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Nettoyage total 2 - [Quête]

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Jacob Hume
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MessageSujet: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyMer 18 Aoû 2010 - 19:46
*Avec Ed, nous avions prévu de nous retrouver à l'intérieur, il semblait avoir un quelconque plan lorsqu'il a insisté sur le fait que nous devions entrer l'un après l'autre. Le problème avec Ed, c'est qu'il est incapable de suivre le moindre plan, pas même les siens. Son idée, quelle qu'elle soit me semble déjà condamnée à la base par le seul fait qu'elle vient de lui. Non pas qu'il soit mauvais stratège, je suis sûr qu'il a constuit toute une avancée minutieuse dans le casino afin de surprendre nos ennemi, mais hélas, les chances que les choses se passent comme prévu sont inifiniment mince. Et d'abord parce que l'on ne sait absolument rien de ce que l'on va trouver dans ce casino ou de ce que l'on cherche exactement. Nous nous sommes simplement rendus là où nous menait la carte trouvée sur cet idiot d'invocateur des enfers que nous avons pulvérisé il y a un mois. Il faut dire que le chemin de Delirium city jusqu'à Kasinopolis est beaucoup plus long qu'on aurait pu l'imaginer. (Et qu'on serait arrivé carrément plus vite si Ed n'avait pas passé toute une nuit à se vanter devant un voyageur novice. Je crois cependant qu'il a été frustré qu'on s'intéresse plus à moi qu'à lui dans l'affaire, mais qu'importe, nous sommes arrivé finalement. Kazinopolis est bien au bout de la route, ainsi que ce casino. Personnellement, il ne m'a pas l'air si illégal que ça ce truc, comparé au reste de la ville, il est pas plus à gerber quoi. Cette ville dans son ensemble m'exaspère, mais bon, je vois pourquoi j'irai reprocher un truc spécialement à ce casino particulier. Si ça ne tenait qu'à moi, je raserais tout ça et j'y foutrais des champs de maïs OGM... Non mais vraiment, depuis quand la richesse consiste uniquement à avoir des tas d'or tout plein les poches ? Moi je voyais plutôt, je sais pas, un grand terrain, une belle maison deux ou trois belles voitures, à la limite tout plein de truc high-tech ou une immense bibliothèque, mais enfin, ça ! Jamais. Fichu capitalisme monétaire...*

Jacob continue d'avancer dans la foule qui joue et qui gagne systématiquement. Rien d'anormal ne se produisant sous ses yeux, il poursuit. Ed n'est toujours pas arrivé.

*Quand je pense que l'autre gus a passé trois heures à m'expliquer le truc le plus simple du monde. Je veux dire, ça aurait tellement plus simple de l'écrire sur le sol ou à la limite de disposer des pièces d'or de façon à former des lettres, mais non. Il a fallu qu'il fasse des geste. Heureusement que les videurs ne l'ont pas vu, ils ne nous auraient jamais laissé entrer. D'ailleurs, j'espère qu'ils ne laisseront entrer lui, même si avec sa tronche de cake, ça m'étonnerait pas qu'ils le laissent dehors. M'enfin, il trouverait sûrement le moyen de faire son entrée fracassante, comme toujours...*

Soupir. Un videur fixe Jacob du regard.

*Mais qu'est-ce qu'il ont ceux-là à me fixer. C'est la troisième fois que j'en prend un à me regarder avec cet air de débile. On dirait qu'ils vont m'aborder pour me demander mon numéro. Ils auraient un peu plus de pointrine que ça me dérangerait pas, mais là, ces espèce de gorille tout pas beau, ça commence à me faire chier. Bon d'un autre côté, si je me met de leur côté... C'est vrai que je suis dans une tenue de ville, genre smoking de soirée, mais sans le noeud papillon et la veste et qu'à la place de cette dernière je porte un manteau trois quart violet avec des motifs tissé avec un fil d'or. Ce qui n'est pas très commun, mais enfin, à Dreamland, je vois pas où est le problème. Ed se balade bien avec des lunettes de soleil que que, franchement, tout le monde voit bien que c'est la nuit ! Mais bon, c'est vrai qu'en plus de ça, je ne joue pas, je regarde tout autour de moi sans hurler de joie à chaque fois que l'or coule à flot afin de me mêler à la foule. Je ne parle pas et je ne réagis presque pas. Bref il y a de quoi s'interroger sur ma personne.*

Jacob s'arrête au centre de l'immense pièce du casino. La position se trouve un peu surélevée par rapport à la fosse des machines à sous. Il y a plusieurs portes qui mènent toutes vers on ne sait où, deux sont gardés par des videurs. Un bar se trouve dans un coin de l'autre côté des machine à sous. Jacob se contente d'observer.

*Non, décidément, je crois qu'il ne se passe rien ici. Cette carte devait simplement mener à l'endroit où ils avaient l'habitude de se retrouver. C'est vrai que dans la foule, il est plus facile d'être discret. Et comme c'est pas l'un des plus grand casino de la ville. Mouais, à mon avis, il n'y a rien de plus à voir ici. Je vais sortir pour essayer de retrouv...*

Soudain, un jeune voyageur pas très sûr de lui se fait emmener plus ou moins poliment - il faut dire qu'il n'ose pas y résister - par deux videurs vers l'une des portes protégées.

*Ah, il se passe donc quelque chose d'intéressant finalement. Je pense que je vais tenter d'aller voir ce qu'il se passe alors... J'espère que Ed est dans les parage, sinon il va m'entendre... enfin, pas ici, plutôt dans le monde réel. Ici, ça va être compliqué de faire des gestes...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyMer 18 Aoû 2010 - 22:52
Cette nuit, nous descendrions dans Kazinopolis. Avec un petit sourire espiègle (ici, espiègle prend une dimension sadique), je me glissais sous les draps, éteignis la lumière qui inondait le studio et fermais les yeux en pensant au visage blasé de Jacob. Ce fut dur de penser à lui, mais je tins bon. Vingt minutes plus tard, aux portes du sommeil, mon chat surnommé Burrito (en hommage à la cuisine mexicaine) me réveilla férocement en égratignant mon faciès exposé de son museau et de ses coussinets. Je le maudits intérieurement en pensant que Jacob devait me maudire intérieurement. Je rajoutais quelques croquettes à ce stupide félin avant de me renfoncer sous la couverture. C’était sans compter les bruits de mastication qui envahissaient les pièces d’un fracas épouvantable. L’oreiller que j’avais placé sur ma tête ne m’aidait pas plus que ça et je grinçais des dents. Dix minutes de calme plus tard, Burrito vint se lover dans le pli de mes jambes. Il ronronna cinq minutes ; les plus longues cinq minutes de ma vie, avant de s’envoler dans le Royaume des Rêves. Je l’y rejoignis de suite.

Curieux comme Dreamland vous permet de se retrouver en amis, intriguant aussi comment ce monde infini vous habille selon vos inconscientes envies. Moi qui étais prêt à envahir les casinos, j’étais soudainement doté d’un pantalon noir parfaitement assorti au fin costume sombre qui laissait entrevoir dessous une chemise bordeaux. Mes chaussures se terminaient en pointe, j’avais une petite cravate de la même couleur que ma chemise et je portais le chapeau. Pour compléter la description, il faut ajouter l’évidente l’éternelle paire de lunettes de soleil plus un croissant de lune bleu anthracite sur la joue droite (je la vis quand je croisais mon sublime reflet dans une vitre très propre). Tout satisfait de cette tenue, je me rappelais le nom du casino, et que mon partenaire ne serait pas loin. Je farfouillais la place du regard et vis soudainement le lieu que je recherchais.
Ici, je ferais une rapide parenthèse de la ville de Kasinopolis. Voilà, j’adorais cette ville ! L’or me pleuvait dans les mains, craché par des gargouilles aux pupilles de dollar. C’était une vision complètement cinglée de Las Vegas sous les étoiles. Les rues brillaient comme les astres et toutes ces lumières faisaient scintiller les milliers de pièces d’or qui inondaient la ville. J’étais comme entouré de ces lucioles bariolées, et mon regard se perdait dans des rues sans anicroches qui délivraient des enseignes toutes plus volumineuses les unes que les autres. Les Rêveurs étaient en fête et s’offraient chacun des sceaux remplis d’argent. Dans mon champ de vision apparaissaient systématiquement une banque, un magasin où dépenser sa fortune, plus trois ou quatre casinos. Au centre de cette mégalopole qui ne dormait jamais pointait une immense tour, qui semblait surveiller la cité toute entière. Un vieil instinct me fit rabattre mon chapeau sur la tête, comme si on m’épiait depuis cette provocante altitude.
Je ferme la parenthèse pour en ouvrir une autre. Voilà, j’adore les casinos ! J’ai déjà visité Las Vegas, et cette profusion de jeux me fit perdre la tête plus sûrement que cinq verres de jus d’orange allégés à de la vodka. Le poker caracolait dans mes jeux favoris avec le blackjack. Je jouais mieux au premier, mais j’aimais tout autant le second. J’étais considéré comme un bon joueur de poker parmi mon entourage, ce n’est pas Jacob qui vous contredira.
Jacob donc ! Ce fut la première chose que je vis quand j’entrai dans la caverne à jeux. Il se trouvait au centre de la grande pièce, surplombant discrètement les machines à sous et les tables vertes. La seconde chose que je vis, ce furent d’épaisses mains qui me bloquèrent le passage. Je m’arrêtai pour considérer les détenteurs de ces poignes. C’étaient deux imposants vigiles à la tête d’Iron Man, coincés dans un costard cravate manifestement trop petit pour eux. Ils me jaugèrent de leurs fentes métalliques, se regardèrent et l’un acquiesça du menton. Ils me laissèrent passer sur ce bref intermède.
Je fis quelques pas en trottinant, puis prit une pose de vainqueur pour attirer l’attention de mon compagnon : je levai mes bras, en forme de V, puis en esquissant mes pouces. Un
« Oh Yeah ! » sortit tout seul de ma bouche. Certes, j’avais l’air complètement stupide et superficiel. Mais j’étais bien conscient de ce que je faisais. Je savais parfaitement que je venais de donner une image tapageuse et kitch de ma personne. Les deux videurs étaient déjà en train de regretter de m’avoir laissé entrer. Je me rapprochais de mon ami, tapotant sur sa bulle avec un poing extraverti. Je rendis un grand sourire à Jacob, comme s’il suffisait de plisser les commissures de ma bouche pour me faire pardonner de mon outrageux retard. De toute façon, j’avais déjà prévu une arrivée tardive. La grande nouveauté, c’est que pendant quatre semaines, Jacob et moi s’étions mis d’accord sur notre propre langage des signes afin de communiquer. C’était pas encore complet, mais c’était une bonne base qui permettait une improvisation rare et rapide. En fond, je vis un petit loupiot se faire embarquer par deux gaillards, certainement des agents de sécurité. Ils le menaient directement vers une porte surveillée par deux autres gugusses. D’un air sérieux, je balayais la salle du regard : il y avait bien une dizaine d’agents au service du casino, et le double dans les vestiaires interdits. Que le gamin soit mené dans une salle secrète au public me triturait l’esprit ; le plan suivant, qui consistait à foutre un peu la pagaille pour suivre le même chemin que le novice, pouvait se montrer réalisable mais comportait bien trop de paramètres inconnus. Non, j’étais plutôt d’avis à se mêler dans la foule et à attendre notre chance. Plus d’une vingtaine de personnes à combattre, c’était trop risqué. Les videurs étaient costauds et devaient s’y connaître en matraquage d’individus louches. Je concoctais avec mes mains les signes suivants à Jacob pour dire :

« On se mêle dans la foule quelques instants ; on attends de voir ce qui arrive au Voyageur ; on en profite pour réfléchir à un plan ; on se retrouve dans une demi-heure. »

Je n’avais pas mieux pour le moment. D’ici, vous pouvez penser que nos codes sont assez élaborés. Je peux vous répondre à l’affirmative, mais avec une petite grimace. J’ai dû inventer sur place des signes correspondants. Pour désigner la foule, j’ai présenté du bout de mon doigt toute la salle, tel un mauvais danseur de disco. Pour le verbe « Réfléchir », j’ai posé mon menton entre mon pouce et mon index tout en levant les yeux en l’air. Ce qui était plus explicite que la pose de la statue du Penseur, que Jacob risquerait de confondre avec un uppercut.
Je le laissais à son compte sans qu’il ne puisse piper mot. Il n’était pas nécessaire que l’on se sépare (même si ça avait été implicitement dit dans l’échange de signes), mais j’avais une terrible envie de…JOUER ! Je me plaçais directement à une table de poker, où trois créatures des rêves plus le dealer me firent une place. Je sortis des pièces de ma poche que j’avais ramassé sur le trottoir, et commençais à les poser en jetons. Jacob pouvait imaginer ce qu’il voulait, je n’avais pas monté ce plan seulement pour jouer aux cartes dans Dreamland. Disons qu’il n’aurait qu’à moitié raison. Je pensais aussi à la mission !

