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Le Tatouage.

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Kala Kourou
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MessageSujet: Le Tatouage. Le Tatouage.  EmptyLun 9 Juil 2012 - 13:15
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Partie 1

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Une douleur. Insoutenable mais je pouvais la supporter. Aussi bizarre que cela puisse être, j'ai aimé. Il me fallait quelque chose de ce genre pour me remettre les idées en place. Aussi bien dans le monde réel que dans Dreamland. Surtout à Dreamland. Cela allait me permettre de ne pas tomber dans sa main. Cette main qui paraissait tellement chaleureuse. Et ce visage qui respirait la sagesse. Jamais je n'aurais cru qu'il aspirait à cette abomination. Et par amour, qui plus est. Ou peut-être que tout ça n'allait pas se produire, fruit de mon imagination insoupçonnée.

J'avais passé la journée avec Myriam. On était partit voir un film puis nous avions mangé au centre commercial. Comme à notre premier rendez-vous. Mais c'était différent cette fois-ci. J'étais amoureux. Totalement. Mon nez respirait son odeur, mes lèvres avaient le goût des siennes, ma main passait dans ses cheveux, sur ses joues, sur ses hanches, son dos... Elle aussi me touchait de partout, elle aimait surtout jouer avec mes joues et mes cheveux. On s'aimait éperdument l'un de l'autre. Un vrai conte de fée. Putain de cul-cul la praline. Ce n'était pas dans mes habitudes. Je devrais penser à Lydia mais je l'avais oublié. J'avais oublié son existence. Myriam avait envahit totalement mon être. J'étais heureux. Bon, j'exagère, c'est vrai mais en même temps, j'écris cette histoire dans un train et je pense à elle à l'instant, pendant que j'écris ces lignes. Mais revenons-en à notre histoire.

Je l'ai raccompagné chez elle. J'étais triste, elle avait pleurée. Depuis un paquet d'années, je pleure difficilement, les larmes ne tombent pas tout de suite. C'est comme une bombe que l'on programme à une heure précise mais je n'avais aucune idée de cette heure. Il fit rapidement nuit, je me disais alors que je n'allais pas rentrer chez moi tout de suite. J'avais décidé de partir plus tard à Malte, genre trois jours après que le reste de la famille soit partie. J'étais donc tout seul et je n'avais pas spécialement faim. Je partais demain, certes mais je voulais rester dehors jusqu'à pas d'heure. J'étais parti sur Paris, j'y étais resté 2h, J'étais descendu à Bastille, commençant ma longue marche. Juste en bas des escaliers menant à l'Opéra, il y avait un chat. Noir, avec des yeux or. C'était particulier, enfin pour moi car j'en avais jamais vu avant. On pouvait remarquer que son pelage était incroyablement brossé. Il n'avait pas de collier mais je me doutais que ce n'était pas un chat de gouttière. Je m'étais accroupi pour mieux le regarder et il était tout de suite venu vers moi. J'avais approché ma main et il passa sous celle-ci mais il ne s'était pas arrêté et ma main a parcouru le haut de son corps. Hmm... Chaud. Il tourna autour de moi et il était revenu devant moi et s'était assis.

« Bon allez, viens. »

Il m'avait suivi et même lorsque j'étais descendu dans une station de métro pour rentrer chez moi, il m'avait suivi. Je n'ai pas essayer de le chasser. Lorsque j'avais ouvert la porte, il s'était engagé dans le couloir, partit dans le salon et se mit sur le canapé.

« Je vois. »

Je me mis en caleçon, allumais la télé puis m'installais de l'autre côté du canapé. Je mis une chaîne au hasard et je n'en changeais pas. Jusqu'à ce que je m'endorme. Avant de tomber dans le monde des songes, le chat se mit sur mon torse. Chaud. Je mis mes deux mains sur lui et, très vite, je tombais.

----------

J'aurais dû me douter de l'endroit où j'allais atterrir mais j'étais quand même surpris. La nuit que j'avais passé avec Clem me marquera toujours. C'était une sale nuit, on avait pas eu de chance, un miracle s'était produit et nous avions frôlés les doigts de la Mort.
Shit.

Bon, et bien, j'allais être tout seul, cette nuit. J'aimais pas trop quand j'étais seul. Mais je n'avais pas envie d'aider des nouveaux. Bon, encore une fois, j'allais être tout seul, cette nuit. Je me demandais ce que j'allais faire. Et puis, j'aperçus au loin le château où demeurait le roi du Royaume des Chats. Je me demandais si je pouvais entrer, au moins pour visiter.

