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Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty]

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Kaijin Zared
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MessageSujet: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptySam 19 Jan 2013 - 17:13
L'ennui. C'est ce qu'avait ressenti Kaijin durant toute la journée. Huit heures du matin, son réveil sonna haut et fort. Le son strident lui péta les tympans, il devait être présent à touts ses cours, ou son père râlerait encore et toujours, au final ce fut la même routine, un petit déjeuner rater, un coup de déo, de dentifrice, puis la coiffure. Il manqua le premier bus menant à son lycée, prenant ensuite un autre bus, qui lui le menait en plein centre ville, là il devait courir pour ne pas manquer la moitie du cours. Arrivant devant les grilles comme à son habitude il sonna, et rentra dans l'allée principale. Arrivant en cours, il fut de suite renvoyait pour allez chercher un mot de retard. Loupant donc le premier cours de la journée, formidable ! Aux autres cours soit il dormait ou alors il parlait avec ses camarades de classe. En fin de mâtinée, il mangea avec Maxime, chose assez inhabituel vu que ces deux là n'avait pas du tout les même horaires. L'après midi, il dormit pendant l'ensemble de ces court ou alors il faisait quelques gribouillis sur ses cahiers.

Rentrant au alentours de dix-huit heures il salua son père, puis il fila sur sa console. Même là il était lassé de jouer. Tellement lasser de cette malheureuse routine qu'il mangea à la vitesse de la lumière, pour ensuite rejoindre le monde des rêves. Il ne se doutait pas le moins du monde qu'un royaume dédié à l'ennui, la routine, l'opposé même du fun se trouvait à Dreamland. C'est alors que sans même touchait à son ordinateur resté dans sa chambre, il s'endormit dans ses draps chauds.

Le corps de Kaijin se matérialisa petit à petit, dans une sorte de salle d'attente immense et vide pardi. Cette dernière était en plus infinie, l'endroit où se trouvait Kaijin était un mixe de salle d'attente et d'un immense couloir. Que foutait-il ici ? Il se maudissait en son for intérieur, qu'allait il faire ici ?

Une odeur de renfermé régnait ici, des murs gris, déprimants. De la moquette, de la fuckin moquette ? Kaijin chialait intérieurement de désespoir. Cherchant dans ses poches quelque chose pouvant lui remonter le moral. Cette action fit totalement le contraire, ses poches étaient faites d'un tissu tout à fait désagréable au touché. Une sorte de tissu qui vous chatouillez l'ensemble du corps de façon si insupportable, il s'examina alors et faillit avoir une crise cardiaque.

- Oh putain …

Il se retenu de crier son dégout. Un costume, un putain de costume ? En plus il était vert caca doigts, il songea à tout les méfaits qu'ils avaient causés en ce monde, c'était donc ça sa punition ? Un monde vide, un style vestimentaire de merde ? Il allait craquer, vivait il un rêve dans un rêve ? Il ne se laisserai pas faire, il ouvrit la veste, dévoilant une chemise qui avait déteint au lavage, apportant ses mains à son cou il déchira la chemise, enfin le boutons de cette dernière furent simplement arracher ne laissant aucune possibilité de la refermer. Pour le pantalon, il tenterai de le changer pendant la nuit.

C'est donc ainsi qu'il partit explorer cette endroit, ceci dit il le regretter déjà. Il ne croisait personne, aucunes portes à l'horizon. La chaleur ambiante était presque trop froide, mais il arrivait à supporter le froid, puis il préférait avoir super froid que de se trimballer avec un style vestimentaire digne de ce qui tombe dans nos toilettes. Il continuait à marcher d'un pas déterminer, lorsqu'il vu ce qu'il pensait être un ascenseur. Il s'en approcha, et vit un bouton rouge, il appuya dessus et attendit … une minute, deux minutes, trois minutes, puis vingts minutes plus tard, une sorte de voyant s'alluma.

Des boutons s'illuminèrent, un indiquant surement l'étage où se trouvait le voyageur et l'étage où l’ascenseur se trouvait également. Il n'y avait que cinq étages d’intervalle. Ça allait être rapide, enfin c'est c qu'il pensait. Il se trompait totalement, dix putain de minutes pour passer UN misérable étage. Il s'adossa au mur à l'odeur répugnante et patienta, encore et toujours. Au bout de cinquante minutes l’ascenseur arriva enfin. Il y entra et trouva trois personnes, habillé de façon aussi, voir plus ringarde que lui qui lui lançaient d'étrange regard, surement à cause de son style vestimentaire. Kaijin appuya sur le bouton qui menait à l'étage le plus proche.

Après dix minutes il sortit, suffoquant, l’ascenseur était dix fois trop petit. Les créatures à l'apparence humaine restaient des plus effrayantes. Il se retrouva face à des rues plutôt normales, enfaite non. Il n'y avait que des bâtiments qui étaient tous liés à l’administration, mon dieu, si Kaijin avait eu une arme à feu il se serait troué la tête dès maintenant.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyDim 27 Jan 2013 - 18:18


Réveillée par une infirmière pour le petit déjeuner, je restais de marbre devant la nourriture : je n’avais pas faim et je n’avais presque pas fermé l’œil de la nuit… Je voulais simplement dormir et rentrer chez moi. Mais le docteur avait tenu à me garder en observation au moins un jour. Tout ça pour un malheureux malaise en sortant du lycée car j’avais sauté un repas. Bon d’accord, plusieurs repas. J’étais anorexique d’après les dires de Morty et dans un sens, je savais qu’il avait raison mais manger me répugnais sans que je sache vraiment pourquoi… Déjà, manger de la viande était impossible, je pensais à chaque fois à l’animal qu’on avait tué. Oui, j’étais une « putain de végétarienne » comme le disait mon autre moi. Mais c’était psychologique, peut-être que cela passera alors le temps. Ou alors je pourrais la jeter dans la fosse au lion. Peut-être que l’appétit qu’ils afficheront lui ferait comprendre le plaisir de la viande. D’un autre côté, ce tas d’os risque de laisser les fauves de marbre…

Je pensais alors à ce rêve étrange, celui que j’avais eu durant mon malaise. Ce cauchemar surtout, avec Morty et notre combat pour détruire l’autre. Une grande salle blanche avec un miroir et à la fin, c’était juste une maison en ruine. Je n’avais pas trop compris, mais une chose telle une évidence était apparut : ce rêve était bien trop réel pour n’être qu’un songe. Enfin, un rêve reste un rêve. Inutile de se torturer l’esprit. Je m’en charge personnellement. Reste que depuis, l’entente avec l’autre moi me semblait plus aisé. Justement, je lui cédai généreusement ma place pour qu’il puisse alimenter notre corps. Lui, il n’avait aucun souci pour manger, loin de là, il mangeait même comme quatre et si je le laissais faire, il me rendrait obèse en quelques semaines.

On ne me fera pas croire qu’il est possible de satisfaire un estomac dans un hôpital où les infirmières se tapent les médecins pour arrondir fin de mois et – jackpot ! – leurs propres ventres. Trop occupés à forniquer entres eux, ces derniers nous avaient donc abandonnés à notre agonie avec pour seule compagnie une relique humaine puant une mort proche et un plateau repas. Que je n’offrirais pas même à un éthiopien à l’agonie, par respect pour lui. De fait, il n’y avait personne pour veiller sur une petite fille maigrichonne. Même quand celle-ci abrite un monstre terrifiant. Moi. Sans perdre une seconde, je m’éjectais hors du lit alors qu’Isabella regrettait de s’être accordée une petite pause. Ma tenue semblait chaste par devant, mais un léger courant d’air enrhuma mes fesses découvertes. La honte me rendait folle de rage. Peu importe. Je devais profiter de ce court laps de temps pour me faire péter la panse. En y repensant, passer d’un régime basé sur le rien à une orgie de viande, ce n’était pas forcément une très bonne idée. Pas vraiment, en effet… Sur le coup en tout cas, j’avais assez les crocs pour risquer ma peau. Enfin, surtout celle d’Isabella.