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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptySam 21 Aoû 2010 - 23:30
[HRP : Bon, deux petites choses :
1- Tu n'as aucun moyen de savoir qu'elle forme a ma bulle, en l'occurence il est plus logique que j'ai adopté celle collé au corps ici.
2- Arrête de frapper sur ma bulle, je n'entends pas >< ça sert strictement à rien... Pour te faire remarqué, il te suffit de te planter devant moi. /HRP]

*Ah ! Voilà Ed ! On va pouvoir aller voir ce qu'ils veulent faire à ce pauvre voyageur. Cette histoire m'a l'air un peu... Oh non, il fallait qu'il le fasse. Désespérant, il n'y a pas d'autre mot. A peine entré dans le casino, il fallait qu'il se fasse remarquer comme un espèce de gros taré. Bon d'accord, ici, tout le monde crie et hurle de joie, mais uniquement APRES avoir joué et gagné. Sa réaction est complètement absurde... Non, rectification, IL est complètement absurde. Mais qu'est-ce que je fous avec ce type moi... M'enfin, il est là n'en parlons plus. Il faudrait se dépêcher, avant que le voyageur ne soit réduit à l'état de cadavre. Bon, ça se trouve, il craint rien du tout ce gars, mais bon, comme une bande de criminel de seconde zone avait cette carte, ça veut bien dire que ce qu'il se passe ici est louche. Vous me direz, ce qu'il se passe ici EST louche en général. Bienvenue à Dreamland... Bienvenue à Kazinopolis aussi... Bon allez, on y go, on ratatine ce qu'il y a à ratatiner et on rentre. Je pense vraiment qu'il y ait ici qui que ce soit capable de me faire quoi que ce soit. Ces videurs m'ont l'air aussi éfficaces que les zigottos de la dernière fois.

Attend, qu'est-ce qu'il me fait là ? Oh non, il est repartit sur ces gestes ! Saloperie, il a essayé de m'inculquer son langage de merde. Mais c'est complètement délirant. La moitié des signes se ressemblent. Bon qu'est-ce qu'il essaye de me dire euh... là je crois que c'était "multitude" ou un truc du genre avec l'idée d'infiltration. Bon, jusque là, ça va, il veut que je me mêle à la foule pourquoi pas. Mais ça fait une demi heure que je le fais déjà ! Le temps qu'il arrive ce glandu et puis je vais pas me mêler à la foule, il y a l'autre qui risque de se faire allumer... Bon, il veut réfléchir - c'est pas gagné - à un plan. Soit, mais d'un autre côté, on sait pas ce qu'on cherche... M'enfin. Ah, merde, c'est quoi la suite ? Il veut quoi ? Qu'on se barre dans une demie heure ? Non mais là je comprend plus rien. Il est vraiment à l'ouest, ou alors c'est moi. Mais un jour il faudrait que j'apprenne vraiment le vrai langage des signes, et lui aussi. Comme ça on règlera ce fichu problème de communication. Et le voilà qui part de son côté ! Mais qu'est-ce que je fais du coup moi ? Raah ! Il m'énerve avec ses plans à deux balles. Bon, moi, j'y vais, j'attends pas que les videurs aient défoncés le voyageur pour aller l'aider.*


Jacob se dirige donc vers la porte gardée par les deux videurs avec l'espoir de trouver un moyen de les passer sans trop attirer l'attention.

*Bon, il faut que je trouve le moyen de les éloigner le temps que je passe. Mmh, voyons voir. Je ne vais quand même pas m'attaquer à eux deux. Là, ça va créer des problèmes? Il faudrait que je passe inaperçu pour le moment. Comment je vais faire pour... Ah, je crois que j'ai trouvé. Il me faut juste une machine à sous de libre.*

Jacob s'installe à la première machine à sous qu'il voit et commence à jouer. Naturellement, l'argent coule à flot. Et il se retrouve bientôt avec trois sacs biens remplis de pièces d'or.

*Bon, maintenant que nous avons le matériel, il faut passer à l'action. Je vais me mettre derrière cette rangée de machine à sous, ici et je serais assez prêt... Allez, c'est parti...*

Le voyageur pose ses trois sacs sur le sol, il en prend un, le sous-pèse pour savoir un peu son poids. Puis, il se relève, vise et tire. Le sac heurte l'un des deux vigile de la porte au niveau de la tête. Le videur chancèle. Avec son camarade ils examine le projectile, puis cherchent son origine, mais Jacob est déjà baissé pour prendre un autre sac, ils ne le voient pas.

*Head shot ! Ah ah, ça à l'air de marcher ! Allez, on va essayer de faire le même coup.*

Il se relève d'un bond et lance immédiatement le second sac sur sa victime première, qui le reçoit cette fois-ci en plein ventre. Les deux videurs repèrent alors l'origine du projectile, mais pas le lanceur.

*Allez, le dernier, et c'est bon !*

Jacob lance le dernier sac, qui cette fois, est évité avec élégance par le videur. Ils ont repéré sa position se dirigent immédiatement vers lui afin de le corriger. Il se baisse et se faufile à travers la foule pour espérer leur échapper. Il parvient enfin jusqu'à la porte alors que les deux gardes le cherchent encore.

*Bien joué Jacob ! La voie est libre à présent. Tient, il y a un écriteau. 'Salle Kare Deure' ? C'est quoi c'te merde ? Bon passons, évitons de nous étonner à chaque qu'on croise un truc pat net à Dreamland, on avancerait pas. J'imagine que le type qui a nommé cette salle s'estime très drôle. Moi personnellement, je trouve ça absolument idiot et nul. Autant fermer les yeux, il y a sûrement plus intéressant à voir ici...*

Jacob pousse la porte de la fameuse Salle KD et entre, il referme la porte derrière lui. Tous ceux qui sont présent le regardent alors d'un air surpris de le voir là.

*Et merde, au moins cinq vigiles en train de tabasser un pauvre voyageur assis sur une chaise. J'aurais peut-être du attendre Ed sur ce coup là... Bon, et bien, tant pis, nous devrons faire sans. Allons sauver cet idiot ! Quoi qu'il ait fait, ces saleté de videur n'ont pas à passer leurs nerfs sur lui. Autant qu'ils le fassent sur moi, je ne crains rien...*

Par prudence, il passe sa bulle en forme ballon, histoire d'être protégé en cas d'attaque.
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyMar 24 Aoû 2010 - 0:02
Il me fallut moins de cinq secondes virgule deux pour oublier Jacob. Quatre secondes six plus tard, j’avais oublié pourquoi j’étais là. J’étais en pleine phase de concentration afin de deviner les motifs de mes adversaires, montrer un poker face plus lisse que de la glace vierge, et essayer de prévoir quelle type de cartes j’allais piocher en fonction des délires des figures. Heureusement pour la mission, mes jetons volèrent de l’autre côté de la table en moins d’un quart d’heure. Seules les fentes menaçantes des robots en amiante m’empêchèrent d’ôter ma veste pour la jeter sur le tapis. Quand je levai mon regard en maugréant majestueusement sur le racisme évident qu’affichait le peuple des Rêves envers les Voyageurs, je remarquais que mon partenaire conique avait disparu de la salle. Bon sang, j’étais persuadé qu’on allait enfin se comprendre. Evidemment, il fallait que cet abruti ne comprenne rien à rien du langage que j’essayais de lui inculquer. Comme d’habitude, nous allions devoir jouer sur l’impro totale ; ma spécialité acquise par l’expérience. Demain, je verrais Jacob et lui ferais comprendre à coups de poings les joies que peuvent provoquer le travail d’équipe. Il peut se balader dans les toilettes d’un Seigneur Cauchemar, il ne pourra pas être blessé. Moi à sa place, on transformerait ma peau en rouleau de papier chiotte sans même me regarder. C’est sûr qu’il détruisait les situations épiques ; il est pas fanda.

Je jetai un coup d’œil dans la pièce illuminée par des néons délirants, mais je ne vis aucune trace du collègue. Il y avait beaucoup de monde ce soir-là, mais j’avais l’œil. Mes verres teintés me protégeaient efficacement des lampadaires d’intérieur, et je les remis sur mon nez comme en gage de remerciement. Il y avait quelques portes gardées par des machines, mais je ne pouvais pas les essayer au pif la chance. Mes portails pourraient être une solution au problème mais je préférerais les conserver pour plus tard. Nos adversaires ne seraient pas au rachitique nombre de cinq. Ils seront cette fois-ci plus d’une vingtaine, sans compter le propriétaire de l’établissement qu’il va falloir calmer.
Ce type d’individu, je pouvais pas supporter. Se cacher derrière un bureau sombre en envoyant ses troupes à sa place, c’était pas une attitude correcte. Comment devenir célèbre par les gugusses qu’on employait ? Il valait mieux faire le boulot seul, ça évitera que deux imbéciles dont un suicidaire déciment la troupe avant de remonter à la planque avec la ferme intention de couler tout le trafic. Si ça se trouve, il planquait de la drogue quelque part. Un argument de poids pour son arrestation, un souvenir de choix de la mission. J’étais malheureusement habitué à la fumette des Rêves, un fait que ne pourrait surpasser Jacob.

Dans l’immensité de la foule en délire, je remarquai un drôle de type. Le genre qui te fait frémir les poils de ton dos alors que tu sais pertinemment que tu n’en as pas. Il était grand, il avait l’air balèze, ses yeux de tueur pouvaient transpercer n’importe quelle machine à sous. En guise de fringue, il portait un bas kaki à motif palmiers ainsi qu’une chemise verte ouverte. Mais le plus intriguant, ce qui me fit lever le sourcil sous mes verres, ce fut l’étrange sac à dos qu’il portait. Un rouleau beige ne devant pas excéder la quinzaine de centimètres était maintenant contre sa colonne vertébrale par quatre lanières de même coloris, qui passait par-dessus les bras et par-dessus les hanches. Elles se rencontraient sous les pectoraux de l’individu dans un étrange ramassis de tissus démoniaques. J’avais reconnu le boss du niveau. Le hic était que je ne pouvais l’affronter de suite.
De un, le lieu n’était pas propice à un affrontement. Il y avait trop de mondes, et mes portails deviendraient une variante imprévisible. Secundo, des vigiles scrutaient dans tous les coins et ils n’étaient pas dans mon camp. Tertio, je n’étais pas de taille à étaler seul ce gars. J’aurais forcément besoin de l’invulnérabilité de mon compagnon. Compagnon qui était parti plus loin voir si c’était plus beau derrière les murs.

