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Une nuit blanche aurait été plus simple. (Pv: Morrigan Sanders) - 1ère partie

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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Une nuit blanche aurait été plus simple. (Pv: Morrigan Sanders) - 1ère partie Une nuit blanche aurait été plus simple. (Pv: Morrigan Sanders) - 1ère partie EmptyMer 5 Sep 2012 - 17:39
Métro infernal.




Pourquoi ?
Sérieusement ?
Par quel ignoble hasard s'était-elle endormie en pensant au lapin rose du métro parisien ?


"Attention ! Ne mets pas tes mains sur la porte: tu risque de te faire pincer très fort."

Non mais quel imbécile ce lapin aussi !
C'était logique que de ne pas foutre ses doigts entre la porte.
Faut être complètement abruti pour le faire.. Ou bien être un brouteur de pissenlits.
A cause de cette immonde créature à fourrure de Barbie, elle se retrouvait accroché à une barre visqueuse, dégoulinante de mucus, dans le métro de Dreamland. Les crapauds-vaches prenaient les transports en commun maintenant ? Entre deux émanations de gaz de la part de ses voisins, la demoiselle tentait de se souvenir ce qu'elle comptait faire cette nuit. Les effluves nauséabondes qui stagnaient dans l'atmosphère empêchaient toute réflexion sensée. A moitié asphyxiée, Lithium se faufila entre les hommes poissons à crête de punk qui lui bloquait le passage, nota d'ailleurs la présence de Aquaman, toujours avec son parfait brushing, et entra dans le wagon adjacent. Elle ferma la porte derrière elle, espérant ainsi échapper à cette odeur toxique. Lorsqu'elle se retourna, elle fit face à une bande entière de Chats Cauchemars. Et merde, pensa t-elle. Saleté de félins poilus. Elle traversa immédiatement le fourgon, retenant désespérément sa respiration. La voiture dans laquelle elle termina son exode était en partie clean.
Silencieusement, elle prit place sur l'un des nombreux sièges vides du chariot, puis observa les occupants. Une demi-douzaine d'humains, sûrement un groupe de voyageurs explorant les contrées, envahissait un côté de la carriole de métal. Tous portaient un sweat à capuche, et gardaient leurs mains dans les poches, balayant d'un regard se souhaitant mystérieux, l'espace qui s'offrait à eux. La jeune fille soupira. Des noobies qui voulaient se donner un style. Pitoyable. Trois créatures des rêves discutaient entre elles. Leurs oreilles effilées étaient la preuve qu'elles en étaient. Certes, sa propre personne était un cas à part. Elle porta ses mains à ces dernières, vérifiant leur taille. Elle grommela un peu. On la confondait souvent avec les habitants des terres oniriques. C'était pas faute d'avoir tenter de leur expliquer. Mais qu'importe. Elle détourna bien vite son regard de ces gens à la peau multicolore, et jeta un coup d'œil aux autres à travers la pièce. Quatre autres voyageurs étaient assis de part et d'autre du wagonnet. Un moustachu à crête iroquoise, une fillette légèrement flippante avec sa peluche Dora, une transsexuelle musclée comme Schwarzenegger et une brune aux lèvres trop rougeâtre. La foule habituelle à croiser.
Quant à elle, elle était seulement vêtue d'un débardeur blanc, de baskets aux pieds et d'un short transcendé de traits verticaux marrons, gris et blancs.

Mais pourquoi était-elle là déjà ?
Ah oui, le Royaume des Cow-boys.
Vu où elle s'était réveillée, autant prendre le métro pour s'y rendre.
Vlad avait eu ses obligations et l'avait laissé seule pour cette mission.
Tant pis, c'était à elle que l'on avait fait appel pour maîtriser ce gang meurtrier, pas à lui.
Cependant, elle était déçue. Déçue par le "justicier". Déçue par l'homme qu'il était censé être surtout.
Même dans le monde réel, elle s'éloignait de lui. Il n'était pas souvent présent à son goût. Non pas qu'elle se désintéressait de lui, mais ses sentiments originels avaient en parti disparu. Le besoin d'être avec lui s'était estompé. Il fallait absolument qu'ils en parlent. Elle ne pouvait pas continuer sur cette voie.
Perdue dans ses pensées, elle ne remarqua pas immédiatement la personne qui entra dans leur wagon. Le bruit des talons fit tilter l'ouïe fine de Lithium qui releva lentement la tête, cherchant l'origine de ces sons retentissants. Une femme aux cheveux noirs, dotée d'une coupe particulièrement carrée, traversa la pièce. Toute de cuir vêtue, sa longue veste corbeau flottait dans les airs, donnant un effet de style singulier. Ses bottes auraient fait rêver les femmes normales, sinon, on en avait strictement rien à foutre. Ses yeux bleus de cristal perçait la porte d'en face, son regard était déterminé, elle était tout à fait sûre d'elle. Ce tableau aurait pu être splendide à observer si il n'y avait pas eu cet effet de ralenti complètement inutile. Car oui, elle marchait comme dans un film, à retardement, d'une lenteur monstrueuse. La voyageuse faillit exploser de rire.

