NOM
PRÉNOM

Personnage.

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• Nom : Sanders • Prénom :Morrigan • Surnom(s) : Shyva • Âge :18 ans • Nationalité, origine(s) :Double nationalité italienne et française • Pouvoir et description :contrôleur de glace

Description Physique a Dreamland :

Morrigan est une jeune femme d’une couleur de peau de type bronzée voir mate, mesurant un mètre soixante cinq ou soixante six, sans ses talons. Elle a une carrure imposante de par ses épaules qui sont semblables à celles d’un jeune garçon qui n’a fait ni de sport intensifs ni de la musculation pour se muscler les biceps et autres muscles appartenants à la stature. Elle hérite d’une poitrine aussi imposante que sa carrure, ce qui lui redonne totalement sa part de féminité et par la même occasion, le charme féminin qu’une femme recherche toute sa vie. Elle a une silhouette bien dessinée, c’est-à-dire qu’elle a ce qu’il faut là où il faut.

Elle est dotée d’une chevelure noire comme l’ébène, parsemées de reflets bleus électriques qui marquent l’originalité mentale de son pouvoir. Morrigan a matérialisé son pouvoir en reflets qu’on peut apercevoir sur ses cheveux. Pour elle, c’est un réservoir ou une jauge de mana, dans le sens où moins on voit ses reflets, plus son mana diminue. Mais pour percevoir cela, il faut premièrement avoir une bonne vue et deuxièmement avoir l’œil en étant très attentif à ce détail quasi insignifiant.

Ses yeux châtains renferment une haine et une souffrance morale infini qui lui offrent un regard perçant et glacial. Rappelant sans cesse la souffrance, ses yeux sont d’une importance capitale, car si dans la vie réelle elle a une confiance aveuglée par sa gentillesse, dans Dreamland, elle cherche le moindre détail pour faire du mal ou pour courber son adversaire avec ses complexes ou ses peurs. Bien qu’ils soient remplis de tristesse, elle n’hésite en aucun cas à regarder voir à observer les points faibles des autres. Elle n’a pas de maquillage particulier à part un rouge à lèvres de teinte rouge vif, indélébile qui marque et lui rappel constamment le dernier baiser glacial qu’elle donna à son père sur son lit de mort. Ce rouge symbolise sa rage et son ardeur. D’ailleurs dans son rêve originel (voir RP), il symbolise plus le sang de sa colère qui s’est abattue sur sa souffrance et sa définitive liberté face à ses peurs.

Vêtue souvent d’une sorte de corset de couleur rouge sang à ruban noir, à la fois classe et sexy laissant voir un magnifique décolleté et par conséquent une très belle poitrine. Le tout marié à un jean noir un peu moulant aux endroits propices à cet effet et avec de superbes bottines en cuir noir à talons qui lui rajoutent quatre à six centimètres sur sa taille d’origine.
Ces chaussures sont le souvenir permanent du pays de ses ancêtres qu’est l’Italie. Pays qu’elle n’a pas quitté de son plein gré mais qui était un choix de ses parents avant sa naissance.
Cette tenue étant celle de son rêve originel qui marque la douleur suprême qu’elle éprouve sans cesse, elle est rouge pour cette même raison, même s’il serait plus logique qu’elle soit vêtue de bleu pour être en accord avec son pouvoir.

Ce corset rouge symbolise avant tout le sang de la victoire sur sa peur qui est la glace mais aussi sur la souffrance qu’elle ne désire plus jamais ressentir, celle de la solitude et de l’abandon de ses proches. C’est d’ailleurs pour cela que Morrigan sera solitaire dans Dreamland mais aussi pour devenir plus puissante et pour arriver à la force suprême. Pour cela, elle ne doit être ralentie par personne.

(Minimum 5 lignes complètes.)

Caractère.

