[quête] Le dilemme de Tourhthe [ft. Elric et Servaas]

Messages : 11 Date d'inscription : 23/07/2015

Dimanche. Clémentine ne savait pas si elle devait être contente ou pas. Dans un sens pas d'école. Mais dans un autre : son père... Ayant trouvé un boulot très loin de Reims, ce dernier ne rentrait que le week-end, plus certains soir en semaine, laissant à sa fille tout ce dont elle avait besoin pour ceux où il n'était pas là. Tous les jours, la jeune fille avait donc un truc qui la faisait chier. Le collège ou son père. C'était comme la peste et le choléras. Un pot pourris dans les deux cas. Au moins, Clémentine n'avait pas à supporter les deux en même temps. C'était toujours ça...
Son père n'était pas méchant en soit, mais juste... embarrassant. Il cherchait à la satisfaire, à faire comme si rien n'avait changé dans leur vie. C'est qu'il était toujours en deuil le pauvre... Mais Clémentine, de son côté, avait passé cette étape depuis un moment déjà. Alors patience : il allait bientôt la suivre.

***

En attendant, il avait organisé un sortie pour occuper la journée. Et Clémentine ne se sentait pas l'âme inquisitrice de refuser... C'est que ça allait lui briser le coeur au petit papounet...
Ainsi, les deux partirent, tôt le matin, pour se rendre à un centre équestre en rase campagne. Une ballade à poney. Comme si se taper le cul allait lui rappeler une enfance rythmée par les mandales, destinée à sa soeur, qu'elle recevait à sa place. Quoi que, des torgnoles et taper, ça trouvait son sens !
En revanche, ce qui en trouvait beaucoup moins au yeux de la jeune fille, c'était ces gamins collants qu'elle a dut se coltiner.
"La ballade ne peut nous être réservée à nous seuls. Tu comprends pupuce ? lui avait dit son père. "
Soit. Mais pourquoi devaient-ils la partager avec des gens aussi collants ? La plus part étaient des enfants - venus pour un anniversaire avec des parents paraissait-il. Mais ils étaient tous légèrement plus jeunes que Clémentine. Dès lors, le charme de grands faisait tout le travail... C'étaient à croire que les jeunes tournaient autour de leurs aînés, comme une souris autour d'un fromage. Et cela agaça Clémentine, surtout lorsque ces parasites cherchaient à l'impliquer dans leurs stupides discutions de gamins. Non elle se moquait de leurs centres d'intérêts, et la jeune fille allait bientôt retaper leur centre de gravité à coup de poing ! Oui : ces morveux avaient réussit à la frapper d'une colère certaine.
Et pour contrecarrer cela ? Que lui restait-il ? Ce qu'elle avait sous le cul, et pas dedans, parce qu'il fallait quand même avouer qu'il était lui aussi plein... Et ce sur quoi elle reposait -parce que cette chose la reposait vraiment- c'était le poney ! Quand même ! Clémentine était tellement agacée par ces mioches qu'elle n'en sentait même pas les doux remous qui parcourait son arrière train. C'était un peu comme si Clémentine était assise au bord de la plage, et que les vagues venait insidieusement la caresser. Oui : un peu comme dans les pubs Ushuaia, où les autres conneries du genre. Mais là c'était mieux : c'était du vrai. Et cela expliquait peut être bien la présence de cette nauséabonde odeur. C'était qu'un cheval, c'était jolie c'était doux c'était gentil, mais surtout ça puait la mort. Mais c'était apaisant -évitant à Clémentine d'étrangler ses "copains" d'un jour. Alors soit : elle pouvait supporter cette odeur une journée. Elle n'était pas pire que celle qui lui caressait le nez la nuit après tout !

La ballade dura ainsi la journée, une pause déjeunée venant la briser en deux. Brisé en deux : c'était l'état du corps de Clémentine lorsqu'ils furent de retour. En effet : c'était une véritable rétrospective sur son passé. Chiant, long, brabant, ennuyeux, mais un brin apaisant une fois qu'elle savait à quoi s'en tenir. Ignorer les mioches, et se laisser porter par les vagues. Ok : c'était noté. En revanche cette expérience fut loin d'apporter de la tristesse - ce à quoi Clémentine était hermétique. Mais elle frappa la jeune fille d'une douleur articulaire et musculaire certaine. Et merde ! Elle le sentait passer ça...
Une fois tout cela finit, Clémentine et son père laissèrent tout ce beau monde à leur petite goûté, et rentrèrent chez eux. S'en suivit une soirée banal, où Clémentine flemmarda, se reposa, mais surtout où elle était au calme. Et quoi de mieux après une journée entourée de gosses enragés ? Rien !

Ainsi, elle s'endormit hésitante, entre calme et colère. Dans un sens, la balade l'avait apaisée. Mais dans un autre, ces gamins l'avaient énervé. Seulement, lentement, les remous doux et lancinants des vagues équines prirent le dessus, aidés par le dernier opening d'Evangellion qui passait en boucle dans le casque collé à ses oreilles. Clémentine s'endormit alors tant apaisée par la chaleur animale qu'exaltée à l'idée de retrouver son fameux sac. C'est qu'elle l'aimait bien tout de même !

*********

Tombant dans les bras de Morphée, la jeune fille ouvrit alors les yeux sur un ciel éclatant un beau bleu clair. Dreamland : elle avait apprit à connaitre ce monde, aussi bien que ses yeux d'enfants pouvaient l'appréhender, et elle l'avait accepté sans mal. C'était une enfant après tout !
Se redressant, elle examina le décor : une plaine. Chouette ! Posant par réflexe une main sur son côté gauche, elle tomba avec satisfaction sur un cuir épais et doux, quoi qu'un brin imbibé d'alcool. Niquel ! Fourrant sa main dedans, elle en sortit une bouteille de bière qu'elle commença à siroter tranquillement.
Demain, c'était lundi... autant de tourment qui l'habillèrent de son uniforme. Seulement elle avait visiblement oublié sa veste, ne portant alors qu'une chemise plus aussi blanche que ça. Sa cravate rose flash, elle, était mal mise. Sa jupe, en revanche, était carrément déchirée en plusieurs endroits. Son collant n'était pas mieux cela dit... Ses cheveux étaient totalement en vrac, cachant à la perfection un casque audio bleu marine qui passait ce même opening avec lequel elle s'était endormis. Et ses chaussures...aaaaaah ! Avait des talons hauts venant de se casser... La jeune fille le nota dès qu'elle s'étala de tout son long par terre. Puis, elle regretta rapidement lorsqu'elle vit sa bière, par terre, se répandre au sol. Lâchant d'abord un long lancinent et triste cri de désespoir, le visage tordus par un rectum de malheur, Clémentine finit par en récupérer une autre. Après tout, ce n'était pas comme si elle avait à compter ! Elle ne risquait pas de tomber en pénurie de si tôt !

Marchant ici à pas comptés, la jeune fille cherchait à comprendre où elle était. C'est que ce n'était pas toutes les nuits qu'elle tombait ici ! Elle était plus habituée à Delirium City pour tout dire... Mais cette plaine avait un truc un brin reposant qu'elle appréciait.
Ainsi, à défaut d'avoir autre chose à faire, elle posa encore et toujours un pied devant l'autre. Même si elle ne savait pas où elle était, elle avait des bouteilles à trouver !!! Ou quelques bière à siphonner : tout dépendait de sa détermination. Mais elle ne savait pas très bien. Faire les deux était une bonne idée non ? Tant qu'à faire ! D'ailleurs, elle continuait encore et toujours d'en boire une tranquillement.

