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"Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus"

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Nedru Etol
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptySam 14 Mai 2016 - 18:33

L'homme araignée observa l'équipe qui le menaçait patibulairement (oui) devant le carrousel. Il ne comprenait pas les choix de l'équipe de l'homme cuillère.
Bon, cela s'expliquait  certainement par le fait qu'il avait déjà recruté les meilleures recrues, d'autres qui, comme lui, préféraient la justice privée à la justice « légale » (ce qui voulait dire « pourrie de l'intérieur »).

Bref, de son côté, le brun avait recruté un dieu omniscient en slip du nom de Docteur Strasbourg, qui à lui seul aurait suffit à anéantir l'équipe adversaire. Heureusement, cette bagarre restait civilisée et il ne le ferait pas. Il attendrait certainement la toute fin pour faire quelque chose, en le laissant lui, ainsi que Pigeon-man (sa backstory était tragique), Harrap's (dit l'homme dictionnaire, du genre compact). Cependant, la némésis de l'homme poney, l'homme poisson, n'était pas dans son élément.
Passons.

D'ailleurs, nous laissâmes passer une grand mère passer. Son chien (un dénommé cookie), prit le temps de déposer une petite pêche qui attirerait sans doute sur la trajectoire de Dirty Gadget (bien fait pour lui), puis les deux groupes se jetèrent l'un coutre l'autre en hurlant qu'ils en voulaient !

La Civile Bagarre fit rage avec toute la violence que l'on peut imaginer...
Mais passons

Nedru se réveilla avec une sensation étrange. Il ouvrit les yeux sur un décor inhospitalier. Tout était trop grand. Des géants devaient habiter ici et le Gris s'était trouvé au beau milieu de leur salon !
Une analyse s'imposa. Trônait une télévision immense, plus grande qu'un écran géant d'extérieur pendant une finale de match de rugby. Des canapés d'une taille similaire rependaient leurs odeurs nauséabondes autour d'une table basse en verre. Des meubles sans pieds, il ne pourrait pas se cacher dessous. Et les murs, dont la hauteur dépassait l'entendement, étaient si loin qu'ils semblaient impossible d'accès en une journée. De toute façon, pas la moindre porte en vue.
Côté sol, le tapis était si profond que Nedru sentait ses doigts boudinés s'enfoncer entre les mailles synthétiques. Il av...

Boudinés ?

Nedru leva un main à sa hauteur et tomba lourdement au sol, soudain privé de l'une de ses béquilles essentielles. Heureusement, il ne sentit guère le choc, à la réception, certainement grâce à l'épaisseur du tapis.

Pendant que son corps roulait sur le côté, il nota cependant que le problème était pire qu'il ne l'avait pensé. Il était effectivement tout boudiné. Et il pouvait s'en rendre compte car il était, en outre, partiellement nu.

Cette situation était déjà assez humiliante comme ça, mais en plus, reprendre ses appuis lui demanda bien plus de temps qu'il ne pouvait le craindre dans ses pires cauchemars.

Un bruit derrière lui le fit se retourner lentement. Ouf ! Ce n'était qu'un bébé. Avec un panneau de signalisation. Avec ses lunettes de soleil, il ressemblait vaguement à … Ed Free ?


Aaaeg cri ?

Le gargarisme qu'il poussa le pétrifia sur place. Alors c'était ça. Ce Royaume avait fait de lui un bébé. [/justify]
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Ed Free
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptySam 14 Mai 2016 - 20:03
J’étais un bébé, c’était un fait. Mes lunettes étaient à ma taille, mon panneau aussi (ce qui en faisait une mignonne miniature pour des routes pour gosses), et je sprintais de tout mon possible avec mes petites papattes ridicules. Me retrouver dans une telle situation n’était pas si… hum, terrible ou incroyable que cela, on était à Dreamland, et sous une couche délurée se cachaient de nombreux mystères qui n’attendaient que de se réveiller pour foutre le bordel là où ils pouvaient. Une fois, on se retrouvait directement dans une prison sans aucune raison logique, puis l’autre fois, on était dans un corps de bébé. Le véritable problème, c’est que malgré mon énergie et une couche très souple qui ne gênait pas mes mouvements… bah, c’était la honte totale. Ah oui, j’étais aussi vulnérable, et je n’aimais pas être vulnérable sur Dreamland.

Heureusement, les alentours semblaient relativement normaux et non-meurtriers… En fait, mis à part mon corps, j’aurais pu facilement trouver cet endroit dans le monde réel. Tout était là, les meubles, les portes peintes, la cuisine. Par contre, aucune trace de « parents » ou d’autres signes de vie. Ce qui, au vu des moyennes de dangerosité dans les terres oniriques, étaient plutôt bon signe.

J’entendis tout du moins une sorte de bruit dans le couloir, alors je me déplaçai dans le couloir, le panneau de signalisation me frappant dans les coudes. Mais en fait, c’était dans le salon, alors je me dirigeais dans le salon. Je trouvai un autre bébé, tatoué sur tout le corps, et je pus remarquer que c’était un Voyageur. Intéressant. Je me dépêchais de le voir et de lui demander ce qu’il se passait, voir s’il avait des idées sur notre situation :

« Namania ? » C’était peu compréhensible.

Peut-être le langage des signes alors ? Mais au vu de mes doigts (j’avais quoi, deux articulations à chaque doigt ?), il valait mieux oublier. Puis, je sentais que mon sens de l’équilibre n’était pas optimal, il faudrait que je me pose sur les fesses… voilàààà, comme ça. J’étais à moitié assis sur ma jambe gauche, mais je ressemblais déjà à quelqu’un qui voulait en parler à une autre. Je commençais à rassembler toutes mes forces, toute ma concentration, et toutes mes cordes vocales naissantes pour l’in…
VLAM !
Je me retournai, une porte venait de s’ouvrir, puis de se fermer. Qui était-ce ? En tout cas, ce n’était pas quelqu’un de lourd vu qu’il ne faisait aucun bruit… Qui était-ce ?

Puis soudain… Comme dans un film d’horreurs, parce qu’à mon avis, c’était là-dedans qu’on était, on vit l’ombre de l’arrivant avant même, dans le couloir, projeté sur les murs par les lampes du couloir. Et c’était la forme d’un bébé phoque. Fino ? Non, la forme était légèrement plus grand, presque un phoque ado (spécialiste des phoques), et surtout… il tenait un couteau.

« Petit petit petit petit. » Il chuchotait tranquillement avec l’air de « si vous répondez à mon appel, je vous bute », ce qui exprimait clairement son intention si sa lame ne suffisait pas. Il continuait d’ailleurs, en chantonnant :
« C’est le bébé phoque Bibi,
Quiiii a soudainement faim !
Il lui manque deux bébés,
Pour faire un superbe gratin. »
C’était explicite.

Un bébé phoque n’était pas une véritable menace, même dans Dreamland, et même si c’était Fino (tant qu’il était dans votre champ de vision par contre, et qu’il n’avait pas son fusil à pompe), il suffisait d’y foutre un coup de pied et ça dégageait. Mais là actuellement, Bibi le phoque faisait quasiment notre taille, il se déplaçait plus rapidement au vu de son approche, et portait une arme tranchante mortelle.

Il ne manquait plus qu’à s’enfuir. A moitié en indiquant à l’autre bébé tatoué, et à moitié en le laissant faire parce qu’il avait tout aussi bien compris que moi la situation, on alla tous deux se cacher derrière le bord du canapé, où il ne pouvait pas nous voir. On entendait le bébé phoque s’avancer lascivement dans le salon, certainement avec un petit sourire sadique, surtout qu’il faisait grincer sa dague sur le sol (j’aurais aimé voir ça).

« On est cachés derrière le canapé ? » Hein ? Il le savait ? Mon panneau de signalisation dépassait ! Roh le con ! Mais roh le con ! Il fallait fuir !
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Nedru Etol
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptySam 14 Mai 2016 - 20:53
Namania oui, Namania... Il était un Voyageur, oui. Heureusement, Nedru réussissait à décrypter le langage. De l'autre … Bébé.

Puis, une chasse dont nous étions les proies se lança. Bébé Ed Free m'intima la fuite par un langage des signes des plus approximatif. De mon côté, je ne craignais rien. L'encre de la Modestie était sur moi et le bébé phoque qui nous menaçait sur l'intonation joyeuse d'une grand mère préparant sa tarte aux pommes prendrait probablement pour cible celui qu'autrefois, j'avais juré de tuer.

Le bébé aux lunettes de soleil s'en allait se cacher derrière un canapé tandis que je choisissais une voie plus sûre ; sous une table à manger dont la nappe tombante combinée par de nombreuses chaises cumulait l'avantage de m'offrir à la fois une bonne cachette et plusieurs solutions de fuite. D'ailleurs, le Gris avisa au loin une porte entre-ouverte donnant vers ce qui semblait être une immense cuisine.

Où en était l'autre ? Bordel ! Le phoque l'avait grillé !

Dans un geste réflexe, Nedru se jeta sur Ed Free et lui arracha sa pancarte, la posa contre le canapé en guise de leurre et courra de toute la puissance de ses petites jambes et bras vers la sortie bénite, le Free sur les talons. Grâce au raccourci permis par le dessous de la table, ils gagnèrent du terrain sur le bébé phoque pendant sa tirade de méchant.
Tandis qu'il poignardait le sol où aurait dû se trouver Ed mais où seule une paire de lunette reposait, le bébé continua de proférer ses inepties menaçantes.


