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Complices par le silence (PV Kaijin Zared)

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Kala Kourou
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MessageSujet: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptySam 26 Juil 2014 - 2:52
Parfois, tu ne savais pas pourquoi du jour au lendemain, d'un coup, tu devenais agressif et que t'avais une sale humeur, une humeur noire. Tu voyais le monde comme un lendemain de soirée trop alcoolisé, mais là tu n'avais pas la gueule de bois. Juste... Cette vision du monde trop dégueulasse, sombre, chaotique, ténébreuse. Même s'il pouvait faire beau, il te semblait voir tout ce qui se trouvait autour de toi dans une atmosphère de journée gris et humide. Ce qui était compréhensible lorsqu'on avait passé un premier mois de vacances à se recevoir révélations sur révélations du style : ta grande soeur était en fait une Voyageuse à Dreamland et qui possédait le même pouvoir que le tien, ta copine (ou plutôt ton ex-copine) était également une Voyageuse et qui était à la solde d'un des ennemis de ton Seigneur Cauchemar et qu'elle avait failli te buter, que t'avais cru une première fois que ton meilleur ami s'était fait buter et que, par la suite, il se fasse effectivement buter. Donc tu pouvais plus partager tes soucis dreamlandiens avec lui car maintenant qu'il habitait aux Philippines, le seul vrai moyen de le voir avait disparu. Et en plus que tu n'iras pas faire une licence cinéma comme tu l'avais voulu mais une licence de théâtre. Donc là, niveau déprime, ça pouvait toucher les abysses.

Rien à faire, j'avais rien à faire, les journées me paraissaient trop longues, trop fatigantes, trop déprimantes. A quoi bon sortir quand on voyait le monde en gris, alors que le soleil était bien haut dans le ciel ? Entamant un quart des 1000€ que mes parents m'avaient laissés avant de partir en Espagne pour le mois d'août avec Uzma (heureusement, car je n'avais pas du tout envie de la revoir après ce qu'il s'était passé), j'avais acheté tout un stock de bières, d'alcools en tout genre, au moins cinq paquets de tabac à rouler et un paquet de 100 grammes de beuh. Voilà, il n'y avait personne chez moi, personne à faire venir, nada. La mélancolie, la trisstitude m'envahirent très rapidement. De toute façon, elles ne m'avaient pas vraiment quittées depuis mon retour en France. Dépression... Ce genre de déprime qui te donne pas du tout envie de bouger de ton canapé, de fumer presque vingt clopes d'affilées, descendre une bouteille de tequila et une de vodka beaucoup trop rapidement et fumer un bédo trop chargé. Tiens, c'était drôle à se demander : un voyageur qui s'endormait bourré et défoncé, où atterrissait-il à Dreamland, à Délirium ou à Weed Land ? Délirium était quand même l'endroit où tous les gens qui dormaient dans un état différend se retrouvaient, ou ne serait-ce que pour les bourrés ?

Je m'en foutais comme de la cervelle en boîte.

-----

J'avais atterri à un endroit assez bizarre, sombre et lugubre. Affalé sur le sol, je me relevais en m'appuyant contre le mur qui se trouvait derrière moi, la tête baissée. Bon dieu de merde, je me sentais mal. J'avais l'impression de ressentir les effets de ce que j'avais pris avant de dormir. En face de moi, il y avait un mur et sur la gauche, une rue. Je dirais que je me trouvais entre deux bâtiments, au genre d'endroit même où les clodos, les alcoolos prenaient rendez-vous avec leur tristesse inavouée, leur mélancolie inexpliquée. Une odeur de ville, une odeur de quartier mal famé, mal entretenu. Une odeur de rouille aussi, avec de l'humidité. Il pleuvait, mais il semblerait que l'endroit où je me trouvais était protégé par la pluie. Il fallait bien que je sorte, rester à un endroit n'était pas sain et sécurisant pour un voyageur comme moi. Je portais un long manteau noir qui descendait jusqu'aux genoux, t-shirt à manches longues, jean slim noir déchiré au genou, chaussures montantes très noires et une capuche intégré au manteau. Je la mis sur ma tête, elle recouvrait ma tête en laissant une partie de mes cheveux sortir mais couvrant quand même mon visage, comme si j'avais une ombre qui le cachait.

La pluie rendait la rue encore plus dégueulasse. J'avais l'impression de me retrouver dans un ancien quartier japonais des années 60-70, avec les établissements rapprochés et les gens, malgré une pluie incessante, nombreux qui marchaient tranquillement, sans se regarder les uns et les autres. Exactement le genre d'ambiance qui me collait à la peau dans le monde réel. Putain, j'aurai vraiment voulu me retrouver à Délirium. Là-bas au moins, t'as pas le temps de déprimer. Ici, l'ambiance et l'atmosphère te prenaient au cou et t'étouffaient tout doucement, pour que tu puisses t'y habituer et ensuite, tu les relâches car tu les avais parfaitement intégrés en ton esprit.

« S'il-vous-plaît... Aidez-moi... »

Quelque chose avait retenu mon jean. Je me retournais et vis un homme, affalé entre le poteau d'un restaurant japonais et d'un restaurant chinois, attendant presque la déflagration ultime entre ces deux concurrents. Je me baissais et il m'a parlé de quelque chose, je n'avais pas compris, va remettre ça au patron de la boîte d'intel, patati patata et il me remit un coffret... Et il mourut.

BEN FUCK ALORS.
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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyJeu 7 Aoû 2014 - 2:32
Aujourd'hui, Greel et Kaijin se trouvaient au royaume de la Main Invisible. Ils étaient au dernier étage d'une de ces fabuleuses tours de verre. Leur présence était requise pour une commande, une commande qui serait juteuse en essence de vie. Précisons quand même que le voyageur ne gagnait que la liberté en coopérant avec Macrophonopolis. Manquerait plus qu'on paye les esclaves ou qu'ils demandent des droits. Enfin bref, il était ici question de louer Kaijin pendant près d'une semaine. L'homme étant un riche entrepreneur du royaume, un entretien avait été organisé. Et Greel étant l'associé de Pink qui devait se charger de Kaijin, cependant, il devait rester à Macrophono pour gérer les esclaves.

L'entretien s'était déroulé en deux parties, la partie ennuyante. Ou l'on discutait des tarifs, des services apportés et tout ça. Il y avait une sorte de contrat, qui serait probablement modifié à la fin de la location. La deuxième partie était la plus amusante pour l'homme étant assis de l'autre côté du bureau, la plus épouvante pour Greel et Kaijin. Il était l'heure de la démonstration. Les deux voyageurs soupirèrent ensemble.

Kaijin se leva et retira son tee-shirt. Greel posa un sac sur ses genoux en sortie un collier de métal qu'il donna au voyageur du surnaturel, il posa le sac sur la table et se leva. Il attrapa le collier, glissa une clé dans la fente adaptée. Il put l'ouvrir et le refermer autour du cou du voyageur. Ce collier de métal possédait un trou, se trouvant au-dessus de l'emplacement du cylindre métallique planté dans le corps de Kaijin. Greel se plaça aux côtés de l'adolescent, tout en restant face à l'homme.

- Munir l'esclave du collier est assez simple la suite est cependant plus délicate.

L'homme s'approcha du sac et en sortit tout une panoplie de seringues et une petite télécommande munie de trois boutons et d'une roue de réglage. Greel se mit à expliquer à l'homme qu'un des boutons servait à faire allumer le cylindre, Kaijin se retourna pour que le spectateur puisse voir le cylindre s'allumer. Le voyageur du vide attrapa une seringue et la planta dans le cylindre. Il recula et alla se placer aux côtés de l'homme. Le morpheur se tourna vers eux.

- Après avoir activé le cylindre et injecté le sérum. Diffusez ce dernier dans le corps.

Il appuya sur le bout de gauche. Kaijin les regarda quelques secondes, il commença à se tordre de douleur en poussant des râles étouffés. Sa peau blanchit, de la chaire en putréfaction se mit à recouvrir ses bras, épaules et la totalité de son visage. Un cri atroce sortit des lèvres du Kaijin, il fit claquer ses dents.

- Maintenant montrez lui qui est le patron.

Greel glissa son pouce sur le bouton du bas. Il appuya deux fois. Le zombie se mit à être secoué dans tous les sens en poussant des hurlements. Greel expliqua qu'il envoyait des décharges à Kaijin pour le calmer. Qu'il en fallait trois pour les spécimens coriaces. Le zombie en demandait sept. Au bout de la septième, le zombie recula et se laissa glisser contre la porte, il se mit à ramper en gémissant. Greel attrapa une laisse, il tendit le bout vers le collier, qui fut tirer vers la laisse.

- Et ceci vous permettra d'avoir un bon zombie de compagnie.

Greel appuya sur le bouton de gauche, détacha la laisse, il fit asseoir Kaijin sur une table qui perdait peu à peu son aspect de zombie pour retrouver celui du voyageur qu'il était. Greel détacha le collier et le rangea dans le sac. Il se rassit. L'homme sourit.