Je m’accolais au comptoir en ne perdant pas de vue le grand guignol. Rien ne me disait qu’on n’était pas prévenu de notre arrivée. Peut-être que c’était pour ça qu’on me fixait du coin de l’œil, qu’on m’adressait des grimaces désobligeantes et que les gardiens étaient sur les dents de métal. Je demandais un cocktail au barman qui me servit très rapidement. Je lapai une gorgée prudente, tout en surveillant la pièce. Je n’avais aucun plan à ruminer, et j’espérais secrètement qu’une boisson pourrait faire partir la machine. Dans un sens, oui. Non pas que ma cervelle se mit à cogiter sous l’effet de l’alcool, au contraire. Ma langue devint pâteuse, mes muscles engourdis et j’avais l’impression d’avoir un oreiller dans ma tête. Je m’écroulais le sourire aux lèvres sans même comprendre pourquoi mes pieds refusaient de toucher le sol, et comment se faisait-il que mes paupières devenaient deux rocs en béton. Le monde se transforma en néant absolu et total dans lequel le temps se dissolvait.

Deux secondes plus tard, je me réveillais et en profitais pour pousser un bâillement. Je me serais bien étiré si je n’avais été ligoté sur une chaise rose lumineuse. Le danger me secoua : j’analysais la pièce avec peur, jusqu’aux limites que mon cou m’imposait. Je m’étais fait avoir comme un débutant ! Rah, j’espérais qu’on n’écrirait pas ça dans le journal ! Toute une carrière foutue par des médias intolérants ! Une voix me ramena à la réalité :


« J’aime le chocolat. »

Je tiquai en direction du personnage sans comprendre. Un lutin aux cheveux gominés contemplait deux tablettes de chocolat posées sur son bureau en acajou satin. Il était entouré de deux vigiles à l’air particulièrement féroce. Il ramassa un chocolat, croqua dedans avec une satisfaction sans égale avant de répéter :

« J’aime le chocolat.
Mon patron n’est pas très content que vous veniez jusqu’ici pour le narguer
, enchaîna la voix de boulons d’un tas de ferraille. Il a décidé de vous punir pour le préjudice causé par l’élimination et la capture d’une de ses troupes. »

La pièce était assez petite pour un type qui semblait mégalo, mais elle était décorée par de superbes tableaux de gâteaux en chocolat, et une baie vitrée qui embrassait une place de Kasinopolis. Je demandais comment avait-il entendu parler de nous, sachant que le journal n’avait pas été avare de commentaires sur notre exploit. Le second vigile prit la parole :

« Nous avons dans nos rangs un autre Voyageur qui invoque les oiseaux. Il suffisait juste d’interroger Ricardo la nuit suivante. Il nous a tout dit sur vous, vos pouvoirs et vos caractéristiques. Avant d’ajouter que seul le Hume était dangereux. Et ne pense pas pouvoir t’enfuir…
_ … nous avons déposé une marque de non pouvoir sur ta joue. Tu ne peux plus utiliser tes capacités tant que tu ne frotteras pas dessus avec tes mains
, continua la première des machines.
_ J’aime le chocolat. »
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 1:09
*Je suis donc seul, dans une salle sombre, avec une dizaine de types géants avec des têtes de robos et des costards de pingouins, qui me veulent pas du bien. Il ne veulent pas vraiment du bien non plus à l'autre voyageur, il est attaché à une chaise avec un con de tatouage sur la gueule et deux types qui lui filaient certainement des coups avant que j'arrive. Et là, il y a un temps mort, ils me regardent tous comme des cons, ils se demandent ce qu'il faut faire. Et le pire, c'est que je peux même pas les barratiner. Pourtant, j'ai aussi la vague impression que ça ne servirait à rien. Je crois qu'ils m'ont reconnu. Reste à savoir s'ils hésitent à s'en prendre à moi parce que ce sont des mauviettes ou parce qu'ils sont un peu surpris de me voir entrer ? Je pencherais plutot pour la seconde solution... D'où ils me connaissent d'ailleurs ? M'enfin, je m'en fout, ils réagissent pas, tant pis pour eux. Je suis venu aider ce voyageur et il a l'air d'en avoir bien besoin. Il y a une porte sur la droite, elle doit mener aux autres salles des gardes ou aux coulisses du casino. Je pense que ce serait mieux de sortir par là. Je risquerais de pas de retomber sur les deux gredins de tout à l'heure. Allez, je m'avance et tant pis pour la suite !*

Jacob s'avance dans la salle comme si de rien était. Les autres commencent à réagir, ils se regardent les uns et les autres, attende que l'un d'eux fasse le premier pas. Jacob est à mi-chemin entre le voyageur et la porte lorsque le premier d'entre eux se met en travers de mon chemin, il a un bâton avec de l'encre qui coule au bout. Jacob passe sa bulle en mode "collée au corps".

*C'est quoi ce truc, c'est un machin à tatouage j'ai l'impression... A quoi ça sert ? Enfin, je m'en fout, il pourra pas me tatouer, mais qu'il essaye tient, j'ai une petite surprise. Et les autres qui se lèvent pour m'encadrer, je pense qu'ils vont avoir une mauvaise surprise.*

Le videur apose soudain son bâton, sur la joue de Jacob. Le tatouage se pose sur sa bulle et semble le marquer. Il hausse un sourcil, ne semblant pas comprendre. Tous les videurs éclatent de rire.

*Ah, ah, très drôle. Bon, maitenant que vous croyez m'avoir niqué, c'est à mon tour de vous montrer ce que je peux faire. On va voir qui rigole.*

Jacob prend soudain un sourire moqueur. Les autres continuent de se moquer de lui et avance pour l'attrapper. Sa réaction est immédiate, il passe sa bulle en mode ballon au dernier moment ce qui repousse leur bras au même moment. Il profite de leur surprise, repasse sa bulle en forme collée et corps et attrape le bâton à tatouage. Il frappe le vigile qui lui barre la route au ventre avec le bâton. L'autre se plie en deux et Jacob lui assène un coup dans la tête pour le mettre hors course. Le videur tombe au sol et la voie est dégagé, les autres, qui ne comprenne pas ce qu'il se passe, ne réagisse que trop tard. jacob est déjà sur le voyageur. Il se met entre lui et les vigiles qui commencent à courir vers lui. Il repasse encore une fois en mode ballon. Les autres se prennent un mur invisible tombent et trébuchent, s'entassent les uns sur les autres. Il en profite pour libérer le voyageur de ses siens et de le tirer vers l'autre porte. Il l'ouvre et se retrouve dans un couloir.

*Bon, allez, maintenant on se barre, je met ce mec à l'abri, je retrouve Ed, et on trouve un moyen de taper sur cette bande de couillons et on les alume. Attention, il y a un tournant à prendre, à droite toute ! Bon, ok, ce casino est pas net, il était temps qu'on y foute les pieds. Maintenant il faut trouver le moyen d'arrêter ces cons ou de faire éclater au grand jour leurs malfaisances. Gauche ! Comment qu'on pourrait faire ça ? Bordel, j'arrive pas à réfléchir en courrant ! Là, la porte à droite !

Jacob prend la porte qui vient sur la droite, traînant l'autre voyageur avec lui. Ils se retrouvent dans ce qui semble être un local à balais.

*Tient, ils font le ménage à Dreamland ? Enfin bref, on va attendre un peu avant de sortir et comme ça on sera plus poursuivit par ces idiot. Bon super, j'en ai eu un, et j'ai gagné un bâton de tatouage pour frapper les autres. Bon, le problème c'est que tous en même, ils peuvent trouver le moyen de me maîtriser... Putain, il va falloir que je les ai un par un. Heureusement, il y en a pas mal dans la salle de jeu... Au moins huit... Il doit bien y en avoir dix ou douze de plus, en tout cas, c'est ce que j'ai vu tout à l'heure. Moins un. Bon, c'est pas gagné. Mais c'est déjà ça. Je sens que je vais vraiment galérer pour ce coup là... ce serait cool si je pouvais tomber sur le patron, comme ça, on pourrais s'expliquer en tête à tête sur ses activités dans la salle KD et le lien qu'il a avec les Oracles of Boobsday. Bon, et il me faut l'aide de Ed, merde, il est où ce con. Il était parti se mêler à la foule. Fais chier, bon, ok, je me débrouille tout seul pour le moment.

Tient, l'autre essaye de me parler. Mec, t'embête pas, ça sert à rien. je t'entends pas. Et d'ailleurs je vais pas répondre, je vais jouer mon mec froid. Comme d'hab'. Bon allez, on sort. Je vais essayer de trouver le proprio. Et au passage peut-etre éviter de tomber sur les autres gus, ou alors, un par un. Allez, on y go.*


Jacob ouvre la porte, passe la tête, le couloir est vide. Il s'avance dedans, toujours suivi du voyageur dénué de ses pouvoirs. Il avancent dans les couloirs. Ils ne croisent qu'un seul garde qui les cherches et ne lui laissent pas le temps de donner l'alerte. Hume lui frappe les jambe, le fait tomber et l'assomme d'un coup dans la nuque. Ils poursuivent leur chemin et finissent par trouver une porte gardée par un videur.

*Ah, voilà qui est intéressant, il doit y avoir un truc là. Sinon, il n'y aurait pas un con devant. Alors comment on l'a celui-là ? ça va être difficile de le prendre par surprise et s'il donne l'alerte, on va avoir des problèmes. (Il y en a qu'ont essayé... ahem). Tient j'ai une idée. Dommage que je puisse pas l'expliquer à l'autre voyageur, il m'en voudra sûrement. Je m'excuserai plus tard. De toute manière je l'ai sauvé ! Il me doit bien ça.*

Jacob prend une moue désolé et invite par les geste, le voyageur à se laisser faire. L'autre ne comprend pas, jusqu'à ce que l'intouchable l'attrape par l'épaule et le pousse vers le videur et la porte. Il a le bâton posé nonchalament sur l'épaule, comme si la situation était normale. Il fait un signe de la tête au vigile, qui voyant le tatouage sur la joue de ce qui semble être un prisonnier, s'écarte de la porte et l'ouvre pour le laisser entrer. Jacob pour le voyageur à l'intérieur et avant d'entrer attaque le videur. Il lui frappe le bras, puis la jambe et finalement le met hors circuit d'un coup très violent à la tête. Puis, il entre dans la salle à son tour et referme la porte. A l'intérieur, deux vigiles totalement robotisés, qui ont l'air plus costauds que les autres et un étrange lutin. Assis sur une chaise, attaché, Ed.