Continuant ainsi, la jeune enfant riait d'un rire innocent et imbibé d'une peu d'alcool (les deux se mariait à la perfection, contre toute attente). Et ainsi, après avoir tourné en rond pendant plusieurs minutes à son insu, elle finit par tomber sur des chevaux. Houaaa !!!!! C'était beeeeaaauuuuu !!!!! Laissant sa mâchoire tomber sous le poids de l'admiration, Clémentine était aux anges : des chevaux sans gamins pour la saouler. Quoique là, elle était équipée pour. Et au passage, elle aurait put leur proposer des rafraîchissements cela dit ! Approchant délicatement -enfin, autant qu'une enfant guillerette le pouvait- la jeune fille posa une main sur le pelage de l'animal. C'était doux. C'était beau. C'était soyeux. Et ce fut brillant dès qu'elle s'essuya dessus. L'idiote avait les doigts pleins de bière... Mais tant pis : ce petit peu de liquide rendait leur robe encore plus belle.
Mais, d'un coup, Clémentine se désintéressa vite du cheval aux profits d'une...licoooorne ! C'était beau, encore plus beau cette fois. Mais surtout : c'était aussi apaisant que les chevaux, et magique en prime ! Ahhhh qu'elle aimait cette endroit. C'était comme si ses rêves lui offraient tout ce que son père lui interdisait. C'était parfait. Continuant à boire en caressant équidé sur équidé, avec des cornes ou pas, Clémentine vagabondait avec une insouciance vacillante sous l'alcool. Titubant ainsi d'un air incertain, l'enfant caressait bête sur bête.

***

Mais, d'un coup, un cri puissant la sortit de sa transe baignée d'éthanol et de poils de chevaux. D'ailleurs, à présent, ses mains ressemblaient plus à des pattes de yeti miniature qu'à autre chose. Après tout, la bière ça colle un peu en fait... Sans doute les animaux n'avaient-ils pas vraiment aimés sa petite balade. Mais la jeune fille ne s'en était même pas rendu compte.
Seulement, ce hurlement l'avait piqué d'une curiosité certaine. Et où pouvait-elle céder à ce sentiment qui la poussait à vouloir savoir ? Si ce n'était ici ? Ainsi elle traversa une prairie, roulant plus qu'autre chose des suites d'une chute. Puis elle se releva et dévala à toute jambes une petite descente, juste avant d'arriver à l'origine du bruit. Seulement, impossible de voir ce que c'était. Juste au moment où elle allait poser ses yeux dessus, Clémentine s'étala de tout son long par terre. Emportée par la force que sa course avait générée, la jeune fille tenant sa bière à la main n'avait aucune chance. Les descentes sont toujours les ennemis des ivrognes : c'est bien connu.

Messages : 97 Date d'inscription : 12/03/2014 Age du personnage : 32

*Aujourd'hui on était dimanche et c'était leurs jours de repos respectif, à Elric et Vaas, ainsi aucun réveil et aucun aboiement pour les tirer de leurs torpeur, Ren en profitant lui aussi. Ainsi Vaas n'ouvrit les yeux que vers neuf heures, avant de lamentablement se traîner vers la cuisine, accompagné d'un Ren entrain de bailler. Il se mit à table avec un bol de café et des croissants. Il passera une bonne heure à déjeuner, comatant à moitié, ayant passé la nuit précédente à se tataner avec Elric sur Xenoverse. Le dit Elric ne pointera sa tronche d'androgyne que vers onze heures, saluant Vaas de façon vague, ce à quoi notre bourrin répondra par une voix encore dans le pâté. Deux bonnes vieilles loques des familles.

Ainsi la matinée s'était écoulée sans trop de problème, Vaas et Elric dans le pâté, Ren rattrapant sa nuit passé à encourager son Maître sur les genoux de ce dernier. Les voisins ont du être ravis pensa Vaas, puis il se rappela a quel point il en avait rien à branler de ses cons. Il fut donc évident que le midi ils ne mangèrent pas, ayant déjeuné assez tard, cependant ils passèrent l'après-midi devant un animé, plus exactement DanMachi, une fois de plus, mais bon Hestia quoi, la taille d'une loli avec un bonnet D, si ça c'est pas la femme parfaite. Encore une remarque qui lui vaudrait une tarte dans la gueule tiens. Même si Elric s'en alla vers quatorze heures taffer un peu laissant Vaas et Ren seuls devant la série. Ouais depuis un peu plus de trois mois qu'ils étaient sous le même toit, une forme de routine pas désagréable s'était installé entre eux. Sans compter qu'il y à de ça une semaine ils s'étaient fait Tarzan. Vaas ricana en y repensant. Il avait encore putain de bouffé. Cependant depuis ils se rejoignaient sur Dreamland chaque soir pour explorer un peu plus le monde Onirique. M'enfin l'aprem passa tranquillement avant que son téléphone ne sonne. Putain il avait déjà pas le dimanche merde.

Il eût donc une demande du poney club du village voisin pour une illustration qu'ils pourraient ensuite mettre sur une grande frise à afficher à l'entrée du Poney Club. Et pour Mardi de préférences. Bah ouais tas de cons je peux tout faire en trois minutes. Foutus bouffons. Vaas soupira et annonça à son coloc' qu'il avait du taff, cependant le Poney Club s'était pas renseigné sur ses prix, et Lotts n'hésita même pas un millième de seconde pour les gonfler de 15% car on l'avait fait chier un dimanche, quand à l'explication du prix demander par le client, il prétexta une récente mise à jour obligatoire de ses logiciels de traitements d'images, payante qui plus est qu'il devait malheureusement rentabilisé, ce qui gonflait ses prix, à son plus grand désarroi. Une fois la chieuse convaincue, ce qui n'était pas dur en fait, sort des termes techniques, des noms de logiciel et un peu de législation et de suite c'est crédible. Putain. Donc une fois ça fait il alla dans sa chambre se mettre au travail en maugréant. Ren lui essayera de squatter les genoux d'Elric.

Ainsi il passera la fin d'aprem et la soirée ( sauf le moment où ils sont,encore, aller manger des Tacos Place d'Erlon ) sur la dit illustration. En fait même si ça l'avait fait chier de travailler un dimanche, il est pas un putain de boulanger, il s'était taper des putains de barre dessus. Le tout représentait une vallée avec des poneys chevauché par des gamines, sur fond de ciel bleus et d'arc-en-ciel, avec le slogan entouré d'étoiles : Poney-Club : Equitation is Magic, bien sûr chaque poney représentait plus ou moins subtilement une des persos de My Little Pony : Friendship is Magic. Ainsi Vaas s'endormit en pensant à des poney, le sourire du troll fier de sa connerie plaqué sur sa tronche, Ren venant le rejoindre en baillant avant de se mettre en boule contre son Maitre.

DREAMLAND

Et quand Vaas ré ouvrit les yeux, il ne fut même pas étonné de se trouver dans les Plaines. Il commença par détailler sa tenue dans une vitre.Tout d'abord il portait son habituel manteau de fourrure blanche sans manche, et était une fois de plus torse-nu. Il portait toutefois un pantalon de cavalier avec les bottes qui vont avec. Ses cheveux étaient tirés en arrière par un bandana rouge à tête de mort. Cependant il n'était pas du côté le plus calme du coin, là où des poneys et autres équidé sauvage et dénué d'intelligence gambadait. Nop, il était dans un petit village ou des hommes-chevaux et autres centaures se baladaient en le tenant lui et les quelques Voyageurs présent à l’œil au cas où ça parte en couille. D'un côté Vaas pouvait pas leur en vouloir, les Voyageurs, et ça valait aussi pour lui avait une tendance au chaos assez élevés et un tout pouvait provoquer un putain de fight qui raserait le village. Ou encore une bande de malades venus juste foutre la merde. Yep. Dreamland est plus une sorte de paradis et enfer pépère où tout est random et pourtant à sa place, envahit par des Voyageurs Raiders foutant une merde sans nom sur leurs passage. Le souvenir encore frais d'à peine une semaine de l'attaque du Royaume des Cow-Boys par Force Voyageur lui fit serrer les dents. Si il croisait un de ses enfants de putains il en ferait un foutu steak haché à grand coup de poings dans la tronche. M'enfin. Elric n'était pas encore arrivé, il devait encore veillé un peu. Vaas ira donc l'attendre dans une taverne, buvant une bière au foin.

