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Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !

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MessageSujet: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyLun 25 Aoû 2014 - 0:41


MILES
RODRIGUE

Personnage.

 Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! Vava_r11
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    • Nom : Miles• Prénom : Rodrigue• Surnom(s) : Rod's, Rody• Âge : 19 ans• Nationalité, origine(s) : Français, vient du Nord-Est, mais étudie en région parisienne• Pouvoir et description : Innixiphobie. Rodrigue était sujet à de nombreuses crises de peur panique, dès qu'une situation devenait un peu stressante. Une fois vaincue, cette phobie lui permet de contrôler son état mental en tout temps et d'influer sur les ressentis des personnes autour de lui : une situation deviendra subitement beaucoup plus angoissante ou au contraire tout à fait rassurante. (On peut classifier cela comme "contrôleur du stress", bien sûr, suivant son degré d'aptitude, ses capacités seront plus ou moins puissantes)



Description Physique.

Rodrigue est de taille moyenne, environ 1m75 (oui moyenne, j'ai bien dit moyenne) et de corpulence svelte, tout au plus la soixantaine de kilos. Il n'est pas fan de sport, mais s'entretient assez pour ne pas ressembler à une boule de graisse ambulante, surtout à la vue de son régime alimentaire. Mais cette caractéristique change un peu à Dreamland, seulement en apparence : il parait un peu plus musclé et noueux. Mais de toutes façons, il reste assez endurant, mais pas très fort en puissance brute.
Pour la tête, il se caractérise surtout pour sa blondeur et son regard bleu-gris. En effet, blond aux yeux bleus (bonjour le cliché, hein) il reste assez fin de visage, malgré son nez qu'il n'aime pas car trop écrasé et sa bouche qu'il trouve trop grande, bon dans le monde onirique, ces petits défauts sont bien sûr gommés, mais dans la vraie vie, il fait avec et camoufle comme il peu. En effet, lunettes de lecture et chewing-gum tout le temps mâchonné sont de mise, et ne le quittent quasiment jamais.

Dans ce qu'il reste pour le qualifier, on trouve aussi sa tenue. Dans la vie réelle, soucieux de ne pas faire de vagues, il codifie bien ses habits. En cours, chemises unies, jeans, pantalons, chaussures normales, cirées. Pour sortir, ou quand il est au repos, il porte toujours T-Shirt et pulls unis, jeans sombres et baskets noires. Très très classique, il déteste prêter attention à son style : chaque matin, il prend des affaires au hasard (il fait un minimum attention aux chaussettes depuis quelques mésaventures) et ne se soucie pas des histoires de couleurs ou de "classe".

Bon, par contre, une fois les yeux fermés, c'est une autre histoire. Le blond dispose de plusieurs appareillements "favoris" ou "phares". Reste simplement qu'il possède un "blason" ou un "emblème", enfin un signe distinctif qui le caractérise, et qui se retrouve toujours quelque part (ou à plusieurs endroits) sur ses tenues à Dreamland : l'étoile à quatre branche (verte émeraude de préférence). Sur l'un des ensembles, c'est un pendentif, sur l'autre c'est un tatouage, sur un autre elle se retrouve comme pierreries sur ses habits. Les possibilités étant infinies, son subconscient fait le reste. Il y a cependant une tenue qu'il préfère entre toutes : elle se compose d'un T-Shirt noir et d'une veste sans manches beiges posée dessus, d'un grand jean, de baskets de marche et de mitaines noires. L'étoile est présente en de nombreux endroits : au dos de la veste, sur une poche, sur le dos des deux mitaines, sur la boucle de ceinture, sur les côtés des baskets et enfin en pendentif. Comme on dit, ce n'est pas parce qu'il y a beaucoup qu'il y en a de trop, non ?



Caractère.

