La nuit suivante avait été éprouvante, les événements et les circonstances de son changement d’humeur avait atteint son capital santé une tenue rebelle, de nombreux ennemi le rabaissant, une zone qui commençait à sérieusement le saouler tel était ses premières impressions de ce monde des rêves. Heureusement le moment plaisir et détente arriva enfin, la nuit du tournoi allait commençait tous semblait excité, concentré dans ses vestiaires plus que propres paradoxe assez improbable quand on sait que ce genre de lieu abrite les plus terribles des microbes et les plus immondes des odeurs.

Créatures des rêves; voyageurs, beaux, moches, stylés, ringard, bipède, transsexuel, solitaire, bavard, grognant, mugissant et j’en passe tous avait leur propre signature de personnalité et tous étaient inconnu au yeux de notre voyageur qui abritait d’un désir de vengeance ne voyait en ce tournoi que l’opportunité de briller en son nom et non en celui d’un seigneur véritable prison à liberté et expression. Mais au lieu de jouer les trouble fête dés les première seconde de sa manche il désirait par-dessus tout la jouer fine et malin car il va s’en dire que son seigneur allait admirer le spectacle et surtout voir les capacités de son poulain.

Son équipe semblait en adéquation avec ce qu’il attendait, un groupe multiple surtout varié tous original les uns que les autres et surtout aussi fou que lui. Une jeune fille d’apparence frêle cachant incroyablement bien son jeu et un invocateur avec une gueule à tout casser et pour finir Yemon jeune soldat du royaume de la claustrophobie qui commençait à s’avancer vers le lieu du combat.

Un sons prit place suite à l’entrée de Yemon se dégageant d’une fumée comme si elle provenant de la bouche du diable, son prénom scandait dans toute l’arène alarmait le public du prochain combat tous s’esclaffaient et se dégobillaient à faire avancer les choses plus vite surtout le gong.



L’arène laissait une marge de manœuvre assez large en terme de déplacement et d’esquive, son pouvoir en serait des plus utile et des plus surprenant  en prenant en compte que c’était l’une des premières fois qui allait l’utiliser il pourrait enfin voir l’étendue de son entraînement et ainsi voir toutes ses possibilités.

Une silhouette se dessinait au loin, un homme ? Une femme ? … Un homme d’après le panneau d’affichage holographique, "Lucien" de son nom.

Une pensée pour son seigneur

*Je vais t’apprendre qui je suis tocard.*

Et une pensée pour l’adversaire

*Approche gringo, que je te face manger t’es dents par l’anus. *

Ce n’était un secret pour personne, le dernier tournoi auquel Lucien avait participé ne s’était pas exactement déroulé comme il l’avait prévu. Il fallait bien avouer qu’à l’époque, il avait été quelque prétentieux de croire à une victoire facile alors que dans la liste de ses opposants se trouvait quelqu’invocateur de mollusques au moins aussi déterminé que lui. Mais, à bien y réfléchir, il n’avait jamais regretté, ni sa participation, ni l’issue des combats. Il avait largement prouvé sa valeur lors des deux rencontres qu’il avait faites, ainsi que le taux de dangerosité dont il était capable avec un simple marteau comme arme. Puis, il s’était largement vengé du victorieux voyageur en l’humiliant publiquement au cours d’un concours de rap déplacé ou l’autre avait osé faire du slam. Et puis, gagner était trop dans l’ordre des choses à son goût démesuré pour l’inattendu et l’imprévisible. Certes, il aurait tant aimé l’emporter, afin de recevoir sa récompense de la plus illogique des façons, et aujourd’hui encore, il venait pour gagner. Mais, à bien y réfléchir, le passé était le passé et il était temps de s’amuser dans le présent, sans rien regretter. On lui donnait une seconde chance et cette fois, il n’allait pas la laisser passer.

Lorsqu’il avait entendu parler de ce nouveau tournoi, il s’était précipité sur l’occasion, qui était bien trop belle pour ne pas la saisir. Dans sa volonté de briser les tabous et les règles établies, Lucien avait peut-être trouvé là une arme ultime. Tout d’abord, il pouvait participer à ce nouvel événement, alors que le précédent lui avait été refusé pour cause d’ancienneté en tant que voyageur – et probablement parce qu’il avait cassé les doigts d’un voyageur déjà vaincu ou qu’il avait allègrement rejeté quelques projectiles sur le public. Ensuite, c’était un tournoi en équipe et les équipes avaient été tirées au sort. Autant vous l’avouer tout de suite, Lucien ADORAIT quand on décidait de telles choses en s’en remettant à la chance. Ici, pas de coéquipiers recrutés en fonction de leurs capacités complémentaires ou de la régularité de leurs performances. Chaque équipe serait unique et merveilleuse précisément parce qu’aucune autre règle que le hasard n’avait régit leur constitution. Plus encore, les combats étaient toujours des duels, mais il fallait donner un ordre de passage sans savoir qui l’on affronterait. Ce genre de surprises lui plaisaient aussi énormément. Enfin, une dernière raison qui justifiait son inscription : l’arbitre. Quoi de mieux que d’aller narguer ce monsieur Furt depuis l’arène, en le comparant à chaque adversaire qu’il y rencontrerait ? Cela allait être merveilleux, il le sentait.

