DELORMES
NIKITA

Personnage.

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• Nom : Nikita • Prénom : Delormes • Surnom(s) : Nik', Le Russe • Âge : 20 ans • Nationalité, origine(s) : Nationalité Franco-Russe, origine Française • Pouvoir et description : Nikita est mentalophobe : Il a peur qu'on puise accéder à son « âme », dusha en Russe, terme désignant aussi bien les pensées qui l'habitent que ses opinions, ses valeurs, son inconscient. En somme, l'ensemble de sa vie psychique. Pour lui, il s'agit d'une « substance » qui lui est propre, et quiconque y aurait accès disposerait d'un pouvoir illimité sur lui et ses proches. Cette croyance héritée de la littérature Russe (Dostoïevski en particulier) et son histoire personnelle expliquent sa peur panique, presque paranoïaque, que quelqu'un ait accès à son âme. Que ce soit en le faisant parler, ou grâce à quelque autre effrayante méthode de science-fiction, le simple terme d'intrusion mentale lui donne des sueurs froides. Lorsqu'il vainc sa peur,il découvre que dans Dreamland il peut libérer cette substance-âme pour s'en servir contre ses ennemis, ou se protéger des assauts de ces derniers. Il s'agit d'une force psychique qu'il applique sur l'esprit d'autrui. Cette force demande énormément d'énergie, de savoir-faire et de concentration pour être manipulée, et dans un premier temps il ne peut qu'asséner de légers chocs mentaux et restreindre quelque peu les commandes de motricité de l'esprit (ralentir les mouvements ou diminuer la force d'un coup). Peut-être en s'entraînant apprendra-il à manipuler l'esprit adverse avec plus d'habileté ?

Description Physique.

Vendredi soir, 20h. Dans le gymnase Léo Lagrange à Paris, une silhouette se distingue dans l'obscurité, brisant la triste immobilité des lieux. Un corps sec, musclé, évoluant sur ces anneaux en métal oxydé par les années et réliés au plafond par des cordes tout aussi usées mais jamais sur le point de céder sous les 70kg du gymnaste. Ce corps qui se tend et bascule et remonte et bascule encore, et sur lequel perlent quelques gouttes de sueur semble s'affranchir des lois de la gravité. Il fait preuve de la grâce de celui qui maîtrise l'espace, qui calcule l'espace, qui s'approprie l'espace. Chacun de ses 175cm est lancé avec toute l'énergie dont il dispose.
Soudain, l'athlète s'immobilise, à l'endroit. Il se maintient sur ces anneaux à la seule force de ses bras, mais tous les muscles de son corps sont bandés. Son visage, bien qu'impassible et déterminé, trahit la concentration et l'effort intense demandés par l'exercice. Ses yeux sont dirigés vers un point, fixé à l'horizon. Des yeux bruns, dirait-on, mais en réalité ils sont si sombres qu'on les crorait presque noirs. On ne s'y perdrait pas « comme dans une nuit sans étoile », mais on aurait envie de continuer à les observer encore un peu, un peu plus que les conventions sociales ne le permettent, car ils dégagent quelque chose de mystérieux. Comme un secret.
Faisant écho à ses yeux, les cheveux de l'homme, mi-longs, présentent une couleur étonnament sombre. D'ordinaire, il les dresse légèrement à l'aide d'un peu de cire, mais l'effort et la sueur les ont plaqués contre sa peau tannée. Cinq secondes, dix secondes, trentes secondes, une minute. Un léger sourire se dessine sur ses fines lèvres : cette pose marque la fin de sa séance.

*   *   *

Un sac de sport bleu foncé à l'épaule, il sort du gymnase. La douche semble l'avoir détendu : ses mouvements ont perdu la rigueur et la puissance qu'ils présentaient plus tôt, pendant l'effort. Ils semblent moins parfaits, plus laches, plus humains. On pourrait qualifier cet allure de marche « à la cool » si un détail ne venait pas perturber ce constat : le regard toujours aussi déterminé, toujours irrévocablement dirigé vers l'horizon, du jeune homme.
Ses vêtements reflètent ce contraste, oscillant entre l'élégence et le casual : un style presque dandy, seul héritage visible des années passées dans le centre de Moscou.
Un jean slim sombre surmonte des baskets présentant des rayures bleues sur fond gris rappelant des motifs de vestes de costar, tandis qu'un t-shirt noir discrètement marqué en gris du A de anarchie est surmonté d'une veste, type veste de costar justement. Elle est de la même couleur que le sac. On voudrait continuer d'observer cette silhouette si particulière et pleine de contradictions, mais c'est sans compter sur le mauvais éclairage du quartier, sous lequel Nikita s'enfonce dans les ténèbres de Paris.

