Bonhacter
Francis

Personnage.

• Nom : Bonhacter. • Prénom : Francis. • Surnom(s) : Lord of Goats. • Âge : 20. • Nationalité, origine(s) : Terrien, Humain, Français, Breton. • Pouvoir et description : Euh... C'est un peu gênant. On peut pas en causer par MP? JUST KIDDING! Mon pouvoir consiste à entrer via une faille dans une sorte d'autre dimension, la "Zone Safe", disparaissant sous les yeux de mes ennemis. Depuis cet endroit grand de 2 mètres cubes et blanc comme l'absolu, rien ne peut m'atteindre. Cette zone se créée automatiquement lorsque j'ouvre une faille, et disparaît lorsque j'en sors et qu'aucune faille n'est ouverte. A l'instar d'une dimension, elle se superpose sur l'espace de Dreamland, tout en étant « ailleurs ». Sur Dreamland, le centre de la zone est définit par l'endroit où j'y suis entré. J'ai également la possibilité d'ouvrir des failles à l'intérieur de la Zone Safe afin de mater ce qui se passe dehors. C'est un peu un pouvoir d'observateur, car je peux ouvrir mes failles sur n'importe quel endroit. Je peux aussi créé des failles dans la Zone, ouvertes dans la Zone. C'est à dire que je peux m'amuser à me la jouer Portal à l'intérieur de cette « dimension ». J'vous entend déjà "waah mais vazy trop cheaté et tout t'a vus l'a trolaclasse(GROSBILL SPOTTED)", nope, désolé de vous décevoir, mais c'est pas si fun que ça... En vérité, je ne peux rentrer qu'une fois toute les 5 minutes dans la Zone Safe, et pareillement pour en sortir. De plus, lorsque j'ouvre des failles, mon aura est distincte et les voyageurs/créatures qui ont un rang assez élevé pourront la déceler. Enfin, si je veux sortir de la Zone Safe il me faut également ouvrir une faille, mais elle devra nécessairement s'ouvrir à l'intérieur de l'espace où se superpose la zone sur Dreamland. (Si vous n'avez pas tout compris, tentez la relecture, sinon le mp, sinon le suicide...)

Description Physique.

Pas b'soin de 15 lignes, j'suis un BG s'too
Jeune Chèvre ayant la vingtaine, j'ai des cheveux mis longs, marrons, assez foncés pour passer pour du noir. Yeux marrons également, qui ont toujours l'air fatigués (ou shootés, au choix), arborant avec fierté (oui, je parle bien des yeux) des lunettes noires pour myopes, les grossissant légèrement.
Niveau taille et corpulence ça vole pas très haut, disons que je plane généralement à 1m74 même si j'ai l'impression que ça empire avec le temps, pourtant je suis lesté de 62 kilos alors je comprend pas trop. Par contre, niveau muscle et tout et tout, j'préfère pas trop en parler étant donné que... Y'a pas vraiment matière à causer.
J'ai l'habitude de toujours me balader avec un truc sur le crâne, que ce soit un chapeau ou mon bonnet de Lord of Goats, que je porte d'ailleurs pour dormir. C'est un peu comme un doudou en fait... Ce dernier se présente comme un bonnet marron sombre à lanières classique, le petit plus étant les deux cornes de bélier, décorés de bracelets, ainsi que des oreilles de Chèvres le définissant parfaitement comme étant le bonnet du Lord of Goats.
Niveau fringue, souvent ça se résume à pantalon de lin blanc ou jean noir serré d'une ceinture, chemise, T-shirt... Et bien entendu mon manteau long et noir (décoré de son magnifique Pin's tout vert « Je ne suis pas DIEU » accroché au col) qui me fait passer pour un goth' la plupart du temps.
Mes pieds sont souvent enfermé dans des grolles noire et blanche bas de gammes qui pètent en quelque jours, mais que je garde parce que... La flemme d'en changer, en fait.
Niveau accessoire, il me faut FORCEMENT une pipe. Soit au coin du bec, soit dans un sac... Bref, il en faut une, sinon aucune raison pour moi d'exister.

Caractère.

