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Malchance onirique [PV ALEXIA]

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Nora Cthullad
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MessageSujet: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyVen 14 Jan 2011 - 13:02
[je m’essaye a la première personne pour ce RP ]

Le royaume de cristal est sans doute l’un des plus beau royaume de ce monde. Des rues pavées de pierres précieuses incolore, des bâtisse faîtes dans le cristal le plus pure et le plus beau qui soit, taillé dans des formes qui aurait fait rougir d’envie les plus brillants joaillier du monde réelles. Le seule bémol que je trouva dans le décors était la transparence des murs… La pudeur ne devait donc pas être le plus important ici, bien que les images en ressortent déformée la plupart du temps il était possible de l’intérieur des maisons et pour ma part jamais je n’aurais pu vivre ici.
L’autre bémol était le froid. On sentait bien dans l’air ambiant que le royaume de cristal était affilié a celui de la glace, tout d’abord sur le sol recouvrant les cristaux formant naturellement les route du royaume, se trouvant de la neige une fine couche tout juste de quoi s’enfoncer pour ma semelle. Mais cette neige avait mouillé les cristaux et les avait rendus plus glissant qu’une banane lubrifiée. Enfin autant pour moi, a jeun j’avais un sens de l’équilibre parfait, pour ne pas dire divin. Rien ne pouvait me faire glisser alors ces plaques de cristaux glissant ne me faisait ni chaud ni fr…

*blam*

Comme je le disait donc ces foutus cristaux glissant venait de me faire chuter a même la neige et c’était… Douloureux et froid surtout que mes vêtements n’étaient pas fait pour les temps neigeux, habituellement j’enfournait une grosse quantité de journaux en papier dans mes vêtements, chemise, pantalon et parfois même mes chaussettes. Cela me donnait une couverture anti froid sommaire mais suffisante pour dormir n’importe ou. Enfin je doutais fortement de pouvoir tomber malade a déramant, après tout mon corps n’était plus tout a fait le même depuis que j’étais arrivé. Mais bon je ne m’inquiétais pas j’avais l’habitude que mon corps change et je savais que ce n’était pas sale…
Je me contentas donc de réajuster mon col et de reprendre ma marche je ne prit même pas la peine d’épousseter mon manteau ou encore mon jean, la neige qui avait collé lors de ma chute finirais bien par fondre… Bien que par ce temps là j’avais autant de chance de la voir fondre que de manipuler du cristal a mon niveau actuel de pouvoir.
Alors que je déambulait dans les rues je m’arrêtas un instant et jetais un œil dans l’une des maison, la scène traditionnelle de la bonne entente familial, le père s’occupait de ses enfants nourrissant le petit derniers pendant que la mère étendait le linge sur une corde prêt de la cheminée. A l’étage l’un des enfants un garçon jouait aux osselets tout seul pendant que sa sœur aînée prenait une douche. Je dois avouer que j’observais la jeune fille nue pendant un moment. C’était une créature des rêves humanoïdes et il y avait longtemps que je n’avais pas vu de femmes nues… Pour ainsi dire c’était une chose qui me manquait énormément… Peut être cette frustration était elle aussi l’une des raisons de ma méchanceté… Ou pas… Bref, je me détournais de ma contemplation lorsque la famille me remarqua et lorsque je vis autour de moi des gens me regardez comme on regarde un pervers, voilà un endroit ou mater ne devez pas du tout être acceptable.
Je décida donc de reprendre ma marche, l’un des passant m’arrêta et me demanda quelque chose, je compris qu’il voulait que je le suive et vu son accoutrement il devait s’agir d’un milicien de la ville. Je le bouscula saisit son épée et lui enfonça dans la gorge. Je n’avais pas de temps pour le suivre, de plus cela me semblait ennuyeux…
Le sang chaud qui m’éclaboussa me réchauffa un petit peu, c’était agréable, même si au final ça ne m’avançait a rien… J’étais toujours désœuvré et ne me rappelait plus de la raison de ma venue ici. Je vis au loin une jeune femme blonde, une humaine ! Mais pas une voyageuse elle semblait se lasser porter par les évènements plus qu’autre chose.
La victime parfaite Nora ne s’en était encore jamais prit a une rêveuse…
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Alexia Cascada
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptySam 15 Jan 2011 - 11:18
RP n° 21 :

( Précédemment – Vie réelle – Quartier résidentiel – Maison d'Alexia )

[ Enfin, je ne mis pas beaucoup de temps à laisser mes rêves me submerger. ]

Une grande bouffée d'air frais, même glacial me frigorifiai la figure quand j'ouvris les yeux. Il faisait un froid de canard ! Pourquoi canard d'ailleurs? Quel est le rapport entre le froid et le canard? Enfin bref, là n'est pas la question. N'empêche qu'il faisait froid. J'essayai d'ouvrir les yeux mais la luminosité était trop forte et je laissai mes deux petites iris s'habituer à cette trop grande arrivée de lumière. Je tâtai de mes mains les alentours afin de voir ce qu'y m'entourait. C'était froid aussi. Froid, mouillé, et... poudreux. J'en déduis que c'était de la neige. Je frissonnai à cette déduction, car la neige était de l'eau, mais il faisait trop froid pour qu'elle soit à l'état liquide. Mais c'était tout de même de l'eau. En fait, j'étais allongée dans la neige, et j'avais sacrément froid. Je me relevai difficilement et aperçue ce qui m'entourait. C'était vraiment étrange. Tout était blanc. Parfaitement blanc et immaculé. Il y avait des bâtiments enfin, des maisons plutôt, en glace ou bien en cristal car ça brillait sous les éclats du soleil. Il neigeait et une fine couche commençait à recouvrir les toits. Je me trouvais dans une rue, avec des maisons transparentes où l'ont pouvait voir les gens à travers. Mais, il me semblait que ce n'était pas des humains... Ils avaient quelque chose de différent. Mais je n'aurais su dire quoi.
Je me levai alors, maladroitement, en chancelant, en évitant de ne pas glisser sur le verglas qui était en dessous de la couche de poudreuse. J'époussetai mes vêtements et commençai à frissonner. J'étais très froidement vêtue à vrai dire...

«- C'est quoi ce rêve? J'suis dans le pays des pingouins ou quoi? »

Décidée à explorer les lieux, je commençai à marcher dans la ruelle, en observant autour de moi. Une ou deux « personnes » ou plutôt des créatures passaient dans la rue mais ne me prêtèrent pas attention. Je me disais que c'était plutôt une bonne chose. Une petite fumée blanche s'échappait de mes lèvre à cause de ma respiration. Mes pieds laissaient des traces dans la neige. J'avais envie de faire des boules de neige ou bien un bonhomme de neige... Mais je me disais qu'il fallait mieux que j'explore un peu les alentours afin de voir où je suis avant de faire mumuse. Je traversai la rue à petit pas en essayant de ne pas glisser. Au bout de la rue se trouvait un panneau qui indiquait la direction « Palais des Glaces ». En tournant la tête, j'aperçus au loin les toits d'un immense château. Curieuse, je me dirigeai vers celui-ci, quelqu'un pourrait sûrement me dire où j'étais...
Au bout de la rue, je vis un homme, enfin, je crois bien que s'en était un. Il était tourné vers une maison et il regardait... J'accélérai le pas pour aller le rejoindre, il savait sans doute où nous étions. Mais je faisais quand même gaffe à ne pas glisser, ce qui était très funambulesque. Une sorte de créature vint alors à sa rencontre. Il dû lui dire quelque chose car l'homme se retourna. Il n'avait d'ailleurs pas l'air de comprendre ce que la créature disait vu sa tête. L'homme bouscula la chose, lui prit son épée et lui enfonça dans la gorge. Horrifiée, je m'arrêta. Le sang avait éclaboussé l'homme et il semblait être content. Il était assez grand, brun, et vêtu d'une veste rouge et d'un pantalon noir. Il me semblait qu'il avait des mitaines ou quelque chose dans le genre. C'est alors qu'il tournait la tête vers moi. Il m'avait vu. J'en eu le souffle coupé. J'avais peur qu'il me tranche aussi la gorge comme à cette pauvre créature qui ne lui avait sans doute rien fait. Je me retournai et essayai de courir, de m'enfuir. Mais je me rétamai comme une crêpe sur le sol, face contre terre. J'avais dû glisser sur une plaque de verglas... Il ne manquait plus que ça. Je n'arrivai même pas à me relever. Je patinai sur la glace tel une mouche prise dans une toile d'araignée. Je me retournai alors, pour voir s'il m'avait rattrapé. Haletante je cria :

«- Qui êtes-vous ? Pourquoi l'avez-vous tué ? Ne me faites pas de mal, je vous en pris ! Je... Je n'ai rien fais... »

Ce rêve avait tout l'air de tourner au cauchemar... Cette sensation d'être prise au piège et de ne pouvoir rien faire d'autre qu'attendre la mort était absolument atroce.
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Nora Cthullad
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyDim 23 Jan 2011 - 20:23
Enfin ! Enfin quelqu’un reconnaissait mon don pour la cruauté et le sadisme, enfin une personne me regardait en éprouvant non pas de la pitié ou de l’amusement, mais bel et bien de la peur ! Je le lisait au fond des yeux de la jeune rêveuse elle avait peur et sa situation désespérée sur cette plaque de glace presque providentielle pour moi ne faisait qu’ajouter qu’a l’horreur de sa situation. Si seulement elle avait pu a cet instant lire dans mes pensées elle aurait vu a l’avance tout ce que je souhaitais lui faire et aurais pu s’en délecter comme je m’en délectais moi-même. J’avoues non sans une petite once de honte que dans l’instant présent j’avais plus avoir avec le pervers sadique qu’avec le génie du mal a l’état brut mais tous, tout les génies du mal sont un petit peu pervers sur les bords, tous s’entourent de bombe aux arguments choc et ne torture que des créatures dont la beauté ferait rougir de jalousie Vénus elle-même.
Le flot de sang chaud du garde exécuté de façon cruelle quelque seconde avant arrivait a présent a mes pieds c’était assez agréable, même si mes pieds était protégé par d’épaisses bottes e cuir je sentait le sang couler tout autour d’elle. Avait vous déjà vu de la neige se teinter de rouge ? Le rouge est la couleur qui lui va le mieux c’est une certitude… D’ailleurs, j’aimerais un jour la voir tomber directement dans cette couleur, c’est l’un de mes rêves… Enfin un rêve, disons plutôt l’une de mes secrètes ambitions…
Je fis un premier pas vers la rêveuse, puis un second. Et encore un, et un autre. Inexorablement j’approchais d’elle qui essayait de se relever en criant des paroles que je ne comprenait pas toujours. Qui étais je ? J’avais compris cette question parmi le flots de ses paroles. A vrai dire je n’était plus vraiment sûr de le savoir moi-même. Avant de mon vivant j’avais été Nora Cthullad, je ne pouvais pas l’oublier. Mais j’étais mort a présent, ou peu s’en fallait… Par conséquent, avais-je le droit de garder mon ancienne identité ? Sachant que de toute façon je n’étais plus le même ? Comment pouvais-je donc me présenter ? Et a vrai dire avais-je envie de le faire ? Elle m’oublierais en se réveillant ou du moins finirait par me classer dans la catégorie mauvais rêves étranges.
J’étais a présent a ses côtés dire qu’elle était déjà terrifiée avant même que je n’ai commencé réellement a agir… Dans quel état serait elle quand vraiment je lui ferais peur ? Et au final quelle importance cela avait… Je me penchais alors vers elle et la saisit par la taille pour ensuite la hisser sur l’une de mes épaules. Je la portais a présent comme un vulgaire sac a patate et ce avec une indifférence non feinte, quelque soit ses mouvements ils ne m’importunaient point. Je pris même le temps de répondre a ses interrogations.