Enfin Elric popa près de lui, Vaas lui tendit une choppe, ils discutèrent un moment avant de se décider à sortir du village, explorer un peu les plaines alentours. Ils passèrent un bon moment à discuter sans que rien de spécial à part la beauté du paysage ne les distraient, puis des éclats de voix retentirent, attirant leurs attentions.

Là à même pas cinq mètre se trouvait une scène assez particulière. Un homme d'un bon mètre quatre-vingt dix s'entretenait avec une femme d'un bon deux mètre dix. Leurs oreilles pointues permit au Duo de savoir qu'il s'agissait d'habitant de Dreamland, de plus un peu en retrait se trouvaient une dizaine d'hommes en pagnes portant des épées à deux mains qui attendaient autour d'un feu de camp, ne semblant pas se soucier de la dispute. L'homme riait en parlant tandis que la femme hurlait en se rapprochant ils purent entendre la conversation. Et noté un autre détail étrange, une gamine, en uniforme déglingué étalée dans l'herbe. Les deux créatures de rêves se disputaient donc : *

"BWHHAHAHAHA ! Reste calme Frais ! y'as un moyen d'y remédier ! "

"UN MOYEN ?! J’ESPÈRE BIEN QU'IL Y EN A UN !!! ET DE TOUTE FAÇON SI TU NE TROUVE RIEN J'IRAIS MOI-MÊME LUI REGLER SON COMPTE !

" BWHAHAHAHAHA !!! Frais, on est trop peu. Et puis Bromure est une vraie saleté. il m'as engluée dans une Charlotte aux Fraises pour me déposséder ! Cependant il à dit qu'il me le rendrait si tu acceptait de devenir sa femme !

*Un silence s’abattit sur la Plaine, et le vent souffla quelques secondes avant qu'un hurlement de la dite Frais ne retentisse, obligeant les gens à boucher leurs oreilles, faisant trembler l'endroit.

"QUEWAAAAAAAAAAAAAAA ?! HORS DE QUESTION QUE J'EPOUSE BROMURE LE GROS ! METS TOI BIEN CELA DANS LE CRÂNE TOURHTHE OU JE TE LE GRAVE AU SABRE SUR LE FRONT !!!

" BWAHAHAHAHAHA !!!!

* Le blond éclata de rire, ne semblant pas s’inquiéter. Ce laps de temps laissa aux Voyageurs de se demander déjà quels merdes allaient leurs retombées dessus et détailler les créatures. Le dénommer Tourhthe était donc un grand gaillard au corps musculeux et huilé et aux longs cheveux blonds hirsute arrivant au milieu de son dos. Il portait des bottes en fourrures et un pagne semblant être fait d'un tablier de boulanger, dans son dos un imposant fourreau de cuir, vide. Il portait aussi une barbe tombant jusqu'à sous ses pectoraux, cette dernière étant tressée et emplies de perles en forme de tourtes et autres pâtisseries. Quand à celle appelée Frais il s'agit d'une imposante rousse au corps aussi musculeux et huilé que le blond, portant juste un pagne et un soutif en peaux de bêtes, à l'odeur c'est du poil de Yack, et plantée dans le sol une épée qui lui arrivait à la hanche. Quand aux guerriers plus loin, ils semblaient tous êtres des clones les uns des autres, aux cheveux blonds mais plus court que Tourthe, sans barbe mais tout aussi musculeux et huilé, leurs regards se posa sur les voyageurs, semblant les jaugé et les jugés.

Vaas ne le sentait pas ils étaient capté, pourquoi ça arrive toujours, pas possible qu'ils les invitent à juste prendre une bière ou un p'tit tournoi de bras de fer. Dans cette ambiance pesante, les deux chefs posèrent leurs regards sur la gamine et les deux compagnons. Qu'est ce que je disais ? M'enfin, Tourhthe rit de nouveau et s'adressa à eux tous

"BWAHAHAHA ! Voyageurs vous tombés biens ! Je me nomme Tourthe et voici ma soeur Fraihayaya ! Nous avons besoin de vos services !

*La dite Fraihayaya grogna pour toutes réponse, Vaas lança un regard a Elric. Ouais cette nuit allait encore être particulièrement folklo.

Messages : 26 Date d'inscription : 15/07/2014 Age du personnage : 30

Aujourd'hui c'était Dimanche. Et comme chaque Dimanche, Elric profitait d'une grasse matinée qui aurait fait pâlir de jalousie une semaine de carnaval. Une matinée fumeuse bien méritée après une nuit blanche à cramer ses yeux sur un écran de télévision à se bouffer des rayons d'énergie tout en s'éclatant la gorge à hurler des noms d'attaques en Japonais. Du coup, comme chaque week-end, il profitait de la seule matinée de la semaine que Servaas décidait de ne pas saccager dès sept heures du matin. Au lieu de ça il préférait attendre neuf heures, histoire d'être un peu plus dans le pâté devant son café. Du côté d'Elric, son lit refusait catégoriquement de le laisser partir, ce dont il ne se plaignait pas. Il retomba dans la torpeur ensommeillée du jour du Seigneur.

Un réveil pâteux vers onze heures donc. Elric se traîna jusqu'à la cuisine un œil entrouvert, l'autre n'ayant toujours pas compris que son propriétaire était levé. Petit déjeuner pas bien assuré en face d'un Servaas qui peinait également à ne pas plonger dans son bol de café pour y retrouver ses heures de sommeil perdues. Les deux colocataires se traînèrent jusqu'au salon pour profiter plus ou moins consciemment d'un anime le temps de finir d'émerger, suite à quoi Elric finit par se bouger pour aller plancher sur un projet personnel du moment : il avait commencé à mettre son nez dans les contes et les légendes chinois, en particulier ceux qui relataient les histoires d'artistes martiaux du XVIIème siècle. La chute de la dynastie Ming et la guerre contre l'envahisseur mandchou de la dynastie Qing avait largement secoué les convictions de l'époque, et de nombreux temples avaient joué un rôle important dans les années de conflit entre les anciens et les nouveaux empereurs qu'avait vu passer ce siècle. Et évidemment, lorsqu'un sujet était aussi difficile à cerner, notamment à cause du manque de sources sûres traduites, Elric ne pouvait en démordre. Il s'amusait d'ailleurs, par pure curiosité, à trouver des parallèles entre certains contes fantaisistes classiques de Chine et des épopées vikings. Oui, il s'amusait. À sa manière.

Servaas avait reçu un appel, pour le travail apparemment. Il n'était pas si étonnant que ça qu'il en reçoive même le Dimanche, avec un boulot de freelance qu'il menait un peu au schnaps, il fallait l'avouer. Toujours était il que ça ne semblait pas le ravir, et Elric sourit en l'entendait gonfler honteusement le prix de sa commande par simple frustration d'avoir été dérangé un week-end. Sentant l'humeur bougonne de son maître, Ren était venu se réfugier sur les genoux du documentaliste de l'appartement, lequel ne s'en soucia pas beaucoup. En quelques semaines il avait su s'habituer sans trop de soucis à la présence câline de cette boule de poils. Quand il décida de prendre un pause il rejoignit Servaas, le chien dans les bras, et se posa à côté de lui pendant qu'il travaillait sur son illustration. Ils commencèrent rapidement à discuter en riant du travail qu'i était en train de produire, et contre toute attente cela partit en délire total à l'issu duquel Elric paria avec Servaas qu'il transformerait la commande du poney-club en une énorme référence à My Little Pony.