L’équipe qu’on lui avait fournie, au final n’avait pas été aussi disparate qu’on aurait pu imaginer. Immédiatement, les trois caractères s’étaient retrouvés dans leur amour pour les choses bien faites et pour la liberté. Tous pensaient que Dreamland était leur terrain de jeu et qu’ils pouvaient y faire tout ce qu’ils voulaient, y compris et surtout si cela incluait quelques sanglantes altercations. Lucien avait un très bon compte de morts à son actif ou d’horreurs et il avait été heureux de voir que ses compagnons n’étaient pas exactement des novices en la matière non plus. L’un d’eux lui avait vaguement rappelé quelqu’un, mais il avait décidé que ce détail n’avait absolument aucune importance. Il oubliait l’identité de ceux qu’il rencontrait car il vivait ses rêves au jour le jour, sans laisser hanter par le lendemain pour l’hier. C’était cela, la véritable liberté. Aucun scrupule, aucune responsabilité. Il était temps qu’il montre de quoi il était capable.

On l’appela, et il entra dans l’arène en marchant comme s’il était le propriétaire des lieux. Le dos droit, les épaules ferme, le regard fixe et l’expression neutre, la classe ultime. La foule tout autour de lui hurlait avec une monstrueuse envie de sang. Il ne la salua pas, n’ayant cure de cette présence qui scandait son nom en souvenir de ses matchs passés. Il semblait alors que rien ne pouvait le perturber, comme s’il avait toujours été concentré sur le combat et que rien ne pourrait le distraire. Cette image aurait été parfaite s’il n’avait pas porté ces vêtements. Car oui, Lucien Sandman, conformément à sa marque de fabrique, n’avait pu se décider à venir dans des vêtements plus ou moins ordinaire. Il était donc venu muni d’un large caleçon de bain, de sandales spartiates, de brassard, d’un chapeau de paille, de lunettes de soleil aux montures rose fluo et d’une cravate à pois vert. Et c’était tout ce qu’il portait pour l’occasion. Dans sa main droite, son marteau, qui avait alors la taille d’un outil ordinaire ; dans sa main gauche, un beignet à la pomme et une serviette de bain représentant le génie d’Aladdin. Il était prêt.

Il s’arrêta à une dizaine de mètres de son adversaire et le toisa un instant… Avant d’exploser de rire en le voyant. L’autre était dans une tenue merveilleusement ridicule. Une espèce de combinaison de mauvais goût, coincée entre les années soixante-dix et les séries télévisées les plus kitch de son enfance. Ce voyageur, pauvre de lui, avait l’air tellement certain de ses capacités. Mais Lucien était un habitué de telles rencontre, un professionnel du meurtre à grande échelle et il était bien plus expérimenté que n’importe quel petit parvenu. Son ennemi ne savait sûrement pas à quoi s’attendre, lui non plus cela dit, mais c’était justement son domaine d’expertise. Dans l’ensemble, ça ressemblait un peu trop à une promenade de santé que d’affronter celui-ci en premier. Parfait, rien de tel pour s’échauffer qu’une petite victoire facile.

« Ah, ah, je rêve… » sourit le blondinet en portant son beignet à sa bouche et en croquant un morceau à s’en faire dégouliner la sauce sur la gueule

Il était temps de voir ce que cet étrange personnage en face avait dans le ventre, littéralement. Lucien plaça sa serviette sur son épaule et pointa son marteau vers son adversaire. Et instantanément, le manche de l’outil s’allongea d’une quinzaine de mètres, en allant droit sur l’abdomen de Yemon, sans que rien ne prévienne un tel changement. Nonchalamment, il mâcha son morceau et beignet et laissa le goût sucré de la pomme lui glisser dans la gorge.

Matthieu Furt n'arbitrait pas ce match, raison de plus pour le terminer vite.