« Comme si tu pouvais m'échapper !

Comme si tu pouvais me vaincre...»


Ce truc avait un gros problème ! Ils n'étaient pas censé être potes ces deux là ? Heureusement, pendant que le phoque psychopathe était occupé à parler tout seul dans la pièce d'à côté et à poignarder des choses pour le plaisir de poignarder des choses, les bébés avaient atteint la cuisine.
A-t-on déjà vu une cuisine disposant d'un système de verrou à hauteur de bébé ?

Non. Et pourtant celle-là en avait un. Nedru claqua la porte et la verrouilla avant d'entendre le phoque se jeter sur leur maigre palissade de bois, déjà attaquée par une épaule mal avisée et des couteaux de cuisine d'une taille imposante.


« Oh, vous allez déjà dans la cuisine ? Ce sera plus simple alors. POUR PREPARER MON GRATIN !»

Seulement voilà. Ed ne semblait pas dans son état normal. Outre le côté bébé, s'entend. Alors que l'analyste commençait à comprendre les mécanismes de ce corps et se tenait debout de mieux en mieux, Ed titubait lamentablement contre le premier appui qu'il avait trouvé ; la poignée d'un friigo américain imposant.

Craignant pour sa vie, effrayé par les coups de tambours sur la porte et les hurlements macabres du bébé phoque à une poignée de centimètre de là où ils se trouvaient, le Gris se trouva obligé de sermonner ce héros du monde onirique. Une caméra de sécurité placée avec la même dexterité que celle montrant le meurtre des parents d'Iron Man se trouvait heureusement là, permettant d'en savoir plus sur la teneur des élucubrations qui se dirent. Pour ceux qui ne parleraient pas le bébé, les sous-titres sont conseillés.


Nedru voulait discuter. (les hurlements et bruits de coups de couteau sur le bois ont été ôtés de la vidéo pour plus de compréhension)

Ceci étant dit, le bébé phoque arracha finalement la porte, obligeant Nedru à fuir plus avant, abandonnant son homologue à l'unique chaussette.
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Ed Free
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptySam 14 Mai 2016 - 21:32
Je sortis d’une épaisse forêt que n’éclairait qu’un soleil très pâle, caché par de nombreux nuages ainsi qu’un crépuscule triste, morne, soit un ciel gris profond sans trace de lumière jaune ou rougeâtre. Un petit village typique, composé de pas mal de maisons se dessinait devant moi, et vu que c’était ça, ou continuer dans les champs et les plaines à l’horizon ou me perdre dans la forêt, je dirigeais mes pas vers le semblant de civilisation des environs. Je remarquai tout de même qu’il y avait une épaisse colonne de fumée grise qui devait venir du centre du village, montant tranquillement vers les cieux, ballotés par les vents, mais si lourde qu’elle refusait de beaucoup danser.

Il y avait peu d’agitations, pensais-je en marchant dans la boue terreuse que constituait le village. Et au vu de la gueule du bois, ils n’avaient pas de wifi. On était quoi, à une époque comme le Moyen-Âge ? En tout cas, le village était lugubre et je me dirigeais vers le centre-ville où je devinais de loin des habitants, dont les vêtements ressemblaient au mien (même si j’avais le droit à une veste longue ainsi qu’un large chapeau peu profond, en plus de mes lunettes et mon panneau). Le vent faisait doucement grincer les volets et les enseignes alors que je m’approchais d’un tas ferme. Le village était bel et bien réuni au centre, et d’énormes volutes de fumée s’en dégageaient… Ainsi que des cris d’agonie qui s’éternisaient, tels des spasmes post-mortel, puis plus rien.

Une fois que le silence fut établi, ce fut aussi tout silencieusement que les gens tentèrent d’arrêter l’immense bûcher dressé au centre de la place avec des sceaux d’eau. Ils parlaient beaucoup, mais avaient grise mine. Je passai voir un type au gros ventre qui se distinguait avec son petit insigne sur la poitrine, et lui demandai ce qu’il se passait.

« Un loup-garou sévit dans les environs, mon bon monsieur. On vit dans une bien triste époque, je peux vous le dire.
_ Cette dame donc, était le loup-garou ?
_ Euh, non. »
Tiens donc.
« Une sorcière ?
_ Ah bah, j’espère pas !
_ C’est pas la sorcière du village ! »
hurla une autre voix. Le chef s’épongea le front en poussant un soupir de soulagement :
« Bon, c’est déjà ça.
_ Euh, pardon, mais quoi ?
_ Mais mon bon monsieur, pour attraper le loup-garou et s’en débarrasser, il faut évidemment le mettre sur le bûcher.
_ Oui mais c’est pas le loup-ga…
_ On ne sait pas qui il est !
_ Oui ?
_ Donc on brûle les gens du village jusqu’à le démasquer ! »
Euh, ce n’était pas joué au jeu du loup-garou ? Ce fut d’un ton scandalisé que je haussai le ton :
« Mais vous êtes des malades !
_ Oulalala, calmez-vous, pas du tout. Nous avons choisi démocratiquement. »
Comme si c’était important.
« Et alors ? Ca fait de vous tous des fous !
_ Monsieur monsieur, pas besoin de vous mettre dans cet état, ce n’était qu’une citoyenne, pas besoin de gueule pour ça. »
Bon, très bien, on était à Dreamland, il y avait une logique différente de la mienne, il fallait que je fasse avec. Je tentais de me calmer et demandai alors :
« Vous avez un spécialiste de la bête dans les parages ? Quelque chose comme ça ?
_ Oui, on a un chasseur.
_ Très bien, où habite-il, je vais le seconder pour vous débarrasser de cette bête avant que vous ne vous entretuiez tous.
_ Euh… On ne sait pas qui c’est.
_ Pardon ?
_ Bah… On sait qu’on en a un. Mais personne ne sait qui c’est. C’est pareil pour la sorcière, pour la voyante, pour Cupidon et pour les autres... »
Je le regardai d’un air interdit. Sérieusement ? Mais qu’est-ce qu’il se passait sérieusement ? Je secouai encore la tête, tandis que le Maire rajoutait que le loup tuait une personne par nuit.
« Et vous faîtes des escouades ? Vous vous surveillez les uns et les autres pendant la nuit ? Il suffirait d’une nuit et ça serait terminé.
_ Bah non, on dort. »
Oh oui EXCUSEZ DE LA QUESTION STUPIDE ! « On va vous donner une habitation de libre, il y en a une qui s’est libérée aujourd’hui.
_ Vous voulez dire, il y a dix minutes. Par contre, je vais enquêter pendant la nuit. »
Dès que je dis ça, il se dépêcha de me couvrir la bouche et de jeter des regards inquiets autour de lui, voir si personne ne m’avait entendu. Une fois qu’il se fut assuré, il approcha sa bouche de son oreille et me chuchota d’un ton rapide :
« Ne dîtes à personne que vous êtes une petite fille. » Il se détacha de moi rapidement, peut-être pour ne pas être suspecté de je ne savais quoi, et il hurla que la nuit allait tomber. Moi, je fixais le vide. Ça me semblait facile, ne pas dire aux gens que j’étais une petite fille.

Deux secondes plus tard, la nuit était effectivement tombée et tous les gens étaient rentrés chez eux. Je voyais la grande bâtisse en bois qu’on m’avait gentiment donné et dans laquelle je pouvais m’endormir, mais hors de question d’aller compter les moutons quand une bête terrifiante rôdait dans les parages.

J’étais donc dans les rues et ruelles du petit village, recherchant le moindre signe de la bête, mais si elle ne tuait qu’une seule personne par nuit, elle pourrait se manifester, en silence, et dans plusieurs heures. Bon, continuons à patrouiller Ed, tu redorerais le blason des Voyageurs au moins ici. Jusqu’à ce que je reçoive une flèche dans le dos (ce village était très accueillant) : je sentis en tout cas l’impact, mais point la douleur. Je la retirai aussi sec, cherchant celui qui avait osé me planter, mais je ne ressentais tellement rien que je ne savais même pas de quoi je pourrais l’accuser. Comme fouetter quelqu’un avec de l’herbe. Je ne ressentais rien, non, mais…
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Nedru Etol
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Nedru encocha une seconde flèche et tira.
Dans son pied.

Pas par maladresse non ! Il avait saisit les règles absurdes de cet univers et refusait de se faire mettre à mort. Tout comme son homologue Voyageur, il allait aborder ce Royaume avec un esprit  qui dépassait le cadre de la logique de ce monde (comprendre ; « les règles »).

Bientôt, il sentit un sentiment gonfler dans sa poitrine et s'emparer de son esprit, une sensation qu'il ne lui semblait pas avoir déjà ressentie, ou alors pas depuis plusieurs dizaines d'années. Quelque chose cria dans son esprit
Edryu Senpai est à MOI ! mais le Gris ne parvint pas à décrypter ce message qui était de toute façon probablement le fruit de son incontrôlable pouvoir.
Par la grâce du pouvoir de cupidon, il serait en moins en sécurité des attaques du blond à lunettes.