Bon, quand on s'attaque au psyché du blond, il faut s'accrocher et pas qu'un peu. De l'extérieur, il est très réservé, semble distant, blasé. En réalité, il est paniqué par les nouveautés, les caractères officiels ou tout ce qui parait trop sérieux : on peut dire qu'il est juste timide. Cette timidité ne lui permet pas de se faire beaucoup d'amis, mais reste supportable car il a quand même une volonté de bien faire, voulant être sympathique et bien perçu, il n'a pas forcément beaucoup d'amis, mais quand il en a, ils sont plus souvent très proches. Restant quand même très blasé et renfermé, même avec eux, il faut souvent le forcer pour le faire bouger ou l'intéresser à quelque chose, mais une fois lancé, on ne le décolle plus. Pour donner une idée, il compense son manque d'exercice physique par un entraînement à la culture constant : il réfléchit vite et bien (enfin il essaye, le plus souvent)

Quant à ses habitudes, c'est tout bête : du sucre, du chocolat, que de l'eau, pas de fumée, pas de drogue (à part le chocolat) Beaucoup de livres, une imagination galopante, des musiques préférées, des obsessions bizarres parfois, disons qu'il est dur à suivre, je vous avais prévenu. Malgré tout, pour un toqué notoire soit trop calme soit trop actif comportementalement, c'est une perle (enfin bon ils doivent pas être des centaines non plus...) Il faut aussi noter que depuis qu'il a vaincu sa peur la nuit où il est devenu voyageur, il fait beaucoup moins de crises de stress panique pour n'importe quoi, un vrai soulagement qui se remarque aussi dans son mode de vie : il sort plus, voit plus de monde et ne tourne plus de l'oeil dès qu'on lui pose une question à laquelle il ne sait pas pas répondre. Quant aux études, il suit, sans plus, son absence d'esprit de compétition ne lui donne pas la motivation à essayer de travailler plus pour gagner plus (hm... j'sais plus où je l'ai entendue celle-là...)

A Dreamland, c'est une autre paire de manches : assez déluré et frivole, il profite de la liberté qui découle du lieu pour laisser tomber les barrières qui sont entre lui et les gens (il faut avouer qu'en même temps, la nature même de l'endroit y invite) Pas fan pour de sous de baston ou de combat, il reste néanmoins assez conscient (et surtout rationnel, il faut l'avouer) pour savoir se défendre quand il faut, et ne pas provoquer les gens qu'il ne faut pas, non plus. Tantôt joueur, tantôt prudent, le blondinet change souvent de comportement afin de ne pas se lasser de ce "nouveau monde" Pour lui, le meilleur moment de la journée est devenu quand il ferme les yeux et attend de découvrir où il a atterri. Sans but précis, il découvre des choses qu'il n'apprendrait pas autrement, et par lui-même. C'est ce qui le motive le plus, et qui a réussi à le motiver, ce qui n'était pas arrivé depuis longtemps.



Histoire.

Bon pour son passé, il n'y a pas forcément grand chose à raconter... Enfin si, pourquoi pas, mais en tant que bon Monsieur Toulemonde, ça ne sera pas forcément de plus captivant... Comment ça, il faut quand même ? Bon, ben allons-y ! Né d'un père et d'une mère aimants et parfaitement intègres, le petit garçon qu'était Rodrigue avait pour particularité de rester calme... tout le temps. Pas forcément calme comme on l'entendrait, il faisait des caprices, était colérique, mais restait le plus souvent neutre, ne se disputant quasiment jamais avec les autres enfants et finissait souvent par être ... oublié. Ou alors les petits malins se servaient de lui sans vergogne son absence de répondant étant d'ailleurs une invitation à la manipulation. Plus que le noir, les serpents ou tout autre peur enfantine, Rodrigue avait peur des autres, ce qui faussait complètement ses relations avec qui que ce soit. Renfermé et craintif, il ne voulait plus communiquer avec l'extérieur, à 14 ans, il avait déjà tout du parfait NEET, engloutissant nombre de livres sur les sujets qui le passionnaient, un nouveau par semaine car il se lassait vite. Après quelques coups de pieds aux fesses de la part de sa famille et de ses vrais amis, il finit par s'en sortir et s'ouvrit un peu plus au monde.