*Et merde, je sais pas pourquoi, je le sens mal ce coup là... Je boirait bien un peu d'eau d'ailleurs...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 23:25
« J’aime le chocolat.
_ Allez, libérez-moi de cette chaise ! Je vous offre ce que vous voulez ! »

Le lutin haussa un sourcil intéressé en répétant sa phrase fétiche. Son garde du corps traduisit instantanément sans même le regarder :
« Que proposes-tu ?
_ Euh ? Plein d’or !
_ N’y pense pas, nous en avons largement assez. Les égouts qui sillonnent la ville sont remplis de pièces, ce qui explique une partie de leur profusion.
_ Alors mes services. Utilisez-moi comme un bras droit.
_ Tu es pathétique, pourquoi te prendre ? Le Voyageur que nous avons sous contrôle est…
_ … bien meilleur que toi et ton pote réunis
, continua l’autre gros bras.
_ Du chocolat alors ?
_ J’aime le chocolat, s’intéressait le diablotin qui avait croisé ses mains par-dessus son bureau.
_ Intéressant.
_ Très intéressant même.
_ Je vois que j’ai capté votre attention. Mais avec toutes les tonnes de tablettes que je vous propose, je vous demanderais aussi de cesser toute activité illicite.
_ Tout dépendra du nombre de chocolats que tu ramèneras.
_ J’aime le chocolat. »


J’étais bien parti et je continuais. Je leur promettais un château, des montagnes chocolatées aux parfums différents. Un des deux géants se sécha la fente, ému d’une telle considération à leur égard. Pauvre type.
L’autre garde du corps me traduisait qu’ils n’avaient jamais aimé faire du banditisme, mais qu’ils y avaient été obligés par ce monde impitoyable. Le lutin se mordait sa lèvre inférieure imbibée de sucres avec un air terrible et désolé. On me promit de me libérer tant que je demandais à Jacob d’arrêter de foutre le bordel dans le casino. Je hochai la tête, et un des mastodontes s’approcha de moi pour me défaire les liens. Quand entra le magnifique et majestueux Jacob ; tout aurait pu se décider sur cet instant si le vigile assommé derrière la porte n’avait pas été visible. A des hommes normaux, on aurait pu essayer de s’expliquer ; à ces imbéciles de machines, impossible : on hurla à la trahison, et l’énorme paquebot en profita pour mettre son bras sous mon menton, et tordre ma nuque avec l’autre sans même avoir touché aux liens. De plus, il évita avec soin le tatouage qui m’interdisait tout pouvoir. Le petit diablotin vociférait qu’il aimait le chocolat, et il fut immédiatement protégé par le second robot. J’essayais de les persuader que ce n’était pas un malentendu, que je ne lui avais pas encore expliqué notre affaire. Mais cette dernière semblait s’être volatilisée de leur esprit, ils avaient déjà dû oublier. L’Iron Man en Armani qui protégeait le boss de son corps dit :


« Tu bouges, et mon camarade broie ton pote en moins d’une seconde. »

Une intimidation inutile (sans compter que Jacob soit aussi sourd qu’un paquet de chips), car juste après, le gérant du bar appuya sur un bouton rouge ; le refrain de « Money Money Money » passa en trombe dans la pièce, puis une trappe s’ouvrit juste sous mes pieds (et ceux de mon ravisseur). Nous tombions tous les deux pendant une vingtaine de mètres avant d’atterrir durement sur des pièces d’or. Une petite secousse des reins, et je réussis facilement à revenir en une position à peu près normale, tout en restant assis. Ça devait être les égouts en question, dont les eaux croupies avaient été remplacées par le coffre-fort de Picsou. Une pluie de pièces arrosa soudainement le robot avant de s’estomper trois secondes plus tard. Le niveau avait déjà augmenté. Je vis (je ne savais comment, le tout était éclairé de néons stupides) que nous étions dans une immense salle souterraine. Je parierais sur huit cent kilomètres carrés en gros. Et de tous les côtés, des milliers de pièces d’or tombaient dans la salle, et engloutissaient peu à peu les murs et les lampes. Mon collègue vu sa tête, devait être persuadé qu’il était encore en haut car il cherchait à approcher une seconde fois ses bras d’acier autour de ma délicate nuque. Quand on entendit un grondement. Le même qui fichait des frissons dans le dos, qui annonçait une tonne d’effets spéciaux.
Je compris en un instant le fonctionnement des égouts de la cité, et aussi que j’allais passer un sale quart d’heure.
Mon hypothèse était que les égouts fonctionnaient sur un système centralisé. Toutes les pièces d’or devaient être réunies en un coin. Pour cela, la ville était posée sur d’immenses pièces sombres dans lequel tombait l’argent. Dès qu’il y en avait trop, deux des quatre murs s’ouvraient afin de faire tomber toutes les pièces vers le centre (et donc toutes les pièces d’or situées plus loin du centre que celles de mon égout allait me tomber sur la figure, pendant que je serais enseveli lors du torrent dégénéré, le tout attaché à une chaise et aux-côtés d’un gorille dévastateur).
Pour confirmer ma théorie, j’entendis le bruit assourdissant et terrible de tonnes de piécettes se diriger vers moi tandis que celles que j’avais sous le pied glissaient dangereusement de l’autre côté. Les pieds de ma chaise s’enfonçaient en vibrant, et se déplaçaient petit à petit. Je claquai des dents, et pas que de peur. Des écumes dorées hauts de trente mètres déferlaient gentiment vers moi dans un bruit de monnaie tombée sur le sol. Je basculai après une puissante secousse viscérale en arrière, et me retrouvai soudainement les pieds levés, les yeux face au plafond et la tête posée contre l’argent qui allait bientôt voltiger loin de là. Vu l’ampleur de la vague, j’en déduis qu’il y avait bien cinquante mètres du sol au plafond. Et le top, c’est que je n’arrivais plus à me déplacer. Bonne nouvelle, le gorille fonça comme il le pouvait (c’était comme sprinter sur du sable mouvant) vers un des deux murs qui ne s’était pas relevé. Il y avait certainement une sortie quelque part, mais je ne pouvais la voir de mon état. Il ne me restait plus qu’à réfléchir tandis que le courant commençait à s’accélérer dangereusement, et que les pièces plus haut cascadaient vers mon immobile position.

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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptySam 28 Aoû 2010 - 14:57
*Bon, c'est galère, me voilà dans une petite salle, genre bureau ou je sais pas avec l'autre gus attaché à une chaise et un type près à lui arracher la tête. Il y a ce lutin avec ses barres de chocolat, il a pas vraiment l'air très sympathique non plus et surtout, j'ai comme la vague impression que les deux autres sont à ses ordres. Les deux autres, parlons en tient ! Deux putains de robos. Pas comme les autres videurs que je peux facilement assomer avec le con de bâton. Non cela, vu leur féraille, ils vont être plutôt chaud à vaincre. Long en tout cas, j'y connais rien en mécanique ! Comme voulez-vous que je l'ai aies ceux là ? Même s'ils ne peuvent rien contre moi, je sens que que je vais galérer cette nuit. Heureusement, leur bosse n'a pas l'air plus doué pour le combat que pour manger du chocolat proprement. Donc, une fois les deux gus passés, je sens que ça va être facile. Tient, Ed a le tatouage, ça sert à quoi d'ailleurs ?... J'ai l'impression qu'il y a comme un temps mort. Tout le monde se regarde, personne ne fait rien. Peut-être qu'ils m'ont sommé de faire un truc. Bande d'idiot, je vous entends pas plus que j'entends les gérémiades de Ed et général. Un mouvement derière moi. Le voyageur que j'ai ramené. Il vient de partir en courrant. Bon, un allié en moins, ça veut un peu dire que je suis tout seul face à deux types et demi et que l'un deux menace de buter mon abruti de copain. Non vraiment, je commence à en avoir raz la patate de Dreamland ! Ce monde est non seulement assez insupportable, mais en plus il faut toujours qu'il vous mette dans des situations pas possible. Ed aime trop ce putain de monde pour que je le laisse crever comme un chien. Surtout pour tenter de taper la discute avec un patron de casino foireux (les deux sont foireux, le patron, comme le casino...).

Raaaah, ça me saoûle ! Pourquoi il faut absolument que les méchants nous mettent toujours dans ces situations difficiles ? Parce qu'ils sont méchants me direz-vous. Mais là j'ai juste l'impression d'etre une connerie de héros de bande dessinée qui doit choisir entre se rendre ou laisser son meilleur ami mourir. Même si c'est un con, je peux pas lui faire ça. En revanche, je ne sais pas si c'est idiot ont l'intention de le relâcher ou même de le laisser en vie si je me rend. Putain de dilemme. Je sens qu'il va falloir un miracle pour nous sortir de là...*


Et comme Jacob pense cela, un miracle arrive enfin. Le Patron du bar ouvre une trappe sur les égouts de la ville, juste sous les pieds de Ed et de son robots. Les deux font une chute libre. Hume ne rélféchit pas assez à l'occasion qu'on lui laisse de pouvoir prendre le dessus sur le patron du casino.

*Ed ! Merde ! Tient bon, j'arrive. !"

Il se dirige vers la trappe, l'autre robot lui barre la route.

*Dégage couillon !*

Jacob lui défonce la rotule avec le bâton, mais cela ne fait que plier son genou. Il profite que sa tête soit à portée pour la frapper. Il ne parvient qu'à le faire tomber au sol, l'autre n'est qu'à peine sonné. Jacob fonce vers la trappe et saute à la suite de Ed et du Robot.

*Putain, c'est quoi ce merdier ? Une véritable mer de pièce d'or. Putain, il y a tout Kazinopolis la dedans. Ce monde est purement à vomir. On dirait juste une bande de Picsou aimant se baigner dans leur or. ça me dégoûte, je déteste ce royaume. Salauds de matérialistes...*

Jacob arrête sa bulle en plein vol, il reste suspendu à dix-mètres au dessus de la surface.

*Bon où est Ed bordel ? Il y a le robot qui court comme un con vers une probable sortie, m'enfin, je ne pense pas qu'il puisse représenter un quelconque danger maintenant. Et Ed... Ah le voilà, toujours attaché à sa chaise je vois. Bon, je vais m'occuper de le libérer. Et ensuite, il nous créera un portail pour qu'on remonte, j'ai pas franchement envie de le porter sur cette distance... Et pourquoi il se barre ne courrant l'autre ?... Oh oh, je vois. Il va falloir se grouiller... Allez vite, tient bon Ed, je vais pas t'abandonner ici !*

Jacob plonge vers Ed, il atterit juste à côté de lui revensant quelques pièces au passage.

*Il va falloir que j'améliore mes attérissage en urgence moi. Celui là était un peu trop rude, j'aurais pu me faire mal sur un sol plus dur. Hey ! Pas le temps de rêvasser. Les vagues vont arriver d'une minute à l'autre, il faut que je libère Ed, maitenant. Vite, les liens... Aaaah, bordel, j'y arrive pas, j'ai pas le temps ! Fasi chier ! Vite, vite ! Saleté de corde, je vais pas y arriver... Bon tant pis, on passe au plan B ! Ed, j'espère que tu as fais un régime récement !*

Jacob attrape la chaise en passant sa main sous les pieds et l'autre sous le dossier. Il porte Ed comme un prince charmant porterait sa princesse. Puis, il soulève sa bulle le plus rapidement possible. Il parvient à aller assez haut, droit vers la trappe toujours ouverte et évite de justesse les vagues de pièces. Le robot, lui, s'est fait engloutir à trois pas de la porte qu'il tentait de rejoindre.

*Putain, t'es lourd Ed, tu ne me fais plus jamais ce coup là, j'ai pas envie de te porter toutes les nuits. Bon, allez, on sort de cette salle de merde et on retourne dans le casino. On se fait le patron et on défonce tout ceux qui sont sur notre pessage. J'aimerais bien savoir quel lien il a avec les bouseux de la dernière fois et surtout pourquoi il fait ça...*

Jacob repasse par la trappe et se retrouve dans le bureau à présent vide. Il repose et Ed souffle un peu.

*Ah, c'est pas trop tôt ! Bon, maintenant, je souffle un peu. J'ai mal au bras et en plus, j'ai soif. Ah, bravo ! Vraiment, Ed, tu as l'art de te fourrer dans les situations les plus stupidement dangereuse. Tu devrais suivre une thérapie pour arrêter, je serais pas toujours là pour te sauver. Allez, je te détache et on y retourne...*

L'intouchable défait les liens qui retiennent Ed prisonnier à sa chaise, en galérant un peu moins puisqu'il est moins pressé. Ed est enfin libre.

