Ó Ceallaigh
Abigail

Personnage.

• Nom :  Ó Ceallaigh (Gaélique, se prononce en réalité "O Kelly") • Prénom :  Abigail • Surnom(s) :  Abby. Les amis de ses parents l'appellent "Red Jr" ou "Mini Red" • Âge : 25 années • Nationalité, origine(s) : Franco-Britanique (Irlande du Nord) • Pouvoir et description : La Nosophobie, ou phobies des maladies a transformée Abigail en contrôleuse des maladies, lui offrant un panel de symptômes et de moyens de contagions pour affronter les dangers dans Dreamland !

Description Physique.

Habituellement, le 1er regard porté sur Abigail est généralement rivé sur sa longue tignasse, très légèrement bouclée vers les pointes,  qui lui arrive jusqu'au postérieur, mais surtout leur couleur est un roux/rouge très voyant, et parfaitement naturel ! Malgré les vannes innombrables et les clichés divers et variés elle est très fière de cette couleur et adore ses cheveux et ceux de son paternel qui arborent le même ton vermillon (famille de sans âmes...) et qui, sur elle jure, joliment avec ses grand yeux bleus hérités de sa chère maman.

Pour continuer sur les parties de son corps que la jeune femme apprécie et même en tire une certaine fierté : son "grand" mètre quatre-vingts  et surtout les longues jambes fines qui en découlent. En effet l'obsession de rester "en bonne santé" l'as conduite à adopter une hygiène de vie plutôt respectable et les longues marches à pied (les transports en commun, ces nids à germes) et la piscine lui ont permis de lui forger un corps élancé et surtout vers la moitié inférieure de son corps, qu'elle considère avec un certain orgueil.

Mais malgré cette fierté la jeune Abby à quelques problèmes avec son corps, surtout avec la 2éme (ou 1ere selon les gens) chose qui est remarquée en la voyant : ses arguments bustiers, bien trop disproportionnés à son goût (beeewbs), avec lesquels elle à de gros problèmes pour composer avec, et ressent toujours l’impression (assez justifiée admettons le) que pas grand-chose d’autre compte à son sujet lors de la 1ere impression ce qui la dérange grandement.  Le regard des autres, et le fait d'être considérée "attirante" de part son corps, sa chevelure, son léger accent la dérangeant quelque peu par moment elle a commencée à porter des vêtements amples, banals puis rapidement à se mettre de moins en moins en valeur puis a adopter un style vestimentaire très sobre, cherchant de plus en plus à devenir au maximum invisible auprès des gens.

Ce trait de caractère est néanmoins nuancé par son goût pour les accessoires : elle porte en effet, suivant son humeur, quelques babioles qu’elle trouve plus ou moins jolies : tout ce qui brille l’attire, elle ne cherche pas la valeur, mais les belles couleurs scintillantes, peu lui importe que ce soit juste une pierre polie sans intérêt, si ça brille, elle aime ça !

Caractère.

Quiconque discute un peu avec notre rouquine a tendance à penser que c’est une fille très particulière, et pour cause : elle montre et assume une dichotomie très prononcée dans sa façon de vivre et de penser... Certains la trouvent hypocrite, bipolaire ou juste vraiment très étrange. Et même elle a parfois du mal a bien accepter et à comprendre d'où viens un mode de fonctionnement très particulier. Le train de caractère le plus touché par cette dualité est indiscutablement sa maturité totalement à deux vitesses : Parfois beaucoup trop proche d'être une "vieille conne" avant l'heure, puis une vraie gamine capricieuse 10 minutes après, elle cause la consternation de beaucoup de ces amis

Par moment amorphe et totalement indifférente à ce qu’on lui dit, elle peut immédiatement, et souvent pour les choses les plus triviales, devenir une vraie pile électrique tout sourire, posant plein de questions sur absolument tout, des grandes étoiles dans les yeux comme une gamine naïve a souhaits.

Elle a une grande culture et est intelligente, mais elle a posée et pose encore des questions qui ont souvent l’air idiotes, surtout les « Pourquoi ? » : Pourquoi me faire des amis ? Pourquoi sortir ? Pourquoi dire bonjour ? Elle a en effet beaucoup de mal à comprendre la plupart des us et coutumes de politesse et de sociabilisation, tout en sachant qu’il faut les respecter pour être « une bonne personne », but dans lequel elle a été éduquée et qu’elle tente de respecter au quotidien, malgré les pics de mépris, de tristesse, et parfois même de violence qui l’assaillent souvent quand elle écoute la majorité des gens lui parler.

