Une nuit de plus à Dreamland. Cela fera bientôt trois semaines qu’il y est, et toujours autant d’enthousiasme à retrouver le pays des rêves, avec ces choses et ses trucs plus délirants et anormales les uns que les autres. Mais cette fois ce n’est pas tout à fait comme les autres nuits, cette fois il sera avec sa belle. Il n’y a plus qu’à penser à elle et la rejoindre au point de rendez-vous, c'est-à-dire Kazinopolis. Le sommeil ne prit pas longtemps avant d’envahir l’esprit de Nodox et le transformer en voyageur, fier contrôleur de la foudre et défenseur des demoiselles en détresse. Cela faisait donc presque trois semaines qu’il naviguait dans Dreamland et une fois n’est pas coutume, son arrivé au pays des rêves commença par une branche. Cette maudite branche perchée au sommet du seul et unique arbre à des kilomètres à la ronde, et Nodox se retrouve dessus. Bien évidemment cette pauvre branche à la noix n’est pas faite pour supporter son poids, du coup elle craque et lui, il chute. Il chute et chute, et chute encore jusqu’à se faire réceptionner par un nuage vagabond. Enfin, il lui écrasa la moitié du corps tout de même, mais heureusement qu’il était là ce nuage, autrement il n’aurait pas donné cher de sa peau, ce voyageur roux.

Un coup du destin ou un revers de la malchance, ce n’est pas tous les jours qu’on rencontre un nuage aussi moelleux qu’un coussin après une chute de plusieurs mètres. Nodox remercia la créature d’un mouvement de main et un sourire. Le nuage lui lâcha un pet comme message de réception puis retourna dans les airs. Un pet sans odeur mais particulièrement humide et froid. Un pet de nuage quoi. Nodox se mit ensuite à la recherche de sa copine. Il était dans une ville très animé et tous les panneaux indiquaient divers casinos, donc l’arrivée était bien au bon endroit. Hikari ne devait donc pas être loin. Pourtant avec toute cette foule, difficile de trouver quelqu’un dont la taille n’est pas ce que l’on remarque le plus. Il se recula de quelques pas, histoire d’être en retrait par rapport à cet amas de voyageurs, rêveurs et créatures de Dreamland. Il porta ensuite ces mains en forme de cône autour de sa bouche, faisant office d’haut-parleur et appela d’une voix forte :

« Mademoiselle Hikari est demandée pour un rendez-vous galant ! Mademoiselle Hikari ! Merci ! »

Deux bras se levèrent à l’autre bout de foule, des bras qu’il connaissait de mieux en mieux. Le seul obstacle entre eux, tout ce peuple bruyant et encombrant. La seule méthode pour passer au travers, appliquer l’une des techniques des moines Chaolins. Elle consiste simplement à placer sa main droite à plat, à la verticale devant soi. La méthode est avérée, prouvée et particulièrement efficace. Le jeune homme se fraya rapidement un chemin entre tous et se retrouva devant sa belle en moins d’une minute. Sans attendre il l’enlaça puis l’embrassa tendrement. Les voila à nouveau réunit et pour encore plusieurs heures dans un lieu possèdent le moins de règle et de contrainte possible. Que voulait-elle faire, où voulait-elle aller, ça il lui demanda après lui rendre libérer les lèvres.

« Alors ma chérie, où veut-tu aller ? Tu as un choix défini sur une destination ou tu préfères qu’on visite ? Et pourra faire un tour dans l’un des casinos de la ville. C’est un peu ce qu’il y a de plus ici. »