Le Renard posa son arc à côté de lui, sur le toit de chaume qu'il avait choisi pour viser sa cible et se plongea dans ses pensées. Fuir ce village de fou serait peut être une solution plus prudente que de s'éterniser ici à jouer au jeu des villageois.

Malheureusement, échapper aux règles du Royaume était bien plus dur que ne l'imaginait le Gris. Malgré ses efforts, il s'écroula bientôt tel quel, tombant d'une fatigue surnaturelle une fois son devoir accompli.

Pourtant, le destin lui accorda un sursit. Ca, ou son Tatouage...Lorsqu'il ouvrit à nouveau les yeux, Nedru était sur la place du village. Les créatures locales se congratulaient mutuellement.


-Personne n'est mort !
-Oui, bien joué Soso !

Cette phrase était lancée là, dans le vide. D'autres suivirent et le Renard maudit la stupidité de ces créatures.
Outre Le Free, 8 personnes étaient debout en cercle autour d'un bûcher déjà alimenté et s'échangeaient des politesses tandis que le soleil suivait une courbe à la vitesse délirante.

Déjà, quelques maladroites tentatives d'accusation se faisaient entendre. Ces types voulaient absolument cramer quelqu'un, même si personne n'était mort. Si le loup garou s'était repenti ? S'il était parti semer la mort ailleurs ? Rien à foutre. Ils se crameraient jusqu'au dernier.


-Et toi, t'as fait quoi cette nuit ?
J'ai dormi, messire !
-C'est suspect, dormir aussi bien alors que la mort rôde.
Et vous, qu'avez vous fait ?
-J'ai dormi.


(rire)
D'emblée, Nedru analysa deux d'entre eux.
Un loup. Un idiot du village. Mais avec des abrutis pareil, dénoncer le loup ne servirait à rien. Il s'approcha de son seul collègue Voyageur pour qui -bordel de merde- son cœur battait un rien trop fort.


Celui là est un loup.

L'intéressé leva les yeux subitement sans parvenir à cacher au pouvoir du Gris ce qu'il savait déjà.

Que dalle ouais ! C'est toi le loup !

Une autre accusation s'écrasa sur lui. Et Nedru prit le temps d'examiner les traits de celui qui l'accusait avant d'annoncer froidement :

Lui aussi. Selon les règles, on ne peut en brûler qu'un seul. Et si on fait ça, on est sûr de mourir bientôt. Tu as une solution ? Un coup de poing dont tu aurais le secret ?

Le sourire de l'analyste s'était crispé. Espérons que les règles puissent être brisées. Et qu'Ed puisse aplatir ces deux là avec sa célérité habituelle.
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyDim 15 Mai 2016 - 0:46
Ouaoh… Le lendemain matin, quand je m’étais rendu compte qu’il n’y avait rien dans les rues et que comme par hasard, il n’y avait eu aucun mort. Comme par hasard, heureusement que j’étais là les gens. Mais personne ne se disait que c’était grâce à moi, non, ils n’en avaient rien à carrer, pas de quoi. J’avais brisé la loi empirique du village eeeeet… Il fallait quand même brûler quelqu’un, juste au cas où. Décidément, peut-être que ses gens y avaient pris goût à faire un barbec géant. La sympathie avec laquelle ils préparaient leur bûcher et discutaient ensembles de la personne à sacrifier désacralisait énormément le tragique destin qui attendait celui qui était choisi. Sauf si c’était moi… Ou… Lui.

Il s’avançait tel un paon en chaleur, avec une élégance incroyable qui rendrait jalouse n’importe quelle Marseillaise. Il était beau, j’étais amoureux.
Huhu.

Mais ma moitié se dépêcha de me prévenir qui était loup et qui ne l’était pas (c’était pratique, cette capacité), et voilà qu’un autre, qui nous accusait d’accuser, se trouvait aussi être un loup-garou. Il y eut énormément de débats sur les discussions pour savoir qui était quoi et qui ne l’était pas, et on se rendait compte que c’était légèrement stérile vu que personne n’en savait rien, et que les gens qui avaient potentiellement l’information ne disaient rien, sauf mon compagnon de toujours, qui était si direct dans ses informations (et peut-être si juste) que certains l’insultaient de devo, ce qui était difficilement traduisible, mais qu’on devait ainsi appeler les gens qui cherchaient à trancher à juste titre le nœud gardien des loups garous. En tout cas, si mon amoureux secret savait aussi bien déceler l’identité les traîtres des villageois, il aurait pu me prévenir et m’épargner une nuit à rien foutre.

Quand mon compagnon me demanda s’il était possible de taunter directement les gars à coups de poing et en finir avec cette histoire, je lui dis que c’était impossible, que ce n’était pas comme ça que les choses se passaient. En vérité, oui, j’aurais pu leur écraser la gueule si fort que j’aurais pu bouter hors de leur cul la malédiction mais… quelque chose me disait que si je faisais ça, alors… peut-être, que je ne pourrais plus voir mon amour juste après. Alors je préférais lui mentir… pour son bien.

Cependant, les conversations n’étaient pas terminées, et on se dépêchait de m’accuser parce qu’on m’avait vu marcher dans les rues (non, mais c’était pas vrai) ! Cependant, il y avait un autre grand accusé qui était le sujet des conversations. Un corbeau avait déposé une plainte, ou je ne savais comment, fallait me le demander, je ne comprenais rien, et donc, le type commençait avec trois voix dans la tête ; c’était qui ce corbeau qui avait plus de voix que le Maire ? Et après, ça parlait de pouvoir démocratique ? Cependant, quand on voyait la mine déconfite du gars, et une femme qui lui adressait un doigt d’honneur dans le dos, on se rendait compte que le corbeau n’avait pas forcément des ailes.

Après une âpre discussion, ce fut l’accusé qui passa au bûcher, qui hurla devant nous, mais vu qu’il y avait mon délicieux amant à-côté de moi, je pus supporter les cris. Discrètement, pendant que le type gueulait à en perdre la voix, que sa peau fondait sous la chaleur et que ses os cramaient, on tint la main de l’autre.

La nuit cependant, il y eut un autre problème, pendant que nous étions tous les deux dans la même maison, de façon très discrète (en plus d’être une petite fille, il fallait cacher les relations – comme il voulait (d’ailleurs, si j’étais officiellement une petite fille, est-ce que ça faisait de mon compagnon un pédophile ?)) : un type hurlait dans les rues. Voilà qui était bien singulier, alors on regardait. C’était un énorme costaud qui criait à gorge déployée, du sang partout, couvert de blessures mortelles dont une qui lui avait arraché la moitié de la gorge, mais le bousin continuait de courir. Toujours en hurlant, il fracassa la maison du Maire, et rentra dedans comme un taré. Puis on entendit un énorme BAAAAM !!! Les fenêtres s’éclairèrent… Puis plus rien. Et beh…

Le lendemain, on apprit la mort de trois personnes : le Maire et le chasseur (sans dec Simone), plus le Corbeau (karma karma, il paraissait que c’était un coup de la sorcière) mais on avait récolté une lettre dans le palier. Qui était signée de la main du Maire, qui expliquait qu’il était décédé et donc qu’il faisait de mon compagnon le nouveau Maire. Effectivement, c’était très démocratique tout cela… Les rois avaient moins de pouvoir sur la désignation de leur successeur que ce Maire très démocratique. Le couple que nous formâmes allait dehors : il n’y avait plus que six personnes, dont nous deux, deux loups, et deux inconnus sans nom. Devinez qui allait périr ?
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2 mecs utiles contre deux mecs méchants et 2 mecs qui servaient à rien dans le tas.

Le tout était de convaincre les deux abrutis de faire le bon choix. Ou alors. On pouvait la jouer fine. Nedru était du genre subtil quand il n'était pas en train de faire caca dans des bouches.


Bon ! Toi là qui n'est pas un loup ! Bon, ce type était un loup.  J'accuse cet autre type : Il désigna un autre type qui était un loup garou. d'être un loup garou. Et comme TU N'ES PAS UN LOUP GAROU tu peux voter pour tuer CELUI LA, qui est un LOUP GAROU.

Cette plaidoirie de haut vol fit trembler sur ses fondations ceux du village qui n'étaient pas lui ou Ed. Le loup qui n'était pas accusé avait sa chance. S'il accusait l'accusé, il espérait du même coup être disculpé. Les deux innocents eux, se mirent  à faire une chose qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de faire depuis le début de leur vie (« partie »). C'est à dire qu'il pensèrent.

Un intense débat s'installa et chacun y aller de sa petite fourberie, de son accusation et de sa preuve d'intelligence destinée à se faire épargner pour cette journée. Sauf qu'en fait, faire preuve d'intelligence ici était un peu l'équivalent de dessiner une cible sur son torse et de demander aux loups « s'il vous plaît, tuez moi ».

Cependant, les choses continuaient de ne pas aller. Car, comme il a été résumé un petit paragraphe plut tôt, cette accusation formulée, la vie du Gris était encore en jeu, ainsi que, du même coup, celle de son compagnon. Ils n'avaient pas le pouvoir légal de tuer les deux d'un coup. Si l'un mourrait, l'autre, fourbe, se vengerait. Et ferait d'une pierre deux coups.
Oui c'était limpide. Okay ?

