DELACROIX
REGIS

Personnage.

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• Nom : Delacroix • Prénom : Regis • Surnom(s) : Twisted Fate, le joker. • Âge : 27 ans • Nationalité, origine(s) : Français. • Pouvoir et description : Peur des jeux de hasard (lié à l’argent) Regis a peur de l’influence des jeux de hasard sur les gens ce qui peut les pousser à dilapider tout leur argent. Devenu Voyageur, il mit la main sur un jeu de tarot magique. Chaque type de carte possède un effet particulier. Le pique se change en poignard, le carreau a un effet explosif, le cœur permet de se protéger. L’atout aurait une autre spécificité aussi et les cartes habillées permettraient, par exemple de faire des sortes d’invocations ou autre. Généralement, Regis doit lancer les cartes comme s’il s’agissait de projectiles.(au départ, il ne possédait pas de cartes habillés et probablement pas d’atout).

Description Physique.

Regis est quelqu’un que l’on remarque facilement. Déjà pour sa taille, mesurant un bon mètre quatre-vingt-dix alors qu’il n’est pas spécialement épais. Un peu musclé certes mais pas suffisamment pour lui donner une carrure imposante, c’est même plutôt l’inverse, il fait gringalet malgré sa taille. Mais attardons nous un peu sur son visage. Un long nez, des petits yeux en amande et surtout d’un jaune tirant sur le doré et enfin de fines lèvres. Son visage fait un peu féminin sans l’être vraiment. Ce qui lui donne un charme particulier. Ce n’est pas non plus un beau gosse qui attire les femmes, ne mélangez pas tout. Il a se petit quelque chose qui fait qu’on se souvient de lui, son sourire malicieux et fourbe ou son regard de rapace. Quoiqu’il en soit, il laisse souvent une mauvaise impression aux gens. C’est le problème quand on aime se faire remarquer direz vous. Son teint est relativement pâle, telle une peau de roux mais sans les tâches de rousseur. Pourtant il sort souvent, il aime se promener ou encore faire la fête, mais le soleil ne semble que lui cuir la peau sans jamais le faire bronzer. Ses cheveux sont mi-long, un peu en bataille et toujours vers l’arrière. Ils sont d’une couleur peu fréquente : une sorte d’orange tirant sur le violet. C’est évidemment une teinture, de base, il est brun mais il n’aimait pas cet attrait si… Commun. Regis adore attirer l’attention, ainsi tout ce qui est commun est donc forcément moins drôle. Que dire de plus ? Il a les oreilles percées, portant ainsi des anneaux. Il a également plusieurs bagues et des bracelets sans oublier un collier.

Niveau style vestimentaire, il aime les vêtements colorés afin de faire encore plus tape à l’œil. Il porte souvent des pantalons trop larges pour lui et des débardeurs moulants. Regis apprécie également les longs manteaux ou encore les chemises à carreaux. Il possède également un tatouage sur le haut du bras droit, un pentagramme ainsi qu’une toile d’araignée sur le coude de l’autre bras. Il pense se faire un autre tatouage dans le dos, mais pour ça, il a besoin d’un peu d’argent.

Caractère.

Commençons déjà par les qualités, car c’est surement ce qu’il y a de plus compliqué quand on parle de Regis. En général, les gens sont relativement meilleurs pour voir les défauts chez les autres. Regis est quelqu’un de réfléchi, il n’aime pas juger les autres trop vite. Ayant l’habitude qu’on le juge au premier regard, à cause de son look entre autre, il sait qu’on ne peut juger un livre à sa couverture. Même s’il est d’accord pour dire : que la première impression est souvent la bonne. Ainsi, il préfère établir une stratégie, réfléchir à la situation et l’analyser avant de décider de ce qu’il faudra faire. Le hasard a toujours été pour lui quelque chose qu’il valait mieux ne pas prendre en compte : trop de risques, trop de possibilités imprévisibles. Et surtout : il déteste le hasard, il en a même peur. Peur de voir quelqu’un de proche sombrer dans les jeux de hasards et de dilapider tout son argent. De ce fait, il a toujours préférer prévoir les choses, envisager les possibilités pour ne rien laisser au hasard. Il est d’un naturel franc et n’aime pas tourner autour du pot. S’il ne vous aime pas, il ne mettra pas longtemps à vous le dire. Ou encore à commenter ce que vous dites ou faite pour exprimer son avis, qu’il y soit invité ou non. Un peu manipulateur, voir même beaucoup, on le pense souvent sournois et fourbe et… C’est malheureusement vrai. Mais Regis préfère parler de ruse plutôt que de fourberie ce qui entre ainsi dans ses qualités. Il est également obstiné et n’a qu’une parole. Avec les gens qu’il apprécie, quand il leur dit qu’il fera quelque chose, même si cela s’avère difficile, il s’y tiendra. De ce coté là, on peut donc lui faire confiance, s’il est décidé à vous aidez, il ne vous abandonnera pas, quoiqu’il arrive. En revanche, il ne fait pas facilement confiance aux autres, par expérience, il a apprit que l’Homme n’est pas sûr. C’est pourquoi il est plutôt méfiant, mais une fois qu’il connait bien la personne, qu’il est sûr de lui, il aura une confiance aveugle à cette personne. Evidemment, ce genre de personne à ses yeux se compte sur une seule main. Du moins à l’heure actuelle.