La demoiselle proposa d’aller directement dans un casino, soit. Elle a choisit, ils feront donc ainsi. Elle remarqua ensuite une feuille coincée dans les cheveux de Nodox, une feuille provenant de ce stupide arbre à noix d’où il venait de tomber il n’y a pas dix minutes. Et elle en profita pour se moquer de lui, vilaine fille va. Il ne répondit, mais le regard disait tout. Un regard surchargé d’ennuis et une absence totalement d’envie de rire. Un regard froid qui exprime aisément la pensée du propriétaire. Une seule envie, changer de sujet au plus vite. Soudainement, elle se jeta contre lui. Enfin, en repassant la scène dans sa tête, elle ne se jetait pas sur lui mais tombait sur lui. Une chute résultant d’une bousculade provenant d’un type à style vestimentaire très louche. Lunettes et veste noire, pantalon treillis et un gros sac dans le dos. L’homme ne s’excusa même pas, il brandit plutôt son majeur en direction d’Hikari comme si c’était elle la fautive, qu’elle n’avait pas à être sur son chemin. Mais quel enfoiré celui-là, il aurait tellement mérité une bonne châtaigne entre les cervicales, de façon à lui remettre les idées en place mais il y avait beaucoup trop de monde ici. Même lui se faisait bousculer, mais il possède encore suffisamment de prestance pour ne pas que cela finisse ainsi. La demoiselle lui lança suffisamment fort pour être entendu malgré le brouhaha ci-présent.

« A toi de choisir le casino. »

Elle en a de bonne, il ne connaît pas la ville plus qu’elle. Et avec son légendaire sens de l’orientation, ils étaient perdus dans moins de cinq minutes. Bon il ne faut pas dramatiser comme ça non plus, il n’est pas si nul en géographie tout de même. Quoi que. Un certain Caîn Sloph est bien placé pour le dire, étant donné qu’ils n’ont pas plus d’orientation l’un que l’autre. Enfin, il faudra faire avec. Nodox acquiesça d’un mouvement de tête, prit la main de sa belle et utilisa une nouvelle fois la technique des moines chaolins. Une main verticalement droite devant lui, la demoiselle bien en main derrière lui, et ensemble ils traversèrent de part en part cette foule de voyageur, rêveur et dreamlandiens. Un arrêt de temps en temps pour vérifier convenablement la direction à prendre et après une bonne minute de marche forcée, les voila devant l’entrée du casino « Belagio ». Pourquoi lui, Nodox n’en a aucune idée, certainement pour le nom qui lui rappelait le film Ocean’s Eleven. Un homme aux oreilles pointues les salua puis leur ouvrit les portes de l’établissement. Le jeune contrôleur prit sa copine par la main plus délicatement que lorsqu’ils étaient dans la foule, et entra avec elle à l’intérieur.

Le casino était naturellement bondé de monde et de machines à sous, mais aussi de table de billard, et de divers jeu de carte comme le poker ou le black jack. Une sorte de moquette rouge et or recouvrait le sol sur toute la surface et les murs. Le plafond devait être blanc à l’origine mais par endroit, les cumules de fumée créaient des taches grisâtres. Mais ce n’est pas aussi flagrant que l’ambiance festive et animée qui règne dans les parages. Nodox se tourna vers sa chérie et lui demanda sans en avoir la moindre idée lui-même :

« Nous y voila ma belle, que veut-tu faire ? Un jeu de carte ? Un tour aux machines à sous ? Je n’en ai aucune idée donc je te laisse choisir. Ou alors tu veux visiter d’abord avant de choisir ? »

Son regard se tourna vers une table de billard, elle voulait apprendre. Comme c’est chou.

« Mais bien entendu ma chérie, c’est partit ! »

Ils s’avancèrent vers une table de libre. Nodox attrapa deux queues de billard et en tendit une à la demoiselle en souriant. Il disposa ensuite les boules comme lui, l’avait apprit au lycée pendant les intercours, dans le triangle bien au milieu de la moitié de la table. Un langage assez incompréhensible mais parfois une image vaut mieux que deux cents explications, lorsqu’on en a une. Bref, le jeune homme prit ensuite la queue de billard entre ces doigts et expliqua à Hikari où la tenir.