La jeune femme se sens très différente de la majorité des gens, éloignée du commun des mortels. Parfois avec raison, parfois à cause d'un orgueil mal placé la poussant à vouloir se démarquer des autres. Mais malgré tout elle adore les gens, a été élevée dans le respect, l'amour et l'acceptation de son prochain, et que seule la stupidité était vraiment dangereuse dans le monde et sait très bien qu'elle ne peut pas vivre seule au monde, mais elle ne peux s'empêcher de prendre de haut et de s'indigner (et de s'en attrister elle même) par la plupart des gens qu'elle entend parler, la connerie ambiante chaque jours, par les horreurs qu'on peut voir dans le monde et cherche encore des gens "biens", pas trop cons, qui en "vaillent la peine" d'après elle et qui pourrons lui montrer que tout n'est pas totalement pourri.

Ses « pulsions » ont parfois tendances à ressortir dans un humour très noir, cynique, adepte de l’ironie et de la moquerie des gens, qui apparait épisodiquement dans sa vie de tous les jours auprès de ses « amis » et de ses connaissances, mais qui est omniprésent sur internet, son « défouloir » personnel grâce auquel elle évite de devenir folle et où elle passe pratiquement tout son temps en dehors de la fac, et où les gens avec qui elle discute régulièrement, bien qu’asociaux, connards, certainement menteurs et qu’elle n’as jamais vue en vrai représentent pour elle les gens qui sont le plus proches d’être des amis qu’elle respecte et apprécie.

Abigail est capable de retenir ses cours et ses lectures, de réciter des dialogues de films entier après les avoir vu qu'une seule fois, mais est totalement infoutue de retenir un visage, n’as jamais réussie à se rappeler les noms des gens de sa classe même après toute une année scolaire et que le seul numéro qu'elle connait par cœur est celui de sa pizzeria favorite.

On peut citer en vrac plusieurs choses qui ont à première vue une importance relative dans la vie d'Abigail ou qui ont un quelconque intérêt à ses yeux : Internet, grâce auquel elle survit et s’occupe la moitié du temps, son ordinateur, qui va de pair avec sa connexion, le sucre, dont elle se gave sous toutes ses formes non alcoolisée pratiquement toute la journée, les pizzas qu’elle commande au minimum une fois par semaine tellement elle adore ça, la cuisine, qu’elle aime pratiquer bien qu’elle ai souvent la flemme de faire ses courses, ce qui fait qu’elle ne fait jamais grand-chose en réalité, le sport, principalement la natation et la marche, qui lui permet de se détendre et qui lui permettent de compenser les excès alimentaires, mais surtout :  la magie qu'elle adore depuis sa tendre enfance  et qu'elle pratique activement en amateur depuis son adolescence.

Impossible de parler d'Abby sans évoquer ses parents, et les sentiments tout aussi "nord-sud" qu'elle nourrit à leur égard : Elle les adores actuellement plus que tout, ayant toujours eue une relation très fusionnelle avec les deux, mais elle a aussi énormément l'impression de vivre "dans leur ombre" malgré tout ce qu'elle peut faire, même si elle a l'impression d'être intelligente, ou sportive ou n'importe quoi, ses parents le sont plus qu'elle, surtout son père, vrai "superman" qui malgré l'enfance géniale qu'il lui as apporté lui as aussi donné des complexes, lui apportant parfois l'impression que ses rares amis la côtoyaient plus pour voir son paternel "super cool" que pour la voir elle.  

Malgré l'amour inconditionnel qu'elle éprouve pour lui, il est l'une des raisons majeures des nombreux complexes de sa fille : n'ayant jamais eue l'impression d'être "assez bien" pour réussir à se démarquer de sa famille, elle a commencée à développer une certaine forme de problème d'infériorité, la rendant extrêmement dure avec elle même, propice au découragement et contribuant à sa tristesse malheureusement habituelle. Le coté face étant qu'elle a malgré tout une forte volonté d'indépendance et de pouvoir être "elle même" et non pas "la fille de",  de vivre sa propre vie, faisant croitre un fort orgueil très mal placé, du type "personne ne peux me faire de reproches ou me critiquer à part moi" et ayant également conduit à faire ses études en France et à quitter son Irlande natale : rien de tel que de mettre un pays et une mer d'écart entre ces parents et elle pour éviter de leur être comparée.