La soirée fila rapidement autour d'un plat de tacos et de la suite de l'anime entamé le matin même, et ils ne tardèrent pas à aller se coucher. Le lendemain était un Lundi, et le Lundi Elric savait qu'il devrait se réveiller pour aller travailler. Non pas que ça le gênait, mais il savait que "jour de la semaine" rimait également avec "réveil en fanfare sur des chants de l'armée de Corée par Servaas". Autant dire qu'il avait dû vite apprendre à s'y préparer en évitant d'aller se coucher trop tard. Et puis de toute manière, ils se retrouveraient à Dreamland une fois endormis. Il finit tranquillement sa soirée en finissant les quelques lectures qu'il avait mises en pause quelques heures avant, et finit par se résoudre à aller se coucher pour de bon, ses pensées doucement bercées par des images de poneys magiques et de héros musculeux...

[quête] Le dilemme de Tourhthe [ft. Elric et Servaas] Plume_10

Ça sent le crottin... fut la première chose qui atteint les narines et traversa l'esprit du Manieur lorsqu'il apparut aux côtés du Monstre barbu qui lui servait de compagnon de route. Il saisit la chope que ce dernier lui tendait avec un grand sourire et s'assit à ses côtés. Un rapide coup d’œil aux et il comprit rapidement où il se trouvait, en déduisant par là même l'origine de l'odeur qui agressait son odorat. Elric n'était pourtant pas du genre à retrousser le nez pour un rien, mais il fallait quand même avouer que l'odeur était particulièrement persistante. Il fit un point rapide avec Servaas avant de se décider sur ce qu'ils feraient de leur nuit. Depuis leur rencontre, ils avaient parcouru divers endroits de la "première zone de Dreamland" comme le lui avait exposé son colocataire, histoire de s'habituer aux lieux et d'en découvrir un peu plus. Ils songeaient déjà à partir un peu plus que que les limites de cette zone de départ, mais pour l'heure ils voulaient déjà en faire le tour.

Une fois leur boisson finie, ils se décidèrent à bouger. Ils marchèrent en ligne droite en sortant du village, la direction n'ayant pas réellement d'importance étant donné qu'ils ne savaient pas réellement où il se trouvaient dans les Plaines, une vaste étendue herbeuse qui s'étendait à perte de vue. Ils ne croisèrent personne hormis les quadrupèdes qui peuplaient la région, occupés à brouter sans ce préoccuper plus que nécessaire du passage des deux Voyageurs. Les compères discutaient tranquillement en marchant, profitant de l'atmosphère tranquille des lieux, jusqu'à ce que la clameur caractéristique d'une discussion un brin enflammée ne vienne leur chatouiller les tympans.

- BWHHAHAHAHA ! Reste calme Frais' ! Y a un moyen d'y remédier !

- UN MOYEN ?! J’ESPÈRE BIEN QU'IL Y EN A UN !!! ET DE TOUTE FAÇON SI TU NE TROUVES RIEN J'IRAI MOI-MÊME LUI RÉGLER SON COMPTE !

À quelques mètres d'eux, deux habitants des rêves étaient occupés à "discuter". Servaas et Elric, d'abord un peu étonnés, s'approchèrent l'air de rien, curieux de savoir ce qui se passait. Le duo semblait être au milieu d'un conflit à deux, dont les tenants et aboutissants échappaient encore aux deux Voyageurs mais qu'ils espéraient comprendre rapidement. L'homme qui ressemblait à une caricature de pâtissier géant croisé à un Viking se nommait Tourthe, un nom de circonstance qui s'alliait parfaitement à la myriade de perles et autres décorations qui parsemaient sa volumineuse barbe blonde, subissait l'ire de sa compagne, la délicate Frais', une femme visiblement forte de caractère et aux formes convaincantes, tant dans l'aplomb que dans la simplicité rustique. Et de ce qu'ils laissaient entendre, le problème venait d'une histoire saugrenue de rouleau à pâtisserie et de mariage forcé contesté. Chacun ses problèmes, songea Elric.

Derrière eux, une bande d'hommes aux corps sculpturaux vêtus de pagnes attendaient patiemment que les deux aient fini leur discussion. Blonds et rasés de près, ils se ressemblaient tous, à l'exception d'une silhouette ébouriffée un peu à l'écart de la scène. La dite silhouette, coiffée d'un étrange serre-tête bleu, semblait regarder avec plus ou moins de vivacité le même couple. Quand les deux Voyageurs s'approchèrent, elle tourna légèrement la tête vers eux. Elric crut distinguer un vague sourire perdu dans l'expression groggy de sa propriétaire, laquelle reporta vite le goulot de la bouteille qu'elle tenait fermement dans sa main à ses lèvres. Bouteille qu'elle descendit d'une traite avant d'en récupérer une seconde dans un sac qu'elle portait sur l'épaule. Indiscrète de passage ou elle fait partie du groupe ? se demanda-t-il en scrutant les mains étrangement poilues de la demoiselle. En tout cas elle a pas l'air fraîche la gamine.

Son attention revint brusquement au couple qui braillait devant lui quand il entendit la voix forte et sucrée du fameux Tourthe qui s'adressait à eux.

- BWAHAHAHA ! Voyageurs vous tombez bien ! Je me nomme Tourthe et voici ma sœur Fraihayaya ! Nous avons besoin de vos services !

Ah bon, d'un coup comme ça. Elric glissa un regard mi-figue mi-raisin à Servaas, qui lui adressa des yeux blasés accompagnés d'un sourire amusé en retour. Ils s'étaient vite compris : ça sentait l'embrouille et le truc folklorique à plein nez. Elric décida de prendre la parole avant que son bourrin d'ami interprète l'esquisse de requête du fameux Tourthe comme un appel à un défi immédiat - d'autant que vu la largeur des biceps de sa sœur, Servaas aurait sans doute été tenté de lui proposer une paire de jeux virils pou crâner avec son bras de Troll - et, après avoir jeté un autre coup d’œil à la jeune fille en uniforme qui se tenait toujours en retrait, redressa la tête pour s'adresser à Tourthe en désignant la gamine du pouce.

- Si c'est pour du babysitting, je veux bien l'faire mais ça sera pas gratuit. Encore plus s'il faut lui donner le biberon.

Il marqua une pause, guettant la réaction des intéressés et des hommes en pagnes massés derrière eux. Il se doutait que la gamine en question n'avait rien à voir dans l'histoire, mais il n'aimait pas vraiment rappliquer au moindre hèle comme un chien dont la queue battait sans arrêt. Alors tant qu'à faire, autant prendre ça avec de la souplesse et un brin de légèreté. Sans trop attendre non plus il reprit, en désignant avec le même pouce le barbu qui se tenait debout à ses côtés.

- Par contre je vous préviens, c'est pas moi qui m'occupe de gronder bébé. Les fessées, c'est la spécialité du monsieur là, pas la mienne. Au mieux j'pourrai lui raconter une histoire pour dormir le temps que vous reveniez de votre petite fête.