Alors que j’essayais de courir, ma capsule charnelle s’imposa dans toute son inutilité en se laissant choir misérablement après seulement cinq mètres de sprint. La honte. Fort heureusement, dans cette clinique dont les néons n’éclairaient encore que par miracle, il n’y avait pas grand monde. Guère étonnant. Il fallait que je trouve le repère des blouses blanches, là où ils se mettent à l’abris de ces enfoirés de malades toujours à geindre, à se plaindre et à répandre leurs virus un peu partout.
Mets surtout quelque chose de décent pour cacher mon corps ! Dans ce QG, je trouverais sûrement de quoi satisfaire mon appétit en fouillant ici et là. Avec un peu de chance, je surprendrais quelques cochons en pleine parade nuptiale. Les voir se vautrer l’un dans l’autre ne m’excite pas, ne vous méprenez pas. Seulement, c’est un moyen de pression suffisamment bon pour me faire offrir un petit restau’.

Je revins à moi, presque nue au milieu d’un bureau. Celui d’une infirmière qui était surement partie manger ailleurs ou qui s’occupait des patients. Morty avait osé courir partout dans cette tenue ? Je regardais ce misérable bout de tissus blanc qui ne cachait qu’un coté de mon corps… Une blouse blanche posée sur une chaise ? Et bien je m’en emparais : valait mieux ça que rien du tout. Mon estomac semblait bien remplit, je vis des miettes sur le bureau. Surement les restes d’un malheureux sandwich. Au gout que j’avais en bouche, je dirai même : poulet mayonnaise avec des œufs. Il s’était fait plaisir dirait-on. Reste que maintenant, je devais retourner dans ma chambre sans être vue sinon ça risquait probablement de mal finir pour moi. Je remerciais Morty intérieurement, ne pouvait-il pas simplement manger le repas ? Pourquoi courir partout pour voler de la nourriture ?

Le retour à ma chambre se fit sans problème : par quel miracle ça je l’ignorais. A peine entrai-je dans la pièce que je fis un bond en arrière : ma mère était là, les yeux larmoyants à force de s’inquiéter pour moi… Elle me demanda si j’avais mangé et n’attendit même pas de réponse en voyant encore de la mayonnaise au coin de mes lèvres. Parfois il faut savoir s’offrir une petite gâterie. Satisfaite, elle me fit un sourire et me demanda de m’assoir pour me reposer. Elle me demanda où j’étais allée et le plus naturellement du monde, je lui dis au WC. Sauf que les toilettes sont dans la chambre… Ridicule… Rouge de honte et ne voyant comment trop me justifier, je lui dis que j’étais partie me dégourdir les jambes. Et j’eu alors droit à des remontrances auxquelles je ne répondis rien. A quoi bon m’enfoncer dans un mensonge ? Il était inutile d’attirer les soupçons, j’avais déjà réussi à me débarrasser de deux psychiatres en jouant le jeu de la fille renfermée sur elle-même. Bon d’accord, je ne jouais pas vraiment… Mais eux avaient juste vu en moi une petite fille qui manquait totalement de confiance en soit. Restait donc à attendre l’avis du docteur : sortirais-je aujourd’hui ou non ? Le temps allait être long, seul avec ma mère, croisant les doigts que Morty accepte de bien se taire, juste le temps qu’on puisse rentrer. Priant presque pour que Morty ne fasse aucun scandale ici, j’avais besoin de tout, sauf ça…

Tout comme Isabella, je n’avais pas la moindre intention de moisir dans ce trou nosocomiale. Pour ça, je pouvais bien faire preuve d’un peu de retenu l’espace d’une heure ou deux, histoire d’avoir la paix. Enfin, le médecin nous laissa partir, non sans une dernière tape sur les fesses d’Isabella et de sa mère en affichant un sourire figé. Ses dents étaient plus droites que les railles d’un train et plus blanches qu’un raille de cocaïne. Ca n’avait rien de naturel, c’était presque flippant en fait. Son regard lubrique nous accompagna jusqu’à la porte de sortie de l’hôpital et j’eu le sentiment dégoutant -écœurant même- qu’il nous observait depuis son bureau jusqu’à ce que la voiture nous entraine en dehors de son champ de vision. Une chose était sûre, je croiserais ce psychopathe dans un avenir proche…

Le trajet me parut long, la mère d’Isabella était parvenue à se perdre sur les vingt minutes séparant la clinique du domicile familial. Chapeau l’artiste.
Je remerciais le ciel pour le silence de Morty. Le sandwich télescopé directement dans l’estomac ne m’avait pas suffit, je rêvais d’un énorme hamburger bien gras avec un plat de frittes trop salées. Seulement, dans cette campagne où nous étions perdus, pas le moindre Mcdo… La mère d’Isabella se voilait la face et affirmait – plus pour elle-même – que cet égarement n’était que momentané et qu’on arriverait tous bientôt à la maison. Un discours encourageant qui perdit toute son authenticité quand le voyant essence indiqua une panne sèche. En rase campagne. Pas de réseau, pas une station avant vingt kilomètres et cerise sur le gâteau, par un rat pour nous sortir de cette galère. La voiture s’arrêta sur le bas côté, à l’ombre d’un chêne et la conductrice écervelée (pardon pour ce pléonasme) sorti prendre l'air et chercher du secours. Est-ce que je tenais de ma mère ? Elle semblait aussi paumée que moi. Nous laissant Isabella et moi en tête à tête. Youpi… Il n’y avait rien à faire, pas de musique, pas un bouquin. A mourir d’ennui. Fatalement, nous nous endormîmes sur l’inconfort de la banquette arrière. Au diable les éventuels pédophiles qui pourraient nous tomber dessus, y a rien à voir ici-bas…

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Je n’arrivais pas à croire tout ce qui venait de se passer. Déjà, un docteur lubrique aux mains baladeuses, était-ce simplement l’imagination de Morty ou est-ce que ça c’était vraiment passé ? Mais surtout, le plus inquiétant : c’était de savoir que ma mère était si gourde. Je reconnais que je suis moi-même peu dégourdie mais ma mère semblait aussi douée que moi, voir pire. Si je tenais d’elle, est-ce que Morty tenait de notre père ? Ou simplement de moi ? Il était né de mon esprit malade et ne devait avoir aucun lien avec mes parents. Pourtant, c’étaient nos parents, pas seulement les miens. Reste que je n’aurais jamais réussis à m’endormir dans une voiture en panne au milieu d’un coin paumé et pourtant, je rêvais. Morty avait un self-control que je n’aurai probablement jamais.