Venons-en à présent à ses défauts, même si la plupart de ses qualités n’en sont pas vraiment. Regis est quelqu’un d’arrogant, il prend souvent les autres de haut. Il estime que chacun à un rôle et le sien, c’est d’utiliser les autres. Tout le monde pense qu’il ment comme il respire et ce n’est pas totalement faux. Il déforme souvent la vérité pour embellir les choses ou pour lui faciliter la tâche et surtout pour mieux manipuler les autres. Il n’aime pas spécialement parler de lui mais adore apprendre des choses, surtout embarrassantes, sur les autres. Trop curieux donc, cela lui apporte parfois des ennuis. Car il fourrera forcément son nez là où il n’aurait pas du le faire. Il déteste qu’on le juge trop vite mais en même temps, il ne peut s’empêcher de vouloir passer pour le dernier des enfoirés. Peut-être pour se donner un air mystérieux ou antipathique. Regis est également peut patient, il déteste que les choses stagnent et ne supporte pas d‘attendre. En revanche, il n’est pas ponctuel, il n’aura aucun remord à vous faire poireauté car il vous aurait oublié ou qu’il est allé faire autre chose. Vous l’aurez surement comprit, Regis est quelqu’un de plutôt égocentrique.

Histoire.

Tout commence à la maternité de Besançon. Regis y vit le jour avec presque un mois d’avance, à croire qu’il était pressé de sortir. Venu au monde sans problème majeur et dans une famille qui attendait depuis longtemps un enfant. Il semblait évident qu’il aurait une vie heureuse. Chouchouté dés son arrivé, ses parents qui avaient bataillé à l’avoir durent aménager la maison pour lui faire une chambre. Coupant ainsi la grande salle à manger en deux pour faire la chambre du bébé. Sa famille ne roulait pas sur l’or, seul son père travaillait. Sa mère avait eu un accident étant plus jeune et touchait une pension d’invalidité. Tout petit, Regis était très calme, quand il se réveillait après sa sieste, il attendait sagement qu’on vienne le chercher ou lui donner à manger. Très discret, ses parents n’eurent pas de souci quand il fit ses dents, il pleurait peu. Puis, il apprit à marcher relativement tôt et vient rapidement ses premiers mots. Montrant ainsi qu’il aimait parler, trop parler même. Gentil, social et très bavard, il discutait facilement et avec n’importe qui. Mais une fois arrivé en maternelle, il changea un peu. Le petit garçon si calme et gentil se changea en une petite crevure. Apprenant rapidement une multitude d’insultes, de gros mots, il se fit souvent disputer que ce soit à l’école ou à la maison. En primaire, il tenait tellement peu en place que sa professeur l’attache une fois à sa chaise et convoqua aussi ses parents car il était trop turbulent.

Il revenait ainsi souvent que Regis aimait se faire remarquer. Ce qui lui attirait des soucis avec les autres élèves ou les professeurs. Ayant peu d’amis, il commençait à penser qu’il était différent, ou du moins, les autres le traitaient ainsi. Le fait est que ses parents avaient construit un peu à l’écart du village et de là, les autres ne le considéraient pas comme étant du village. Ce qui très tôt avait conduit à des litiges et surement que cela, expliquait son comportement. C’était difficile à savoir, peut-être était-ce son comportement qui avait tout engendré. Son meilleur ami avait deux ans de moins que lui, il le rencontra durant la récréation alors qu’il était au CP. Cette récréation avait tourné au pugilat car Regis avait, une fois encore, trop ouvert sa bouche. Frappé par ceux de son âge, ce fut un enfant plus jeune qui vint arrêter ça. C’était Fabian. Un gamin populaire, connu dans tout le village car il avait deux grands frères. Tout le monde l’appréciait et il décida de trainer avec Regis. Dés lors, Regis parvint à mieux s’intégrer. Au départ, il se méfiait un peu de Fabian, mais rapidement, il lui fit une confiance aveugle et devinrent très proche.