La dernière chose à préciser au sujet de l'Irlandaise : ses relations sentimentales. La nosophobie est usuellement très importante envers toutes formes d'infections et de maladies sexuellement transmissibles, et Abby n'y a pas fait exception. Evitant déjà traditionnellement les contacts physiques avec les gens. La terreur ressentie à l'idée des contacts plus "intimes" l'a paralysée toute sa vie, la cantonnant à très peu de relations amoureuses qui sont toutes restées plus que platoniques, conduisant avec fatalité à leur fin prématurée.

Comme dit précédemment notre sujet s'intéresse beaucoup aux gens, cherchant chez eux les qualités lui permettant de conserver sa foi dans l'espèce humaine. Ce désir romantique s'est mélangé avec cette fausse asexualité forcée, son éducation égalitaire et basée sur l'acceptation, et son utilisation sans limites d'internet et des tchats anonymes pour lui donner une capacité de s'intéresser et d'aimer quelqu'un sans aucune préférence physique, ni même aucune base physique, pouvant même développer de l'attirance sur de simples  relations "épistolaires", et même, comme elle s'en est surprise depuis quelques années,  au mépris même du genre de la personne concernée. De quoi devenir  quelque peut perturbant pour elle une fois que sa phobie, et les montagnes de blocage qu'elle érigeait, soient vaincues.

Histoire.

Notre histoire débute dans un appartement de la ville de Belfast...

- Ah ! Nan 'tention ! Le monst' ! Vite, vite ! Aaaaaaah !

Ce qui pourrais passer pour un cauchemar d'enfant  n'est en fait qu'une simple fillette avec une tête rousse bouclée trépignant sur les genoux d'un adulte avec une tête rousse parfaitement lisse, les deux étant braqués devant un écran de télévision : Abigail Ó Ceallaigh, du haut de ses 3 ans regardait son paternel jouer à Mario sur super Nintendo et commentait, surexcitée, chaque mouvement du petit bonhomme rouge en montrant l'écran du doigt et en s'agitant pour un oui ou pour un non en poussant des exclamations plus ou moins intelligibles selon le "stress" de la situation.

Le chef de famille, assis sur son canapé, les yeux rivés sur l'écran, intensément concentré bénissait le ciel d'être encore assez grand pour ne pas avoir la vue cachée par la tignasse de la pile électrique qui lui servait de progéniture tandis que la maman d'Abby, aux fourneaux, écoutait les glapissement affolés de sa fille en souriant et en secouant la tête jurant que le paternel allait transformer sa fille en addict de l'écran dés son plus jeune âge.

Madame sonna l'heure du diner et papa arrêta le jeu et emmena sa fille à table en la serrant dans ses bras et l'embrassant pendant qu'elle se débattait en riant. Assise sur une chaise énorme pour elle, ses petites jambes s'agitant dans le vide elle mangeait en regardant ses géniteurs argumenter à propos de "yoga" ou un truc ressemblant qu'elle ne connaissait pas du tout

- C’est un bon exercice de relaxation ! Et ça me fait du bien ! Si je te le dis ne qualifie pas ça de « stupide » enfin ! C’est mon corps, je sais ce qu’il lui faut et ce bien plus que toi. C’est pas toi qui est dans mon corps, si ?

- Ah, ça non, clairement pas autant que je le voudrais en tout cas !

La gamine juchée sur cette chaise trop grande pour elle observait maintenant sans comprendre, et surtout avec un peu d’inquiétude, sa mère devenir aussi rouge que les cheveux des deux autres convives de la table et partir dans une quinte de toux carabinée pendant que l’homme, son père donc, ricanait doucement tout en remplissant un verre d’eau avant de le tendre à sa femme avec un petit sourire pendant qu’elle essayait de le traiter d’imbécile fini sans s’étouffer.