Le beignet était délicieux. Pour une raison étrange, c’était toujours le cas à Dreamland, comme si personne ne rêvait jamais de beignet dégueulasse à moitié couvert de sable comme on pouvait en trouver sur certaines plages bien réelles. Cela pouvait aussi tenir à son goût prononcé pour le fruit utilisé. Quoi qu’il en soit, il appréciait son petit moment de plaisir culinaire au milieu de l’agitation du tournoi. Il se demanda un bref instant, alors qu’il mâchait lentement la friandise, si un beignet au chocolat n’aurait pas été plus adapté. Malgré les apparences, il faisait plus frais qu’il y paraissait et la compote de pomme coulait plutôt froide dans sa gorge. Il chassa ce dilemme absurde de son esprit et se reconcentra sur le combat.

Comme il l’avait prévu, son adversaire avait subi son premier coup de semonce et l’avait envoyé au sol. C’était une technique un peu usée que d’envoyer une frappe aussi soudaine en premier, afin de faire ravaler à ses adversaires leur fierté et leur assurance et de donner le ton de ses pouvoirs : aussi imprévisibles qu’efficaces. Néanmoins, il se rendait compte à présent qu’il usait presque systématiquement de cette approche lorsqu’il se battait et cela ressemblait un peu trop à une routine à son goût. Il était peut-être temps de se diversifier un peu. D’autant que le coup en lui-même n’était pas aussi destructeur qu’on pouvait le croire. Au mieux coupait-il le souffle de ceux qui le recevaient, mais dans l’ensemble, ils se contentaient de tomber à la renverse et de se relever, à peine surpris. Il y avait une cinquantaine d’autres possibilités plus directe pour se débarrasser de ceux qui se trouvaient en face de lui sans trop faire d’effort avec des pouvoirs tels que les siens. Pourquoi, par exemple, refusait-il de les frapper sérieusement, en optant plutôt pour les écraser, ou leur casser un genou ? Non, il fallait qu’il touche le ventre ou à la poitrine, ce qui avait le don d’entraîner le reste du corps dans une chute parfaitement maîtrisée. Lucien décida, en voyant une fois de plus un adversaire se relever, que lors de sa prochaine rencontre, il changerait de tactique. Ce n’était pas bon d’être prévisible lors d’un combat et même de façon générale lorsque l’on souhaitait vivre en dehors des sentiers battus.

Peu importait, le passé était le passé et il n’allait pas s’appesantir plus longtemps sur son erreur. Il avala la bouchée bien bouillie et dont il avait sucé tout le coulis. Le sucre ajouta une nouvelle saveur dans sa gorge et aussitôt, l’envie d’une nouvelle portion du gâteau se fit sentir. Incapable d’y résister plus longtemps, il porta le beignet à nouveau à sa bouche et croqua. Il s’arrêta dans son geste et haussa un sourcil d’appréhension lorsque l’autre commença à courir en une courbe elliptique autour de sa position. Sans même avoir croqué, Sandman eut un rire nerveux. C’était l’approche la plus étonnante qu’il avait vu jusqu’à présent. Depuis longtemps, ses ennemis tentaient de s’approcher pour établir un contact direct et entamer un véritable corps à corps, où il paraissait beaucoup plus faible. Il n’y avait aucun doute sur le fait que cette impression tenait sur de solides bases scientifiques. Pourtant, personne n’avait encore essayé de pousser le vice jusqu’à courir en cercles concentriques vers lui, le prenant pour un centre de gravité quelconque. Il ne savait pas ce qu’il espérait faire et n’éprouvait finalement que peu d’intérêt pour la question. Il trancha de ses dents le morceau et laissa couler le fruit dans sa bouche.

Avec la même nonchalance dont il avait fait preuve jusqu’à présent et en restant calé à sa place. Il attendit que Yemon soit suffisamment de côté par rapport à lui pour viser dans sa direction. Il n’avait pas manqué de voir le bouclier créé autour du bras du claustrophobe, censé le protéger. Le manque d’imagination de cette parade prolongea un peu son rire nerveux. Content du coup qu’il préparait et de son résultat évident. Au dernier moment, il baissa de quelques degrés l’angle de son outil et l’agrandit aussi subitement que la dernière fois. Aussitôt, le manche du marteau se trouva sur la trajectoire des jambes de son ennemi, opérant un croc-en-jambe parfait qui détruisit l’équilibre du personnage. Alors que son adversaire tombait magistralement sur le sable, loin de lui, il effectua un mouvement de poignet pour que son arme se retrouve juste au-dessus du point de chute. Là, il agrandit drastiquement la tête métallique de l’objet, assez pour que celle-ci soit juste un peu plus grosse que la personne visée, en augmenta le poids pour atteindre celui d’un éléphant mâle adulte et le laissa tomber sur le voyageur qui venait de glisser.