« N'y penses même pas. Le roi ne se laisse pas approcher facilement. »

Je me retournais en direction de la voix qui venait de s'adresser à moi. J'avais compris qu'il parlait à moi car sa phrase m'avait paru très clair : c'était comme s'il avait entendu mes pensées. La créature avait la tête d'un chat mais le reste de son corps pouvait prêter confusion avec un corps d'un jeune homme musclé mais avec une silhouette fine. Ce qui permettrait de faire la différence, c'était que on corps était très poilu, avait une queue et des griffes. Il portait un pantalon comme celui d'Aladin et avait des babouches. A part ça, sa tête avait quelque chose de particulier et ses yeux... Je les avais déjà vu quelque part...

« Que... C'est pas possible... Mais comment ?.. »

« Ce n'est pas très bien de laisser la télévision allumée. Tes parents auront une superbe facture d’électricité quand ils reviendront. »
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MessageSujet: Re: Le Tatouage. Le Tatouage.  EmptyMar 10 Juil 2012 - 19:18
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Partie 2


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C'était le chat noir qui s'était endormi sur moi, dans mon salon. Un truc m'échappait : comment se faisait-il qu'il était là, devant moi ? Un chat du monde réel ne pouvait pas se retrouver à Dreamland. Quoique... Mais alors, un truc m'échappait encore plus, comment pouvait-il parler ? Ça n'avait aucun sens ! Je fis deux pas en arrière, j'avais la bouche en forme de « o » et mon doigt pointait vers lui. Je voulais sortir des mots mais y avait un blocage quelque part car aucun son n'était sortit de ma bouche. Mais attends, s'il pouvait se retrouver et parler à Dreamland, pourquoi était-il resté avec moi jusqu'à ce que je m'endorme ? Six secondes plus tard, mon cerveau décida enfin de faire parler ma bouche.

« Attends, c'est toi ? Le chat qui était avec moi, enfin, qui est sur moi dans mon salon ? »

« C'est ça, je m'appelle Fifnir. Enchanté. »

Il mit sa main... Sa patte devant moi pour me saluer. Hésitant, je fis de même, très lentement. Ce n'ai pas que j'avais peur mais je me méfiais de lui. Un chat, ça pouvait pas savoir ce que c'était une télé. Et une facture aussi. Et comment ça se faisait qu'il avait un corps aussi musclé ? Un chat du monde réel, quoi ! D'accord, si c'était un chat du Royaume... Attends une seconde, et si tous les chats du Royaume étaient des chats du monde réel ? Tous ! C'était dingue !

« Il... Il faut que tu m'expliques, là. »


« Bien sûr. Comme tu as pu le remarquer, je viens du monde réel, là-bas, je ne suis qu'un vulgaire chat de gouttière. »

Eh, l'autre. Il était hyper clean, il perdait pas ses poils quand je l'avais touché. J'étais sûr qu'il se faisait toiletter.

« J'avais une peur immense des chiens, toujours à courir après moi pour essayer de me mordre avec leurs horribles dents. Et puis, j'ai vaincu ma peur à Dreamland... »

« Attends attends. Tu dis ? A Dreamland ? C'est quoi ce souk ? »


« Et oui, il n'y a pas que les humains qui peuvent avoir des peurs et les vaincre ici. Nous sommes peut-être inférieurs au niveau de la force, nous les bêtes, mais au niveau de l'esprit », il mit son index sur sa tempe, « nous sommes à égalité. Lorsque je me suis éveillé à Dreamland, j'avais compris que je pouvais exprimer des mots au lieu de simples miaulements. Maître Saturn, le protecteur du roi de ce royaume, Rafaelo Midas, m'a recueillit et m'a pris sous son aile, par sa grande bonté. Il m'interdit d'utiliser mon pouvoir, seulement en cas de besoin car il m'apprend à me battre. Je resterais avec lui jusqu'à ce qu'il me dise de partir. Pour le moment, je reste dans ce royaume et je sers le roi et les autres Lords. »

Saturn, Rafaelo Midas, Lords... Trop d'informations d'un coup. Il y en avait une que je pouvais enlever de mon champ de mots inconnus : Rafaelo Midas était le nom du roi du Royaume des Chats. Bon ben, une information de plus.