Or bref, la loi était la Justice, et même si au fond de lui le Gris pensait qu'il ne fallait pas toujours la suivre à la lettre pour maximiser la justice sans majuscule, il pressentait que ce ne serait pas l'opinion du blond à lunettes. Il n'avait pas tuer les deux loups d'un seul coup et avait laissé les lois du Royaumes s'exercer naturellement. Leur vie était en jeu.

Tic. Tac.
Les délibérations et les débats faisaient rage avec une intensité de plus en plus stressante. Le soleil allait bientôt se coucher et comme le voulait la Loi, ils devraient alors prendre quelqu'un et l'attacher de force sur un bûcher, puis l'enflammer afin de découvrir sa vraie nature.


-La tarte aux champignons est plus belle avec une jupe verte.

Bordel, qu'est ce que c'était que ça encore ? L'un des loups venait de lâcher cette phrase et des "dévo chamou" fusèrent, mots cryptiques peu compréhensibles pour le Gris qui sentait le courant des votes se retourner contre lui. Putain d'abrutis ! Impossible de se laisser crever comme ça !

Déjà, les doigts pointés sur lui se faisaient plus nombreux.

Jusqu'à ce que... Des ninjas ? Qu'est ce que ces types faisaient là ?

On ne le saura jamais


Nedru s'éveilla dans un endroit relativement vide. Comme s'il avait posté le minimum de lignes pour que son compagnon puisse rebondir sur un rêve d'un autre calibre.

Il avait le champ libre.
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyLun 16 Mai 2016 - 22:40
  Ceci. Etait. Le. Plus. Beau. Jour. De. Ma. Vie.

  Je pensais que c’était quand j’avais reçu ma lettre, adressée à Ed Weasley, mais j’étais obligé de dire que ce jour-ci devait s’incliner face à ce jour-là tant mon cœur battait plus fort. Tout avait été magique du début du matin jusqu’à maintenant. Ma mère, Germaine, qui m’avait préparé un petit-déjeuner parfait, puis ensuite, le voyage jusqu’à la gare de King’s Cross, un bâtiment si gigantesque qu’il semblait vous surplomber, le passage dans la fameuse voie magique, la voie 9 ¾, au nez et à la barbe de tous les moldus (ils sont vraiment bêtes quand même), puis ensuite, le trajet dans le train où je me suis fait un nouvel ami, Nedru Granger, puis après, jusqu’à si tard dans la journée qu’on ne voyait plus le soleil, le château magnifique (bon, très bien, on le voyait à peine en fait, dans l’obscurité, mais y avait tellement de belles lumières qui semblaient sortir de ces meurtrières !), puis ensuite, la balade dans le lac (deux enfants coulèrent car ils durent prendre avec eux l’imposant Hagrid, quelle chance !), puis on pénétra dans le château, à une cinquantaine environ, et on était wouuuah devant tous les tableaux, les escaliers qui bougeaient (une excuse parfaite pour expliquer le retard), les chandeliers gigantesques.

  L’architecture de façon générale était tellement énorme qu’on en avait le souffle coupé où qu’on aille. Ces salles gigantesques dont on ne pouvait deviner la fonction tant elles étaient nombreuses, ces escaliers d’où une armée en colonnes pouvaient descendre, ces sabliers géants qui indiquaient le nombre de points afin de favoriser une concurrence saine entre les élèves… Tout était gros.

  Mais le mieux encore de toute cette journée, fut de rentrer dans la salle à manger, une pièce en longueur qui accueillait tous les élèves de Poudlard en quatre rangées d’une table chacune, et une cinquième, perpendiculaire et surélevée, celle des professeurs. Quand on entra, tous les élèves s’arrêtèrent de manger tandis que le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore se leva pour nous accueillir, les deux bras tendus en l’air comme s’il voulait à tous nous faire un énorme câlin. De sa voix magiquement puissante, il annonça :

« Je voudrais que tous ici présents, applaudissions nos nouvelles premières années ! » Tonnerre d’applaudissements, on se sentait un peu honteux d’un coup, mais tout fut rapidement éteint par la voix du directeur qui reprit : « S’il faut énoncer les règles de Poudlard à nouveau, j’aimerais que tous les anciens les écoutent avec l’attention des premiers jours, notre école se faisant un parangon de la sécurité. Attention donc à ne pas aller dans le quatrième couloir du second étage (vous seriez dévorés), ni à pénétrer dans la Forêt Interdite (elle porte bien son nom), ni à chercher des noises aux Détraqueurs (vous mourriez de dépression), ni non plus, aller dans les serres (votre mort dépendra du programme des secondes années), et éviter d’aller dans les toilettes des filles du troisième étage, ou encore de boire aux potions qui se trouveraient à portée de main. Le terrible mage Lanceurdoeufs voudra peut-être nous attaquer cette année encore, mais j’espère qu’un de vous, si possible, jeune, sera assez aimable pour nous défaire d’une sorte de Hitler invincible avec des pouvoirs magiques mortels. Voilà, maintenant que ces règles de sécurité sont rappelées, j’en profite pour dire que les inscriptions au club de Quidditch se fera le dix-huit Octobre. Il est maintenant temps de passer à la sélection du Choixpeau Magique ! » Il sembla se faire, mais continua : « Comme je vois que la Maison Gryffondor a été plus attentive à mon discours, je lui donne dix points ! »

  Tous les professeurs se levèrent car ils semblaient en avoir marre de cette tendance légèrement étrange pour le directeur à donner aussi gratuitement des points pour la maison au lion, et celui-ci se défendit avec hargne pendant cinq minutes devant toute l’assemblée des élèves légèrement gênée, et même le fameux Choixpeau Magique, sur son tabouret, essaya de marmonner pour attirer leur attention. Au final, tout le monde se rassied dans de violents crissements de chaises, et le Directeur toussa étrangement vu qu’on pouvait entendre « kofcinqpointspourgryffondorkofkof ».

  Moi, j’étais de plus en plus excité par la tournure des événements : le sérieux dont faisait preuve la célébrissime école face aux dangers de mort des élèves ainsi que le professionnalisme du corps enseignant, n’étaient absolument rien face à l’excitation de toutes les années à venir. Nous aurions des cours dingues sur de nombreux sortilèges, si intéressants que même les examens semblaient simples, vus du premier jour, on apprendrait à dompter un monde magique fourmillant de détails, tout en flânant dans le parc dans les beaux jours, découvrir les passages secrets, essayer de tricher aux contrôles, tomber de surprise magique en surprise magique, se lier d’amitié avec toute sa promotion et pourquoi pas celle des autres ? Les premiers amours, les filles, le terrain paradisiaque, les fantômes, la magie environnante qui saturait l’air de promesses enivrantes, et le tout, sans parent s’il vous plaît ! L’ennui était à bannir, place aux années les plus magiques (hihi) de toute notre vie !

  Je voyais ceux avec qui j’étais, ceux qui nous regardaient depuis leur banc, et j’avais envie de leur poser mille questions, de connaître leur parcours, le programme de toutes les années en avance, de savoir où se trouvaient les coins les plus intéressants, la bibliothèque et ses milliers de grimoires, la Réserve, où il y en avait des milliers d’autres, mais tous maudits et où personne n’avait le droit de rentrer (donc à quoi servait-elle en fait ?), même, jouer au Quidditch ! J’avais déjà mon propre balai et j’avais hâte de l’essayer. Je voulais absolument maîtriser les sorts pour tordre les cuillères ! Je me tournais vers mon déjà-ami Nedru Granger, et lui dis tout excité avec mes dents en mauvais état :

« J’espère qu’on sera dans la même maison ! »

  En tout cas, les premiers élèves passèrent sous le joug du Choixpeau Magique qui se dépêcha de leur choisir une maison, des fois en méditant silencieusement, des fois rien qu’en frôlant les cheveux. Bim, Serpentard, Gryffondor, wouah, et à chaque fois, un tonnerre d’applaudissements. Ce fut ainsi que mon nom fut rapidement appelé, vu qu’on faisait dans l’ordre alphabétique inversé :

« Ed Weasley ! » Je courrais presque vers le tabouret, et m’y posai. Je rêvais secrètement de rejoindre les Gryffondor, ou peut-être les Serdaigle, il paraît qu’on faisait plein d’expérien…
« Poufsouffle ! » cria le Choixpeau à peine avait-il touché ma tête.