Vers ses neuf ans, son père s’intéressa un peu trop au casino qui avait ouvert dans la ville voisine, à Besançon. Chaque soir, après le travail, il s’y rendait et jouait une bonne somme d’argent. Soit il passait du temps à la roulette, soit au black jack. Parfois il s’essayait aussi au poker. Rapidement le compte en banque de la famille Delacroix commença à s’alléger. Son père devenait un véritable flambeur, malgré les disputes avec sa mère. Regis était trop jeune pour intervenir mais il comprenait qu’il y avait des problèmes. En quelques mois, ils se retrouvèrent à hypothéquer la maison. Son père avait demandé une avance sur salaire, jusqu’au point d’avoir utilisé deux payes d’avance, ce qui le mettait dans une situation encore plus délicate. Obligés de faire un dossier de surendettement, ils se retrouvèrent en banque de France pour rembourser les dettes sur sept ans. Regis qui jusque là n’avait pas eu une vie de prince, réalisa qu’il s’en sortait bien car dés lors, il vit qu’il n’aurait que le minimum syndical pour vivre. Alors que ses amis avaient des consoles, lui n’avait rien, hormis le droit d’aller jouer chez ses amis hors il n’avait vraiment que Fabian chez qui aller. Heureusement ils s’entendaient toujours bien et s’occupèrent comme ils pouvaient : faisant souvent des bêtises qui leurs coutèrent de sévères réprimandes.

Regis entra au collège. Plus vieux et plus susceptible, il était catalogué comme étant pauvre. Ce qui avait le don de l’exaspérer. Résultat, il se fit encore plus remarquer, faisant des conneries, ne faisant pas ses devoirs, répondant aux professeurs. Tout ça pour qu’on oublie son étiquette du gamin pauvre afin de la remplacer par celle du mec qui foutait le bordel comme personne. Il se retrouva plusieurs fois dans le bureau du principal, ses parents furent convoqués mais il ne s’en souciait pas trop. Il comprit juste qu’il devait cesser d’être dans la ligne de mire du principal. C’est là qu’il apprit à manipuler les autres, usant de stratagèmes. Il se débrouilla pour qu’on fasse ses devoirs. Et ceux qui voyaient en lui l’adolescent rebelle devinrent rapidement ses pions. A croire qu’il voulait partir en guerre, mais il cherchait juste à se faire respecter. Catalogué comme enfant à problèmes, il fut envoyé dans un autre collège pour sa quatrième. Alors que Fabian était enfin dans l’école depuis un an, Regis en était exclut. Un collège difficile de Besançon. Il venait de la campagne et personne ne le prenait au sérieux. Ici, les bagarres étaient fréquentes. Regis comprit que pour se faire respecter, il fallait se battre. Hors, il n’était pas bien fort, juste un peu grand mais relativement maigre. Inutile de dire qu’il ne comptait pas chercher les ennuis. Mais il rusa un peu pour se faire des « amis » qui lui serviraient en quelque sorte de protection.