« Tu rêves, bonhomme, tu rêves… » se moqua-t-il la bouche pleine de beignet au pomme et de façon plus ou moins intelligible.

Vraiment, cette pomme était excellente. Il n’avait pas le souvenir d’en avoir mangé d’aussi bonne depuis des lustres.

Le travail et l’entrainement était quelque chose qui ne fallait pas prendre à la légère, le conseiller qui l’avait prit en charge lui avait souvent rappelé de divers manières qui soit, à l’époque encore Yemon avait un ego sur-dimensionnait qui sans once de réflexion fonçait dans le tas sans forcément se rendre compte des conséquences pour lui. Son long séjour dans la tour noire l’avait un peu éduquait déjà par rapport au conseiller à qui il avait finalement un profond respect et surtout face à son seigneur qui lui avait conféré l’asile dans son royaume, Maze étant quelqu’un de droit, d’intelligent et réfléchi il aurait tout les droits de renier ce voyageur en objectant que ce n’était qu’un maillon faible, un poids dans son armée qui aurait pu ralentir sa progression.
Malgré cette éducation Yemon avait prit ce tournoi pour une opportunité de prendre son envol, être connu et reconnu dans le monde des rêves. Le combat était des plus pénible, beaucoup plus ardu face à ce qu’il attendait et devait laisser sa petite personne de côté pour se permettre d’avoir l’opportunité de faire avancer son équipe et non d’être la grosse bouse qui avait failli tout faire foirer …. Pourtant sa sembler mal parti.

Sa course avait permis de rétrécir quelque peu la distance entre lui et son adversaire, celui-ci nonchalant restait de marbre face à la situation et prenait surement ce duel pour un échauffement, des préliminaires sans douceur mais qui réconfortait de ce plaisir à jouer avec la situation et les nerfs du challenger costumait. Le public aimait la résistance du claustrophobe et encore plus le déroulement de ce match, un gars se prenant déjà pas mal de coups un autre sans avoir déplacer le moindre orteil une puissance cachée qui se dévoilait petit à petit qui en surprenait plus d’un. La première attaque du début de match ayant surpris, Yemon s’attendait à recevoir un assaut du même genre ce qui fut le cas, pourtant l’angle trop bas pour pouvoir contrer l’attaque déstabilisa le voyageur qui en plus de son esquive raté ce prit l’embout métallique entre les pattes ce qui le fit faire une belle galipette le faisant s’écraser comme une merde sur le sable qui prit la forme de son corps et ainsi amortissant sa chute.

Bordel encore par terre ; pensa-t-il

Malheureusement le temps de repos fut de courte durée la seconde d’après un nouveau marteau prit place au dessus de Yemon qui dos au sol admirait pendant quelques secondes l’outil décuplant sa taille nouvelle caractéristique qui ne semblait pas avantager notre voyageur qui sur le coup de la survie fit disparaître son bouclier pour faire apparaître une mini barrière lui servant de support pour s’y appuyer et effectuer une roulade arrière et le faire éjecter de la zone d’impact. Il avait évité de peu la loose d’être déjà éliminé de son premier combat, le casque aurait eu peu d’utilité fasse au mastodonte qui le frôlait de peu lors de l’esquive. Une seconde de répit pour se remémorer l’instant présent et voir dans qu’elle état il se trouvait, il était maintenant derrière l’énorme outil qui après le choc souleva un nuage de sable qui abaissait la visibilité de son adversaire et lui permit de se servir de cette instant pour diminuer significativement la distance entre les deux challenger.

Trois mini barrières ont permis le contre, après avoir sautait sur l’engin de destruction se servant de lui tel une plateforme il prit appui sur le bord de celui-ci pour chargeait. Le nuage de sable, véritable outil d’effet de surprise permis de faire observait au public un OVNI blanc s’approchant terriblement vite du challenger se situant au centre de l’arène ainsi trois mini barrières furent nécessaire pour augmentait sa vitesse après avoir prit appui sur chacun d’eux. Les demi-secondes s’exécutait Yemon très proche de son adversaire prit un dernier élan d’espoir, un véritable kamikaze qui lui permit de commencer à dégager le meilleur de lui-même et de sa personne, envahi par sa folie il utilisait les moyens les plus drastiques pour mener à bien ses attaques. Un dernier mouvement de rotation qui avait pour intention de faucher la tête du vacancier qui se languissait du coulis de fruit se trouvant sur son visage.