*Et maintenant, on part à la chasse au lutin-chocholat. J'espère qu'on vite tomber sur lui, je commence à être fatigué et j'ai soif, et mal aux bras... Je vais pas durer éternellement moi...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptySam 28 Aoû 2010 - 18:38
Quand je croyais que tout était perdu, quand je pensais que ce tsunami de pièces d’or serait la dernière vision de Dreamland que j’aurais, je n’eus absolument aucun geste. J’étais trop con pour comprendre l’inévitable : que j’étais attaché sur une chaise et que j’allais mourir d’une mort qui passerait pour un bon second degré si cela arrivait à un néolibéral. Puis j’entendis un atterrissage teinté de cuivre, je tournai la tête aussi soigneusement que me le permettait ma nuque enquillée. J’ai dû crier un superbe « Yahou ! » d’encouragement quand je vis le corps de Jacob se mouvoir rapidement vers moi. Il bouscula de nombreuses pièces en s’approchant de moi (ce qui me fit frémir, geste instinctif au désastre imminent), et tenta comme il le pouvait d’enlever les nœuds qui me mariaient à cette impertinente chaise. J’avais de la malchance dans mon bonheur, car mon partenaire était aussi bon marin qu’indic. Les nœuds devaient être pour lui un ennemi difficile à vaincre, certainement à cause de son pouvoir, handicap terrible dans cette situation. Non seulement il ne parvenait pas à défaire les liens, mais en plus il ne pourrait pas résister au torrent déchaîné. Sur terre ferme, je ne dirais rien. Mais il était posé sur une trentaine de mètres d’argent qui dégringolaient de plus en plus vite. A nos côtés, le monstre d’acier trébucha, et se fit happer par les impressionnantes prémisses des tonnes de monnaie. Je déglutis assez bruyamment, et le vacarme délétère gronda de plus belle.
Sans réussir à m’aider plus que ça, Jacob me souleva moi et la chaise dans un effort surhumain. Il devait réussir à nous caler avec sa bulle et à nous supporter comme tel, car je le voyais mal porter mes soixante et quelques kilos avec ses bras chétifs. Ingénieux le coco. Néanmoins, cela devenait urgent. Je priais pour que mon camarade ne trébucha pas, car cela entraînerait ma mise à mort immédiate. Mais il tint bon l’animal ! Il avançait rapidement sans que ses pieds ne fassent de faux mouvements (là, je pouvais remercier sa bulle qui devait certainement l’aider). Je tournais ma tête à gauche : je vis la marée de pièces s’approcher trop près, trop près, bien trop près, trop trop pr… ! OUAaaah ! C’est bon, Jacob était arrivé au conduit qui nous avait jeté ici. Il continua encore jusqu’à remonter la quinzaine de mètres qui nous séparait du premier étage. Je vis (c’était imperceptible) des gouttes de sueur se former à la base de la nuque de mon sauveur. Ainsi que les centaines de tonnes de pièces envahir la pièce dans un fracas épouvantable et sourd, dû à l’isolation de la pièce et de l’écho qui y parvenait.
Quand enfin on fut remonté dans la salle, Jacob me posa au sol avec ma chaise. Il n’y avait personne entres ces murs, et nous pouvions nous considérer comme chanceux que la trappe ait été gardée ouverte. Ils avaient certainement attendu que le mastoc remonte. Ils étaient assez simples dans leur tête, on pourrait ainsi les avoir par surprise. A moins qu’ils n’aient été suffisamment bêtes pour laisser la trappe ouverte. Il y avait seulement deux accès à ce bureau. L’un était la trappe, l’autre l’entrée. Ils n’avaient pu donc passer que dans cet endroit. Je ne connaissais pas du tout le bâtiment, mais mon compagnon devait mieux savoir la disposition des lieux. Jacob fut plus calme et me défit les liens tranquillement. Quand mes bras furent libérés, mon premier réflexe fut d’enlever le tampon magique de ma joue.
Puis je remarquais l’ignoble vérité…
Lors du geste, je heurtai un tant soit peu mon nez. Mon visage prit différents teints de couleur qui correspondaient aux sentiments de la non compréhension, de la peur, de la confirmation, du déchirement, de la tristesse sans nom jusqu’à la colère sans borne. Mes précieuses lunettes de soleil étaient tombés dans la salle, certainement quand je fus tombé à la renverse. Maintenant, elles étaient englouties sous un amas considérable de pièces d’or, délaissées et certainement cassées. Le rouge empourpra mes joues d’une haine incontrôlable, mes poings tremblaient quand je les serrai. Alors comme ça, il voulait jouer. Très bien, j’allais jouer. Je frappai avec violence le bureau du lutin qui trembla sous le choc. En même temps, deux gardes massifs entrèrent avec un air hébété. Ils se regardèrent en se grattant la tête. Ils dirigèrent leur pas massifs vers nous et crièrent quelque chose que je n’entendis pas. Je hurlai à mon tour. Ils seraient les premiers à payer, et tout l’or de Kasinopolis ne seraient pas suffisants pour racheter ce crime. Le sang (l’huile) allait couler. Tout de suite ! Mes deux yeux s’assombrirent, comme des nuages chargés de soleil portés par le vent recouvraient le ciel. Mes cheveux se levèrent sur ma tête, et j’invoquais mes portails.
Premier portail : devant moi, et je m’y rue dedans avec un hurlement.
Second portail : Derrière eux, la sortie vers leur dos évidemment.
Effet provoqué : Je leur tombe dedans avec une violence rare. J’avais bien visé dans mon déchaînement, et je fis perdre l’équilibre des deux mastocs en même temps. Ils tombèrent directement dans la trappe. Je tombai sur le sol mais évitai de peu de les rejoindre. J’entendis un piaillement ridicule sortir d’une des gorges de métal avant d’entendre les pièces les emporter dans des abysses de richesse. Quand je me relevai, j’aperçus une autre machine dans l’encadrement. Elle venait tout juste de monter et passa rapidement sa phase d’étonnement. Elle fonça vers moi en projetant ses gros poings en avant, mais mon portail faisait encore effet. Grâce à mon pouvoir toujours enclenché, elle se retrouva en un rien de temps de l’autre côté de la pièce (là où était placé le premier des portails) et fonça dans le mur de toutes ses forces. Sa peau de métal ne supporta pas le choc, et se craquela dans un bruit funeste. Des boulons tombèrent, et les fentes du robot ne reflétaient plus rien (enfin, reflétaient encore moins qu’à l’accoutumée). Trois saloperies en moins, le carnage ne faisait que commencer. J’exprimais la pensée au geste à Jacob. Un geste explicite aussi universel que le V de victoire, ou bien le pouce tendu (accompagné d’un immense sourire) : mon poing serré frappa la paume de sa voisine dans un claquement sec et violent. Le message était passé ; sinon, il suffisait de lire la rage sur mon visage.


« Ce casino, je vais le démolir brique par brique. Fonçons dans le tas en essayant de profiter de notre mort factice. »
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptySam 28 Aoû 2010 - 22:25
*Mais, qu'est-ce qu'il lui arrive. Qu'est-ce que j'ai fait pour le mettre dans un état pareil ? Il est peut-être énervé parce qu'il s'est laissé capturer. Ou parce que je l'ai sauvé alors qu'il aurait voulu s'en sortir tout seul. C'est vrai, je comprend pas trop pourquoi il a pas créé un portail pour se sortir de sa situation délicate. Mais, le tatouage, il l'a effacé dès que je l'ai libéré... ça a peut-être un rapport. Oh, et puis je comprend plus rien à ces histoires si ça se trouve, c'est simplement parce qu'il a envie de se battre. C'est bien son truc ça, de se battre. Il est du genre à se mettre devant des ennemis trop forts pour lui et de remettre en place ses lunette, de lancer une phrase qui tue et de se lancer à l'assaut. Là, ça doit faire un moment qu'il était assis ici, il doit avoir un démangeaison... Tient, où sont passés ses lunettes ? Oh, elles ont du tomber tout à l'heure. Bon, ben, peut importe la raison de sa colère, il vient de s'en faire trois à lui tout seul. J'ai la vague impression que le nombre de nos ennemis diminue. Les gardes n'étaient pas si nombreux que ça. Et là, il doit bien en aoivr une petite dizaine en moins. Entre ceux que j'ai étalé, celui d'en bas et ces trois là. Oui, au moins sept il me semble. Enfin, bref, on s'en fout. On progresse, c'est l'essentiel. Maintenant, il nous faut retrouver ce fichu lutin et lui apprendre à bouffer autre chose que du chocolat : ses dents. Ed, suis-moi, nous allons botter le cul des méchants...*

Jacob fait signe à Ed de le suivre et sort de la pièce. le couloir est vide, il y a toujours le corps inanimé du videur qu'il a vaincu avant d'entrer dans le bureau. Jacob prend la direction opposée de celle dont il est venu aveec l'autre voyageur.

*Bon, on va essayer d'explorer un peu. On a pas toute la nuit, j'ai envie de dire, mais je pense pas que notre proie se cache du côté du local à balais. Ce serait le comble ! Ni dans la salle KD, trop près de la grande salle, ce serait imprudent de sa part. Si j'étais un patron de casino et que je ferais des activités pas très très net et que deux voyageurs étaient à ma poursuite mais que j'avais une bonne douzaine de gardes pour me protéger... ou est-ce que j'irais ? Question idiot, je verrais bien. Tient une porte, ouvrons...*

Jacob ouvre la porte.

*Ok, c'est les chiottes, il n'y a pas à s'inquiéter. Bon, on continue je pense qu'on va finir par trouver l'endroit ou cet idiot de lutin ce cache. Tient, un autre porte. Ah, bah ! "bureau du directeur - salle d'attente". Que demander de mieux ! Allez, on entre.*

Hume ouvre la porte et entre.

*Ok, c'est quoi le problème ici ? J'y vois rien, il y a de la brume ! Partout ! Incroyable ! Et ça n'a pas du tout l'air d'une salle d'attente. ça m'a l'air beaucoup trop grand. Non, ça m'a plutôt l'air d'un piège cette connerie. ça m'étonnerais grave qu'on trouve le bureau du directeur juste au bout de la pièce, mais bon. Raaah, saleté de brouillard, je savais même pas que c'était possible dans une pièce close de mettre autant de fumée pour concert... Bon, par prudence, je met la bulle en mode ballon et on va voir de l'autre côté s'il n'y a pas une petite porte pour accéder au bureau. En espérant bien sûr croiser le moins de conneries possible dans le brouillard... Ah mince, si je passe en mode ballon, j'ai plus le baton et, c'était bien pratique pour taper les videurs tout pas beau. Bon tant pis, je le garde, à mes risques et périls...*

Alors qu'ils s'avancent dans la brume, des ombres semblent tourner autour d'eux, guetter et s'apprêter à aller frapper... Mais quand passeront-elles à l'action ?*