J’ouvris donc les yeux pour me retrouver dans un grand bureau. La salle semblait immense avec des casiers énormes accrochés aux murs. L’odeur du papier et de l’encre étaient omniprésents dans la pièce. J’aimais bien cette odeur, j’aimais bien cet endroit. Un rêve tranquille dans lequel je pourrai me détendre. Peut-être pourrais-je lire des documents intéressants. Tu excelles toujours dans l’art de l’oxymore… Je me dirigeais alors vers le bureau couvert également de documents. Là, je me laissais tomber sur le siège qui grinça sous mon poids plume. Je tapais alors au hasard dans une pile pour lire un papier. Une histoire de comptabilité qui résumait avec une multitude de chiffres les dépenses d’un bâtiment et son chiffre d’affaire. C’était apparemment les comptes d’un hôtel dans un endroit appelé : Royaume des Tropiques. Apparemment, une zone touristique très attractive qui plaisait à beaucoup de… Rêveurs ? Il ne tient qu’à moi de modifier leurs statuts vers l’idée de cauchemardeuse. Après tout, j’étais dans un rêve, normal qu’on parle de rêveurs j’imagine. Je relevais alors le nez du document pour regarder s’il y avait d’autres papiers parlant de cet endroit paradisiaque. Mais ce que je vis me fis alors sursauter.

Pendant combien de temps avais-je dormis ?! Lorsque je rouvris les yeux, je n’étais plus dans le cercueil à roulettes et manifestement pas d’avantage chez nous. L’ensemble de la pièce était d’un gris terne semblable à du ciment. Comme ma tenue, étonnant que tu ne le précise pas. Il n’y avait pas de fenêtre, la seule lumière provenait d’un ensemble de tube à néons aveuglants fixaient au plafond, hors de portée car vraiment très haut. Tous les murs étaient couverts d’étagères en acier et présentaient une incroyable quantité de classeurs, trieurs et autres ustensiles d’une torture typiquement contemporaine : la comptabilité. Je suis sûr qu’il y a un film d’horreur sur ce thème… Je voulais m’approcher pour eh bien, disons-le honnêtement, tout foutre par terre, mais mon corps refusait de bouger à partir de la taille. C’est assez effrayant de ne pas sentir ses jambes, croyez-le ! Prêts à gueuler comme un possédé, je m’en abstins néanmoins quand je remarquais que je bougeais et cela, indépendamment de ma volonté. Cela dit, je ne comprenais pas comment je m’étais retrouvé avec mon propre corps et pourquoi je n’étais plus enfermé dans l’esprit d’Isabella. D’ailleurs, où était-elle ?

Je m’échauffais les muscles, j’allais sans doute devoir m’en servir pour obtenir réponses aux questions qui se bousculaient dans ma tête. En me retournant sur moi-même, ce fut une surprise de taille. Premièrement, je n’avais pas de jambe. Ensuite, j’étais comme enchaîné à une personne dont je ne vois que le dos. Et des cheveux roses. Isabella. C’était quoi ce merdier ? Elle vadrouillait sans se soucier qu’un monstre lui sortait de l’épaule… Je passais au-dessus d’elle et me baissais pour me retrouver devant elle. A l’envers, son visage avait quelque chose de comique et j’hésitais entre me foutre d’elle ou lui demander de m’expliquer ce bordel.

    - Yo, explique-moi qu’est-ce que c’est que ce bordel.


Tétanisée. Il y avait devant moi, un truc immonde et énorme. Je fis un bond et ma chaise tomba alors que je me retrouvais debout. En plus ça parlait ? Et sa voix m’étais familière… Habillé d’un costume noir avec une petite chemise blanche en dessus sans oublier un nœud papillon rouge écœurant. Ridicule. Il manquait juste un chapeau haut de forme pour rendre la créature grotesque. Ce pourrait-il que ce soit… Non, impossible, si c’était ce à quoi je pensais, il aurait forcément mon apparence. Ou alors ce rêve tranquille prenait déjà des allures de cauchemar. Il avait un visage rond, des yeux blancs avec des iris en formes de croix. Et une grosse croix blanche ressortait de son visage, de sa peau grise. Il avait des bras musclés, possédant surement une force incroyable. Je notais alors qu’il n’avait pas de jambes : son corps devenait plus fin pour être relié à… Mon épaule ? Ce truc était bel et bien une partie de moi alors… C’était donc bien ce que j’avais pensé : Morty.

    - Morty ? Comment veux-tu que je le sache ? C’est quoi cette aspect ?
    - C'est comme ça que tu me fantasme ? Espèce de grosse cochonne...
    - Fantasmer sur toi? Je vis déjà en permanence avec toi... Quitte à fantasmer, je te préférerai plus... Beau.
    - Comme si tu étais capable de différencier le beau du laid... Regarde-toi, morue.


Je baissais alors les yeux sur mon propre corps : j’avais une jupe plissé qui me tombait jusqu’aux genoux. Un chemisier blanc ouvert pour laisser voir la peau blanche de ma petite poitrine, heureusement, c’était très décent et il ne tenait qu’à moi de crocher un bouton pour cacher ma peau. Par-dessus, j’avais un petit veston en queue de pie, également gris. Ridicule. J’avais des allures de secrétaire et je trouvais ça très classe, j’aimais beaucoup cette tenue ! Cela me changeait de mes longues robes grisâtres même si je les aimais beaucoup. Je ne comprenais pas tout, mais tout ceci n’était qu’un rêve, alors pourquoi vouloir chercher la moindre logique là où il ni en a pas ? Sans attendre, je décidais de sortir de cette pièce. Pour une raison que j’ignorais, me retrouver toute seule dans une pièce avec cette créature, cela m’inquiétait un peu… Pourtant ce n’était que Morty.

    - On va voir dehors ? Peut-être qu’on comprendra ce qu’il nous arrive…
    - T'a une idée de comment on sort d'ici ?
    - La porte? C'est pourtant évident!
    - C'est à tes risques et périls que tu te fou de ma gueule, microbe.
    - En même temps, j'y peux rien si tu cherches une évidence...
    - Tu vois une porte, grognasse ?
    - Ne m'insulte pas...
    Je baissais alors les yeux, un peu gênée. Oui, derrière toi, entre les deux gros casiers. Pointant du doigt la direction.
    - Je ne passerais jamais ! On dirait une bouche d'aération !
    - C'est un rêve, idiot! Suffit tu décide d'être plus petit... Non?

    - Un rêve ? J'explosais mes phalanges refermées sur le crâne de cette impudente. Qu’est-ce que t’as fumé ?
    - Hey!!! Je me protégeais la tête avec mes mains, les larmes aux yeux. Si ce n'est pas un rêve... Qu'est-ce que c'est alors monsieur-je-sais-tout?
    - Fait chier... Essaye toujours.


Je m’engageais déjà vers la porte que j’ouvris lentement. Celle-ci grinça et me fis mal aux dents. La porte donnait directement dehors : dans une grande rue pour le moment vide. Il y avait des bâtiments de comptabilité un peu partout, des agences pour l’emploi se tenaient à chaque coin de rue. Ferai-je un rêve sur mon avenir professionnel ? Je me tournais alors vers Morty, devenu deux fois plus petit et même son costume s’était adapté à sa taille. Amusant. Je fis un sourire en me disant que maintenant : c’était moi la plus grande et donc la chef ! Oui, on peut toujours rêver…

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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyJeu 31 Jan 2013 - 23:38
Kaijin balança sa tête de gauche à droite, les rues étaient vides, deux trois passants aux regards malveillants passé par là, mais sinon tout était vide, enfin vide d’intérêt. Ce royaume devait être lié à l’administration, l'ennui. Rien que pour ça Kaijin rêvait d'y foutre le plus beau des bordels. Bientôt ce royaume serait en feu, réduit en cendre par ses soins ! Il tuerait chaque personnes de ce foutu royaume.