C'est donc dans cette ambiance qu'Abby passa les 18 premières années de sa vie : vannes à gogo et énormément de geekeries en tout genre, voir même de nerdisme, au point de débattre sur le Marvelverse à table avec papa. Une histoire sans vrais problèmes. En dehors de sa phobie contractée sans vraie "grande" raison, depuis le plus jeune âge d'Abigail, ses parents ayant théorisés que la cause était les maladies à répétitions dont elle a souffert sa tendre enfance : oreillons, otites, rougeole, varicelle , rubéole. Malgré les vaccins, son enfance fut une successions de maladies, dont les souvenirs des sensations l'aurons marquée au point de refuser et d'être terrifiée à l'idée d'être malade.

Une situation qui pouvait être "pratique" pour élever une enfant quelque peu énergique et la faire s'arrêter net en cas de tentative de bêtises ou désobéissance : "si tu continue tu pourra tomber malade, c'est ça que tu veux?". Mais qui a l'adolescence fut assez triste à observer pour les géniteurs d'Abigail, devenant l'espèce très rares de parents à encourager leur fille à sortir, parler avec les gens, faire la fête, et même aller à l'encontre des garçons.  

Mais elle ne faisait que s'emmurer, chez elle, passant son temps entre les livres, l'ordinateur ou les jeux vidéos, les bonnes notes qu'elle assura toute sa scolarité coupa l'envie a ses parents d'essayer de lui interdire ces activités, préférant la laisser faire ce qui lui plaisait et ce qui malgré tout semblait un minimum l'épanouir : en effet ayant vécue et été élevée par un Maitre Troll avant l'heure d'internet, l'acclimatation et la survie dans l'univers impitoyable des tchats AOL lui fut très simple et lui plût énormément.

Et la complicité qu'elle avait avec ses parents ne l'aidaient pas vraiment : "accident heureux",  une petite rouquine s'immisça dans la vie de ses parents à leur 16/17 ans, qui, vraiment amoureux et poussés par les convictions religieuses de leur propres parents, l'assumèrent jusqu'au bout et l'élevèrent du mieux qu'ils peuvent, se renvoyant la charge de s'occuper de la famille au fil des années : à sa naissance la mère d'Abby repris ces études tandis que son père prit du travail pour obtenir un revenu et tenir avec les aides de leurs propres parents, puis quand sa femme fut diplômée il repris à son tour le chemin de l'école pour lui aussi obtenir un diplôme et pouvoir jouir d'un travail plus avantageux.

Mais pour une fille de 15 ans, que ses rares amis, filles ou garçons, viennent chez elle pour dire "ta mère est vraiment trop jolie/sexy" "ton père est vraiment trop beau/cool" et commencent à les reluquer, parler mode avec madame ou compétitions Counter Strike  avec monsieur... Ca peut légèrement peser, voila pourquoi dés que les études supérieures sont venue la jeune fille décida de quitter Belfast, et d'aller vivre dans la France natale de sa maman, à la condition de s'installer en région Parisienne, pas très loin de la famille de sa mère au cas où, endroit où elle réside encore aujourd'hui, profitant du taux de change avantageux de la livre par rapport à l'euro pour vivre plus correctement que la plupart des étudiants, et s'acharnant à essayer de gommer son accent afin de ne pas trop subir les moqueries de ses quelques camarades de promo.

Post Rp.

Un moment intéressant de ma vie à vous raconter hein? Pas de problèmes, c'est même plutôt simple ! Malgré ma vie plutôt (bon aller on est entre nous on va pas commencer à se charrier : totalement) insipide, même moi avais eue quelques événements marquants lors de mon existence, mais clairement l'événement majeur qui a changé une grosse partie de ma vie était un événement Dreamlandien.

Non pas le moment où j'ai vaincue ma phobie, obtint mes pouvoirs et suis devenue pour le meilleur et pour le pire,  une voyageuse, bien qu'extrêmement important, surtout dans ma vie de tous les jours, ce n'est pas réellement LE moment, celui où mon destin fut scellé, celui qui annonça la mise en putréfaction de toute ma vie nocturne, le glas de ma joie de vivre et la grande cause que tout ce qu'il se passe dans Dreamland n'est qu'un affreux plan de la grande main invisible destinée à me pourrir l'existence, je parle bien sûr de...

