sale le tenait en l'air par les cheveux, il dégoulinait de sang et ses yeux semblaient ne voir que du brouillard. Il devait s'être battu, seul à en juger par l’absence de tous les autres, durant tout ce temps que Garry avait passé éveillé. Il se tenait là, debout, incapable de bouger, il assistait à la mise à mort de l'homme qui l'avait accepté durant tant d'années parmi eux. D'un coup sec, l'homme qui le maintenait en l'air lui brisa la nuque, le faisant disparaître dans un nuage de fumée grise... C'était son tour et il le savait. Il pouvait fuir aussi vite qu'il le pouvait, rien n'y ferait. Il resta là, sans bouger.

-Oh, tu es venu venger tes frères petite tafiolle ? Tu as trouvé assez de courage sale merde ? Tu es le dernier qui se dresse sur ma route.

Il ne pouvait pas répondre, il était tétanisé. Ce même homme qu'il avait vu tuer Dren et Anny, et vraisemblablement tous ses autres camarades d'aventure, venait à sa rencontre une seconde fois. Il lui saisit de nouveau la gorge, en serrant petit à petit. La douleur n'était rien comparé à celle qu'il ressentait au plus profond de son cœur. Il ferma les yeux, sachant ce qui l'attendait. Il se réveilla dans l'herbe, haletant, enfin il pouvait respirer.

-Tout va bien ??

-Ouais... J'ai... J'ai fais un rêve étrange...

Ils finirent par rentrer calmement... A pied... En silence... Il n'avait pas voulu en dire plus... Tout semblait s'effacer peu à peu dans son esprit... Il était... Perdu. Son ami s'inquiétait toujours plus. Sur le chemin, alors qu'ils traversaient la route, des phares se rapprochèrent dangereusement, ils s'écartèrent de justesse pour éviter une Rolls-Royce, exactement le même model que celle de feu son père. Le postérieur assis sur le pavé du trottoir, le cœur battant à tout rompre, la vision de Garry se brouilla, et il sombra dans un sommeil forcé par l'effrois. Il se réveilla à l'hôpital, tout allait bien... Un simple malaise. L'hôpital... Lieu de travail de son père... Dans un long soupir il comprit qu'il ne pourrait plus voir ce lieu comme avant... Il sortit rapidement et retrouva son personnel et son ami inquiets.

Il finit ses études comme il l'avait promit. Las de cet villa vide et de son quotidien morose, il préféra déménager loin, très loin, il avait entendu parler d'une très bonne école d'art sur Paris, ville de tous les possibles. Il s'y rendit donc, réussit sa première année avec brio mais s'en lassa rapidement... Il se cloîtra chez lui pour se consacrer à ses œuvres, et se rendit vite compte que vivre seul, ce n'était pas si SIMPLE !



Post Rp.

Aaaaaaaah qu'il fait bon de vivre dans son petit chez soit de 56m². Personne qui déplace les objets que vous avez mit à telle ou telle place et du coup vous arrivez plus à mettre la main dessus sans avoir à demander à toutes les domestiques parce que vous savez pas non plus qui l'a remit à sa putain de place ! Nameoh si vous l'avez mit là c'est bien pour une raison. Personne pour vous dire que « le repas est prêêêêt » et « il va refroidiiiiiir », mais bon sang si vous avez pas faim, pourquoi devoir manger à 18h tapantes ? Zut à la fin ! Vous êtes un grand maintenant. Personne pour vous insister à sortir, à inviter, à rencontrer, si vous voulez rester seul dans votre petit univers, vous avez le droit maintenant. Aaaaaaah avoir son petit chez soit est vraiment une chose extraordinaire...
Quoi que... Du coup.... C'est lui qui doit faire son propre ménage, parce que aux dernières nouvelles, la poussière ne s'en va pas toute seule, le linge ne se lave pas tout seul, la vaisselle ne se fait pas toute seule, les vêtements ne se plient pas tous seuls, les déchets ne se jettent pas tous seuls... Et il en va de même pour la cuisine. C'est bibi qui se tape la popote, et avant la popote, les courses. Quel ennui... Mais il faut bien ça. Quoi que, commander chinois, jap', pizza, thaï, ou toutes ces merdes alimentaires que l'on peut commander avec cet appareil formidable qu'est... Le téléphone fixe ! TrooOOOoop cool. Suffit de taper sur des touches avec un chiffre inscrit dessus et POUF le manger sonne direct à ta porte sans avoir eu à allumer la plaque vitro ou même le micro-onde, le four ou cette autre machine amusante qu'est... le grille pain ! Pas besoin d'ouvrir le frigo et de déprimer en le voyant vide avec au fond un pot de moutarde , finit tout ça avec... LA LIVRAISON A DOMICILE ! Yeah baby.