Bon il lui fallait se calmer, il était surement là à cause de ses méfaits. Il décida de se mettre en quête d'un bâtiment sympa, genre un restaurant, un bar. Ce que vous voulait, mais par pitié un endroit où il pourrait se divertir. Fouillant dans ses poches, il espérait cette fois trouver une cigarette, mais bien qu'il soit à Dreamland les clopes n’apparaissent pas ainsi. Il soupira.

Il réalisa alors une chose, s'il était entré par un ascenseur, c'est forcément qu'il se trouvait dans un bâtiment. Il leva les yeux au ciel. Ok, cette sorte de ''ville'' était enfaite une simple et pâle imitation pour peut être empêchait les gens de s'ennuyer qui sait. Enfin cela n'avait pas l'air de bien marcher. Apportant sa main à sa bouche, il bailla à s'en arracher la mâchoire. Il fourra les mains dans ses poches et marcha sur une sorte de route bitumé. Soupirant, il se tiraillait la tête à trouver un moyen de s'amuser un peu. Malheureusement à part les tribunaux, mairies et j'en passe il n'y avait rien. Les rares créatures qu'il apercevait vivaient au ralenti, mais pourtant ils avaient l'air de savoir exactement tout ce qu'il devait faire. Aucunes hésitations dans leurs actions, s'en était presque impressionnant.

Il observa le sol où il marchait, à bien y regarder on voyait des chiffres et certain mot que ne trompés pas. « Administration », « Comptabilité », « Travail », et tout ce qui vient ensuite. En observant le sol il distingua également ses nouvelles chaussures. Il aurait préféré ne jamais les voir, au grand jamais. Me direz vous, il aurait surement regardé ses pieds vu le mal qui ces derniers lui procuraient. Deux chaussures trop serrées qui plus est assortis avec son costume d'une couleure si magnifique qu'on en vomirait ses tripes. Le bout des chaussures était pointu, elles étaient faites de cuir, puis le forme aplatit les rendaient encore moins belles.

Il posa son pied droit sur son genou gauche et retira rapidement sa chaussure puis il en fit de même pour l'autre, dévoilant des chaussettes, une rose bonbon et une autre verdâtre, super. Jetant les deux chaussures contre le mur d'un bâtiment sur lequel figuré ces lettres : ''La justice passe avant tout.'' Charmant, un autre à côté fit rire Kaijin ''Bureau des plaintes des créatures à l'encontre des voyageurs.'' Tout ça écrit sur un large toit fait de briques, c'est pas plutôt les murs qu'on fait avec des briques ? Roh puis fuck la logique ! C'est sur ces pensées qu'il marcha de nouveau à la recherche d'un peu d'amusement.

Il croisa un homme, une créature plutôt. Petite, un dos bossu, une mine ridé, des cheveux plaqué en arrière. Il était vêtu d'un costume trop grand pour lui et noir, portant des lunettes et une sorte de sacoche, le voyageur s'en approcha alors que son interlocuteur lui jetait des regards mauvais. Plus Kaijin s'en approchait plus la créature fuyait. Le voyageur accéléra brusquement le pas et attrapa par le col la créature la faisant tomber par terre.

-Tu vas arrêter de fuir bordel de merde ?
-NE ME TOUCHEZ PAS !

Puis la créature donna un coup de poing maladroit à Kaijin, ce dernier répliqua avec un puissant coup de poing dans la mâchoire.

-Bon, tu vas me dire où je vais pouvoir trouver un truc où je pourrais m'éclater ?
-Je … ne sais pas...

Déclara la créature entre deux sanglots, un nouveau coup lui démolit la mâchoire, il répéta encore une fois, ce petit jeu dura jusqu'à ce que Kaijin s'en lasse. Il continua de marcher en soupirant.

Cela faisait bien cinq minutes qu'il marchait sans faire attention, il releva alors les yeux, sa tignasse ébouriffée bougea de façon assez étrange, comme si on tapait dans un truc mou qui se reformé de suite. Ce que ses pupilles virent illumina son visage de joie. La nuit ne serait peut être pas si ennuyante. Une maigre silhouette se dessinée devant lui. Une chevelure rose, pas de doute il y avait devant lui Isabella Aslinn, une de ses amies. Il avait toujours trouvé cette fille amusante, son caractère particulier la rendait intrigante.

Son accoutrement aussi était tout à fait ridicule. Un jupe grise qui lui arriver jusqu'aux genoux, elle portait une veste grise, celle qui correspondait parfaitement à une secrétaire. Puis elle avait un chemisier blanc ouvert, dévoilant le haut de sa cage thoracique, en fixant sa peau blanche on cherché peut être à voir un bout de poitrine sans jamais le voir. C'est étrange ce pouvoir qu'on les femmes, avec un simple chemisier ouvert. Kaijin détourna bien vite son attention, pour exclamer sa joie à son ami.

- Ouah ! Isabella qu'es ce que tu fais là ? T'es une voyageuse ?

Lorsque les yeux du boulet se posèrent sur ce qui sortait de l'épaule de la jeune femme il faillit mourir de surprise. Une sorte d'étrange créature fit sursauter Kaijin elle était noire et chauve pardi, des yeux étranges, et une croix au milieu du visage. Un costume noir, une chemise blanche et un nœud papillon parfaitement hilarant. Le pauvre Kaijin éclata de rire, il n'arrivait plus à s'arrêtait, il avait quoi devant lui ? Un clown ?
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Isabella/Morty Aslinn
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyLun 4 Fév 2013 - 1:02


Tout semblait tourner au ralenti dans cet endroit. Les gens se déplaçaient lentement à croire qu’ils avaient perdu toute énergie vitale ou qu’ils étaient tombés dans une monotonie sans faille. Une bande de zombis dans des costards trois pièces. Je me surpris moi-même à trouver ça amusant. Regarder ces limaces était un spectacle plaisant : au moins ici, ça me changeait de la réalité où tout le monde était si excité, si énervé. J’aimais le calme, cet endroit était donc parfait. Je me tournais alors vers Morty pour voir qu’il avait reprit sa taille normale, c’est-à-dire aussi grand que moi et bien plus large. C’était amusant son apparence au final, il était imposant, mais rigolo. Et étrangement, il ne me faisait pas peur… Grossière erreur… Bien au contraire, je me sentais même rassurée de pouvoir le voir, de le savoir avec moi. C’était différent de quand il était dans ma tête et bien plus plaisant, voir même apaisant. Enfin, ma folie semblait pire ainsi mais je ne pouvais faire autrement… Tout ceci n’était qu’un rêve après tout ? Un cauchemar vraiment chiant.