Le collège se termina sans encombre et Regis entra au lycée. Il avait seize ans. Les dettes de son père étaient enfin épongées et sa famille pouvait reprendre un train de vie correcte. Suite à ces deux années plus calmes, Regis avait obtenu de meilleures notes et il avait même eu son brevet. Il allait donc au lycée pour faire un bac scientifique. Il aurait préféré se lancer dans le dessin, trouver une école avec une option artistique, mais ses parents refusèrent : être artiste ne signifie pas forcément bien gagner sa vie. Les vacances d’été furent agitées entre les disputes avec ses parents ou par les soirées chez Fabian ou des amis à eux. C’est lors d’une soirée qu’il fit la connaissance de Tiffany. Jusque là, il s’était intéressé aux filles, mais jamais il n’avait osé sortir avec l’une d’elle et aucune ne lui avait vraiment plut. Mais là, il tomba sous le charme. Passant ainsi la soirée à lui parler, à la taquiner, voir même à être insupportable avec elle. Après ça, nul doute qu’elle ne voudrait plus jamais entendre parler de lui. Et à la rentrée, il intégra un lycée à Besançon tout en étant à l’internat. Regis avait apprit à raser les murs, se contentant d’observer ou de dire ce qu’il fallait à la bonne personne pour semer un peu d’agitation. Oui, c’était un petit trou de balle qui adorait les coups en douces. Hormis ça, ses notes étaient correctes mais à la fin du premier trimestre, il fut contraint de retourner chez lui et d’arrêter l’internat. La raison de ce changement ? Ses parents ne pouvaient se le permettre et ils devaient se serrer la ceinture. Ce ne fut que le trimestre suivant que sa mère comprit que son mari était retourné au casino plusieurs fois. De nouvelles dettes commençaient à s’installer et les disputes étaient devenues courantes dans la maison. Regis ne supportait plus cette ambiance, il ne supportait plus de voir son père détruire sa famille pour des stupides jeux de hasard et d’argent. A chaque fois que son père partait au travail, l’adolescent avait une boule au ventre en imaginant son père finir la journée au casino, à dilapider encore de l’argent. Et c’était malheureusement souvent ce qu’il se passait… Le mariage finit par battre de l’aile et la mère de Regis demanda le divorce.

Les mois qui suivirent furent difficiles. Le manque d’argent, la séparation de ses parents eurent un effet dévastateur sur Regis. Il fugua pour échapper à tout ça. Il dormit dans la rue pendant plusieurs jours et vola pour se nourrir. Arrêté par les gendarmes et ramené chez lui, pour éviter le tribunal il fut placé dans un foyer pour délinquant. Certes, il n’avait que fugué et volé un peu pour se nourrir mais il avait tout de même opposé de la résistance aux forces de l’ordre. Au final, Regis avait fait exprès d’agir ainsi, il ne supportait plus de vivre avec ses parents en pleine instance de divorce.

Vivant en foyer, il continua d’aller en cours, parvint à obtenir son BAC et poursuivit dans un DUT en mécanique. Il comptait ensuite devenir ingénieur. Hormis son temps à l’IUT, il passait son temps à sortir, à boire. Grâce à un ami de Fabian, il revu même Tiffany qui avait demandé de ses nouvelles. Les deux finissent même par sortir ensemble. Et ainsi quand il ne la voyait pas, il s’enfermait dans sa chambre pour jouer à la console ou trainer sur internet. Ses parents ne vivaient plus ensemble, sa mère s’était rapidement retrouvée quelqu’un, avec ses soucis de santé, elle ne pouvait pas s’en sortir seule car elle ne pouvait pas travailler. Regis ne lui en voulait pas, elle faisait sa vie comme elle l’entendait. Son père avait sombré dans l’alcool et les dettes. La rupture, le départ de son fils furent un coup difficile pour lui à encaisser. Regis tentait de le voir, de le remonter et surtout : le faire arrêter de flamber. Mais rien n’y faisait. C’est ainsi que le jeune homme découvrit son aversion pour tout ce qui était lié aux jeux de hasard avec argent en jeu ou non. S’il jouait à un jeu de console incroyablement bien mais qu’à un moment, le hasard rentrait en compte pour quoique ce soit, il bloquait et ne pouvait plus y jouer. Vous l’aurez comprit : il cessa de jouer à presque tout à cause de ce problème. Pareil, si un ami à lui achetait un jeu à gratter, Regis ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir pendant plusieurs jours.

Il obtenu son DUT et avec une bourse il se prit enfin un appartement. Voyant même avec le copain de sa mère pour l’aider un peu. Après tout, elle l’utilisait pour vivre, son fils pouvait en faire autant, non ? Le génie mécanique était plus compliqué mais Regis s’en sortait, il prenait également des cours de dessin et commençait à penser à une carrière dans l’armée. Devenir ingénieur militaire pour l’amélioration des tanks, de l’armement ou autre. C’était plutôt bien payé et la retraite était un peu plus tôt. Mais il hésitait encore. Il allait voir régulièrement son père qui avait finit par perdre son travail, sombrant de plus en plus dans l’alcool et la dépression. Et Regis ne voyait pas comment l’aider : sauf en devenant riche, en lui payant une cure aussi. Mais il ne pouvait pas pour le moment…