«  Tu veux réellement connaître mon nom ? Je n’en ai pas, je ne suis qu’un cauchemar anonyme prisonnier de Dreamland, voué a ne faire qu’une chose souffrir. Tu verras un jour rêver sera impossible ou que tes yeux se pose tout ne sera que cauchemar, massacre, viol, pillage… Vous rêveur ne pourrez faire un pas sans en payer le prix… Et ce cauchemar prendras peu a peu place dans votre réalité aussi, il vous deviendras un jour impossible d’échapper a cet enfer que l’humanité créé sans cesse. »

Me rappelant que les rêveurs n’avaient pas conscience de Dreamland, du moins je supposais que ce n’était pas le cas puisque après tout je n’avais jusque là jamais entendu parlé de ce monde. Je prit conscience que mes paroles devait n’avoir aucun sans pour elle…

« Mes propos sont sans queue ni tête et sans doute n’y comprends tu rien, mais un jour peut être… Tu m’as demandé pourquoi je l’ai tué ? Ma foi… Parce que, ais je réellement besoin d’une raison pour tuer ? Je veux dire ce n’est qu’n rêve pour toi n’est-ce pas ?¨Par conséquent ce que je fais et mes motivations ça n’a pas d’importance véritable. Mais si vraiment je tiens a me justifier alors… Disons que je savais que ça me ferais du bien et il y a des pulsions comme ça contre lesquels on ne peut rien, de plus je ne refuse jamais de me faire un peu de bien. »

Mes paroles pouvaient être mal interprétées je me doutais bien, mais la jeune femme n’avait sans doute pas la tête a chercher des sous entendu salace là ou aucun ne se trouvait, ce soir du moins elle n’aurait pas la tête a ça… Je la jeta par terre au moment ou je nous considérais suffisamment loin de la ville, nous étions a présent dans les étendues neigeuse entourant la ville ou de cristal.

« Bien, maintenant pour ce qui est de ne pas te faire de mal… Je suis désolé, mais ce n’est pas possible… Mais, tu l’avais déjà compris n’est-ce pas ? Je ne suis pas que le cauchemar de ce monde, je suis a présent Ton pire cauchemar. »

Je pointais la pointe de l’épée du garde, que j’avais gardé en main jusque là, sous le menton de la jeune femme.

« As tu peur rêveuse ? »
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Alexia Cascada
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptySam 29 Jan 2011 - 23:17
RP n° 22 :

[ Cette sensation d'être prise au piège et de ne pouvoir rien faire d'autre qu'attendre la mort était absolument atroce ]

Ais-je peur? Il me demande si j'ai peur?! Non... J'ai juste une épée pointée sur la gorge, je manque de me faire décapiter la tête, mais sinon, tout va bien dans le meilleur des mondes... Franchement, vous auriez peur vous? Ok, c'est qu'un rêve et tout, mais vous m'imaginez, dans mon lit, toute en sueur, en train de gigoter partout... Je suis sûre que ma couette n'est même plus sur mon lit, elle doit être en train de crever par terre, seule, sur le sol froid... J'ai pitié d'elle. Pauvre petite couette...
N'empêche que maintenant, j'étais au sol, ce qui ne change pas beaucoup de tout à l'heure, mais je n'étais plus dans la ville. Le gars que j'avais par malheur rencontrer, m'avais trimballé sur son épaule comme un vulgaire sac de haricots, jusqu'ici. Pourtant, je m'étais défendue ! Je l'avais frappé de toutes mes forces pour qu'il lâche prise... Mais rien n'y fais. Ça ne lui avait fait ni chaud, ni froid. À croire qu'il n'était pas humain. Enfin, j'ai peut-être une force de mouche mais quand même! Rien, même pas une petite grimace sous la douleur... J'étais désespérée, et j'avais finis par abandonner.

Il m'avait parlé pendant le trajet, mais j'ai pas tout suivis... Je crois qu'il était fous. Il disait des mots bizarres, des trucs que je comprenais pas.... Comme : « drimelande », ou quelque chose comme ça... Ah! Mais j'avais compris qu'il n'avait pas de nom, et qu'il était mon pire cauchemar. Ça, je l'avais retenue...

Je lui avais dis de ne pas me faire de mal. Je l'avais supplié même. Mais il m'a répondu en gros, qu'il était là pour ça, me faire du mal. Du coup, j'ai flippé deux fois plus. J'avais peur que mon cauchemar se perpétue les nuits suivantes. Je voulais pas que demain, je fasse le même cauchemar, ou bien, après-demain... Je voulais pas que ça fasse comme avec mon cauchemar dans l'eau... Le cauchemar de ma noyade. Je commençais à le supporter de moins en moins d'ailleurs...

Enfin bref. Me disant que c'était peut-être ma seule chance de m'en tirer, je lui répondis. Je me disais que ça pourrait peut-être ralentir l'heure de ma dernière heure...

«- Si j'ai peur? Hum... Là, tout de suite, non... Je prendrais bien un petit verre de whisky si vous avez ça... Vous avez pas ça en stock par hasard? Ou bien... Ou bien, une petite orange.. Oui, une orange. Ouais, ça serait pas mal. »

J'ai détourné la tête, et regardé ailleurs... Puis j'ai tourné la tête vers lui, et je lui ai lancé un sourire innocent. Vous savez, un de ses sourires tout mignon, que vous faites à votre mère quand vous voulez du chocolat. Et bah, là, c'était un sourire un peu dans ce style là. Mais il était un peu crispé, par la peur. Je sais pas trop ce que ça a rendue, mais en tout cas, j'avais fait de mon mieux. J'ai montré toutes mes belles petites quenottes.
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Nora Cthullad
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyLun 7 Fév 2011 - 18:47
De l’humour ! Elle osait faire de l’humour a un moment pareil , un
cri de peur des suppliques désespérées entrecouper de reniflements et de
torrent de larme oui, mais de l’humour ! C’était la réaction la plus
inattendue a laquelle j’aurais pu faire face et j’y faisais actuellement
face. Comment devais-je réagir ? Répondre a sa demande ? Me montrer
plus brutal, essayer de lui inspirer de la peur ? J’avais envie de
pousser un petit peu sur mon manche, de bloquer la lame contre sa gorge
et peut être de faire couler un peu de son sang le long de sa généreuse
poitrine. Oui je voulais a ce moment là la saigner. Mais quelque chose
m’en empêcha, moi le mal a l’état pur la folie incarnée je faisait
preuve alors d’une chose disparue en moi depuis bien avant mon arrivée a
Dreamland. De la compassion peut être ? Ou de l’amour… J’avais dans ma
poitrine comme une chaleur se diffusant vers mes membre les alourdissant
et brouillant mes sens. Était elle réellement une rêveuse ? Pouvait
elle être une voyageuse m’ayant droguer ?
Non, impossible ! Je
résistais particulièrement bien a toute les drogues il était impossible
que cela ne m’emmène vers un état second. Pourtant je me sentais comme
sous valium ou après un orgasme, bien heureux, complet… Ma lame se
retira légèrement, c’est alors que je compris cela venait de ce sourire
crispé qu’elle arborait. Le même que mon fils jadis… Lorsqu’il venait
vers moi la bouche pleine de chocolat venant de se faire gronder par sa
mère et venant réclamer auprès d’oncle Nora une autre portions de cette
confiserie au cacao se déclinant de nombreuses manières. Je n’avais
jamais su résister a ce sourire, il donnait l’impression de se savoir
sur la sellette et pourtant d’essayer d’obtenir ce qu’il veut en se
montrant mignon.
L’idée que la jeune femme avec ce sourire
ressemblait a mon fils plein de vie germa alors dans mon esprit et je
cru le voir un instant devant moi. Il n’était plus mort, il était là
adulte et ayant changé de sexe. Non comment aurait il pu changer de sexe
? Aurais je mis au monde un travestit ? Je raffermis ma poigne sur le
manche de l’épée cela m’énervait j’avais engendré un monstre ! C’était
sûrement sa mère qui l’avait trop couvé a cause de mon absence il avait
alors dû se créer un univers utopique ou tout le mode serait une femme,
même lui. Puis il avait voulu rendre son utopie réelle en devenant une
femme !
Je devais le tuer… Réparer mes erreurs en lui montrant que
s’il était restait un homme il aurait eu le droit a un corps parfait,
prédestiné aux sports… Je levais alors le bras tenant la lame je devais
la tuer, le tuer ! Tuer mon fils devenu femme ! De toute façon s’il
survivait je souffrirais jusqu’à la fin de mes jours, je l’avais déjà
tué une fois voir son visage…
Non, je ne pouvais pas le tuer… Le tuer
une nouvelle fois… Pas encore… Pas deux fois j’avais eu tellement mal… A
nouveau cette douleur, comme une épée me transperçant me traversa. Je
tombais a genoux, lâchait mon arme et les larmes sans que je ne le leur
demande se mirent a couler le long de mes joues.
Je prit la jeune femme dans mes bras plongeant mon visage dans ses cheveux.


« Raphael, pardonnes moi… Pardon… »


[J'ai honte c'est mal écrit et très court en plus j'ai mis tellement de temps >< Je me rattraperais après]
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyMer 9 Fév 2011 - 15:59
RP n° 23 :

[ J'ai montré toutes mes belles petites quenottes. ]

Mes belles petites quenottes... À croire que ça a marché. La lame de l'épée qu'il pointait sous ma gorge s'éloigna quelques instants. Je ne pus m'empêcher de lâcher un petit soupir de soulagement. Mais il fut raccourci par le retour de la lame sur ma gorge. Cette fois-ci, c'est une grimace qui m'échappa. Comme disait mon frère, il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Et là, l'ours n'était pas encore mort.

Le regard de l'homme était vraiment étrange... J'avais l'impression que pleins de sentiments défilaient dans ses yeux. Des sentiments pourtant bien différents, même contradictoires. J'y vis de l'amour, de la tendresse, suivit de la haine, une haine profonde que je ne compris pas. J'avais l'impression que sa haine s'amplifiait. Mon sourire disparut peu à peu et laissa place à la peur. La peur de mourir sans doute, la peur de mourir décapitée...

Il leva son bras, apparemment prêt à abaisser la lame sur mon cou, sans autre forme de procès. Je fermai alors les yeux. Je les fermai tellement fort que j'avais l'impression qu'ils allaient s'enfoncer dans ma tête. J'entendis alors une lame tomber... Mais aucune douleur me parvenue. C'était peut-être parce que je ne fais qu'un rêve... Pourtant, je devrais me réveiller alors... Mais je ne voyais pas ma chambre autour de moi, ni mon lit. Alors je rouvris les yeux, et vis l'homme, autre fois terrifiant, inspirant la peur, agenouillé, devant moi. Des petites perles humides roulaient sur ses joues. Il me prit alors dans ses bras et murmura quelque chose que j'eus du mal à comprendre... Mais il cita un prénom. Raphaël il me semble. Et... Et il disait pardon. Il s'excusait. Mais de quoi?