Soudainement, une explosion éclata dans un des wagons voisins.
Le métro fut secoué violemment, balançant les passagers à terre sans la moindre somation.
Lithium se rattrapa de justesse à son siège. Sa tête rencontra néanmoins celui de devant, la sonnant légèrement. Sa vue se flouta pendant quelques secondes, la coupant un court instant des évènements qui se produisaient actuellement. Lorsqu'elle recouvra l'usage de ses yeux, elle vit la moitié des voyageurs et créatures des rêves au sol. Les autres avaient soit été tués, et donc disparu, ou s'était lâchement enfuis. Mais ce qui l'a surprit davantage, c'était ces créatures qui se battaient dans l'enceinte même du wagon. Des hommes aux canines acérées, d'une souplesse digne des plus grands félidés, se battaient férocement contre des monstres incroyablement poilus. Des loups-garous. La femme de tout à l'heure se trouvait parmi eux, sifflant tel une tigresse. Cette dernière ressemblait étrangement à un personnage de.. De Underworld en fait. La vampire prénommée Sélène. Mais.. C'était ça ! Ces clébards qui sentaient atrocement le chien mouillé, étaient des lycans. Mais qu'est-ce qu'ils foutaient tous là ? Et pourquoi avait-il fallu qu'ils choisissent cette nuit en particulier pour se bouffer la patte ? Ils auraient pas pu attendre la soirée suivante ? Bande égoïstes. Qu'ils fassent leur bal masqué ailleurs.
Lithium n'eut pas d'autre choix que de se mettre à terre également. Aujourd'hui, ses seuls plans étaient de séquestrer du cow-boy, pas du chien et de la chauve-souris à poils. Comment se tirer de là vite fait ? Du sang giclait sur tous les bords. Punaise, c'était quoi le prochain arrêt ? Avec tout ce boucan, elle entendait strictement rien. Elle tendit de nouveau l'oreille, mais seul le son, et les râles des vaincus se faisaient entendre. Ne tenant plus, elle se leva d'un bond et hurla;


"BORDEL ! ON S'ENTEND MÊME PLUS PENSER AVEC TOUTE CETTE MUSIQUE ?!!"

Deux lycans détournèrent la tête vers elle.
Oups, murmura la demoiselle, légèrement moins énervée du coup.
Sans attendre, ils se jetèrent sur elle, aveuglés par leur rage ancestrale.
Elle les esquiva d'un gracieux saut, prit appui sur leur corps en mouvement et s'accrocha à une barre à bagages, au-dessus de leur tête. Tous deux n'eurent point le temps d'arrêter leur course, et se rentrèrent dedans, embrassant avec passion les sièges du transport. La jeune fille esquissa un sourire. Ils pensaient sérieusement l'avoir en courant ainsi ? Elle leur aurait jeté une balle, le résultat aurait été le même. Elle ria, se balança comme un singe et lâcha prise, écrasant au passage un cadavre de vampire. Elle s'excusa à l'encontre du cadavre, échappa à un duel racial, et s'écrasa dans un coin, réfléchissant à une porte de sortie. Elle n'avait pas à se mêler de cette baston de quartier, ce n'était absolument pas ses affaires. Du travail l'appelait ailleurs.
Alors qu'elle se levait pour tenter de passer par une ouverture sur le toit, un rugissement colossal se fit entendre. C'était un beuglement étourdissant. L'on aurait dit une créature reptilienne, un Tyrannosaure-Rex, voire même un Carnotaure, tant le cri était guttural tout en étant ambigument strident. Le métro fut une nouvelle fois ardemment secoué, puis.. soulevé. Le train flottait dans les airs, comme porté par une entité. C'était quoi ce foutoir ?!!