Deux ans plus tard, diplômé en génie mécanique, il commença un doctorat en mécaniques appliquées avec plusieurs options. Mais son année fut un véritable massacre émotionnel… Tout d’abord, il rompu avec Tiffany ou plutôt, elle le laissa pour un autre mec car elle avait finit par se lasser de Regis. Et suite à tous ses problèmes, son père se suicida. Le coup fut très dur à accuser pour Regis. Il en arrêta ses études et devint pendant un moment une simple coquille vide qui eut beaucoup de mal à s’en remettre. On l’avait appelé en plein milieu d’un cours pour lui annoncer. Laissant ses affaires dans la salle, il était parti en courant pour les urgences. Son père s’était pendu dans le salon après avoir prit des cachets. D’après les médecins, il avait également beaucoup d’alcool dans le sang. C’était le voisin qui l’avait trouvé en venant voir comment il allait… Le jeune homme s’en voulait de n’être pas arrivé à temps, de ne pas avoir réussi à le sortir de là. Détestant sa faiblesse et ces jeux de hasard, ce casino de malheur. Six mois plus tard, il s’en voulait toujours autant mais il tentait de s’en sortir. Il avait trouvé un petit boulot : vendeur dans un magasin de jeux vidéo. C’était mieux que rien. Il passa ainsi sa vie comme ça : vivant tranquillement, sans le gout à rien. Sortant de temps en temps, buvant avec des amis, draguant de temps à autres sans jamais oser s’attacher. Déjà car ses relations amoureuses étaient tous des échecs, mais aussi car il ne voulait plus perdre personne.

Et ce fut à vingt cinq ans qu’il commença à faire des cauchemars, il se voyait dans un casino, perdant toutes ses économies. Une bouteille d’alcool sur une table, un revolver à coté… Regis décida de se reprendre en main : il chercha sur internet et découvrit l’histoire des rêves lucides. Ceci permettant de contrôler ses rêves. Il s’y essaya mais surtout : il postula comme ingénieur dans une grosse entreprise multinationale proche de chez lui. Trois ans plus tard, il travaillait sur un nouveau type de moteur pour voiture, un prototype. Et il continuait d’essayer de faire des rêves lucides, même s’il avait encore beaucoup de cauchemar… Depuis peu, il avait prit l’habitude d’écrire ses rêves pour s’en souvenir, afin de faire travailler son subconscient, espérant ainsi arriver à le contrôler. Il ignorait qu’il ferait un tel cauchemar et que les choses évolueraient ainsi… Comment ? A vous de le découvrir.

Post Rp.

Rêve numéro vingt trois.

Suite à plusieurs cauchemars, j’ai vu sur internet que le moyen de contrôler ses rêves était de faire ce qu’on appel : des rêves lucides. Pour ce faire, il faut parvenir à se souvenir de ses rêves, les noter étant une solution, celle que j’ai choisie. Et à force de faire travailler son subconscient, il parait que normalement, on peut arriver à contrôler ses rêves. J’ai ainsi pris l’habitude de tous les noter et de débuter chaque rêves en notant la raison du pourquoi je le fais. Je commence à me souvenir de la plupart, mais il reste beaucoup de zones flous…

Ce rêve, enfin ce cauchemar car le lieu ne prêtait pas à confusion. Débuta dans une petite pièce sombre. Ambiance tamisée, un nuage épais de fumée stagnait entre le plafond et une petite table. Sur celle-ci ? Un cendrier avec un cigare type barreau de chaise allumé, des jetons et un jeu de cartes. Surement une table de poker… Moi ? J’étais à l’entrée, juste devant la porte et je n’osais pas avancer. Pourquoi l’aurais-je fais ? Quel intérêt d’aller jouer au poker ? Aucun ! Je n’avais pas envie de perdre mon temps ni mon argent. Pour l’instant, je n’étais même pas sûr que c’était un rêve, j’étais trop concentré sur mon environnement. Faisant demi-tour, un mec avec une carrure impressionnante me barra le chemin. Crâne rasé, lunettes de soleil, smoking noir, oreillettes et on devinait aussi une arme à sa ceinture. Il me fit comprendre que je ne pouvais refuser de jouer. Obligé de me retourner, j’allais donc vers l’objet de ma haine, de ma peur. Des gens étaient apparut autour de la table. Un homme avec un manteau de fourrure, il avait prit le cigare et affichait un sourire carnassier. A sa droite, une jeune femme avec une poitrine proéminente dans un décolleté plongeant, difficile d’avoir les yeux ailleurs que sur ses seins. Parvenant à relever mes yeux, je remarquais alors qu’elle était rousse, lèvres pulpeuses, petites lunettes de vue lui donnant un coté secrétaire sexy. Et enfin : le troisième et dernier participant, un homme approchant la cinquantaine. Barbu, cheveux poivre sel. Il ne portait qu’une chemise et une cravate, étant assit, je ne pouvais détailler son pantalon. Mais ce type semblait être le chef ou du moins l’organisateur de cette partie de cartes. Les trois avaient des oreilles étranges, pas difformes, mais pointues, comme les elfes ou des personnages de Zelda. Ce n’était pas vraiment important et je ne préférais pas m’y attarder car un autre petit détail vint alors me frapper. Pas si petit que ça le détail pour dire vrai. Chacun des participants avait un revolver devant lui. Surement pour menacer un autre joueur en cas de triche, ou une façon de jouer le bluff jusqu’au bout peut-être.