Bref, quoi qu'il en soit, Garry était heureux de vivre chez lui, ça faisait maintenant des années qu'il s'était acclimaté à ce nouveau pays, les Français étaient plutôt cool quand ils n'étaient pas pressés, il n'avait pas fait beaucoup de rencontres mais bon... Au café en bas de chez lui, il lui arrivait de bavasser avec le serveur, il était cool lui aussi. Presque 8 ans qu'il avait quitté son foyer natal pour s’exiler en France, il n'y était pas retourné depuis, et n'avais jamais vraiment travaillé... Il s'était attelé à l'écriture, à la peinture et autres arts créatifs, qu'il vendait parfois... Mais bon, pas vraiment besoin d'argent quand on a un héritage valable pour plusieurs générations.

ENFIN BREF. Aujourd'hui était une bien belle journée remplie d'oiseaux chanteurs et autres airs qui mettent de bonne humeur. Les douze coups de midi avaient sonnés et Garry s'éveillait. Il ouvrit péniblement les yeux qu'il se frotta sans énergie, passa ses mains sur son visage en étirant sa peau avant de bailler allègrement en ouvrant grand ses mâchoires, dévoilant ses deux rangées de dents bien alignées. Un autre journée peinturlurée s'annonçait. Il sortit ses pieds des draps et se redressa difficilement avant de se relever. Il traîna la savate (savate qu'il ne portait pas puisque pieds nus) en se grattant le ventre avant de s'étirer longuement dans un nouveau bâillement. Que c'est difficile de se lever ! Il se rendit dans sa salle de bain afin de se débarbouiller et s'aider à avoir les yeux en face des trous. Se dirigea ensuite vers la cuisine où il se prépara un bon café bien chaud et bien corsé, mit deux tranches de pains à griller dans cette formidable machine aussi efficace qu'amusante et alla ouvrir le frigo pour chercher sa confiture préférée... Celle de tomate. Une odeur nauséabonde emplit ses narines, lui décrochant un haut le cœur des plus évocateurs, il recula prestement, deux doigts pinçant son petit nez pour l’empêcher de sentir de nouveau cette infecte fragrance. Le frigo était grand ouvert mais il n'arrivait pas à distinguer la source de ce malaise. Brrrr. Comment avait-il put être aussi négligeant ?? DE LA NOURRITURE AVARIÉE !! Merde. Comment il allait faire ?? Brrrr. Il se releva et saisit un balais pour fermer la porte du frigo, il ouvrit grand ses fenêtres pour faire partir cette odeur entêtante qui refusait de quitter ses cloisons nasales. Il ne put résister et courut au toilettes pour déverser le contenu de son repas d'hier déjà bien digéré. Quelle horreur. Il s'y reprit à 2, non, 3 fois maintenant avant de se ressaisir. DE LA NOURRITURE AVARIÉE !! Putain. Brrr.