Il n'en rajouta pas plus, ne voulant pas en faire trop non plus. Il ne savait pas trop sur qui ils étaient tombés, mais les deux créatures de rêve semblaient plutôt amicales envers les Voyageurs. Surtout Tourthe, avec son air bonhomme et son tablier de boulanger. Sa sœur était un peu plus menaçante, et sans doute dans un état émotionnel un peu plus instable, aussi Elric avait pris soin de regarder son frère en répondant plutôt que de s'attarder sur la demoiselle. Il se demandait encore qui étaient les hommes immobiles massés derrière eux mais les réponses viendraient sans doute bien assez vite. Pour l'heure, il s'agirait d'écouter ce que Tourthe et Fraihayaya voulaient leur proposer.

Messages : 11 Date d'inscription : 23/07/2015

Se relevant, la jeune fille posa un regard hagard sur une sorte de couple, qui semblait en pleine dispute. Serrant fort sa bouteille, Clémentine grinçait légèrement des dents. Crier, crier et encore crier, à croire qu'ils ne savaient faire que ça. Ils n'avaient pas bientôt finis ? Mais qu'ils se taisent !!! Non mais c'était quoi ces manières ? Détournant alors le regard par dépit, la jeune fille descendit sa bouteille d'une traite, juste avant de se rendre compte qu'elle n'était pas là seul à observer ce triste spectacle. Non loin un autre couple admirait la scène. Un bonhomme pas commode, et un jeune...femme ? Heeeuuuu, peut être...enfin oui ça devait être ça. Parfait ! Ils ne seraient que plus pour ramener les deux criardes à de meilleurs sentiments ! Après tout, plus on est de gens plus on rit ! Esquissant un grand sourire comme pour chercher une quelconque complicité de la part de ces collègues voyageurs, Clémentine songea toutefois à quelque chose. Comment pouvaient-ils ne pas rire avec tous ces petits soldats croquants qui visiblement les suivaient ? Ils étaient bien assez pour s'amuser ! Songeuse, la jeune enfant descendit alors une seconde bouteille et en sortit une autre. Ah ! Ça allait mieux.

"BWAHAHAHA ! Voyageurs vous tombez bien ! Je me nomme Tourthe et voici ma sœur Fraihayaya ! Nous avons besoin de vos services !"

Sa soeur ? Tout s'expliquait. Mais... ce n'était pas une raison pour hurler comme ça ! Il avait retourné le cœur de la jeune fille, frappée par la surprise, là où son foie avaient déjà fait plusieurs tour de manège à sensation. Ses entrailles étaient déjà bien assez retournées comme ça !
Non ça ne se faisait vraiment pas de piétiner les émotions d'une jeune et innocente fille comme ça. Posant un regard dubitatif sur l'homme qui, il fallait avouer, faisait baver la jeune fille de gourmandise, Clémentine affichait une moue enfantine et vexée. Ils voulaient de l'aide ? Et bien il allait devoir mieux se tenir ! Non mais.

"Si c'est pour du babysitting, je veux bien l'faire mais ça sera pas gratuit. Encore plus s'il faut lui donner le biberon."

Croisant les bras en pinçant sa bouche en cul de poule, la jeune fille détourna le regard, irrité par de telles insinuations.

"Par contre je vous préviens, c'est pas moi qui m'occupe de gronder bébé. Les fessées, c'est la spécialité du monsieur là, pas la mienne. Au mieux j'pourrai lui raconter une histoire pour dormir le temps que vous reveniez de votre petite fête."

Jetant un rapide regard vers la malotrue, Clémentine poussa un hautain soupir de dédain. Se dirigeant alors vers cette dernière, la jeune fille traversa toute l'armée à croquée, ne pouvant retenir un gargouillis de ventre qui ronfla à tout rompre. Mais ignorant cela, elle poursuit son chemin. Après tout, elle pourrait toujours combler un petit trou dans l'estomac à coup de vodka. Mais pour l'heure, elle avait quelques détailles à signaler !

***

Ainsi elle arriva devant la jeune femme, et s'arrêta à quelques centimètres de cette dernière.

"J'ai pas besoin de nounou, m'dame ! répliqua-t-elle avec une colère qui venait d'éponger quelques bouteilles. Quant à vos histoires ce n'est pas que je dis non, mais j'ai bien des choses à faire...tout comme vous je suppose ! Voilà tout."

Et d'un coup, elle porta sa bouteille à la bouche avec dans l'idée de la finir d'une traite, tandis qu'un clin d’œil étrangement contradictoire se fit sur son visage. Non, elle n'avait pas posé un regard sur l'homme qui l'accompagnait. Pas par manque de respect, loin de là. Mais il était plutôt costaud le bonhomme. Et la petite Clémentine était un brin intimidée par ce genre de montagne. Alors autant ne pas le provoquer... Après tout dans Dreamland, l'enfant était bien plus méfiante. Extravertie, excentrique, mais précautionneuse. A sa façon du moins. Après tout, toute liberté ne valait pas grand chose si elle restait éphémère. Et Clémentine avait une mission à mener, alors trêve de frivolités !

"MAIS C'EST PAS BIENTÔT FINIT !!!"

Avalant de travers, Clémentine en laissa tomber sa bouteille, titubant à demi jusque derrière les deux voyageurs. Cachée derrière la conteuse, toussotant, la jeune fille posa un regard tremblant sur Fraihayaya.

"On vous écoute mam'selle..."

Pour toute réponse la jeune femme détourna le regard, et jeta un œil vers son frère. Ce dernier reprit alors, habité par un enthousiasme intéressé.

"BWHHAHAHAHA ! Fort bien petite ! Donc comme je le disais, nous avons besoin de vos services. Pour récupérer mon chère Rouleau de Pat-Y-Serie que l'infâme Bromure m'a volé ! Pour me le rentre il réclame la main de ma chère Frai..."

A ces mots, le regard inquisiteur de sa sœur se posa sur le pauvre homme, le faisant ainsi tressaillir. Il chercha à le cacher, mais peina un peu.

"...n'es pas vraiment disposée ! BWHHAHAHA ! Alors trouvez moi une solution ! Vous serez récompensés comme il se doit et tous les amateurs de ma fameuse Tourte des Plaines vous en remercieront éternellement ! BWHHAHA ! Ce n'est pas tout à fait du baby-sitting mais c'est bien mieux payé ! BWHHAHAHAHA !!!"

Une tourte ? De ce simple mot, Tourhthe fit gronder le ventre de la jeune fille. Elle avait sacrément faim ! Et elle était on ne peut plus amatrice de bonne nourriture. Alors elle ne pouvait se résoudre à le laisser avec ses problèmes. Ce n'était pas digne d'une élue ! Et, dans ce cas, elle pourrait accompagner sa tourte avec les meilleurs crus. Une bonne expérience pour parfaire ses connaissances cette affaire !!! Leur affichant un grand sourire, la jeune fille s'approcha alors de quelques pas, juste avant que le regard de la sœur terreur ne la stop net.
Elle était terrifiante !!! Entre elle et le voyageur, Clémentine était un brin nerveuse... Elle ressemblait à une allumette, à coté de deux silex. Tout donnaient du feu, mais le premier brisait en ce faisant...

Messages : 97 Date d'inscription : 12/03/2014 Age du personnage : 32

*Alors voilà comment ça commençait hein. Après avoir traverser une ville à l'odeur de crottin, ils étaient allé se balader tranquillement dans les Plaines alentour, pour faire un peu d'exploration de ce Royaume. Puis là la théorie du chaos, alias l'effet Dreamland se mit en marche. Alors que la nuit aurait put être paisible des voix retentirent, et l'étrange spectacle de créatures des rêves musculeuse et d'une gamin le nez dans l'herbe leur était apparut, et voilà maintenant où on en est.

