Caïn
Joshua

Personnage.

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• Nom : Caïn • Prénom : Joshua • Surnom(s) : Aucun • Âge : 20 ans • Nationalité, origine(s) : Danois. • Pouvoir et description : Haptophobie – Joshua possède un pouvoir lui permettant d'augmenter sa force physique, ses réflexes, sa vitesse et sa résistance à mesure qu'il subit des coups ou des dégâts de quelque nature que ce soit. Plus ils seront nombreux ou puissants, plus ses capacités augmenteront et lui permettront donc de riposter. Au début, Joshua ne pourrait augmenter ses capacités que de manière raisonnable, dépassant ainsi de peu la force d'un homme en pleine forme. Son pouvoir lui inflige souvent des contrecoups, puisque quand celui-ci retombe, Joshua retrouve ses capacités normales et  se retrouve donc considérablement affaibli. Plus sa maîtrise et sa puissance augmentera, plus il pourra augmenter drastiquement ses capacités tout en encaissant les dégâts. A noter que, bien qu'en théorie, son pouvoir soit infini, Joshua n'a pas de capacité de régénération ni une endurance absolue, et il finira toujours pas s'épuiser un moment ou un autre, s'il ne tombe tout simplement pas avant sous les coups d'un adversaire trop fort pour lui. En outre, il est ce que l'on pourrait appeler un Berserker.

Description Physique.

Jeune homme jouissant d'une forme athlétique et d'une condition physique optimale, Joshua est ce que l'on pourrait appeler un homme viril. Et si les raisons de cette apparence seront décrites plus en détail dans la partie dédiée, nul ne pourrait passer à côté du fait que Joshua semble tout avoir de la racaille, voir du malfrat. En effet, l'homme semble avoir une démarche assurée et typiquement provocante, du genre à signifier aux gens sur son chemin de s'écarter. Faisant toujours les choses avec brutalité, allant jusqu'à la simple ouverture d'une porte, Josh ne donne pas vraiment envie à quiconque de se dresser sur son chemin ni même de lui adresser la parole. Ainsi, bien que son physique élancé à la musculature saillante puisse être séduisant, son comportement écarte toute possibilité de dialogue avec lui. Ses grandes mains rêches et calleuses, elles, semblent dénuées de toute minutie, prêtes à broyer tout ce qu'elles attrapent à la manière d'un ouvrier du bâtiment ou d'un combattant de rue aguerri.

Par ailleurs, le jeune homme jouit d'une taille relativement imposante d'un bon mètre quatre-vingt-douze, renforçant ainsi son caractère menaçant. Concernant son visage, Joshua possède des traits larges et anguleux à l'expression figée dans un stoïcisme immuable. Ses sourcils épais aussi bruns que sa chevelure bataillée surmontent ses yeux, des yeux allant du marron au noir dont le contour des paupières semble si marqué que son regard en devient perçant. Sa voix, elle, grave et gutturale, ne se fait entendre qu'en de rares occasions. A noter pour les plus observateurs que lorsqu'il est contrarié ou stressé, Joshua serre les dents si bien que sa mâchoire en donne l'impression de grossir. Concernant ses aptitudes, Joshua a appris à se battre au cours de son apprentissage au sein de la légion étrangère, qui sera détaillé plus bas. Il sait donc mettre en pratique sa condition physique avantageuse.

Pour finaliser son allure patibulaire, rien ne vaut les vêtements. Et étrangement, contrairement aux racailles classiques ou autres petits dealers du coin de la rue, Joshua ne porte pas de capuche, de vêtements amples, ni même de chaînes ou de vêtements de marque au prix exorbitants. Quand on est sérieux, rien ne sert d'en faire trop. Longues rangers de cuir, jeans noir ceinturé et t-shirt noir également, c'est un style homogène et relativement classique qu'a adopté Joshua.