Une fois la chasse tirée et ses mains lavées, il lui fallait trouver une solution. Comment faire pour se débarrasser de cette.... Cette... NOURRITURE AVARIÉE !! Diantre. Il se dirigea vers son fixe et commença taper 112. Il annula, la première fois il avait été insulté et cela n'avait servit à rien. Puis il se mit à feuilleter les pages jaunes dans la section « Ménages ». Puis il se ravisa. La dernière fois elle avait refusé d'être payée tellement elle trouvait la situation délirante. Mais de quoi j'me mêle ? Il hésita à demander à un voisin de lui venir en aide, mais il l'avait fait à tellement de reprises au part avant que cela semblait ne pas être une bonne idée. Il devra se débrouiller seul. A cette funeste pensée il se remit à vomir. Une fois sur pieds, il souffla un bon coup. Ce n'était pas insurmontable. Il inspira fortement et expira avec assurance. Ce n'est que... DE LA NOURRITURE AVARIÉE !! Saccrebleu. Brrr. Un nouveau frisson parcourut son échine.

Et c'est une bonne quinzaine de minutes plus tard que nous retrouvons notre bon ami paré contre ce fâcheux incident. Pour faire simple, il était vêtu d'un anorak, portait des gants en latex doublé de gants de cuisine, un masque de plongée, un bonnet de piscine, une pince à linge bloquait toute entrée ou sortie d'air par son nez, il portait même des CHAUSSURES dans son appartement !! Pour vous dire quel cas d'urgence c'était. Il se munit alors du balais utilisé précédemment pour fermer la porte de son frigidaire et inspira de nouveau. Il ne fallait pas flancher. Son cœur battait à tout rompre, ses mains tremblaient, et si ses narines n'étaient pas bouchées de la sorte je puis vous assurer que de la morve s'en échapperait vu que des larmes lui montaient aux yeux. Il expira alors tout ce qu'il avait inspiré et se jeta à l'eau ! Il brandit son compagnon au poils drus, le cala dans la poignet du frigo et tira d'un coup sec. Une brume s'échappa un instant pour laisser apparaître son contenu. Il ne prit pas la peine de vérifier ce qui était bon de ce qui était mauvais et installa le sachet poubelle devant l'appareil électrique. Armé de son fidèle balais, il l'enfonça dans les entrailles de sa machine à refroidir et le ramena d'un coup sec, faisant de cette astucieuse manière tomber tout son contenu directement dans le sachet prévu à cet effet. Il réitéra l'action autant de fois qu'il y avait de niveau, retenant depuis le début sa respiration, vida par la même occasion les rangements de la porte. Tout y passa : de la mayonnaise jusqu'aux poivrons en passant par les œufs et même les yaourts. Vide, le frigo était vide à présent. A bout de souffle il referma prestement le sachet maintenant plein de victuaille et pu enfin respirer de nouveau ! Mais le combat n'était pas finit... Non non, loin de là. S'il y avait pu avoir DE LA NOURRITURE AVARIÉE, bordel, dans son frigidaire, il pouvait bien y en avoir dans les placards... Brrrr. C'est donc toujours aussi bien couvert que notre English préféré s’effara à vider tous ses placards, farine, boites de conserve, tout y passa, rien de nutritif ne resta dans son appartement, c'est les poubelliers qui vont être contents. Trois bons gros sacs bien remplis.

Une fois son appartement vidé de tout ce qui pouvait ressembler de loin ou de près à de la denrée alimentaire, Garry était satisfait, plus du tout stressé et enfin en paix. Il lui faudrait seulement refaire des courses, mais ça... C'est un autre débat. Il passa donc le reste de la journée loiiiin très loiiiin de sa cuisine. Il s'était enfermé dans son bureau et tentait de rédiger quelques lignes de son roman, mais l'inspiration manquait... Il finit donc par s'endormir la tête posée sur ses feuilles...