Caractère.

Nikita remonte les escaliers qui mènent à son appartement, un T2 très conforable mais un peu grand pour une seule personne. En effet, il y règne une dérengeante sensation de vide depuis que son ancien colocataire, un membre de l'équipe de gym, a déménagé pour s'installer avec sa fiancée. Il va falloir que le gymnaste trouve rapidement un(e) nouveau colloc. Chose peu compliquée, car il est de nature calme et conciliante. Tranquillement, il pose son sac, accroche sa veste, ôte ses chaussures et se dirige vers la cuisine. Il prend son temps, il a toujours pris son temps. Du moins, depuis qu'il vit en France : même si, comme tous ceux qui ont vraiment connus les deux côtés du Mur de Berlin dans les décénies qui suivirent sa chute, il sait très bien que la Russie est loin d'être aussi sombre qu'on le pense et que l'Ouest n'est certainement pas un aussi bon élève de l'idéal démocratique qu'on le dit, il trouve qu'il fait bon vivre en Occident. Depuis qu'il est à Paris, il aime vivre et il profite de chaque moment. De l'odeur du chocolat en poudre qu'il verse dans le lait chaud. De la sensation qui vient lui chatouiller le palet lorsque le breuvage s'écoule du mug vers son œsophage. De la musique qui jaillit de son casque audio et se déverse dans ses oreilles, puis tout son corps. De la jubilation que lui procure le souffle de sa propre voix dans ses poumons et sa gorge lorsque, emporté par l'énergie du beat, il ne peut s'empêcher de chanter, presque de crier. Car c'est ainsi que s'exprime Nikita, même lorsqu'il parle simplement : d'une manière vive, directe et franche, pleine d'énergie. Cette énergie, sa capacité à travailler toujours plus dur et son dégoût pour les choses inachevées lui permettent de toujours aller au bout de ce qu'il commence.
Elle fait plaisir à voir, cette brute de travail posée et réfléchie, lorsqu'elle a rempli sa « mission » et se laisse aller à l'amour de la vie. Regardez-le danser, chanter, et renverser son chocolat chaud sur le tapis. Il est bien, il est mieux que nulle part ailleurs. De toute manière, quand il considère qu'il serait mieux ailleurs il n'hésite pas à prendre la tangente, ce qui surprend parfois ses proches, même si, de manière générale, ils le comprennent très bien : Nikita est très sélectif en ce qui concerne son entourage, et sait très bien auprès de quelles personnes il désire construire sa vie. Il peut même être très dur avec ceux qu'il n'apprécie pas.
23h, la chanson se termine. Le gymnaste ôte son casque audio, se change et se met au lit. Dans le fond, c'est cette ambivalence qui marque le caractère de Nikita : décontracté et heureux de vivre, il sait aussi faire preuve d'un sérieux, d'une rigueur et d'une motication implacable et exige énormément de lui-même.

Histoire.

8 janvier 1995 : Une drôle de scène se déroule dans la maternité cette petite clinique moscovite. Dans une salle, une femme occidentale est en train d'accoucher. Son mari, occidental lui aussi, lui tient la main et l'encourage. Six ans plus tôt, pareil accouchement aurait été impensable. La seul présence de ce couple de journalistes Français à Moscou l'aurait été, d'ailleurs. Un enfant de la chute du Mur, voilà ce qu'est ce nourisson qui reçoit le nom de Nikita. Pour Krouchtchev. Plus tard, certains diront que, plus que Krouchtchev, c'est grâce à Gorbatchev que des enfants comme Nikita peuvent obtenir la double nationalité Franco-Russe, mais les Delormes, comme beaucoup de Russes et même d'intellectuels occidentaux, sont convaincus que « Gorby » n'était qu'un opportuniste soucieux de plaire aux pays de l'Ouest arrivé au bon moment et emporté par le tourbillon de l'Histoire. Mais passons.
C'est une enfance presque banale que vit Nikita jusqu'à ses treize ans. Sous Eltsine, il voit les « Nouveau Russes » s'enrichir honteusement, et les autres s'apauvrir d'une manière tout aussi fulgurante : seul le statut d'expatriés de ses parents et leurs revenus Français préservent le niveau social de la famille.
Sous Poutine, il découvre l'arrogance avec laquelle le pouvoir peut négliger le peuple, il partage rapidement les idée de ses parents et leur consience politique. Il lit avec véhémence les écrits de son père, correspondant pour un célèbre quotidien parisien et rédacteur de plusieurs articles dénonçant les abus de Poutine dans divers journaux Moscovites. Heureusement, l'oppression politique n'est plus qu'un mauvais souvenir de l'époque soviétique. Du moins c'est ce que croit Nik...