Enorme silence.
Je fus frappé d'un coup de poing. Les Poufsouffle ne m’applaudirent même pas, ils semblaient désolés… J’avais oublié que cette maison existait… Les remplisseurs de trous, les cancres, les médiocres…
Poufsouffle, si vite ? Mais qu’est-ce que ça voulait dire de ma personnalité ? Je restai interdit, alors qu’on me retirait le Choixpeau, à fixer la salle, la bouche grande ouverte, essayant de nier l’évidence, sentant en moi un début de complexe d’infériorité… Ce n’était pas possible, non, ce n’était pas possible ! Pourquoi moi ? Mes sept années magiques disparurent en fumée face au rien sidéral qu’inspirait le vide de la maison… Je me pleura pas. Juste immobile, le cœur qui ne battait plus, livide.
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyJeu 19 Mai 2016 - 16:45
Nedru était triste. Le Choixpeau avait déterminé la maison de son compagnon en sondant les tréfonds de son âme, ce qui signifiait que toute sa vie, quoi qu’il fasse, ce type serait un Pouffsoufle. La magie de Poudlard ne croyait pas aux libre arbitre et cet homme, à la sortie de l’Ecole, serait comme il se devait sans emploi pendant quatre ans en moyenne comme tous les autres. Puis il se trouverait une place quelconque de sorcier prolétaire, on avait quand même besoin de mages pour laver les toilettes d’aire d’autoroutes et faire la vaisselle dans l'arrière salle d’un restaurant miteux, après tout…
Nedru n’était pas triste pour ce type, non ! Il était profondément d’solé d’avoir adressé la parole à un tel raté, d’avoir associé son nom à celui de cette famille déclassée et de s’être abaissé au niveau des déchets.
Fort heureusement, le chapeau magique n’en profita pas pour décider qu’il avait un caractère sociable et le jeter dans la fosse des maisonnées ridicules de cet établissement –ou dans la pire de toute, la maison des… du blaireau.

Non. Le Choixpeau l’avait reconnu comme faisant partie de l’élite et les autres Serpentard l’accueillirent à la grande table selon les formes d’usage ; des mètres de rails de coke « de poussière de fée » et des litres d’alcool qui avaient autrefois été de l’eau –Ce bon vieux Jésus n’avait rien inventé.

L’année s’écoula en un clin d’œil, fidèle à ce qu’on lui avait raconté. La Maison du serpent avait beau compter dans ses rangs les ambitieux et les êtres en quête de pouvoir et de reconnaissance, le chapeau qui décidait de l’avenir des individus dans ce monde était assez aimable pour ajouter des individus dont l’(accomplissement de soi passait par une servitude béate. Bref, deux nigauds accompagnaient généralement le Gris, prêts à se polymorpher en Scarlett Johanson dès que ses hormones l’exigeaient.

Et ce monde magique était si enthousiasmant ! Le Renard s’était rapidement épanoui dans la pratique du Quidditch, sport bien pensé où il pouvait mettre en danger la vie d’autrui de mille façon et briser des séries d’os sans en subir de conséquences. Privilège de ce monde, quand soigner tous les maux est possible, les causer posait beaucoup moins de problèmes que dans l’idiot monde des moldus.
Le brun s’était d’ailleurs illustré en remportant également de nombreux duels de sorciers d’une manière originale. Ainsi « Poignardicus Claviculus » (enchantement à lancer sur une arme blanche, mais rien d’interdit là dedans, on était trèès loin des Trois Sortilèges !) devint rapidement le sort préféré de sa maisonnée.

La vie suivait donc son (ses) cours et le favoritisme du proviseur de l’école était contre balancé par le profond sens de la justice de leur professeur principal qui ne manquait pas de récompenser le trio du brun « Bel empoisonnement, 200 points pour Serpentard ».

Vint cependant le jour où la vicieuse Ménerva au nom bien trouvé décida que cela suffisait et qu’elle allait le faire taire pour de bon selon les règles de l’école (on avait déjà déploré douze morts depuis le début du deuxième trimestre). Aller dans la forêt interdite se posait effectivement là en terme de peine de mort déguisée en punition.
N’étant pas amateur de décès violents et prématurés quand il s’agissait du sien, le Renard tenta bien de s’y soustraire, sans succès. Une étrange créature rôdait dans la foret et il devait y aller. Comme si cela ne suffisait pas, pour être certain de réduire à néant ses chances de sortir de cette mission en vie (en se cachant), Ménerva le força à faire équipe avec une engeance de la pire espèce.
Un poufsouffle.
L’humiliation était totale. Un géant pour les accompagner ? Non pourquoi, cette scène évoquait quelque chose de connu?

Quoiqu’il en soit, le Forêt était terrifiante ; personne à traîner dans la boue malgré surabondance de cet élément typique du paysage. Nedru fit bien tomber l’autre dedns mais sans passion, ce porc (conséquence d’une chambre commune qui donnait sur les cuisines du château) trouverait probablement son plaisir dans l’opération…

Puis le brun décrocha un drôle de dessin sur un arbre… Pour bientôt se rendre compte qu’il ne marchait plus sur un chemin de terre : le bruit de ses pas lui renvoyait le son crépitant du gravier que l’on foule.
Une présence ! Il y avait quelqu’un dans les parages, il le sentait… D’abord, la créature resta dissimulée et puis au détours d’un monticule d’arbres abattus…

Le Capitaine La Plus Grande De Pointures En Ce Qui Concerne De Guider !

Comment connaissait il son nom ?! Attaché à une chaise, son visage avait été roués de coups d’une violence digne d’un cul de bouteille et pourtant, il leva la tête quand les apprentis sorciers s’approchèrent. Dans un souffle, il expira ;


« C’est une pièche ! Et comme il réalisait qu’il avait oublié sa rime, il ajouta encore plus faiblement :
Comme oune marveilleuse pêcheu.
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyVen 20 Mai 2016 - 17:35
La pire année de ma vie commença… Les pires années, encore pires, ne tarderaient pas trop. Être à Poufsouffle était une punition constante. Mes parents m’avaient envoyé des cadeaux pendant trois semaines, chaque week-end que je manquais avec eux, mais avaient brusquement arrêté quand ils avaient reçu la lettre qui leur avouait à ma place dans quelle maison j’étais tombé. Ils se disputèrent énormément à partir de ce jour-là et divorcèrent deux mois plus tard.

Les cours commençaient à peine que déjà, on se faisait charrier… quand on avait de la chance. Sinon, c’était l’ignorance totale : on entendait chacun des autres maisons dire : ouais, on a nos grands rivaux qui sont à Gryffondor, ou à Serpentard. Personne ne dit qu’il avait un rival dans la maison Poufsouffle. Non seulement ce n’était pas crédible, personne n’était assez nul pour ça, et si tu pouvais avoir un rival venant des blaireaux, alors c’est que tu t’étais trompé de maison. C’était le genre de blagues qui circulaient dans les couloirs, sauf qu’en fait, ce n’était clairement pas des blagues. Les professeurs arrêtaient pas de nous dire que nous étions la pire classe qu’ils n’avaient jamais vu, et que les avant-derniers pires étaient les Pousouffle de l’année dernière, ils préféraient nous enlever des points plutôt que de nous en donner, et quelques fois, ils oubliaient de venir aux cours. Parce qu’ils n’avaient pas envie ? Parce qu’ils avaient réellement oublié ? On essaya de parler à Dumbledore, mais dès qu’il nous voyait, il nous dit d’aller travailler au lieu de l’emmerder.

Si Poufsouffle avait trois avantages, c’était parti :
_ On avait la maison la plus secrète, personne ne savait où on allait (qui s’en souciait), et celui qui faisait le mauvais code se faisait asperger de vinaigre. Au final, nous étions ceux qui se faisaient le plus emmerder par ce système de sécurité. Puis, c’était vraiment un avantage que personne ne sache où on créchait ?
_ La bouffe. Bah ouais, on était près des cuisines. Et alors ? Les Elfes de Maison avaient reçu des consignes strictes, donc en fait, on ne pouvait plus taxer dans les restes du dîner pour se maudire de notre nullité. Donc en fait, non, ce n’était pas un avantage. Quoique quelquefois, quand c’était vraiment mauvais…
_ La camaraderie ! Ah oui, c’était la grande spécialité de notre maison, le fait qu’on était tous amis. Ce qui n’était pas du tout, mais pas du tout le cas, des autres maisons. La seule empreinte de camaraderie que j’avais remarqué, ce fut quand on faisait des groupes de paroles dépressifs, en cercle, sur des jolis oreillers, puis les filles pleurèrent, les garçons se retenaient et tapaient dans l’épaule des filles, et dès qu’on profita de ce moment pour se rapprocher d’elles, elles nous dirent « Non, pas avec un Poufsouffle, je ne suis pas encore assez au fond ».

En gros, on avait tous gagné quinze kilos à cause du stress constant et des éventuels restes de trucs pourris qu’on nous servait. Les esprits frappeurs s’acharnaient sur nous, les professeurs s’en fichaient ou nous engueulaient tellement qu’ils ne nous apprenaient rien et qu’on devenait encore plus nul, les autres élèves essayaient de nous aider avec gêne, mais préféraient vite partir et empocher la récompense de leur pari (bande de méchants). C’était une horreur constante, aucune journée ne fut bonne, et même pour Noël, nous avions le sapin de Noël le moins fourni. Quelques fois, on s’offrait des cadeaux entre nous, comme des bonbons. Rarement.

Notre directrice de maison faisait aussi des dépressions, et nous défendait becs et ongles face aux autres professeurs avant d’éclater en sanglots au milieu d’une phrase. A un moment, quand je réussis à suivre son court de bout en bout, elle me tapota la tête et me considéra d’un air triste. Je ne savais pas quoi penser de cet instant, puis la cloche nous annonçait la prochaine torture à venir. Les Serpentard étaient plus qu’odieux avec nous : non seulement ils nous laminaient si fort au Quidditch que ça en devenait un spectacle comique (les spectateurs nous jetaient du pain au visage quand on passait trop près), ils tabassaient des élèves dans les couloirs, les péqufiaient avec des sorts terribles, nous insultaient publiquement sans que les autorités ne réagissent, et dès qu’on bougeait le doigt pour se venger, hop, dans le bureau de Directeur, bande de délinquants !