Vaas et Elric observèrent la scène sans un mot. Vaas tiquant un peu en voyant la gamine qui avait l'air d'avoir un coup dans le nez, mais haussa les épaules, il allait être temps de se barrer. Bad timing. L'énergumène blonde leur adressait déjà la parole, à eux et la gosse. Exposant leurs problème. Même si au début Tourthe n'eût pas le temps, car Elric le coupa net, si c'était pour garder la gosse, très peu pour lui. Si si ils allongent la monnaie, là l'androgyne voulait bien négocier. Tourthe ré ouvrit de nouveau la bouge, afin de dire ce qu'il avait a dire, mais le bébé en question, qui de par ses oreilles rondes s’avéra être une voyageuse . Et en plus elle avait une bouteille à la main. Vaas soupira, voilà qui allait être encore folklo. Puis il sourit pour lui-même, il faisait le gars que ça faisait chier, alors qu'en un sens il attendait que ça. Être une nouvelle fois embarqué dans une merde sans nom et foutre un bordel encore plus innommable. Il se retint de rire à l'idée du chaos qu'ils allaient encore généré.

Donc Clémentine vint se planter devant Elric, l’appelant madame, et clamant que non elle n'était pas une gamine, et puis bon ils sont bien gentils les deux zigotos culturiste, mais elle avait des choses à faire ! Alors qu'elle allait encore s'envoyer de la vodka dans le gosier Frais en eût marre de tout ce bordel. Elle hurla un bon coup, refixant l'attention de la troupe sur elle et son frère. Après sa gueulante, elle regarda son frère qui pris la suite de son voix forte, grave, et toujours aussi enjouée. Il annonça que sa soeur devait se marier mais que cette dernière était tout sauf d'accord, et que cela avait pour but de récupérer son Rouleau de Pat-Y-Serie qu'un certains Bromure lui avait volé. Qu'ils serait récompensée si on l'aidait à se sortir de cette impasse, et qu'en plus de ça il ferait des tourtes. A ses mots, le ventre de la gamine se mit à gronder. Vaas soupira et lança à la mioche une pomme qu'il sortit de la poche de son manteau. Mioche qui l'avait rapidement regardé d'un air un peu effrayé. Bah fallait avoué que le manteau de Mac et le maquillage d'Emo dont l'affublait Dreamland n'aidait pas à le rendre avenant. Vaas eût un grand sourire sur les lèvres. Ouais y'avait moyen de se taper des barres. Sortant ses mains de ses poches il dit : *

"Bon ! Moi ça m'éclate d'avance. J'sais pas combien tu paie, et du moment que tu paie j'm'en tamponne. Et puis au pire des cas on à une mariée de rechange !"

*Vaas mit une petite tape dans le dos d'Elric en éclatant de rire conjointement avec Tourhthe sous le regard effaré des autres. Puis ils cessèrent de rire et le grand blond se pencha et dévisagea l'air songeur Elric. Il sentait la pâte à choux et le sirop à la fraise. Il l'observa un moment avant de se redresser d'un air satisfait.

"BWAHAHAHAHAHA !!!! Ce Plan est parfait ! Jeune homme, vos traits sont si proche de ceux d'une femme et qui plus Bromure n'ayant jamais vu ma soeur, cela sera parfait ! Qu'on apporte habits de mariés, de prêtre et toi petite tu sera demoiselle d'honneur ! Et un banquet ! "

*A ses mots les Gayriers du Vahlabas se levèrent et partirent en courant tels des cabris fougueux a travers les plaines. Le tout sous le rire sonore de Vaas qui n'en pouvait plus, se tenant les côtes, à genoux, bordel à commençait bien.

Messages : 26 Date d'inscription : 15/07/2014 Age du personnage : 30

- Bon ! Moi ça m'éclate d'avance. J'sais pas combien tu paies, et du moment que tu paies j'm'en tamponne. Et puis au pire des cas on à une mariée de rechange !

Elric se retrouva doublement surpris, réalisant ce que venait d'insinuer Servaas en même temps qu'il essayait de retenir ses poumons de le quitter suite à la "petite" tape dans dans son dos. S'esquintant plutôt deux fois qu'une, manquant de perdre l'équilibre, il manque in extremis de basculer en avant tandis que la quinte de toux remontait sa gorge comme une armée de cavaliers en pleine charge. Entre deux roulements secs qui creusaient son thorax, Elric releva la tête, les larmes aux yeux à cause de la toux. La grimace peinte sur son visage délicat traduisait autant sa difficulté à protester à haute voix contre une telle initiative que son désespoir face à la proposition du Monstre. Et il est sérieux en plus cet abruti !

Que la gamine se foute ouvertement de lui passait encore, il n'en avait pas grande cure, d'autant plus que maintenant qu'elle était juste à côté de lui il pouvait sentir à quel point elle empestait l'alcool. Mais ce petit démon avait donné à Servaas la plus mauvaise idée depuis qu'il avait essayé de dresser Ren à chasser les racailles - au final ça avait tout de même été efficace, les dites racailles craignant plus un passage à tabac de la part du maître que les crocs acérés du chiot de vingt centimètres.

- BWAHAHAHAHAHA !!!! Ce plan est parfait ! Jeune homme, vos traits sont si proches de ceux d'une femme et qui plus est Bromure n'ayant jamais vu ma soeur, cela sera parfait ! Qu'on apporte les habits de mariée, de prêtre et toi petite tu seras demoiselle d'honneur ! Et un banquet !

Elric s'appuyait sur l'épaule non mutée de Servaas pour essayé de remonter à la surface et reprendre son souffle. Ce dernier quant à lui éprouvait également des difficultés à respirer, mais pour de toutes autres raisons : il était mort de rire que Tourthe l'ait pris au sérieux, et s'imaginait déjà sans doute la scène de son colocataire et meilleur ami aux allures androgynes vêtu d'une somptueuse robe blanche, un voile recouvrant son délicat visage, un air ingénu peint sur ses traits fins, un bouquet entre les mains... l'androgyne en question l'aurait volontiers frappé s'il n'essayait pas de reprendre son souffle.

Alors qu'il finissait enfin par retrouver un rythme de respiration normale, ses idées commencèrent à s'éclaircir. Il regarda en direction de Tourthe et sa sœur tandis que ceux-ci donnaient des instructions à leurs guerriers musculeux et huilés. Il essuya ses yeux larmoyants d'un revers de manche. C'est complètement con, songea-t-il. C'est complètement con mais le pire c'est que ça pourrait marcher en plus. Si le Bromure dont avait parlé le pâtissier était assez stupide pour demander en mariage une femme qu'il n'avait jamais vue, surtout s'il s'agissait de Fraihayaya, il pourrait tomber dans le panneau des... charmes... d'Elric. Jouer la comédie ne le dérangeait pas, mais il refusait de s'imaginer y être. Qui sait ce que l'autre péquin pourrait tenter avec lui ?

Le regard chafouin, il foudroya Servaas du regard, lequel était toujours occupé à essayer de s'extraire de son fou rire. Sans crier gare, Elric lui colla un grand coup de pied dans le tibia gauche, rageur.

- Tiens fumier, ça me faisait de la peine de te voir t'étouffer, lui déclara-t-il d'un ton moqueur sans cacher son animosité.

Il se rapprocha de son ami qui tentait à son tour de calmer la douleur infligé par l'autre et ajouta plus bas :

- Nan mais sérieux, qu'est-ce qui t'a pris de lui proposer ça ? Tu veux ma mort ou quoi ? Je le connais même pas ce type, qu'est-ce qui te fait croire que j'ai envie de l'aider au point de manquer de me faire violer par un autre abruti ?