Bon, vous allez me dire que c'est très beau et tout, mais ça n'explique pas sa situation actuelle... Il faut remonter un peu plus tôt dans le passé. Le véritable traumatisme qui a marqué sa vie vient d'un petit accident de voiture il y a quelques temps, vers ses seize ans pour être exact. Alors qu'il traversait tranquillement un passage piéton pour se rendre à la bibliothèque du quartier, un chauffard (on apprendra plus tard qu'il était bien saoul) le renversa et prit la fuite. L'adolescent vit passer plusieurs personnes sur le trottoir sur lequel il s'était traîné. Ce n'est finalement qu'en rampant à moitié vers la bibliothèque qu'on le remarqua enfin. Ensuite, passa le traditionnel moment de l'ambulance (qu'on dut appeler plusieurs fois), des examens (avec une équipe médicale... pas très au point et pas très psychologue, en même temps, un samedi soir, hein...) puis le bilan : un bras et une jambe cassés, il s'en sortait plutôt bien en fait, plus de peur que de mal. Mais la peur s'était bien insinuée en lui : l'air indifférent des passants qui l'avaient regardé souffrir sur les lieux de l'accident le hantait, le même air peint sur le visage des policiers qui l'avaient interrogé et forcé à remplir des montagnes de papiers à propos de l'accident. Mais ce n'est que peu de temps après qu'il soit remis de ses blessures que sa première crise d'angoisse arriva.

Au début, ce n'était que quelques symptômes qu'il avait mis sur le compte du stress, respiration saccadée, sensation de chaud et de froid intenses, perte de parole, gorge nouée... Mais au fur et à mesure, pour la moindre situation où il commençait à se projeter dans le futur ou à penser aux conséquences de la situation, il stressait, de manière incontrôlée. Les souvenirs de ce qu'il se passait pendant ses examens scolaires ? Envolés. Un professeur l'interroge ? Il devient tout rouge et bégaye, puis n'arrive même plus à parler. Bref, un angoissé. Mais ce ne fut que quand il fit un malaise pendant une soirée décontractée entre amis qu'il commença à s'inquiéter. Tout se passait bien, mais pas possible, il était pétrifié, pouvait à peine bouger les yeux et tentait vainement d'appeler à l'aide. Son teint livide le conduisit immédiatement à l'hôpital, puis vers un psychologue qui lui expliqua ce qu'il lui arrivait : suite à quelques  traumatismes, certains d'enfances, d'autres datant de l'accident, il était devenu innixiphobe. Le blond avait haussé les sourcils, n'ayant aucun problème à rester dans une foule, ou même à voir beaucoup de monde, mais on lui expliqua que l'innixiphobie était plus vaste que ça : elle comprenait aussi toutes les peurs incontrôlables de ne pas être secouru, remarqué par la foule, tout en ayant le paradoxe de vouloir le cacher. Bref, il était reparti pour une thérapie.

Celle-ci ne se passa pas aussi bien que la première. Le jeune homme douta très rapidement des effets, et le nombre de ses crises devenait alarmant, il ne pouvait même plus regarder un caissier dans les yeux au supermarché. Pour s'en prémunir un maximum, il s'était peu à peu désintéressé de tout, en effet, tant qu'il ne stressait pas à propos d'un sujet, il lui semblait que ses angoisses diminuaient. Petit à petit, il devint blasé, ne s'émerveillant plus derrière rien, et s'enfermant dans les chiffres et la logique pour ne pas avoir à réfléchir au futur. Tout ça jusqu'à une certaine nuit... Disons que depuis, il est redevenu un peu plus vivant le jour, et il vit ses plus belles aventures la nuit. Bon quant à ce qu'il s'est passé la nuit en question, personne ne le sait, sauf lui. Et c'est pas plus mal.



Post Rp.

Theme Song - Mirror Mirror

Fichu réveil. Six heures, debout, préparé, on regarde pas ce qu'on enfile comme vêtement, sinon on va psychoter dessus. Pareil, le petit déjeuner est avalé de manière méthodique. On sort, on ferme la porte à clé, puis le second verrou, comme ça on n'a pas peur que l'on se fasse cambrioler pendant les cours. On marche car on a arrêté de prendre le bus, car on avait peur qu'il arrive en retard, qu'il y ait un contrôleur, qu'il y ait trop de monde. Voilà pourquoi les trois réveils sont réglés si tôt. On ne regarde pas autour, juste ses pieds, écouteurs vissés dans les oreilles. On coupe toute stimulation extérieure, ne rien voir, ne rien entendre, ne rien sentir, rien qui puisse faire dévier de la ligne rouge précaire qui symbolise la zone sûre. Si on quitte la ligne, pas la peine, on va se perdre. On arrive dans les bâtiments. On a de toutes façons TOUTES ses affaires dans son sac, finie la peur d'oublier quelque chose. On pousse la porte de la salle.