- Je suis sûr que nous seront satisfait de vos services. J'aurai également besoin de vous, pour cette nuit en tant que voyageur.

Il se mit à sourire.

-J'aimerais que vous me récupériez mon coffret.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyMar 8 Mar 2016 - 0:57
Je shootais dans le corps inerte de ce pauvre malheureux. Malheureux ? Pourquoi malheureux ? Ah oui, c'est malheureux de mourir. Ah bon. Ouais mais je ne le connaissais pas ce bonhomme, je m'en foutais comme de la cervelle en boîte. Je détestais ce genre de situation à Dreamland, celle qui te refilait malgré toi une mission que tu devais effectuer. En fait, tu devais surtout le faire pour respecter la volonté de quelqu'un qui venait de mourir, partir ou qui était blessé. Tout ça pour respecter des codes du shônen classique.
Je n'avais tellement pas l'âme d'un héros en devenir cette nuit. Tout ce que je voulais, c'était continuer ce que j'étais en train de faire dans le monde réel avant de dormir : boire, fumer, me mettre mal pour oublier un peu.
Je me demandais quand même ce que renfermait ce coffret. J'avais essayé de l'ouvrir avant de remarquer qu'il y avait une serrure. J'essayais quand même de forcer l'ouverture avec ma force de voyageur mais impossible : la serrure devait probablement avoir un renforcement magique ou d'une connerie du genre. Putain le gros cassage de couilles. Je ne m'attardais pas sur la boîte en elle-même, une flemme m'envahissait, la seule remarque assez obvious qu'on pouvait faire serait de dire qu'elle était petite. Je la rangeais quand même dans la large poche gauche de mon manteau, on ne savait jamais, peut-être que je pouvais la revendre pour quelques EVs, histoire de ne pas gaspiller ce que j'avais dans mon corps pour pouvoir boire. Parce que oui, je comptais boire. Me saouler même. Me défoncer aussi.

Je plongeais ma main dans mes poches et remarquais un paquet de clopes. Je le sortis pour voir sa tronche : une marque indescriptible avec un briquet à l'intérieur. Sympa, au moins je n'avais pas besoin d'en acheter. J'en sortis une pour l'allumer, rangeais le paquet et fourrais à nouveau mes mains dans mes poches.
La pluie continuait de tomber, tout doucement. Il y avait beaucoup trop d'humidité dans l'air, l'atmosphère était d'un gris horripilant. On se croirait vraiment dans un quartier japonais mal famé des années 70. C'était cool de le voir à travers des films, c'était horrible d'en faire parti, surtout quand le moral n'aidait pas. Je marchais en ligne droite, sans chercher quelque chose en particulier.

Ah si, un établissement pour boire.

J'en remarquais un assez rapidement, j'eus la puce à l'oreille en voyant plusieurs cadres aux oreilles pointues en sortir en titubant. Soit ils étaient bourrés, soient ils venaient de se faire remonter leur calecif. Et à mon grand avis, j'optais pour la première proposition. J'écrasais ma clope avec ma chaussure, écartais le rideau d'ouverture avec une main, entrais dans l’établissement et enlevais ma capuche. Il était assez rempli mais je remarquais plusieurs places au bar. Je remarquais également que presque tout le monde me zieutait. Après deux secondes, la majorité avait déjà détournée le regard, il en restait encore qui m'observait. Rien à foutre de leur gueule de merde. Foutez-moi la paix bande de sous-merdes.

Je posais mon cul sur l'une des chaises au bar et observais le rebord sans chercher à commander. J'avais une flemme totale d'appeler le barman. Il viendrait sûrement tout seul, un nouveau client entrait dans son établissement, il serait bien obligé de lui graisser le zgeg. Justement, quelqu'un arriva assez rapidement. Habitant des rêves lambda, sans grand intérêt. Il s'essuya les mains dans un torchon, le mit sur son épaule et attendu ma commande.

« Vous avez quoi pour 20 E.Vs ? »

Il me regarda pendant plusieurs secondes, cherchant probablement dans son inventaire mental ce qu'il avait en réserve. Il me laissa seul pendant 6 secondes puis revient avec une assez grande bouteille en verre. Il fit sortir une griffe de son doigt, la piqua dans le bouchon en liège qui fermait la bouteille, l'enleva et me posa la bouteille à côté de moi, avec un verre qui semblait être adapté pour un whisky.

« … C'est combien de degrés ?
_71.
_Anwh... Ah ouais.
_Mais ça ira ? Vous avez mangé avant ?
_J'ai quitté le monde réel y a une heure maintenant, je pense que ça ira oui. On peut fumer ici ou bien ? »

Pour toute réponse, il me posa un cendrier. J'observais un petit rictus au coin de ses lèvres, je l'avais sûrement froissé mais rien à foutre de sa réaction. Sers-moi et fais pas chier.
Et ainsi, je commençais l'exploration d'un second état grâce à madame la bouteille d'alcool en verre.

----

Hmm. Hein. Ouais. Putain je suis où. Ah oui. Dreamland. Cette bouteille coûte combien déjà. 20 E.Vs. Ou peut-être bien 40. Hmm. J'sais plus. Clope. L'allumer. Putain, je suis pitoyable. Comme si je pensais résoudre mes soucis en me foutant une race. Non, je n'y pensais pas. Je ne l'avais pas pensé. Je sais plus. Elle m'avait fait un coup de sale pute. Connasse. Connasse. Connasse. Pourquoi m'avoir fait ça. Je ne voulais pas. J'aurai préféré ne pas la connaître. C'était elle qui était venu vers moi. Hahaha. Je m'étais fracassé le crâne à cause d'elle, je m'en souvenais peu à peu. J'avais arrêté un voleur à Circus Attractions. Et ça datait de maintenant deux ans. Trois. Je m'en souvenais plus. Merde. Taïji n'était plus à Dreamland. Moi qui pensait pouvoir faire des efforts pour le voir plus souvent. Je n'avais même pas la force de l'appeler. Je ne répondais pas à ses appels Skype. Mec, putain... Il était mort. Pas dans la vraie vie mais je l'avais vu mourir ici. Dans cet endroit de merde. Putain de ta mère la... La... Clope éteinte. Je me resservais un autre verre. La bouteille était presque finie. Putain.

« Je peux m'asseoir ici ? »

Je tournais la tête. C'était un mec. Brun. Tronche normale. Voyageur. Ou rêveur. Je sais pas. Mec lambda, pas intéressant. J'en avais rien à foutre de lui. Mais je ne voulais pas qu'il pose son cul à côté.

« Non.
_Pardon ?
_Fais pas chier et va t'asseoir plus loin.
_Je te reconnais. »

Putain de ta race.

« Tu t'appelles Kala Kourou c'est ça ? C'est toi qui a perdu le Tournoi par Equipes qui s'est déroulé avant cet été ? J'ai raison hein. »

Ok.

« Mec, ta gueule.
_Non mais j'ai raison. C'est bien toi, tu t'es battu comme un porc et on t'a achevé. Tes soi-disant camarades se sont barrés.
_Ouais, ça a du mérite. J'ai tenu tête à deux combattants seul.
_A ta place j'aurais honte. »

Ferme.

« T'étais pas foutu d'avoir une équipe qui te respecte. »

Ta.

« J'ai suivi un peu ce que tu avais fais à Dreamland. T'as eu un tatouage de Crazy putain. Un tatouage. Tu te fous de qui sérieusement ? »

Gueule.

« Et qu'est-ce que tu fous maintenant ? Tu fais ta mijaurée en te bourrant la gueule comme un pochtron. Mec, ais honte. »

Je finis la bouteille en la buvant d'un coup. Je la posais tranquillement sur le rebord et me levais. J'étais sûr que Miro me disait d'arrêter et de sortir de ce bar. Mais je ne l'entendais pas, il n'était pas sur mes oreilles. Je relevais la manche de mon bras droit et montrais mon tatouage à cet enfoiré.

« Ouais, j'ai un tatouage de Crazy. Tu veux savoir quoi ? Je l'ai sucé pour qu'il m'en fasse un. Sa bite pointue. Comme un gros PD. Et tu veux savoir autre chose ? Ce tatouage... Il va aller droit dans ton cul de salope. »

Sans qu'il puisse réagir, je lui enfonçais poing droit dans son visage et je lui fis dire bonjour aux autres personnes assisses au fond du bar de manière supersonique, il avait atterri sur une table du fond en la cassant. Je regardais les gens qui restaient assis. Je vis une créature des rêves qui voulait se lever mais celui qui était assis en face de lui l'en empêcha.