« Tes mains doivent être le plus éloignées possible l’un de l’autre sans pour autant te gêner dans le mouvement. Plus la distance sera important plus ton tir aura de puissance. Ensuite, ta main qui se trouve à l’avant de la queue, tu dois la disposer de façon à ne pas ralentir ton geste ni diminuer sa précision lors du tir. Moi je met le pouce et l’index pour former un espèce de rond pas bien rond, comme ça, et là je passe la queue qui va glisser sur l’auriculaire et ainsi ne pas gêner le geste ni abîmer le tapis. Tu vois ? Regarde. »

Il s’installa, posa la boule blanche à sa place, visa et tira. Le premier coup, on appel ça « casser le jeu ». Quand on y pense, le billard c’est vraiment un jeu de pervers. On joue avec des queues, il faut mettre des boules dans des trous. Il ne faut pas avoir l’esprit tordu pour y jouer … Enfin, il y a tout de même des règles. La boule blanche partit à toute vitesse dégommer les autres encore placé bien en rang. Un bon coup avec une boule jaune qui entra dans l’un des six trous de la table.

« Comme ça, compris ? Attention, je viens d’en mettre une jaune, une boule pleine si tu veux. Tu as les boules avec un bandeau blanc au milieu et les boules pleines. Bref, je viens de mettre une boule jaune, donc toi tu dois rentrer les autres sans rentrer la blanche. Tant que tu en rentre une, tu rejoue, si tu en sort une hors de la table, c’est à mon tour, si tu rentre la blanche, c’est à mon tour et j’ai droit à deux coups, si tu rentre la noire avant toutes les autres, j’ai gagné. Ok ? Vas-y, montre-moi ma chérie. »

Comment lui dire que oui, il y en a qui arrive à sortir les boules sans se foutre la honte. Une honte simplement parce que lui-même en a sortit plus d'une dans le passé. Il se contenta de regarder ailleurs puis de reporter ses yeux sur le jeu, une horrible vision au bar le faisant revenir sur sa position. La demoiselle fit comme il lui avait montré, tira et entra une boule. C'est bien pour une première fois, très bien même. Lui, la première fois qu'il y jouait il avait réussit directement à rentrer la noire. Enfin elle se tourna vers lui et demanda si c’était encore à elle de jouer. Pourquoi pose-t-elle donc la question si elle rejoue sans attendre la réponse … étrange. Mais le billard eu raison d’elle, un tir manquant de puissance qui décala complètement le jeu, enfin presque. Nodox sourit en air de vainqueur, s’installa et tira. Un rebond, deux rebonds, trois rebonds et hop quatre boules de rentré dans le même geste. Il se retourna vers sa belle et prit la pose « Nice guy », le poing tendu vers elle et le pouce bien droit en l’air, toujours bien entendu avec le sourire un peu frimeur.

« Héhé, la classe. En trois ans d’expérience, c’est mon plus beau coup. Je rejoue donc ^^ »

Les boules formaient un triangle parfaitement droit, en jouant avec les rebonds sur le bord de la table il pouvait facilement en mettre une nouvelle voir deux. Mais ce n’est pas drôle de gagner tout de suite, un peu de compétition ça pimente le jeu et fait monter l’adrénaline. Il décala volontairement son coup de quelques millimètres à droite, la boule blanche frôla une jaune et cogna une appartenant à Hikari, qui elle, alla se loger lentement mais sûrement dans le trou. Prenant son air déçu, il se redressa et soupira.

« Ah mince, là c’est pas loupé … bon bah, à toi ma chérie et oublie pas que tu as deux coups puisque j’ai rentré une des tiennes. »

La demoiselle tourna un moment autour de la table, observant le jeu. Elle y mettait beaucoup de sérieux d’un coup, comme c’est mignon. Réflexion faite, elle joua et en mis deux d’un coup. Excellent, surtout pour une première fois. Et elle ne se gêna pas de le faire remarquer.

« Chéri, C'est sûrement mon plus beau coup. Ah oui j'oubliais en une nuit d'expérience.