*J'espère que ça ne va pas trop durer cette affaire, j'ai perdu pas mal de force avec ces conneries...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyDim 29 Aoû 2010 - 9:56
Dans la plus pure des traditions des coopérations, Jacky reprit le chemin pour me conduire vers le niveau suivant. Il a l’air d’être sûr de lui, me dirigea vers des couloirs étroits d’où résonnaient à peine les exclamations de joie des joueurs. J’y devinai ainsi que nous étions à un étage supérieur aux leurs. Et connaissant la longueur de la trappe qui m’a englouti, je dirais que nous étions soit au premier, soit au second étage. Si le partenaire n’avait pas été sourd, il aurait pu me renseigner en un instant. Là, c’était mission impossible de seulement lui poser la question. Restait qu’à ce qu’il comprenne et qu’il me réponde, et que je comprenne. Quelle galère c’était de l’avoir ! Et en plus, il me volait ma réputation avec son soi-disant pouvoir invincible ! Mais j’allais démolir le casino moi-même, je savais comment procéder. Mais pour ça, il faudrait être sûr que le nabot soit à l’abri. Notre mission n’était pas de le tuer, mais de lui faire comprendre que tout ce qu’il faisait n’était guère apprécié. J’adorais Dreamland, et voir des Voyageurs quitter cette formidable aventure pour des minables pareils me foutaient presque autant la rage que la sensation de voir normalement sans verres protecteurs.
Ah, je repensais à la mission… Tout n’était pas clair dans cette histoire. A commencer par la simple question : qui bono ? C’est du latin qui veut dire : à qui le crime profite-il ? Et je ne voyais vraiment pas l’intérêt du lutin à dézinguer des potentiels clients. Les indices suivants étaient plus dus à mon instinct qu’à mon intuition. Le directeur avait l’air complètement inoffensif. Certes son apparence était trompeur, il avait tenté de me liquider sans laisser de traces (et j’étais persuadé qu’il n’était pas très triste de m’avoir fait accompagner par un de ses gros gardes du corps). Mais je ne voyais pas un être aussi peu charismatique diriger un dur comme Monsieur Cerbère. N’oublions pas que le Voyageur brumeux devait être contrôlé par un parchemin. Divergences de manières ou ce combattant valait-il la peine ? Si la deuxième solution était la bonne, il faudrait faire attention. Je n’aimerais pas avoir à faire avec ce gus, surtout quand on avait un pote invulnérable sur qui tout décharger. Ce type-là, il faudrait éviter de le combattre en intérieur. J’avais une ou deux idées, mais je doutais de leur efficacité. Mais aucun de nos pouvoirs ne permettait de contrer le sien. De plus, Jackson était sourd. Si on lui coupait la vue en plus de ses oreilles, il allait sombrer dans des abysses. Mais il était sous sécurité permanente.
Quand mon camarade ouvrit une menaçante porte, je compris qu’il avait pris les couloirs au hasard. Sans se douter qu’il aurait pu être pris d’un sentiment de méticulosité, je rentrais dans la salle blanche, et je défonçais les portes une par une comme dans les plus mauvais films d’action. La troisième céda sous mon coup de pied. A l’avant dernière porte, je vis une forme tremblotante. Le petit Voyageur qu’avait amené Jacob avant que celui-ci s’enfuie. Il avait compris qu’il ne pourrait pas s’échapper à cause des gardes aux portes. Ou alors il venait de vérifier lui-même…
A la seconde porte, je ne vis rien. Il y avait de la brume partout. Et je reconnaissais cette douce aura meurtrière qui s’était baladée dans le casino. Jacob s’y engouffra après avoir lu sur un panonceau que c’était la salle d’attente. Un piège oui. Je savais que le Voyageur au parchemin était là-dedans. Je pénétrais à peine dans l’encadrement et j’y trouvais quelques chaises avant qu’elles ne disparaissent sous le brouillard. J’en pris une et bloqua la poignée avec. On serait averti si quelqu’un tentait de sortir d’ici par cette porte. Je faillis laisser Jacob tout seul et m’enfiler tous les gardes du casino. Mais par moralité et par logique, je suspendis mon geste de fuite, et décidais héroïquement de rester. Je me calais contre un mur avec toute la prudence du monde. A moins d’un mètre, je ne voyais rien. Je voyais des formes flous, se confondant avec les ombres. Je grimaçais : le Voyageur n’était pas seul. Vu la douceur des pas, il n’y avait pas le dernier des gardes du corps, mais seulement des vigiles de seconde main. J’intimais avec les gestes à mon compagnon de rester près des murs et de ne pas se risquer au milieu. Et évidemment la salle était trop grande pour une salle d’attente pour être honnâte, remarquais-je après coup.
Avant même que je ne comprenne, un poing s’abattit sur moi. Je ne réussis pas à l’esquiver totalement et il me rentra dans l’épaule droite déjà endolorie par ma charge de tout à l’heure. La seconde attaque ne se fit pas attendre et je fis jouer de la nuque pour éviter le coup. Il rentra directement dans le mur, et je contrattaquais directement. Je fis un demi-tour et avec l’élan emmagasiné, j’écrasai mon coude sur le menton de l’individu. Il n’était pas fait de métal pour une fois, mais ce n’était toujours pas mon vigile. L’arête du nez se fractura (il était moins grand que prévu), et je mis un autre coup pour mettre KO l’adversaire. Il s’effondra comme une masse dans un gémissement étouffé de sang. Les ombres se mirent à bouger plus rapidement. La protection de Jacob repoussait la brume et ainsi nous laissait dans une moins complète obscurité bleutée.

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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyDim 29 Aoû 2010 - 14:43
[HRP : Fait gaffe. On est pas censé savoir quelle est notre mission exactement, on cherche seulement. Et ensuite, tu spécule encore sur ma bulle, elle repousse que dalle la brume sous cette forme là. ^^]

*J'aime pas c'te brume et j'aime pas ces ombres. Je vois pas grand chose. Ajoutez cela au fait que je n'entend rien, et vous avez ce qui semble être une cible parfaite pour vos ennemis tapis dans la brume de la salle. Le seul et unique problème de leur saleté de stratégie, c'est que je suis pratiquement sûr que les bouseux qui se cachent dans la brume n'y voient pas plus que nous, à l'exception du type qui créé la brume. Et je pense pas que ce soit les vigile de merde qui la créent. Je les aient vu à l'oeuvre. Je ne vois pas pourquoi le lutin aurait ce pouvoir là. A mon humble avis, il doit y avoir un voyageur dans les parage. Et certainement pas de la petite fiotte comme les derniers de Delirium City. Oui, à mon avis, on nous réserve le meilleur pour la fin. Et je sais pas pourquoi j'aime pas cela. Déjà qu'il va falloir éliminer tous les vigiles avant de s'y mettre. Je sais pas si on aura la forme nécéssaire à vaincre le gars. Surtout que là, je me sens déjà moins en forme qu'au début. Heureusement, le couillon de lutin-chocolat est forcé d'en garder dans la grande salle et devant la porte d'entrée. Et je sais qu'il en a besoin d'au moins huit là bas, rien que pour garder les portes tout en en ayant un pour surveiller la salle directement. Bref, ça lui en fait moins pour nous taper dessus dans les coulisses du casino. On en a déjà étalé au moins sept. Il ne doit pas lui en rester plus de cinq à disposition, dont le gros mastodonte de garde du corp robotique. Plus le voyageur qui doit être dans les parages... On s'en sort plutôt bien donc. Reste à savoir si on passera cette saleté de salle avec toute cette brume. Ed préfère raser les murs, perso, c'est pas mon truc, je vais provoquer le sort. Je sais que Ed peut se barrer à tout moment s'il le souhaite. Donc si par malheur il m'arrivait quelque chose, ce dont malheureusement je doute, il saurait s'en tirer sans moi. Il serait un peu temps qu'on me montre de quoi on est capable contre moi. Il y a-t-il qui que ce soit ici, qui puisse me tuer ?

L'idée me plairait bien. On va donc provoquer nos ennemis, les pousser à m'attaquer. Et on verra bien de quoi ils sont capable, de toute manière, que ce soit par les coups ou par le temps, je souffrirais. Donc, finalement, ils ne feront que précipiter l'échéance. Allez bande d'idiots, on va voir qui est le plus fort.*


A ce moment, un vigile fonce sur lui, sur la droite. Il le voit au dernier moment et à tout juste le temps de plonger. Il se relève immédiatement et l'autre a fait demi tour, il charge à nouveau. Cette fois-ci Jacob le reçoit avec un coup de bâton en pleine face, comme s'il avait frappé une balle de baseball avec un batte. Le videur tombe lamentablement, hors circuit.

*One done, three to go. Plus le voyageur, plus le garde du corps. Je compte pas le lutin, il a l'air complètement inutile... attention, en voilà un autre ! Aïe, merde !*

Un autre videur s'en est pris à Jacob, attaque frontale. L'intouchable a été poussé vers l'arrière et est tombé, se faisant un mal de chien au coxis. L'autre veut lui donner un coup de poing par le haut. Jacob roule sur le côté et frappe sur les rotules. Son adversaire plie les genoux, un coup dans le dos et il est à quatre pattes, un coup dans la nuque et il ne bouge plus, étalé sur le sol.

*Bien pratique ce bâton, c'était une bonne idée de le garder. Désolé mon grand, mais tu étais loin d'être assez fort pour me tuer. Fait de beaux rêves. Bon, Ed vient d'en étaler un. Parfait. Il ne reste pour que trois bouseux, dont deux forts. On va s'amuser. Un videur, un voyageur et un garde du corps. Et toujours pas le fichu bout de cette salle, mais on est où exactement, et surtout, quel genre de mégalo irait se faire une salle d'attente pareille ? ... Ah, il y a un videur qui attaque Ed, je vais aller... Attention !*

Jacob se prend un coup de poing dans la joue qui le fait reculer de quelques pas. Et ce n'est pas un videur qui l'a attaqué, c'est un voyageur. Il lui assène un nouveau coup dans la hanche. Même protégé par la bulle les ondes de choc font mal. Jacob essaye de riposter, mais l'autre esquive et frappe.

*Aïe, merde ! Il est rapide ce con et visiblement, il est habitué à se battre. Il a meilleur niveau que moi, aucun doute. Et mon bâton ne sert à rien si j'arrive pas à le toucher avec avec. Merde, encore esquivé, Aïe ! Bordel, fais chier! Mon bras ! Ok tu l'auras voulu.*

Jacob esquive de justesse le coup suivant et parvient à le frapper aux côtes, mais pas assez fort pour les briser. Le voyageur s'éloigne tout de même d'un pas. Il relance l'attaque, mais au dernier moment Jacob s'élève dans les air et lui donne un coup de pied dans la tête. Surpris, l'autre n'a pas le temps d'esquiver les deux coups suivants. Jacob lui tombe dessus et lui donne un coup de bâton dans un bras qui tente de le repousser. Le voyageur parvient tout de même à repousser Jacob et à se relever, lui faisant face à nouveau.

*Merde, on est à égalité, même en volant j'aurais du mal. Si je m'éloigne trop, il aura l'avantage de la vue, si je reste trop près, je peux pas faire mes meilleures attaques. Il me faudrais l'aide de Ed pour faire diversion. C'est un bon combattant, mais à nous deux, on l'aura sans aucun soucis. Ed, t'es où ?*
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyDim 29 Aoû 2010 - 21:57
[HRP : Je voulais dire que si ta protection est en mode bulle, elle repousse la brume sachant que cette dernière ne peut traverser ton bouclier. Et je pense qu’au contraire, on nous a informé du but de notre mission. Sinon, je répare ça rapidement ^^]