- B'jour.

"On" a parlé. On c'est Rodrigue, un jeune adulte de 19 ans, blond comme les blés, quelconque, qui s'entretient à peine et qui ne veut pas être remarqué. Il n'a pas peur de "tout", il sait juste que si il commence à stresser, il ne pourra pas s'arrêter. Car ce jeune homme est innixiphobe, et oui, cela concerne tant la peur du stress que la peur de ne pas être secouru ou d'être ignoré. Et sans son cas, la peur de toutes les situations stressantes. Etrange dérivé. On dit que mettre un mot sur un problème aide à le régler, ben en fait pas tant que ça. En attendant, le blond, qui avait fait à peine se tourner deux personnes sur la vingtaine déjà présente dans l'amphi s'installa et sortit son ordinateur. Le cours allait commencer, et comme d'habitude, il allait se faire le plus petit possible, afin de ne pas se faire remarquer... Sauf que là...

- Monsieur Miles, allons ce n'est pas compliqué, un première année devrait le savoir !
- Et bien euh... Hum...
- Bon laissez tomber, quelqu'un d'autre s'il vous plait !

Qu'est ce qu'il détestait être interrogé en cours. Il ignora les sourires moqueurs de certains de ses camarades et se concentra plutôt sur le fait d'arrêter le tremblement de ses mains, qui le picotaient. Il tentait aussi de chasser la boule qu'il avait dans le ventre et de dénouer sa gorge qui lui donnait l'impression d'être serrée de l'intérieur. Son visage, tantôt livide tantôt pivoine, passait par toutes les températures. Et tout ça pour une bête question sur une vieille loi... Qu'est ce que c'était drôle... Passèrent ensuite deux heures d'examens, dont il garda pour seul souvenir un trou noir, mais heureusement a priori il ne s'était pas évanoui cette fois-ci (c'était toujours drôle de découvrir le jour des rendus ce qu'on avait écrit) Il mangea seul, en lisant un vieux roman puis laissa passer les cours de l'après-midi sans tenter de penser à autre chose. Arrivant enfin chez lui le soir, après avoir fait un détour pour éviter un groupe de trois autres jeunes qui lui semblaient "louches", il s'autorisa un repas rapide puis plongea directement dans son lit pour aller se blottir dans les bras de Morphée. Le sommeil, seul moment où il était enfin libre de ce stress... enfin presque tout le temps.

Theme Song - Time to say Goodbye

- Allez on se dépêche on se dépêche ! Plus vite plus vite ! C'est le dernier jour la dernière minute la dernière seconde attentioooooon aux retards !

Le blond ouvrit les yeux, pas trop sûr en fait de le vouloir. Il était assis sur une chaise, devant lui une table d'écolier sur laquelle étaient empilées des centaines de feuilles, de formulaires d'examens ou administratifs. Tout autour de lui des centaines de pupitres comme le sien, avec devant des pantins de bois sans visages. Rien qu'au premier coup d'oeil, il se sentit nauséeux : la voix stridente qui hurlait au dessus ? En dessous ? Enfin qui semblait provenir de partout et de nulle part à la fois l'exhortait de se dépêcher, tout en énumérant des conséquences totalement absurdes qui viendraient à se produire si les formulaires n'étaient pas remplis. Pour la faire taire, il se saisit du premier document avec une main tremblante, et de l'autre, il tenta de prendre le crayon de papier qui l'attendait. A peine l'eut-il effleuré, qu'il explosa en mini bulles qui faisaient des bruits de réveille-matin quand elles explosaient. Un autre tomba du ciel et il s'en saisit, peu sûr de lui. Il lit les premières lignes "Autorisez vous la vente de vos parents : - Tout sauf non | - Oui bien sûr (entourez la bonne proposition)". L'adolescent ouvrit des yeux un peu surpris et, malgré son ventre qui se tordait, se décida à rayer les deux phrases en fronçant les sourcils. Aussitôt, une énorme alarme retentit et il tomba dans un trou.