« Quoi toi ? Tu veux que je t'agrandisse le cul avec mon bras toi aussi ? »

Il ne réagissait pas. Bande de merdes. Je sortis une cigarette et voulut partir lorsque le barman me barra le passage. Ah oui putain, la bouteille. Et sûrement pour rembourser la table. Putain. Ah mais. J'allumais ma cigarette et lui dis avant de le contourner pour sortir :

« Mettez sur la note d'Ed Free. »

Qu'il me serve à quelque chose lui.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptySam 19 Mar 2016 - 23:22
Des torrents de pluies s'écrasaient sur le bitume du royaume de la Main Invisible. Une des larges portes d'un grand building s'ouvrit. Greel fut le premier à sortir, sa longue silhouette était protégée de la pluie par un long manteau en cuir lui tombant jusqu'à mi-cuisse, il avait rabattu sur sa tête la capuche grisâtre de son sweat. Ses jambes étaient couvertes d'un pantalon gris relativement large et ses pieds protégés par un simulacre de Doc Marteen's. Il se tourna vers Kaijin qui rabattait sa capuche sur son crâne en se courbant légèrement. Un sourire parcourut le visage de Greel, le rasé ne portait qu'un sweat sur lequel on voyait Lord Crazy pointer sa griffe droit devant, une bulle disant ''suce ma grosse griffe'' en grosses lettres jaunes. Ce sweat avait beau être tout à fait rigolo, la pluie ne s'était pas fait prier et avait traversé le tissu en un rien de temps. L'ensemble du corps de l'adolescent frissonna en sentant un courant d'air lécher sa peau, son jean noir avait un trou béant au niveau du genou droit. La désagréable sensation des chaussettes mouillées l'envahit soudainement, il jeta un œil à ces chaussures en toile qui étaient dans un état si excellent qu'on ne pouvait en détourner le regard.

Jetant un coup d’œil à son acolyte, il vit ce dernier ricané, avec tout l'amour de monde, il lui lança quelque mots l'invitant à pratiquer un coït, de préférence violent, avec sa mère. Les deux hommes commencèrent à marcher. Les mains dans les poches, Kaijin ne cessait de se plaindre du froid. Greel semblait relativement lassé de ses plaintes. Comme son ami, il se mit à repenser à ce que leur avait proposé leur client, pour oublier cet ami. Bien que la récompense soit très intéressante, un homme demandant à ses futurs employés de lui rendre un service juste après leur premier entretien, c'était relativement louche. Finalement, le silence fut rompu par Kaijin.

- On s'croirait dans un mauvais film de mafieux. Genre, l'autre nous demande son coffre, nous propose une jolie récompense sauf qu'on a aucune info et qu'on a juste une nuit pour enquêter.
- On va devoir se battre contre un gang de Yakuza, leur chef sera un taré qui voudra nous couper un bout de visage.
- Puis, il y aura une super belle fille qu'on va pécho.
- Même à Dreamland ça n'arrive pas.
- Du coup, on va devoir se pécho.
- Sauf que tu oublies une chose !

Greel plongea sa main dans sa poche et en sortit une sorte d'émetteur.

- Ce truc va nous permettre de savoir où est l'homme qui a le coffre.
- Et si jamais il ne l'a pas ?
- On l'interrogera. Ah ! Il doit être là !
- Tu parles de lui ?

Demanda Kaijin, avec une expression assez inexpressive sur le visage. Son doigt pointait un cadavre. Greel regarda l'émetteur, le cadavre, l'émetteur, le cadavre, Kaijin, l'émetteur, Kaijin. Greel allait fondre en larmes. L'adolescent enjamba le cadavre en haussant les épaules.

- J'crois que c'est mort pour les Evs, on va où ?

L'impassibilité face à la situation de Kaijin contrastait avec l'abattement de ce pauvre Greel, qui s'acharnait d'ailleurs à fouiller le corps pendant que l'adolescent errait dans la ruelle, observant le décor qui les entourait. Finalement, Greel signala à Kaijin qu'il allait expliquer la situation à leur employeur, le garçon se contenta d'acquiescer et de pointer son doigts vers l'enseigne de ce qui devait être un bar, ce lieu de rendez-vous fut validé par Greel d'un hochement de tête, ce dernier plongea la main dans sa poche et jeta à Kaijin une oreillette. Greel avait des tendances paranoïaques.

Lentement, Kaijin se dirigea vers le bâtiment, tout en pensant à remercier son acolyte d'un signe de la main. Il s'engouffra dans le bar. Une atmosphère chaude y régnait, presque étouffante. Des volutes de fumée épousaient le plafond, l'odeur âcre du tabac et de l'alcool s'infiltra dans les sinus de Kaijin. Les regards ne s'étaient pas encore tournés vers lui qu'il foula le parquet du bar pour se diriger vers le serveur, à qui il commanda l'équivalent d'une bière. Il montra à ce dernier une table inoccupée dans un coin de la pièce, juste avant de s'y rendre. Il s'affala complètement sur la banquette, puis amena sa main gauche à quelques centimètres de son visage, il tenait encore l'oreillette, il l'activa et la fourra dans sa poche.

Une fois la boisson arrivée, Kaijin se mit à la siroter en soupirant, il allait devoir s'occuper en attendant Greel. Il ferma les yeux et s'installa confortablement, attendant que quelque chose se passe, et en effet, quelque chose se passa. Un peu plus tôt, un voyageur était entré, visiblement très irrité, un autre voyageur était venu lui parler, au moment où Kaijin battit des yeux et se concentra sur la conversation, le jeune homme aux cheveux blancs parlait d'insérer le membre de Lord Crazy dans sa bouche. Il parla ensuite d’insérer -encore- son tatouage -donc son bras- dans le fondement de son interlocuteur, puis il le frappa au visage, envoyant ce dernier briser la table à côté de celle de l'adolescent. Kaijin arqua un sourcil, un rictus sur le visage. Le morpheur vida son verre, sortit son oreillette, la portant à sa bouche.

- Tu as environs trois minutes pour arriver où tu vas me retrouver dans un sale état, mais... c'est vraiment trop tentant.

Aussitôt, il éteignit l'oreillette et la remit dans sa poche, il ne fallait plus qu'il soit dérangé. Le jeune voyageur se campa en face de l'endroit où était l'autre voyageur qui se préparait à sortir. Il lui lança de toutes ses forces son verre en direction du crâne. Sous les yeux ébahit des clients, Kaijin releva ses manches, son grand sourire carnassier sur le visage, il fit quelques pas en avant.

- Dis-moi, l'albinos, je ne sais pas si on a suivi les mêmes cours de bio, mais je crois que t'as besoin qu'on te rappelle l'anatomie humaine.

Kaijin attrapa le voyageur affalé au sol par les cheveux et un pied de la table cassé, il le traîna jusqu'au bar où il écrasa la tête de toutes ses forces contre le bar. Soulevant encore le corps douloureux de ce voyageur, il allongea son torse sur le bar, laissant pendre le reste du corps dans le vide.

- C'était la tête.

Kaijin fit tourner son pied de table dans ses mains et, d'un coup sec l'envoya se planter dans l'endroit présumé du sillon inter-fessier -le trou des fesses.

- Là, c'est son cul de salope.

Le jeune voyageur vint se replacer face au Water Boy, six mètres les séparaient.

- Je crois que, mon sweat t’irait beaucoup mieux qu'à moi.

Toujours avec ce sourire et cette lueur de défi dans les yeux, Kaijin attrapa une chaise, plia ses genoux se mettant en position de combat, prêt à frapper l'air avec la chaise. La raison ? Le puissant flux d'énergie bleu allait bientôt frapper Kala Kourou, le projetant sur l'adolescent qui l'attendait de pied ferme. Kaijin jeta quelques mots à l'intention de son adversaire.

- Ce n'est pas une rap battle, cette fois.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyJeu 24 Mar 2016 - 14:18
*cling*

Stop Kala. Quelqu'un voulait te faire chier. Avais-tu mal Kala ? Non je ne pensais pas. C'était un verre, lancé avec une certaine force par quelqu'un qui se trouvait derrière moi. C'est bien, ça ne t'avait pas vraiment affecté. Décidément, on voulait me faire chier jusqu'au bout. Tu étais bourré Kala. Je m'en battais les couilles. Qu'est-ce que tu vas faire ? Laisse moi me remettre de cet état, fallait que je rassemble mes esprits. Barre-toi.

« Dis-moi l'albinos, je ne sais pas si on a suivi les mêmes cours de bio, mais je crois que t'as besoin qu'on te rappelle l'anatomie humaine. »

Cette voix. Je l'avais déjà entendue quelque part. J'avais l'impression de tomber souvent sur le propriétaire de cette voix. Je crois que je commençais à en avoir marre qu'on tombe souvent sur l'un comme sur l'autre. En même temps, ça faisait un p'tit moment que je l'avais pas vu. Je préférais ne pas le voir, pas parce qu'il me faisait peur ou que je le craignais, mais plutôt parce qu'il me faisait chier. Il me faisait chier en fait. Il me faisait tellement chier qu'il me poussait à le cogner. J'entendis un crac derrière moi.