D'une nature feignante de base et j'm'en-tamponne-l'oreille-avec-une-babouche-tiste, j'aime pas trop me bouger, ou qu'on me bouge. Sauf pour les trucs important, comme vagabonder l'air de rien, admirant la beauté d'un jour, ou encore pour chopper le dernier Super Smash Bros.
J'aime à penser que je suis généreux et bon, parfois altruiste lorsque je le juge nécessaire, n'hésitant pas à aider mon prochain, que ce dernier soit un ami ou même un étranger (à condition qu'il demande la chose comme il faut, à savoir poliment).
Curieux de tout, ou presque, je suis avide d'informations en particulier sur les gens, mais aussi sur tout et n'importe quoi tant que j'y trouve un réel intérêt.
Il m'arrive rarement souvent d'être manipulateur afin d'obtenir ce que je désire, ou alors tout simplement pour me marrer, utilisant alors les informations récoltées et les mettant à mon profit (je parle de celles sur les gens, bien sur).
Ah, oui, j'adore rigoler aussi ! Plutôt optimiste que l'autre bord, je sais tout de même voir la réalité en face et analyser les situations comme il le faut, même s'il m'arrive de me planter et de me retrouver dans une mauvaise passe.
D'une patience peu commune, il m'arrive également d'être totalement l'inverse, mû d'une envie irrépressible d'obtenir ce que je souhaite.
Mais, c'que j'adore par dessus tout, c'est jouer des rôle. Celui de l'avocat du Diable, par exemple, même si les idées que je pourrais défendre dans ce rôle vont à l'encontre de celles que j'ai. Après tout, ce n'est qu'un jeu ! J'adore aussi jouer le Con de service,  même si j'ai souvent l'impression que ce rôle là est collé à ma peau comme des cornes le seraient à sa Chèvre.
Ah, un autre mauvais point : dans certains sujets, j'ai une fierté très mal placée, et qui est chatouillée pour un rien. Mais étant donné que j'adore jouer des rôles, dans ce cas là je joue celui qui s'en fiche. Je suis également aussi têtu qu'un Lion (ou un Cochon, suivant l'expression), aussi je peux me borner facilement dans des trucs sans le moindres sens, pour finir par m'embrouiller.
J'accorde beaucoup d'importance à mes principes, qui sont souvent amoraux ou étranges aux yeux des gens. Pour moi, au delà d'être Français ou Breton, je suis avant tout un « citoyen du monde ». Mais plus important encore, je suis Francis. L'unique, et le seul. L'inimitable. Bref, autant vous dire que je n'accorde pas beaucoup d'importance à mes origines, parce que je pars du principe que nous avons tous la même.
Et enfin, le plus important de mes défauts, j'ai une mémoire qui ne suit absolument pas la route, et qui est capable d'oublier le fait même d'avoir faim. Impossible ? Détrompez vous...

Histoire.