Et c'est entouré d'une foret d'arbres fruitiers qu'il commença à rêver. Le paysage était magnifique, l'odeur qui flottait dans l'air était douce et sucrée, et ces fruits, quel délice ! Il s'allongea alors dans l'herbe, profitant de ce magnifique ciel bleu qu'on pouvait apercevoir au travers des feuillages. Voilà un rêve comme on les aimes. Mais l’idylle ne pouvait pas continuer éternellement, pas après avoir été confronté à l'une de ses peurs les plus irrationnelles cette après midi. Alors que ses yeux étaient clos, un fruit tomba d'un arbre et vint s'écraser lamentablement sur sa tête. On aurait pu comparer ce phénomène avec celui observé par Newton il y a des années et des années, mais là, ce fruit n'était pas une pomme, et n'était pas mûre non plus, puisqu'il s'écrasa en une gelée écœurante sur son visage. Sans avoir rien comprit, il l'avait essuyé du revers de la manche avant de se rendre compte, à l'odeur, que ce n'était pas qu'un simple fruit, mais UN FRUIT AVARIÉ !! Saloperie. Il se redressa à toute hâte et tenta de retirer les restes de cette infâme mixture. Brrr. En relevant la tête, il se rendit compte que tous ces beaux fruits commençaient à pourrir sur leur branche et menaçaient de lui tomber sur le coin de la gueule. Il n'attendit pas son reste et se mit à courir espérant sortir de cette foret pourrissante. DES FRUITS AVARIES, chier, se mirent à pleuvoir autour de lui, bientôt leur odeur nauséabonde emplit les lieux, il dû faire une halte pour vomir un bon coup. Erreur. En se redressant il n'était plus entouré de cette forêt aux fruits pourris, mais bien pire. Des aliments, tous plus périmés les uns que les autres, l'encerclaient. Il put reconnaître un poulet jaunit par les jours dépassés, une carotte noircie par la pourriture, un fromage (oui, juste un fromage), un yaourt sautillant qui éclaboussait tout autour de lui, et un troupeau de champignons couverts de moisissure... Quelle odeur mes amis, quelle odeur ! La tentation étant trop forte, il vomit encore et encore, tout ce que son estomac pouvait régurgiter, quel spectacle pitoyable... En se redressant il était assit à une table, comment ? Par quel miracle ? Qui sait. Son visage était livide et un filet coulait encore à la commissure de ses lèvres. Il n'en pouvait plus. Un serveur lui apporta un plateau d'argent et le lui déposa sur la table avant de l'ouvrir, dévoilant ainsi un plat des plus raffinés, enfin, il aurait pu l'être s'il n'avait pas attendu un peu trop longtemps au fond du frigo... Il repoussa l'assiette avec le coude et lutta contre un nouvel assaut de son diaphragme.

-Si vous ne gouttez pas, comment pouvez vous dire que vous n'aimez pas ?

Il le regardait, les mains sur son ventre, il était crispé de partout luttant contre son propre estomac. Le serveur avait un grand sourire, se moquait il de lui ou était il sérieux ? Allez savoir.

-Vous ne pourrez pas vous lever de table tant que vous n'aurez pas finit Monsieur, et plus vous mettrez de temps, plus il y aura de plats à finir sur votre table ! MOUAHAHAHAHA

Il se moquait de lui. Indéniablement. Des lanières sorties de nul par lui attachèrent les jambes à la chaise, son torse était lui aussi plaqué contre son dossier, seul un de ses bras était libre, le gauche, puisqu'il était gaucher. Le machiavélique serveur se rapprocha et saisit une fourchette et lui fit l'avion, un sourire carnassier aux lèvres. Garry refusa d'ouvrir la bouche. Un nouveau plat encore plus immonde arriva, le groom rigola de plus belle, impossible de se défaire de ses liens, et ce grand couillon qui tentait de faire rentrer de force cette immangeable nourriture, si on pouvait la qualifier de nourriture ! Un nouveau plat arriva sur sa table.