On m’invita poliment à m’installer et face à trois personnes armées, il était relativement difficile de refuser. Obligé de m’assoir, de constater que trois cartes étaient devant moi. Je compris que je n’aurai d’autre choix que de jouer. Une sueur froide glissa le long de mon échine, j’étais mal à l’aise, je ne voulais pas jouer. Je refusais de jouer. Tout mon être était contre cette partie. Cela semblait trop risquer, perdre la partie ne semblait pas être le pire, mais je craignais d’y laisser ma vie ou de crouler sous les dettes. Me retrouvant ainsi obligé d’obéir à l’un des trois jusqu’à éponger. Le barbu me demanda si je connaissais les règles. Malheureusement pour moi, ayant vu mon père y jouer quand j’étais gosse, je les connaissais. Il en fut satisfait et m’invita donc à regarder mon jeu. Les mises de départ étaient déjà faite et c’était à moi de dire. Je pouvais donc miser, me coucher ou simplement passer mon tour pour voir ce que les autres feraient. Consultant mes cartes avec une envie de vomir car je n’arrivais pas à croire ce que je faisais, je vis que j’avais deux sept et une dame. Statistiquement, j’avais une chance… La chance… Je déteste presque autant ce mot que le hasard. Tout est question de probabilité et de ce que les mathématiques m’ont apprit, l’homme est nul dans ce domaine. On pense probabilité en se disant par exemple qu’avoir deux sept veut dire qu’on a une chance, on ne finira pas dernier. Mais la probabilité est une formule mathématique, j’ai le nombre de cartes restant du jeu multiplié par cinq, ce qui me donne mes chances. Normalement, je pouvais calculer ça, de tête ce n’était pas sûr et vu la panique qui m’envahissait, c’était tout bonnement impossible. Sans réfléchir, je lançais un jeton pour miser. Il était préférable de perdre un minimum pour voir comment ils comptaient agir. La fille suivit ma mise sans hésiter. L’homme au cigare poussa un soupire et lança ses cartes pour se coucher. Le barbu tripla ma mise en souriant dans ma direction. La fille et moi suivirent et il retourna une première carte. Une dame. Je ne pu refouler mon sourire de triomphe : deux paires ! Je commençais à croire que le hasard faisait bien les choses. C’était à moi de miser, je passais mon tour, pour voir ce qu’ils feraient. La fille se coucha en soupirant. Le barbu quand à lui misa de nouveau, m’obligeant à suivre. Sortit ainsi une autre carte, une nouvelle mise et ce jusqu’à la fin. Quelque chose en moi, le stresse, l’envie de gagner pour vivre, m’obligeait à ne pas me coucher, même si j’avais déjà joué presque tous mes jetons en une partie. Le résultat final fut sur la table : une dame, un valet, un cinq et un as. J’avais donc une paire de sept et une de dames. Quand à mon adversaire, il avait dans sa main un dix ainsi qu’un roi et un six. Il m’écrasait à plate couture et empocha tous les jetons sur la table.

Cette fois, la panique était à son paroxysme. Je n’arrivais pu à réfléchir, je m’étais laissé emporter par un jeu de hasard, misant une somme que je n’étais même pas sûr de pouvoir rembourser. Pourquoi avais-je accepté ? Pourquoi est-ce que j’empruntais le même chemin que mon père ? N’avais-je rien appris ? L’homme au cigare prit la parole et me sortit de mes pensées, du chaos qui régnait dans mon esprit.