"GRODZILLA !"

Oh l'enfo..



.
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Morrigan Sanders
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MessageSujet: Re: Une nuit blanche aurait été plus simple. (Pv: Morrigan Sanders) - 1ère partie Une nuit blanche aurait été plus simple. (Pv: Morrigan Sanders) - 1ère partie EmptyLun 17 Sep 2012 - 15:42
Connaissez-vous l’effet désagréable que celui de se retrouver sur le quai d’un arrêt de métro ? Et bien rajoutez-y une immonde odeur de poubelle et vous aurez le début de la nuit de Morrigan. Elle regarda des deux côtés de la rame, et constata qu’elle avait atterrit dans ces endroits que n’importe qu’elle personne essaye d’éviter. Quoi de mieux qu’une odeur d’égouts mélangée à une odeur d’homme sale ?
Peut-être le charmant parfum que dégage un clochard au réveil. Morrigan s’écarta pour tenter de respirer de l’air un peu moins pollué. A croire qu’il y a vraiment des gens qui rêvent de devenir démuni de tout. C’était triste comme constatation. Soudain, elle sentit quelque chose qui l’a gêna dans la poche arrière de son pantalon. C’était un carton d’invitation. Elle en lu le contenu à haute voix :

Vous êtes cordialement invité au Palais des glaces éternelles par sa majesté la Reine. Votre présence est très souhaitée. Une réunion y sera faite au cours d’un bal qui se déclenchera à votre arrivée. N’ayez craintes pour vos vêtements nous vous en prêterons pour la soirée.
Nous sollicitons fortement votre venue spontanée, à laquelle si vous refusez nous contraindra à venir vous chercher.


Morrigan sentit une légère obligation. Mais elle se sentie très intéressée de savoir qu’un royaume des glaces existait. Sa curiosité explosa quand elle se mit à réfléchir à un nouveau plan. Bientôt, elle serait encore plus forte, et rien ni personne ne l’empêcherait d’avancer. Elle prit le premier métro qui s’arrêta devant elle. Fermeture des portes. Le train démarre. Tout ressemblait conformément à ceux de la réalité. A quelques exceptions près.
Tout d’abord, les passagers. Certes, dans le monde réel, il existe des passagers discrets comme des passagers bruyants ou qui se font remarquer comme des punks. Seulement à Dreamland, ils sont de toutes formes. Parmi les humains rêveurs, se trouvaient des gangs d’animaux (qui ressemblaient à des peluches ou pas). Elle vit aussi un caillou sur une place tout à fait normale, qui aussi étrange que cela puisse paraître lisait un journal. Il commençait à y avoir du grabuge entre les gangs des peluches. Morrigan décida de changer de wagon.

Wagon numéro douze. Un peu plus calme. Toujours avec cette ambiance de regards persistants qui est désagréable. La jeune fille savait qu’elle n’avait rien de particulier mais qu’il s’agissait toujours du même test. Celui de voir la faiblesse des gens pour mieux les attaquer. Elle s’avança avec élégance et prestance la tête haute. Regardant la prochaine porte. Une prostituée se leva et se mit entre Morrigan et la porte qu’elle avait en vision. Morrigan fit abstraction jusqu’au moment où celle-ci se déhancha sur une des barres, qui sert à se tenir, sous le regard bienveillant de voyageurs. Elle continua à faire face à la voyageuse qui était pressée de partir. La dévergondée fit un show pas très surprenant, on sentait la provocation à un duel. Morrigan prit la jeune femme en pitié. Etait-ce une bonne idée de lui mettre une raclée ou serait-il mieux vu de l’ignorer ? Sachant qu’ignorer un affrontement, c’était s’engager à se laisser marcher dessus. Or, ce n’était pas l’intention de Morrigan de laisser croire qu’elle était faible. Elle avança en direction de la bimbo sans cervelle. Celle-ci laissa ses mains sur la barre pour continuer son spectacle ridicule. Elle adressa plusieurs grimaces. Sans doute pour paraître plus menaçante. Elle n’atteignit pas l’impact désiré. Morrigan la regarda profondément et lui dit poliment :

« Pousse toi du passage, ton énorme derrière me dérange. »