HIGH KICK POWER ! ; pensa-t-il et faisant résonner dans sa tête un cri de courage .. ou de folie …

Un nuage de poussière s’éleva lorsque le marteau rencontra le sable, effet naturel et quelque peu indésirable qui l’empêcha de constater directement les effets de son coup. Fronçant les sourcils, il mâcha son morceau de beignet avec une certaine lenteur, laissant son esprit vagabonder loin des effets positifs du fruit sur son organisme. Il ne comprit qu’un instant après que la taille impressionnante du nuage venait de l’échec de son attaque. Il avait soulevé trop de sable pour qu’un corps se soit trouvé au-dessous au moment de l’impact. Il se dit alors que l’autre devait se cacher derrière sa propre création, profitant du couvert pour le prendre par surprise. C’était probablement ce qu’il aurait lui-même fait s’il avait été dans la position inverse. Hélas, c’était assez stupide de se cacher de son ennemi juste derrière l’arme qu’il contrôlait d’un simple contact. Il songea immédiatement à une deux solutions rigolotes pour lui faire comprendre son erreur lorsque son adversaire usa de la tête du marteau pour sauter dans sa direction et avaler la distance qui les séparait. Une moue d’appréhension se dessina sur le visage de Sandman, qui commençait à se désintéresser du beignet pour se reconcentrer sur le match.

Il n’eut cependant pas longtemps à réfléchir à une solution pour s’en sortir. De fait, la distance demeurait un allié suffisant, car son ennemi avait dû la traverser pour arriver jusqu’à lui, ce qui lui avait laissé le temps de se remettre de sa surprise. Sans aucun état d’âme, Lucien décida que l’occasion était trop belle pour la laisser passer en raison d’un quelconque amour du public, qui appréciait déjà par ses cris d’ovation l’idée du combat rapproché à venir. Il était certain que l’on préférait les match serrés où les adversaires devaient se battre jusqu’à ce que la sueur les noie ou qu’ils n’aient plus qu’une botte secrète dans leur manche, ces rencontres où les stratégies s’enchaînaient et où les héros, titanesques, n’esquivaient que de justesse les pires pièges. Lucien n’était pas là pour se faire apprécier du public ou un quelconque désir de se faire remarquer. Il était venu pour la victoire, aussi stupide que cela puisse paraître. Et cette victoire ne s’obtenait pas en effectuant des pirouettes et en poussant des cris ridicules en courant partout sur le terrain. Jusqu’à présent, il avait joué avec son adversaire, mais puisque celui-ci était décidé à passer aux choses sérieuses, il allait lui montrer ce qu’il en était réellement.

Le pied qu’on lui lança n’était qu’un projectile qui manquait de vélocité. Il l’aurait probablement étalé sur le sol s’il ne l’avait pas vu venir, mais ce n’était pas non plus un danger de grande ampleur qui aurait pu le faire paniquer. Il se contenta pour l’occasion d’esquiver en dérogeant à sa tactique précédente – celle qui consistait à rester planté comme un piquet au milieu du terrain. Sans même y penser, il laissa tomber sa serviette de bain, inutile accoutrement de sa tenue dérisoire. Il avala son morceau de beignet à moitié mâché alors qu’il rendait à son marteau une taille normale par une simple pensée, instantanée. Puis, il se déporta d’un bon mètre afin d’esquiver l’attaque et laisser son ennemi frapper le vide, sans obtenir le moindre effet sur Lucien. Certes, il avait au moins obtenu de le faire bouger et avait brisé le genre décomplexé qu’il se donnait jusqu’à présent. Mais à quel prix ? Au moment où Yemon était le plus déséquilibré dans son attaque, le contrôleur du chaos passa à l’action, si brutalement qu’il coupa le souffle du public. La distance était son principal atout, c’était une évidence et la proximité des deux combattants n’était pas à son avantage. Heureusement, il lui suffisait de peu pour remettre les choses à leur place. Néanmoins, telle ne fut pas sa décision, il n’aurait fait que prolonger le combat.

Il avait pointé l’outil vers son adversaire en s’écartant et l’allongea juste au moment voulu, sans en agrandir la tête de métal. Il usa en réalité de la vitesse du claustrophobe pour placer une barre rigide juste devant son chef. Il n’eut d’autre choix que de se prendre cet obstacle de plein fouet, qui délogea un peu son casque ridicule, obstruant ainsi sa vue et le déséquilibrant assez pour le faire tomber une troisième fois. Là, Lucien profita de la distraction qu’il avait créé pour se lancer d’un bond sur Yemon, l’attaquer précisément là il risquait d’être le plus fort, mais en lui coupant toute marge de manœuvre. En un instant, il se retrouva au-dessus de lui, un genou calé sur son bras droit pour l’immobiliser, la tête de son marteau extrêmement alourdie sur son bras gauche, et le manche de celui-ci plaqué contre sa trachée découverte. L’ennemi se servait de barrières, mais à présent qu’il était au contact, que ferait-il ? Ses membres étaient bloquées et ses voies respiratoires écrasées. Et un corps l’empêchait de se dégager. Bientôt, il suffoquerait et perdrait conscience.