Mais la partie la plus singulière de son anatomie est aussi celle qu'il dissimule du public. Sous ses vêtements c'est une peau marquée, portant les stigmates d'un père abusif que l'on peut constater. Longues cicatrices filiformes partant de ses épaules et allant jusqu'au bas du dos pour les plus imposantes, la plupart de ses marques s'apparentent à ce que l'on pourrait constater comme étant des coups de ceinture, de câbles, de rallonges électriques. Le jeune homme comporte également plusieurs petits cratères le long des bras s'arrêtant aux poignets, semblables à des brûlures de cigarette, ce qui l'oblige à porter des manches longues. A noter que Joshua n'a aucune blessure visible sur le visage, le cou, les mains ou les pieds.

Caractère.

Conformément à son allure, Joshua se comporte comme une racaille. Restant perpétuellement distant et cassant avec quiconque tentant de l'approcher ou faisant quoi que ce soit qu'il jugerait dérangeant, le jeune homme semble repousser intentionnellement les autres. Loin de vouloir s'arrêter à la métaphore de la belle rose piquante, Joshua cherche réellement à se rendre indésirable et inintéressant, une véritable tombe impénétrable et insondable. Car en réalité derrière ces airs de racaille se cache un jeune homme en proie à un traumatisme de longue date, ne supportant pas le moindre contact physique ce qui l'a mené à vouloir renvoyer l'image d'une personne forte et impénétrable, quelqu'un que personne n'oserait simplement effleurer du bout des doigts. Car en réalité, si le moindre combat devait avoir lieu, Joshua serait dans l'incapacité de se battre tant l'idée de subir des coups le tétanise. Et ce n'est pas faute d'avoir tenté de vaincre cette phobie maladive, notamment en tentant de se confronter à plusieurs individus peu recommandables... ce qui se solda toujours par une raclée bien méritée. Car en réalité, la vérité était toute autre que celle que Joshua tentait de renvoyer. Il ne pouvait pas se défendre. Malgré toutes ses tentatives, chacune se soldait par un échec.

Malgré cette phobie du contact physique et le cocon dans lequel s'est mué le jeune homme, il ne semble pourtant pas souffrir d'une quelconque timidité si l'on réussit à l'approcher, ce qui n'est pas encore arrivé. En effet, malgré son comportement, Joshua n'a pas peur des gens en eux-même ni du son de leur voix, seul le contact représente une réelle peur à ses yeux. Et pour prendre toutes ses précautions, le jeune homme n'a rien trouvé de mieux que de tenir quiconque à distance. C'est cette décision qui l'a précipité dans une profonde solitude à laquelle il tentera finalement de remédier lorsqu'il eut atteint ses 18 ans. Aux grands maux les grands remèdes, armé de ses quelques connaissances en Français, Joshua s'engagea dans la légion étrangère.

Histoire.

Si une seule chose devait être retenue de cette histoire... ce serait sûrement sa fin. Mais ce qui fait une bonne fin est, comme tout le monde le sait, tout le déroulement qui y mène. Et le chemin parcouru par Joshua fut long et fastidieux à l'image de sa vie.

Chaque jour qui suivait était plus difficile, plus étouffant que le précédent. Le petit Joshua peinait à manger à sa faim aux côtés de sa mère, travaillant seule comme serveuse dans un restaurant miteux avec un enfant à sa charge. Copenhague et ses hurlements nocturnes l'empêchaient de dormir la nuit, et l'enfant développa peu à peu un sentiment de solitude exacerbé. Sa mère, absente le jour jusqu'à tard la nuit, devait le laisser seul à la maison. Son père, lui, n'était déjà plus qu'une idée. Un simple mot. « Ton père » disait-elle. Cet homme sur lequel il ne pouvait placer ni visage ni voix n'était plus la. Il ne l'avait jamais été. Un simple rapport charnel dénué de toute précaution avait suffit à le mettre au monde contre le gré de sa génitrice, en dépit de toute responsabilité de la part de son père qui s'était volatilisé aussi vite qu'il était arrivé. Peut-être que ce seul geste avait suffit à enclencher les rouages de sa longue descente aux enfers, une descente lente et douloureuse, cruelle, pour un simple enfant vierge de toute culpabilité.