Je marchais donc tranquillement sur le pavé froid de la rue tout en laissant mon regard déambuler sur les bâtiments pour voir encore et encore des sociétés de comptabilité ou autre truc spécialisé en paperasse éreintante. C’est alors qu’un jeune homme fit son apparition devant moi, il semblait un peu paumé ici et devait probablement s’ennuyer. Le commun des mortels ne devait pas apprécier un tel endroit, sauf moi bien sur. Je réalisais alors que je le connaissais ! Des cheveux en batailles et d’une couleur bleue ! C’est une blague ? C’était forcément lui ! Le jeune homme était pieds nus, un pantalon de costume et une chemise déchirée… Apparemment, sa tenue ne lui avait pas convenu du tout. Il n’y a guère que toi pour aimer ces frusques horribles… Mais pourquoi rêvais-je de lui ? Je me sentis m’empourprer quand son regard passa sur ma chemise un peu ouverte, lui, il était gentil avec moi, il me parlait et maintenant, voilà qu’il me matait… Non. Est-ce que je désirais ça ? Non. Rêvais de ça volontairement ou est-ce que ce rêve subissait l’influence de Morty ? Non ! Troublée, je détournais le regard pour ne pas voir qu’il s’intéressait à ma ridicule petite poitrine. NON ! Il prit alors la parole et sa voix d’homme me fit sursauter. Pourquoi étais-je si troublée avec lui ? Et tu te demande pourquoi je veux ta peau ? On avait déjà parlé maintes et maintes fois déjà… Il me demanda si j’étais une Voyageuse. Qu’est-ce donc que ça ? Puis son regard se posa sur la chose derrière moi et je ne pu retenir un sourire : oui ça devait perturber de voir Morty, moi aussi j’ai été choqué. Mais Kaijin éclata alors de rire devant l’accoutrement de mon autre moi. Ce qui ne me vexa pas, même si dans un sens, il se moquait de moi, de mon rêve et de mon autre personnalité. Pourquoi lui en voudrais-je ? Tout ceci n’est qu’un rêve. Un peu gênée, je tournais les yeux vers le golem pour voir sa réaction en lui soufflant la question : qu’est-ce que pouvait être une voyageuse ?

    -Peut-être quelqu’un qui voyage… ?
    -Morty et l’évidence même… Me demande bien pourquoi je te demande un truc à toi…

Toujours à me poser des questions débiles celle-là… Avisant ma tenue, j’arrachais le nœud papillon d’un geste rageur avant de le fourrer dans la bouche d’Isabella dans l’espoir – futile – de lui clouer le bec un moment. Ma remarque semblait l’avoir offusqué dirait-on… Franchement, parfois je me demande qui est le plus naïf entre nous deux. Quand je remarquais que l’autre abruti aux cheveux bleus se payait ma poire, je m’étirais sans trop savoir comment jusqu’à me retrouver à sa hauteur. Sa tête était ridiculement petite, je pouvais l’écraser d’une seule main et, paume ouverte, je m’y attelais en le cognant à hauteur du front. Ma manière de dire « Bonjour, moi c’est Morty et je t’emmerde ».

    -Dit-moi, l’clodo, t’as une idée de l’endroit où on est ? Au fait, moi c’est Morty est je suis le côté taré d’Isabella. Me tourne pas le dos…

Je levais les yeux au ciel pour observer l’endroit où nous nous trouvions. Ce qui m’avait parut être la lumière solaire était en fait une série de puissant néons. Cet endroit était vraiment glauque. Il y avait une odeur de renfermé, de naphtaline et de poussière. C’était assommant.


Me jetant sur Morty, les deux bras pour attraper le sien et l’éloigner de Kaijin. Je lui lançais un regard rageur : c’était l’un des seuls garçons du lycée qui acceptait de me parler alors que cet idiot n’aille pas foutre la merde ! Je lui crachais alors son nœud papillon au visage : headshot ! Yeah !! Je me mis ensuite entre lui et l’adolescent. Me retrouver dans cette position : prise en sandwich, me mis quelque peu mal à l’aise, mais je m’étais mise là de moi-même et je devais donc assumer. Poussant un long soupire, mon regard s’attarda sur l’un, puis sur l’autre. Que dire… Que faire ? Cherchant le courage au fond de mes tripes –que je n’avais pas vraiment- je me tournais alors vers Kai et lui fis un grand sourire. Semblant de confiance en soit qui venait de naitre sur mon visage et qui pouvait voler en éclats d’un instant à l’autre.

    -Contente de te voir Kaijin ! Comment vas-tu ? Ne prête pas trop attention à l’autre… J’espère qu’il ne t’a pas fait mal… Sans le vouloir, je lui passais une main dans les cheveux puis je me figeais, rouge pivoine. Pardon ! Je me reculais alors d’un bon pas. Enfin… Ce… Ce n’est qu’un rêve je sais, mais je m’excuse quand même…

Désorientée, je ne savais quoi dire ou faire. Comme d’habitude je sais. Je poussais alors un soupire et porta mon attention sur mes chaussures plutôt que de croiser le regard de l’un ou de l’autre. J’ignorais comment Kai allait réagir, mais pour Morty c’était simple : moquerie, probablement. Je relevais un peu le nez pour observer des gens en costumes qui marchaient, ils attendaient à un feu rouge depuis cinq bonnes minutes et il n’y avait aucune voiture. Pourquoi n’empruntaient-ils pas ce passage piéton ? Si à cheval que ça sur la règlementation ? C’est bien, je suis d’accord, mais quand même !! Tu es comme eux, un mouton pathétique… Rêve ou pas, je commençais à me demander où nous étions tombés, Morty et moi… Et pourquoi avait-il une forme si particulière ? D’habitude une apparence similaire à la mienne lui convenait. Sans vraiment y croire, j’attendais une réponse de la part de Kaijin qui arriverait à m’éclairer, quoique non, à nous éclairer. Rien à foutre. Je me forçai donc à croiser de nouveau le regard avec le jeune homme, sentant au passage mes joues qui montaient en température…

Aujourd’hui, enfin de compte, était un jour comme les autres. Je devais user de mes poings pour que les abrutis comprennent à qui ils ont affaire. Cela dit, qu’Isabella se rebelle est relativement inédit et même si c’est énervant, je devais reconnaitre que cela m’amusais aussi un peu. Aussi, quand je la châtiais en écrasant sa frêle caboche entre mes deux grosses paluches, je m’efforçais de ne pas la tuer. Ma bonté me perdra, si ce n’est pas malheureux. Dans le doute, il fallait bien que la vérité éclate au grand jour et pour ça, rien de tel qu’une bonne rouste, ahah !

J’attrapais Isabella par les oreilles et me mis à la guider en tirant à droite et à gauche comme un cheval.
Ou un pantin… C’était vraiment humiliant d’être attaché à elle, presque soumit, mais d’un autre côté, elle aussi devait faire avec son côté diabolique qu’elle ne pouvait plus cacher. Ce garçon, il n’avait pas peur d’elle. De moi. Question de temps ! Je guidais donc Isabella vers un groupe de moutons en veillant à traverser hors des passages cloutés et en hurlant comme un dégénéré. Sans vraiment de raison, j’avais une irrépressible envie d’une bonne dose de chaos dans cet endroit déprimant.

    -Isa, ta place est ici, nan ? T’y es comme un poisson dans l’eau ? Je vais réaménager ce patelin histoire de…

    -Mais tu ne voudrais pas rester calme ! J’te promets que je vais te refiler les exercices de mathématiques à faire demain si tu continues comme ça !
    -Et je te promets de les bâcler si bien que tu auras une note négative. Ca te donnera l’occasion de réviser tes cours justement… De toute façon, tu n’as rien d’autres à faire.
    -C'est sûr que pour avoir une bonne note, faudra déjà t'acheter un cerveau...

Menace en l’air et idiotes ? En effet… Mais que pouvais-je dire face à lui ? D’un revers de main, je parvins à me défaire de Morty et m'éloigner un peu de lui, étirant le filament reliant son corps grotesque au moins. Et il en était toujours ainsi, dés que je tentais de créer des liens avec les gens, Morty semait la zizanie, m’obligeant ainsi à être seule, à passer pour une idiote ou… Une folle… Sauf que ce dernier point était plus ou moins vrai. Je tournai les yeux vers Kaijin, espérant qu’il ne décide pas de nous laisser là pour partir voir si ailleurs c’était mieux. Depuis la reprise des cours, on n’avait pas beaucoup parlé et… Oui, je peux l’avouer : ça me manquait. J’aurai juste voulu que l’autre arrête et laisse à Kaijin le temps d’en placer une. Stupides gamins boutonneux.