*   *   *

12 octobre 2008: C'est l'article de trop pour le père Delormes. Poutine ayant terminé ses deux mandats succéssifs autorisés par la constitution, Medvedev le remplace au poste de Président de la Fédération et nomme le camarade Vladimir chef du gouvernement (premier ministre). Alors que la majorité du peuple Russe pense que Medvedev ouvrira le pays à un peu plus de « démocratie sociale », le journaliste y voit très clair : il n'est là que pour chauffer le siège en attendant le retour de Poutine en 2012. A la suite de la publication de l'article exposant cette théorie, le FSB (anciennement KGB) débarque chez Nikita. Les hommes n'agissent pas sous l'insigne, mais le garçon devine tout de suite qu'il s'agit d'agent : ils veulent savoir où est Mr Delormes. Heureusement, il est en France cette semaine-là, et c'est ce que répondent Nikita et sa mère. D'accord, en France, mais où ? Ca, la mère et le fils ne le diront pas, à aucun prix. Seulement, le FSB saura, leur répond-on. Le FSB sait toujours, il palpe votre âme jusque dans ses tréfonds, usant de tous les moyens, et ne s'arrête que lorsqu'il trouve que qu'il cherche.
S'en suivent quatre années passées dans la peur, la paranoïa : protéger son âme, protéger son âme à tout prix. Ne pas divulger d'informaton sur la planque actuelle du père, ne pas laisser entendre ouvertement ce qu'on pense du régime. Ne pas leur offrir de quoi nous faire du mal. On rentrerait bien en France, mais un homme (un agent du FSB agissant officieusement, devine Nikita) à a déchiré les passeports.
Nikita s'enferme, travaille. A la gym, il s'entraîne plus fort que tous les autres, malgré la rigueur habituelle imposée aux athlètes, et atteint très vite un niveau national. Il médite, aussi. Pour la concentration et la volonté. Son père repasse quelque fois, quelques jours. Puis il repart. Une dure routine s'est installée.

* * *

12 octobre 2012: Quatre ans se sont écoulés, et comme prévu, Poutine est « réélu » Président de la République de Russie et nomme Medvedev à la tête du gouvernement. Des manifestations gigantesques protestent contre « Poutine et le Parti des voleurs et des escrocs ». L'oppression politique reprend, elle n'a jamais été aussi importante depuis l'arrivée au pouvoir de Gorbatchev. On fait la chasse aux contestataires, on muselle les opposants, on intimide la population. Mais Nikita est tranquille. Il fait son sac, il y était préparé. Quelques jours plus tôt, son père est passé dire adieu. Il était vaincu, fatigué de se cacher : le pouvoir a eu raison de son âme. Il écrirait un dernier article, puis se rendrait. Le jeune homme le comprend, mais se jure d'être plus fort que son père, de renforcer son âme sans cesse et de ne jamais se laisser briser.
Il est temps de partir, à présent. Sa mère à préparé le préiple: ils se rendraient à la frontière Roumaine en voiture, la passeraient à pied et se rendraient à l'ambassade Française de Bucarest. De là, ils demanderaient au gouvernement de Hollande l'asile politique, et prendraient l'avion pour Paris. Ce plan semble tenir là route. Après avoir jeté un dernier reagard à l'appartement qui l'a vu grandir, il claque la porte derrière lui.