Doucement, la voix de Lucien susurra avec une certaine cruauté la dernière partie du slogan de son équipe : « Il crève… »

Puis, il approcha à nouveau son beignet de ses dents et se paya une nouvelle pièce de la pâtisserie. Cette nouvelle tactique manquait peut-être de classe ou d’exceptionnel, mais elle lui paraissait satisfaisante dans l’instant.

Ses nombreux efforts avaient finalement servi par payer, malgré la différence de niveaux Yemon put par sa résistance et une faible volonté de survie se démener au combat. L’adversaire avait beau être insolent et n’ayant aucun respect envers son compagnon de duel celui-ci ne manquait en rien de retenu par le biais de son marteau. A la fois puissant, rapide et possédant de multiples caractéristiques Yemon en avait conclu que le pouvoir de son protagoniste tournait autour de ce même outil, l’avantage en aurait été de défaire son ennemi de son arme mais sa maîtrise en était qu’il en était le maître et manieur parfait. La charge aérienne fut éprouvante voir le poussant à ses derniers retranchements, il fallait faire des dégâts par tout les moyens ainsi son pouvoir n’ayant pas d’impact direct sur son adversaire il décidait de passer au corps à corps et d’endommager le plus rapidement possible avant de porter le coup de grâce et être vidé de son énergie.

Un des nombreux conseils de son ancien entraînement qui eu tant de mal à l’ancrer dans la tête de ce punk était de lui faire comprendre que ses capacités ne tournaient en aucun cas autour de son pouvoir. Malgré que Dreamland lui avait donné cette aubaine il ne fallait en rien prendre ses désirs pour des réalités, curieux paradoxe où le monde des rêves permet de se surpasser physiquement et d’accomplir des exploits surhumain. Survivre à un entraîneur totalement désabusé était déjà un miracle mais survivre fasse aux nombreux coups de cet outil paraissait limite improbable. C’est-ce que Yemon compris lors des nuits où il fut privé de ses pouvoirs faute de son ego démesuré voir de son incroyable confiance en son pouvoir qui avait pourtant bon nombre de lacunes à son niveau. C’est pour cela qu`à cet instant le combat avait changement radicalement de tournure, Yemon se servit de se qu’il avait appris, le royaume ainsi que son seigneur lui sortait de partout, mais cela en valait la chandelle de suivre quelques conseils d’un pauvre rustre desséché.

Revenons en au duel, alors que Yemon se prit de plaisir à se servir de son corps comme une arme son adversaire, lui, prit assez de temps pour préparer sa contre-attaque. La violence utilisait fut brève, sans semonce et glaçait l’atmosphère tel un silence de mort, une nouvelle utilisation de l’outil fit son entrée  tel un poids pour bloquer de tout mouvements ainsi que le vacancier non-malheureux de pouvoir faire déglutiner sa pâtisserie sur le costume de Yemon qui à ce moment là ne servait plus vraiment à grand-chose. Les chutes multiples commençaient à avoir raison du dos du claustrophobe preuve que même dans les rêves les sensations sont bien réels et que l’esprit est maître de la compréhension. Bras, tête et buste bloquaient par Lucien ne permit aucune ripostes de sa part, utilisant le peu de force qu’il lui restait il prit divers élans pour faire déloger Sandman sans aucun résultats.

Dans sa perte de conscience constante il entendit quelques mot de son adversaire qui le fit rappeler sa situation actuelle, privé d’une totale liberté de par ce costume Lucien avait eu la bonté de commencer à enlever son couvre-chef qui interdisait formellement de se montrer sous son véritable jour.

Il crève …

Il posa ses pieds bien à plat sur le sable profitant de quelques mouvements pour bien se placer, il lança une jambe puis deux pour les croiser autour du cou de Lucien lui bloquant un instant la respiration et le surprit dans sa fausse victoire. Puis il le rabattit au sol pour l’éloigner un instant pour se dégager et prendre le contrôle du combat, fatiguait, le bras engourdit par le marteau il eu assez de temps pour créer une barrière de la taille de son ennemi pour le prendre en sandwich de dos sur le sable. Qu’il comprit son pouvoir ou non il devait à son tour voir toutes les possibilités de cette capacité du claustrophobe, tel un cercueil il bloqua tout nouveaux mouvements et se permit un instant de perfidie. Avec son bras valide il enleva son casque et fit découvrir son visage orné d’un magnifique et diabolique sourire rappelant les circonstances présente ainsi qu’une iroquois humide de sa sueur emmagasinait tout au long du combat, d’ailleurs il se permit d’essuyait son front dont il jeta les gouttes sur la barrières rappelant les mêmes manies qu’il eu avec son beignet.