« C'était la tête. »

Pouic.

« Là, c'est son cul de salope. »

Ce besoin de violence, ça me disait quelque chose. Une image essayait de se former dans mon crâne mais... Tiens, mon crâne avait la flemme. J'avais également la flemme de me retourner, je voulais partir. Parce que ça m'ennuyait. Mais en même temps, une petite pensée vint s'installer doucement et s'intégrer avec les autres. Elle s'était créée lorsque j'avais reçu le verre en plein crâne. Rapidement, cette pensée grossissait rapidement, tellement qu'elle devint la pensée principale de mon esprit : frapper cet enfoiré.

« Je crois que mon sweat t'irait beaucoup mieux qu'à moi. »

Je me retournais. Putain. Mon impression était malheureusement bonne. Kaijin Zared. Ce con de merde prétentieux sûr de lui qui voulait faire son intéressant en faisant des trucs pas cools moralement parlant. L'alcool fit son effet, j'avais vraiment envie de lui foutre la raclée de sa vie de voyageur killer de merde.

« Ce n'est pas une rap battle cette fois-ci. »

Tu l'as dis, bouffi. J'allais te faire avaler tes pieds. En te les coupant. J'étais bourré. Je ne m'étais pas rendu compte de l'aura combattive imminente qui se rapprochait de moi. Je fus propulsé par une force inconnue et je me dirigais vers la chaise que tenait Kaijin dans ses mains. Les six mètres qui nous séparaient me permirent d'avoir le temps de créer une bulle vers moi pour m'y agripper en la retenant immobile dans les airs et j'évitais la chaise en passant juste au-dessus du merdeux. J’atterrissais alors derrière lui mais je n'avais pas pris le temps de faire une petite pause que je chargeais dans son dos en lui donnant un coup de poing pour le faire valdinguer plus loin devant moi.

L'adrénaline commença légèrement à me faire décuver mais j'étais pas encore sorti de l'auberge. J'avais deux adversaires en face de moi. Deux adversaires qui allaient me coller au cul pendant un bon moment. Je voyais légèrement trouble, j'hoquetais un peu. Putain de sa race, fallait qu'il se ramène cet enfoiré. Je créais mon katana d'eau dans ma main droite et un pistolet d'eau dans ma main gauche, tout en laissant mes bras le long de mon corps.

« Alors Kaijin, t'avais peur de te faire réellement rétamer la gueule, c'est pour ça que t'as ramené une salope de passage ? Ben tu sais quoi : je vais vous enculer toutes les deux. »

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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyLun 28 Mar 2016 - 23:36
Kaijin avait oublié. Enfin pas vraiment. Il ne s'était jamais véritablement battu contre Kala, mais ils avaient combattu ensemble, donc, l'adolescent savait comment procéder l'albinos. Plus ou moins. Il aurait pu prévoir ce qui venait de se passer. Kala était un contrôleur qui maniait admirablement bien son pouvoir, cependant le fait qu'il utilise pour tout et n'importe quoi le rendait prévisible. C'était une fois projeté par un de ses coups que l'adolescent se fit la réflexion qu'il aurait pu être plus malin. Il avait toujours la chaise entre ses mains. Soudainement, une aura bleue l'entoura, Greel était en train de manipuler la vitesse de projection de Kaijin pour la retourner à leur avantage. Le contrôleur du vide tendait son bras, Kaijin l'attrapa en même temps que ses pieds touchèrent le sol. Il tourna autour de Greel qui le projeta vers Kala, sauf que cette fois, l'adolescent avait les pieds au sol.

Les six mètres furent engloutis à une vitesse incroyable, le morpheur avait élancé sa chaise contre son adversaire de toutes ses forces. Certes, il serait aisé à Kala de contrer l'attaque avec son sabre, ceci dit, s'il s'y risquer, la puissance du coup additionnée à la vitesse de Kaijin ne manquerait pas de fragiliser l'équilibre de Kala. Dès lors, l'adolescent frapperait en priorité les bras de son adversaire, visant surtout l'endroit où se situait son canon, dans le but de bloquer son utilisation. Le second objectif de ces coups rapides et puissant était d'acculer son adversaire proche des tables. Pourquoi ?

Tout simplement parce que Greel venait de grimper sur ces dernières, le brun était agile et rapide, il arriva sans mal à la hauteur de Kala. Une fois qu'il y fut, il sauta et projeta une de ses jambes qui se dirigea droit vers l'arrière du crâne de l'albinos. Apercevant Greel du coin de l’œil, Kaijin se baissa brusquement et plaça sa chaise contre le ventre du contrôleur d'eau. Ainsi, frappé par Greel, leur adversaire se planterait contre la chaise, Kaijin donnerait à cette dernière une puissante impulsion afin d'éjecter Kala en arrière. Cette tactique marchait aussi si le coup de Greel ne touchait pas. Le Water Boy serait occupé à contrer l'offensive du brun, le Mordu n'aurait qu'à pousser sa chaise contre son ennemi pour le pousser.

Greel retomba au sol, un sourire aux lèvres, Kaijin ne bougeait pas. Le contrôleur du vide courut vers son acolyte, posa ses mains contre les épaules de ce dernier et se projeta droit vers Kala. Une aura bleue venait entourait son poing droit, ce même poing avait pour objectif de frapper le nez de Kala, l'impulsion offerte par le pouvoir du vide permettrait d'envoyer Kala s'écraser contre le mur. Le coup-de-poing n'avait qu'un but esthétique, c'était la concentration de l'énergie de Greel qui permettait la puissance de l'impulsion, ainsi, si Kala tentait une riposte, Greel n'aurait qu'à projeter l'énergie de son pouvoir un peu plus tôt.

Kaijin se releva et vint se placer aux côtés de Greel. Ces deux-là n'étaient pas acolytes pour rien, ils étaient animés par une même détermination, un certain amour du combat. Ils se délectaient de la souffrance de l'adversaire. De plus, à force de se fréquenter, ils savaient comment l'autre se battait et il pouvait combler les faiblesses de l'autre. Il n'y avait pas à dire, il formait un bon tandem. Cependant, aujourd'hui, Kaijin avait une soif de combat plus grande. Il s'avança rapidement, leva son bras et jeta sa chaise contre Kala.

- Relève-toi sac à merde, je n'en ai pas fini avec toi.

Sur le visage de Kaijin, on pouvait lire une grande excitation mélangée à de la haine, son sourire patibulaire déformait son visage, ses yeux crachaient une étrange lueur morne. Il lui manquait quelque chose, il lui manquait la chair du contrôleur dans sa bouche, sa trachée, son ventre.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptySam 20 Aoû 2016 - 20:37
Ok. D'accord. Ouais mais non mais ça comptait pas cette fois-là. Franchement, ça comptait pas. D'abord, j'étais bourré. Genre je titubais depuis que j'avais arrêté de donner des coups. Puis ils étaient deux à me foutre sur la gueule. Genre deux quoi. Franchement, ça se faisait pas. Ces deux petites putes.

Mais d'accord. Ce fut la nuit où Kaijin Zared m'avait mit une branlée.

J'avais pratiquement fini ma phrase que Kaijin avait rechargé vers moi. Je n'avais pas eu le temps de comprendre que c'était son pote qui l'avait redirigé vers moi qu'il me chargeait avec sa chaise. J'eus seulement le réflexe de mettre mon épée d'eau devant moi pour bloquer sa chaise mais j'étais hésitant, je ne me rendais pas vraiment compte de mes mouvements. Ce gamin en profita pour retirer sa chaise et me frappa le bras gauche avec, me fit mal, me fit relâcher mon emprise sur mon pistolet d'eau qui tomba par terre en petite flaque. Mais cet enfoiré ne s'arrêta pas là car il continuait de me rouer de coups. J'essayais de parer tant bien que mal avec mon épée, me concentrant pour garder mes yeux bien droits dans leur orbites. Je voyais plus ou moins flou, par moments mon esprit mettait deux Kaijin devant moi. Ha, ça aurait été un comble.

Oui, ça aurait été le comble mais regarde ce qu'il t'avait fait faire Kala : il t'avait fait reculer vers les tables du fond. De ce fait, son petit ami avait sauté de table en table sur le côté pour arriver à ton niveau et te foutre un bon high kick en sautant à l'arrière du crâne qui te valut de tomber en avant. Mais pensais-tu qu'ils en avaient fini ? Ben non puisque cet enfoiré aux cheveux bleus utilisa sa putain de chaise pour t'envoyer valser sur le mur du fond du bar. Et hop, la boîte en bois que tu gardais dans ta poche se retrouvait près de ta jambe gauche.