Prise au dépourvu, ne sachant que faire, je le serra à mon tour dans mes bras, sans vraiment trop comprendre. Mais je me disais que si je voulais pas finir sans tête, il fallait que je joue le jeu. Il fallait que je joue le rôle qu'il me donnait. Alors, c'est ce que je fis. Je lui répondis.

«- Je... Ce n'est pas grave... Je suis là... »

Sachant pertinemment que je n'étais absolument pas ce ou cette Raphaël(le), et que je ne savais absolument pas pourquoi il me disait pardon, je n'ajouta rien. J'avais surtout peur de dire une bêtise. Par principe, il me dirait ensuite pourquoi il s'excuse... Sinon, il faudrait que j'improvise une fois de plus. De toute façon, je n'avais pas le choix. Mais je ne pouvais pas restée indifférente à la tristesse de quelqu'un. Même si ce quelqu'un veut me tuer. Une tristesse reste une tristesse, ou un malheur. Et de même que j'aurais aimé qu'on le fasse pour moi, je le fais pour ce parfait inconnu.

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Nora Cthullad
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyJeu 24 Fév 2011 - 19:58
[Bon désolé, je préviens tout de suite un cruel manque d’entraînement en ce moment fais que niveau RP… Et je suis désolé pour les délais les prochaines réponses seront ultra rapides.]

Je tenais Raphaël, mon Raphaël, mon fils ! Je le serais dans mes bras sentais sa chaleur contre moi, et sa poitrine aussi… C’était étrange, pas désagréable, voir même un peu excitant… Décidément quelque chose dans mon esprit n’allait pas bien, pour avoir de telle pensées envers mon propre enfant… En même temps cela faisait tellement longtemps que je n’avais pas vu de femme, même si il avait été dans le temps mon fils, aujourd’hui il était une autre personne.
Je sentis ses frêles bras venir me serrer a leur tour, c’était ceux du petit garçon dont j’avais anéantit l’existence. Cette existence qui déjà ne valait pas grands choses a causes de mes nombreux mensonges, il n’avait jamais connu son père, moi, ou du moins ne l’avais vu que comme un oncle. C’était a bien y repenser la pire chose que j’ai pu lui faire… A côté de ça même le tuer était dérisoire. Enfin, une mort n’est jamais dérisoire. Les bras frêles qui m’étreignait a présent était plus long qu’a l’époques et les doigts plus fins, moins boudinés que ceux du petit garçons dont j’avais les souvenirs. A présent c’était les bras d’une femme, une belle femme de surcroit, mais certaines choses n’avaient pas changeait depuis lors.
Je passait une main dans ses cheveux, de longs cheveux blonds, brillants. Je ne me souvenais pas qu’il fussent blond, il était brun ou châtain, mais j’étais sûr qu’il n’était pas blond, sans doute avait il changé de couleur de cheveux en même temps que de sexe… Je trouvais cela impardonnable ! Comment avait il pu détruire cet héritage génétique ? Cependant, plonger mes doigts ainsi dans cette forêt de cheveux, me rappelait l’époque ou je caressais ses cheveux bouclés. Ils étaient toujours aussi doux, même si a présent s’y trouvait une odeur différente, peut être celle d’un homme faisant de lui sa chose chaque soir. Intérieurement je maudit l’enfoiré qui chaque soir lui retirait un peu plus de son lui masculin.

« Raphaël désolé… »

Je m’écartais de lui, rompant l’étreinte nous liant. Je sécha rapidement mes larmes et reprit d’une voix aussi maîtrisée que ce que la situation me permettait.

« Tu as tellement changé mon fils… Tu… Déjà tu es devenu femme… Tues devenu beau quand même, enfin belle… J’aime ce que tu es devenu même si ce n’est pas ce a quoi je m’attendais, ta peau est resté aussi douce que quand tu été bébé, et ce regard, ce sourire n’ont pas changé, qu’importe le reste de ton corps tu restes mon fils. »

J’essayais de le mettre a l’aise… non j’essayais de me mettre a l’aise. Je l’avais appelé mon fils mais ça n’avait rien de bien étrange ça m’était déjà arrivé en étant face a lui et en général je prétextais le considérer comme mon propre enfant. J’avais tant de chose a lui dire… Tant de banalités et tant de vérité… Je devais lui avouer qu’en vrai j’étais son père… Mais surtout son bourreau.
D’une voix a deux doigts de se briser je repris.

« Raphaël je… je t’ais tué ! »
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyDim 6 Mar 2011 - 22:10
RP n° 24 :

[ Et de même que j'aurais aimé qu'on le fasse pour moi, je le fais pour ce parfait inconnu. ]

J'étais dans les bras de cet parfait inconnu. Il me serrait tellement fort et j'étais tellement proche de lui que je pouvais presque ressentir les battements de son coeur. Je sentais son odeur aussi. C'était étrange comme odeur... Une odeur bien masculine en tout cas. Il était toujours en larmes, bien que je n'en connaisse la raison. Il passa même une main dans mes cheveux. Ça avait l'air de lui faire drôlement plaisir... Il avait presque un sourire béa sur les lèvres. Je trouvais ça amusant, quoi que quelque peu gênant. Il continua sur sa lancé, et m'expliqua un peu plus ce pourquoi il m'était tombé dans les bras.

* Il était désolé... Mais désolé de quoi?! Je... Il me prenait pour son fils?! Mais, il ne voit pas que je suis une fille?! Il... Il est complètement fou ma parole! Et puis, comment un petit garçon peut se transformer en fille?! Avec une telle poitrine en plus... Franchement, il tourne pas rond! *

Encore une fois, je revis ses yeux. Ils étaient à nouveau étranges... Une sorte de vague d'émotion et de sentiments passait sur son visage. Et puis, il déclara presque en colère et culpabilisé qu'il m'avait tué... La preuve que non, vu que je suis là. Je ne comprenais rien. Le cerveau de cet individu ne tournait définitivement pas rond! Et il fallait que je réponde quoi à ça, moi? Vous auriez fait quoi vous, à ma place? Hein? Franchement? Bah moi, j'ai répondu.

«- Je... Je ne voudrais pas vous décevoir, ni briser tout vos espoirs, mais je crois que vous vous trompez de personne... Je... Je ne me nome pas Raphaël... »

Ne voulant pas le blesser, je m'approchai doucement de lui avec un sourire et je posai ma main sur son épaule avant de continuer.

«- Je suis vraiment désolé, mais je crois que vous devriez chercher un asile... Il ne faut pas que vous le preniez mal, hein? Non, mais c'est pour votre bien, et pour le bien de votre entourage. Franchement, vous devriez faire ce que je vous conseil. Je pense que vous en avez besoin. »


Essayant de lui sourire normalement, je me remis debout et le contempla quelques instants. Il avait l'air d'un gamin égaré. Un gamin qui aurait perdu sa mère dans une foule de gens et qu'il n'arrivait pas à la retrouvé. Et moi, j'étais la petite passante qui trouvait l'enfant et qui lui demandait où était ça maman. Franchement, j'avais cette impression. J'avais de la peine pour lui. Il ne devait pas avoir vécu des choses faciles... Il devrait franchement se faire soigner... Aller dans un asile ou quelque chose comme ça. Pour son bien.

[ DSL pour le temps de la réponse... Vraiment désolé ><" Mais j'avais franchement pas d'inspiration ><" ]
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyVen 15 Avr 2011 - 12:30
La jeune femme réagit bizarrement a ma démonstration théâtrale, mes pleurs ne tarissait pas et je voyait toujours en elle les restes de mon défunt fils et pourtant elle niait. Elle me dit ne pas être Raphael et c’était là un fait, je savais bien qu’elle ne l’était pas, mon esprit m’avait joué des tours mais je n’était pas encore gâteux au point de la prendre pour mon fils… Du moins, plus maintenant. Je sentis le fou rire monter en moi, mais pas l’un de ces fou rires normaux qui vous viennent après une bonne blague, non plus un de ces fou rires dément qui vous viennent quand vous vous rendez compte de votre… propre errance.
Elle avait raison, je ferais mieux de chercher un asile, mais ou dans ce monde un tel endroit pouvait il bien exister ? Existait il seulement un asile ou un cage suffisamment grande pour me garder ? Pour me maintenir enfermé, mettant ainsi les autres a l’abri de ma démence ? Je ne pense pas qu’un tel endroit se trouve quelque part en Dreamland, mais si jamais il existe, alors je le découvrirait et… le détruirait.
Le fou rire prisonnier de mon corps et de mon esprit se libéra soudain comme si j’avais ouvert la porte de sa cage. Mon rire se mit alors a retentir comme jamais il n’avait retentit, j’étais malade fou, mes yeux devait sembler complètement hagard, mon regard vague, perdu… Mais a présent ce n’étaient plus des larmes de tristesse qui coulaient, c’était ce rire impossible a arrêter qui les faisait rouler le long de mes joues.

« Pourquoi ne pas avoir joué la comédie ? Je veux dire je te prenait pour la réincarnation de mon défunt fils et cela te donnait une chance de t’en sortir, c’était certes un scénario digne d’un mauvais film, mais tu aurais du deviner comment réagir a ma démence passagère non ? Est-ce parce que c’est un rêve que tu te conduis aussi imprudemment ? »

Elle s’était remise debout, ça ne m’allait pas cette affaire, a présent elle me dominait, j’étais le maître de son songe elle ne devait pas me dominer. Je me redressais donc a mon tour, puisqu’elle n’avait pas saisie sa chance, j’allais lui montrer. Lui montrer quoi, aucune idée… Mais je lui montrerais c’était une certitude.
Je posais a mon tour une main sur son épaule. Puis l’autre sur l’autre épaule. Je la repoussa avec violence la faisant chuter a terre. Je n’était pas encore bien décider sur la suite a donner a mes actes, mais en tout cas une chose était sûr pour elle se serait un cauchemar.

« Je te l’ai déjà dit non, je suis ton pire cauchemar, après ce que je vais te faire c’est toi qui devra t’enfermer dans un asile pour ton propre bien… Sais tu depuis combien de temps je n’ai pas sentit le conta t chaud d’un corps de femme nu contre le mien ? Venir ici était aussi dangereux pour toi que traverser une ruelle sombre après minuit passé. Enfin tu as raison sur un point, avec un tel corps tu ne peux pas être Raphael, ce corps est bien trop beau… Bien trop féminin… »

Je me plaça a califourchon sur elle et commençait a déplacer mes mains le long de ses formes, une telle poitrine ça ne se voyait que dans les rêves, vraiment.

« Ha, si seulement j’avais de quoi te taillader un peu avant de jouer avec ton corps… »

Je me pencha sur elle et lui offrit ce qui resterait a tout jamais dans ma mémoire comme l’un des plus beaux baisé de ma vie, un baisé prit par la force. A dire vrai-je me faisais peur a moi-même, je ne me reconnaissais plus et je prenais un tel plaisir a ce moment là…
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyVen 15 Avr 2011 - 15:15
RP n° 25 :

[ Il devrait franchement se faire soigner... Aller dans un asile ou quelque chose comme ça. Pour son bien. ]


Agressée, dans un rêve... Je croyais avoir tout vu, avoir tout rêvé mais non. Je me suis foutue le doigt dans l'oeil, et bien profond.