- Oui, c’est très bien, je suis fier de toi. Aller rejoue ma belle, la fougue de la jeunesse n’attend pas. »

Lui répondit Nodox après qu’elle l’eut embrassé. C’est vrai que c’est un bon coup mais c’est aussi ce que l’on appelle un coup de chance, malheureusement. La chance du débutant ! La preuve, la frappe suivante loupa. La boule blanche roula entre toutes sans en toucher aucune, enfin si, une seule mais pas suffisamment pour faire quoi que ce soit. Il se rappela soudainement une dernière règle, si la bouche blanche ne touche aucune boule correspondante au joueur, le joueur suivant à droit à deux coups. Il faut donc toujours se débrouiller pour que son coup touche le bon groupe de boule, même si ça ne sert strictement à rien. Bref, il lui expliquera juste après avoir jouer. Un œil de lynx, un coup parfait et sans perdre de temps, le voila qui en rentre une nouvelle. Il leva les yeux vers Hikari en souriant puis s’apprêta à rejouer.

« Oh mais quel joli popotin vous avez là mademoiselle. On peut toucher ? »

Nodox s’arrêta immédiatement dans son geste et regarda qui avait osé dire ça. Un petit groupe de trois humains mâles, avec tout le style vestimentaire de la parfaite racaille, se dandinait derrière SA copine. Ni une ni deux, il les interpella à sa façon.

« Touchez-là et vos mains ne toucherons plus jamais rien.

- Ohohoh, on se calme toi. On ne fait rien de mal, la preuve on demande. Sinon on aurait fait ça. »

Et vlan, il mit sa question en application. Le choc sec du contact résonna aux oreilles du contrôleur de fondre qui explosa littéralement sur place. Prenant la queue de billard pour une lance il l’envoya dans le visage du coupable puis chargea à gros coup de poing électrique contre cette bande d’enfoiré de première. Il n’allait tout de même pas laisser passer cet acte que lui seul a le droit de faire. Ils allaient en prendre plein la gueule !

La demoiselle sépara son homme des autres imbéciles sans cervelle, le remercia pour son acte puis s’occupa de celui qui lui avait mis la main aux fesses. Transformant son bras en une puissance patte de loup, elle l’envoya voler à travers la pièce pour atterrir violemment dans le bar principal du casino. Un magnifique lancé au passage, lui aurait fait difficilement mieux. C’est qu’elle n’est pas à sous-estimer la petite, elle a bien changée depuis l’époque où lui la protégeait d’un monstre qui perdait ses boyaux, au royaume des fruits. Hikari demanda à voix haute s’il y avait d’autres concurrents. Bien entendu, qui dit baston dit candidat, c’est partout pareil. Quatre de mecs à la musculature prononcée se levèrent avec un sourire de victoire aux lèvres. Ils s’arrêtèrent tous devant la demoiselle, comme pour affirmer leur supériorité étant donné qu’ils faisaient tous presque deux fois la taille de la demoiselle. Bande d’abrutis, le combat en équipe, il n’y a que ça de vrai. Et à eux deux, c’est mortel. Au loin, le barman activa la songbox pour l’ambiance parfaite.

Nodox se plaça à côté d’Hikari, un grand sourire aux lèvres et interpella le plus proche d’un petit tapotement de l’index sur son gros bras poilu. L’homme tourna les yeux vers lui et reçu en plein poire un magnifique uppercut. Les voisins, surpris par l’attaque en traître, s’apprêtèrent tous à attaquer le contrôleur. Une faute grave, ils ont oublié la demoiselle. Dommage pour eux. Nodox envoya son pied dans le ventre de l’un deux pour les faire reculer légèrement puis en attira deux un peu plus loin par des provocations verbales comme :

« Hey mon gars, c’est ta mère qui t’as fait comme ça ? Tu devrais porter plainte, avec une gueule comme la tienne t’es sur de gagner. Et toi, l’épilation c’est une nécessité, avant que tu étouffes tout le monde par ta puanteur. »

Résultat réussit, les deux interpellés se présentèrent à l’appel. Nodox s’arrêta de l’autre côté d’une table de billard, à quelques mètres de sa chérie et s’adressa une dernière fois aux deux gros gorilles en se frottant les mains.