« Relève-toi sac à merde, je n'en ai pas fini avec toi. »

Les jambes parfaitement étalées devant moi, la tête vers le sol car le cou ne supportait plus la charge de mon crâne, j'essayais de relever ce dernier tant bien que mal. Quelque chose remonta assez rapidement. Du sang ? Du cracha ? Non, c'était tout simplement du bon vomi. A force de me faire ruer de coups, ça c'était accumulé et splash, ça fait des chocapics. Ah non, là, je pouvais plus bouger, il me fallait du sommeil, du repos. J'essayais de garder les yeux ouverts tant bien que mal mais à part admirer mes secrétions, il n'y avait rien d'intéressant à voir. En même temps, je n'arrivais même pas à relever la tête, je poussais quelques râles. Bon allez, petite pause pour le Kala. Tombons dans les pommes.

-----

« Kaijin, regarde ce qu'il a ce con. »

A peine Greel avait pu lever son doigt en direction de l'objet de leur mission qu'était la boîte en bois qu'avait fait tombé l'albinos qui était K.O que cinq flics occupèrent l'entrée du bar. Ils revêtaient l'uniforme anti-émeute semblable à celui des CRS dans le monde réel mais avec une petite différence : les lettres blanches CRS étaient remplacées par UDISOP pour Unité D'Intervention Street of Pubs. Kaijin s'était retourné vers les flics, prêt à en découdre avec eux mais Greel l'attrapa par le bras et le tira vers le fond du bar pour fuir les représentants de l'ordre. Se dirigeant vers une porte qui donnaient sur la cuisine du bar et, Greel l'espérait, une autre porte qui donnerait sur une rue derrière le bar, les deux voyageurs passèrent prés du voyageur albinos. Greel voulut utiliser son pouvoir pour récupérer la boîte en la propulsant vers lui mais une balle s'enfonça dans le mur en bois, entre sa main et le corps inerte de Kala Kourou. Ne pouvant s'attarder, ils rentrèrent dans la cuisine, trouvèrent une porte de sortie et courraient dorénavant pour échapper aux flics.

Trois policiers prirent le même chemin que Greel et Kaijin pour les rattraper, les deux autres s'avancèrent vers l'albinos, complètement K.O.

« Mano, c'est lui qui a foutu le bordel dans ton bar ?
_Il a commencé mais il s'apprêtait à partir lorsque les deux là l'ont cherché des noises.
_On a son nom ? »


Un autre policier s'approcha du voyageur inerte, souleva sa tête et examina son visage.

« Oh mais je le reconnais lui, c'est le Water Boy !
_Hein ? C'est qui lui encore ?
_Tu sais, c'est l'hydrophobe qui s'est fait laminé au Tournoi par Equipes, celui qui s'est déroulé à Mirage Space là !
_T'es allé le voir à Mirage Space, c'est ce que tu me dis là ?
_... Ah non non hein ! Mais non t'es fou Julio, je l'ai lu dans le DreamMag !
_Hmm. Bon, on l'emmène en cellule de dégrisement, quand il se réveillera il payera pour les dégâts et on te la rajoutera sur ta paye Mano.
_Merci Julio, je t'en dois une ! »


Le collègue de Julio ramassa la boîte en bois pour la remettre dans la poche du voyageur car c'était plus facilement transportable et puis, ils mettraient tous les objets lui appartenant dans la salle des dépôts. Ils transportèrent le voyageur en dehors du bar, Julio attrapa une bille d'un petit paquet accroché à sa ceinture et la lança devant lui. Une cage flottante apparut, les policiers mirent l'albinos à l'intérieur après lui avoir mit des menottes qui empêchaient l'utilisation de pouvoir. Ils mirent un drap pour éviter des regards suspicieux et traversèrent la rue jusqu'au bout pour atteindre une porte, qui se trouvait être un ascenseur. Le collègue de Julio s'avança dans la cage d'ascenseur et retint les portes pour Julio lui-même qui appuya sur son oreillettes.

« Bon les gars, ça donne quoi ?
_Krsch-On les a perdu de vue chef-krsch-que fait-on ?
_Continuez les recherches, et je veux un rapport dans 10 minutes.
_Oui chef-krsch »


Julio s'avança à son tour dans la cage d'ascenseur, appuya sur un bouton et enfin, les portes se fermèrent.

Kala s'était certes réveillé dans une rue avec une multitudes de bars mais en réalité, il se trouvait à un étage d'un important building du Royaume de la Main Invisible. L'entreprise qui possédait cet édifice s'appellait Street of Pubs et chaque étage de l'immeuble était en fait un style différent de rue de bars. Le but de cet entreprise était, tout d'abord, de faire en sorte que les employés de toutes les entreprises du Royaume de la Main Invisible puissent se rafraîchir. Leur second but, qui était enfin dans l'esprit du Royaume, était d'avoir la main basse sur tous les établissements d'abreuvements de Dreamland en « cultivant » tous les types de bars pour les adapter à tout type de royaume. La finalité était de remettre à neuf les bars existants à Dreamland pour qu'ils appartiennent à Street of Pubs. Ils possédaient à l'heure actuelle tous les bars de Park of Game et de Discoland.

C'était dans une des cellules de dégrisement de l'immeuble que fut jeté comme un vil pochtron Kala Kourou.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyLun 22 Aoû 2016 - 23:15
Pathétique. C'était le seul mot qui venait à l'esprit de Kaijin pour décrire le spectacle de son adversaire recouvert de vomi, et quoi ? Il se permettait de dormir ? Dès le moment où Kala avait régurgité le contenu de son estomac, l'expression du Mordu avait changé et s'était transformée en une sorte de mélange entre la haine et le mépris. Comment pouvait-il tomber aussi bas, alors qu'il surpassait l'adolescent ? Le morpheur sentit une boule de colère se former dans son ventre. Si l'hydrophobe n'était pas capable de se relever, il n'avait plus aucune raison d'exister aux yeux du cannibale. Et il réservait un traitement spécial à ces gens-là, soudain, l'image de sa ''petite amie'' vint s'immiscer dans sa tête, il ne put s'empêcher de pouffer.

Repenser à cette fille et, surtout à l'instant de sa mort onirique, donna à Kaijin la façon dont il allait aider le contrôleur d'eau à retourner dans le monde réel. Étant donné que Kala contrôlait l'eau, Kaijin trouvait amusant de mettre fin à sa vie par les flammes, de plus, l'endroit permettait ce genre de fantaisie, pour Kaijin, il n'y avait plus à hésiter. C'est Greel qui l'arrêta en posant sa main sur son épaule et en lui montrant une petite boite en bois noire qui venait de tomber de la poche du contrôleur d'eau. C'était précisément celle qu'on avait demandé aux deux agents de Macrophonopolis de récupérer.

- Décidément, ce gars-là est plein de surprise.

Il y avait dans la voix de Kaijin un certain désespoir, comme si on venait de lui voler son jouet préféré. Il n'eut pas le temps de se lamenter plus que ça, que les bruits d'une entrée fracassante l'obligèrent à se retourner. Cinq personnes en armure anti-émeute noire et casquées venaient de rentrer. Elles étaient également équipées de boucliers anti-émeutes transparent et bleu cyan ainsi que de pistolets-mitrailleurs à l'apparence relativement classique. Un sourire se dessina sur le visage de Kaijin, il frappa son poing contre sa paume, puis il élança brutalement ses deux bras en arrière et fléchit ses jambes, se préparant à bondir sur ses ennemis. Sauf que Greel, attrapa l'adolescent et le lança vers la porte menant aux cuisines.

- Plus tard Kaijin ! J'ai pas envie de mourir ici !

Kaijin se permit d'évacuer sa frustration par une insulte destinée à Greel juste avant de s'élancer dans les cuisines du bar. Une détonation retentit, en regardant par-dessus son épaule, il vit Greel courir vers lui, livide. L'adolescent ralentit intrigué, tout comme le personnel qui se demandait si ce n'était pas une bonne idée de bloquer la sortie à ces deux voyageurs qui avaient engendré un certain raffut dans cet établissement.

- Kaijin ! Cours, ils tirent à vue !

C'était ce que Greel venait de crier en passant devant Kaijin, ce dernier reprit aussitôt sa course en ne manquant pas de renverser tous les ustensiles de cuisine à porté de main dans l'espoir de ralentir    les trois policiers qui s'étaient lancés à leur poursuite. En les voyant, un des cuisiner prit son courage à deux mains et se précipita vers la sortie, il ne put empêcher Greel d'arracher la porte à l'aide de son pouvoir et de sortir, cependant, il put se dresser face à Kaijin. Ce dernier lui sauta dessus et, il envoya tout droit son poing dans le nez de l'homme, qui fut projeté contre le mur. L'adolescent se glissa entre lui et la sortie dispensant ainsi les policiers d'une quelconque fenêtre de tir.

Une fois dehors, il rejoint aussitôt Greel qu'il venait de voir s'engouffrer dans une autre ruelle de cette fausse ville asiatique des années cinquante. Ils continuèrent leur course effrénée encore quelques instant avant de s'arrêter, essoufflés, dans un coupe-gorge humide et respirant le cliché de la ruelle dangereuse véhiculé par le cinéma. Greel s'appuya contre un mur, tandis que Kaijin s'écroula au sol. Tout en reprenant son souffle, Greel tenta d'articuler.