Mon regard s’attarda de nouveau sur les gens : le feu était enfin vert et lentement, très lentement, ils avancèrent pour traverser la rue et se rendre vers le plus gros et le plus triste des bâtiments. L’affiche disait : Service des finances de Dreamland. Dreamland… ? Le monde des rêves ? Alors là, ce rêve devenait de plus en plus étrange. D’un coup de coude dans les cotes de mon compagnon de folie, j’attirais son attention pour qu’il jette un regard au bâtiment. Indiquant du doigt, même Kai pouvait s’y intéresser…

    -Service des finances… S’il y a autant de crétins que de thunes, ça vaux peut-être le coup d’y faire un tour. Ce corps est l’occasion… rêvée… de s’éclater un peu. J’vais en profiter. Merci Isa, vas pour le casse du siècle!

Je n’émis qu’un simple soupire de désespoir aux mots de mon double maléfique, suivit d’un haussement des épaules. La nuit promettait d’être longue.
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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyMer 6 Fév 2013 - 15:03
Pendant que le jeune voyageur rigolait aux éclats et que ses abdomens lui procuraient une petite douleur. La voix d'Isabella lui parvint aux oreilles. Elle demandait ce qu'était un voyageur, elle devait être nouvelle sur Dreamland, mais pourquoi se retrouvée t-elle ici ? Elle avait peut être pensée à l'immonde chevelure du voyageur qui sait ? Difficile d'oublier ce tas de cheveux bleus plaçait sur son crâne.

Il voulut expliquer à ses deux interlocuteurs lorsqu'une grosse main vint lui écraser le haut du front, brisant la parfaite harmonie de sa chevelure … harmonie mon cul. L'espèce de clown avait foutu son nœud papillon dans la bouche d'Isabella pour la faire taire. Kaijin ne pouvait déjà plus l'encadrer. Il allait lui apprendre la galanterie à ce clown ! Vous allez me dire, observer sans cesse les courbes de la moindre demoiselle comme le faisait Kaijin n'était pas un bon exemple de galanterie, mais passons.

- Dit-moi, l’clodo, t’as une idée de l’endroit où on est ? Au fait, moi c’est Morty est je suis le côté taré d’Isabella. Me tourne pas le dos…
- Moi clodo ? T'as pas vu ta sale gueule ?

Dans les yeux de Kaijin se cachait la peur, mais dans sa voix on pouvait déceler un ton moqueur, cependant il fut soulagé quand Isabella le sépara de son autre ''elle'' et lui crache le nœud papillon à la figure, ça paraissait bizarre cette histoire. Cette jeune fille cachée des choses bien plus qu'étonnantes. Le voyageur se sentait obligé de lui apprendre ce qu'était Dreamland.

- Contente de te voir Kaijin ! Comment vas-tu ? Ne prête pas trop attention à l’autre… J’espère qu’il ne t’a pas fait mal… Pardon ! Enfin… Ce… Ce n’est qu’un rêve je sais, mais je m’excuse quand même…

Elle avait passée la main dans ses cheveux, d'ordinaire, Kaijin aurait fait une crise digne des gamins les plus insupportables ! Mais là Isabella était son ami, puis ça partait d'une bonne intention.

- Content de te voir aussi ! Ça roule, et pour le clown qui sort de ton épaule, j'vais pouvoir m'y faire !

Amusé par les excuses de son ami il continua.

- T'excuse pas pour si peu ! En parlant de rêves …

Il avança levant ses bras pour les mettres devant lui comme s'il s'extasier devant un paysage des plus magnifique -ce qui manifestement n'était pas le cas ici-, il parla d'un ton fluide et rapide.

-Ce ne sont pas de simples rêves que tu vis là ! Nous sommes à Dreamland, le monde des rêves ! Tu pourras me poser la question demain, j'te répondrai que je me souvient de ce rêve ! Bon faut que je t'explique les grandes lignes de ce monde si formidable ! Dreamland est un monde totalement délirant, où ta phobie devient ta plus puissante arme, et même qu'il y a plein de pays ici et là super fun, pas comme ici ! Si j'peux te citer des royaumes cool, j'dirais Park Of Game, Kazinopolis et Weed Land ! Mais y en a des milliers !

Kaijin s'arrêta enfin, la pauvre Isabella devait être assommée par tant de paroles ! C'est alors que la pauvre fille se fit tirer l'oreille et manipulait par le clown. Kaijin voulut parler mais il ne put continué, enfin, l'insulte « Hey gros tas ! » devait avoir atteint les oreilles de Morty. Il s'approcha, il plaignait Isabella et il profiterai de cette nuit pour tenter de préserver son amie de sa double personnalité.

Avançant d'une démarche pénible, semblable à celle des habitants de ce royaume, mon dieu. Ils commençaient à déteindre sur lui. Il inspira et lâcha sur un ton fluide et rapide.

- Hé l'clown, laisse Isa tranquille un peu !

C'est alors qu'Isabella indiqua un bâtiment, grand et luxueux, sur ce dernier figuré en grosses lettres « Service des finances de Dreamland. » ce qui amusa quelque peu Kaijin. Ce qui ravie encore plus Kaijin ce fut les paroles de Morty. La casse du siècle ? Cette nuit ne se présentait pas si mal finalement.

C'est sur ces paroles, que les trois êtres de chaire traversèrent la route. C'est alors que Kaijin profita de ce moment pour apprendre la raison de l'absence de sa camarade.

- Au faite pourquoi tu étais pas là aujourd'hui ?

Il affichait un large sourire, il était bête. Elle venait de rejoindre Dreamland et il faisait déjà la liaison entre ce monde-ci et l'autre.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyDim 10 Fév 2013 - 16:21


Parfois, quand je me sens stupide, j’ai cette douloureuse image qu’au fond je ne suis qu’une extension d’Isabella. Qui est elle-même une andouille de premier choix. C’est en partie grâce à toi Morty… Mon code génétique est ainsi fait, contaminé par l’imbécilité naturelle d’une pauvre fille, et je suis bien forcé de faire avec. Pour le moment. Si nous étions dans un rêve comme le prétends ce crétin à la tignasse bleue, alors tout devait être possible. En théorie. A l’heure actuelle, mes connaissances sur Dreamland me propulsaient au rang honteux de bleu – rang que je devais quitter au plus vite pour sauver l’honneur – et les lois régissant ce monde m’étaient totalement inconnues. Toujours chercher les lois pour les enfreindre hein ? Ce qui ne m’avait pas empêché de me lancer dans un braquage fumeux en compagnie de deux gamins handicapés. Voilà pourquoi je me sentais légèrement idiot. Dans un souci de relativité, soulignons néanmoins que dans l’état actuel des choses, Isa est encore figée au statut de larve inutile comparée à moi. Optimiste, je me disais qu’elle finirait bien par éclore, qu’elle deviendrait un beau papillon volant gaiment et butinant ici et là. Mais systématiquement, l’image d’un con de papillon de nuit se brûlant la gueule sur une ampoule prenait le pas sur l’autre. On ne force pas le Destin. Désolé Isabella, mais le tient c’est de crever misérablement. Alea jecta est. Et le tiens est d’être emporté avec moi.