* * *

23 août 2015 : Allongé sur son lit, Nikita pratique un exercice de métitation. Il écoute son corps, se concentre sur chaque partie l'une après l'autre. Il est bien : un esprit saint dans un corps saint. C'est la douce et habituelle sensation qu'il éprouve après l'entraînement. Le sport est agréable, en France, on est félicité et on nous laisse tranquille lorsqu'on s'entraîne assez dur. Il a les clés du gymnase, il peut s'entraîner seul. Il est trop peu souvent seul, ici, il s'est très vite intégré. Il est arrivé au lycée en parlant déjà couramment Français, sans accent Russe. Tout le monde s'arrachait le nouveau, le Russe chassé par Poutine qui pouvait descendre un litre de vodka en dix minutes. Il allait de groupe en groupe, sans vraiment s'attacher à ces jeunes qui l'appelaient « Le Russe ». Il s'est fait de vrais amis après le lycée, à science-po. Des gens intéressants, avec qui il aimait aussi bien avoir de longs débats que faire toutes les conneries du monde. Comme au lycée, sa capacité à tenir l'alcool faisait de lui un invité de marque aux soirées. Cependant, il a très vite ralenti le rythme de ces beuveries : pas bon pour la sécurité de l'âme, de s'enivrer en public comme ça.
Son âme. Cette nuit encore, à peine se sera-il endormi que des agents du FSB s'escrimeront à la fouiller, à chercher dans les moindres recoins ce qu'ils peuvent encore lui prendre pour leur faire du mal, à lui et à sa mère. Mais il faut bien dormir...

Post Rp.

A l'extérieur : un corps endormi, agité et en sueur, ayant perdu tout le calme qu'il affichait un instant plus tôt.
A l'intérieur : Nikita était dévasté. C'était la trente-troisième fois qu'il vivait ce rêve, mais bien sûr, p as moyen d'en tirer quelque expérience : il oubliait toujours tout à peine endormi. Ne lui restait que sa capacité à résister, résister jusqu'à ce que vienne le point de non retour, et qu'il se réveille.
Ils étaient trois autour de lui, trois agents du FSB. Un en costar d'agent classique, un qui rappelait ces psychologues qu'on voit à la télé, et un habillé en chirurgien. Le premier le frappait en l'injuriant et en le sommant de parler, le deuxième lui posait des questions de plus en plus invasives, et le dernier bidouillait un genre de casque posé sur sa tête et relié à des éléctrodes. Il sentait leurs méthodes aspirer ses forces, le mener vers un gouffre au fond duquel il n'aurait plus d'autres choix que d'exhiber son âme, comme on montre un livre ouvert et rempli de secrets sous l'action du désespoir. Mentalement, il chutait, chutait. Il le sentait, il allait bientôt craquer et alors ils auraient tout et c'en serait fini de lui. Les symptômes habituels començaient à faire leur apparition : les muscles se contractent, la respiration s'accélère encore, la migraine cogne sur sa boîte cranienne comme sur un gong de douleur, et intérieurement il se débat plus que jamais.
D'ordinaire, Nikita se serait réveillé à ce moment-là. D'ordinaire, il aurait réalisé qu'il ne s'agissait que d'un rêve, et serait allé boire un verre d'eau avant de se recoucher en pestant contre son passé et sa failesse.

Mais pas cette fois-ci. Cette fois-ci, une sensation nouvelle et familière à la fois l'envahit. C'était exactement la même chose que lorsqu'il voltigeait, que, les mains dans ses anneaux, il s'appropriait l'espace aérien : il savait quoi faire. Il savait quel imperceptible mouvement lui permettrait de rectifier sa trajectoire, de pivoter son bassin de ce demi millimètre qui lui éviterait une chute fatale. L'instinct prenaît le dessus. Plus aucune pensée, aucune médiation, le corps et l'esprit étaient unis. Transcandé, Nikita abaissa toutes ses défenses et leur offrit tout, d'un seul coup. Il déploya toute son âme, absolument chaque parcelle de psychisme qui l'habitait : ce fût comme une déflagration, une explosion de cette matière presque invisible dont l'existence physique n'était trahie que par quelques reflets bleutés ici et là. Le gymnaste savait que c'était sa dusha, son âme qui venait de se manifester. Il l'avait senti le quitter, se matérialiser puis s'étendre dans la pièce pour balayer les trois agents avec la force d'un ouragan avant de revenir se nicher en lui. Il s'était senti partir avec elle, ne gardant pour seul lien avec son corps qu'une petite partie de son être restée en lui.