- Faut... qu'on récupère... la... la boite...
- On peut la laisser aux flics, ils vont la rendre à l'autre, non ?
- Il ne semblait pas très ouvert à ce que quelqu'un d'autre que nous ne la récupère.
- Pourquoi on ne va pas lui demander ?
- On n'a pas trop le temps.
- Donc c'est quitte ou double ?

Il y eut un silence où les deux voyageurs se regardèrent. Kaijin finit par soupirer et à faire basculer sa tête en arrière.

- Et comment tu veux qu'on fasse ?

La question était pertinente. Il était tout de même question d'infiltrer l'hypothétique prison privée d'une entreprise du plus grand royaume de la bureaucratie. Rien que ça. Greel se gratta la tête encore un peu perdu dans ses pensées.

- Tu peux te lever ?
- Euh, ouais. T'as quoi en tête ?
- Suis-moi.

Kaijin se releva rapidement pour rejoindre Greel qui reprenait déjà le chemin par lequel ils étaient arrivés. Le plan de Greel était assez simple, comme il s'en doutait, les policiers n'avaient pas arrêté de les chercher. En les apercevant, le contrôleur de vide plaqua subitement son acolyte contre un mur. La ruelle dans laquelle ils étaient débouchait sur une sorte d'avenue éclairée par quelques lumières pâles. Cette dernière était quasiment vide, à l’exception des trois policiers, il n'y avait pas grand monde. Greel se tourna vers Kaijin.

- Écoute, je vais tenter d'en toucher un avec mon pouvoir, les deux autres vont se lancer à notre poursuite, tu peux te charger de neutraliser le tien ? Je te rejoins après ça. Essaye de l'amener dans la ruelle où l'on était.

Kaijin acquiesça en souriant et fit craquer ses cervicales et ses doigts, tout en sautillant, contenant difficilement son excitation. Greel se tourna, inquiet. Il devait le reconnaître : faire confiance à Kaijin l'effrayait, mais, le morpheur était doué pour retirer la vie, plus que Greel en tout cas. Enfouissant donc ses craintes au plus profond de lui, il concentra entre ses mains une sphère bleutée un peu plus grosse qu'une tête. Il inspira un grand coup et fit deux pas, pour se poster face à l'avenue. Tout fléchissant ses genoux, Greel lança son attaque droit sur la tête d'un des policiers qui fut subitement projeté au sol. Le choc lui avait fait lâcher ses deux armes que Greel attira vers lui, avec le pistolet-mitrailleur, il tira rapidement deux salves vers les deux policiers qui passèrent à au moins deux mètres d'eux. Ces deux tirs servaient surtout à signaler sa position et ainsi pouvoir mener à bien le plan qu'il avait en tête. Après avoir tiré, il fit volte face et lança à Kaijin l'autre arme qu'il avait récupérée. C'était avec cette dernière que les policiers matérialisaient leur bouclier. Ce que l'adolescent avait actuellement entre les mains, c'était un simple bâton en acier en haut duquel se trouvait trois boutons, mais comme l'heure n'était pas à l'observation, il se contenta simplement de courir.

Comme Greel l'avait prévu, les deux policiers s'étaient lancés à leur poursuite. Les agents de Macrophonopolis se lancèrent un regard complice avant d'emprunter chacun un chemin différent. Greel tourna à droite, tandis que Kaijin continua de courir tout droit. En regardant au dessus de son épaule, il put constater que seulement un seul des policiers l'avait suivit et que la distance entre eux se creuser de plus en plus. L'adolescent se servit d'un amas de caisses posées sur le trottoir d'une rue dans laquelle il venait d'arriver, pour pouvoir atteindre l'enseigne d'un nouvel établissement et se propulser encore plus loin, il amortit sa chute avec une roulade et reprit aussitôt sa course. La ruelle où il allait se battre n'était plus très loin et le policier était toujours à sa poursuite. Kaijin accéléra encore un peu plus histoire de pouvoir préparer son offensive plus minutieusement.

Une fois à l'intérieur de cette dernière, Kaijin entreprit de grimper au sommet d'un vieil escalier rouillé et ainsi surplomber la ruelle. Il plongea sa main dans sa poche pour en sortir son oreillette qu'il réactiva et porta à sa bouche.

- Greel, il arrive, j'en ai pas pour longtemps, donc grouille-toi.

Il rangea l'oreillette aussitôt, puis regarda le bâton métallique qu'il avait entre les mains. Les trois boutons du haut représentaient un bouclier, un éclair et une sorte lame étrange. Kaijin appuya sur le troisième bouton, une lame légèrement courbée en arrière se matérialisa le long du bâton, avec un espace au niveau du pommeau pour permettre au possesseur de l'arme de la tenir. Le voyageur contempla l'arme, relativement satisfait. Il allait pouvoir expérimenter cette nouvelle acquisition dès maintenant puisque le policier venait d'entrer dans la ruelle.

L'escalier sur lequel Kaijin était monté n'était pas très haut, mais, il conservait une assez bonne distance avec le sol pour une attaque surprise. Alors, dès que le policier passa à proximité de l'escalier, Kaijin sauta, prêt à écourter l'existence du policier. Cependant, la surprise et Kaijin avaient un peu de mal à cohabiter, alors il ne put s'empêcher de pousser un rugissement en chutant. Le policier fit volte face et déploya son bouclier qui bloqua la lame du voyageur, l'homme n'eut qu'à donner une petite impulsion à son bouclier pour envoyer le voyageur s'écraser dans un tas d'ordures. Aussitôt, il tendit son arme, prêt à exécuter le garçon sans sommation. Dans un réflexe de survie incroyable, Kaijin attrapa un sac-poubelle et frappa la main de l'homme tenant l'arme, envoyant cette dernière dans les airs. L'instant d'après, le voyageur se jeta contre le policier et lui tordit le cou d'un geste sec et rapide. Le meurtrier et sa victime s'écroulèrent ensemble. Kaijin roula sur lui-même et souffla, l'adrénaline venait de retomber d'un coup. Ceci dit, il eut tout de même la présence d'esprit de reprendre son oreillette.

- C'est bon, il est mort.
- Très bien, j'arrive bientôt. Déshabille-le, on doit faire vite.
- Attends un peu, tu veux faire qu-

Greel venait de couper la communication. Kaijin soupira et se résolut à obéir. C'est au moment où il retira le pantalon du policier que déboula dans la ruelle un Greel essoufflé et apparemment assez anxieux.

- Kaijin ! L'autre arrive, faut qu'on se dépêche !
- Je m'en occupe.
- Putain Kaijin, non !

C'était trop tard. Kaijin venait de sortir de la ruelle et faisait face au policier. La rue était déserte, il y régnait un silence de mort. Le voyageur commença à marcher vers le policier qui pointa son arme et tira, soudainement un bouclier se matérialisa devant Kaijin, qui se baissa et continua à avancer à l’abri des tirs, l'agent de Street of Pub commença à paniquer en voyant son ennemi avancer. Une fois que les tirs eurent cessé, Kaijin s'élança vers le policier tandis que son bouclier se transformait en lame. Paniqué, le policier s'arma lui aussi de sa lame, juste avant que Kaijin n'attrape sa main et la bloque en l'air et ne le poignarde à plusieurs reprises, le soulevant légèrement en l'air à chaque nouveau coup.

- Kaijin ! Ça suffit ! On n'a pas le temps !

Le morpheur se retourna pour voir Greel équipé de l'uniforme des policiers de l'UDISOP. Kaijin laissa tomber le policier qui était déjà mort depuis quelques instants déjà, pour se diriger vers son acolyte qui le fit se retourner, lui mit des menottes, désactiva le bâton, le cacha sous le pull du morpheur, et en fit de même avec une des armes. Tout ça avant que le cannibale ne puisse parler.

- Les menottes ne sont pas verrouillées, tire un coup sec dessus et t'en sera débarrassées. Tu as soixante cartouches dans l'arme, elle tire par salves de cinq. Tu es prêt à jouer le prisonnier ?

Le sourire de Kaijin servit de réponse à Greel qui enfila le casque et attrapa les mains de Kaijin pour le faire avancer. Quelques instants plus tard, il avait rejoint le troisième policier après que Greel ait pu établir la communication avec ce dernier via la radio intégrée du casque. Ce dernier, qui semblait être le chef de l'escouade s'empressa de contacter ses supérieurs.

- Krschhh. Chef, on a perdu un de nos gars on a dû abattre un des fugitifs, mais on a capturé le chauve. Fin de transmission. Krschhhh.
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyDim 11 Déc 2016 - 5:01

Le père d'Edward était féru de cinéma. Pour être plus précis, il était féru d'un type de cinéma bien particulier : le cinéma d'action. Cela peut paraître très simple pour un néophyte du domaine, vous dirait-il, mais c'est en fait un sujet avec autant de subtilités qu'un autre ! D'autant plus que, du fait de son succès, le genre de l'action existe sous de nombreuses formes, subtiles, belles et bien sûr, explosives.