« Vous tombez bien, les racailles m’ont bien énervés et j’ai besoin de me défouler. »

Les poings bien fermés, l’électricité affluant de tout son corps par des arcs électriques de plus en plus visible au fur et à mesure que la charge augmente. Le plus poilu attaqua d’un coup de poing des plus prévisibles. Pas difficile à esquiver, il eut droit à une décharge électrique dans la poitrine en même temps qu’un crochet du droit. Le deuxième, un peu plus malin, prit une chaise et s’en servit comme massue sur son adversaire. Nodox esquiva à un rien, en se jetant sur le côté, puis esquiva une nouvelle attaque de cette même chaise d’un nouveau saut sur le côté. Le dernier mouvement étant de haut en bas, le type était maintenant suffisamment prêt pour manger une châtaigne lui aussi. Une roulade rapide pour arriver à côté de lui et un uppercut dans le foie. Ça ne pardonne pas. Il s’écroula sur le corps de son comparse en fumant légèrement. Finalement ce n’est pas grand-chose, avec une apparence aussi imposante, il s’attendait à plus que ça. Mais bon, il faut croire que le moment en a décidé autrement. Il s’apprêta à regarder où en était sa brunette et à aller lui prêter main-forte quand une grosse voix s’éleva derrière lui.

« Dit donc gamin, tu viens de bousiller mes gars et tu crois que tu vas pouvoir t’en sortir pépère ? Prépares-toi, tu vas te prendre la fessée de ta vie. On m’appelle el patron dans le coin. Je vais t’apprendre pourquoi, et ta copine l’apprendra aussi, à sa manière. Héhéhé … »

« Qu'est ce qu'il veut ?

- Heu, se prendre la défaite de sa vie je pense ... sinon toi ça va ? Je t'ai regardé un petit peu, c'était magnifique ma chérie. Tu as gagner beaucoup d’expérience dans les combats. Je suis très fier de toi.

- Arrêtez de parler comme si de rien n'était. Vous deux, je vais vous mettre en charpie ! »

L'homme projeta son poing en avant en gueulant comme un âne. Est-ce qu’il est sérieux ? Sa position est pleine d’ouverture. On aurait dit un gamin a qui on aurait volé sa barbe à papa et qu’il voulait se venger. Et ça se dit chef de brigade, ou el parton comme le surnomme les gens alentours. Nodox dévia le poing sur la droite sans la moindre difficulté. Il aurait même put continuer à discuter avec la belle. Le soi-disant grand parton ramena son bras et brandit le second dans le même mouvement. Une technique simple se basant sur l’attaque surprise, a condition de réunir les critères minimal. Le jeune homme s’écarta de la trajectoire du bras en se penchant vers sa copine. Il lui vola par ailleurs un baisé en souriant avant de revenir à sa place. Le pauvre caïd complètement inconscient, voulant sauver son honneur et sa fierté, il ne faisait que s’enfoncer un peu plus à chaque attaque. Il pivota sur lui-même et lança un coup de pied retourné en hurlant un « Yahaa ! » peu persuasif. Le pied s’arrêta dans une machine à sous, cette dernière s’arrêta sur un triple 7, jakpot. Au moins, il n’avait pas tout perdu … Nodox s’apprêta à lui demander d’arrêter quand un coup trop rapide pour être éviter le frappa dans les côtes et l’envoya contre le billard. Qui ? Il n’y avait personne d’autre qu’eux trois debout. Le chef fit le même mouvement quasi-invisible et envoya Hikari à côté de son homme sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Puis dans un rire diabolique, il lança aux deux jeunes gens :

« Alors gamins ? Comment trouvez-vous mon kung-fu interstellaire ? Personne ne peut me battre tant que je suis dans un casino. »

L’ignorant de façon magistral, Nodox se tourna vers sa petite copine.

« Je ne m’attendais pas vraiment à ça … Et toi, ça va ? Tu as mal quelque part ? Tu veux un bisou magique ? »

La bonne vieille recette que les mamans sortent à leur môme quand ils ont mal quelque part, un baisé qui est sensé faire évaporer toute douleur et guérir toutes les blessures. Si la belle à mal aux lèvres, il se fera un plaisir de les guérir ^^