Elric pesta en silence. Il n'y pouvait plus rien, et ce qui allait suivre, s'ils en ressortaient indemnes, allait sans doute devenir un souvenir source de la plus grande gêne pour lui, et des plus grands fous rires pour Servaas. Il était certain qu'il allait le lui resservir dès que l'occasion se présenterait. Mais ils ne pouvaient plus revenir en arrière, Tourthe et les autres commençaient déjà à tout préparer et il savait que s'il essayait de se défiler Servaas le ramènerait par le col. Et quand bien même son ami serait un bon gros fouteur de merde, il n'était du genre à le laisser tomber pour sa propre fierté. D'autant que ça ne serait pas
la première fois qu'il s'habillerait en demoiselle...

Elric chassa ses pensées désagréables de son esprit en secouant la tête. Il posa son regard sur Servaas, puis sur la gamine. Avec Servaas en prêtre - prêtre le plus crédible du monde - et la gosse en demoiselle d'honneur... songea-t-il. Pourvu qu'elle ne trébuche sur personne. Mais avec le gros à côté, j'risque peut-être moins que prévu... Peu à peu, les pièces du puzzle commençaient à s'assemblaient dans son esprit. Il devait l'admettre, ça pouvait être crédible. Encore fallait-il prendre en compte la grosse inconnue de l'équation : Bromure.

- Excusez-moi... Tourthe ? Vous pouvez m'en dire un peu plus sur ce Bromure ? Parce que si je dois jouer la comédie - et croyez moi ça me déplaît au plus haut point - j'aimerais bien savoir à quel genre d'animal je vais devoir faire gober ses dents s'il s'approche un peu trop. Et ce qu'on a à y gagner aussi tant qu'on y est.

C'était bien beau de se travestir pour les beaux yeux d'un pâtissier et d'une créature de rêve. Mais autant savoir pour quoi on risquait sa fierté. Et dépendant de la nature du Bromure, peut-être qu'ils pourraient trouver un moyen de faire tourner les événements un peu plus en leur faveur.

Messages : 11 Date d'inscription : 23/07/2015

Tourhthe, tourtes, Tourhthe, tourtes, Tourhthe, tourtes ! Ces deux mots tournaient en boucle dans la tête de la gamine. En cet instant, elle était un peu comme un poisson rouge qui, en tournant dans son bocal, redécouvrait à chaque passage que sa bouffe était posée à côté... Elle était tellement ailleurs qu'elle n'en vit même pas la pomme filer vers elle telle un prédateur sur sa proie. Tel un chat sur une souris... Enfin toujours est-il qu'elle la reçu sur le coin de la figure, avant que cette dernière ne tombe brièvement à terre. Et là : pas un instant à perdre. Les rôles s'inversèrent et ce fut Clémentine qui récupéra d'un mouvement rapide le fruit. Esquissant un large sourire un brin béat, elle entrevit celui de Vaas. Pas si inquiétant que cela tout compte fait la bête ! Croquant alors à pleines dents la pomme, la jeune fille délaissa un instant l'alcool au profit de l'offrande donnée par mère nature.

"Bon ! Moi ça m'éclate d'avance. J'sais pas combien tu paie, et du moment que tu paie j'm'en tamponne. Et puis au pire des cas on à une mariée de rechange !"

Puis les deux colosses se mirent à rire. L'oeil hagard, la jeune enfant posa un regard intrigué sur eux. Elle en avait même cessé de manger. Heeeeuuuu il leur arrivait quoi en fait ???
Sans lui laisser le temps de comprendre, Tourhthe s'arrêta, et s'approcha de l'autre. L'odeur qui émanait du pâtissier ravissait les narines de la gamine, ce qui arracha à son ventre un ultime cri d'espoir sucré. Alors, pour faire taire ces relents, Clémentine croqua de plus belle dans le reste de la pomme. Mais elle prit une bouchée tellement grosse qu'elle manqua de s'étouffer avec un pépin.

"BWAHAHAHAHAHA !!!! Ce Plan est parfait ! Jeune homme, vos traits sont si proche de ceux d'une femme et qui plus Bromure n'ayant jamais vu ma soeur, cela sera parfait ! Qu'on apporte habits de mariés, de prêtre et toi petite tu sera demoiselle d'honneur ! Et un banquet ! "

Toussotant, un pépin dans le gorge, la jeune fille n'entendit que partiellement ces paroles. Mais elle releva tout de même quelques mots, comme "jeune homme"... Ainsi, juste après avoir recraché la graine démoniaque, elle se mit à observer le "jeune homme" d'un œil attentif quoi qu'un brin globuleux. De haut, en bas, de haut, en bas, en bas et haut. Un homme ? Ah ouè ?! Huummmm... ok ! C'était bizarre quand même... Mais soit.

***

Qui plus est il semblait irrité, allant même jusqu'à frapper son camarade. Était-ce un signe hostile ? Ou un code entre eux ? A en croire les messes basses qui suivirent, Clémentine pencha pour la seconde option. Ouè, c'était ça. Il fallait donc leur foutre un coup de pied dans la jambe pour leur parler ? Bizarre quand même. Peut-être que Clémentine n'était pas prête pour pratiquer ce genre de langage.

- Excusez-moi... Tourthe ? Vous pouvez m'en dire un peu plus sur ce Bromure ? Parce que si je dois jouer la comédie - et croyez moi ça me déplaît au plus haut point - j'aimerais bien savoir à quel genre d'animal je vais devoir faire gober ses dents s'il s'approche un peu trop. Et ce qu'on a à y gagner aussi tant qu'on y est.

Comédie ? Bromure ? Ah ! C'était ça. Demoiselle d'honneur. Prêtre ? Homme...femme ? Mariage !!!!!!! Tout faisait sens dans le cerveau imbibé d'alcool de Clémentine. Alors l...autre allait se marier à un homme du nom de Bromure... alors que c'était un homme... Mais c'était une femme dans ce cas ! Clémentine n'y comprenait plus rien en fait... Mariage gais ? C'était tout nouveau, si bien que l'enfant n'y pensa pas au début. Mais elle n'avait rien contre. Et puis ça allait être une nouvelle expérience. Quoi que, un doute subsistait dans l'esprit de la gamine. Attendez... Attendez... jouer la comédie ? C'était faux ? Ohhhhhhhhhhh.... Cela attrista un brin la jeune enfant. Et cela la perdait de plus en plus. Etait-ce une femme qui allait faire la mariée, un homme déguisé en femme, ou un homme pas déguisé ? Elle ne savait plus. Mais Tourthe avait parlé de récompense, et Clémentine ne pouvait pas refuser cela. C'était qu'une quête ça demandait des moyens derrières ! Et des tourtes...

"Je dois admettre que je sais peu de choses sur lui ! BWAHAHAHAHAHA !!!! Mais si mes sources sont bonnes, il est banni du Royaume des Sucreries. Pour les froisser eux ils en faut quand même ! Gourmand ou mauvais, entreprenant, et arriviste. De ce que j'ai vu je dirais les deux... BWAHAHAHAHAHA !!!! Il a rallié à sa cause les Gloutons d'ailleurs. Mais ces trucs ont le cerveau aussi flasque que leur corps. Alors vous parviendrez bien à les duper j'en suis sûr! BWAHAHAHAHAHA !!!!"

Il prit alors un air artificiellement mystérieux. Aux yeux de toute personne seine, il paraissait ridicule. Mais au travers du prisme de l'éthanol, il rayonnait d'une classe incomparable. C'est ainsi qu'il reprit.

"Quant à la récompense jeune homme ? BWAHAHAHAHAHA !!!! Si je ne me trompe pas, il me semble que les voyageurs comme vous ne crachent pas sur de l'Essence de Vie non ? Et il se trouve que mon commerce de tourte a assez marché ces derniers temps pour que je puisse vous payer ! BWAHAHAHAHAHA !!!! Et croyez moi que je parlerais à toute ma clientèle des trois voyageurs qui ont sauvé l'instrument indispensable à ma recette ! Mais aussi, conclut-t-il en posant son énorme paluche sur l'épaule d'Elric, l'Honneur petit ! l'Honneur ! Pour des explorateurs tels que vous, l'Honneur n'est-il pas primordial ?! BWAHAHAHAHAHA !!!!"