« Gamin, tu sais, il existe un moyen de récupérer des jetons. C’est risqué mais cela te permet de rester en course et donc : d’avoir une chance de remporter la partie. Ce procédé est possible aussi souvent qu’on le veut. Mais comme je l’ai dis : le risque est grand…
-Que… Qu’est-ce que c’est ?
-Tu as remarqué les revolvers je suppose ? Dedans, il y a une balle. Tu connais la roulette russe ? Si tu tente ta chance, que tu survis, tu gagnes une quinzaine de jetons. Alors ? »

J’avalais ma salive, baissant les yeux sur les cartes que la fille venait de distribuer. Je regardais à peine mon jeu, trop étourdis par ce que je venais d’apprendre. Je risquais mes économies en jouant aux cartes et on me proposait de jouer ma vie pour récupérer mon argent. Tout reposait sur le hasard, si c’était un cauchemar, rien n’aurait pu être pire à mes yeux. Mon envie de vomir ne passait pas, mon rythme cardiaque s’emballait et quand on me demanda si je voulais miser, je me couchais sans même réfléchir. Il en fut ainsi pour les cinq parties à venir. J’étais tétanisé, assommé, incapable de bouger, de parler et encore moins de penser correctement. Tout dans cette soirée, cet endroit, ces gens, me donnait la nausée. Ce fut de nouveau à moi de jouer, un raclement de gorge du barbu me fit comprendre que je ne pourrai pas me coucher cette fois. Ses doigts pianotaient nerveusement la table et il me fixait d’un regard semblable à un rayon X qui vous scrute l’intérieur du corps. J’avais un cinq, un huit et un dix. Autant dire que je n’avais rien et que je n’avais d’autre choix que de me coucher. Mais ils ne me laisseraient pas faire, du moins, plus faire. Je posais donc un jeton devant moi, lançant la mise minimum possible pour rester en jeu alors que tout devenait flou autour de moi. Je voulais fuir, je voulais me réveiller. J’aurai accepté n’importe quoi pour ne plus être ici. Misant à chaque tour, je me retrouvais rapidement à faire tapis… Poussant tous mes jetons, je cru que mon cœur allait sortir par ma gorge et terminer lui aussi sur la table. Je n’avais rien, je n’avais plus rien. J’étais fini, foutu, perdu et terrifié. Les trois en face de moi sourirent, apparemment me voir ainsi les amusaient au plus haut point. Le barbu prit alors son revolver et le pointa sur moi. Les deux autres l’imitèrent.

« Il ne te reste pas d’autre solution gamin. Soit tu essais toi-même la roulette russe, soit on tire sur toi chacun notre tour. Dans le cas où tu survivrais, tu récupèrerais quelques jetons, juste ce qu’il faut pour éviter les dettes. Enfin, cela jusqu’à la prochaine partie qui aura lieu demain. Alors ? »

Tout mon corps tremblait à l’idée de mourir et à celle de tout miser une dernière fois sur un coup de destin. Je tentais de me calmer, de penser mathématiques. J’avais un doctorat en mécanique, j’étais bon avec les chiffres, je pouvais calculer exactement les probabilités de ma survie et aviser en fonction de ça. Un revolver six coups, une balle, soit une chance sur six… Ou alors trois fois une chance sur six ? Statistiquement me tirer dessus moi-même était le moins risqué. Mais hormis pouvoir dire que sur six essais, tous peuvent me tuer ou m’épargner, je ne pouvais rien faire de plus. Je pris le revolver et jamais je n’avais vu ma main trembler à ce point. J’étais à bout de force, je parvenais à peine à lever l’arme vers ma tête. Les trois en face semblaient se délecter de la scène. J’avais envie de leur tirer dessus, mais une balle pour trois personnes… Même en les alignant je n’étais pas sûr de les avoir en une fois. Je fermais les yeux, prenant une longue inspiration en me jurant que plus jamais je ne jouerai de ma vie, que plus jamais je ne reviendrai ici. Le canon froid se colla à ma tempe. S’en suivit le bruit du barillet qui commence à tourner quand on appuis sur la gâchette.

J’allais mourir. Je le savais, je ne pouvais penser que le hasard ou la chance puisse me sauver. Non, jusqu’à maintenant cela avait détruit ma famille et prit mon père. Maintenant, ça allait me tuer. Il était temps de dire adieu… Je repensais à ma mère, à mon meilleur ami. A d’autres personnes que je n’appréciais pas spécialement mais qui m’avait été utile jusque là. Après tout, j’étais un enfoiré avec les autres, un manipulateur, menteur et tricheur. Il était normal que je finisse par payer. Et quoi de mieux que de mourir par ce que je détestais le plus au monde ? Mon doigt se referma sur la détente et le coup de feu partit, résonnant dans toute la pièce.