« Et les Lords, 'sont qui ? »

« Les Lords sont les subordonnés du roi. Il y en a quatre : Lord Magnus, le chat perché. Personne ne sait rien à son sujet. Il a remplacé l'ancien chat perché, Lord Elvis, qui a disparu. Mon maître n'a rien voulu me dire au sujet de ce dernier. Ensuite, il y a Lord Brigitte, la chatte botté. Il y Lord Rafael qui est le prince du royaume et le fils du roi Midas. Puis vient enfin Lord Crazy. C'est le plus grand tatoueur de Dreamland et il ne tatoue les voyageurs que ceux qui ont de grandes destinées. En positif ou en négatif. Mon maître n'est pas un Lord car il ne veut pas. Enfin, c'est ce qu'il m'a dit. Mais il est le plus puissant chat que je connaisse. Voilà, tu sais tout. »

D'accord, je vois. Enfin presque. Les Lords sont donc, en autre, « juste en-dessous » du roi. Donc, ils sont puissants. Logiquement. Très bonne chose à savoir. D'après les dires que j'avais eu pendant mes voyages, le Royaume des Chats était l'un des plus grand de Dreamland. Ce qui fait que si on voudrait attaquer le roi, fallait posséder une armée au point de vue numérique très important. Hmm... Faudrait pas sous-estimer tout ce beau monde. M'enfin, en tout cas, une question me brûlait les lèvres. Je passais mes mains dans mes cheveux et remarquais que j'avais un serre-tête. Mes cheveux avaient drôlement poussés. J'examinais alors mes vêtements : j'avais un T-shirt sans manches jaune à bordures blanches et un baggie bleu. Mes baskets étaient de la même couleur que mon T-shirt. Ouah, radical. J'enlevais Miro de mes oreilles pour le laisser à mon cou et je repris la parole.

« D'accord... Mais une question : pourquoi tu es là à me parler ? J'ai quelque chose de bizarre ? »


C'est vrai. Il s'était passé quelque chose de bizarre avant que je m'endorme. Pourquoi ce chat m'avait-il suivi ? Il était resté avec moi pour me dire que j'avais mauvaise haleine ? Attends, juste pour ça ?

« Et bien, premièrement, ta bouche ne sent pas fraîche. »

Ok. Ça, c'était fait.

« Et deuxièmement, près de l'Opéra lorsque tu t'étais accroupis, j'ai perçu en toi quelque chose. Une sensation assez bizarre. C'est pour ça que je suis resté avec toi. Et plus nous avancions, plus je pouvais deviner ce que c'était : là, à Dreamland, tu vas devoir arrêter une grande puissance, qui pourrait détruire Dreamland. Une grande destinée. »

« Anhan. Et dis-moi, qu'est-ce qui t'as permis d'arriver à cette conclusion ? »

« Nous autres, les chats, sommes des créatures remplies de mystères. En plus, je suis un chat ayant vaincu ma peur à Dreamland. »


Hmm... Je n'avais pas très bien compris. En plus, ça n'avait aucun sens. Cela voudrait dire qu'il avait un don pour la voyance ou quelque chose comme ça ? Pas très réaliste, tout ça. M'enfin, on était à Dreamland.
Depuis un moment, tout ce que je ne comprenais pas, je disais que c'était normal car c'était Dreamland et la logique onirique qui voulait ça. J'avais commencé à être un être à part entière de Dreamland. Et qui avait un petit extra. Et cela ne m'avait pas paru bizarre, que je me dise que tout ça était normal. Parce que, des chats parlants, marchants sur deux pattes au lieu de quatre et qui avaient un mode de vie semblable au hommes... Et qui plus est, ils avaient un système politique basé sur la royauté et tout ! Et ils n'étaient pas mécontents de leur sort. Ils étaient même fidèles à leur roi. Ce qui en disait long sur le roi.

« Et donc, que me veux-tu, F... Fifnir, c'est ça ? Oui, que me veux-tu parce que j'ai du mal à comprendre. »

« Je veux que tu rencontres Lord Crazy car je pense que tu le mérites. »


...

« Hein ? »

« Suis-moi. »

Il commença à marcher et, après quelques secondes de réflexion, je lui emboîtais le pas. Lord Crazy, c'était bien « le plus grand tatoueur de Dreamland »?Tatoueur ? Il ne tatouait que ceux qui avaient une grande destinée ? « Tu vas devoir arrêter une grande puissance, qui pourrait détruire Dreamland. Une grande destinée ».