Theme Song - Shatter Me

- Qui veut le journal ? Demandez le beau journal du matin !

Nouveau levé de paupières, nouveau décor. Comme derrière une fumée, un vendeur de nouvelles du siècle dernier agitait sa paperasse. Rodrigue prit conscience ensuite de sa position : il était coude et genoux dans le mauvais sens, avec des bandages sur tout le corps. Il tenta de hurler mais ne pouvait pas, il était figé. Seuls bougeaient ses yeux, et il commença à implorer du regard le jeune garçon et la foule qui apparaissait autour de lui. Il se rendit enfin compte de quelque chose : il était tout bonnement exposé dans une vitrine, comme dans un magasin de vieilles poupées de porcelaine.

- Ca ne sert à rien de regarder au dehors...
- Ici c'est le magasins des Oubliés. Dehors, la foule des Indifférents. Personne ne veut nous voir, ou nous aider.
- Personne ne sort, personne ne rentre, le monde est figé.

Il avait tourné les yeux pour voir d'autres personnes, à priori dans le même état que lui. Outre le fait qu'il ne se sentait déjà pas bien avant, l'immobilisme, les bandages et l'odeur de sang et de produits aseptisant lui donnait la nausée, tout en réveillant tout les symptômes de la peur panique qu'il avait pu avoir. Comme on l'appelait, la sensation de mort imminente s'empara de lui. Il regardait dehors, cherchant un peu d'air dans la foule et le verre fumé, qui se teintait de plus en plus. Bientôt il ne pouvait plus que voir le vendeur de journaux, qui s'effaçait doucement aussi.

Est ce que je veux vraiment vivre par procuration tout le temps ?

Le verre devant lui se fendilla avec un petit bruit de brisé. Un froufrou retentit et il put voir tout ses compagnons d'infortune se vaporiser, ne laissant derrière eux qu'étoffes et bandages.

Est-ce qu'être seul c'est si terrible ? Est-ce que le fait d'être avec des gens me met en danger ?

Nouvelle fissure. Il se mit debout, ayant retrouvé des membres normaux, et ses habits de tout les jours.

Est ce que bouger, avancer, ne pas savoir où on va c'est seulement pour moi ? Tout le monde ne ressent-il pas cette impression ?

Une espèce de toile d'araignée de fissures courrait maintenant sur le verre. Il était seul avec cette vitre sur le point de se briser dans le néant. Le blond leva le poing, hésitant un moment. Il savait que si il abattait maintenant sa main repliée sur cette surface, plus rien ne serait comme avant.

Et puis ensuite ? Pourquoi le futur devrait-il codifier tout ce que je suis ...? Le stress, ce stress, devrait plutôt m'aider à avancer, à me dépasser plutôt que de me retenir sans cesse...

Il ferma le yeux, pris une grande inspiration, calma les battements de son coeur, chassa la boule de son ventre, se tint ferme et sans trembler et hurla avec rage alors qu'il fracassait le verre de toutes ses forces. Il entendit alors une voix, tandis qu'il tombait dans l'obscurité :

- Bienvenue à Dreamland, voyageur.

Dans une plaine immense de formulaires administratifs, une mer plutôt, une main sortit des flots. Un corps se hissa hors de la paperasse et avança tant bien que mal vers la plus proche table. Là, assis en tailleur, Rodrigue prit le temps de réfléchir. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Il était devenu totalement fou, pas vrai ? Stop, stop, ne pas stresser... ne pas stresser. Soudainement empli d'un calme olympien, il put enfin penser sans réflexion parasite, la première fois depuis bien longtemps. Il apprit quelques temps plus tard ce qu'était Dreamland, les voyageurs et découvrit finalement le fait qu'il avait un pouvoir dans ce lieu : il contrôlait le ressenti sur les situations, autrement dit, le stress. Bon, maintenant que vous savez ce qu'il s'est passé cette fameuse nuit, il vous faut quoi d'autre ? Son groupe sanguin ? Son numéro de sécurité sociale ? Je déteste remplir des formulaires, je vous préviens.