La jeune fille continua et fit comme si elle n’avait pas entendu un moindre mot. Tant et si bien que Morrigan mit sa main sur celle de la danseuse effrénée et la lui rafraîchit calmement. La demoiselle dévêtue retira son sourire insolent de son visage peint ; puis se poussa gentiment pour faire place à Morrigan. Elle s’assit confortablement auprès de ses maîtres chanteurs. L’un d’entre eux jeta un regard noir à la voyeuse. Un autre l’empêcha de se lever en lui rappelant qu’ils avaient quelque chose de plus important à faire. L’ambiance était redevenue calme et paisible. Quoi qu’un peu trop au goût de Morrigan. Le silence pesant de la guerre froide pour un crêpage de chignons, ce n’est pas terrible. Elle entreprit à nouveau l’exploration d’un endroit tranquille. Juste avant de partir dans le wagon suivant, elle se posa la question idiote que tout passager peut se poser. A quel arrêt devait-elle descendre ? L’arrêt Palais des glaces ? Rien n’indiquait ni le nom des arrêts, ni le nombre qu’il y en avait.

D’ailleurs, le métro fit un petit arrêt dans un monde complétement différent de tout ce qu’elle venait de voir. On aurait dit qu’il passait à travers la jungle. Elle y vit des arbres monter dans le wagon où elle se trouvait. Elle attendit un court instant avant que le Rer reparte. Elle hésita à avancer sans le faire voir. Elle se dit qu’il pouvait y avoir d’autres pèlerins bien plus agaçants au-delà de la porte de ce wagon. Et il était hors de question de faire demi-tour. Alors elle tenta de regarder à travers la porte vitrée et analysa le comportement de la cabine suivante. Elle y scruta une place proche de la vitre. Isolée. Et déniée de tous. Il n’y avait pas trop de monde dans ce wagon. Y avait-il une raison particulière ? Ou était-ce juste une coïncidence ? La jeune fille se décida au moment où elle entendit les deux arbres se parler. C’était une suite de blague nulle sortie de carambar version dreamland. Comme « comment appelle-t-on un vieil arbre ? Réponse : Une vieille branche ». Morrigan eu la nécessité de quitter à grande vitesse ce wagon. Surtout quand elle vit une femme vêtue de cuir noir à la Sélène de Underworld se cacher derrière un des deux arbres.

Wagon numéro 13. Enfin un peu de calme et de presque normalité. Elle s’assit en pensant au fait qu’il faudrait écouter le nom des arrêts. Puis elle remarqua que la jeune femme qui se prenait pour une tueuse l’avait suivie. Etait-ce le hasard ? Certainement. Morrigan n’en fit pas une affaire personnelle car cette jeune femme avait complètement l’air d’être dérangée. Elle commença à prendre les mimiques du film allant jusqu’à marcher au ralentit. C’était du grand art pour un film comique. Il ne manquait plus que Charlie Chaplin pour la cerise sur le gâteau. La voyageuse se dit qu’il valait mieux ne pas se moquer. Après tout la folie était aussi fréquente à dreamland que dans la vie réelle. Quoi que dans la vie réelle, celle-ci était plus dissimulée. Quand soudain, plusieurs explosions se déclenchèrent dans les wagons contigus.

Une secousse du wagon plongea les passagers à terre. Par chance un homme très classe rattrapa Morrigan avec une élégance surnaturelle. Elle le regarda et vit que le jeune homme était un des acteurs du film. Elle comprit qu’elle était en train de revivre le film en Haute Qualité. C’est-à-dire, à la place des acteurs. Celui-ci avait dû la prendre pour une figurante. C’était un piètre acteur, incapable de se rappeler de son texte et de sa gestuelle. Il était perturbé. Subitement Morrigan interpréta la scène différemment. En effet, elle regarda les oreilles du jeune homme, et vit qu’il n’était qu’un rêveur fan d’Underworld, au point de rêver qu’il faisait partie du film. C’était encore plus pitoyable. Cela dit, des lycaons et des vampires combattirent réellement. Des corps volaient à travers l’espace réduit du wagon. Sans parler du sang versé. C’était une orgie à l’état pure. Et dans ce moment le plus inattendu se produisit. Une jeune femme blonde se releva et cria si fort qu’elle interrompit le combat des titans :

"BORDEL ! ON S'ENTEND MÊME PLUS PENSER AVEC TOUTE CETTE MUSIQUE ?!!"