« Tu sais ce qu'est la catharsis, Eddie ?
_Euh... Ça me dit quelque chose... Quelque chose à voir avec l'émotion, non ?
_Exactement ! Provenant à la base du théâtre antique, la catharsis est une sorte de soulagement de tes émotions les plus violentes grâce à la fiction. C'est le maître mot de l'action ! Se soulager de notre violence intrinsèque à travers les films ! »

Se soulager de notre violence intrinsèque... Cette phrase résonnait avec une intensité particulière chez Edward. Lui qui en souffrait plus que quiconque, de cette voix, de cet autre, de ce monstre. Ce monstre qui le poussait à la violence et à d'autres émotions qu'il ne comprenait pas. Ou du moins pas encore.
La catharsis allait-elle être un soulagement pour l'enfant aussi...? Une lueur d'espoir jailli alors de son esprit fragilisé par le tout récent "réveil" de sa schizophrénie, ainsi que son âge lui permettant encore ce genre d'optimisme. C'est d'ailleurs sur ces pensées qu'il décide d'accompagner son père dans le visionnage d'un classique du genre : Hard Boiled, de John Woo.


***


Bien que le ciel nocturne était d'un noir accablant et couvert d'un linceul de nuages gris, les rues étaient aussi éclairées qu'en plein jour. Les divers néons plantés sur les murs et les façades clignotaient, dansaient, vibraient de leurs couleurs éblouissantes aux lumières agressives. Il y en avait de toutes sortes : des bleus, des roses, des verts, des rouges. Des lettres, des symboles, des dessins, des logos. Des grands, des petits, à l'horizontal, à la verticale.
S'ajoutait à cela les nombreuses marques de vie, malgré l'heure apparemment tardive. Un employé de bureau très banal et saoul, bras dessus bras dessous avec deux demoiselles attirantes mais probablement intéressées par autre chose que son physique. Un clochard fouillant les poubelles d'un ruelle adjacente, sale et oubliée. Des hommes en costumes noirs et lunettes de soleil se déplaçant en groupe, suivant une sorte de formation. Trois voyageurs se battant dans un bar qui n'avait rien demandé.

« Les flics arrivent » avait murmuré une créature des rêves à une autre, toutes deux observant la scène de l'extérieur.

Peu importait. Une bande gosses se battant dans le monde des rêves n'était absolument pas ce que L'Onirique recherchait. Eddie avait parlé de catharsis avec son père, du peu qu'avait pu espionner le monstre.
Eh bien si le gamin voulait de la catharsis, il allait se faire un plaisir de le lui donner.

Ce royaume regorgeait d'affaires louches et d'enseignes à la limite de l'illégalité. Un endroit parfait pour Oni. Pas aussi vil et déviant que Luxuria, mais suffisant sans aucun doute. Après avoir rôdé quelques temps à travers les rues plus ou moins bondées et plus ou moins bruyante de cette ville noctambule, il finit par trouver ce serait un bon amuse-bouche. Au Palais du Dragon D'Or. Un nom à rallonge pour un endroit qui le méritait. A première vue, ce n'était qu'un restaurant chinois à la décoration que certains considérerait... Ostentatoire. Et ils auraient raison. Murs en bois ciré, recouverts de larges illustrations aux couleurs brillantes, de larges colonnes entourées de dragons d'or, un pourpre tranché typique des décoration asiatique comme palette principale. Bref, rien de véritablement extraordinaire. Mais ce n'était pas là l'intérêt de ce restaurant. Ce n'était en fait qu'un écran pour une partie beaucoup plus intéressante; et surtout beaucoup plus lucrative. L'un des péchés les plus répandus, aussi bien dans le monde réel que celui du rêve : les jeux d'argent.
C'est en passant par les cuisines que l'on accédait à la caverne au trésor. Une large salle carrée, dans le même style que le restaurant si ce n'est qu'elle était complètement vide de meubles. Seule une table basse trônait au centre; et tout autour, une foule extraordinaire.
Les billets passaient de mains en mains, des vagues de papiers et de cris allaient irrémédiablement s'échouer contre les bookmakers, phares dans cet océan chaotique. Une brume épaisse stagnait dans l'air, complètement désintéressée de l'agitation.
Une voix s'élève. Et le calme tombe sur la salle comme un couperet sur le coup d'un poisson.
Oni s'était frayé un chemin avec succès jusqu'au premier rang. Deux personnes étaient assises à la table, l'une en face de l'autre. Des dominos, en telle une armée bien rangée, jouaient le destin de ces deux hommes. Une pile d'EV attendait bien sagement entre les deux hommes.
Un main tremblante s'approche alors d'un des dominos, et le retourne. Et la foudre s'abat sur la mer redevenue calme un court instant. Des rires d'un côté, des cris de colère ou de déception de l'autre. Et les vagues reprirent de plus belle tandis que la fumée restait immobile. L'Onirique aimait cette ambiance, la tension du jeu, l'agent dansant de mains en mains, l'illégalité de l'entreprise.

Cette écologie continue un certain temps, suivant le même rythme prévisible et pourtant toujours excitant, jusqu'à ce qu'il soit brisé par l'imprévu.

« LA POLICE ARRIVE ! DISPERSEZ-VOUS ! »
Il semblerait que la police locale était particulièrement tendue ce soir, à tel point qu'elle décida de lancer un certain nombre de raids « surprises ». La foule, alors entassée les uns sur les autres, commença à répandre dans un mouvement commun. Certains tentaient de ramasser autant qu'ils le pouvaient les EVs qui patientaient là. D'autres n'hésitait pas à marcher sur la foule pour s'enfuir plus vite. L'Onirique aimait cette ambiance, la peur de se faire attraper, le chaos menant à la violence, les conséquences de l'illégalité de l'entreprise. Les quelques coups de feu retentissant sans modèle rythmique apparent servaient pour la foule de véritable galvanisation dans la fuite.
Même pour le leste monstre, la foule était trop agitée et trop épaisse pour lui permettre une fuite discrète.

« TOUT LE MONDE, LES MAINS EN L'AIR ! »

Bon. Il semblerait que L'Onirique allait découvrir une chose de plus dans ce monde : la prison.

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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Complices par le silence (PV Kaijin Zared) Complices par le silence (PV Kaijin Zared) EmptyMer 20 Juin 2018 - 0:27
Dans une ruelle légèrement sombre, pas loin de l'entrée de Street of Pubs, une jeune femme aux oreilles pointues, chapeau melon et bottes de cuir faisait les cent pas en lançant un regard en direction de la firme à bars. Sa peau mate rencontrait des sortes de minis cloques rosées qui semblaient être les traces d'une brûlure intense, souvenir probablement douloureux. Soudain, une sonnerie retentissait, sonnerie qui venait de la montre qu'elle portait sur son poignet. Elle le mit devant elle, appuya dessus et un écran avec le visage d'un homme apparu. Cette montre était donc un appareil de communication plutôt sophistiqué.

« Dis-moi que tu as de bonnes nouvelles Pierrot.
_Alors... J'en ai une bonne et une mauvaise.
_Balance la mauvaise.
_L'agent K est mort. »


La créature des rêves fit une pause, passa sa main sur son visage en poussant un juron en silence. Pour elle, l'agent K était plus qu'un bon élément. En ne pensant pas à la mission qu'ils avaient, cela faisait des années qu'il était sous ses ordres, c'était son tout premier subordonné... Et elle ne savait absolument pas comment annoncer la nouvelle à ses proches car sa femme avait totalement désapprouvée leur mission.

« Putain... Ok, et la bonne ?
_Le coffret est en lieu sûr.
_... Ok mais il est où ?
_Il est avec un voyageur qui vient de se faire embarquer par l'UDISOP.
_... Et tu me dis que c'est une bonne nouvelle ?! Tu te foutrais pas de ma gueule Pierrot ?! Et si cet enfoiré de PDG arrive à savoir que ce coffret est aux mains de sa sécurité, tu crois vraiment que ce sera difficile pour lui de le récupérer ?! NON PIERROT NON !
_Je viens de mettre en place une petite équipe pour le récupérer madame...
_BEN PUTAIN HEUREUSEMENT QUE VOUS ETES PAS CONS OUAIS !! »


La créature des rêves ne savait vraiment plus quoi faire. C'était l'agent K qui devait récolter des informations cruciales sur le réel fonctionnement de Street of Pubs et obtenir les plans d'accès pour organiser un commando, sous la direction personnelle de la patronne de leur service de la LGO. Mais là... Ils n'avaient même pas en mains les preuves de l'abomination du PDG de Street of Pubs.