Mon histoire commence en Bretagne, le 14 Août 1993, dans une petite bourgade qu'on nomme St-Malo.
Dans l'hôpital de la ville, vers minuit ou une heure du matin (je ne me souviens plus très bien, à vrai dire) un bambin au visage d'ange, tendre et serein est allongé dans sa pouponnière, dormant tranquillement, rêvant déjà de l'avenir glorieux qu'il aura. Lui, à qui une destinée formidable est promise, deviendra le plus grand des Hommes, et cela se reflète déjà à travers sa quiétude intarissable et son calme extraordinaire.
Et, juste à côté de cet individu naissant et déjà hors du commun, se trouve un autre enfant. Celui ci est incroyablement bruyant et rouge, pleurant toute les larmes de son corps dans un ridicule Gargantuesque, si petit et chétif qu'on ne le remarque que par ses cris incessants et son aspect colérique.
Ce petit merdeux là, c'est moi. Confronté dès la naissance à l'inconnu, je suis observé de part et d'autre par des femmes en blanc qui ne sont pas ma mère et que me font peur. Des gens dont la voix ne me dit rien, et dont l'aspect me terrifie. Enfermé dans une cuve de verre à travers laquelle on m'espionne en me jugeant, je ressens avec force mon animalité. Je n'ai plus de contact avec ma mère, ou mon père, cet homme dont j'ai entendu la voix parfois et qui m'avait l'air chaleureux. Non, ici je suis seul, je ne connais plus rien et je suis pétrifié de peur, si bien que je cri à l'aide de tout mes petits poumons roses.
Première expérience avec le monde extérieur. Ca n'a pas été la meilleure, et de loin. Mais avec le temps, j'ai appris à le connaître et à l'apprécier.
Je me souviens très peu de la première maison dans laquelle j'ai vécus, situé dans les Côtes d'Emeraude. Mes géniteurs, subitement devenu parents, jugèrent bon (et ils le firent bien) de déménager près d'une ville munit d'une école maternelle et primaire afin de garantir ma scolarité. Cette ville, c'est Dreul et j'y vis toujours ! Bien que j'ai désormais un appart' sur Rennes.
Mais reprenons la p'tite histoire :
A la base bébé calme et tranquille, dormant tout le long du jour, je devins enfant particulièrement turbulent et désagréable entre mes 4 et mes 10 ans. Je me prenais souvent des roustes bien mérité de mon père pour diverses actions comme le lançage de cailloux sur mes nombreuses cousines ou encore le bouchage de chiotte dans mon école primaire. Je me souviens que j'étais malgré tout un bon élève, pas le plus studieux de tous, mais dans la moyenne (bien que je redoubla mon CE2 et fut foutu chez la psychologue scolaire par un maître qui ne m'aimait pas. Bien entendu, c'était réciproque).
Par la suite, je suis devenu intelligent, et j'ai compris que, quitte a faire des conneries et se faire chopper tout le temps, autant ne pas faire de conneries du tout. C'est donc à partir de la pré adolescence que je suis redevenu calme, abandonnant petit à petit le mensonge pour la vérité, le surplus d’énergie pour la paresse et l'impulsivité pour la patience.
Je découvrais des sentiments que j'ignorais jusqu'alors, comme l'amour pour une fille, la honte ou encore le stress et l'angoisse. Des choses que je ne connaissais pas. Des choses qui me faisait peur. L'amour fût le plus dur à comprendre, par ailleurs cette incompréhension et la peur qui en naissait me fit régresser sur ce point là pendant 3 ans. Mais même maintenant que je le comprend, j'ai encore du mal avec ce sentiment, que je trouve désormais superficiel et égoïste. Pour la honte, je sais aujourd'hui parfaitement comment elle marche et comment il faut s'en servir : comme d'un marche-pied pour sauter plus haut encore. Je compris que le stress était gérable, et l'angoisse à mettre de côté. Au niveau des notes, durant tout mon collège je rapportais à la maison des moyennes de 12-13, sans me fouler. Non, en fait, la vérité serait plutôt « en n'en branlant pas une ».
Arrivé au lycée, j'étais confronté à quelque chose que je ne connaissais pas non plus. Mais cette fois, elle n’instillât pas la peur en moi, mais la haine. Attention j'ai nommé : l'hypocrisie. Durant mes trois années de lycée, elle fit partie de mon quotidien, me suivant comme une ombre, chuchotant à mon oreille pour ensuite voler à une autre. Au final, j'ai finis par l'accepter, et surtout à ne plus y faire gaffe.
Niveau bulletin, ici encore je m'en sortais plutôt bien sans rien foutre du tout, aussi j’eus mon Bac littéraire avec, comme je l'avais prévus, la moyenne. J'avais parié 11, j’eus 10,10.
Désormais me voici du haut de mes vingt piges à la Fac de Rennes 2, apprenant les Arts dans la licence Art du Spectacle. Le première année, je la redoubla. Et pourtant, ce fut la seul où je me mis réellement à bosser, ce qui me surpris au plus haut point.

Post Rp.

Rendons cela intéressant, et faisons comme si je vous racontais une petite histoire, voulez vous ?

La Chèvre arborait avec fierté son bonnet, qui lui cachait presque les yeux,et était également munit de son pyjama. Il était largement à son aise et dans son élément : sa chambre, son PC, ses consoles.
Assit confortablement sur son siège, sirotant tranquillement du Freeway Coca en compagnie d'un pote tout en geekant Pokemon X, Francis entama la conversation.

- T'en est ou, là ?

Il mit un temps avant de répondre, regardant son ami de longue date un moment, avec son semi-air d'incompréhension, puis répondit finalement d'un ton blasé :

- Baaaah, j'viens de l'acheter, donc au début.
- Ouais, mais où ?
- Premier.
- Ah, okay.