Et hop, punition ! Dans la Forêt Interdite, et vu qu’un Serpentard était aussi puni, on allait y aller à deux. Punaise… Je regardai mon corps, grossi par la graisse et le stress, tandis que la nuit nous surplombait. On était censés être guidé par Hagrid, mais celui-ci, en apprenant qu’il n’y avait aucun Gryffondor dans le groupe, raconta qu’il avait une fièvre très forte (il toussait beaucoup), et qu’il nous laissait nous débrouiller.

Mais tandis que nous marchions dans la forêt pour rechercher une créature magique (non sérieux, ils savaient, les professeurs, combien elle faisait d’hectares, leur forêt ?), le Serpentard à qui je n’osais pas parler se dépêcha de prendre un dessin qui était accroché à un arbre. Soudain, une inquiétante musique se mit en place, mais on s’en ficha. Doucement, je sortis un couteau de ma manche, que j’avais récupéré dans les cuisines. Ce Serpentard allait payer pour les autres… On ne retrouverait pas son cadavre et je dirais qu’il s’était fait manger par la créature.

Quand soudain ! Débarqua un pauvre être qui se traînait sur le sol et qui nous avertit que c’était un piège. Oh non, pas forcément moi, mais le Serpentard. Comment le savait-il ? J’allais être démaqué ! Je fus obligé d’agir : je pris ma lame, et l’enfonçai fort dans la nuque du maudit élève… mon ancien ami. Celui-ci tomba à la renverse, et je pus voir ses yeux vitreux la stupéfaction totale. Nous nous regardâmes pendant plusieurs secondes, moi, les mains toujours blanches, lui sur un tapis de feuilles mortes, dans les lueurs de la lune que les feuilles tentaient de retenir, le sang glougloutant et abreuvant la terre. Je décidai de m’en aller. Et me retournai soudainement…

Pour voir une énorme créature à dix centimètres de moi, les jambes et les bras démesurés, avec une sorte de cagoule blanche comme seul visage, et ses mains cherchaient mon cou, et ma vision se brouilla tel des œufs, et je perdis connaissance en quelques secondes. Un Détraqu… ?
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Nedru Etol
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Ambiance



SQ 13 :SALLE DE JEU :

JEAN DIEGO :
Mais putain mais c'est pas juste !

NICOLAS :
Chut, toi t'es à moins 2 PV tu la ramènes pas ! T'aurais pu le voir venir quand même, tu l'as bien cherché ! Mais je disais donc : Julien, tu te retrouve face à une créature à dix centimètre de toi, les jambes et les bras démesurés, avec une sorte de cagoule blanche comme seul visage et... fais moi un jet de volonté.

JULIEN lance les dés, JEAN-DIEGO le regarde d'un air mauvais.


NICOLAS :
Tu sens que t'es en train de perdre connaissance.

SQ 14 : TEMPLE DES REVES EN SUSPEND

SLENDERMAN :

Vous m'aviez montré ce qu'est l'amour... Pour ça ?! JE CROYAIS EN VOUS ! JE PENS...

SQ 15 : SALLE DE JEU


JEAN-DIEGO :
Ouais c'est bon on a compris hein. Je suis mort ou en train de crever, Julien est dans les pommes avec un psychopathe au dessus de lui... Achève nous et qu'on en parle plus !

JULIEN :
Et puis on peut pas entendre ce qu'il dit hein si on est dans cet état....

NICOLAS :
Mais c'est beaucoup plus compliqué que ça ! Et puis vous êtes encore assez conscients pour entendre qu'il dit...

SQ 16 : TEMPLE DES REVES EN SUSPEND

SLENDERMAN :
VOUS MOURREZ DONC DANS LA …

SQ 17: SALLE DE JEU

JULIEN :

Te fatigues pas c'est bon, de toutes façon tu fais que des kill team, on s'y attendait...

NICOLAS :
Vous pouvez me laisser finir ? Vous croyez quand même pas que je vous met un PNJ invincible qui n'a pour lui que sa complexité de monstre ?

JEAN-DIEGO :
Heu... Si ?

NICOLAS :

Oui et bien pas cette fois ! Fier de lui. Vous voulez pas voir la suite de l'intrigue alors ?

JULIEN :
Pff ouais si tu veux.

NICOLAS :

Donc vous pouvez mettre -9 PV sur vos fiches là.

JEAN-DIEGO :
N'importe quoi...

JULIEN :
Il nous en reste 1 avant de clamser pour de bon.

NICOLAS :
Vous êtes inconscients.

JEAN-DIEGO :
J'adore jouer des mecs inconscients c'est palpitant. S'écroule dramatiquement sur la table et ne bouge plus, la langue pendante, yeux fermés.

NICOLAS ne relevant pas, prononçant lentement d'un air dramatique:
Vous allez quand même pouvoirs jouer...

Dans vos rêves !...

Pour une obscure raison, l'esprit de Jean-Diégo Etol dit le Renard Gris pédalait dans le vide obscur et sombre, dans ce néant scénaristique paradoxalement couché sur le papier.
Est-ce que ça n'avait pas déjà un air de déjà vu ?
Qui interpréterai le rôle de l'arbre et la roquette cette fois ? Et d'où lui venait cette interrogation absurde ?


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Ed Free
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Nous sommes dans le Temple des Rêves en Suspend.
Le temps n’a pas lieu tant que les Rêveurs ne l’apportent pas.

__

J’étais dans une belle grande soirée comme on aimait à se les présenter quand on en organisait une : des gens qui dansaient partout dans le salon, collés les uns aux autres par l’étroitesse soudaine des lieux, d’autres qui buvaient sans s’arrêter en rigolant sur les dernières anecdotes, certains qui faisaient les deux en même temps, ainsi que les dépressifs qui restaient à l’écart, ruminant du cynisme, jusqu’à ce que leur musique préférée les transforme finalement, en personnes décadentes.

Une voix dans ma tête – et quand je disais voix, c’était lui prêter beaucoup de consistance, mettons plutôt que c’était une idée, une intention – me soufflait de m’amuser, allez ! qu’on s’enjaille un peu, récupère un des beaux morceaux qui dansaient sur la piste de danses, fais-lui les yeux doux puis les yeux ardents et transformez-vous en braise tous les deux, à l’étage.

Sauf que non. Je n’étais pas ici pour tomber sous des vices pareils. Ce n’était pas des vices, mais la façon dont la voix m’invitait à assouvir mes désirs en faisait forcément des vices. Autant dire que Satan avait des fois de bonnes intentions. J’étais ici pour sauver Lou. Je ne savais pas pourquoi, je ne savais pas comment, je ne savais même pas où, on était à Luxuria ? Mais il n’y avait que des Rêveurs ici, non ? Putain, il fallait sauver Lou, de suite. Où est-ce qu’il était, cet énorme con, ça faisait des plombes que je l’avais pas vu, et il venait faire chier maintenant ! Mais les cons étaient les cons, et je ne pouvais pas l’abandonner. Quand une fille se mit à s’approcher de moi en dansant, mordant sa lèvre de façon si sexy que je me dis qu’au final, peut-être qu’il valait mieux laisser les cons en paix, je réussis après une force ultime de volonté à tourner la tête et à voir ailleurs.
Il fallait que je fasse le tri dans mes pensées. Et de demander à un gars qui avait sa fabuleuse cravate autour de la tête.

« On est où ici ?
_ On a terminé toutes nos années à Poudlard ! Alors on fait la fête ? »
Poudlard ? L’école de sorciers d’Harry Potter ? Bon, très bien, ils ne ressemblaient à rien d’autre que des étudiants ordinaires, mais ça me faisait repenser à l’endroit où j’étais censé être, j’avais encore moins d’indice. Quel Royaume ? La Petite Réalité ? On s’en fout, Ed, va chercher Lou.

Des réminiscences terribles m’assaillirent la tête, si bien que je faillis tomber au sol en trébuchant contre ma propre cheville. Il y avait… quelqu’un d’autre, pas loin. Un ami, un compagnon, quelqu’un avec qui je pourrais aider. De plus…
De plus, j’étais déjà venu à cette soirée ! J’y avais même trouvé Lou ! Oui !
Voilà ! Il y avait eu une fille ! Je l’avais embrassée, puis elle s’était transformée en Lou ! Il fallait que je le retrouve… enfin, que je la retrouve !

Je pris celle qui m’avait fait de l’œil tout à l’heure, et répondit à son jeu de séduction ultra-rapide (quatre secondes, allez, top chrono), et je me dépêchai de l’embrasser, ce qui ne manqua pas de lui plaire. Baiser, baiser, puis ensuite, on fit rouler nos langues l’une contre l’autre. Je me décollai d’elle, et afficha sans vergogne un visage déçu alors qu’elle avait gardé le même visage. Je me décrochai d’elle pour aller voir une autre fille qui m’avait plu, dansant énergiquement près des basses. Je lui montrai qu’elle me plaisait d’un œil charmeur, le plus odieux et grossier que j’étais capable de sortir, et cela fonctionna d’une manière encore plus grossière encore. Un baiser plus tard, mais ce n’était pas Lou que j’embrassais, juste une fille extrêmement belle – pas de chance.