« Pierrot.
_Oui ?
_Vous récupérez le coffret et ensuite, j'ordonne l'extraction.
_Mais chef non ! On peut continuer la mi.. !
_J'ORDONNE L'EXTRACTION ET RIEN D'AUTRE ! MAINTENANT GO !
_... A vos ordres. »


Bziit. La communication fut coupée. La créature des rêves sortit une cigarette, l'alluma, s'adossa contre un mur et se laissa glissa, lâchant des larmes qu'elle n'aurait pas cru pouvoir sortir pour son collègue, son ami.

–---

« Ow »

Qu'est-ce que... Quoi, qu'est-ce qu'il se passait ? Fermez-là... Foutez-moi la paix, laissez-moi roupiller... Bordel. Pourquoi j'avais froid au visage... Ah non, plus maintenant... Mon corps était soulevé... Je pouvais sentir un truc dur derrière moi, on m'adossait à un... Comment ça s'appelait déjà, un m... Mur ? Damn, ma tête... Qu'est-ce que j'avais bu pour qu'une mitraillette me tire dans le crâne, enfin non, pas une mitraillette, j'avais l'impression qu'un nid de frêlons tournait tout autour de mon cerveau... Et j'avais en plus du mal à ouvrir les...

« ALLEZ ON SE REVEILLE ! »

OH PUTAIN ! ON M'AVAIT BALANCE DE L'EAU SUR LA GUEULE BORDEL ! QUI M'AVAIT FAIT CA QUE JE L'ENC... Et le sol vint à moi. Je m'étais levé grâce au choc provoqué par l'eau mais, pensant trouver mon équilibre avec mes bras en les positionnant dans l'air (sur le moment, je pensais que c'était une bonne idée), je m'étais retamé la gueule par terre. Ah oui, voilà pourquoi j'avais le visage froid, j'avais la gueule sur le sol, je me disais bien que cette sensation m'était familière. Mais ça ne répondait pas à ma première question : pourquoi j'avais pas pu bouger mes bras ? Accompagné d'un léger grognement, je regardais mes mains et je pouvais y constater la présence de grosses menottes. J'essayais de me redresser mais sans succès alors, avec une difficulté particulière de l'homme qui avait une énorme gueule de bois, je me mis sur le dos. J'étais dans une pièce entièrement métallique qui sentait la rouille et la pisse, avec juste une petite ampoule de merde qui éclairait la pièce. Je vis alors entrer dans mon champ de vision un visage que je n'arrivais pas à distinguer qui s'était mit à me parler :

« Y a quelqu'un qui veut te voir. Lève ton cul d'humain. »

Cette légère insulte m'avait donné la force pour me lever, certes avec difficultés mais c'était l'intention qui comptait. Je le vis s'éloigner en direction d'une sorte d'entrée à travers de ce qui semblait être des bareaux et bien sûr que j'avais courru pour le choper. Enfin, courir c'est un bien grand mot, je marchais à la vitesse d'un putain d'escargot qui avait passé une mauvaise soirée.

« Répète ce que t'as dis enculé !.. »

Il avait fermé la porte de ce qu'il me semblait être la cellule. J'essayais d'activer mon pouvoir mais rien. Merde j'étais aussi déchiré que ça ? Je vis le mec qui était sorti de la cellule et, remarquant que je voulais utiliser mon pouvoir, me montra son poignet, me pointa du doigt et me fit un doigt d'honneur. Par déduction, je regardais mon bras et je vis un sorte de petit tatouage circulaire avec des ornements particuliers en dessous de mon poignet. Je mis cinq secondes avant de capter que c'était un tatouage qui bloquait l'utilisation des pouvoirs.

« Ah ouais, on se la joue comme ça, tu vas voir quand je vais sortir enfoiré, faudra pas pleurer ta salope de daronne après ! »

Damn, ma tête... Etait-ce un moyen de me prévenir d'arrêter d'insulter les gens ? Ouais bien sûr, mon cul. Que s'était-il passé ? Combien de temps j'étais là ? J'étais complètement paumé, ma tête tambourinait trop à l'heure actuelle. Soudain, de l'autre côté des barreaux, une créature des rêves s'arrêta devant moi avec une sorte de tablette. Il ne me regardait même pas, il était juste planté là, à checker sa putain de tablette.

« Qu'est-ce qu'il y a toi ?
_Kala Kourou... Kala... Kala oui, Kourou... Kala Kourou ! Contrôleur d'eau, inscrit dans la ligue Major, c'est bien vous ?
_Euh... Ouais, qu'est-ce que ça peut te foutre ? On se serait pas déjà vu ? »

Parce qu'effectivement, il me disait quelque chose.

« Hmm... Ah ! Mais oui, on s'est déjà vu, effectivement ! Tiens donc, j'ai dû avoir un bug dans mon logiciel... Et bien sachez que mes paroles ne changent pas : vous êtes une immense merde qu'on ne voudrait même pas avoir comme ancêtre, ni comme descendant. Au revoir. »

… Hein quoi ? Il m'avait sorti quoi l'autre ? Putain ! C'était quoi son problème ? C'était quoi leur problème à tous bordel de merde ?!

« TOI LA ! TOI ENCORE PLUS SI JE TE RETROUVE JE TE FAIS LA PEAU MON GARS, A LA MODE INDIENS D'AMERIQUE ET EXPOSITION DE TON SCLAP CONNARD !! »

Il était parti. Il était parti cet enflure de merde. Mais dans quel merdier je m'étais fourré encore ? Je voulais juste me saouler la gueule, me perdre dans les méandres de l'alcool pour oublier au moins pour une nuit tout mon merdier. Je voulais juste une nuit de tranquilité mais non, on avait réussi à me casser ça. Je commençais tout doucement à me souvenir... Ce petit con de Kaijin. Toujours à vouloir se battre et décalquer ses adversaires pour compenser son p'tit zgeg. Comme si y avait que ça à foutre de sa vie. Il avait réussi à me casser les couilles ce salopiaud. Et maintenant j'étais en taule. Et d'ailleurs, on m'avait foutu dans quelle taule là, comme ça ? J'avais entendu parler d'une énorme prison à Dreamland mais mon intution me disait que c'était probablement beaucoup plus crade qu'ici. Naaaaan... Si seulement je savais dans quel royaume je me trouvais mais même ça... Miro était toujours avec moi, personne à part moi pouvait me l'enlever, à moins que la personne qui voulait me l'enlever me tue mais pour ça, fallait qu'il attende car c'était ni ce soir, ni demain que j'allais clamser. En essayant tant bien que mal à foutre les enceintes de Miro sur mes oreilles, je tentais d'élaborer un plan pour me sortir de là, sans mes pouvoirs mais mon cerveau me rappela que j'avais encore la gueule de bois pour user de mon intelligence.

« Miro ?
_Bordel, tu gueules fort quand tu t'y mets toi. Même Victor criait pas au...
_Ouaisouaisouaisouaisouais, on est où là ? Tu peux me filer des infos ?
_Ben écoute, moi tout ce que je sais c'est que, depuis que t'as dégueulé comme un fragile au bar là, y a eu des sortes de flics qui t'ont embarqué mais vers où, je sais pas parce qu'après t'avoir foutu dans une cage, ils nous ont rendu aveugle avec un drap. Le seul truc que je peux te dire c'est qu'on a pas tellement bougé de là où on était. »

Ok, alors : hypothèse un, on avait utilisé un téléporteur pour arriver dans cette sorte de prison. Hypothèse deux, et qui me semblait la plus simple c'était qu'effectivement, on avait pas tellement bougé de ce quartier à bars et qu'on était dans un bâtiment pas loin.

« Bah ouais c'est ce que j'ai dis.
_C'était pour moi que je disais ça, bref. T'as rien d'autre ? Y avait rien d'écrit sur les combis des flics ?
_Euh... Ah si, un truc trop bizarre, eudeu... Eudi... Euh merde, j'sais plus... Ah oui, UDISOP !
_Udissoppe ? C'est quoi ça, une soupe ?
_Qu'est-ce que j'en sais moi ? Demande plutôt à la créature à côté de toi. »

Hein ? Quelle créa... Ah. Effectivement, y avait quelqu'un sur le téco de la cellule qui me fixait très bizarrement, et qui souriait en plus. Wow, ok, trop gênant. Il ne me faisait pas peur mais il était juste... Gênant. Encore un weirdo à la con, mais bordel pourquoi ce genre de truc arrivait à un énième gars comme moi ? Le nombre de fois où je m'étais répété ce discours, rien n'y changeait. J'avais du coup comme théorie que lorsqu'un rêveur se transformait en voyageur, une loi semblable à la loi de Murphy lui collait instantanément aux basques et ce, quel que soit son acharnement pour éviter la merde.

« Alors. Tu me connais pas, je te connais pas. Mais on a un point en commun : on est tous les deux enfermés dans cette prison à la con. Du coup t'as deux options qui s'offrent à toi : soit on s'aide mutuellement à sortir d'ici, soit tu restes ici et moi je me casse. Deal ou pas ? »
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Complices par le silence (PV Kaijin Zared)

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