Pas besoin de plus, avec Max il se comprenaient très bien sans trop parler. Le Lord of Goats ne remarqua pas le fait étrange que son pote avait le jeu, alors que normalement il n'avait pas assez d'argent pour s'acheter la console. Il trouva un sandwich garnit sur son bureau. Il le prit, et le mangea en deux bouchées.
Revenant sur sa 3DS, il vit Mewtwo mega évoluer en Mewtwo X, prenant un tout autre gameplay... devenant par la même très dangereux. Il ne prit pas trop la peine de réfléchir et ordonna à son Carapuce niveau 1 de lancer pistolet à eau, ce qu'il fit. Il tua le Mewtwo d'un seul coup. En colère et frustré par le fait de ne plus pouvoir capturer le Légendaire, il balança sa console dans l'écran plasma.
Il jeta ensuite un œil sur le côté, vers un mur d'un blanc d’albâtre, alors que celui ci semblait s'ouvrir comme une porte. Avec Max, ils se regardèrent un instant, puis se levèrent d'un bond et passèrent par la nouvelle entrée, lumineuse comme un jour d'été.
Arrivé derrière, Francis se trouva dans la cour dans son ancienne école primaire, au milieu du terrain de basket précisément. Il regarda derrière lui. La chambre avait disparue et il ne le remarqua pas. Il ne nota même pas que son meilleur ami s'était lui aussi envolé.
Tout ce que Francis sentit, c'est le vent fouettant son visage. Habillé, et vêtu de son manteau long, une idée qu'il eu déjà à maintes reprises cogna à la fenêtre de son esprit.
Il fit pénétrer ses mains dans les poches du manteau, et agita le vêtement. Attendant un moment, il prit enfin son élan et sauta tout en secouant le manteau de bas en haut avec force et assurance, puis s'envola. Non de la manière gracieuse d'un oiseau de proie, plutôt même de piètre manière et totalement ridicule, mais il s'en fichait : le résultat était là. Francis Bonhacter volait. Le monde en bas devenait de plus en plus petit tandis que son sentiment de liberté, lui, devint de plus en plus fort, le poussant à battre des « ailes » plus ardemment encore. Il adorait cette sensation. Il adorait voler, c'était un rêve qu'il faisait souvent et depuis longtemps.
Il survola la ville pour se diriger vers l'Ouest, en direction de la mythique forêt de Brocéliande, lieu de contes et de féeries. Un endroit qu'il avait depuis toujours voulu visiter, mais l'occasion ne s'était jamais présentée. Le Lord of Goats admira de son regard chèvrique la beauté émeraude d’hectares d'arbres préservés de l'exploitation de la race Humaine, et distingua quelque hameaux et villages tout autour de la forêt.
Il voulu se poser, et fouler de son pied cette terre sacrée aux yeux Bretons, cet endroit magique remplis d'Etres fantastique, comme les Korrigans, ou le terrifiant Ankou.
Alors qu'il s'apprêtait à atterrir, il se remémora les mots d'un de ses amis, passionné de ses origines Bretonnes, qui lui avait promit une visite guidée et complète de la forêt.
Il se ravisa donc, et décida de reprendre son envol. Francis détermina la direction qu'il devait prendre en fonction de Paimpont, puis agita violemment son manteau afin d'obtenir une vitesse maximale.