Je m’attendais au silence, au froid. Revoir ma vie défilée, mais rien. Les yeux fermés, j’entendais juste des bruits, comme des gens qui luttent. Mon poignet me faisait étrangement mal, peut-être le contrecoup du coup de feu ? Ouvrant les yeux, je vis un homme en armure d’or qui me tenait le bras, il avait dévié le canon de mon crâne. Les trois joueurs étaient attachés et derrière moi, le colosse gisait au sol. Mais surtout : une créature mi-chat et mi-cheval, une sorte de centaure étrange et gigantesque se tenait là. Il m’observait et posa ensuite ses yeux sur les trois autres qui tressaillirent en couinant de peur. La créature entra alors dans la pièce, se courbant pour s’y tenir. Sa main se posa sur la fille, celle-ci se changea en statut d’or en un instant. Le monstre en fit autant aux deux autres. Puis il se tourna vers moi, regarda l’homme en armure à coté et lui indiqua le paquet de cartes.

« Donnes le lui. Ses trois là l’ont fait souffrir dans le seul but de se nourrir de sa peur. Je n’accepte pas qu’on sème le cauchemar dans mon royaume. Il a presque battu son aversion, il était à deux doigts de mourir ou de devenir Voyageur. Avec ce jeu de cartes, il sera Voyageur. C’est la moindre des choses pour ce qu’il a subit ici si souvent…
-Mais sire… Ce n’est qu’un jeu ordinaire.
-Donne le moi… »

Le chat géant posa ses doigts sur le paquet de cartes et ce dernier se mit à briller. Les cartes s’allongèrent un peu pour être celles d’un jeu de tarot. Et enfin, l’homme en armure me donna le paquet tout en me foudroyant du regard. Cela signifiait surement : prends en soin ou je jure de te le faire regretter. A peine mes doigts effleurèrent le paquet de cartes que mon esprit sembla s’éveiller. Tout me parut alors plus clair, plus consistant. Jusque là, il m’était difficile de détailler parfaitement les choses mais à présent, je le pouvais. Que c’était-il passé ? Pourquoi m’avait-on sauvé et offert ce jeu de maudites cartes dont je ne voulais pas ?

« A bientôt jeune Voyageur. Bienvenue à Dreamland… »

Ce fut sur ces mots du centaure que je me réveillais en sueur dans mon lit. Comprenant que tout ceci n’était qu’un rêve et que malgré mes essais pour les contrôler, je n’avais fais que subir mon subconscient. Mais j’ignorais encore tellement de choses… J’ignorais ce qu’était Dreamland. Mais avec ce jeu de tarot, j’allais pouvoir m’y aventurer à présent.

Autres.

• Aime : Les chewing gum, la bière, les chips ainsi que les pizza.
• N'aime pas : les gens naïfs, le tabac.
• Particularités, autres : Cheveux teints, pentagramme et toile d’araignée en tatouages.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : génie mécanique.


• Comment avez-vous découvert le forum ? Google is my friend.
• Première impression : Sympathique. Un peu de mal à m'y retrouver sur l'accueil, mais une question d'habitude, surement...
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Le travelo de la foudre répondant au nom de Nodox.
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Yes my lord.
• Code de validation :

Je viens de terminer l'histoire, enfin je la modifierai peut-être après.
Tout ça pour dire que j'avance lentement, avec le travail, la chaleur et d'autre petits détails, je suis pas mal crevé et je trouve peu de temps pour rp ><

Je tente de terminer ça rapidement!!

PS: j'ai édité ma prez pour ajouter l'histoire, hors, j'ai tout c/c de mon fichier word car quand on édite ça nique la mise en page et... J'ai supprimé la validation du code règlement ^^"

Après mures réflexions, changement de phobie, donc de pouvoir et modification de ce que j'avais déjà écris pour adapter à ces changements. Je pense terminer tout ça d'ici demain soir.

Voilà, c'est terminé!

Bonne lecture en tout cas ^^

Bah le principe, c'est de raconter l'histoire du personnage, non? ^^

J'ai corrigé les soucis avec les "plu" c'était de l'inattention enfin j'sais pas comment me suis débrouillé pour faire ça -_-