Ivkine
Anton

Personnage.

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Nom : Ivkine Prénom : Anton Surnom(s) : Oracle Âge : 20 ans Nationalité, origine(s) : Russe Pouvoir et description : Aurionphobie, peur du lendemain. Capacité de prévoir les événements dans un domaine restreint.

Description Physique.

pour les deux descriptions

Qu’attendre de quelqu’un d’origine russe ? Grand, blond, les yeux bleus. Anton est un slave dans toute sa splendeur. Si les russes sont considérés comme renfermés, il n’en est rien. Il porte sur son visage les sévices d’une adolescence mal vécue, mais a toujours un sourire faiblard pour tout le monde. Son visage est creusé, éprouvé par le temps. S’il n’a qu’une vingtaine d’années, il en fait beaucoup plus, à cause des nombreuses nuits d’insomnie de l’orphelinat.  Ses yeux bleus s’enfoncent sous ses arcades et vous offrent un regard las, presque délavé. Ses sourcils épais et foncés viennent encadrer ses arcades, sans donner plus d’expression à son visage. Ses cheveux grisonnant mi-long et sa barbe mal rasée n’aident pas à lui donner un air sérieux.

Du reste, en dehors de son facies et de sa dégaine, Anton ne sort pas de la norme. Il s’habille en suivant plus ou moins la mode, à quelques trous dans les vêtements près. Il n’a jamais grandi dans l’opulence, ainsi les vêtements sont une chose nécessaire mais pas importante à ses yeux. Il n’est pas rare de le voir habillé de toutes les manières possibles selon les circonstances. Mais s’il est un homme qui peut se fondre dans la foule dans le monde réel, Dreamland et ses pouvoirs l’ont rendu bien plus sûr de lui. De ce fait, dès qu’il arpente le monde des rêves, il devient quelqu’un d’autre. Ou plutôt, ressemble à ce qu’il pourrait être s’il se donnait les moyens dans la vie de tous les jours …

Constamment revêtu d’une tenue bleue aux teintes variables dans le monde des rêves, il semble être plus grand. La différence est simple : il se tient droit et relève la tête. C’est dans ce monde qu’il a connu ses premières victoires, ses premiers bonheurs dans la vie. Le monde des rêves est pour lui bien plus important que le monde réel, car ce fut dans ces brefs moments d’évasion qu’il trouva une raison de fuir de Russie. De quitter cet orphelinat. Plutôt affable dans le monde réel, quitte à se faire marcher sur les pieds, il devient l’Oracle dans Dreamland. Le front toujours plissé, soucieux, il arpente les terres immatérielles en carrant les épaules. On pourrait presque ne pas le reconnaître. Mais au fond, c’est le véritable Anton. Droit, fier et à la voix assurée. Dans la vie réelle, il a été brisé, mais peut-être qu’il redressera le menton un de ces jours ?

Caractère.

Anton a le caractère de son apparence. S’il est timide, réservé et peu prompt à parler dans la vie de tous les jours, il renferme un désir de s’exprimer qui le taraude depuis ses premières années. Enfant, il était effronté et faisait tout pour faire tourner en bourrique ses précepteurs. Mais, petit à petit, les sévices et le climat de terreur absolue instauré dans l’orphelinat l’ont muré dans sa coquille. Grâce à Dreamland, il a retrouvé un peu du poil de la bête. Il a tendance à se laisser de moins en moins marcher sur les pieds et à s’affirmer. Il déteste qu’on lui impose des choses, ou de se retrouver forcé à agir selon le bon vouloir de quelqu’un d’autre. Il a assez donné des petits dictateurs.

Concernant ses motivations, il n’a pour désir que de se la couler douce, de récupérer de ces années de privation, de dormir enfin. Sa peur lui conférait des insomnies qui ont, certainement, participé à le rendre aussi amorphe. Ainsi, il a longtemps manqué et ne désire plus jamais se retrouver dans ce cas de figure. Fort heureusement, c’est dans Dreamland qu’il exprime le mieux sa véritable personnalité et se réalise pleinement. Ce serait presque une addiction pour lui, de se retrouver dans ce monde onirique où tout est théoriquement possible.