Après la mort de son père il y a de ça huit ans, Morrigan a vu sa sensibilité grandir de jour en jour la rendant de plus en plus à fleur de peau. Celle-ci en effet a la larme à l’œil facile, une histoire triste, une personne souffrante et même une personne qu’elle serait susceptible de détester pourrait lui faire monter les larmes aux yeux, ce qui l’obligerait à proposer son aide.

Car Morrigan dans la vraie vie à un caractère malléable selon les personnes qu’elle rencontre mais qui est plus ou moins doux et chaleureux, elle aide son prochain lorsque celui-ci est dans le besoin. Il n’est vraiment pas très difficile de lui demander de l’aide car elle veut plus que tout apporter la paix et l’amour là ou il n’y en a pas.

Etant de nature chrétienne, elle croit sans relâche que l’homme est bon mais qu’il peut avoir quelque écart de folie sans grand danger sur le monde. Il est simple de croire et de donner toute sa confiance à une personne quand on pense être créé pour aider les autres. Seulement la vie n’est pas aussi simple, la preuve est que les hommes sont les générateurs de ce mal incessant qui détruit le monde à néant. Comment croire que l’homme est bon après tout ce qu’il a fait subir à la planète et aux résidants de celle-ci ?

Il a fallu beaucoup de temps et beaucoup d’obstacles à Morrigan, pour qu’enfin elle comprenne la vraie nature de l’homme, qui est celle d’être égoïste à un point où il en ferait souffrir ceux qui se trouvent autour de lui pour sa propre survie. Ne regardant que son bonheur, il entraîne le mal sur son passage. Morrigan l’a subi, et l’a compris une fois sa peur vaincue. C’est donc à cet instant qu’elle a réalisé que si elle voulait réellement devenir la fierté de son père, il lui faudrait être comme tous ces monstres et commettre l’irréparable.

Dans Dreamland, non seulement elle sera cruelle et sans pitié mais elle ne reculera devant aucun obstacle, pour la simple et bonne raison qu’elle ne désire plus souffrir pour une personne. Elle sera donc méfiante et solitaire avec une touche d’humour noir et des connotations sexuelles dès qu’elle le pourra. Mais elle ne sera en aucun cas agressive au contraire elle restera posée pour «savourer» l’instant qu’il y aura entre l’agonie de ses victimes et leurs morts. Elle ne recherche pas à faire le mal tel qu’il est décrit, elle recherche seulement le moyen le plus efficace et le plus rapide pour devenir invulnérable et prééminente.

Après sa fusion (voir RP), Morrigan n’aspirera qu’à la puissance suprême. Tout ce qu’elle désirera c’est de ne plus souffrir et cela au prix de quelques vies s’il le faut. Il n’y a pas de réel enjeu. Elle va seulement suivre les dernières paroles de son père en devenant la fille puissante et sans pitié qu’il lui a demandé d’être... Mais peut être pas comme il le pensait. A sa manière, elle sera cette jeune femme prépondérante qui ne croulera devant rien et qui n’aura besoin de personne.

(Minimum 5 lignes complètes.)

Histoire.

(Minimum 10 lignes complètes.)

Morrigan est née une belle journée ensoleillée, le premier dimanche de juin, c'est à dire le sept, à Naples, en 1992. Elle n'a cependant jamais vécu à Naples, car lors de son premier anniversaire ses parents sont parti en France pour ouvrir un commerce, un restaurant. Ce restaurant qui faisait aussi bar et hôtel, se trouvait dans le Sud de la France, près de la mer Méditerranée, dans une petite ville qu'on appelle Carnon.

Son père, ancien marin militaire des troupes italiennes, était pacifiste et était devenu polyglotte grâce à son service militaire. Il parlait plusieurs langues comme l'anglais, le français et l'espagnol, pratiquement couramment. Il mesurait près d'un mètre quatre-vingt et était un peu enveloppé mais gardait une stature d'homme fort et droit. Il avait des cheveux courts toujours plaqués en arrière d'un blonds vénitiens presque angélique, des yeux bleus pur comme l'azur et bleus comme le ciel. Il avait une charmante personnalité, il savait faire rire ceux qui l'entourait, aidait ceux qui était dans le besoin, élevait parfaitement ses enfants, aimait sa femme d'un amour passionnel mais n'avait aucunes limites concernant l'alcool. Ce besoin d'alcool quotidien s'était transformé en fonctionnement mécanique à chaque fin de service, puis en habitude qui ne finissait de grandir, les heures ne comptaient plus, il buvait quand l'envie le prenait. C'était son seul réel défaut.