J’avançais un pas prudent, et je sentis un bruit de verre écrasé. Je vis alors que j’avais fait se rencontrer ma semelle et la paire de lunettes de soleil du vigile. Un rictus sortit, amusé. Mais il faudrait que je puisse écraser toutes les paires de lunettes teintées entres mes doigts afin de commencer à oublier. Les lunettes de soleil étaient la fierté d’un homme, elles reflétaient son attitude, ses envies et elles rendaient un air super cool. Détruire ce symbole, c’était à moitié tuer son porteur. Je m’y étais peu à peu attaché au fur et à mesure des jours. Qu’elles rendent l’âme par de vulgaires malfrats de secondes zones, cela me rendait dingue. Mon bon génie, ma bonne étoile s’était envolée dans un enfer doré. La vengeance s’imposait d’elle-même, et j’allais être aussi aveugle que la justice.
Presque aussi aveugle que moi dans cette brume bientôt ensanglantée. Je donnais à mon habitude un coup dans les côtes de mon agresseur au sol qui se plia sous le choc. Le corps gisant avait des oreilles pointues. Ce n’était pas vraiment un humain alors, contrairement aux morphologies similaires. Puis je vis un bras traverser mon champ de vision et le mur. De la poussière et des bouts de ciment volèrent partout. Je tournais la tête pour apercevoir la forme floue du second garde du corps. Il grogna de mécontentement. Je me mouvais rapidement vers lui et tenta de lui présenter violemment mon poing sous le menton. Mais il para tout du second bras, rétracta le premier et contrattaqua avec une vitesse étonnante. On échangea quelques coups, mais il était évident que mes rares attaques qui passaient ne lui faisaient pas grand-chose : seules mes mains s’esquintaient. Moi, je m’essoufflai bien trop vite à esquiver grossièrement chaque coup. Il pouvait me provoquer des blessures graves avec une seule frappe. Je fis un 360 degré en fonçant vers lui, évitant un coup qu’il m’envoyait. Je lui enserrai le bras avec le mien dès que je me sentais assez proche de lui, et frappais en plein sur le menton avec ma paume. Mes doigts cherchaient la fente de ses yeux et s’y engouffraient tels des serpents. Cette prise de Klos combat était une des plus basiques. Avec la force de mon coup et ma prise, je le fis tomber à la renverse sur le dos. Je m’écrasais avec lui pour lui infliger le plus de dégâts possibles, et le derrière de sa tête heurta le sol avec violence. Un grésillement se fit entendre. Je le lâchai et revint au mur, en voyant deux mètres plus loin l’immense forme se relever sans bruit. Je grimaçais. Il y avait peu de chances que je parvienne à battre cette brutasse avec la ma faible force physique pure. Quand je marchais à reculons pour rejoindre le béton, deux bras métalliques m’enserrèrent les épaules et les aisselles. Un autre vigile ! Je n’avais pas bien compté le nombre d’ennemis qui nous restaient, et ce fut une belle connerie. J’avais manqué de vigilance comme le dernier des imbéciles ! Je me maudis intérieurement, un sentiment que ne parvint pas à éliminer le direct droit en plein sur le visage. Je sentis l’os du nez s’incliner sous le coup, le sang ruisseler sur chaque joue. Le second me cueillit dans la poitrine en plein dans l’estomac. Si j’avais ingurgité quoique ce soit de sérieux, il serait allé rejoindre le parterre. Au troisième coup, je voyais trouble et ce sans compter la purée de pois. Mais ce fut pourtant à ce moment où mon esprit divaguait le plus dans la douleur que je remarquai Jacob s’agiter à quelques dizaines de centimètres de moi. Les forces me revinrent ; le type qui menait à cet instant Jacob était certainement le combattant d’élite. J’activai mon pouvoir rapidement, aussi longtemps que me permettait mon état.
Premier portail : devant le poing brandi du robot.
Second portail : devant la joue du vigile qui était rudement costaud soit dit en passant.
Effet provoqué : au lieu de me détruire le menton et la mâchoire inférieure, le coup féroce s’abattit sur le brave guy qui me tenait. La surprise et la force eurent autant raison de lui l’un que l’autre. Le dernier des sous-fifres merdeux s’écroula dans un gargouillis peu réconfortant.
Profitant de ce sursis, je reculai en vitesse et frappa d’un coup de paume sur ma gauche à travers le portail. L’effet fut immédiat : la surprise fit chanceler l’individu. Mon crochet/direct du droit l’ayant assommé, je repris de plus belle l’assaut en le frappant au torse avant de le faire tomber d’un balayage avec le pied. N’attendant pas à ce qu’il se relève une seconde fois, je pris mes jambes à mon cou, en direction de mon camarade en danger. Je reconnus in extremis les combattants quand je les vis. La chevelure violette de Jacob était largement identifiable. Je chargeai en avant, et percutai le Voyageur adverse qui tomba à la renverse à un mètre de moi. On se releva aussi rapidement l’un que l’autre, et on échangea quelques coups. Il avait nettement le dessus sur moi ; sa supériorité m’écrasait plus que celle du garde du corps (garde du corps qui se leva au loin, indestructible). Je jetai un coup d’œil autour de moi mais ne vit pas Jacky à mes côtés. Je reçus un coup en plein dans la joue et titubai douloureusement en arrière. Quand mes yeux arrêtèrent de divaguer, j’avais perdu de vue les deux ennemis (l’autre en avait profité pour se camoufler Dieu sait où), et mon compagnon. Saleté de brume ! Je crachai un filet de sang par terre, et me mis en garde.
J’étais là pour tout détruire, et pour poser les questions ensuite. Mes lunettes de soleil voulaient du sang chaud, et pas un plat glacial.

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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyDim 29 Aoû 2010 - 22:48
*Ed je t'adore ! Tu es vraiment le meilleur !*

Alors qu'il regarde l'autre voyageur en face, Ed fonce sur son adversaire et engage le combat avec lui. La surprise n'est cependant pas suffisante et l'autre parvient à reprendre le combat et même à l'emporter.

*Bon, à moi de jouer maintenant. Ed, ne t'en fais pas, j'ai un plan. Ce type me déçoit, il n'est pas capable de me tuer tout juste bon à me donner des coups. Alors tant pis, ce sera pas pour ce soir le grand soir. Je survivrais à ces combats. Et je te laisserais pas tomber. Pas après le service que tu viens de me rendre. Il a beau savoir se battre, je dispose à présent d'un avantage sur lui, un coéquipier et brillant qui plus est. Il est concentré sur son combat avec le nouveau venu, il n'a plus la moinde chance de me résister. Dès que l'occasion sera belle, j'y vais... Maintenant !*

Le voyageur de brume vient d'asséner un coup dans la joue du camarade de Jacob et de l'éloigner de quelques pas. Silencieusement, l'intouchable est resté à bonne distance, il voit la silhouette de son adversaire, qui à présent tente de le chercher. Mais trop tard, d'un saut prolongé par sa bulle, il fonce vers lui, bâton tendu vers l'avant telle une épée. L'autre a juste le temps de se protéger avec le bras et malencontreusement, se fait ainsi tatoué.

*Hey, c'est quoi ce bordel, la brume vient de disparaître ! C'est pas moi, j'ai rien fait ! Mon adversaire a l'air tout aussi surpris, profitons-en ! Je l'assomme direct, il doit plus rester grand monde après...*

Aussitot pensé, aussitôt fait. Profitant de la surprise de son ennemi Jacob l'assomme d'un grand coup de bâton. Le voyageur s'étale sur le sol, inconscient.

*Tient, il a un parchemin dans le dos, c'est chelou. Il y a marqué un truc dessus. Mmh, ça m'a tout l'air d'être un parchemin magique ce truc. Peut-être qu'il augmente sa puissance ou un truc du genre. Je vais le lui enlever, par prudence. Imaginez qu'il parvienne à se réveiller, j'ai pas envie de devoir me le refaire avec la même puissance. Je commence à être crevé, j'ai fin, j'ai des bleus partout et j'ai soif. Vivement que ce soit finit !*

Jacob retire le parchemin du dos du voyageur et l'envoie valser au loin.

*Bien, nous voilà donc à présent avec une belle visibilité, il y a une série de corps inertes sur le sol, on a fait du bon boulot. Mais, il reste le fichu robot qui tient encore debout et qui nous regarde sans trop de gentillesse. Increvable celui-là. Bon, au moins, la salle a bien l'air d'une salle d'attente et il y a une grande porte en bois sculpté pour le bureau. Pas de doute, c'est bien là. Il ne reste plus qu'à passer le garde du corps. Je problème c'est qu'il est fait de métal et est beaucoup plus résistant que tous les autres. Il a beau ne pas bien savoir se battre, avoir une telle armure fait de vous un adversaire des plus enquiquinant. Et j'en sais quelque chose. Il va falloir trouver un moyen de mettre cet idiot hors circuit, ou de le bloquer d'une manière ou d'une autre... Tient, je crois que j'ai une petite idée et grâce à mon ami Ed, nous n'aurons plus aucun problème pour le vaincre... Il y a une bonne distance entre nous, mais surtout, il est près du mur et je peux me servir de ça. Adieu bâton, je n'ai plus besoin de toi. Ed, il est temps que tu te montre une fois de plus le meilleur. Tu n'es pas en bon état, moi non plus, mais on va se le faire ensemble et on pourra aller discuter avec le lutin-chocolat en paix après ça...*

Jacob me tourne vers Ed avec un sourire, et lui fait une série de signe qu'il a retenu. Il dit :

"Super Bowling striker ; dans sa face."

Puis, il lâche son bâton, passe sa bulle en mode ballon et s'élève de quelques centimètres dans les airs. Puis il file tout droit aussi vite qu'il peut espérant qu'avec l'aide de Ed, il puisse arriver immédiatement sur son ennemi et l'écraser entre sa bulle et le mur avant qu'il n'ait le temps de d'esquiver l'attaque.
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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyDim 29 Aoû 2010 - 23:36
J’eus un moment de faiblesse que j’avouais : je fis un geste puéril pour enlever le sang tartiné sur mon visage démoli. Je ne voyais plus que d’un œil et mes jambes tremblaient. Je crus avoir peur, l’adrénaline qu’on ressentait dans les combats n’avait pas lieu d’être. Elle s’était muée en frayeur contre les deux monstres qu’on devait combattre. Le tout était bâclé, mal ficelé et de mauvais augure pour nous. La défaite équivalait à une vie de perdue. Au lieu de vendre chèrement ma peau, j’étais obligé d’attendre presque lâchement qu’on vienne me foutre une mandale. Je devais fuir, c’était la seule solution. J’avais utilisé un tiers de mon pouvoir certes, mais je ne pensais pas pouvoir exécuter les six portails dont j’étais capable d’habitude. Puis une ombre creva mon champ de vision, et disparut. Je sursautai pitoyablement, aussi fort que mes muscles voulaient bien me le permettre. Puis d’un coup de baguette magique, de deus ex machina incroyable, la brume se dissipa. Je voyais maintenant parfaitement clair dans la pièce : les corps des gorilles gisant à terre, les éclaboussures de ciment, le mastodonte qui se relevait avec une lenteur calculée et sûre d’elle, et Jacob coller le tatouage au Voyageur. Bordel, quelle bonne idée ! Celle-là, je ne l’avais pas vu venir ! Un soupir de soulagement traversa tout mon être, et je m’accordais une pause méditative, perdu dans un je-ne-sais-quoi de réconfortant qui me faisait oublier le tout. Juste avant que Jacob ne se rapprocha de moi ; il avait étalé le Voyageur de la brume. Il ne restait qu’un seul salopard debout. Mes lunettes de soleil étaient parties de mon esprit, mais reviendraient bientôt.
Quand tout d’un coup, par un miracle aussi incroyable que le précédent, Jacky utilisa des signes pour discuter avec moi, ce qu’il n’avait jamais fait auparavant. Lui aussi devait être en pleine forme mentalement pour oser une telle prouesse. Je fis un sourire calme qui lui disait qu’il allait regretter ce moment, et qu’il devrait se préparer à toutes les railleries que j’allais lui tirer ultérieurement. Quand il serait en mesure de m’entendre. Mais les signes qu’il me faisait étaient tellement explicites que je ne compris pas de suite. Ce fut quand il s’éleva dans les airs que je lui répondis par le traditionnel et efficace pouce levé. Et le sourire de macho crétin.
Il se rua vers son adversaire, mais j’avais bien peur qu’il ne pourrait le détruire comme ça. Et il le savait en plus. Le Super Bowling Striker hein ? Je réfléchis à la situation une seconde. Le plafond était trop bas pour utiliser la technique convenablement. Je ne pourrais pas lui balancer une patate comme la dernière fois. Cette fois, il faudrait lui lancer Jacob horizontalement. Mais même si je pouvais télétransporter celui-ci, il n’aurait pas l’élan nécessaire pour l’avoir en un seul coup. Le problème était simple à résoudre. Donner de l’élan tout en conservant la surprise originelle. Mes cheveux s’assombrirent comme mes yeux, et se dressèrent sur ma tête, comme s’ils venaient de recevoir un coup de tonnerre.
Premier portail : Devant Jacob, qui lui fonçait dessus avec confiance.
Second portail : Sur le plafond tourné vers le bas.
Effet provoqué : Mon compagnon charge à toute vitesse vers le gorille, avant de tomber depuis le haut de la pièce.
J’éteins les portails juste après cet exploit, et j’en ouvre une autre paire instantanément après.
Premier portail : Sur le sol, sous un Jacob qui fonçait, et prenait beaucoup de vitesse grâce à sa volonté et à la gravité.
Second portail : Juste devant le mammouth de métal qui essayait de s’enfuir (et je prends en compte la vitesse à laquelle il se déplaçait ainsi que mon partenaire, devenu en un instant le rival de Crash Bandicoot).
Effet provoqué : La bulle prend de plus en plus de vitesse, et quand elle touche le sol, elle se retrouve à exploser le soldat horizontalement à la place avec un timing parfaitement calculé. La vitesse de la boule de protection fragmente le corps de l’adversaire juste avant de l’intégrer au mur avec une violence inouïe. Le mur s’effondre, scellant notre victoire contre ces barjots.
Et dire que c’était moi et Jacob qui avions anéanti de pareils adversaires ! C’est en ces heures-ci qu’on évite de se sous-estimer. Nous étions devenus de vrais combattants maintenant ! Mais je dirais, loin des paladins preux tout de même. Nous n’étions ici que pour la vengeance pure, l’altruisme était secondaire. Voire plus bas encore. Il était temps de réaliser mon idée. Je jouais de mes mains à Jacob afin de lui expliquer ce que je voulais faire :