L'homme avait mit un peu de temps avant de réagir à mes paroles. Elles l'avait sûrement bouleverser... Cependant il ne resta pas longtemps dans cet état second. Je ne vis qu'un instant ses yeux avant qu'ils les baissent et j'y vis une sorte de démon intérieur bouillir en lui. Je pris peur, une fois encore. Cet homme était absolument imprévisible et il fallait mieux se défier de ses réactions qui sont le plus souvent assez ambiguës. Il éclata alors dans un fou rire démoniaque. Le démon qui sommeillait en lui avait l'air de s'être soudainement réveillé. Je recula alors d'un ou deux pas. C'est vrai qu'à ce moment là, j'aurais dû m'enfuir. J'aurais sûrement dû me retourner et courir à toutes jambes, mais je crois que cet homme m'en empêchait. Pourquoi ? Je ne sais pas. Ma curiosité, ma pitié pour lui, mon imprudence... Un peu de tout sûrement. Mais j'allais le regretter.

Ses larmes coulaient toujours le long de ses joues, mais ce n'était plus des larmes de tristesse. Je n'aurais su déceler la nature de ses larmes mais après tout, ce n'était qu'un détail. Il prit alors la parole pour me reprocher de ne pas avoir joué la comédie. Cela m'aurait donné une chance affirma-t-il. Une chance de m'enfuir. Mais je n'ai pas besoin de ça. Et puis, je n'aime pas jouer la comédie, je n'aime pas faire semblant, ça ne me ressemble pas. Et le fait que ce soit un rêve n'y changera rien. Je suis comme je suis, point.

Je le regardais à présent, de haut. J'avais une expression neutre, quoique j'étais effrayée. J'étais sans doute trop effrayée pour faire quoi que ce soit. Mes muscles ne répondaient plus, mon cerveau était « out ». L'homme se redressa alors et me transperça de son regard noir, ténébreux et empli de folie. Oui, j'avais peur. Il posa une main, puis l'autre sur mon épaule. Il me poussa alors violemment à terre. Je manquai de me cogner la tête mais je me rattrapai de justesse. Me coeur battait la chamade. Dès lors où je rouvris les yeux, il repris la parole pour dire des choses, des horribles choses, des menaces. Il me répéta qu'il était mon pire cauchemar. Je pense qu'à présent, sans qu'il me le dise, je l'aurait deviné. Il me dit, par la suite que ça faisait longtemps qu'il n'avait pas sentit le contact chaud d'un corps de femme nu sur le sien. Je mis un moment avant de me rendre compte de la gravité ses paroles. Mais il était déjà trop tard. Il m'enfourcha, tel un cheval que je n'étais pas et commença a balader ses mains sur mon corps... Je gigotai tel un asticot mais rien n'y fais. Je m'arrêtai de gesticuler quand il reprit la parole. Il souhaitait me taillader... Me saigner. J'avais devant moi l'incarnation de Satan, voir Satan lui même. Il profita alors du brève instant d'absence de résistance de ma part pour essayer de me voler un baiser.

Je pensais que cela n'arrivait que dans les films, ou aux autres... Mais pas à moi. Ce n'était certes qu'un rêve mais il me faisait peur. Rêver de ça est quelque chose d'horrible, un truc qui vous marque. Tel un cauchemar qui revient toutes les nuits, tel mon cauchemar où je me noie dans les profonds abîmes de la mer... Ce truc vous marque et vous traumatise. Je n'allais pas laisser un fou me traumatiser. Non, je n'allais pas me laisser faire. Je ne peux luter contre l'eau, mais je peux luter contre un fou furieux, du moins je l'espère.

Pinçant mes lèvres et fermant les yeux, je détournai la tête pour rompre le plus vite possible ce baiser horriblement affreux. Retournant la tête vers lui, je lui envoyai un regard empli de rage et de haine. Cet individu n'avait pas le droit de vivre. Ces personnes là n'ont pas le droit d'exister, elles n'ont pas leurs place sur Terre. Je lui crachai alors à la figure tout en criant :

«- T'as cru la vie c'était un kiwi ?! »


Je lui pris alors les mains pour ne pas qu'elles puissent se balader je ne sais où. La position dans laquelle il était, sur moi, me rappelai une soirée entre amies que j'avais fais il y a plusieurs mois de cela. Il était tard et nous étions bourrées au coca. Une de mes amies, plus menue que moi m'était alors monté dessus, dans la même position qu'était l'homme qui était à présent au dessus de moi. J'avais réussi à jarter mon amie mais en même temps, ce n'était pas très difficile, elle était relativement légère. Mais ce soir là, j'ai compris quelque chose. Si un homme qui pèse dans les 75/80 kilos me montrait dessus à la manière de mon amie, je ne pourrais rien contre lui. J'ai de la force, mais pas à ce point. Et là, en l'occurrence, l'homme qui était au dessus de moi n'était pas bien gros ni musclé, mais tout de même lourd. Je ne pouvais donc pas le faire voler rien qu'à la force de mes bras et mes jambes ne pouvaient rien faire, elles ne pouvaient pas l'atteindre.

Deux choix s'opposaient alors à moi. Soit je me laisser faire, je me soumettais, et je le regretterai sûrement par a suite, soit je me débattais de toute mes forces et réfléchissait à une stratégie pour le virer de là. À choisir, je préférais de loin la deuxième solution. Alors rassemblant mon courage, je lui pris un bras et y plongeai mes crocs et le mordais de toutes mes forces jusqu'au sang. Il l'avait cherché. Il l'a trouvé. Je sentais le sang couler dans ma bouche, j'avais l'impression d'être un vampire. Dégouttée, je sortis mes dents de son bras et cracha le sang qui me restait dans la bouche. Il me fallait à présent trouver un autre moyen de le blesser, je ne devais pas lui laisser de temps de répis. Je tentai alors une autre technique. On dit souvent que les mots font plus mal que les actes, pourquoi ne pas essayer ?

«- Les personnes comme toi ne méritent pas d'exister, même dans les rêves. Tu n'as pas le droit d'être dans ce monde, tu n'en ai pas digne. Je ne sais pas comment tu as pu avoir un fils. Quelle femme voudrait bien de toi ? Un homme violent et sans âme... Qui tue même son propre enfant. Ce n'est pas digne d'un père. Tu n'es pas digne d'être vivant. Je suis sûre que si tu avais été quelqu'un de bien, tu ne serais pas là a m'agresser sexuellement. Je ne serais pas là à essayer de me débattre, a essayer de te tuer. Nous aurions peut-être pu faire connaissance, même si ce n'est qu'un rêve. J'aurais eu peut-être un bon souvenir de toi. Mais tes actes ont parlé à ta place. J'espère t'oublier. T'oublier à jamais. »

J'essayais d'utiliser tous les renseignements qu'il m'avait donner à propos de lui et essayais de les assembler pour qu'ils aient un sens et qu'ils soient cohérents. Je ne savais pas grand chose de lui, mais je n'avais pas envie d'en apprendre plus. Je m'en voulais d'avoir été aussi naïve et de lui avoir accordé ma pitié. À présent, je le haïssais jusqu'au plus profond de mon être.
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Nora Cthullad
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyVen 15 Avr 2011 - 19:29
Voilà qu’elle se débattait et qu’elle me mordait a présent. Elle avait une sacrée force dans sa mâchoire, je sentit ses dents traverser ma peau et mordre ma chair, faisant couler mon précieux sang. Je fus d’abord outré de la voir se débattre, dans ce genre de situation ne valait il pas mieux se laisser aller en espérant que la chose soit vite finie ? Elle aurait eu tout son temps pour se venger par la suite… Puis je compris. Elle aussi était excitée, mais elle préférait les rapports a base de violence. Je dois avouer que je prit moi-même du plaisir a ressentir la douleur, pas un plaisir orgasmique, soit, même si je dois reconnaître que quelque part aux alentours de mon bas ventre je ressentis quelques frissonnement, du genre de ce que je cherchais quelques instants plus tôt. Je prenais autant de plaisir a gouter ma douleur qu’a être le dominant de la scène. Bizarrement cela me rappelait les quelques combats que j’avais eu a mener durant ma courte vie de Dreamlandien, jusqu’à présent l’adrénaline m’avait toujours fait découvrir des sensation divine une extase telle qu’elle ne peut être connue que par le biais de la violence.
La seule chose que je n’avais guère apprécier jusqu’ici c’était se crachat qui s’était échoué sur mon œil. Je n’avas jamais aimé être sali par les autres, que ce soit au propre comme au figuré. Je l’avais toléré durant mes errances de clochard, j’avais accepté de me faire traîner dans la boue et passer a tabac par les jeunes du quartiers, mais c’était l’une des choses que j’avais décidé de ne plus jamais accepter… Elle me demanda si la vie était du kiwi, honnêtement l’analogie était mal choisie, là vie n’avait rie d’un kiwi, pas de peau douce, pas de chair juteuse et sucrée… Non là vie avait plus l’apparence d’un litchi, une peau dure, une cosse granuleuse et épaisse au couleur intrigante et attirante. Puis une fois la difficulté de l’ouverture réussie on se rendait compte que la vie était repoussante, gluante et peu engageante.
Je ne me rendis pas compte que je lui répondit a vrai dire ce fut plus un murmure un écho de ma pensée profonde, qu’une véritable réponse.

« La vie ressemble plus a un Litchi ou a une vieille pute de 60 ans… »

Après ça, elle se débattit encore un peu et m’offrit l’immense privilège d’un discours moralisateur sur mon caractère mauvais. Comme quoi j’étais une mauvaise personne, que ce n’était pas bien que je e méritais pas de vivre.
Pour qui se prenait elle ? Tout ça je le savais bien… Je ne méritais pas de vivre, mais pas a cause de mes actions, non uniquement parce que j’étais humain ! Si je pouvais choisir a présent, et si cette idée, cette alternative ne m’effrayait pas autant, je me serais sons doute donné la mort. Mais j’avais peur de la mort, plus que de toute autre chose.
A ce moment là j’aurais pu avoir un beau discours sur le fait que je n’étais pas un monstre, j’aurais pu me détourner d’elle, la laisser s’en aller, m’excuser et lui proposer de faire amende honorable… A ce moment là c’Est-ce que j’aurais dû faire… Mais la flamme que je lu dans ses yeux, cette haine grandissante ce brasier puissant, plus brûlant que l’amour… Elle dit souhaiter m’oublier, mais je le lisait dans ses yeux, elle se souviendrait de moi jusqu’à sa mort… Et aussi longtemps qu’elle vivrait je vivrais dans la mémoire d’une personne.
Cependant en même temps qu’elle me rassura cette haine m’énerva, elle me regardait en me méprisant, ce même mépris que l’être humain m’avait si souvent montré. Je crois que c’est ça qui me blessa et aida la vasque de ma raison a se briser encore un peu plus. Je dégagea alors l’une de mes main, serra mon poing et l’abattit sur son visage. Je sentis encore une fois ma chair et mes os choquer la chair et les os d’une autre personne et j’y pris du plaisir, j’avais frapper non loin de ses lèvres et a présent couler du coin de celle-ci un peu de sang. Ma main vint ensuite se placer sous sa gorge et je la prit en tenaille serrant entre mes doigts le frêle cou de la jeune femme.