Sa mère, une napolitaine très bien élevée, n'avait jamais vu la France ailleurs qu'à la télévision, elle avait suivit son mari, hors de l'Italie qu'elle chérissait, pour y vivre de folles aventures promises à son mariage. Elle était, elle aussi, polyglotte grâce à ses études littéraires qu'elle avait entreprises. Elle parlait couramment l'anglais, le latins et le grecs mais pas un mot de français. Elle apprit cette langue grâce à une amie qu'elle s'était faite au restaurant et y conserva son accent qui fut dès lors l'un de ses plus grand atout pour charmer.
Elle mesurait un mètre cinquante deux sans ses talons. C'était une petite brunette aux yeux noirs remplis d'espoirs, mate de peau et toujours le sourire aux lèvres. Elle était souvent vêtues de robes classes et sexy, très bien maquillée et coordonnée avec ce qu'elle portait, elle était incroyable. Il ne lui fut pas beaucoup de temps pour conquérir cette petite ville et pour s'y faire une clientèle habituée. Ce restaurant devint grâce elle une grande famille où tout le monde pouvait y manger. Elle était en quelques sortes le soleil de tous.

Morrigan a grandi dans ce restaurant qui était comme une grande famille pour elle. D'ailleurs pas que pour elle. Le cuisinier, jeune et intrépide jouait parfois le rôle du grand frère, la serveuse, celui de la grande tante qu'on aime tous et les clients qui ont tous leurs rôles de cousins ou d'oncles et tantes éloignés. Morrigan était chérie de tous et ne connaissait pas la peine. Elle était encore jeune et tellement innocente. Il lui arrivait d'être tête en l'air, mais elle abordait toujours un large sourire sur son visage. Elle détestait le froid, ayant grandi près de la mer cela était normal. Pourtant deux choses très importantes sont arrivées à Morrigan dans sa jeunesse, c’est ce qui l’a en quelques sortes traumatisée du froid.

Dans l’ordre chronologique des évènements.

Premièrement à l’âge de sept ans:

Morrigan a toujours détesté ce qui avait un rapport avec le froid, frileuse de nature ca ne pouvait qu’être normal. Seulement cet été là, il y avait une forte canicule. Il faisait extrêmement chaud, même l’eau ne rafraîchissait plus. Elle décida donc d’aller au restaurant de ses parents qui se trouvait en face de la plage. Elle rentra de la plage avec une serviette autour de la taille dans le restaurant, puis se dirigea vers la chambre froide pour… Prendre une glace. Elle était curieuse de savoir quel gout, quel effet, ce que c’était de manger une glace ! Elle prit donc celui qui avait l’air d’être le plus frais. http://www.laboratoires-edel.com/media/conseils/glaces_eau.jpg
Elle prit donc le rouge parce qu’il y avait écrit sur l’emballage : ‘’saveur fraise‘’ et que c’était un de ses gouts préférés. Curieuse de ne pas savoir l’effet qu’aurait ce bout de bois glacé sur son corps, elle décida de tâter le terrain en faisant partir sa langue en éclaireur. Mauvaise idée. Celle-ci se colla littéralement au bloc de glace. De peur d’être vu et d’être donc couverte de honte, elle se cacha dans la chambre froide pour enlever ce bâtonnet.