Et merde ! mais où est-ce qu’elle était la fille ? je n’arrêtais pas de les embrasser, les enchaînant comme on enchaînait des canapés (désolé, je n’étais pas misogyne, j’étais juste dans le royaume d’un misogyne et je devais jouer selon ce genre de règles), mais je n’arrivais pas à trouver celle que j’avais embrassé originellement il y avait si longtemps. Merde !

« Baaaam ma gueule, est-ce que ça serait pas celui qui a tricoté nos copines ?
_ Bécoté, mon frère. »
Je me tournais vers les deux gars de la soirée après que j’eus repoussé une triste noiraude qui refusait de devenir albinos. Grand choc : l’un d’entre eux me ressemblait.

Non, pire, c’était moi. Il avait juste une sorte de super col V, ou W, des lunettes de soleil, ainsi que de la laque qui lui recouvrait les cheveux en arrière. Et son camarade… Il me disait quelque chose, mais les étranges réminiscences de ma cervelle me disaient que c’était quelqu’un que je connaissais à peine, et en même temps que c’était le compagnon que je recherchais. Certainement plus vêtu au niveau du torse, je devais le dire, comparé à cette version. Je reculais, les deux avaient l’air agressif, et je me sentais plus proche de mon niveau dans la vie normale que de celui Voyageur. Ils étaient pas contents les deux, et pourquoi y en avait-il un qui me ressemblait autant ?

Puis je me souvins de quelque chose.
Un dragon. Y allait avoir un dragon, non ? Qu’allait foutre le feu à la baraque !
T’étais sûr de ton coup, Ed ?

« Les gars, chuis désolé, y a un dragon, je crois qu’il approche.
_ Maaa, il nous prend pour des cafetières.
_ Vous auriez pas vu quelqu’un qui s’appelle Lou ?
_ Lou ?
_ C’est pas la BD avec la petite fille blonde trop crouquante ?
_ Hiiin, je vois.
_ Moins crouquante que tes biceps en marbre, ma gueule.
_ Merci, ma gueule.
_ Vous l’avez pas vu ?
_ Ne bouge plus ! On n’en a pas fini avec ta sale tête au carré ! »
Les deux continuaient à s’avancer vers moi, ce qui m’obligeait à reculer jusqu’à ce que je me cogne le cul contre une table et que je fis renverser quelques bouteilles. Mais qu’est-ce qui se passait ?
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Nedru Etol
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyMer 1 Juin 2016 - 16:02
Après avoir pris une longue inspiration, Nedru toussa à plusieurs reprises, expirant le trop plein de fumée de cigarette qu’on venait de lui souffler dans les poumons. Alors les bruits de la fête s’engouffrèrent dans ses oreilles tandis que le son des basses résonnait dans son corps avec violence. Il ouvrit ses yeux humides, reprenant sa respiration avec difficulté.

Il était au beau milieu d’une soirée, dans le monde des rêves. En soi, cela n’avait rien de particulier mais… Une soirée de rêveurs ? L’actuel Nedru tentait de frayer avec les rêveurs le moins possible alors pourquoi ? Le brun tituba et manqua tomber à la renverse, ne se rattrapant que de justesse sur une chaise, puis une hallogène, avant de finalement s’asseoir sur une volée de marche.

Qu’est ce que ?! Est-ce qu’il était déjà ivre ? Son esprit était engourdi et même s’il sentait que son pouvoir était encore là, présent quelque part dans son cerveau, ce même pouvoir semblait s’acharner contre un adversaire mental, invisible et inconnu du Gris.
Sa tête tournait et vrillait affreusement, il avait l’impression que quelqu’un lui avait placé de force des lunettes de plongées remplies d’eau sur le visage. Devant lui, quelqu’un embrassait des brassées de femmes et il lui semblait qu’il connaissait cette personne mais…

Il y avait… Une histoire de seconde chance. Est-ce qu’il fallait qu’il sauve quelqu’un ? Pourquoi est-ce qu’il était si confus ?! La frustration du Renard ne l’empêcha pas de se lever, bien au contraire, et il se dirigea d’un pas décidé vers des toilettes, niant avec une énergie absolue l’immense file d’attente qui se trouvait devant et l’insulta de tous les noms pendant qu’il passait devant. Puis il s’écroula sur la porte et la frappa jusqu’à ce qu’elle souffre assez pour accepter de s’ouvrir. Alors seulement il s’écroula sur son précieux trésor de porcelaine pour se faire vomir. On a un peu de dignité ou on en a pas !

Bien. Ses idées étaient relativement plus claires maintenant. Ed Free était là. Il devait embrasser quelqu’un et cela se produisait dans une chambre. Il avait déjà été ici, il avait déjà vécu une scène similaire et d’une certaine manière, il fallait qu’elle se reproduise encore.

Dépité, l’analyste se redressa et retourna au milieu du brouhaha en quête d’autres indices. Bien, l’homme aux portails était effectivement là, en pleine discussion avec… Lui ? Avec eux ? Des versions d’eux différentes, aux oreilles rondes également mais dont le comportement était radicalement différent. Bientôt, le grand blond recula, menacé par leurs doubles ridicules.

Le Renard intervint avec la subtilité d’un alcoolique cherchant à se glisser discrètement dans sa chambre à tâtons tandis que sa femme fait mine d’y dormir. Il attrapa Ed par le poignet pour le tirer rapidement à l’étage mais la précipitation des gestes et l’alcool ne faisant pas bon ménage, il se trouva bientôt par terre, au dessus d’un Ed Free en T-shirt moulant qui le regardait avec une rage teintée de surprise et d’une forme de… plaisir gêné ?
Le Gris retira prestemment sa main de l’endroit malheureux où elle avait échoué et se tourna vers le véritable intéressé :


Tu dois embrasser quelqu’un dans la chambre, la haut !
- Hé t’aurais pas dû toucher à mon ami de cette manière indolente !
- Indécente mon frère.
Indolente ça marche.

Nedru jeta cette phrase innocemment tout en se relevant, mais il sembla qu’elle fit l’effet d’une bombe.

- Non, non vraiment. Je voulais dire indolente.
- Ah ? Très bien, mes excuses que ne savais-je cela.
- Te voilà pour le moins pardonné.
- Merci ma gueule.

Pendant que l’un aidait l’autre à se relever et qu’il se palpaient la musculature pour vérifier qu’ils n’étaient pas blessés, Nedru aurait juré qu’ils n’avaient pas cessé une seule seconde de se regarder droit dans les yeux, avec au coin de la rétine une lueur étonnamment brillante.

Est-ce qu’il venait de leur apprendre une importante leçon ? Une chose importante ? Pourquoi est-ce qu’il avait cette impression ?

L’anglais fit volte face rapidement pour rejoindre l’étage et l’étagère sur laquelle il devait monter pour assister à un baiser !
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Ed Free
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyMer 1 Juin 2016 - 23:21
Et soudain, pour me tirer de là, mon coéquipier ! Je le connaissais à peine mais il me semblait qu’on s’était déjà croisés… Absolument aucune idée de comment ça s’était fait et jusqu’où il se situait dans le sceptre de mes connaissances, mais instinctivement je savais que là, présentement, il était la personne la plus digne de confiance, autant parce que je sentais qu’il ne serait pas agressif à mon égard que parce qu’on partageait le même objectif. Libérer Lou. J’ignorais que l’albinos avait ce type parmi son portefeuille social, je le voyais plus traîner avec des énormes boulets comme Dazh (désolé Dazh, je ne te connaissais pas, on ne s’était pour ainsi dire jamais parlés, mais connaissant le loustic, je me permettais de juger les gens avec qui il traînait).

Il se débarrassa étrangement des deux swag men tout en me disant que le problème n’était pas la personne, mais plutôt le lieu. Et oui, l’étage ! Il devait avoir raison. Je faisais bien de le compter comme allié celui-là, il sauvait la situation sur tous les tableaux. Je me dépêchai de le remercier tout en grimpant l’étage quatre par quatre, et ce fut mon inconscient, teinté d’intuition, qui me permit de trouver la salle dans laquelle le tout s’était déroulé.

Hop, j’ouvris la porte et effectivement, elle était là. Maintenant que je la voyais avec mes yeux de Voyageur et non plus de Rêveur, je pouvais mieux me rendre compte des imperfections du visage, de son grain de peau ainsi que d’un maquillage légèrement raté, mais elle restait, en général, l’impression générale, aussi belle que ce que je l’avais imaginé. Il y avait quelque chose de tendre dans ses yeux, et son petit menton la rendait irrésistible ; hop, je pris ses mains, elle me regardait, elle me souriait, et voilà qu’il y avait mon compagnon qui venait s’installer sur l’étagère pour nous regarder. Euh… Oui ? je ne me souvenais pas de ça. Je tournais légèrement mon visage et lui fis :

« Euh, c’est bien ? T’es bien installé ? »

Bon, okay, peut-être qu’effectivement, il fallait qu’il regarde tout, d’accord. Franchement, j’avais oublié sa présence la première fois qu’on avait joué la scène, mais bon, je lui faisais confiance, j’étais bien obligé. Alors je me noyai dans les yeux de la fille, humidifia mes lèvres avant de l’embrasser à pleine bouche. Je patientai, mes lèvres contre les siennes quelques secondes, les yeux fermés, et dès que je les rouvris, ce n’était plus la fille… Mais un des swag men, celui de mon camarade de nuitée.