*ceci était une tentative désespérée de briser le 4ème mur, j'ai honte*


Autres.

Aime : Le chocolat, dormir, ne rien faire, le sucre, la musique, la lecture, ses amis, embêter le monde
N'aime pas : Les fâcheux, certains aliments, les bruits stridents, les véhicules
Particularités, autres :
Niveau d'étude hors de Dreamland : Etudiant en compta


Comment avez-vous découvert le forum ? Faudra que je m'en souvienne un jour... Sûrement par Google, étant fan du manga et de RP o/
Première impression : ...Euuuuh... Coucou tout le monde, vous trouvez pas que le noir me va bien au teint ?
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Ben euh... C'est une question piège ? Ouaip' !
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyLun 25 Aoû 2014 - 1:21
Re-bienvenu Rodrigue !

Puisque tu vas changer de pouvoir et que tu vas refaire ta prez, je vais enlever ton rang et tes couleurs, veux-tu ?

Bonne chance ^^
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyLun 25 Aoû 2014 - 18:59
Ouaip s'il te plait, bon maintenant j'vais devoir remplir les lignes et ça, ça va me tuer, je le sens xD
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMar 26 Aoû 2014 - 1:33
Code validé mon grand. Bonne chance pour ta présentation !

Préviens nous quand tu auras terminé ^^
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 0:02
Après un ptit trip sous acide aspirine c'est bon de mon côté, dîtes moi si ça vous convient :3
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 9:40
Boh ça semble bon hein.
C'est sympa, j'ai pas décelé trop de faute (ou alors c'est que je suis franchement nul) et l'histoire est chouette, bien que cruelle ^^

Pour le pouvoir ... contrôleur du stress ? Je dis ouais parce que j'ai eu les explications sur la CB, mais ça sonne très tordu quand même.

Je serais pour une validation en contrôleur rang 2 moi Smile
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 14:21
Alors alors alors...

Pour commencer, le plus court avis à donner est pour le pouvoir. Non Dox, ce n'est pas tordu, c'est même logique, c'est juste qu'on ne connaît pas. Mais Rod' m'a également expliqué et je valide le pouvoir. Pour les aspects, je m'en occuperai dans sa FT.

Ensuite, la présentation.
Les descriptions sont détaillées, il y a certaines fautes, des oublis (il faut bien relire é_è !), quelques mots qui peuvent être remplacés par d'autres mots mieux adaptés (je ne m'en souviens plus mais je sais que j'avais trouvé d'autres mots pour en remplacer certains). Ça aurait été sympa que tu trouves une autre façon de décrire ton personnage, j'aime bien lire des présentations différentes des autres (parce que c'est toujours cool) mais ce que tu as fais est correct, donc c'est bon ^^

Ensuite, pour l'histoire, j'aime bien comment tu décris le moment où le "drame psychologique" survient et comment Rod' rentre dans cette dépression et dans cette peur qu'il a. Et plus j'y pense, plus je me dis que cette peur pourrait être celle du regard des autres. Ais-je quelque part raison ou je me goure ?
Ou non en fait, c'est vraiment le stress et la peur de pas dire ce qu'il faut, de ne pas faire ce qu'il faut face à quelqu'un et dont le résultat est que Rod' reste là sans rien faire. Bon, tu me diras ça dans ta réponse ^^