Quand soudain, ‘’ iiiiiiihhh… Ponk!’’ , la porte se referma derrière elle. Ne s’ouvrant que dans un sens, c'est-à-dire de l’extérieur, elle fut prise au piège. Au début, elle ne s’affola pas, car rappelons le : elle a un bâtonnet de glace à l’eau coller à la langue ! Ce qui serait si elle était découverte La Honte à tout jamais… Donc, très brillamment elle réfléchissa à un plan ingénieux qui l’a sortirait indemne de cette affaire. Cette réflexion dura une heure entière. Elle commença à avoir froid puisqu’elle était quand même en maillot de bain deux pièces et pieds nus encore ensablés. Enfin bref, elle risquait gros. Apres avoir bien réfléchis, elle jugea bon de décoller sa langue du bâtonnet qui lui avait vraiment gelé et endormi cette dernière. Apres plusieurs tentatives, cela faisait deux heures que la pauvre fillette était enfermée.
Elle prit donc son courage a deux mains et décréta que le ridicule ne la tuerai pas. Elle se précipita ou plutôt elle se rua sur la porte et donna des grands coups en criant :

« Bvau svecours !!! Ze svuis zbloquee !!! »

Et ca jusqu'à ce qu’on lui ouvre la porte.
Une heure plus tard un cuisinier qui avait cru entendre un bruit étrange venant de la chambre froide, ouvra la porte et vit la pauvre petite fille de la patronne complètement gelée, les lèvres bleues, avec toujours le bâtonnet maudit pendu à sa langue. Il l’a sorti tel un pompier bravant les flammes. Il prit la jeune fille et l’enroula dans sa chemise pour la réchauffer, puis prit sa langue et l’a mit sous l’eau chaude, mais trop chaude non plus car cela pourrait provoquer un électrochoc froid/chaud. Et comme par enchantement, le bâtonnet maudit se décolla de la langue de celle-ci.
Elle ne remangea jamais plus de glace et n’osa jamais plus approcher quelque chose de froid que ce soit de près ou de loin.

Deuxièmement, trois ans plus tard, la tragédie de la mort de son père :

En effet avec la technologie d’aujourd’hui nous pouvons rendre hommage une dernière fois visuellement à une personne défunte. On injecte un produit appelé la glace carbonique (voir lien suivant pour en savoir plus : http://www.afif.asso.fr/francais/conseils/conseil35.html#Autorisations et mises en oeuvre) qui détend la peau et qui permet de conserver le corps dans un état de jeunesse. Ce type de traitement coute extrêmement cher mais ne dure que trois jours.

Le dernier baiser de Morrigan sur la joue de son père, lui remémora le froid glacial qu’elle fuyait. Ce baiser déclencha un choc sentimental chez elle, qui lui dérégla certaines hormones, lui donnant une résistance incroyable au froid. Elle ne craignait plus le vent, la neige ou l’eau glacée. Au contraire elle recherchait sans cesse cette froideur qu’elle avait gardée sur ses lèvres. En faite, elle recherchait la mort. Mais, il y avait une personne qui l’a retenait… Sa mère qui était dans une profonde solitude, une solitude qui l’a tua au travaille puisque désormais elle était seule à pouvoir nourrir et élever ses enfants qui lui faisaient peser un poids, un poids extrêmement lourd. Imaginez deux enfants qui dans la fleur de l’âge ne comprennent quasiment rien, sur qui rejettent ils la faute à votre avis ?

Ce n’est que quelques années plus tard qu’ils s’excusèrent de leurs comportements. Et c’est à cet instant que Morrigan décida d’être la fille dont sa mère avait toujours rêvé. Incluant le fait qu’elle lui cacherait sa tristesse le plus possible et donc sa souffrance intérieure.

Poste Rp.

(Ce post nous montrera votre niveau RP, il portera sur le moment où vous avez vaincu votre peur ou, si vous avez vraiment aucune idée, sur un passage de votre vie, mais il a intérêt à être intéressant ...)