Hein ? Moi ? Arrêter une grande puissance ? Il était pas sérieux, là, non ? C'était quelle puissance et pourquoi je devrais la détruire ? Et pourquoi moi ? Beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête et aucune réponse m'était donné.
Fifnir m'avait fait traversé le marché et je pouvais voir le château. Juste devant lui, il y avait plusieurs grandes maisons, avec de grands escaliers de pierres. Comme des temples. Il y en avait quatre au total. Nous avancions pour nous arrêter devant le 3ème temple.

« Voilà, nous y sommes. »

Il commença à monter les marches et je fis de même. Je comptais exactement 34 marches. Arrivés devant l'entrée, j'observais celle-ci : des colonnes soutenaient le toit, comme les temples romains. Tout était fait en pierre, il y avait aussi d'énormes fissures. On aurait dit qu'un rien pouvait faire écrouler cet édifice. Un coup de mon canon et tout serait en miettes. M'enfin. La porte était voilée d'un grand tissu marron avec une bande dorée à la fin. Fifnir souleva le tissu, me le tint pour que je puisse entrer. L'intérieur ressemblait à une énorme cave. Il y avait des voyageurs et des créatures des rêves qui semblaient patienter quelque chose sur des bancs. On aurait dit un salle d'attente.

« Attends-moi là. »

Au bout de la pièce, il y avait le même genre de porte qu'à l'entrée, seulement que le tissu était gris et tout sale. Fifnir allait entrer dans l'autre pièce lorsque qu'un corps se fit propulsé de l'autre pièce pour atterrir juste à mes pieds. Je portais mes doigts sur sa carotide. Il était mort. Puis quelque chose beugla, ce qui fit trembler, sûrement, le temple entier :

« ESPÈCE DE BOUSEUX ! IL N'A MÊME PAS PU TENIR LE COUP, SEULEMENT POUR UN TATOUAGE A L'ENCRE DE VÉRITÉ EN PLUS ! IL AVAIT UN CERTAIN COURAGE DE VENIR ICI MAIS IL N'AVAIT QUE DES SHOKOS-BONS DANS SON CALBARD ! CE PETIT FILS DE PUTE NE M'A MÊME PAS LAISSE TERMINER MON CHEF-D’ŒUVRE ! IL M'A FAIT GÂCHER INUTILEMENT MA PRÉCIEUSE ENCRE ! »

Et la chose sortit de la pièce.
Oh my f*cking God...
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MessageSujet: Re: Le Tatouage. Le Tatouage.  EmptyVen 13 Juil 2012 - 20:45
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Partie 3

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C'était un putain de gros chat. Bon, en fait, il était plus grand que gros. Gros Minet était grand et gros, lui était grand. Il était grand. Mais il était plus imposant que Gros Minet. Beaucoup plus imposant. J'avais du mal à ne pas trembler. C'était le genre de créature que tu ne voudrais pas trop rencontrer. Mais je venais de le rencontrer, et je n'aimais pas DU TOUT ça. J'aurais bien voulu me barrer, mais y avait Fifnir et je me disais qu'il allait se venger sur moi lorsque je me réveillerais en me griffant de partout ou m'empêcher de partir à l'aéroport. J'étais donc resté.
Le chat était donc grand, il avait une cicatrice en forme de croix, qui partait du haut de son front, qui passait sur ses yeux et qui se terminait sur ses moustaches. Il avait une très longue queue... Euh... J'espère qu'on m'a compris parce que c'était un animal. Il avait des piercings partout dessus, des pointes aussi. Mais le truc le plus surprenant, c'était sa langue. Elle ressemblait plus à un fouet qu'à une langue. Il avait des yeux tellement sournois, tellement maléfique. Et dire qu'il été au service d'un roi.

« BORDEL ! BORDEL, CA FAIT CHIER ! CE PETIT CON M'A FAIT PERDRE MON TEMPS !.. QUOI ?! QU'EST-CE QUE VOUS AVEZ A ME REGARDEZ, BANDE DE TARLOUZES ?!.. Ah ! Fif, tu tombes bien ! Prends-moi ce corps et balance-le moi dans l'incinérateur. Et si t'as plus rien à faire, tu diras à Saturn d'arrêter de me faire chier, juste parce que je ramène des putes dans mon temple. Il me fait chier avec ces principes et tout, genre « les temples, c'est sacré... ». Merde, c'est mon temple, quoi ! »

« Et bien, il n'a pas tort... »

« QUOI ?! QU'EST-CE T'AS DIS ? P'TIT MERDEUX ?! »