Son calvaire avait commencé par l'amour inexistant de sa mère. En dépit de tout ce dont il manquait, que ce soit de nourriture ou de distraction, la seule chose dont avait besoin l'enfant était d'amour. Un amour qui n'existait qu'artificiellement au travers du lien que représentaient les allocations familiales. S'il ne lui avait rien rapporté, Joshua aurait sûrement été envoyé en foyer par sa mère. Mais le gamin, lui, aimait sa mère. Que pouvait-il faire d'autre au milieu de ce petit appartement dans lequel il était enfermé, coupé de tout contact extérieur autre que sa mère. La femme haïssait son fils d'une force incroyable, oui, elle le haïssait d'une haine viscérale et muette. Elle-même victime d'un passé difficile et enfant non désirée, tout ceci se retrouvait dirigé vers sa jeune progéniture. Mais le pire était encore à venir pour l'enfant. Si la haine de cette femme était bel et bien douloureuse, elle n'était accompagnée d'aucun coup. La douleur de Joshua était simplement intérieure, enfouie, muette et soliloque...

2008. Joshua avait douze ans, bien qu'il n'eut même pas le luxe de pouvoir fêter ses anniversaires, le calendrier du salon comportait une petite pastille collée au jour de sa naissance. Et ce jour fut accueilli par le pire cadeau qu'il aurait été possible d'avoir. Un homme fit irruption dans leur vie. Grand, tatoué au visage mauvais, cet homme était l'archétype des monstres que Joshua avait vu dans les contes de son enfance qu'il feuilletait seul, s'attardant seulement sur les images. Cet homme était... un démon. Proxénète propriétaire d'une maison close, l'homme permettait à sa mère de vivre plus confortablement et par conséquent d'être plus « heureuse » mais au prix d'un terrible tribut. Cet homme était excessivement violent. Tant dans les actes que dans les mots, l'homme semblait vouloir apaiser un potentiel mal être dans la violence envers autrui, et plus particulièrement sur sa nouvelle femme. Un an subsistera dans cet enfer, un an ou sa mère lui servit indirectement de bouclier, calmant les ardeurs de son beau père avant que l'idée de le tabasser lui ne traverse son esprit. Mais qu'importe sa qualité, un bouclier finit toujours pas craquer.

« Tu m'as abandonné. »

Les larmes ruisselaient sur le visage de l'adolescent, lorsque la seule personne à qui son cœur vouait un amour inconditionnel disparut. Sa mère en avait eu marre. Le bouclier s'était brisé et, une nuit, cette dernière s'en alla en abandonnant son garçon. Joshua se réveilla seul, ou du moins... en compagnie de la pire personne possible. L'homme qui avait subsisté avec lui était un véritable ogre vert de rage, déchaînant toute sa colère sur le seul être vivant restant désormais. Son beau fils. Et les coups vinrent tomber aussi vite que sa mère était partie, et furent tout aussi douloureux que son départ. L'homme frappait, frappait sans cesse, tous les jours, n'apportant à manger qu'à son bon vouloir sans vraiment que l'adolescent ne puisse comprendre pourquoi s'évertuait-il à revenir. Ce dernier fermait à chaque fois la porte derrière lui pour enfermer le jeune homme, le laissant à l'intérieur comme un animal en cage. Joshua ne pouvait occuper ses journées qu'en regardant la télé en ruminant sa peine, se renfermant peu à peu sur lui même, plus encore qu'il ne l'était auparavant. Le monde ne semblait être qu'une grande mascarade et sa vie une longue agonie infâme et douloureuse. Le jeune homme ne pouvait que se débrouiller seul pour apprendre, il n'allait plus à l'école. Les services sociaux vinrent plusieurs fois visiter le foyer, mais à chaque fois l'homme parvenait à les duper. Celui-ci était si machiavélique qu'il avait parfaitement pris ses précautions afin de ne pas frapper son beau fils au visage, et ainsi rendre sa douleur invisible. Au fond de lui, Joshua les haïssait autant que lui pour ne pas avoir pu voir l'évidence même. En résultèrent des années de calvaire et de mal être au cours desquelles le jeune homme se créa un cocon et s'enferma dans un mutisme absolu pour se couper du monde, reniant même jusqu'à sa propre existence. Joshua ne connaissait pas l'amour. Il ne connaissait pas non plus l'amitié. Il ne connaissait rien.