Le cauchemar commença à la mort de son père, il y a de ca huit ans. Au début, Morrigan voyait seulement tous ses proches (sauf son père) autour d’elle et au fur et à mesure du rêve ils se transformaient tous en statues de glace et Morrigan les voyaient figées pour l’éternité dans une posture ou chacun souffrait. Puis en grandissant ce cauchemar évolua tout comme son esprit. Au fur et à mesure, des choses apparaissaient et celles-ci étaient de plus en plus affreuses. C'est-à-dire que les événements devenaient carrément effrayants, la laissant chaque nuit en pleurs de ces horreurs qu’elle avait l’impression de vivre, voir de revivre. Impuissante était le mot qui la définissait, c’était comme être spectateur de meurtres à répétitions sans ne rien pouvoir faire à part pleurer.

Quelques années plus tard, un nouvel élément s’ajouta à l’horreur… Apres la scène des statues qui devenaient de plus en plus nombreuses, Morrigan toujours les larmes aux yeux, vit s’élever des murs de glace d’une hauteur incalculable formant ainsi un palais ou un château, comme ceux du Moyen- Age. Et d’un coup une musique retentit, c’était celle d’un bal. Elle se retourna et soudain comme par magie, une foule de personne appartenant sans doute aux classes élevées de la société du XVI eme siècle avec la décoration de cette même époque ainsi qu’un trône royal élevé sur des marches d’ou elle se trouvait pour admirer le « spectacle ». Complètement étourdie de se retrouver a cet endroit, dans une tenue similaire à ces personnes (ou presque car son corset et le même que celui de son arrivée a Dreamland mais avec une jupe a crenoline a l’ancienne et blanche avec les rubans noirs), morrigan au début se prêta au jeu en croyant que le cauchemar serait enfin terminé. Sans le savoir il annonçait le début de sa déchéance mais aussi de sa souffrance intérieure et morale.

L’arrivée soudaine d’une personne qu’elle n’attendait plus la bouleversa profondément. En effet, son père vêtu comme un grand roi avança dans sa direction sur le tapis rouge qui le conduisait à elle. Un sourire oublié regagna sa place au sein du visage de la jeune fille ainsi que des larmes de joies qui ne s’étaient pas écoulées depuis longtemps. Un long silence se fit entendre pour laisser place à une fine musique qui suivit les pas du roi (https://www.youtube.com/watch?v=oZRWhAL1-1U&NR=1).
Morrigan le regardait, non le contemplait, après tant d’années de souffrances et de manquances mutuelles. Lui, le sourire aux lèvres comme s’ils ne s’étaient jamais quittés. Elle, une nostalgie passée qui lui réchauffa le cœur et qui l’a réconforta dans sa peine qui était devenue un désespoir. Quand soudain une autre chose encore plus inattendue se produisit : il se tenait enfin face à elle toujours le sourire aux lèvres, mais il brandit une épée et lui transperça le cœur devant toute cette cours pleine de joie et d’amour. Morrigan l’air hébétée et abasourdie le regarda fixement en lui implorant du regard de lui expliquer ce geste. Mais il laissa l’épée enfoncée dans sa poitrine, se retourna et parti la tête baissée comme il était arrivé sans un mot. Morrigan au milieu de tous, agonisant à terre le regarda partir, des larmes de plus en plus forte l’envahissaient. Elle poussa un cri strident :

"Papaaaaaaa"

puis elle se réveilla en sanglot.

Apres ce cauchemar terrible, elle décida de ne plus jamais dormir par peur de revivre ce monstrueux instant. Elle entama donc une cure de nuits blanches. Mais soudain ou plutôt fatalement, après quatre journées bien remplies et trois nuits à pleurer, elle s’endormit. Et ce qu’elle fuyait l’a rattrapa. Elle vit une nouvelle fois ses proches en statues, puis les murs, ensuite le bal et enfin l’arrivée de cet être tant aimé. Pourtant cette fois-ci quelque chose paru différent. En effet, cette fois-ci elle n’était pas paralysée par quoi que ce soit, elle pouvait bouger et même se déplacer. Cherchant encore à fuir ce qui allait se reproduire, elle prit son courage à deux mains pour l’affronter. La musique, le couronnement, l’attention des nobles de la salle, à cet instant elle n’avait plus peur, elle savait ce qu’elle devait faire. Il brandit l’épée et comme pour la fois d’avant, était sur le point de la transpercer. Quand soudain, elle l’arrêta dans sa lancée. Il l’a fixa d’un air étonné sans un mot. Elle lui dit les larmes aux yeux et d’une voix déchirée