-Tic Tac Tic Tac. Si vous ne vous dépêchez pas Monsieur, c'est de force que tout cela rentrera dans votre petite bouche si difficile... MOUAHAHAHAHA

Le prisonnier regarda son assiette, écœuré. Refusant de se faire ainsi maltraité, il se saisit de sa fourchette et la planta dans ce cake étrangement vert. 3 assiettes, c'était déjà beaucoup, il ne pourrait pas supporter de se faire gaver avec plus. Il ferma les yeux, la main tremblante comme jamais, il serrait les dents sur ses lèvres comme se refusant à lui même de faire pénétrer si dégoûtante nourriture dans sa bouche raffinée (haha). Ses sourcils étaient plus froncés que jamais, de frustration, de concentration, et de dégoût. Il avait coupé sa respiration, gardait les yeux clos, et se décida à entrouvrir les lèvres, rapprochant dangereusement sa fourchette de celles ci. Sa respiration toujours coupée, il finit par y arriver, le couvert à 4 dents avait pénétré ses lèvres et déposé le morceau sur sa langue. Encore hésitant, il ne mâcha pas de suite. Il ouvrit un œil. Puis l'autre. Commença à se décrisper et se remit à respirer. Il mâchait normalement. Ce ne fut pas si terrible, c'était même... Plutôt bon ! Ça alors. Qui l'eut crut.

-Vous voyez, c'était pas si difficile...

Les lanières le libérèrent, les plats un à un disparurent, puis la table, le serveur, et enfin sa chaise. Il se retrouva de nouveau dans l'herbe, les brins caressant ses orteils, il reconnut cet endroit, le royaume des doutes. Mais oui ! Tout lui revenait à présent ! Dreamland, les voyageurs, sa mère, Dren... Un tsunami d'informations et d'émotions diverses ne submergèrent. Comment avait-il pu oublier tout ça ? Les larmes lui montèrent aux yeux, était-il content ou déçut ? Perturbé en tout cas. Il se mit à se poser tout un tas de questions, interrogations qui apparaissaient aussi sûrement qu'il les pensait sur la roche et les nuages. Est-ce qu'on se souvenait de lui aussi ? Dreamland avait-il changé depuis sa première mort ? Ses compagnons étaient ils réellement tous morts ? Certains avaient-ils pu revenir, comme lui ? Et quel était son pouvoir ? Il tenta de penser à son futur, comme il le faisait avant pour activer ses prémonitions, rien ne vint. Il essaya plein de choses, rien ne venait, rien ne se produisait. Il finit par s’asseoir sur l'herbe, épuisé par son cauchemar vaincu. Au contact de ses mains, les brins se recroquevillèrent et moururent, aussi rapidement qu'il les avait rabougris, Garry releva ses mains, il y avait maintenant leur trace dans la terre, plus d'herbe, seulement des espèces de tiges flétries jaunâtres ou brunes... QUOI ?!! Cette question, aussi courte soit-elle, s'affichait sur tous les nuages et tous les rochers alentours. Il se redressant sans l'aide de ses mains maudites. Il voulait savoir. Il toucha la pierre, rien ne se produisit. Il retoucha l'herbe, les brins flétrirent de nouveau... Il finit par toucher son bras, rien, encore. MAIS C'EST NUL !

Sur cette navrante découverte, il se réveilla, appelé par d'incessants coups portés à sa porte. Il essuya le filet de bave qui avait coulé de ses lèvres sur sa joue, décolla la feuille qui avait eu le temps de s'imprimer sur sa peau et alla ouvrir au livreur de pizza comme si de rien n'était, lui refila quelques billets et referma la porte. Il se gratta l'arrière train, pas encore trop réveillé, s'étira. Et ouvrit grand les yeux. MAIS OUI PUTAIN ! Il courut dans son bureau et balança toutes ses feuilles, tous ses écrits inachevés, récupéra une feuille vierge, trempa la pointe de sa plume dans l'ancre, et y inscrivit :


DREAMLAND





Autres.