« Je vais m’occuper des derniers zoulous de la salle principale, et en profiter pour détruire ce repaire de malfrats. Je te laisse le lutin nabot, et les gardes qui resteraient à patrouiller dans les couloirs. Je te laisse cinq minutes pour te faire sortir de là, avec le directeur (à moins que tu ne le termines à ta façon). Et après, je ne réponds plus de ce qui peut arriver. »

J’aurais grandement voulu le remercier, mais dans mon langage, j’avais oublié d’y incorporer « merci ». Je lui fis alors le même geste que tout à l’heure, un pouce tendu vers le plafond, témoin de notre victoire, mais accompagné d’un véritable sourire, pas celui de débile que je servais d’habitude. Il devrait comprendre, il était assez intelligent.
Je me retournais ensuite, comme honteux d’être devenu aussi sérieux. Je voulais que Jacob me vit en faisant une sortie fracassante, mais je claudiquai tel un vieux phoque. Raté, je me rattraperais plus tard...

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MessageSujet: Re: Nettoyage total 2 - [Quête] Nettoyage total 2 - [Quête] EmptyLun 30 Aoû 2010 - 2:12
*Allez, plus vite, il faut que je prenne de la vitesse. Voilà le portail, non, ça ne suffira pas. Tant pis, je fonce, je trouverais bien un... Eh ! Mais, je tombe ! Il faut que je ralentisse ma chute, non un autre portail ? Ok, je te fais confiance Ed. Attention !!*

La bulle vient violemment frapper le robot garde du corp qui est immédiatement écrasé contre le mur, hors circuit. Jacob a été plutôt secoué par le choc, son épaule en est endolorie.

*Aaah ! ça fait un mal de chien de Super Bowling Striker ! Mais bordel, efficace le machin. Deux ennemis qu'on a de cette façon et plutôt des costauds. Non vraiment, je crois que c'est un bon truc. Mais la prochaine fois j'essaierai de ne pas trop subir le contre coup. Connerie d'épaule ! Bon, je compte plus sur mon braas droit pour le restant de la nuit ça c'est sûr. D'ailleurs, j'espère qu'il n'y a plus grand monde à combattre, j'ai plus vraiment la force d'en étaler d'autres là... Je sais pas pourquoi, mais je crois que Ed veut encore se battre. Non, très peu pour moi, merci. Les videurs dans la salle ne nous ont rien fait, ils sont à leur poste et ils ignorent qu'il faudrait venir nous taper dessus, tant mieux pour nous ! Je préfère ça. Je veux qu'on trouve le lutin et qu'on lui cause deux minutes pour lui apprendre à recevoir des invités de marques un peu mieux que ça. D'abord parce que c'est foutrement impoli, ensuite parce voyez le résultat, on niqué tous ses gardes ! Ou presque. Enfin, on s'en est sorti de cette affaire, il ne reste plus qu'à aller voir le patron donc.

Putain, il recommence avec ses signes ! T'es chiant Ed, moi je fais des phrases simples avec tes trucs. Là tu commence une saloperie de monologue. Je comprend pas la moitié de ce que t'essaye de me dire ! Du coup l'autre moitié n'a aucun sens... Cinq minute ? Mais pourquoi faire. Oh et puis merde, j'essaie même pas de comprendre, je suis sûr tu veux juste aller aux chiottes en réalité. Bref, et le v'là qui me fait signe que tout est clair avec son pouce. Non vraiment, j'ai compris que dalle. C'est ça amuse toi bien, ne fais pas de bêtise. Moi je m'occupe de monsieur chocolat. A plus tard Ed, on se reverra dans la journée ou dans la nuit peut-être. Il faut voir ce que je vais découvrir derrière cette porte. Allez, j'y vais. Non, attendez, je peux pas y aller comme ça en traînant l'épaule et en titubant. Redresse-toi Jacob, prend un air blasé, tu n'as qu'une marque sur le visage, essaie de paraître distant, comme si tout cela ne t'avais pas touché. Voilà très bien. Et comme je suis tout seul à entrer dans la pièce, ça ajoutera au charme. Hors de question que je montre à ce nabot que j'ai peiné à faire le job. Tous ses gars sont kapput, il doit être persuadé qu'il n'a aucune chance. Allez, c'est bon, j'ai une bonne mine, j'y vais.*


Jacob se dirige vers la porte d'un pas nonchalant, surmontant la douleur, avec un air froid et déconnecté du monde. Il a en effet l'air de ne pas avoir été affecté par le combat, ni même intéressé par celui-ci.

*C'est un peu le cas d'ailleurs, puisqu'aucun de ces gus n'était en mesure de me tuer. Oui, même si j'ai certainement arrêté une bande de salaud, je suis un peu déçu par cette affaire.*

Il pousse la porte de bois immense et entre dans le bureau. Derrière lui se trouve les corps inerte d'un voyageur et de vigiles. On pourrait dire qu'il les a combattu seul. La pièce est immene, et de grandes baies vitrées donnent sur la rue. Il n'y a pas d'autre mobilier qu'un petit bureau construit à l'échelle d'un lutin, un fauteuil et un lutin mangeant du chocola assis dedant. Il s'arrête de manger en voyant Jacob entrer avec seulement une marque sur la joue. Il a l'air appeuré. Jacob referme la porte, il n'y a pas d'autre issue que de sauter par la fenêtre, du deuxième étage, pour un lutin, ce n'est pas une bonne idée.

*Nous voilà que tous les deux petite créature. Et malheureusement pour toi, je suis pas d'humeur à rigoler. Je vais te tuer, tu es bien trop misérable, non, je pense que je vais me contenter de ligotter le temps que je fouille dans ton petit bureau et que je trouve des infos. Allez, tu ne peux plus rien faire. La partie est terminé pour toi mon gars.*

Le lutin tente de s'enfuir par on ne sait où, mais Jacob rassemble ses forces et le rattrappe facilement, puis, il l'attache avec ses propres vêtements et le cloue à son fauteuil, par cruauté, il met un tablette de chocolat juste hors de sa portée. Puis il commence à fouiller le bureau... tout en conservant sa mine blasée.

*C'est quoi ces conneries... Non pas intéressant. Non plus. Inutile. Incroyable le nombre de paperasse qu'il peut avoir dans son bureau. Ah, ça par contre c'est bien. Un livre de compte, je prend. Et ça ? Oh oh, jackpot ! Mon petit mec, tu es dans la merde jusqu'au cou ! Un contrat promettant des EV aux Oracles of Doomsday en échange de leur activité à Delirium City. Que voulait-il faire en engageant ses serial killer de serie B ? C'est pas marqué là. Je trouverais peut-être assez d'infos dans le livre de compte. Mais je sens que cette affaire n'est pas fini. Il y a sûrement quelques questions à poser à quelques personnes pour en savoir plus. Tient, qu'est-ce que c'est ? Une carte du royaume des chats ? Et cette croix, là c'est quoi ? Mmh, ça ma l'air louche cette affaire. Je vais feuilleter le livre de compte, peut-être que je vais trouver des trucs qui m'en diront plus long. Bon, tout ça on s'en fout. ça aussi. Ta ta ta, inutile... Ah ! "Diversion Délirium City". Paiement versé, c'était combien sur le contrat ? La même somme, très exactement, et par semaine en plus, ils se faisaient pas chier les loulous. Et, oh ! c'est quoi c'te merde. Pourquoi il y a un type marqué "royaume des chats" qui le payait beaucoup plus ? Est-ce que ça a un rapport avec la carte. Oui, je pense. Et diversion pour quoi d'ailleurs ? Je sens qu'il va encore falloir enquêter là dessus. Bon, je prend la carte, prochaine étape, royaume des chats si j'ai bien compris. Mais avant cela, nous allons délivrer un paquet. Et comme j'ai pas envie de chercher les escaliers...*

Jacob attrappe le lutin qui tente de se débattre un peu, mais il lui fourre le chocolat dans la bouche, ce qui fait effet tétine et l'autre se calme. Il ouvre l'une des large, très large fenêtre et descend avec les documents en mains et le lutin dans l'autre. Il se pose délicatement au sol, les gens le regardent étonnés, enfin, les voyageurs et créatures de Dreamland, puisque les rêveurs ne font que s'extasier de tout dans cette ville. Des gardes de la ville passent par là. Ils leur fourrent le patron dans les mains, ainsi que les preuve et écris rapidement sur un papier à leur attention.

"Ce lutin a essayé de me tuer, ainsi que deux autres voyageurs cette nuit. A engagés des voyageurs killer à Delirium City. Voici preuves et lutin. Plusieurs acolytes blessés à l'intérieur."

Les deux gardes sont surpris, mais commencent à s'agiter en conséquences. Jacob va s'asseoir sur un pot de fleur dans lequel pousse un palmier, le casino est en face de lui.

*Ed est certainement toujours là-bas. Je devrais peut-être aller le chercher ? ... Non, il s'en sortira tout seul. De toute manière, je peux plus me lever. J'ai faim, j'ai soif, j'ai mal partout, je suis crevé. J'ai plus la force de me lever pour aller le chercher dans les couloirs. D'une manière ou d'une autre, il finira bien par sortir. Alors je l'attend ici. Et j'attends que la nuit se termine, si je le vois pas avant, je lui dirais tout ça dans la journée. Je lui parlerais de la carte, du livre de compte, du contrat... etc. On a fait du bon boulot, mais c'est salement harrassant. Il va falloir qu'on s'enttraîne si on veut s'en sortir un peu mieux la prochaine fois. Merde, j'ai mal à l'épaule et maintenant, je sens que l'air autour de moi, n'est plus très frais. Le calvaire commence. Je hais Dreamland. Je hais cette ville.*

L'expression de Jacob se fait plus sombre, plus noire, plus désabusée encore. Alors que beaucoup le regardent intrigués dans la rue.

*Que quelqu'un me tue maintenant... je vous en prie... ça va recommencer... et ce ne sera pas la dernière fois.*
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Nettoyage total 2 - [Quête]

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