Son pouvoir ne conditionne pas son mode de vie, car il ne l’empêche aucunement de profiter des petits plaisirs. Il peut se contenter d’un bon repas, de ne rien faire à côté d’un ruisseau. C’est quelqu’un, au final, de très terre à terre. Et ce, surtout dans ses rêves. La réalité est bien plus cruelle, et il ne peut profiter de rien. Il se sent un devoir de responsabilité envers Kira et c’est bien la seule chose à même de le faire se bouger.

Il a aussi appris que l’on n’avait rien sans rien et s’il n’a aucun désir de grimper dans la hiérarchie de Dreamland, il saura tailler son bout de gras. Il aime pouvoir s’émerveiller de tout, mais n’aime pas qu’on lui dise quoi faire. Ainsi, il n’est pas rare de le voir se prendre le chou pour une raison lambda lors de ses mauvais jours. Il sait être têtu et obtenir ce qu’il désire quand c’est nécessaire. Il est juste dommage que ce ne soit pas reproduit dans la vie réelle … Vivre de menus larcins semble lui suffire pour l’instant, et selon son avis, on lui a tellement pris dans sa vie qu’il n’aura aucun scrupule à prendre de son côté. Anton est, finalement, très ancré dans le présent pour quelqu’un qui se targue de pressentir l’avenir.

C’est là le double tranchant de ne plus avoir peur du lendemain … ce dernier n’a presque plus d’intérêt pour lui. Mais chaque jour passé dans le monde des rêves l’aide un peu à se reconstruire. Peut-être utilisera-t-il ses capacités pour faire quelque chose d’utile, un de ces jours ?

Histoire.

L’histoire d’Anton commence comme toutes les histoires d’orphelins. Parents décédés pour une raison quelconque, enfant récupéré par les services sociaux puis envoyé dans une famille d’accueil. Désaxé, il en connait une. Deux, puis trois. Puis cela finit en maison de redressement et, après moult péripéties, dans un couvent. La religion est souvent le refuge des insensés, me direz-vous, mais l’histoire d’Anton n’a pas de réel intérêt avant cette époque-là. Ce fut là qu’il se construisit, car ce qu’il fut avant a été détruit. Ce n’était qu’un enfant comme tous les autres, qui rêvait de la Lune et des étoiles. Assez sagace, cependant, pour comprendre qu’il ne les atteindrait jamais. Il aurait pu être artiste, écrivain ou dessinateur, qui sait ? Mais il était orphelin, laissé pour compte. Alors il gueulait sa rage sur ceux qui lui tendaient la main. On se débarrassa de lui comme on le fit d’un chien : on le plaça loin des regards. Et loin des regards, c’était au couvent de Solinski.

Il devait avoir non loin de huit ans quand il y fut admis. Plutôt envoyé, l’admission pourrait laisser penser qu’il s’agissait là d’un choix. Il était borné et convaincu d’avoir raison comme tous les gosses défavorisés. Alors il n’avait plus besoin de réfléchir, juste à cogner jusqu’à ce qu’on l’écoute. Mais la vie était ainsi faite qu’il trouva rapidement plus fort que lui à ce jeu. Ce fut la mère du couvent, reconnue pour sa propension à mater les cas les plus extrêmes.

Post Rp.

(Ce post nous montrera votre niveau RP, il portera sur le moment où vous avez vaincu votre peur ou, si vous avez vraiment aucune idée, sur un passage de votre vie, mais il a intérêt à être intéressant ...)

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : les frites belges bien grasses, dormir tard, ne rien faire
• N'aime pas : les hommes pressés, les petits pouvoirs
• Particularités, autres : cheveux presque gris
• Niveau d'étude hors de Dreamland : équivalence BAC, mais cela ne lui sert pas


• Comment avez-vous découvert le forum ? via Kira
• Première impression : beau(x) design(s), bien organisé mais manque quelques informations que je n'ai su trouver
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ?
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? yep
• Code de validation : Code validé, yéyéyé