« Qui es tu pour me juger ? Que sais tu de ce qu’a était ma vie ? De l’enfer que j’ai vécu ? Tu me condamne en me considérant comme un monstre, tu dis que je ne suis pas digne d’être vivant , tu fais erreur petite sotte ! Je suis HUMAIN ! Et c’est pour cette raison que tu me hais, je suis violent, vulgaire, monstrueux, j’exhibe a tous les défaut de mon âme. Je ne dissimule pas mes travers et en ça je suis l’humain le plus parfait qui soit car je ne mens pas, je ne joue aucune comédie… Tu n’as pas du connaître beaucoup d’homme dans ta vie… Déjà a mon gout tu sembles trop jeune pour avoir eu un quelconque petit copain, mais tu verras, l’homme est les pire monstre qui soit, c’est un goujat, un macho, violent et dominateur, impulsif et sounois, entêté et stupide ! J’ai vécu comme tout le monde et j’ai tout perdu, j’ai vécu en aidant les autres et j’ai encore tout perdu… Alors aujourd’hui je vivrais comme le plus grand monstre qui soit. 
»Dis moi petite selon toi qu’Est-ce qui permet a l’homme de ne pas sans cesse tomber dans ses tords ? »

J’approcha mon visage du sien nous étions a présent a quelque millimètres l’un de l’autre et j’avais plongé mon regard dans le sien, je lécha délicatement la traînée de sang qui lui coulait des lèvres.

« Sang pour sang… Réponds moi, pourquoi les hommes ne sont-ils pas tous mauvais ? Dans la société actuelle ? Pourquoi trouve t on de bon samaritain, des être d’une telle naïveté et d’une telle gentillesse qu’ils viennent en aide a tout le monde, tel que toi je suppose, et de l’autre côté, pourquoi trouve t on des type comme moi prêt a tout pour le mal, violer, piller, tuer, torturer, tout ces mots barbares pourquoi auprès d’un infime partie de la population sonnent ils comme la plus douce des mélodies ? »

J’approchait mon visage de son oreille et je murmura a nouveau ma question :

« Pourquoi ? »

Après tout cette grande défenseuse de la théorie du bien devait bien avoir son idée sur le sujet, une idée censée et solide de la question. En tout cas c’était la seule chose que je pouvais lui souhaiter, car une mauvaise réponse de sa part… Et son corps retiendrait la leçon, pour que son esprit ne l’oublie jamais.
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptySam 16 Avr 2011 - 16:20
RP n° 26 :

[ À présent, je le haïssais jusqu'au plus profond de mon être. ]

« Pourquoi ? »

Ses mots retentissaient comme un écho dans ma tête, un écho interminable. Je n'avais pas d'issue. Je n'avais pas le dessus de cette situation, quelque chose d'insupportable pour moi. Mon impuissance me rendait malade, elle ne fit qu'agrandir le brasier de haine qui brûlait dans mes yeux. Je ne pouvais rien faire. Même mes mots ne l'avaient pas atteint, et je n'avais pas assez de force pour le repousser. Ma théorie tombait donc à l'eau, elle se noyait même, dans les profondeurs de l'océan.

Il avait répondu à ma métaphore sur le kiwi dans un murmure. Il avait prétendu que la vie ressemblait plus à un litchi ou à une vieille pute de 60 ans. Je ne voyais pas comment la vie aurait pu ressembler à un litchi... Une croûte dure et râpeuse avec à l'intérieur une chair tendre et sucrée... En fin de comptes, ça pouvait coller. On se bat tous les jours pour arriver à quelque chose dans la vie, et une fois qu'on a gagner ce combat, on arrive dans une micro phase de bonheur. Mais un autre combat surgis tout aussi rapidement, ce qui pourrait correspondre au fait qu'on prenne un deuxième litchi... Oui. Finalement sa théorie n'était pas si mauvaise que ça. Mais je me doute que pour lui, elle soit tel que je l'ai décrite. Par contre, son allusion à une vieille pute de 60 ans, ça me passait carrément par dessus la tête. Et puis, dans la situation que je me trouvais, je n'avais pas vraiment le temps de disserter sur la question.

Je continuais à présent de le regarder, droit dans les yeux. Je n'avais pas grand chose d'autre à faire, j'étais tellement impuissante. Il ne réagissait à aucune de mes paroles et a aucun de mes actes. Alors je me résignai à soutenir son regard, a essayer de lui transmettre toute cette haine que je ressentais à son égard. Je ne pensais pas qu'on puisse haïr une personne à ce point. Je ne pensais pas qu'un jour je puisse être capable de le faire. Je pensais sincèrement que j'allais finir ma vie tranquillement, avec le moins d'embrouilles possible, que j'allais être une personne ordinaire et que la vie me sourirait sans pour autant me faire un sourire Colgate... Mais je me suis fourré le doigt dans l'oeil, encore une fois. Tout ceci n'était peut-être qu'un rêve, mais quelque chose était sûr, je n'allais pas l'oublier de si tôt. Et ce que j'en ai retenu pour l'instant, c'est qu'on se sais jamais se qui arrivera dans le futur. On ne sait jamais ce qui nous attend, même si l'on espère que ce sera ainsi, c'est très peu probable que ça le soit.

Il dégagea un main. Il serra le poing et l'abattit sur mon visage. Je peux vous dire que je ne l'avais pas vu arriver celle-là. Il m'avait touché un peu en dessous de la commissure des lèvres. D'ailleurs, ma lèvre inférieur s'était mise à saigner. Il m'avait ouvert la lèvre, le saligot ! Il m'avait carrément amoché ! J'en avait les larmes aux yeux. J'avais détourné la tête sous le coup qu'il m'avait infligé et je serrais les dents, sous la douleur. J'essayais de retenir mes larmes. Je détestais le fait que les gens me voient pleurer. C'est quelque chose que j'ai toujours détesté. C'est une preuve de faiblesse que de montrer ses larmes à quelqu'un. C'est montrer son point faible, se montrer vulnérable... Encore quelque chose d'insupportable pour moi. Je suis une battante dans l'âme. J'ai toujours été habituée à être la première dans presque tous les domaines depuis mon enfance. Me retrouver là, sous un individu complètement fou, en situation d'impuissance... J'avais envie de hurler. J'avais envie de hurler mes tripes jusqu'à les vomir. Je le détestais. Je le haïssais. Je le méprisais. Il m'empoigna alors violemment la gorge et me hurla dessus. J'avais la respiration presque coupée à cause de lui, et je ne le voyais presque plus à cause de mes larmes qui rendaient ma vision floue. Cependant, j'ai tout de même pu entendre et comprendre tout ce qu'il me hurla. Il me demanda qui étais-je pour le juger. Qui étais-je... Je suis Alexia. Je n'ai certes pas vécu beaucoup de chose dans ma vie, j'ai sans doute moins d'expérience que l'homme qui se trouvait à califourchon sur moi, mais j'avais tout de même le droit d'avoir une opinion sur quelqu'un et j'avais le droit d'exprimer cette opinion. Il avait raison, je ne connaissais rien de lui. Mais avec ce qu'il m'avait fait, comment aurais-je pu avoir envie de le connaître ? Je m'en contre-fiche de sa vie. On a tous nos problèmes, je n'ai pas besoin d'avoir les siens en plus sur la conscience. Il a ensuite prétendu qu'il était HUMAIN. Humain... Il m'avait sorti une liste d'adjectifs qui, pour lui, qualifiaient le terme « humain ». Il m'avait ensuite affirmé qu'il était l'humain le plus parfait qu'il soit. Quel ironie... Il prétend ne pas mentir. Si un jour vous réussissez à me trouver un être humain qui n'ai jamais menti de sa vie au moins une seul fois, appelez-moi. C'est un fait tout bonnement impossible. Mais je comprends ce qu'il veut dire par là. Il ne se mens pas, il ne joue pas la comédie. Il est lui même, un monstre, un démon. Mais les gens ne sont pas tous comme ça. Vous imaginez si le monde serait peuplé de personnes totalement identiques ? Quel ennui ! C'est tout simplement inconcevable. Enfin bon, il a en suite ajouté que je n'avais sans doute pas connu assez d'hommes dans ma vie pour pouvoir les jugés. J'ai connu mon père, ça m'a amplement suffit. Un homme focu, lâche, sans coeur et sans pitié. Un homme j'ai envie de dire. Mais j'ai aussi connu mon meilleur ami. Un garçon formidable, compréhensif, gentil, serviable, amusant, délirant même, il n'a pas eus une vie de bohème, il a eu des problèmes, comme moi à vrai dire, comme tout le monde même, et c'était sûrement quelque chose qui nous a rapproché. Enfin bon, je pourrais continuer la liste de ses qualités encore longtemps, mais ce n'est pas le but. J'ai donc appris qu'il y avait plusieurs types d'homme sus Terre. Il fallait juste savoir les différencier, savoir se défier de certains et savoir reconnaître les vrais. Ce rêve me montre que je ne suis pas encore capable de différencier ces différentes catégories d'hommes. Je n'ai pas assez d'expérience. L'homme qui me violentait avait raison. Mais qui était-il lui pour me juger, moi ? Que savait-il de ma vie ? Il ne sais rien de moi, même pas mon prénom. Je sais plus de chose sur lui que lui, de moi.

Pour finir, il me posa une question. Une question qui me resta en travers. Qu'est-ce qui permet à l'homme de ne pas sans cesse tomber dans ses tords...? Bordel, mais qu'est-ce que j'en sais moi ! On est pas là pour faire de la philo ! Enfin, je crois pas... Il y a même pas deux minutes il était en train de me frapper tel un démon sans âme et sans coeur et maintenant, il se met à me poser des questions sur l'Homme ? Il y a encore bien des mystères à découvrir sur cette espèce. Bien trop de mystères dirais-je même. Comment une gamine de 17 ans pouvait connaître tous ses mystères ? Il l'a dit lui même, je n'ai pas dû connaître beaucoup d'hommes dans ma vie. Il n'a pas tout à fait tord, mais pas tout a fait raison non plus... Mais je suis sûre qu'il a du en connaître plus que moi, il en est un lui même, ça doit l'aider...

Il me serra un peu plus la gorge et rapprocha son visage du mien. Je sentais son souffle sur ma peau, son odeur et son haleine de chacal... Je luttais pour respirer. Mon coeur s'affolait dans ma poitrine, comme si celle-ci allait exploser. Il me toisait de ses grands yeux sombres emplis de folie. Il devait finalement lui aussi éprouver de la colère pour moi, peut-être de la haine aussi. Ces yeux me faisaient peur. Tout aussi peur que lui à vrai dire. Tel un bête assoiffée de sang en quête de la moindre goutte de sang, il lécha la traînée de sang qui s'écoulait doucement le long de mon menton. Sentir le contact de sa langue froide et humide contre ma peau me procura une sensation de dégoût. C'était absolument atroce. Je fermai les yeux pour ne pas voir son visage qui me répugnait tant.

Il reformula alors sa question. Il la détailla même. Pourquoi y a-t-il deux principales sortes d'hommes sur Terre ? Pourquoi y a-t-il des bons et des méchants ? Pouvait-il y avoir une explication concrète à cette question ?