C'est une nuit d'hiver que les choses prirent une tournure inattendue. Cette nuit là, saoul, son infâme père de substitution s'était lancé dans un long discours à l'attention de sa mère, partie depuis plusieurs années désormais. Joshua n'en avait que faire. Il la haïssait aussi pour l'avoir abandonné. Une seule chose lui importait désormais : en finir avec tout cela. D'une manière ou d'une autre.

« Et ouais ! Elle était trop conne pour comprendre à quel point j'laidais ! Le monde est sans pitié dehors mon garçon, t'as bien d'la chance que je te gardes ici au chaud ! Et ta salope de mère, elle aussi ! Forcément, vous pensez que les coups c'est si dur à supporter... mais qu'est-ce que tu crois, le monde est pire dehors ! Les gens se bouffent entre eux, les gens se haïssent, un jour ton ami te tend la main et le lendemain c'est un couteau qu'il te plante dans le dos... hahaha, mon gars, tu sais pas quelle chance t'as. J'ai pas eu la chance que t'as moi, d'être nourri et logé. Ouais, moi j'suis un gamin de la rue, j'ai vécu dans la merde et dans des putains de cagibis. A mon époque, les gens s'en foutaient que des gamins crèvent la dalle. Ils en avaient putain d'rien à foutre. Mais toi, tu crois qu'jen ai rien à foutre de toi ? J'te filerais pas a bouffer si c'était le cas. Mes coups c'est pour faire de toi un homme, tu devrais me remercier. Parce qu'au moins comme ça, j'te fais te sentir vivant. Moi, je te donne de l'attention. Tu sais ce que ça fait quand tout le monde te passe à côté sans t'adresser un regard, hein ? Tu sais ? NON ! Parce qu'avec moi, t'es mieux que tu le serais nul part ailleurs ! »

« J'en ai rien à foutre de tes états d'âmes, déchet. »

L'homme resta muet quelques instants avant de réaliser.

« Comment OSES-tu ? »

Il ne lui fallut que quelques secondes pour que deux grosses mains ne viennent lui attraper la gorge et la serrer jusqu'à ce que l'air ne passe plus. N'importe qui aurait eu un réflexe d'auto défense, quel qu'il soit. Mais la peur, cette peur irraisonnée que l'on nomme phobie empêchait au jeune homme de bouger le moindre muscle. Et, à mesure que son souffle s'amenuisait, et que sa vue se fit trouble, le jeune homme s'approcha de ce qu'il pensait être sa fin. Sans penser à quoi ou à qui que ce soit, Joshua attendit simplement la conclusion à toute cette histoire. Mais il fallait croire que son ange gardien avait de l'humour. Sans doute que ce gorille qui tentait de lui faire la peau avait crié un peu trop fort, puisque les voisins ne tardèrent pas à faire irruption. La police était déjà appelée, et il ne fallut pas plus d'un instant pour que l'énergumène titubant ne soit maîtrisé en attente des forces de l'ordre, puis emmené. Celui-ci hurlait comme un lion en cage, envers et contre tout. Il hurlait vers le ciel, peut-être vers dieu lui-même. Au final, Joshua ne le haïssait même pas. La seule chose qu'il ressentait était de la pitié. Cet homme était pitoyable.