Et maintenant c’est qui celui qui crève ? ; Tout en relevant ses manches se préparant à se défouler.  

Spoiler:

Ce combat était de plus en plus intéressant, Lucien avait l’incroyable talent de ramener les compteurs à zéro tel un bon jeu de cartes avec lequel on gagne et où on voit finalement que la mise peut être encore plus grosse. A cet instant le fais de bloquer son adversaire, de faire voler son précieux et délicieux beignet souillait par le sable avait un goût de première victoire et de vengeance par rapport au début de match au vue du premier coup tordu de son protagoniste. Comme dit il put enlever son casque, son aventure avec ses deux coéquipiers put le libérer de la prison moulante que lui avait donné son seigneur qui devait être à ce moment ébahi devant se retournement de situation. Yemon ne pouvant enlever sa tenue il ne pouvait en rien signer ses futures victoires par sa propre personne mais plus comme un symbole, un étendard le représentant du royaume de la claustrophobie. Finalement grâce à sa précédente quête il put dévoiler toute sa fougue, folie, excentricité débordante et surtout son visage à la vue de tous. Il profita de sa nouvelle liberté et du fait que Lucien soit sous sa barrière pour enlever sa sueur qui s’accumulait et l’accommodait horriblement à la fois sa vue et sa concentration qui l’empêchait de se dévoiler totalement au combat.
Lucien qu’en à lui se retrouvait inerte mais sans once de nervosité, plus de la surprise et finalement concentrait sur un combat qui semblait beaucoup rentable qu’il ne pouvait le croire.

Il retourna sa situation rapidement et avec ingéniosité encore une fois grâce aux capacités de son marteau qui prit toute la zone de cette prison transparente pour la faire céder et ainsi se libérer de ce fardeau. Au vue de la puissance de celui-ci Yemon se doutait que ce n’était pas une simple barrière qui ferait toute la différence malgré un long entraînement, ses barrières manquaient cruellement de résistance et de caractéristiques pouvant le sortir de pétrin comme dans celui qui se trouvait actuellement. Etant fou mais loin d’être aussi con qu’on pouvait le croire les positionner en sandwich permettait d’augmenter quelques peu leurs épaisseurs et donc de contrer plus d’attaques qu’à la normal. Sandman savait que le corps à corps était l’une des techniques du claustrophobe et il eu l’intelligence de rapidement s’éloigner pour pouvoir regarder son adversaire dans les yeux qu’il pouvait enfin voir, ce qui lui permit d’observer le visage d’un punk prêt à en découdre de nouveau. Chaque adversaires profitaient d’’admirer le sourire de chacuns et d’un simple regard comprit qu’ils pouvaient trouver en l’un et l’autre tout les désirs les plus barbares qui soit et que chacun allez donner le meilleur de soi-même, le public en total ébullition se plaisaient à encourager les deux challengers à continuer à donner du spectacle.

Lucien décidait encore une fois de jouer la sécurité en augmentant la distance entre eux, jouant de son marteau en le projetant et l’agrandissant vers Yemon qui malgré lui devait participer au même jeu et s’écartait de quelques bonds rapides pour éviter l’engin qui reprenait des dimensions drastiques. Sandman n’était plus à porté des poings et du pouvoir de Yemon qui se retrouvait encore comme qui dirait "dans la merde", il n’avait pas la même chance que son adversaire à attaquer à distance ainsi il n’avait qu’une solution faire ce que Lucien aimait le moins, être en combat rapproché. Il se permit d’enlever le haut de sa combine qui commençait aussi à lui donner chaud, le tee-shirt noir sous celle-ci lui collait aussi à la peau mais au moins ses mouvements pouvaient être plus fluides et sans être gêné par les frottements de cette affreuse combine de soldat. Il piqua de nouveau un sprint en laissant ses bras ballants derrière lui pour cacher à Lucien la création de deux barrières sur ses bras tel des boucliers suite à la possible futur contre de son adversaire qui ne le laisserait surement pas s’approcher de lui. Le but ? Essayer de contrer la future masse métallique voir la bloquer au sol grâce à une barrière le temps de profiter de l’ouverture pour engendrer bon nombres de dégâts pour commencer à écourter la fin de ce combat qui semblait devenir de plus en plus ardu.