Cependant, nous ne tarderons pas à prendre la tangente sans égard pour le Joueur qui se tenait au dessus du Grand Échiquier de la Vie. Oui, il m’arrive d’avoir des pensées métaphysiques quand le vide intersidérale de l’esprit d’Isabella me plonge dans l’horreur : mais que vais-je bien pouvoir faire d’elle ?! Cette question me tourmentait pendant bien des nuits… Rappelons quand même que sans moi pour rattraper les erreurs, nous serions surement déjà dans un asile ou en train de crever dans une petite ruelle suite à un coup de couteau car Morty aurait insulté la mauvaise personne au mauvais endroit.

Arrivés au pied de l’immense building, gratte-ciel perdu dans les nuages et bafouant sans contestes les lois élémentaires de la physique, je découvris qu’il tenait d’avantage d’une fourmilière à l’échelle humaine que d’une ruche dégoulinante d’un nectar ambré, synonyme de richesse. Tout ce monde que nous regardions défiler, indifférent à toutes choses, me donna la nausée. Ils marchaient tous d’un même pas, le regard vide, perdu. Minables. Les portes d’entrée ne cessaient de s’ouvrir et se refermer pour laisser passer le flux infini de ces loques déconnectées. Impossible de s’y frayer le moindre passage. Quoi que le zombi auprès du quel je suis enchainé pourrait s’y faufiler, donnant l’illusion de faire partie de leur monde. Bien sûr, cela étant parfaitement inacceptable, j’optais pour une approche plus féroce. Moins fourbe à mon sens. En explosant une des vitres, en tout cas.

Trainée de force par mon autre moi, je marchais à reculons tout en regardant Kaijin. Tentant d’assimiler ce qu’il avait dit. Dreamland, des pays bien différents et mieux que cet endroit. Weed land, voilà un endroit qui expliquait bien ce dont il s’agissait… Ne jamais emmener Morty là bas, juste par précaution et aussi car je refusais de fumer quelque chose. Illicite ou non. Le jeune homme avait également parlé de notre peur qui devenait notre meilleure arme. Mon regard se tourna vers l’immense colosse gris ressemblant à un clown. Il était ma phobie, la chose qui m’effrayait depuis toute petite : la peur qu’un jour, il prenne totalement le dessus et me fasse disparaitre. Et donc… Il serait mon arme ? Mais lui ? Lui aussi avait forcément une peur et donc, il avait une arme. J’ai peur, ouais, dès que tu ouvres ta gueule pour dire une connerie. Pendant un instant, je pensais que je pourrais être son arme, mais là, c’était ridicule. Avait-il seulement peur de moi ? Tu l’as dit : ridicule. Et surtout : comment fonctionnait les pouvoirs ? He, y a qu’une façon de savoir : se mettre en situation de danger immédiat…

    -Kai !? Comment on use de notre peur ? Comment ça marche ?

Je poussais alors sur mes jambes, voulant arrêter Morty qui s’engouffrait déjà par la fenêtre qu’il venait de briser. Non ! Nous ne cambriolerons personne ! Monde onirique ou pas ! Je refusais que cela se produise et je ne le permettrais pas ! Comprenant qu’il m’embarquait, je lui sautais dans le dos pour lui attraper la gorge et l’étouffer. Je lui collai un coup de coude sur le haut du crâne pour l’assommer ou au moins le calmer. C’était… Jouissif ! Depuis le temps que j’en avais rêvé de lui cogner dessus, je le pouvais enfin ! Reste que là, tout s’enchainait dans un chaos incroyable. Morty qui pénétrait dans le bâtiment, me faisant percuter le rebord du haut de l’encadrement de la fenêtre, BANG ! AHAHAHA ! je fis un vol pour tomber sur mon postérieur. Les larmes aux yeux, je me relevais, un peu honteuse… Pourquoi avais-je osée agir ainsi ? En temps normal, je me serai simplement écraser devant lui. Sage décision. Sauf que d’après mon camarade de classe, ici c’était bien un monde à part entière et je refusais d’être martyrisée dans les deux mondes ! C’est pour ton bien… Non, je déconne. Surtout qu’ici, j’avais peut-être un moyen de le contrôler, un moyen de le calmer. Monde des rêves, hein ? Restait donc à trouver comment fonctionnait ce pouvoir que j’étais supposée avoir d’après Kaijin.

On était donc entré… Il y avait des gens en costumes qui nous regardaient : totalement incrédules. Vu qu’ils semblaient vivre au ralenti, leurs temps de réactions seraient également longs. Restait donc à ne pas trop trainer ici. Je ne voulais pas avoir d’ennuis, je ne voulais pas qu’on puisse m’associer aux idioties de Morty…

Isabella pouvait bien faire tout ce qu’elle voulait, ce n’est pas demain la vieille qu’elle me contrôlerait. Surtout dans ma forme actuelle. Faute de pouvoir l’expliquer, c’était tout simplement génial. J’avais un tas de choses à faire maintenant que j’étais débarrassé –ou presque- du poids mort qui m’encombrait depuis tant d’années. Je m’enroulais autour d’Isabella comme un boa sur sa proie jusqu’à l’immobiliser entièrement et de ma main gauche, je tournais et retournais son nez dans tout les sens comme le joystick d’un jeu vidéo. A droite, couic, à gauche, couac… La colère me gagnait mais je restais pour le moment placide. Une symphonie qui me lassa assez vite. De toute façon, sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, j’incitais le gamin à me suivre à l’intérieur. C’était un joueur, un petit joueur, mais peut-être distrayant. Et puis, il en fallait peu pour foutre un joyeux bordel ici.

Il y avait un impressionnant réseau de queues délimitées par des longs câbles rouges tels qu’on en trouve parfois devant les grands cinémas. Sur des gros pilonnes, large de plus d’un mètre, on trouvait plusieurs écrans qui affichaient des numéros et des guichets auxquels se rendre comme un joyeux moutons. En regardant de plus près les numéros, je remarquais sans surprises qu’ils en étaient rendus au 1465875em guichet AA prime. L’un des fonctionnaires – ils s’apparentaient d’avantage à des robots – appuya sur un bouton et un bip fit trembler jusqu’aux fondations des lieux. Je le sentis jusque dans mes entrailles, si tant est que j’en possède.

De l’autre côté de la pièce, il y avait un grand escalier menant vers les étages supérieurs. Entre lui et moi, une marée humaine. Des blocs de glaces statiques et inutiles. Dans ce genre de cas, on fait appel aux navires brise-glace. Ou au coup de tête. Ne disposant pas d’un tel bateau, il fallait user de la seconde méthode. Quitte à me servir d’Isabella comme d’une batte de baseball pour en envoyer valsé quelques uns.
Nan mais comment ose-t-il !? Et après une poignée de minutes de pénétration à bras le corps dans cet enfer, nous avions enfin atteint mon objectif. Il y avait maintenant une odeur de sueur omniprésente qui me fila la gerbe. J’attrapais une plante verte en plastique et la propulsait droit vers les écrans de contrôles. Malheureusement, elle ricocha simplement et faute de les détruire, assomma un quidam.

    -T’inquiète Isa, on va se marrer.