Quoi? Comment ça "le moment où j'ai vaincue ma phobie" ?! Mais je venais de dire qu'on s'en fout, c'est vraiment ça que je dois raconter? Z'êtes sérieux? C'est marqué dans la fiche ? Whaaaa, vous déconnez les mecs. Bon : réveil dans un hôpital - stop- En train de mourir de la peste, d'ébola, de la sclérose en plaque ou ce que vous voulez - stop - Entre un gnome pustuleux avec une seringue noirâtre - stop - Enfonce l'aiguille dans mon bras en commençant à se moquer de moi pour me torturer - stop - Douleur, agonie, hurlements- stop - Moqueries, rire fluet, 2eme dose - stop - Rage, attrape le gnome - stop - Lui faire embrasser le sommier en métal du lit - stop - A répétitions - stop - Voyageuse.

Vous voyez? C'est quand même super chiant à raconter comme histoire ! Puis sincèrement tout le monde s'en fout de comment t'as eu des pouvoirs l'important c'est de savoir ce que tu en fais, et pour qui tu le fais. J'en reviens donc à mon point précédent ! LA rencontre, celle avec celui qui contribuera à me prouver à quel point ma vie craint sévèrement. Je parle bien sûr de LUI. Mais racontons donc.

C'était ma 1ere vraie nuit à Dreamland. Je venais juste de vaincre ma phobie la nuit d'avant et je n'avais pas la moindre idée de ce que mon rêve voulait dire, si mon cerveau avait encore plus disjoncté que ce que je l'imaginais, si je devais complètement folle, ou si je venais de trouver le meilleur concept de livres de tous les temps et allait devenir la prochaine Stephenie Meyer et vivre riche à millions dans une maison intelligente totalement aseptisée jusqu'à la fin de mes jours.

Ma nuit me prouva que je n'étais encore totalement folle (quoi que... Pour attirer ce genre de personnes...) puisqu'après m'être endormie avec nervosité, j'émergeais dans une sorte de plaine très étrange a perte de vue, avec quelques couleurs cheloues et à force de tourner sur moi même comme une idiote je pouvais également constater qu'il y avait pratiquement rien à l'horizon.

- Dreamland hein... C'était donc vrai.... Je crois?

Je me suis mise à déambuler, marcher tout droit, quelques minutes, dizaines de minutes, et toujours des plaines, plates et vides. Une brise agréable sur le visage, les cheveux au vent, il ne manquait qu'un couple amoureux, en moto ou en décapotable rouge et l'ont avait une magnifique scène de film de bonheur américain. C'est sur cette pensée que j'entendis par pure coïncidence totalement imprévue, un bruit de moteur arrivant depuis le coté. Je me retournais pour voir arriver à toute allure un véhicule, qui fit un dérapage contrôlé pour se "garer" perpendiculairement à moi, à quelques mètres. Je dis un véhicule mais en vérité c'était une... Maison? Sur roues, avec une sorte de profilage aérodynamique comme si c'était effectivement une voiture.

La porte d'entrée au milieu s'ouvrit, ou plutôt tomba, et se changea en escalier pourvu d'un tapis rouge, une forme  se dessinait dans l'embrasure de la porte. Sur le toit de la maison une sorte de petit nain apparaissait depuis une fenêtre et commençait à jeter des pétales de roses sur l'escalier et la personne qui attendait devant. Je reconnu un gnome pustuleux comme celui de la nuit d'avant, mais pas de la même couleur. Des projecteurs s'allumèrent un à un sur chaque marche de l'escalier, partant de la marche la plus basse, jusqu'à la porte où un géant s'illumina juste sous les pieds de la personne qui attendais patiemment sans bouger depuis au moins 3 minutes, la révélant à mes yeux.

Choquée, mais surtout très curieuse je m'approchais lentement, chaque pas me permettant de mieux détailler l'homme (car c'était bien un homme) en face de moi. Il était grand, je ne voyais pas vraiment son visage, mais je distinguais des cheveux blonds au niveau de ses épaules, et il semblait porter des lunettes de soleil. Il portait un costume-cravate très chic, noir, cravate vert bouteille avec une pince en forme du symbole international de danger biologique, avec une magnifique pierre rouge en plein milieu, donnant l'impression d'un œil unique et qui attirait les miens. Sur ses épaules tenait un lourd manteau vert en fourrure, type "pimp". Sa main gauche tenait un haut de forme, la droite une canne dont le pommeau était le masque des docteurs peste Vénitiens. Mais surtout : il était là, debout, tendu, les bras en croix et la tête penchée en arrière vers le ciel, laissant les pétales de roses caresser son visage et ne faisant strictement aucun mouvement. Je restais là bouche bée à me demander ce qu'il se passait au juste quand je sursauta à cause d'un bruit de grésillements : la maison était également pourvue de grands hauts parleurs, et ceux ci c'étaient mis en marche. Un raclement de gorge se fit entendre, puis une voix typée "radio", aux accents groovy s'éleva dans les airs.