Il approcha son visage de mon oreille, collant presque sa joue contre la mienne. Il répéta sa question plus nettement. « Pourquoi ? ». Je déglutis, même si sa main qui étreignait toujours mon cou me gênait. Je fermai les yeux et serrai les dents. C'est alors que malgré moi, une perle salée roula sur ma joue. Un signe de faiblesse. J'espérais de tout coeur qu'il ne l'avait pas ressentit lui aussi sur sa joue. Je ne voulais pas qu'il me voit pleurer, c'était sûrement la dernière chose au monde que je voulais à ce moment là.

Pourquoi ? POURQUOI ? Mais bordel, qu'est ce que j'en sais moi ? C'est comme s'il me demandait pourquoi il y avait le Bien et le Mal, les Anges et les Démons... C'est comme ça, c'est tout. La vie est faite de contrastes, de choses qui s'opposent. La vie n'est presque faite que de ça. Imaginez-vous rencontrer votre sosie, votre copie conforme ? Ça serait tout bonnement atroce. Pourquoi y a-t-il des gens bons et d'autres mauvais ? Oui... J'ai ma petite théorie là dessus. Mais ce n'est pas très costaud. Mais il fallait que je la sorte maintenant si je voulais sauver ma peau. J'avais vu ce qu'était capable de faire ce vieux fou, je n'avais d'autre choix que la soumission. Mais cette soumission avait une limite. Je n'allais tout de même pas me laisser violer sans rien faire. Non. Mais là, il fallait que je lui obéisse. Alors je lui ai craché entre mes dents.

«- Je pourrais dire la même chose des femmes. Pourquoi y a-t-il de vraies manipulatrices, de vraies tigresses, des femmes sans pitié, sans coeur, sans âmes et qu'à côté de ça, il y a des femmes naïves, gentilles et généreuses, prêtes à donner tout ce qu'elles ont pour sauver une noble cause ? Je pourrais très bien te retourner la question. Y trouverais-tu une réponse ? »

Maintenant, mes larmes coulaient presque à flot, mais ma voix restait cependant forte. Il avait relevé sa tête et je le toisai d'un regard froid, toujours avec autant de haine.

«- Dans la vie, on fait des choix. C'est ce qui définit ce que nous sommes. On fait des bons ou des mauvais choix. Dans tous les cas, c'est nos choix et on en subit les conséquences, qu'on le veuille ou non. Notre entourage définit aussi ce que nous sommes. Nos parents, nos amis, l'endroit où l'on vit... Les épreuves que l'on doit surmonter nous font grandir. Même à ton âge, je suis sûre que tu n'as pas encore tout connu et tout vu. Même une vieillard aurait encore beaucoup de choses à apprendre sur la vie. Et disons qu'après, les gens ont plus ou moins de chance. Mais je ne crois pas à la chance. Ce n'est qu'une superstition et les superstitions ne sont que des illusions, tout comme les rêves. Mais le fait que tu ne sois pas une bonne personne ne dépend que de toi. Tu crois sans doute que je suis quelqu'un à l'eau de rose, une petite vierge, sainte ni touche. Mais c'est faux. Tu n'as pas plus le droit que moi de juger les gens. Tu te fies aux apparences. Mais tu ne sais pas non plus ce que j'ai enduré. Tu ne sais rien. Et je ne sais rien de toi. Oui, j'ai eu tord de te juger. Mais qu'aurais-tu fais à ma place ? Que veux-tu que je fasse, là, maintenant ? »

Je le frappais à présent de mes mains libres. Je lui assénais des coups de poings dans les côtes, du moins j'essayais. Il me faisait mal, j'avais mal au coup et ma lèvre devait sûrement être gonflée. Je voulais lui rendre ma souffrance. Mais ce que j'essayais de faire n'aggravais que ma souffrance. Mais je continuais tout de même, dans l'espoir qu'il puisse ressentir une quelconque douleur.

[HRP] What a Face [/HRP]
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptySam 16 Avr 2011 - 17:48
[Joli poste :p]

Elle me faisait mal… Pas tant par les coups qu’elle me portait, ses mains était trop petites et ses bras trop menu pour réellement me blesser, mais plus par ses mots et la conviction qui les animées, la conviction d’une personne en train de perdre et qui jette avec ses dernières forces ses derniers mots dans la bataille. C’était ça qui me faisait le plus mal… Je ne pensais pas qu’elle ait raison, cependant je me trouvais honteux, jamais j’aurais pu faire preuve d’une telle volonté alors que tout semblait perdu d’avance. J’avais choisit la voie du mal parce qu’elle était plus simple a accepter que l’idée même qu’en faisant le bien j’avais échoué a diverses reprises… J’avais donc manqué de volonté, choisit de changer de voie a la première difficulté… Je me sentais mieux la plupart du temps mais là, à ce moment précis ce n’était pas le cas elle me posait problème.
Je saisit ses frêle poignets entre mes mains et les plaqué a nouveaux au sols là d’où ils n’auraient jamais du se décoller, je sentais la douleur monter de mes côte lentement mais sûrement. C’était comme une marée poisseuse, comme une nappe de pétrole se déversant sur les côtes bretonne, lent, épais, désagréable. Pourtant j’y sentais une pointe de plaisir, mon esprit dérangé avait commencé a assimiler la douleur a l’excitation du combat et encore une fois je prenais conscience de l’extase a deux doigts d’engloutir mon esprit. Pour qu’il n’y ait aucune confusion, je tiens a préciser qu’il s’agissait bien là d’une extase orgasmique, j’étais excité sexuellement plus qu’autre chose et les courbes de la jeunes femme n’y étaient pour rien. Seul ce qu’elle me donnait était en cause.
Son petit couplet sur les choix, le fait que les femmes aussi été mauvaises et toutes ces stupidités qu’elle me débita furent les seules distraction que je trouvais pour mon esprit, je ressassais les paroles dans mon esprit, me concentrant sur elles pour essayer de les décrypter, avait elle tord ou raison ? Était ce simplement de la naïveté dû a son âge, a son manque d’expérience ?

« Tu as parlé de choix ? Comment peut tu parler de choix, on a jamais le choix. Tout ça n’est qu’une illusion, une impression donnée par l’esprit humain. Il faut choisir le bien ou le mal, n’y a-t-il vraiment aucune alternative ? On te dit choisit entre tel et tel chose pour que tu n’imagines pas, que tu ne penses pas qu’une autre chose plus intéressante existe. Je te donne le choix entre la poupée avec le faux biberon et le baigneur qui ferme les yeux quand tu l’allonges, tu vas prendre l’un des deux alors qu’il y a une poupée qui en lus de faire tout ça prononces des phrases simple comme ‘’Maman ‘’. »

Je lâcha furtivement l’un de ses poignets pour lui asséner un nouveau coup, plus rapide mais moins violent que le précédent. Puis je ressaisit immédiatement son poignet pour éviter de me prendre moi-même un nouveau de ses coups.

« Mon père ne me frappait pas, et les rares fois ou il me mit des claques je lu sur son visage le profond dégout que ça lui inspiré… Ma mère… La même chose, pourtant je prends un plaisir immense en t’infligeant de la douleur. A ton avis ou donc est passé la bonne influence de mes parents ? De mon entourage, j’ai du attendre 23 année avant de prendre ma première vraie mandale… Et c’était un gosse a peine plus âgé que toi qui me l’a donne sous les effets d’une quelconque drogue… il n’a pas prit plus de plaisir que moi… »

Je me sentais mal de la traiter de gosse, au final elle devait a peine être majeure, je n’étais pas encore si vieux que ça, six ou sept années nous séparait… Mais je n’avais pas vécu les mêmes choses qu’elles, je pouvait donc me sentir plus mâture…

« Je n’aime pas ta réponse… Car tu m’interroges a ton tour, tu essaye de substituer nos places… Tu est celle qui doit répondre, pas moi. Je connais déjà ces réponses tu sais. Je vais donc te punir pour ton insolence et comme la violence et la douleur semble ne pas te faire grand-chose… »

C’est a ce moment là seulement que j’avisais ses larmes, je ne m’étais même pas rendu compte que la belle blonde pleurait. Des larmes, là encore c’était blessant, mais en même temps cela me rasséréna. Elle pleurait enfin ! Enfin elle avait compris sa situation, enfin une marque que je la dominait bel et bien. Ce fut le seul réconfort que ce geste inconscient me donna, elle pleurait et intérieurement je jouissais du sentiment de puissance qu’on les agresseurs dans ce genre de situation. C’est comme si le brasier incandescent de sa haine pour moi avait peu a peu fait fondre le glacier imprenable de son visage et l’eau s’échappant de ses yeux était un signe de ma victoire. Elle me haïssait et moi grâce a ses larmes je l’aimais un peu plus.
J’avais remarqué son dégout lorsque j’avais léché son sang et je m’apprêtais a réitérer ce geste pour sécher ses larmes, je ne sais pas pourquoi, mais j’en avais envie, je voulais que ma langue cours le long de ses joues pour venir s’échouer prêt de ses larmes. C’était incompréhensible, il n’y avaita ucun cohérence dans mon acte et je sentais que je ne pourrais m’arrêter si je commençait, mais c’était une pulsion inébranlable. Comme une petite voie chantant une mélodie irrésistible a mon oreille.
Je me penchais donc vers elle puis, du bout de ma langue je viens sécher ses larmes. Du moins, a défaut de les sécher elle vinrent se mélanger a ma salive et s’échouer sur mon palais, elles avaient ce gout qu’on toute les larmes, salées. Je ne sais exactement le nombre de fois que je répétais l’opération, je ne vis même pas si elle essayait de se débattre ou de m’éviter, mais je faisais mouche a chaque fois. Lorsque je repris le contrôle de mon esprit, je faisais jouer mes lèvres autour de ses yeux, je me sentais mal, un peu honteux, comme celui qui vient de commettre un acte abominable, j’aurais voulu la laisser là maintenant, prendre l’épée que j’avais jeté il y avait de ça bien un quart d’heure et le lui planter dans le cœur pour la tuer… Même si j’imaginais difficile de tuer une rêveuse. Cela l’aurais sans doute fais disparaître.

« Excuse moi… Ou en étais je déjà ?… »

Je comprenais a présent ce que ressentais les pervers, les agresseurs sexuel, et le dégout que je ressentais pour eux ne venait plus a présent d’une profonde incompréhension, mais d’une trop grand compréhension, je les plaignait tout en les maudissant…

« Je disais, que puisque la douleur physique ne semblait pas te gêner, j’allais peut être trouver un autre moyen de te punir… Hahahahaha, en ça on peut penser que notre débat philosophique est une punition bien suffisante peut être… »

Je relâchais ses deux poignets je savais qu’elle n’allait pas tarder a me frapper de nouveau, mais j’acceptais plutôt bien l’idée. Mon corps tout entier était détendu, je m’étais légèrement déplacé et ceux sans m’en rendre compte. A présent, j’étais assis à hauteur de ses tibias. C’était sa chance de s’enfuir, mais intentionnellement je là lui laissait, il me fallait me calmer un peu et si elle partait je n’aurais qu’a lui courir après. En attendant je plaquais mes mains contre mon visage que n’aurais je pas donner pour n’avoir jamais changé, mon esprit s’embrouillait de plus en plus et contrairement a ce que l’on pouvait croire, je n’y pouvais pas toujours quelque chose…

« Si seulement, l’esprit de l’homme n’était pas si compliquer a appréhender… Dis moi toi qui n’est pas une sainte ni touche ayant vécu un roman a l’eau de rose, qu’elles ont été les choses qui t’ont marqué ? »

Je posais la question plus pour l’occuper qu’autre chose. La réponse je m’en foutais, même si j’espérais obtenir un peu de réconfort a entendre une autre personne souffrir…




[Beuark ce poste est affreux excuse moi TT.TT ]
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptySam 16 Avr 2011 - 21:20
RP n° 27 :

[ Mais je continuais tout de même, dans l'espoir qu'il puisse ressentir une quelconque douleur. ]

Une preuve de faiblesse, d'impuissance... C'était ce qui roulait sur mes joues. Ça m'énervait. Ça me mettais en colère. Ça me mettais hors de moi. Le fait que je ne puisse pas contrôler ses fichues larmes. Plus j'essayais de me concentrer pour les arrêter, plus elles coulaient à flot. Un cercle vicieux...