« Vous allez bien jeune homme ? »

Cette question, posée par l'un des voisins, ne trouva jamais réponse. Josh était muet comme une tombe. Et ce mutisme dura toute la durée de son placement en centre, un centre censé « aider » les jeunes victimes de maltraitances en tout genre. Si ces gens pensaient pouvoir aider les autres en les plaçant tous ensemble, mélangeant ainsi leur mal être et leurs malheurs... Joshua trouvait cela vide de sens, et indigne de tout intérêt. Il ne décrocha pas un mot des quelques mois qu'il passa au sein de ce centre, avant qu'il n'atteigne la majorité. Plus rien ne l'obligeait à rester ici, et c'est au nez et à la barbe de tout le monde qu'il disparut des radars, tout comme l'avait fait sa mère auparavant avec lui. Au final, il n'en avait rien à faire. Il ne devait rien à personne, et désormais, le choix lui appartenait. Joshua accumula un peu d'argent grâce à un petit boulot de postier auquel il resta à peine un mois, à peine de quoi prendre l'avion en poche, puis il s'en alla pour la France. L'intrépide jeune homme comprenait très bien le français grâce à sa mère bilingue, mais elle n'avait pas eu assez de rigueur pour le lui apprendre correctement, ce qui le forçait à devoir se débrouiller avec les moyens du bord. Il n'avait pas besoin de parler de toute manière. Joshua avait pour destination la légion étrangère, espérant pouvoir y trouver une sorte de remède à son malheur. Vaincre sa phobie, sa solitude, vaincre ses démons, là était son seul but. Et si malgré tout cela le jeune homme n'y parvenait pas, il pourrait au moins partir en beauté.

Car s'il avait bien pu développer une qualité au fil de ces longues années de souffrance, c'était l'indépendance. Et si, au cours de ces deux années intenses, Joshua n'avait toujours pas pu vaincre sa phobie du contact, allant jusqu'à lui occasionner des évanouissements, il parvint néanmoins à développer une certaine cohésion vis à vis de ses camarades, et appris à instaurer un réel dialogue avec autrui sans nécessiter un quelconque contact physique. Mais pour se soigner totalement, peut-être aurait-il simplement besoin d'un déclic...

Post Rp.

Maudit... maudit soit-elle pour m'avoir condamné à ce funeste destin. Maudits sa descendance et ses aïeux. Que je sois maudit moi-même, pour m'être complu dans ces sévices corporels insatiables. Et surtout, maudit sois-tu père de substitution. Toi la montagne lugubre qui a noirci mon existence. Combien de temps t'ais-je sacrifié ma santé. Depuis l'aube de mes jours jusqu'au crépuscule d'aujourd'hui, toute ma vie s'est déroulée dans l'ombre de ton sommet maléfique... ô toi, sombre géant. Tes coups m'ont tant frappé que la simple évocation d'un contact physique provoque chez moi le froid le plus glaçant. La terreur la plus sourde. J'ai depuis longtemps arrêté de compter les fois à avoir tenté de te vaincre, toi, phobie, sans succès.... Combien de gens m'ont pris pour un fou, sans jamais pouvoir te voir. Ils ne pouvaient pas voir comme moi je te vois. Et aujourd'hui me voici bravant la mort par ta seule faute. Aujourd'hui... je me sacrifie. Car aujourd'hui, au milieu de cette foule de géants informes abattant leurs coups sur ma carcasse déjà presque dénuée de toute forme de vie, je sens que je vais enfin m'en aller.