:

« -J’en ai assez ! STOP ! Je ne veux plus souffrir »

Elle prit son épée et la lui planta dans le cœur avec toute sa haine, son agressivité et sa férocité. Elle le transperça encore, encore et encore, toujours plus violement et avec toujours plus de rage dans les yeux. Puis, son mal assouvi, elle soupira et se rendit compte de l’horreur accompli, le sang sur son corset fut imprégné à elle comme s’il était indélébile. Elle se rua sur son père mourant et retira l’épée avec un sentiment de remord mais aussi de justice. Elle le débarbouilla du sang qu’il avait sur le visage comme si elle avait tué un ange. Il prit sa main et la fixa avec un air d’homme accompli et lui dit avec une voix angélique ces dernières paroles:

« Je suis fier de toi ma fille, tu as enfin compris que la force réside dans le cœur et non pas dans le corps humain. Je sais que tout ca a été très difficile pour toi, mais je te prie de m’excuser, je voulais que tu sois forte et que ma mort ne soit pas un poids pour toi. Manifestement, j’ai bien agi. Ecoutes moi, tu ne dois plus JAMAIS, tu m’entends, JAMAIS souffrir pour qui ou quoi que ce soit. Même si pour cela tu devras te battre sans répit, ne te retournes jamais pour personne car personne ne se retournera pour toi. Maintenant, relèves toi et va conquérir tout ce qui ne t’appartiens pas encore. Je sais que c’est dur mais il va falloir avancer et surmonter tous les obstacles qui se dresseront sur ton passage. J’ai foi en toi… »

Il laissa un dernier soupir, une seconde fois. Morrigan lui adressa un dernier baiser sur sa joue pleine de sang, lui ferma les yeux, se leva et avança d’un pas déterminé. Elle descendit les escaliers sur le tapis rouge, avec sa robe et ses lèvres tachées de rouge, un rouge sang, celui de son père. Elle traversa la foule de nobles, le regard triste et pourtant fier d’avoir vaincu cette souffrance. Tous se retournaient sur son passage. Elle, non. Elle ne les regardait même pas, ils étaient comme inexistants.

Tout à coup, tous ces artifices disparurent pour laisser place à deux miroirs qui baignaient dans l’obscurité. Morrigan sceptique, avança à pas de loup. Elle craignait le piège. Toutefois, il n’y avait pas le moindre piège. Elle s’approcha plus près des miroirs pour voir ce qui se trouvait à l’intérieur. Elle y vit deux jeunes filles, les deux qui se ressemblaient tellement et pourtant qui avaient l’air très différentes.

«Mais qui sont-elles ?» se questionna intérieurement Morrigan.

Elle s’approcha d’un peu plus près et jeta un regard surprit. En effet, ces deux jeunes filles n’étaient autres que son propre reflet. Celle dans le miroir de gauche, douce et chaleureuse, cachant sa souffrance refusant tout ce qui touche à la guerre, lui sourit un instant avec un air joyeux, puis la supplia de l’aider car ce miroir était comme une prison. Celle-ci avait peur, froid et désirait se réconcilier avec celui qui l’avait enfermée, sans savoir qu’elle s’était enfermée toute seule. Elle regarda morrigan et lui dit d’une voix douce mais effrayée :

« Je t’en supplie, aides moi ! Je… J’ai si peur. Il fait si froid. »

Morrigan l’a regarda et réfléchit. Elle se pencha sur le miroir et lui dit d’une voix froide :

« Qu’est ce que tu pourrais m’apporter à part de la peur ? »

Choquée celle-ci lui répondit :