Il saisit alors mes poignets et les colla contre la neige froide. Le contact avec celle-ci me brûla plus qu'autre chose. J'avais de la braise qui coulait dans mes veines et le contact avec cette neige horriblement froide était carrément désagréable. J'avais l'impression d'être dans une flaque d'eau. Et moi qui avais peur de l'eau... Je ne pouvais pas bouger de toute façon. J'avais un mélange d'eau et de sueur qui me dégoulinait le long du dos. Atroce. Absolument atroce.

Il recommença à me baratiner. Je ne compris pas tout à ce qu'il essaya de me raconter. Il me parlait de poupées et de choix. C'était moi qui avait tout d'abord fais l'allusion à un choix, certes, mais son raisonnement n'avait ni queue ni tête. Du moins, si j'ai bien compris, ça donnerait quelque chose comme ça. Pour moi, un choix = OUI / NON. Et pour lui, un choix = OUI / NON / AUTRE. Et c'est ce « autre » qu'il appelle alternative. De ce fait, on ne choisirait plus oui ou non, car « autre » est beaucoup plus appétissant sauf qu'on a pas conscience que ce « autre » existe. Son raisonnement me fait penser à un film... Matrix. Pilule bleue ou pilule rouge ? Haerm.

«- On a toujours le choix... »

Lâchais-je entre mes dents. Le Fou, c'est ainsi que j'ai décidé de l'appeler, lâcha l'un de mes poignets un instant, juste assez de temps pour me frapper une nouvelle fois. Moins fort cette fois-ci, certes, mais ça faisait tout de même mal. Je ne comprenais pas comment quelqu'un pouvait éprouver un quelconque plaisir à faire souffrir quelqu'un. Pour moi, c'était quelque chose de totalement inconcevable. C'est inhumain, contraire à la nature humaine. Il faut être sans coeur et sans âme pour pouvoir faire ça. Ne plus rien avoir à perdre ou avoir déjà tout perdu... Je n'eus pas le temps de lui asséner un autre coup, il me repris le poignet aussitôt. Je lâchai un grognement de frustration tout en montrant mes dents, tel une vraie bête sauvage.

Le Fou me parla alors de ses parents. Il me raconta qu'ils ne l'ont jamais vraiment battu, que seul son entourage, dirais-je, l'avais fais une fois. Et que pourtant, il éprouvait un malin plaisir à me frapper, à me torturer, à me voir souffrir. Il avait interprété mes paroles pas vraiment comme je le voulais. Si mon père me battait, ça n'allais pas être pou autant que j'allais aimer frapper quelqu'un, non, au contraire, j'allais sûrement détester ça. De l'entourage peut aussi jaillir l'opposé, disons. Ce n'est pas non plus parce que ta mère aime les épinards que tu vas forcément aimé les épinards. Arf. Je m'étais fais mal comprise... Enfin bon, peu m'importait.

J'ai substitué nos places... Quelle excuse bidon. Franchement, c'est pitoyable. Là, j'avais l'impression que Le Fou était un père de famille, et moi l'enfant qui avait fait une petit bêtise et qu'il essayait de me punir faussement. Un père qui essaie de trouver un fausse excuse pour punir son gosse. Vraiment pitoyable. Et puis d'abord, pourquoi ce serait à moi de répondre à ses putains de questions ? Pourquoi ça serait pas à moi de les poser ? Hein ? Pourquoi ? Je voudrais bien être la vilaine pas belle de temps en temps... Enfin bon. J'avais juste envie de lui hurler dessus, de lui faire comprendre mon mécontentement, dirais-je.

Il s'arrêta dans son récit, presque nettement et fixa mes yeux, du moins, c'est ce que j'ai cru. Mais en faite, il regardait pas vraiment mes yeux, il regardait se qui en coulait. Il regardait mes larmes. J'ai sentis venir le truc à trois kilomètres. On aurait dit un vieux chercheur d'or qui venait de trouver de l'or pour la première fois de sa vie. C'est alors que je me suis mise à me maudire. Je me maudissais moi et mes fichues larmes. J'avais peur, une fois encore. Le Fou était totalement imprévisible, et je craignais de plus en plus ses réactions. Il approcha alors sont visage du miens, sa bouche de mon oeil. Je le vis alors sortir sa vieille langue toute poisseuse de sa bouche puante qu'il vint échouer sur ma joue. Je retins mon souffle, fermant les yeux tellement fort que j'avais l'impression que ceux-ci allaient rentrés dans mon cerveau. Il se mit à lécher mes larmes du bout de la langue. Je vous raconte pas la sensation. C'était... Atroce. Franchement, je ne trouve pas de mot. Sentir sa bave dégouliner sur ma joue et se mêler à mes larmes... Cette sensation froide et humide... J'avais envie de hurler. Je m'entendais hurler intérieurement, je sentais ce cri remonter peu à peu dans ma gorge mais je continuais à serrer les dents. J'éprouvais le dégoût le plus total pour cet individu qui n'était même pas digne d'être nommé « individu ». à vrai dire, il n'était même pas digne d'exister alors... Pourquoi le nommer ?

Il s'arrêta, au bout d'un moment, après m'avoir immaculé de bave tel un gros chien l'aurait fait. Il s'excusa, ironiquement, avant de me demander où en était-il... Je... Non. Ma rage était tel que je ne pouvais la décrire. Ma haine, ma rage, mon mépris, mon dédain, mon dégoût... Les mots ne suffisaient même pas, il n'y avait pas de mot assez fort qui puisse exprimer ce que je ressentais à son égard. Finalement, je crois que je me détestais autant que je le détestais. Je le détestais pour tout ce qu'il était et tout ces choses qu'il m'avait fait subir jusqu'à présent et je me détestais pour avoir été aussi naïve et de m'être laissée emportée dans son jeux. J'avais un brasier dans ma poitrine, un feu d'une extrême puissance qui n'attendait que de sortir pour grandir encore un peu, de se nourrir un peu... Un feu qui n'attendait que d'engloutir Le Fou.

Il prétendait que la douleur physique ne me faisait rien. Quelque part, ça me rassurait, ça voulait dire que je n'aurais plus à subir ses coups à répétition et je n'aurais plus à être amochée. Mais bien sûr que ça me faisait mal. Je ne pense pas que quelqu'un puisse être insensible à la douleur. Il y a une maladie comme ça, je crois bien. Mais à moins d'être malade, tout le monde ressent la douleur. Après, c'est juste que certaines personnes la supporte plus ou moins bien. Personnellement, je ressent la douleur, certes, mais je la supporte plutôt bien. Je n'irais pas dire que je suis masochiste non plus mais disons que même si je souffre, je ne montrerais pas ma souffrance. C'est un signe de faiblesse, de vulnérabilité, tout comme les larmes. C'est montrer que ça t'as finalement atteint, que tu n'est pas restée indifférente... Que tu es faible. Mais bon, il voulait maintenant me torturer mentalement. Franchement, je ne savais pas du tout comment il allait s'y prendre. Parce que réussir à me torturer mentalement... Je n'ai pas besoin de lui pour le faire. J'y arrive très bien toute seule. Voilà où ça vous mène de trop penser.

Il relâcha alors mes deux poignets, sans aucune raison apparente. Je trouvais même sa réaction presque stupide, sachant qu'il avait fait naître en moi un brasier fumant qui n'attendait que d'être libéré... Mais bon, c'était son choix après tout et il allait en subir les conséquences. Il s'assit donc au niveau de mes tibias, ce qui me laissait de quoi m'enfuir aisément. Mais quel intérêt de fuir ? Je n'allais pas le laisser s'en tirer comme ça. Il allait payer ses actes. Je suis assez rancunière finalement... Il plaqua les mains sur son visage comme soudain prit d'une migraine ou d'un mal de crâne. Il voulait vraiment que je m'enfuie finalement. S'il aurait voulu ouvrir la cage d'un fauve, il n'aurait pas fait mieux. Il voulait même que je lui raconte ce qui m'avait marqué, dans ma courte vie. Comme si j'allais lui raconter ma vie, après ce qu'il m'a fait. C'était trop tard à présent. Il avait laissé passer sa chance, elle était partie, il ne la rattrapera jamais. Je restai cependant au sol, un instant du moins. J'avais l'impression d'avoir des flammes qui me sortaient des yeux, j'avais l'impression de faire fondre toute la neige qui était autour de moi, ainsi que le royaume entier. Je préparais ma vengeance. Elle serra terrible.

Prise d'un élan de rage, dans un hurlement strident, je mis à rude épreuve mes abdominaux et me releva précipitamment, les mains devant moi, grandes ouvertes. J'attrapai alors son cou. Son cou, son si petit cou... Je le fis basculer en arrière et je me retrouvai alors sur lui, dans la même position qu'il était précédemment sur moi, sauf que j'avais substitué les places. En l'occurrence, là, il pouvait affirmer que j'avais échanger nos places, là et seulement là il pouvait l'affirmer. J'étais à califourchon sur lui, mes mains sur son cou, à moitié en train de l'étrangler. Il avait laissé s'échapper le brasier, il n'avait sans doute pas penser à l'hypothèse que ledit brasier puisse se retourner contre lui...

«- Qui sème le vent récolte la tempête... »

C'est ce que je lui lâcha entre deux grognements. Je sentais à présent des gouttes d'eau glacées ruisselant le long de mon échine. Mais à vrai dire, ce n'était qu'un petit détail, je n'y prêtai guerre attention. Ce qui m'importait à cet instant n'était pas ça, pas cette petite goutte d'eau, ce qui m'importait c'était le monstre que je tenais entre mes mains. Ce monstre infâme, sans âme, sans coeur et sans pitié que je dominais enfin. Enfin. Enfin j'étais en situation de puissance, de domination. Je sentais ma fierté me parcourir de long en large. Bon... ça ne veut pas forcément dire que je suis dominatrice au pieux... Mais bon, passons. Il fallait bien que je lui réponde quelque chose au pépère... Il fallait à tout prit que j'exprime cette rage, cette haine et ce mépris que je gardais au fond de moi depuis au moins dix minutes, mais dix minutes de trop dirais-je.

«- Quels ont été les choses qui m'ont marqué... Mais bordel, pourquoi tu me poses cette question ?! Qu'est-ce que t'en a à foutre de moi, de ma petite histoire, de ma pomme ? Hein ? Qu'est-ce que t'en a à foutre ?! »


Je m'interrompis une seconde, pour ne pas non plus lui cracher à la figure. J'essayais de calmer mes muscles qui étaient bandés comme des arc prêts à tirer. Je relâcha l'étreinte autour de son cou, je ne voulais pas non plus le tuer, ça aurait été une fin trop simple pour lui. Il devait souffrir, comme il m'avait fait souffrir. Sang pour sang...