« Non non, rien. Très bien. »

Fifnir s’exécuta aussitôt, prit le corps et descendit dans une cave par une trappe que je n'avais pas vue au début. On pouvait sentir la chaleur émanant de ledit incinérateur. Cinq minutes plus tard, il revint et fit une révérence. Lord Crazy examina ses fioles d'encre sur une étagère en grommelant. Finalement, il se retourna et beugla :

« BON, BANDES DE TAFIOLES ! SI C'EST POUR UN TATOUAGE, VOUS POUVEZ VOUS LE METTRE DANS LE C*L ET VOUS AVEZ TROIS SECONDES POUR VOUS BARRER D'ICI AVANT QUE JE FASSE UN PUTAIN DE CARNAGE ! »

Trois secondes passées, il ne restait que Fifinir, Crazy et moi. Personne ne parla, même pas Crazy, lui qui, d'après ce que j'avais vu, était une grande gueule. En fait, je pensais qu'il se foutait de moi, car on aurait dit qu'il ne m'avait même pas remarqué. Il reprit la parole mais avec le volume sonore baissé :

« Bon Fif, qu'est-ce t'es venu faire ici ? Et ! Mais attends ! C'est qui lui ? Purée, il a une sacrée tronche de macaque ! »

Moi ? Une tronche de macaque ?! Pourquoi un macaque ? Pourquoi pas autre chose ? Non, fallait que ce soit un macaque ! Je ne voulais pas intervenir mais là, quelque chose m'avait poussé à le faire :

« Un macaque ?! Un macaque ?! Fais gaffe le matou, mesure tes paroles avant que je te castre ! »

« Kala, tais-toi ! »

Mais le rire de Crazy camoufla ce que Fifnir venait de dire. Il riait tellement que ça emplissait totalement mes oreilles et cela me dégouttait.

« HAHAHA ! T'ES TROP MARRANT ! CA FAISAIT UN MOMENT QUE J'AVAIS PAS VU DES GARS AVEC UN TEL CRAN ! C'est bien, tu viens de prouver que t'avais des couilles... Mais seulement pour l'instant ! Donc t'as intérêt à t'arrêter de te mettre en chaleur si tu veux pas que je t'agrandisse le trou ! »

Un énorme frisson me parcourait le dos. Pourquoi Fifnir m'avait-il emmené jusqu'à lui ? Je n'avais pas besoin d'un de ces tatouages de mes deux ! Je vivais mieux sans ! Mais il fallait que lui réponde, sinon mon amour propre allait en prendre un coup !

« Ramène-toi, sale enflure ! On va voir qui agrandira le trou de qui ! »

Je fis apparaître une bulle d'eau dans ma main gauche et mon épée dans ma main droite. Crazy arbora un sourire de psychopathe. Je n'aimais pas ça, je me demandais dans quoi je m'étais fourré. Je ne pouvais pas entendre Miro mais j'étais sûr qu'il serait en train de m'engueuler. Et merde, et merde, et merde, et merde... Crazy mit sa patte droite devant lui, coussinets vers lui et fit pousser une énorme griffe, peut-être était-elle plus grande que moi. Je déglutissais.
Bullshit.

« Tiens tiens, un hydrophobe. Ça faisait un moment que j'en avais pas vu. Je vais me faire un plaisir de te découper en rondelles ! Après, je te cuisinerais à la sauce béchamel, je te donnerais ensuite en pâture aux chiens de Magnuss ! »

Je déglutissais une nouvelle fois. Maintenant, plus moyen de reculer. Fallait que je l'attaque, je pouvais pas faire autrement. Fallait surtout pas que je m'enfuis, sinon ça allait me poursuivre durant... Durant quoi ? C'était pas honteux de s'enfuir. Non... Si, ça l'était pour moi. Donc il fallait que je l'attaque. Il allait diriger sa griffe vers moi quand il s'arrêta net. Fifinir s'était interposé entre nous et cria :

« Messire Crazy ! Je suis venu pour vous prononcer une requête. Je veux que vous lui donniez un de vos précieux tatouages ! »

« T'es pas sérieux, Fif, t'es parti à Weed Land ou quoi ? Ce pouilleux n'est rien. Certes, c'est un des rares contrôleurs d'eau, et ? Il n'a pas besoin d'un de mes tatouages. Je ne veux pas gaspiller une autre de mes encres ! »