Enfin, le post RP. J'adore comment tu l'introduis, avec ce "on", on se met sans problème dans la peau de Rod' et ce qui est bien, ce qui tu ne continues pas à raconter avec ce pronom, du coup au début, tu nous mets dans la peau de Rod' puis tu reprends la narration avec "il" et là, (pour ma part), on reste finalement bien accroché au personnage. J'aime beaucoup la façon dont tu écris, c'est franchement pas mal et le cauchemar de Rod' est bien raconté.
Après, ce qui a un peu cassé le rythme, c'est que d'un coup, Rod' se dit qu'il ne faut pas qu'il ait peur d'être stressé. Déjà, c'est dommage que tu n'ais pas trouvé une autre façon d'écrire cette réplique-là et c'est également dommage que d'un coup, dans une seule réplique, il se dise "allez mon coco, on a plus peur". Donc finalement, ça casse le rythme du texte. Cela aurait été pas mal que tu amènes Rod' vers cette conclusion là dans le même rythme de narration que le début : tranquille, posé. Bon, pas tranquille tranquille non plus, un peu plus rapidement mais pas d'un coup sec. Une prise de conscience, personnellement, ne se fait généralement pas d'un seul coup, de but en blanc. Surtout si ton perso ne parle pas avant. En fait, je pense que quand il se rend compte que sa phobie, c'est de la merde et qu'il peut passer outre ça, je pense que comme cela se trouve dans une réplique, ben ça m'a un peu cassé quoi.
Après je ne dis pas que c'est pas bien hein ! Ceci est simplement mon avis.

Du coup, j'hésite entre le rang 2 et le rang 3.
Mais je pencherai plus pour un rang 2 car vu ton style, si tu fais une bonne quête ou un bon RP (ou peut-être les deux), tu passeras rapidement au rang 3 Very Happy

Bref. Donc j'ai bien aimé ta présentation mais je serais également pour une validation contrôleur rang 2.

Après, si tu souhaites retravailler ta présentation, il n'y a absolument aucun souci. Mais voici mon avis et ma validation ^^
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 15:06
Nous attendons donc l'avis de l'intéressé, ou un 3ème avis staffeux avant d'éditer le profil et classer la prez Smile
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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 15:24
Mon dieu, tant de mots pour juste dire que c'était sympa !

Bref, je suis à peu près du même avis que les deux zigotos plus haut.
Sauf que, je ne m'étale pas et valide en l'état.

Bravo et va faire ta FT pour embêter Kala autant qu'il m'embête ^^
Mais si tu as quelque chose à dire, n'hésites pas.
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MessageSujet: Re: Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !  Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais ! EmptyMer 27 Aoû 2014 - 18:33
Yup ! Déjà merci pour la validation tout le monde ! Après pour répondre à Kala, je vais tout relire car en mode éditeur en fait j'ai du mal et j'ai du louper des trucs vu l'heure à laquelle j'ai fini x) Après la fin ne me convenait pas non plus, mais je n'avais franchement aucune idée ><" Je vais voir si je trouve autre chose, mais honnêtement j'avais pas vraiment d'idée sur le coup... Rod' règle déjà une partie de son trouble dans la première partie du rêve, on peut imaginer que les créatures de cauchemar ont changé sa situation très vite afin de le laisser dans son cauchemar. Mais j'avoue que j'ai du mal avec la seconde...

Quant à la peur et sa définition, en effet, le regard des autres joue un regard très important, car il est une source de stress, mais des situations sans aucune personne impliquée peuvent quand même déclencher une crise. Exemple : Rodrigue doit sortir une tarte du four, il stresse tout seul à l'idée de se brûler très fort et finalement éteint son four et laisse sa tarte cramer à cause de la chaleur rémanente. La phobie qu'il a éprouvé est le résultat de l'addition de sa situation quand il était très jeune (l'indifférence des autres) et celle d'après son accident (le choc, puis l'absence de considération des adultes autour de lui) Ca ne veut pas se régler, car il ne veut pas l'avouer à tout le monde (il se l'est déjà avoué à lui-même, ce n'est déjà pas facile) et donc il semble totalement hors de contrôle quand un professeur l'interroge. Ces deux traumatismes sont exposés dans le rêve, la peur du stress pour la première, et la peur de l'indifférence générale dans la seconde. Les deux ensemble forment l'agoraphobie, mais déterminent aussi son pouvoir : il peut se contrôler lui-même, mais aussi les autres, dans une moindre mesure.

(J'espère que c'était clair QQ)

Du coup je tente de refaire la fin bien comme il faut et je vous recontacte =D

EDIT : Et voilà, j'ai un peu refait la fin et j'ai rajouté les musiiiiques o/
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Rodrigue Miles, stressé, moi ? Jamais !

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