De tout cela, il ne vit rien. Il le ressenti, à l'aide d'un sens qui lui était jusque-là inconnu. Lorsqu'il ouvrit les yeux, il se trouvait sur le balcon de ce qui ressemblait à un palais, et ne ressentait plus rien de l'épuisement qui l'abattait la seconde précédente. Son âme semblaît danser autour de lui, comme une sorte d'aura. Sous ses yeux s'étendait ce qui ressemblait à une ville, mais aux dimensions ridicules : des batisses simples siégaient au pied du palais, organisées en cercles concentriques et séparées par des allées de marbre, puis encerclées d'une muraille qui semblait construite en verre. On aurait dit une petite commune dont le bitume aurait été remplacé par du marbre et dans laquelle toutes les maisons auraient été construites à partir d'un bois lisse et noble et d'une pierre tout aussi lisse. Un calme apaisant se dégageait de l'endroit.

-Un voyageur, ici ! Quelle surprise, bienvenue au Royaume spirituel !, fit une voix derrière lui.
Nikita fit volte face, surpris. L'homme, à qui il était impossible d'attribuer un âge, arborait une courte barbe blanche, des cheveux grisonnants et portait une robe, semblable à celle des moines boudhistes mais bleutée. Que faisait-il là ? Qu'était cet endroit ?

-Tu te pose des questions, remarqua l'homme. Tu es nouveau, ici. C'est bien, ça fait des années que ce Royaume n'a pas connu de voyageur de l'esprit. Le dernier était Mathéo, mais il est mort il y a un moment déjà.
-Mathéo ? Qu..
-Dis-moi, jeune voyageur, avant de poser de nouvelles questions, tu ferais mieux d'attendre les réponses à celles que tu te poses depuis que tu es ici, non ?

Nikita réfléchit un moment. Cet homme avait l'air de savoir ce qu'il devait lui apprendre. Il pencha un peu la tête, signe de l'intérêt qu'il portait au discours de l'homme.

-Tu viens de vaincre ta peur, annonça l'homme. Elle était liée à ton esprit, âme, psyché, peu importe comment tu l'appelle. Ici, tu es à Dreamland, plus précisément au royaume spirituel. Chaque nuit, tu viendras à Dreamland. J'aimerais que tu me rejoigne ici, du moins pour les premières nuits, j'ai beaucoup à t'apprendre. Pour cela, il te suffit de penser à cet endroit en t'endormant. Mais nous commencerons demain.
L'homme lui tendit alors un livre :
-D'ici là, étudie ceci jusqu'à ton réveil. A demain Nikita, fit-il avec un clin d'oeuil.

Comment connaissait-il son prénom ? Quelques heures plus tôt, cela l'aurait beaucoup inquiété, mais étrangement, il s'en moquait. Il avait donc bel et bien vaincu sa peur. Nikita interpella l'homme qui s'en allait.

-Qui êtes-vous ?
-Tu peux m'appeler Onaj, répondit l'homme en s'éloignant.

Nikita ouvrit l'ouvrage, et entreprit la lecture de ce qui semblait être une présentation de Dremland s'addressant aux voyageurs.
Le jeune homme se lança donc dans la découverte théorique de ce monde, qui lui semblait de plus en plus fabuleux. Dévorant les pages, il ne vit pas le temps passer, et fût surpris lorsqu'il se réveilla dans son lit en pleine forme... Quelle nuit étrange.

Autres.

• Aime : la gym et le sport en général, les concerts, chanter, boire, son appart, les gens un peu fous, s'entraîer dur, se battre et faire des conneries.
• N'aime pas : le FSB et les dictatures, les démocraties qui cachent leur jeu, les gens dépourvus de personnalité, le bowling et les mauvaises ambiances.
• Particularités, autres : parle Français, Russe et Anglais couramment, et se débrouille en Espagnol.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : va commencer son année de L3 à Sicence Po Paris.


• Comment avez-vous découvert le forum ? Recherche google « Dreamland RPG ».
• Première impression : un forum RP sympa, actif, organisé et dépourvu de divers trolls ou kikoos. Ma foi que demander de plus ?
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? /
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