« Ah, tu vois Fif ? Je peux t'appeler Fif, hein ? Même ce chat est d'accord avec moi, je n'en ai pas besoin ! Et je n'en veux pas de sa camelote. »

« CAMELOTE ?! RÉPÈTE UN PEU POUR VOIR, SALAUD ?! »


« Arrêtez ! Messire Crazy, je vous en prie, accédez à ma requête. J'ai vu en lui quelque chose de différent de certains voyageurs. Il a quelque chose de spécial. Regardez dans ses yeux et voyez par vous-même ! »

« Tss... »

Crazy détourna son visage de Fif et le pointa sur moi. Un putain de regard glacial, perçant, celui qui te mettait hyper mal à l'aise, dans la seconde où il posait ses yeux sur les tiens. Je voulais détourner mon regard mais ma fierté personnelle me l'interdisait. Il ne fallait pas que je quitte le champ de bataille, pas après avoir autant creusé le fossé de ma tombe. Plusieurs minutes passèrent et enfin, ce connard de chat rompit le silence :

« Bordel... Toi tu vas en voir de toutes les merdes... Hmm... D'accord Fif, t'as gagné. Je vais le tatouer mais il va falloir que tu me payes au moins cinq autres putes pour mon harem. Et t'as intérêt à rien dire à Saturn, sinon je te zigouille. »

« OUI ! Bien sûr, messire Crazy. »

Et Fif lui fit la révérence. Moi, je restais planté à l'endroit où j'étais. Je... J'avais pas trop capté... Crazy stoppa net mon incompréhension en me prenant par mon T-Shirt et me balança dans la pièce où il était sortit tout à l'heure.

« PETIT CON ! JE VAIS TE TATOUER DONC PLEURE TOUT DE SUITE TA MÈRE CAR TU RECRACHERAS TES BOYAUX EN SORTANT DE CETTE PIÈCE !! »


Damned.
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MessageSujet: Re: Le Tatouage. Le Tatouage.  EmptyMer 25 Juil 2012 - 17:41
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Partie 4

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Je me relevais péniblement, le souffle court. La vache, il y allait pas de main morte. Je vérifiais que Miro n'avait rien, enlevais la poussière de mes vêtements et le regardais. Crazy mit des lunettes, enfila une espèce d'aiguille sur un de ses doigts, accrocha un long tube (il devait faire genre 5 mètres de long) sur l'aiguille en question et le relia à un flacon d'encre.

« Allez, déshabille-toi, clodo ! Tu peux te mettre à poil
if you want mais bon, je doute qu'on puisse voir quelque chose. ALLEZ DÉPÊCHE ! J'AI PAS QUE CA A FAIRE ! »

Bon, j'avais pas le choix. Si je lui disais non, j'étais sûr qu'il allait me déchiqueter d'un coup de griffe. Je déposais Miro par terre, enleva mon T-Shirt et me grattais le torse, puis le dos. Je demandais à Fif de prendre mes affaires et m'avançais vers Crazy. Du haut de son 2 mètres et demi -voir 3 mètres-, il me fixa, les yeux remplis de sadisme et de joie. Je déglutissais encore une fois. Pourquoi je m'étais arrêté devant ce chat à Opéra ? J'aurais jamais pensé que ça m'allait m'emmener dans une merde pareille. Je crois que Clem m'avait refilé son putain de maladie, celle d'avoir tout le temps des emmerdes, d'être dans des situations à problèmes. Crazy me prit par le bras et me souleva comme si j'étais une serpillière et, malgré que je me débattais, il me planta une seringue au niveau du buste, sur mon côté gauche. Je saignais un peu, j'avais de la chance qu'il me l'avait pas planté dans une de mes côtes mais ce que ça faisait mal, quand même. Je me rendis compte de ce qu'il m'avait injecté quelques secondes après : c'était un paralysant et je ne pouvais plus bouger mes membres. Je voulais faire apparaître de l'eau mais rien ne venait.