Aime : Ecrire, lire, créer, peindre, aller chez le coiffeur, son meilleur ami.
N'aime pas : Tricher, la viande avariée et même tout ce qui est comestible tant que c'est périmé, la nuit, le soleil, les pannes d'inspi', Dreamland (ou du moins les voyageurs et autres créatures violent(e)s), le sang, les piqûres, les transports, la mort, avoir du chocolat aux commissures des lèvres, le fromage.
Particularités, autres : Hormis ses cheveux violets il est comme vous et moi. Ah non, il est gaucher o/
Niveau d'étude hors de Dreamland : Bac +1


Comment avez-vous découvert le forum ? Une amie
Première impression : Si c'est la deuxième ça compte ?
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Clem Free et Kala Kourou
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Cela va de soi.
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Clem Free
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Hello World [Fini] Hello World [Fini] EmptyMar 10 Nov 2015 - 18:24
Coucou ! En voilà une fiche bien remplie et travaillée. Je n'ai pas trouvé de fautes dessus même si je ne les repère pas avec aisance, l'investissement apporté me pousse sans souci à donner un rang 3 pour cette fiche en tant que contrôleur ^^

Toutefois, j'aimerais qu'on revois ensemble deux points de l'histoire avant de prendre ma validation pour formelle. Premièrement, l'accouchement de la mère sur la table de sa cuisine. Une pratique très inhabituelle, surtout chez des gens ayant de quoi prendre une chambre dans une clinique privée. Étant donné que c'est une scène amenant la mort d'un personnage important, cette irrégularité devrait être corrigée ou au moins expliqué pour que je puisse valider la fiche.

Deuxièmement, j'aimerais que tu apportes un peu plus de précision sur la première phobie de Garry, au moment de la lecture on ne comprend pas qu'il en a une et donc, d'où vient son premier pouvoir. Là encore c'est un "détail" de ton histoire trop important pour être ignoré.

En tout cas, ces petits égarements sont peu de chose comparé à tout le reste (et il y en a, du reste) dans ta fiche et soi assurée que leur existence ne change en rien l'avis que j'ai de ta présentation ^^
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Garry IB
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MessageSujet: Re: Hello World [Fini] Hello World [Fini] EmptyMar 10 Nov 2015 - 23:38
Merci bien !

Alors, j'ai rajouté quelques petites précisions telles que :

Garry a écrit:
Un homme, un médecin, son mari pour être plus précis, [...]
Garry a écrit:
Il avait alors développé une peur horrible de la vérité.

Modifié ce qui n'allait pas (que je pensais avoir modifié avant de poster, car en me relisant il y a quelques jours j'avais aussi trouvé cela étrange) :

Garry a écrit:
[...]une jeune femme, la trentaine, était allongée dans le lit conjugale.

Concernant l'accouchement à la maison, c'est un choix, les parents savaient que la femme ne survivrait pas et donc elle préférait avoir pour dernier souvenir son chez elle plutôt que les murs impersonnels de l'hôpital :

Garry a écrit:
Ils étaient tous les deux préparés, mais le père ne sut garder son sang froid [...]
Garry a écrit:
Son père comblait le vide tant il l'aimait et faisait tout pour passer du temps avec son fils malgré ses horaires de médecin de renommée.

Et pour son pouvoir, hormis ce que je viens de rajouter, voilà ce qui met sur la piste :

Garry a écrit:
Ce n'était qu'un cauchemar, un vilain cauchemar... Qui le poursuivrait chaque nuits qui suivraient.
Garry a écrit:
La vérité fait mal parfois. Et depuis ce jour, Garry refusait de faire face à la vérité, ses rêves l'avaient rendu méfiant, ou plus lucide ?
Garry a écrit:
Il se refusait à la croire, si bien qu'un jour, il vaincu sa peur, [...] il était devenu un voyageur en tenant tête à sa phobie de la vérité.


Voilà voilà, s'il y a un autre problème, ne pas hésiter.
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Clem Free
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MessageSujet: Re: Hello World [Fini] Hello World [Fini] EmptyMer 11 Nov 2015 - 11:26
Pour moi tout est bon ^^ Ne reste plus qu'à attendre un second avis !
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Hello World [Fini] Hello World [Fini] EmptyJeu 12 Nov 2015 - 8:58
ça me va également !
De la qualité, tout ce que l'on demande ^^

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Hello World [Fini]

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