Arrivé à la lisière de la forêt (ou plutôt 200 pieds au dessus), son vol se fit encore plus maladroit et hasardeux, sans qu'il ne comprenne pourquoi.
Sa seigneurie des Chèvres essaya de redresser, mais il perdait inéluctablement de l'altitude et il le savait. Inquiet, il secoua frénétiquement son manteau, en vain, tandis qu'un immense abîme se forma juste en dessous de lui. Une faille aussi noire que le trou du cul d'un Rat, et cela n'est jamais bon signe. Il savait que s'ils s'en rapprochaient, lui et sa chance légendaire, sa liberté s'envolerait tandis que son corps tomberait comme une masse.
Il bougea ses mains encore plus rapidement, gagnant encore de la vitesse dans une ultime action. Mais, alors qu'il allait passer l'abîme menaçant, il se cogna très violemment contre un mur invisible, à l'image d'un oiseau sur une bai vitrée.
Complètement sonné, il se laissa tomber dans les Ténèbres. La chute fut longue, très longue. A vrai dire, il avait l'impression d'être dans un certain roman... sauf que cette fois ci, pas de cliquetis d'horloge ou de Lapin blanc, seulement le noir absolu et un silence pesant.
Étrangement, la chute s'arrêta d'elle même au fur et à mesure. Il se retrouva dans le noir total. Instinctivement, il ferma les yeux.  Si mes yeux ne voient rien, mes oreilles peuvent entendre.
La Chèvre n'entendit rien. Absolument rien.... et la peur commençait à le gagner.
Si mes oreilles n'entendent rien, mes doigts peuvent ressentir... , se dit il, à moitié rassuré. Il tenta de palper le sol, mais ses mains s'enfoncèrent dans le vide. Il n'y avait rien, même en dessous de ses pieds, et pourtant il pouvait marcher.
Paniquant de plus en plus, il pensa de toute ses forces Si mes doigts ne peuvent ressentir, alors mon nez peut sentir ! 
Il prit une grande inspiration, mais ne distingua aucune odeurs particulières. Francis savait qu'ici, son 5ème et dernier sens ne lui serait d'aucune utilité.
Il ne distinguait aucune information. Aucun de ses 5 sens ne pouvait l'aider. Aucun secours n'était à prévoir. Il était seul et faible comme un chaton, sans aucune connaissance sur ce qui l'entourait.
Il avait l'impression d'être la chose la plus vulnérable au monde, que n'importe qui ou n'importe quoi pouvait lui causer du tord. Il fouilla son esprit embrouillé par la peur, et la seul idée qui en émergeait avec force était 'Faut qu'j'me tire ! 'Faut qu'j'me tire !! 'Faut qu'j'me tiiiire !!! 
Il fonça tête baissé en avant, courant à toute vitesse même s'il avait l'impression de faire du surplace. Il fallait qu'il parte d'ici et vite, sinon son cœur qui battait la chamade allait imploser sous la force de ses propres pulsions.
Il trébucha sur ce qu'il pensa être une pierre et tomba la tête la première, sans un bruit.
Dans un élan d'espoir, il balança sa main vers l'endroit où se trouvait la pierre. Rien, une fois de plus. Il se recroquevilla sur lui même en position fœtale, tremblant comme une feuille, et gémissant comme un enfant.
Soudain, une voix stridente se fit entendre :

- Sale chèvre !

Se raccrochant à cette phrase, le cœur remplit de joie, le Lord of Goats leva la tête d'un coup. Il cria en direction de la voix « QUI EST LA ?! », mais personne ne répondit. Puis, après un temps, la même voix recria la même chose, mais d'une autre direction. Puis encore, et encore et encore, de sorte que ce soit la cacophonie :

-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !
-Sale chèvre !

Francis se recroquevilla une nouvelle fois, noyé sous le flot de la même phrases répétée à l'infini et de toute part, accompagné de rires malsains et diaboliques.
Trop d'information tue l'information. Son cerveau mort de peur chercha de toute ses forces une échappatoire, mais la seule idée qu'il eu fut d'aboyer « FERMEZ VOS GUEULES !!! ».
De nouveau, plus un son, plus un bruit. Plus d'infos.
Puis, il sentit. Il ressentit enfin son état. Il était en train d'oublier tout ce qu'il savait, toute les informations emmagasinées dans son cerveau, toute les connaissances qu'il avait ingéré, tout le savoir qu'il avait forgé. Tout était en train de disparaître en poussière, ne laissant qu'un vide aussi noir que l'endroit où il se trouvait. Le visage de son père, le nom de son meilleur ami, son repas préféré, son dernier anniversaire, sa passion pour l'univers vidéo-ludique...
Après un temps, il réussit malgré ses tremblements et ses soubresauts à se mettre sur ses jambes. Il fallait qu'il tente quelque chose.
A l'instant où il allait hurler une nouvelle question en quête de connaissance, un coup lui écrasa le nez. A ce moment là, son esprit chèvrique s'écria Je ressens !, et il balança son poing avec force vers l'endroit où se trouvait son adversaire. Du vent.
Le Lord of Goats recommença, avec plus de violence encore. Rien.
Il se prit un nouveau choc dans le nez, y répondit par un coup de pied dans le vide, se mangea un coup dans le ventre, tenta un crochet du droit qui n’atterrit nulle part pour enfin être propulsé contre ce qui lui semblait être un mur.
A terre, il tenta de repérer le mur, mais il n'y avait de nouveau plus rien, bien évidement. Il tâta son visage, et ne ressentit que dalle également. La panique le reprit. Les « Sale chèvres » et les rires aussi.
Il voulut se remettre dans la confortable et rassurante position fœtale, mais une force inconnue le cloua au sol, le ventre vers le ciel.
Les voix et les rires cessèrent de nouveaux. Puis, elles reprirent, bien plus proches cette fois. Juste à côté de Francis, à vrai dire. Mais ce ne furent pas des « sale chèvres » qui fusèrent de toutes parts, mais plusieurs mots :

- Main
- Te
- Nan
- Tu
- Vas
- Mou
- Rire
- FRANCIS BONHACTER !