« Je t’apporterais l’amour et je comblerais le vide qui t’as toujours manqué ! Je serais ton sourire, ta joie. Ensemble nous ferons régner la justice sur le monde ! =D »

Un rire se fit entendre. Morrigan tourna la tête sur sa droite. C’était le miroir de droite qui avait rit.
Morrigan se rendit face au miroir de droite. Elle s’y vit une deuxième fois. Seulement celle-ci paraissait froide et cruelle et pourtant elle avait tellement de classe. Elle avait même un air hautain, elle ne disait rien mais son regard suffisait à faire transparaitre son âme de guerrière sanguinaire. Elle était posée, prête à toutes éventualités surtout à celle de se battre. Elle ne cachait rien. Tout était clair, elle avait vaincu sa souffrance et n’éprouvait aucun remords à cela. Morrigan perturbée dit :

« Et toi, tu n’as rien à me proposer ? Tu ne dis rien. »

Celle-ci prit la parole avec son air glacial.

« Je n’ai rien à te dire. Tu ne devrais pas nous juger par ce que nous avons à t’offrir mais plutôt sur ce que nous sommes. Enfin, je dis ca, je ne dis rien. »

Morrigan insista :

« Réponds moi, je dois savoir. Je dois devenir forte. Peux-tu m’aider ? »

« Alors si c’est seulement ce que tu veux savoir. Oui, je suis celle que tu cherches. Mais es-tu digne de moi ? »

« Ah ! C’est le monde à l’envers ! C’est moi qui devrais te poser cette question ! Et saches pour ta gouverne que je suis prête à tout pour devenir puissante. »

« Même à tuer ? »

« Surtout à tuer ! »

rétorqua Morrigan

« Bien, c’est ce que je voulais entendre. Brise la vitre de l’autre cruche pour la tuer et reviens me voir, nous fêterons notre victoire ! »

Morrigan conquise par cette idée retourna voir l’autre miroir, celui de gauche, la jeune fille pleurait. Elle avait peur de la mort, elle l’a supplia de l’épargner en disant :

« Je t’en prie ne fais pas ça ! Je… Je…*couinant* Je t’en supplie… »

Morrigan lui répliqua avec un sourire sadique:

« Ne t’inquiètes pas tu n’auras pas le temps de souffrir… Riposa in pace ! »

Morrigan brisa le miroir avec un superbe coup de pied à l’horizontale. Celui-ci vola en éclat laissant voir une dernière larme de la jeune fille du miroir de gauche. Morrigan se retrouva nez a nez avec la jeune fille du miroir de droite qui lui sourit et lui dit :

« Bienvenue jeune guerrière, ta route sera longue mais peut être qu’un jour tu seras en mesure d’égaler ma force alors ne me déçois pas ! »

Celle-ci fusionna avec Morrigan pour ne faire plus qu’une. Et depuis, elle n’a plus peur et le mal coule dans ses veines.

Autres.

• Aime : Morrigan aime tout ce qui est classe et sexy, ainsi que les armes qui l’a captivent surtout celles avec une lame comme les grosses épées des rois ou au contraire les katanas à l’époque du japon féodal. D’ailleurs, elle est passionnée par les combats sanglants sans armes à feux, quand il y avait réellement un combat à armes égales, là ou les duels étaient pris au sérieux car il y avait toujours un espoir de gagner. Morrigan aime les fruits et le chocolat plus particulièrement le nutella. <3
• N'aime pas : Elle déteste tout ce qui pourrait être susceptible à la faire souffrir, comme l’amour ou bien ces histoires à l’eau de rose qui ne sont que des fables inventées pour les enfants. Elle ne supporte pas non plus tous ceux qui ont un double jeu et ceux qui se cachent derrières d’autres personnes, en gros elle déteste les faibles.
• Particularités, autres : Morrigan fait du tai chi , elle sait donc se défendre à mains nues, mais elle préfère se battre avec une épée car c’est beaucoup plus classe et distingué.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Terminale L
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