« Bon, ça c'est pour que tu bouges pas ton bras. Je vais te le tatouer là », me disait-il en désignant mon bras droit. « Bon, j'ai pas d'inspi donc t'as intérêt à pas gueuler sinon j'te bute. »

Fais chier, je pouvais rien faire. Je ne pouvais même pas utiliser mon pouvoir. Mes bras, mes doigts ne voulaient rien savoir. Crazy m'étendit sur une espèce de table d'opération. Avant qu'il ne me posait, j'avais aperçu des taches rouges dessus. Et merde. Il souleva mon bras droit, me l'attacha avec une corde suspendue à un crochet au plafond et commença. Un cri de douleur sortit des mes entrailles au contact de l'aiguille. C'était horrible, on aurait dit qu'on m'arrachait la peau tout doucement, pour que je pouvais avoir pleinement conscience de ce que l'on me faisait. Ce qu'il m'avait injecté était un paralysant mais cela ne voulait pas dire que je ne ressentais rien physiquement. C'était épouvantable, je commençais à avoir chaud, mon bras me faisait hyper mal. J'aurais voulu me l'arracher, tellement j'en pouvais pas de supporter cette douleur mais ce serait donner raison à ce salaud de chat pour dire que je suis une tapette. De toute façon, je pouvais pas bouger, mais c'était ça le pire, en plus ! Il parcourra son aiguille tout le long de mon bras, depuis mon épaule jusqu'à ma main. Mon bras devenait rouge, on aurait dit qu'il était à deux doigts d'exploser. Je me mordais la joue, tellement que j'en saignais. Des larmes nerveuses coulèrent lentement. J'en avais marre, je voulais qu'il en finisse, qu'il me tue ou je ne sais quoi. Je n'étais vraiment pas dans mon état normal car même si on me torturait pour que je donne quelconques informations à des mafieux ou terroristes, je supporterais mais là, c'était complètement autre chose. Je voulais mourir, pour qu'il me laisse en paix. Je ne pouvais même pas parler, le seul son qui sortait de ma bouche était le cri de ma souffrance que je ne pouvais arrêter.

« Bon ben ça va, si tu cris, ça veut dire que tu tiens toujours. Tu remontes dans mon estime, couillon. M'enfin, prends cela comme un mensonge. »


Salaud. Enfoiré. Sale fils de p*te. Je vais te castrer, je prendrais un des pilier de ton temple et je te l'enfoncerais dans le c*l. Connard. Fait chier. Lorsqu'il passa son aiguille sur ma main, je me demandais comment l'aiguille ne s'enfonçait-elle pas à l'intérieur ? Il devait s'appliquer, c'salaud. En plus, il prenait du temps sur cette partie, j'étais sûr qu'il le faisait exprès. J'en avais marre, je voulais tout défoncer, tout détruire, tuer tout ce qui était ici, même Fif. Je transpirais de partout, on aurait dit que j'étais dans une flaque d'eau. J'étais sûr que je m'étais pissé dessus. Crazy rigolait, pendant qu'il finalisait son « œuvre ». Purée, je vais le buter, JE VAIS LE BUTER CE SALAUD !!

Enfin, ce fut terminé. Le paralysant avait terminé de faire son effet. Je pouvais remuer un peu mes doigts. Mauvaise idée, cela m'arracha un nouveau cri de douleur. Les artères de mon bras pouvaient être vus à plus de 3 mètres. Crazy détacha mon bras et celui tomba violemment sur la table, ce qui m'arracha encore une fois un nouveau cri de douleur. Je sentais que je pouvais à nouveau prononcer des mots et les seuls que je pouvais faire sortir étaient :

« Je... Peux pas... Bouger... Enfoiré... »

Et ensuite, le noir total.

----

Crazy souleva le corps du Voyageur et le lança à Fifnir qui le rattrapa, en manquant de tomber.

« Allonge-le dans la pièce à côté et panse-le. Je suis surpris qu'il ne soit pas tombé dans les pommes juste après que j'ai enlevé l'aiguille sur son bras. Mais bon, c'était sûr qu'il perdrait connaissance parce que ce tatouage se fixe aussi sur les nerfs. J'suis sûr que tu ne connais pas les propriétés de ce tatouage toi aussi, hein Fif ? Je te le dirais à toi et ce macaque quand il se réveillera. Pour l'instant, tu me gardes mon temple, je vais aller remplir mon flacon. »

Et avant qu'il soulève le rideau de l'entrée, il ajouta :

« J'suis pas mécontent de mon œuvre... »


----

Tout doucement, j'ouvrais les yeux et vit un plafond gris, avec de multitudes de fissures. Hum... C'était pas ma chambre ça, y avait normalement un poster d'ACDC... Comprenant tout de suite ce qu'il se passait, je me levais du lit. Mais je tombais aussitôt aussitôt sur le sol. Ouah, il était froid, j'appréciais car j'avais hyper chaud. Je me rendais compte que je ne pouvais pas me mettre debout correctement. Et j'avais mal au bras. Bordel, qu'est-ce qui se passait ?