Ah oui, c'est vrai... C'est mon nom...
Il ressentit une pression sur son torse, comme un doigt ou quelque chose dans le même genre. Une pression qui se fit de plus en plus forte, sans qu'il ne ressente aucune douleur. Son buste était en train de s'affaisser sur lui même, son sternum se cassant et venant écraser ses poumons.
Tandis que la pression augmentait, Francis ne parvenait plus à respirer. Il ne pouvait plus.
Il ferma lentement les yeux et vit sa vie défiler et disparaître dans le néant. Chaque souvenir que ses derniers instants lui remémoraient se fanait. Sa mémoire se mourait en même temps que son corps meurtri.
Mais il ne voulait pas crever. Pas comme ça. Après tout, il était une Chèvre.
Non, il était le Lord of Goats. Il était Francis Bonhacter, et ce nom est immortel! Et sa colère  détruirait ses ennemis dans un fracas assourdissant de Connerie, car tel était son but !
Il ouvrit les yeux, et tout devint clair pour lui, alors qu'il faisait sombre comme la nuit. Mû d'une rage de vivre incroyable, il en oublia sa faiblesse, il en oublia sa peur. Il lutta contre cette force inconnue qui lui bloquait les bras, comptant uniquement sur sa volonté et non ses muscles, ne se souciant même plus de ne rien savoir d'où il était. Il s'en fichait, car il savait qui il était.
Il parvint à se défaire de l'étreinte, et hurla de toute ses forces en enfonçant ses mains dans une ouverture, en face de lui. D'un seul coup, il ouvrit une faille et se hissa soudainement à l'intérieur.

La Chèvre fut d'abord aveuglée. Il venait d'entrer dans un lieu d'un blanc absolu, infini comme l'espace. Subitement, tout ses souvenirs lui revinrent. Il fut surpris de voir qu'une pipe était entreposée là, attendant, mais passé l'étonnement, un sourire jovial éclaira son visage. Il regarda attentivement la salle, puis pensa Mais ou je suis maintenant, bordel ? Il avança de quelque pas, puis s'arrêta net. Malgré le fait que l'endroit semblait infini, il savait qu'il était juste en face de sa fin. Il leva la main et la posa sur le mur invisible pour s'en assurer. Et, enfin, ça lui revient.
Ce lieu, il l'avait toujours connus. Même s'il n'y était jamais allé, il le connaissait comme sa poche, comme s'il avait toujours été là. Désormais, il lui suffisait d'y entrer car l'accès lui était ouvert.
Il savait exactement tout sur cet endroit, et savait déjà parfaitement l'utiliser. C'était comme si un truc qu'il avait oublié depuis longtemps lui revenait d'un coup à la mémoire.
Il connaissait à 100% cette salle, nommée la Zone Safe.
Restant tout de même méfiant, il mit doucement ses mains devant lui pour ensuite les bouger vers l'extérieur, comme on ouvrirait une fenêtre, et une faille s'ouvrit.
A travers elle, il vit plusieurs créatures à l'aspect sombre discuter. Il déduisit, en écoutant leur conversation, qui étaient les auteurs de sa mésaventure. Il ouvrit une autre faille à côté de la première et découvrit, en regardant à travers celle ci, la véritable nature du paysage dans lequel il avait évolué jusqu'alors : une terre désolée à perte de vue, sous un ciel obscur. Il remarqua même la petite pierre sur laquelle il avait réellement trébuché.
Fermant cette faille, il regarda de nouveau dans l'autre, et vit que les créatures, au nombre de trois, étaient sur le point de s'en aller, déçues de ne plus pouvoir profiter d'un Rêveur.
Ils étaient hors de portée de sa Zone Safe, à environ quelque mètres. Mais il devait se venger. On ne fait pas un sale coup au Seigneur des Chèvres sans se le reprendre au centuple.
Il se concentra un instant, puis, en voyant ses trois ennemis en ligne, trouva une idée. Le jeu Portal qu'il n'aimait pas allait lui être utile, pour le coup.
Il créa une faille dans le sol qui s'ouvrit sur le plafond de la Zone Safe. 
Et là, c'est partit !
Il sauta la tête la première, apparut au plafond, tomba de nouveau dans la faille, ré-apparut au plafond et ainsi de suite jusqu'à prendre beaucoup de vitesse. Il ferma la faille, puis un créa une nouvelle qui s'ouvrit sur Dreamland, à trois mètres des créatures. Il leur fonça dessus avec la vitesse emmagasinée en criant «HEADSHOOOOTS BITCHIIIIISSSS !!!» et en écrasant ses poings et son crâne dans leur faces ébahis. Il sombra par la suite dans l'inconscience.
A son réveil, il était encore dans ce monde étrange et sombre, mais les trois créatures avaient disparut. Il se leva péniblement, et décida de rentrer de nouveau dans la Zone Safe.
On dit que depuis lors, à travers ses nuits, le Lord of Goats aurait observé et apprit Dreamland à partir de sa Zone Safe, et que ce qui l'aurait fait arrêter d'observer pour enfin agir était le fait d'avoir frôler la mort...