- Mesdaaames ! Messieuuurs ! Et surtouuuut : Mesdemoiseeeellleeees ! Permettez moi d'avoir l'immense privilège, l'honneur immesurable, l'ultime consécration, de vous présentez, de vous annoncez, de vous faire découuuvriiirrr... L'homme ! LE VRAI ! Le grand, le puissant, le génial, l'époustouflant, le magnifique, le talentueux, l'impressionnant, le terrifiant, l'unique...

Alors attention, parce que là il faut bien remettre la déchéance visuelle dans son contexte : Parce que là, le Jésus en costard sur ses escaliers, ben il était plus immobile à attendre que les roses lui tombaient dessus ! Non non, il était en train de taper la pose ! Comme avant vous me direz, sauf que là à chaque nouvel adjectif qualificatif il en prenait une différente ! J'avais déjà eue le droit au Penseur, au David et même à la pose de victoire d'Usain Bolt ! Un vrai carnage oculaire. Je me souviens d'ailleurs de la 1ere vraie pensée qui me soit venue à propos de cette personne, sans encore réaliser la puissance de la blague et son ironie : "Nan mais c'est qui ce malade?"

... - Le parfait, le légendaire, l'ultime, l'excellent, le grandiose, l'incroyable, l'Alpha, l'Oméga, LE DIVIN ! Celui qui changera votre vie, celui que vous attendiez toutes et tous, parfois sans même le savooiiiiiiir. Le Sombre Seigneur Cauchemars des Maladies de Dreaaaaaaammmlaaaaaannnndddd.

Une explosion de cris, d'applaudissements, de sifflets, d'acclamations, et même de suraigus "JE T'AIIIIIIMMEEEEEEEE" fut ensuite crachée des hauts parleurs, tandis qu'il descendait lentement les escaliers, agitant les bras levés comme pour saluer un public imaginaire, hurlant des "MERCI ! MERCI !" permettant d'achever totalement la dernière nuance de crédibilité restante pour cette personne étant donné que cela me permettait de réaliser que sa voix était celle du grand discours vomi par les baffles. L'expression de stupéfaction sur mon visage avait été depuis longtemps remplacée par un regard blasé et un visage désabusé, proche du dégout, tandis qu'il arrivait à ma hauteur. Il renversa son chapeau haut de forme au dessus de lui et un écureuil en sorti et atterris sur son épaule. Je reculais de deux pas précipitamment, déjà parce que la bestiole était ENORME, mais surtout parce qu'il avait des yeux ultra exorbités, injectés de sang, rivés sur moi, et qu'il tremblait comme une feuille, ou plutôt comme un étudiant en retard sur son mémoire après une nuit blanche et quatre cafetières.

L'homme remis son chapeau son sa tête, fit quelques moulinets avec sa canne avant de la pointer tout à coup sur mon menton, relevant légèrement ma tête comme pour me forcer à le regarder. Puis il ajusta ses lunettes de soleil et me fit un petit sourire que ma paranoïa habituelle identifia comme condescendant, et ouvrit la bouche.

- Eh bien... Si on discutait maintenant ?...


[HRP] Le reste sera en rp ! Sorry [/HRP]

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Ses parents, être à la maison, lire, les jeux vidéos, le merveilleux monde d'internet. Elle même
• N'aime pas : Etre comparée à ses parents. Elle même. Les animaux (en tout cas pas de près). Sortir et voir des gens.
• Particularités, autres : Adore la magie et en fait beaucoup de tours !
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Cinquième (et dernière) année en études de créations de jeux vidéos, travail en stage de master en région parisienne.


• Comment avez-vous découvert le forum ? Google
• Première impression : Il est cooool ! Y a des gens un peu étranges par contre...
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Oui chef, vrai de vrai
• Code de validation : Code validé par Clem Free