Pourtant, cette peur est bien différente de la manière dont elle m'apparaissait avant. Auparavant, elle m'apparaissait effroyable , insurmontable. Mais ici, la réalité est si... différente... si... autre. Au premier tiers de ma prise de conscience, j'ai d'abord trouvé ces vestiges d'un autre temps, mes souvenirs. Ces ruines qui encerclent la ma tête comme un collier de ronces sont les derniers vestiges de ce que j'étais. Je ne sais pas ou je suis, mais je sais que c'est le dernier endroit que je verrais de mes yeux actuels. Même les couleurs me sont inconnues. Aucune odeur ne m'est familière. Malgré cet inconnu, malgré les coups, ma peur a disparu. Pourtant, autour de moi, tout me crie de fuir cet endroit. Hormis le son malsain de mes os manquant de craquer sous les coups, caressés par les mains de pierres de ces êtres... il règne ici un calme froid et éternel. Mais je ne peux toujours pas bouger.

Je crois que je suis blessé. Je ne vois plus rien. J'ignore combien de temps a duré mon calvaire. Alors que j'approchais de ce que je pensais être la fin de mon existence, j'ai rouvert les yeux. J'ai vu ma vie défiler. J'ai cru tomber mille ans, m'enfonçant dans un précipice plus profond que le Caldeira de Yellowstone. J'ignore comment j'ai survécu jusqu'ici. Mes membres sont engourdis et je ne sens plus mon souffle trouver le chemin jusqu'à mes poumons. Et pourtant, je prie au nom d'un dieu abstrait, même si mon coeur sait que ce ne sera ici d'aucun secours. Peut-être devrais-je simplement devenir ce dieu.

Depuis tout ce temps j'avais tort. J'ai longtemps cru être la victime spectatrice de son propre sort, quand j'étais en fait l'acteur de ma propre vie. En découvrant cet endroit, j'ai compris qu'il renfermait tous les secrets qu'il me fallait. La pénombre a laissé place à une lueur diffuse. Cette lueur étrange me rappelle le coucher du soleil sur l'océan. Pourtant je ne vois pas de source de lumière, c'est tout le lieu qui irradie. Je n'ai jamais vu de telle chose. Je devrais être saisi d'angoisse et pourtant je me sens si... paisible. Quel est votre plan, êtres de pierre ? Qu'attendez-vous de moi ? Quelque chose me dit que tout ceci arrive à son terme. Une lueur dans mon âme me chuchote que je vais enfin réussir. Que je serais enfin libre. Je commence à bouger une main, et un frisson me parcours. Enfin, tout commence... dans un flash, je suis aveuglé. Et me voici qui baigne dans une source iridescente et revigorante, comme si mon corps accumulait une quantité phénoménale d'énergie. Je suis comme au milieu d'une toile dont je serais le peintre. Pour la première fois je me sens vivant. Cette force en moi... elle luit et vibre de milles façons, et dégage en moi une terrible rage de vaincre. Au diable mes peurs. Je lève le poing, laissant derrière moi ma vie d'antan et le chant plaintif de mes incarnations passées. Adieu, vie abjecte. Adieu, faiblesse. Aujourd'hui...

- JE N'AI PLUS PEUR !

La force de mon poing semble contenir toute celle qu'ont mise ces êtres de pierre contre mon corps. Il ne suffit que d'un seul coup pour réduire en morceaux le plus gros de tous, et de l'onde de choc pour réduire les autres au silence. En un coup, un seul, je me suis débarrassé de mes peurs. En ce qui m'a semblé être une seconde et une année à la fois, je me sens être un autre homme. Je ne suis plus cet homme feignant d'être une racaille pour compenser sa faiblesse. Je ne suis plus dans le paraître. Je ne suis plus ce soldat suicidaire. Désormais, je suis Joshua. Et je peux enfin vivre.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Faire du sport, rêver, se battre et les femmes plus récemment.
• N'aime pas : Les plaintifs, le violet, l'alcool, les gens trop curieux.
• Particularités, autres : Rien qui n'ait pas été cité.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Rien du tout.


• Comment avez-vous découvert le forum ? Avec google.
• Première impression : C'est sympa, bien qu'il y ait énormément de choses à lire. Au moins, on sait qu'on embarque dans une grande aventure.
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ?
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Oui.
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