«- Tu vas payer mec, tu vas payer... Je ne sais pas encore comment mais tu vas payer. Et plus s'il le faut. Je vais pas te laisser t'en tirer comme ça. Non, pas toi. Pas après tout ce que tu m'as fais. Tu ne mérites pas d'exister, tu ne mérites pas d'être de ce monde, je vais te faire regretter d'être venu au monde. Tu vas regretter d'être sorti du trou de balle de ta mère... »


[ J'ai honte ><" C'est nul ><" C'est mal écrit... ]
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MessageSujet: Re: Malchance onirique [PV ALEXIA] Malchance onirique [PV ALEXIA] EmptyDim 17 Avr 2011 - 18:50
[Repassage a la troisième personne, même pas volontaire d’ailleurs, simple reflexe, mais puisque tout est déjà écrit c’est trop tard J]

Quel renversement de situation pour le moins inattendu et déroutant. Voilà que le dominant s’était retrouvé dominé et que là victime prenait la place de l’agresseur. C’était a présent Nora qui était étendu dans la neige, avec le corps léger de la jeune femme sur son abdomen et ses deux petites mains enserrant son coup. Sa tête s’était légèrement enfoncée, pas de grand-chose, environ cinq ou six centimètres dans le sol et c’était pour le mieux, lui qui avait souhaité se rafraîchir les idées. La neige s’était mêlées a une partie de ses cheveux et s’était suffisamment enfoncée dans la crinière humaine de Nora pour atteindre le cuir chevelu de celui-ci. Le contact était froid et en réponse à la chaleur corporelle du puppets master, humide. La neige fondue, cette état ou elle ne ressemble plus vraiment a de la neige mais n’a pas encore atteint le statut d’eau, ces quelques seconde de transition d’un état a l’autre, voilà ce que ressentait Nora tout autour de son crâne. Cette partie là lui plaisait il prenait un certain plaisir même, son discours et les derniers actes dont il avait été responsable lui avait quelque peu échauffé l’esprit a présent le calme et la sérénité commençait a reprendre possession de lui. Même si la folie de son esprit était toujours présente, silencieuse et malgré tout impossible a ignorer, comme un être dont le charisme est tel que toute parole est futile pour lui, la folie qui avait prit possession de son esprit n’avait pas besoin de s’exprimer réellement.
Malgré tout, cette neige avait un petit quelque chose de désagréable. Cette chose c’était la partie neigeuse qui s’était infiltrée dans son col, une plaque de neige minuscule, a peine plus grosse qu’un pouce, une neige plus froide que celle prise dans ses cheveux, ou du moins placée a un endroit plus sensible. De plus cette neige avait commencer a fondre, de façon plus lente que celle présente dans ses cheveux certes, mais elle fondait de façon inexorable et l’eau qui en découlait, se frayait un chemin au travers des habits de Nora, le long de son dos, suivant le chemin de sa colonne vertébrale, agitant d’un frisson chaque recoin de son corps, faisant dresser chacun de ses poils. Les frissons qui en découlaient étaient des plus visibles et des plus tenace, a chacun d’entre eu un petit soubresaut l’agitait et Nora ne pouvait se retenir de lâcher une grimace.
Mais sa situation n’était pas aussi simple que ça, elle était encore plus complexe, la neige et le fait que la belle blonde soit a présent a califourchon sur lui, ce qui en une toute autre circonstance aurait pu lui plaire, n’était pas les seuls nouveauté. En effet, elle l’étranglait, dans un premier temps avec suffisamment de force pour bloquer l’arrivée de son sang a son cerveau mais aussi pour bloquer toute trace de respiration. Ces premières secondes, qui semblèrent durer des minutes, voir des heures, furent les pires. Se vue se brouilla a cause des larmes, réaction de son corps a laquelle il ne pouvait rien, puis il se sentit partir, il eut l’impression de recommencer une chute dans laquelle tout tourbillonnait et ou l’arrivée au sol serait synonyme de sa propre mort. Pour le coup son corps n’avait plus du tout envie de s’extasier, même son esprit ne trouvait plus de plaisir dans cette souffrance, car il n’y avait pas a proprement parler de souffrance, ses poumons commençait a le brûler un peu a cause du manque d’oxygène, ses muscles étaient raides et eux même lui criaient a l’aide. Mais il avait compris en son âme et conscience que pour le coup c’était elle qui était maître de son destin.
Quel ironie c’était pour lui de se faire tuer par une rêveuse. Non pas que celle-ci n’en ait pas le droit, ou même qu’il ne soit pas logique qu’en se défendant elle mette fin a ses jours, mais les rêveurs étaient les créatures les plus faibles de ce monde, mais pas elle… Elle lui sembla a présent plus forte que tout les êtres qu’il avait rencontré, Lucien, Noddox, Tibzy, chacun de ses compagnons de massacre ou adversaires de combat lui revinrent en mémoire. Il s’en était toujours sortit mais pas aujourd’hui… Comble de l’ironie, lui qui avait perdu toute capacité a rêver allait être tuer par une rêveuse. Magnifique, le sort était parfois a même de prouesse théâtrale sans nom.
Alors qu’il se voyait déjà enterrait dans le cimetière de Dreamland, le marionnettiste sentit la prise se desserrer un peu. Suffisamment pour qu’il puisse respirer et qu’une partie de son sang s’écoule a nouveau dans tout son corps. Il cligna des yeux et les deux seuls uniques larmes qu’il avait produit pendant qu’il se faisait étrangler roulèrent le long de ses joues pour venir se perdre dans ses cheveux, puis dans la neige.
Qui sème le vent, récolte le tempête et quelle belle tempête il avait récolter là. Une rage, une hargne, une rancœur plus grande que toute celle qui l’avait habitée lui-même, un brasier destructeur d’une beauté immense, d’une majesté sans nulle pareille. Un phénix hurleur, menaçant un royaume tout entier de ses ailes de flammes, voilà ce qu’elle était a présent pour lui, et Nora était le royaume, dont les citoyens apeurés, espérait l’intervention d’une quelconque divinité. Ou pas…
Car malgré le fait que les carotte semblait plus que cuites pour lui, Nora affichait un sourire serein et le calme était la seule chose qui se voyait sur son visage. Il sentait a présent la douleur produite par les mains de la jeune femme, ses poumons ne le brûlait plus, mais ses côtes le faisait souffrir, contre coup des poings de la jeune femme quelques minutes plus tôt lorsque la situation était différente. La morsure des doigts de la jeune femme sur sa gorge était cuisante, il sentait chacun des dix doigts appuyer sur sa peau, il savait avec précisions l’emplacement de chacun. C’était agréable, ou pas vraiment, ce n’était ni agréable, ni désagréable, c’était étrange a présent, il acceptait toute ces choses comme si elle n’avait pas d’importance, il était dans un état second, comme après une murge…
Chacun de ses bras était étendu de chaque côté de lui, de façon symétrique par rapport au reste de son corps. A présent il aurait pu les relever, saisir la jeunes femme par la taille et inverser a nouveau les rôles ce n’aurait pas été dur la jeune femme ne pesait pas bien lourd, la majeure partie de son poids devait d’ailleurs être dues a sa poitrine phénoménalement grosse. La pauvre dire que d’ici quelque années la gravité lui jouerait des tours… Enfin, Nora pouvait s’en sortir si il voulait, il pouvait aussi rompre cette strangulation en un rien de temps, mais la position lui plaisait qui lus est voir la situation du point de vue de la victime n’était pas mal du tout. Même si la jeune femme faisait un piètre agresseur, le souvenir de ce moment permettrait a Nora de se forger un petit peu plus.

« Quel promesse divine, plus douce a mes oreilles que le nectar le plus divin pourrait l’être a mon palais, tu veux me faire regretter de vivre ? Fais donc, si ça te fais plaisir, j’en tirerais moi-même une grade satisfaction, c’est une certitude. Mais pendant que tu te vengeras, quelque soit ce que tu me feras, rappelle toi que pendant les quelques secondes précédentes, tu m’a ressemblée. Plus que je ne pourrais jamais ressembler a l’ancienne toi. Tu as changé, cette haine, cette rancœur que tu ressent t’as d’ores et déjà rendues plus mauvaises… Et ça tu n’y peu rien ! »

Le rire que laissa échapper Nora n’avait rien a voir avec son fou rire dément d’avant, cette fois ci, il était plus mesuré, et quelque peu étouffé, ce qui était normal au vu du oint sur sa gorge, le rire était doux, mélodieux, léger. Un rire franc du genre de ceux qui lorsque vous les entendez vous aide a vous sentir bien. Nora se sentait bien, pour lui il était clair qu’il avait fait de la jeune femme un monstre, qu’a présent, même si c’était de façon très légère, elle ne regarderait plus les autres de la même façon, car derrière chaque visage elle rêverait le sien et que sa rancœur grandirait encore un plus a chaque instant.
C’était pour cette raison qu’il avait voulu en savoir plus sur elle, mais ça il ne pouvait le lui avouer, connaître les raisons d’une telle curiosité n’était de toute façon pas capitale pour la jeune femme au contraire un mensonge lui irait sans doute mieux. Un mensonge pourrait même servir sa cause si celui-ci était bien construit et ça Nora le savait.

« Quant au pourquoi je m’intéresse a ta vie, a ton histoire, c’est parce que je suis humain. Je ne suis pas un animal, même si de nombreux philosophe et scientifique me prouverait le contraire avec leur beau discours sur l’être humain et sa place dans le règne animal… Disons dans ces cas là que je ne suis pas un animal sauvage, je suis humain et par conséquent, je suis civilisé, je veux me souvenir de toi. Si tu n’étais qu’une victime anonyme, sans histoire, une proie comme une autre, je t’oublierais, comme on oublie la vache abattue pour donner notre steak de la veille… Tu seras importante dans mon cœur, et surtout dans mon esprit aussi longtemps que je vivrais ou que je n’aurais pas perdu la raison… »

Nora vint placer sa main droite contre la joue d’Alexia et de son pouce il la caressa légèrement, lui affichant un sourire et un regard plein de délicatesse. Un regard que beaucoup comparerait a celui d’un amant pour sa maîtresse, mais qui en réalité était plus proche de celui d’un collectionneur envers l’une des pièces maîtresses de sa collection. Ce visage se graverait vraiment dans sa mémoire, ainsi que chacune des chose qu’il lui avait faite et qu’il lui ferait.

*Hais moi, autant que je vais t’aimer. Autant que je vais chérir ton souvenir toi ma première vraie victime. Si j’avais un souhait ce serait de te voir renaître dans ce monde avec des pouvoirs et de te voir me traquer, devenir ma Némésis en quelque sorte. Mais avoir une femme pour Némésis… C’est peut être Macho mais ça ne me plaît pas.*

« Alors ma douce que va tu me faire ? Quel tourments va tu m’infliger? Est-ce par mon corps et la douleur que tu va accomplir ta vengeance ? J’attends avec impatience te voir agir, mais sache, que malgré ce que tu pense, tu danse a présent dans la paume de ma main, j’ai encore mille et une façon de m’en sortir. »

Simple esbroufe ou vérité vraie, a voir…
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Malchance onirique [PV ALEXIA]

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