Un soir, il ouvrit une faille sur un homme. Un homme grand et maigre, munit d'un panneau de signalisation. Choqué par la puissance qu'il dégageait, mais curieux quand à son état (il semblait sortir d'un combat difficile, car il était en sueur et du sang était collé sur son visage) il décida de l'observer d'avantage. Étrangement l'homme souriait en fumant une clope, et ne semblait pas trop se soucier de l'hémoglobine accumulée sur sa tronche.
Pendant que Francis était occupé à ouvrir une autre faille pour l'observer d'un autre angle, il sentit quelque chose d’extrêmement désagréable : le sentiment de danger imminent.
Il regarda de nouveau à travers la faille pour se rendre compte que le regard de l'homme était plongé dans le sien, et que celui ci ne souriait plus.
Il resta un moment pétrifié par les pulsions meurtrières qu'il ressentit comme autant de poignards perçant sa peau.
Puis, l'homme se mit à sourire de nouveau, mais pas d'un smile amical ou même un faux sourire qu'on donne en échange de tranquillité, non. C'était un rictus effrayant, qui ne pouvait signifier qu'une chose : La mort... Il va me tuer si je ne fait rien...
Il ferma la faille précipitamment alors que l'homme esquissa un geste, et resta enfermé dans la Zone toute la nuit. A son réveil, il décida de devenir plus puissant dans ce monde, en l'explorant par lui même...
« ...afin de ne plus avoir jamais peur. »



P.S: Si la personne concernée par la partie "clin d'oeil" est dérangée par celle ci, qu'elle n'hésite pas à le faire savoir, je la retirerais.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : La lecture, les jeux, se promener, le coca, la weed, se marrer, ses potes, les gens intelligent et ceux qui essaient de le manipuler alors que lui même essais.
• N'aime pas : L'hypocrisie, les extrêmes, qu'on utilise ses propre phrases contre lui...
• Particularités, autres : Toujours une pipe au bec et son bonnet sur le crâne.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Fac, L1 (repiquée) d'Art du Spectacle.


• Comment avez-vous découvert le forum ?: Simple, en tapant « forum rp dreamland » sur la tronche à Google.
• Première impression : Ca m'avait l'air nice et fun, bien qu'un peu strict ^^
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ?
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ?... Non, et non. Moi j'suis un fifou, voilà. Comment ça, je joue pas si je dis pas oui ? Bon, bah ouais alors, j'ai lus tout vos trucs et j'suis ok avec, let's play the fuckin' game now !
• Code de validation : Bande de petits coquins ! Ca fait trop longtemps (depuis que j'ai repéré le forum, en fait...) que j'ai jeté un oeil dans les règles, et je sais plus du tout où j'ai vus la mention "code" quelque part... *Après une courte recherche* Vous avez vus l'heure? J'f'rais ça plus tard <_<  

Wiki a écrit:

■Il a mangé le Doa Doa no Mi qui lui permet de créer des portes partout, même sur des personnes et dans une autre dimension.