Pas très habille. Elle attira à sa chasse deux lycaons prêt à lui lacérer son joli petit minois. Morrigan se retourna et vit que son charmant sauveur se faisait dévorer les entrailles par un très beau loup-garou. Etait-ce la pleine lune qui leur donnait tout ce charme ? Ou l’envie frustrée de Morrigan qui se déchargeait dans Dreamland ? En tous cas tous étaient irrésistibles et semblaient adorer jouer de leurs charmes. Cependant, Morrigan n’oublia pas que son actuel prince charmant dans la vie réelle n’était pas très prêteur, surtout quand on parlait d’elle. Elle refusa donc à contre cœur les merveilleuses tentations qui s’offrit à elle. Elle confectionna un pic de glace et enfonça le bel homme poilu en murmurant à son oreille :

« Sweet dream baby. »

Après une telle action, elle eut envie de sortir de ce délire qui lui prit légèrement la tête. Fichu royaume des glaces ! Elle n’aurait pas pu directement s’y réveiller ? Enfin bref, la voyageuse tenta de trouver une sortie. Elle se dirigea donc vers les portes pour pouvoir les forcer à s’ouvrir en pleine route. Aussitôt arrivée devant les portes, un cri animalier se fit entendre. Il avait l’air d’être géant vu les décibels qu’il avait poussés. Cela ne disait rien qui vaille à la jeune fille. Et elle avait raison. A cet instant, le wagon se souleva. Morrigan glissa et se rattrapa à une barre qui habituellement est à la verticale. Elle eut l’impression de faire de la pôle dance. Pas mal comme activité mais pas assez pour la retenir. Le wagon reprit peu à peu de son apesanteur à l’horizontal. Morrigan se redressa et vit un œil géant et encore le même cri lourd déjà entendu :

« GRODZILLA ! »

Ça ressemblait à une grosse blague américaine. De faire vivre pleins de scènes de films dans un même endroit. Quel cauchemar. A quand le prochain arrêt ? Sa question mentale n’eut pas le temps de finir de se poser que le wagon fut jeté à terre et rattrapé en beauté par une force surnaturelle. A la sortie, Morrigan pu déceler d’autres personnages connu. C’est à ce moment là, qu’elle craignit le pire. Deux hommes en noir qui faisaient signent à tous les passagers de se regrouper pour des explications. Ça puait comme histoire. Elle reconnut immédiatement K et J, ses deux Men In Black préférés. Là, il fallait urgemment déguerpir avant d’être flashouillé. Morrigan se précipita vers une plaque qui ressemblait à une plaque d’égout new yorkaise. Mais peu importait, le temps commençait à manquer. En y allant elle croisa une deuxième personne censée comme elle qui se dirigea au même endroit. Apparemment, c’était la blonde assez folle pour attirer l’attention de deux bêtes sauvages. Super ! Encore une voyageuse qui allait surement lui attirer des ennuis. Elles ne se dirent rien, le temps pressaient et n’était pas à l’heure des conversations. Elles sautèrent dans la plaque d’égout et sortirent par un autre côté.

Quelque chose avait changé. Morrigan regarda la voyageuse qui l’avait accompagné. Elle avait le même look qu’un policier d’une bande dessinée animée. La pauvre, c’était humiliant cette banane sur la tête et son pantalon pattes delph’. Morrigan se retourna et vit un miroir. Le choc prit le dessus sur Morrigan. Elle réalisa qu’elle-même avait changé. Et bizarrement, elle avait le look assorti avec l’autre demoiselle. Mais pire, ses cheveux étaient coiffé avec une coupe afro. Comme les policiers de Funky cops. De la musique se fit entendre.
Spoiler:

Quand Morrigan réalisa, il était trop tard. Elles étaient embarquées dans une compétition de danse au Boogie Palace. Et la foule leur faisait bien comprendre qu’elles étaient obligés d’y participé. Ça ressemblait à la finale que les Funky cops faisaient.
« Pourvu que les frères cowboys n’arrivent pas. » Se dit Morrigan à elle-même.
A son plus grand malheur, ceux-ci arrivèrent et les défiaient au combat de danse du moment. Jamais Morrigan n’eut la plus grande envie de les décapiter sur place qu’à cet instant. Elles prirent place sur la piste de danse et le show commença… Morrigan laissa échapper des mots de sa bouche. Ceux-ci sortaient sans même que Morrigan ne puisse les empêcher :

« Let’s Boogie ! »




Suite du rp <==





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