A nous deux ; pensa-t-il le sourire toujours sculptait sur ses lèvres

La partie semblait de plus en plus compliqué comme il avait été dit chacun des deux protagonistes allaient donner le meilleur d’eux-mêmes dans ces minutes qui allaient poursuivre et bon nombres de paramètres entreraient en jeux pour la victoire de l’un des deux challenger. Yemon avait perçu le point faible ou plutôt l’une des formes de combat que détestait Lucien, heureusement pour notre claustrophobe, il avait subi plusieurs entraînements aussi variés les uns que les autres selon divers malus et au handicap. Ainsi le combat à distance fut l’un des défis de son conseiller, ce qui avait eu pour l’heure de lui donner du fil à retordre, comment atteindre un ennemi quand celui à pour but de rester éloignait ? Tout simplement en bloquant toutes formes d’éloignements et à ce jeux là Yemon "Bart" Squallo avait trouvé la solution ce qui avait d’ailleurs surpris son conseiller qui malgré lui s’était bien fait avoir.
Comme dit lors de sa course Yemon esquissait un léger sourire de satisfaction malgré la nouvelle action de son adversaire. Usant de nouvelles techniques celui-ci disparu dans un nuage de sable lors de l’impact de son outil au sol, tout semblait flou et l’absence de casque changeait radicalement la donne. Sa première esquive avait permis grâce à un nuage aveuglant de s’approcher de Sandman, contrer son attaque pour enfin donner ses premiers coups qui furent un échec mais sans pour autant perdre ou recevoir le contre fatal, réfléchi et observateur YBS utilisait chaque action pour enrichir ses connaissances sur son adversaire et petit à petit recevoir toutes ces informations pour venir à bout de lui voir au moins le toucher.

Malgré les gestes pour enlever cet espace aveuglant il cherchait par tout les moyens de voir où était Sandman, il avait de multiples possibilités de mouvements mais seul un élément allait surement être répétait, l’utilisation de son marteau et de sa capacité à attaquer de loin. Ce n’était en rien pour déplaire au claustrophobe. Ressentir l’environnement et ne pas se laisser submerger par celui-ci affuter son ouïe et ne plus croire qu’en ce qu’on entend, écoute, décomposer les sons et tirer partie de chacun d’entre eux, cela semblait dans les cordes du voyageur punk. Un instant, une simple seconde qui changerait la donne qui lui permettrait d’obtenir une brève ouverture. Yemon se tourne et se retourne observant chaque coin de l’inconnu, chaque brin de mouvements qui pourrait l’informer sur l’endroit où se trouverait Lucien. Une vibration ? Non plutôt une présence.

Sur un mouvement de tête le punk vit l’outil se diriger vers lui ayant subitement pour but d’atteindre son visage, surement pour le rendre inconscient pour terminer ce combat qui durait bien plus longtemps qui ne l’aurait cru au vue de tout ces événements. Yemon basculait en arrière, tout s’enchaînait tel une représentation mille et une fois répété dans sa fausse chute il prit parti de la vitesse pour se tournait sur un pied. Ayant esquivé l’arme qui lors de sa chute élevait de nouveau un tas de sable il put suivre le manche du regard pour y placer une barrière en forme de cercle entourant le manche et le laissait en place le temps de suivre celui-ci hors du champ sans vision. Il put voir son protagoniste toujours en l’air ayant certaine pour but de s’éloigner étant son péché mignon il n’éviterait surement pas cette occasion pour rendre tout cela à son avantage, ce qui cette fois-ci allait être fatal pour Sandman.
Courant vers lui pour confirmer son hypothèse il supprimait ses deux boucliers pour en créer deux autres de la taille de son adversaire l’uns sur l’autre ce qui lors de sa chute éviterait dans ce cas ci de s’éloigner et permettrait à Yemon de venir au corps-à-corps. Il armait son bras toujours le sourire aux lèvres tout en sachant que si Lucien voulait ramener son marteau il ne pourrait pas ne serait-ce un instant le ramener à sa taille original à cause de la barrière entourant le manche. YBS firent parti son poing qui put atteindre enfin son adversaire, ce premier coup sonna comme un glas de libération, un élan de liberté qui put le satisfaire en sachant qu’il portait son premier coup en son nom/visage et non sous le joug d’une simple tenue.

Finalement tu étais pas si inutile le vieux ; Une brève pensée pour son coach, qui, pour une fois, ne fut pas la cible d’injures et de menaces de mort.