« Doucement, doucement. Et oui, c'est comme ça quand on se fait tatouer ici. »

Des mains poilues m'aidaient à me relever et je vis le visage du mec aux mains poilues. C'était un chat. UN CHAT ?! Comment c'était possible ? J'étais en train de rêver ?!..
Calmos Kala, t'étais encore à Dreamland. Puis doucement, je me rappelais des événements qui s'étaient produits... Et, tel un flash, j'écarquillais les yeux et je portais ma main sur mon bras. Cette fois, c'était pas un cri mais une petite plainte, comme si je m'étais piqué. Un petit « aïe ». Un bandage le recouvrait. Ah oui, Crazy m'avait tatoué. Ce salaud, je l'égorgerais si je le pouvais. Mais je ne pouvais pas.

« Hmm... Je pense que tu peux voir le chef-d’œuvre de Lord Crazy. Attends, je t'enlève le bandage. »

Il le fit et proposa son aide pour que je puisse m'approcher du miroir en face. Je refusais de la main en signe de négation.

« Non, c'est bon, je peux. »

Je mettais un pied, puis un autre. Lorsque je mis un autre pied, je sentais que j'étais en train de flancher. Fif s'apprêta à venir vers moi quand je posais mon pied pour ne pas tomber. Et petit à petit, je repris totalement le contrôle de mon corps, le paralysant ayant disparu. Et je me contemplais.

Spoiler:

C'était bizarre, sur ma main, il y avait deux serpents qui se regardaient face à face et leurs queues s'entrelaçaient autour de mon bras jusqu'à mon aisselle pour se rejoindre et former un plus gros serpent qui parcourait mon bras en ligne droit jusqu'à ma main pour finir juste avant les têtes des deux serpents. C'était comme si les deux serpents avaient fusionnés pour en former qu'un seul. Les trois serpents étaient couleur bleu-noir-gris, couleur assez spéciale et bizarre.

Spoiler:

Crazy s'esclaffa et je venais seulement de remarquer sa présence. Enfoiré...

« Putain, si tu voyais ta tête ! Mon pauvre gars, t'es drôlement couillon. Et t'as une putain de chance pour avoir ce tatouage. Je l'ai fais avec une encre assez spéciale, l'encre de l'Empathie. Elle permet de connaître la psychologie de la personne avec laquelle tu bavardes ou de ce genre. Mais il faut attendre au moins une nuit pour qu'il fasse effet. Et je pense que tu devrais lui remettre un autre pansement, Fif, son bras est trop rouge. »

C'était vrai, la douleur s'était certes atténuée mais mon bras était toujours endolori. Fif me remit un pansement, ramena mes affaires et m'aida à les remettre sur moi.

« ALLEZ, DÉGAGE BIATCH ! ET DIS PAS MERCI TANT QUE T'Y ES, CONNARD ! »

Et il me fit un puissant doigt d'honneur et s'esclaffa. Ce chat était attardé, vraiment. Fif, m'aida à marcher et m'accompagna. Nous descendions les marches et je lui disais de stopper.

« Bon, d'accord, il va peut-être bien m'aider ton tatouage. Mais ce salaud perd rien pour attendre ! », en lui désignant le temple de Crazy.

« Crois-moi, plus tard, tu le remerciera. Sur ce, je te laisse. »

« Att... »

Je voulais lui poser des questions sur ce soi-disant « destin » qui m'attendait. Mais mes yeux virent le plafond du salon. Je repris conscience et, en me souvenant de la veille, je me redressais. Fif était en train de courir vers la fenêtre de la pièce que j'avais laissé ouverte hier parce qu'il faisait trop chaud.

« Attends !!!! »

Trop tard, il était déjà partit. Fais chier, je voulais qu'il reste ! Mais pour faire quoi ? Il ne pouvait parler qu'à Dreamland. Bon.

« Aïe. »

Attends... Non... J'abaissais mes yeux vers mon bras droit et ne vit rien. Je poussais un soupir de soulagement jusqu'à ce que j’apercevais des traces rouges, comme des marques de brûlures qui ressemblaient aux serpents du tatouage. Et merde... Mon réveil sonna et je me rappelais que je devais partir à Roissy pour Malte ! Fais chier ! Cinq minutes plus tard, j'avais déjà fermé la maison et j'attendais mon bus pour aller au métro pour prendre le RER et arriver à Charles de Gaulle. J’espérais que ce voyage serait bénéfique pour moi.


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