« Je suis désolé, mais je ne peux me permettre de partager mes baisers avec toi. » Je le regardai d’un drôle d’air, le forçant peut-être à ajouter juste après : « Bien que ce ne fut point désagréable.
_ Bah pour moi, ça l’était. » Je le repoussais rapidement avant de me tourner vers l’autre : « Euh, on fait quoi maintenant ? »

__

On était trois, on était nus.
Et il y avait Lou. Yes ! Voilà, déjà une chose de faite. Maintenant, trouver un caleçon. J’avais les deux mains pour protéger ce que je pouvais de mon intimité, puis il ne restait plus qu’à continuer, à suivre Lou qui ne semblait pas nous voir. Mon poto était là aussi, aussi nu que moi, et tous les autres élèves de l’établissement (une université pour être plus précis), n’hésitaient pas à nous regarder. Et de juger sévèrement. Certaines filles pouffaient, les autres se foutaient ouvertement de notre gueule. On était dans les rêves typiques du gars qu’arrive à l’école sans pantalon, sauf que non seulement, on avait pris le mode extrême, mais en plus, on était en groupe. L’humiliation semblait légèrement moins terrible comme ça. Non, le but, c’était de se dire que c’étaient juste des rêveurs, ou je ne savais quoi qui oubliait vite. Pas de quoi avoir honte.

Il fallait avancer, tout simplement, suivre le compère albinos qu’on avait récupéré vu qu’on n’avait aucune précision supplémentaire.
Mais heureusement, le sens des priorités allait être à actualiser rapidement : une ombre terrible passa au-dessus de nous, et on entendit un hurlement gigantesque déchirer les cieux. Un dragon.
On l’avait déjà combattu, lui, non ? Deux fois j’avais l’impression.

Autour de nous, la panique était énorme, les élèves se mettaient à courir partout et à fuir, on entendait des alarmes, tous réagissaient à l’énorme bestiole qui volait de plus en plus. Une de ses ailes massives détruisit une partie d’un bâtiment, et les débris de roche brisèrent les jambes d’un professeur blond qui passait en-dessous à ce moment-là. La chorale de l’université se dépêcha de se mettre sur un des toits que formaient le campus, et se mirent à chanter une chanson épique. Oui, c’était normal, Dreamland aimait faire n’importe quoi des fois. Je fouillai partout à la recherche d’une arme pour me battre, parce que je savais quand une énorme bête vous cherchait des yeux pour vous bouffer. Voilà, généralement, c’était dans ces moments là : elle se posa majestueusement, de tout son poids et sa taille, sur l’immeuble le plus proche, puis nous fixa dans les yeux avant de pousser un hurlement gigantesque. Puis des flammes.

J’esquivai en bonne et due forme, et tomba sur un panneau de signalisation engoncé dans la terre. Je le sortis tel Arthur sortait Excalibur, puis je fis face à la bête. Quoi faire maintenant, Ed ? Tu avais un superbe panneau de signalisation contre un dragon, quelle avancée incroyable.
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Nedru Etol
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 EmptyJeu 2 Juin 2016 - 0:21
Une fois confortablement installé sur son étagère -oui, merci Ed, tout va bien, à toi de jouer- la magie fit son effet ! Dans un effet lumineux digne du meilleur Disney, la pauvre fille consentante qu'embrassait le français se changea en... Nedru ?
L'analyste grimaça et un mot pénétra sa conscience avec fracas. Gayyyyyyyy. Les pièces s'assemblaient à nouveau.

Wép.

Jusqu'à ce qu'il se retrouve tout nu au milieu d'une cour de récréation peuplée de... d'étudiants quoi, bien contents d'avoir trois gaillards nudistes à moquer. Nedru cacha sa nudité d'une main, se pinçant le sommet de l'arrête nasale de l'autre en fermant les yeux, mélange de honte et d'aide à la réflexion.  Qu'est-ce qu'il venait de se passer ? Il y avait Ed Free et un autre type, un albinos, qui avait une espèce d'importance à ses yeux sans qu'il ne sache pourquoi.

Le Renard fit coucou à la foule pour leur faire croire que cette situation était parfaitement naturelle, mais la chose ne prit pas. Tout ça à cause d'un dragon qui avait décidé de foutre le bordel. Et de robots géants ? Nouveau pinçage d'arête nasale. C'était... Ce n'était pas un vrai dragon, non ? Un choeur composé d'autres étudiants se mit à chanter dès son apparition et le Gris, fort de sa nouvelle expérience en apprentissage des jeux vidéos, savait qu'il s'agissait de l'une des caractéristiques des « boss du niveau » que l'on trouvait dans ces derniers. Un fantasme typique d'étudiant, quoi, ils étaient probablement dans...

Un rêveur se fit écraser par un immeuble sous les cris dramatiques de ses étudiantes et l'analyste interrompit là ses réflexions. Ils pouvaient vraiment crever ! Tandis qu'Ed Free décidait de prendre les choses en main à sa manière, Nedru monta à la suite d'une étudiante dans un robot méchatronique de l'enfer dont elle venait de tuer le pilote. Un coup de hachoir l'accueillit dès son arrivée dans le cockpit et il esquiva le coup de justesse avant d'assommer la psychopathe d'une violente baffe dans l'oreille. Quelque part, il eut l'impression qu'il avait eut tort de faire ça. Comme s'il venait de ne pas apprendre quelque chose d'important à cette jeune femme...
Mais il n'avait pas le temps pour ça ! L'anglais prit les commandes de l'engin avec une facilité qui ne le dérangea pas, cherchant des yeux l'albinos important dont il ignorait à peu près tout sauf qu'il était important. Les flammes flamboyaient, Ed Free agitait son morceau de métal en se propulsant vers le reptile géant avec un héroïsme souligné par une chorale très enthousiaste...

Mais l'albinos était introuvable. Après avoir activé un très pratique détecteur de chaleur, il trouva le nudiste qu'il cherchait. Que faisait cet abruti à monter quatre à quatre les marches d'un immeuble ? Nedru dirigea son robot géant en direction du bâtiment, mais fut bientôt interrompu par...
Et bien oui, par un dragon pardi ! La Bête se jeta sur lui et le plaqua au sol, arrachant l'un de ses bras mécaniques au passage puis ouvrant sa gueule droit sur lui.

Avec horreur, Nedru fit d'abord l'obscurité devenir jaune, puis rouge tandis que les flammes remontaient le long de la gorge déployée, prêtes à faire fondre la minuscule couche de verre qui le protégeant de la déflagration. Puis un coup de panneau de signalisation dans le nez du monstre le fit tourner la tête, envoyant bouler son feu mortel plus loin. Sauvé !

Pendant ce temps, l'albinos était arrivé en haut de son immeuble et désormais le Gris pouvait le voir distinctement, même sans détecteur de chaleur. Il fixait le sol en dessous de lui avec une intensité morbide. Non. Non ! Il n'allait quand même pas ?

L'albinos sauta dans le vide. Le bras encore fonctionnel du méchatronique envoya une déflagration dans le sol, soulevant le robot dans la direction voulue, puis le brun couru de toute la puissance de … son robot. Il sauta. Tendit la main. Et cueillit l'albinos au vol.

Lorsqu'il le posa au sol, ce dernier hurlait des insanités (type « recommence ça et jte fais bouffer ta colonne vertébrale », saupoudré de « enculé de merde » de temps en temps) à qui voulait les entendre.
Le dragon, lui, semblait était parti pour le moment et comme Nedru descendait de sa machine endommagée, il constata qu'Ed arrivait déjà à ses côtés.


L'ambiance changea subtilement mais sans musique.

Je... crois qu'il veut mourir ? Pourquoi est-ce qu'il faut sauver ce type déjà ?

Lorsqu'il se tourna vers Ed pour observer sa mine, il constata que ce dernier portait une sorte de peignoir en satin rouge vif rehausse de paillettes multicolores et qu'il portait une coupe de champagne en forme de phallus à ses lèvres d'un air à la fois distrait et concentré, comme s'il faisait des efforts pour avoir l'air de s'intéresser à la situation actuelle.
Ce qui était probablement le cas. Peut être que lui aussi se demandait ce qu'ils faisaient dans ce bar aux allures suspectes ?

Un nouvel élément perturbateur vint cependant s'ajouter aux tableau.


Alors mes mignons, on attendait de la compagnie ? Me voi-là ! ♪ Prête à vous servir mes choux d'amour ! Pour les trois à la fois, ce sera plus cher, Bien En-ten-du, mais vous verrez, ça vaut le coup.

Ce nouvel Ed Free passa sa langue sur ses lèvres en faisant le clin d'oeil le plus dégueulasse de la création et Nedru se sentit affreusement gêné pour sa copie vraisemblablement véritable bien qu'en peignoir rouge vif à paillette. Il osa même lui demander ;

Je peux savoir ce qu'on fait là ? Et c'est qui cet albinos ?  
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MessageSujet: Re: "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" "Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus" - Page 2 Empty
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"Devine ce que j'ai rêvé cette nuit !" / "Je sais pas" / "Ah bah c'est con, moi non plus"

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