Clémentine, revigorée par ce discours -ciel que l'alcool la rendait influençable- s'était grandit au maximum. Gobant d'un coup le trognon de pomme qu'elle tenait depuis tout à l'heure, elle semblait prête, et pas qu'un peu.

"Siiii !!!!! hurla-t-il avec toute la conviction possible !"

Après tout, elle avait LE sac. Elle était L’Élue ! Elle avait une quête à mener. Mais elle ne pouvait se permettre de fléchir. Si elle ne pouvait rien pour eux, elle n'était définitivement pas prête pour trouver les bouteilles manquantes.

"BWAHAHAHAHAHA !!!! Bien petite, bien !
-Mouèf..."

Rien que ce mot de Frais suffit à faire frissonner Clémentine... Fébrile, elle passa de l'ardeur à l'hésitation. Figée, elle ne savait trop quoi faire, tandis que Frais s'éloigna d'un air dédaigneux. Interdite, la gamine resta là, le regard vagabondant entre les deux voyageurs, Tourhthe, et Frais.
C'était pas la reconnaissance qui allait l'étouffer celle là ! Et Clémentine avait une furieuse envie de le lui faire remarquer. Mais c'était plus fort qu'elle : cette "femme" la terrifiait. Aussi elle hésita un instant. Que faire... que faire...que faire ! Ah ! Elle avait trouvé...comme toujours !

***

Alors, elle plongea sa main dans son sac, et en sortit 5 bouteilles de bière décapsulées : une entre chaque doigt et la dernière dans la main. Il fallait admettre que ne rien renverser relevait du tour de force. Mais Clémentine avait de l'entraînement tout ça.

"Si tout les détailles sont réglés, reprit-elle avec une petite hésitation maladroite, on boit pour officialiser ça ? Je suis votre demoiselle d'Honneur !"

Sur ce, elle prit une bouteille dans l'autre main pour la donner à Tourhthe, et tendit sa main pleine vers le voyageurs. Cela restait un mariage après tout ! Et Clémentine adorait ça !

La solution à tout problème : L'alcool !!!!

Messages : 97 Date d'inscription : 12/03/2014 Age du personnage : 32

*Putain ! Le con ! Oh le con ! Naaaaaan c'est pas possible ! Tourhthe avait accepté ce plan pourri qui avait immédiatement poper dans le crâne de Vaas dans le seul et unique but de se taper des barres en imaginant Elric en mariée. Et le pire, le plus beau, la chose qui n'as pas de prix, c'est que ça allait arrivé, oh putain il allait devoir le raconter a Ren. Oui c'est son chien et alors ?

Vaas ne se rendait pas trop compte de ce qui se passait autour delui, de l'affairement des Gayriers et des discussions de Frayahahaha et Tourhthe autour du mariage, non il se fendait trop la poire, plié en deux à l'image d'un Elric dans une belle robe blanche en dentelle, un bouquet à la main, marchant lentement vers l'autel sur la musique approprié le tout avec un air ingénu sur le visage. Voilà une chose qui n'avait absolument aucun prix. Cependant l'hilarité du brun ne dura pas aussi longtemps qu'elle aurait du( oui cet abruti était partit pour deux heures de rire non stop, sur Rires & Chansons.) Car Elric lui asséna un coup dans le tibia pour le ramener à la réalité. Tss rabat-joie va. Vaas se tenait la cheville ne râlant un peu quand Super Androgyne se penche vers lui pour lui faire part de ses inquiétudes toutes justifiées. *

"T'inquiète Bibiche, ça va le faire, et si jamais c't'enfoiré tente quoi que ce soit je me le fais en tartare, j'assure ton p'tit cul !"

*Servaas reprit son souffle dans une grande inspiration dans ses yeux brillait la lueur peu rassurante des mauvais coups, des plans foireux,et surtout une jubilation tout a fait mal placé, la mission n'était pas sans risque mais Servaas semblait d'avance s'éclater à l'idée du bordel qu'il allait encore foutre. Il accepta d'ailleurs les bouteilles de la gamine et en tendant une a Elric, remerciant la gamine qui sentait l'alcool d'un sourire, il n'avait encore aucune idée de comment ils allaient la gérer. Bah le Schnaps les guidera. Les Gayriers revenant chargé comme des mules de tables, de nappes, de barriques de bières tagadas, et de quoi faire un banquet. Ouais ils allaient se faire péter le bide. Tourhthe reprit la parole pendant que sa soeur supervisait la mise en place du banquet*

"BIEN ! CE SOIR FESTOYONS TOUTE LA NUIT ! DEMAINS LA CEREMONIE SERA PRÊTE ET VOUS POURREZ PASSEZ A L'ACTION VOYAGEURS ! POUR LE MOMENT MANGEONS ET BUVONS !

Amen.

*Les Gayriers finirent de mettre en place le banquet tandis que des élémentaires de croissants servaient des tas de pâtisseries, de la quiche lorraine, de la tourte aux rognons, du pâté croûte, le tout arrosé de bière tagadas. Vaas prendra place près d'Elric, alors Tourhthe assis sur la table d'en face, les Gayriers prenant part au festin, répondra à la question de l'androgyne.

"Bon il est temps que je réponde à votre question jeune homme. Bromure le Gros n'est pas un être sympathique. Et ses plans ne le sont pas non plus. Comme je l'ai dit, il m'as eu une fois. Bromure n'est pas très puissant ou même particulièrement offensif. Cependant il fut banni du Royaume des Sucreries après avoir mis hors service une usine de bonbon a cause de son appétit et commencer à vouloir manger les créatures de rêves qui s'y trouvaient. Il invoque des pâtisseries non animée, cependant grâce au rouleau il sera bientôt capable de se faire une armée. Car il veut dévorer le Royaume des Sucreries. J'ignore si il est encore seul ou si il à trouvé du soutien, cependant il à pris un château au nord d'ici. C'est un être colérique et capricieux mais tenace, qui ne renonce que rarement à quelque chose, sauf si cela lui apporte de quoi combler un autre de ses caprices. Il ne semble pas bien puissant physiquement, mais ses invocations sont très handicapante. Il n'est pas un puissant voyageur mais assez pour me causer du soucis.

Ainsi une fois son désir fixé sur une chose il fera tout pour l'avoir, cependant il à de forte chance de le voire rompre ses engagements une fois la chose obtenue alors ne lui faîte pas trop confiance, voilà ce qu'il en est. Si une idée vous vient, si vous avez besoin de quelque chose, dîte et je ferais au mieux.

* Pour une fois Tourhthe avait parlé sur un ton calme et mesuré sa voix s'était certes élevé pour être au-dessus du brouhaha que le festin commençait à générer, Vaas se mit à se gratter la barbe, l'air pensif. Il avait bien une idée, mais il laisserait Elric parler en premier, au cas où, il avait de base un plus grand talent pour la stratégie que lui, ce qui n'est pas très dur, Vaas était bon pour savoir où et comment frapper, mais pour l'architecture de la chose, il faisait confiance à la tête d'Elric pour ça. Il lui lança donc un regard interrogateur pour avoir son opinion sur la marche à suivre, gardant quand même un œil sur la gamine.

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[quête] Le dilemme de Tourhthe [ft. Elric et Servaas]

[quête] Le dilemme de Tourhthe [ft. Elric et Servaas]

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