Ce qu’il racontait ? Je ne m’en souciais plus. J’étais juste entrée dans un accès de rage : l’envie de le frapper, de le tuer. Doux Jésus. Il avait osé m’utiliser comme arme pour taper sur des gens ! Bah ouais. Il me prenait pour quoi ce monstre grotesque et stupide ?! Mon regard lançant presque des éclairs se posa alors sur Morty qui jubilait par le bordel qu’il était en train de faire. Ma main se posa alors sur son imposant bras et je sentis ma colère déborder de mon corps sans comprendre comment c’était possible. Le filament noir qui sortait de mon épaule vola en éclat alors que le corps de Morty se transformait pour rétrécir à une vitesse hallucinante. What the fuck ?! Le silence m’envahissait : plus rien, je ne l’entendais plus et je sentis en moi s’immiscer une vague de félicité. Je ne m’étais jamais aussi bien, aussi moi-même. C’était une expérience nouvelle mais pas du tout désagréable. D’autres vigiles arrivèrent en hurlant, ceux-ci semblaient plus rapides ou du moins plus réveillés. Un poids inattendu me fit alors partir vers l’avant et un bruit de métal résonna quand l’objet que je tenais percuta le sol. Kaijin avait parlé de faire de sa peur une arme hein ? Et bien là, je me retrouvais affublée d’une imposante épée, une sorte de claymore à la place de mon autre personnalité enquiquineuse. Qu’est-ce que c’est que ce bordel ?! Un sourire plein de confiance apparut pour la première fois sur mon visage.

    -Kai… Bouge de là.

En effet, le jeune homme était à coté de moi et je n’avais pas envie de le frapper ou le blesser durant mon premier combat avec les gardes. Morty avait voulu faire le malin et jouer avec moi ? Et bien moi, j’avais passé la vitesse supérieur, allant jusqu’à le transformer en arme. De destruction massive. S’il pouvait rester à jamais comme ça, ce serait parfait. L’un des gardes se jeta sur moi avec sa matraque, d’un mouvement du bras et malgré le poids de mon arme, la lame siffla dans l’air et vint percuter avec force les côtes de l’homme-créature. Le choc projeta l’homme au sol avec un autre me fonçait déjà dessus. Ma jambe glissa sur le carrelage et avec une grâce - crasse - que j’ignorais, je me déplaçais dans un mouvement rotatif pour que ma lame vienne exploser le visage de l’ennemi. C’était une danse sur une mélodique que moi seule entendais et c’était agréable. Je bougeais de manière naturelle, je me sentais bien et je parvenais sans mal à frapper ou bloquer mes ennemis. En quelques secondes, j’avais mis au sol les six gardes qui s’étaient jetés sur moi. Tous frappés du plat de l’arme, il n’y avait eut aucune effusion de sang, aucune mort inutile. Un peu essoufflée quand même, je commençais à ressentir le poids de la claymore que je regardais avec intérêt. Alors, c’était ça mon pouvoir ? J’avais du mal à comprendre… Ma peur était Morty et là, il se changeait en épée. Bizarre tout ça, mais fort utile quand même. Reste que je n’avais pas trop compris comment j’avais fais : un simplement accès de rage m’avait permit de prendre un contrôle quasiment absolu sur mon être et le sien. Cela marchait donc ainsi ? Je me sentis alors défaillir, cette pseudo danse du sabre m’avait refilé le tournis et ma main lâcha maladroitement l’épée. L’arme explosa pour grossir et le filament se colla de nouveau à mon épaule. Je me sentis alors nauséeuse…

Je me sentis comme un contorsionniste involontairement enfermé dans un coffre à jouet et sous l’influence d’un bambin barbare. Particulièrement désagréable. De surprise, j’avais fermé les yeux et je m’étais couvert le visage de mes bras. Et maintenant j’étais plongé dans le noir. Au moment où j’entrevoyais une lumière, j’ouvris un œil. Pour mieux voir qu’à cinq centimètre de moi, il y avait le visage poupin et déformé par la peur d’un vigile qui, manifestement, cherchait à me faire mal. C’était, je l’avoue sans fausse pudeur, assez traumatisant.

    - Pas mal... Faudra encore que je capte comment refaire ça.


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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyVen 15 Fév 2013 - 17:48
Alors que Kaijin approchait du grand building. Un troupeau d'hommes d'affaires rentrait en ce bâtiment, grand, gris et moche. C'est alors que Isabella fut trainée de force jusqu'à une vitre par Morty, aussitôt Kaijin comprit, attendant que le clown réduise la vitre en morceaux de verre, il s’introduisit dans le bâtiment après la demoiselle et son double. Cependant une question de la part de la fille aux cheveux roses, troubla Kaijin au plus haut point.

- Kai !? Comment on use de notre peur ? Comment ça marche ?

Elle lui posait une colle, il l'ignorait complètement, ses récentes expériences étaient survenues par hasard. Mais il se tortura les méninges pour ensuite affichait un large sourire à Isabella. Il avait trouvé sa réponse.

- Je n'en sais rien du tout, et c'est ça le plus amusant en ce monde l'imprévu est la force divine de ce monde !

Il se croyait vraiment dans un manga ou je ne sais quoi ma parole. Sous les regards ébahies de milliers de bureaucrates, Kaijin s'avança vers un des guichets, il opta pour celui où la queue était la plus dense. Il voulais la faire ? Non, juste foutre le bordel. Il bouscula tout le monde et fit dégringoler les bandes rouges qui limitaient les queues, sans qu'on ne puisse l'arrêter. Une fois qu'il eut terminé de bousculer tout le monde, il plaça ses deux pieds devant le guichet le dos droit, bombant le torse. La créature en face de lui mis un certain temps à distinguer sa présence, les gens de ce monde était donc sourd ? La belle symphonie de protestation s'était faite entendre pourtant.

Elle releva lentement la tête. Les yeux de Kaijin faillirent exploser devant cet immonde personnage. Des cheveux bruns et gras, rabattus en arrière, quelques mèches épaisses lui tombées sur le visage. Son dos était courbé, il portait des lunettes rondes, sa peau était grisâtre et parsemée de rides immondes. Une fois que le jeune voyageur eut le visage du bureaucrate devant le sien, il leva son bras, et envoya son poing dans la figure de la créature qui en tomba de sa chaise.

C'est alors que Kaijin se tourna pour voir où Isabella en était avec son clown noir. La pauvre il s'en était servie comme d'une arme pour créé un chemin à travers la foule de bureaucrates. Kaijin lui ferait payer tout ça, il apprendrait que maltraiter une amie du futur numéro un de Dreamland n'est pas une bonne idée, bah voyons. Il trottina rapidement en bousculant les bureaucrates présents sur son passage. Ces derniers étaient ébahis par tant de violence.

Arrivant aux côtés d'Isabella, il s'apprêta à faire la morale au clown lorsqu'elle attrapa un bras de ce dernier, le corps qui était relié à son épaule il y a quelques seconde s'en détacha, pour s'allonger et donnait naissance à une immense épée. Noire et imposante, Isabella détenait une véritable arme de destruction massive entre ses doigts, une question traversa l'esprit de Kaijin qui était bouche-bée, comment la jeune fille pouvait porter cette arme ? Surement la magie de Dreamland. Des vigiles dévalèrent alors les escaliers, serrant les poings, le voyageur s'apprêta à les affronter, lorsqu'une phrase le retint à sa position de simple spectateur.

-Kai… Bouge de là.

Net et direct. Plus sérieusement. La jeune femme souhaitait surement jouer avec son nouveau joujou, il décida de lui laisser ce moment long et intense. Il la regarda quelques instants, elle maniait bien le sabre, cependant elle ne tuait point ses adversaires. Ces événements donnèrent à Kaijin l'envie d'en découdre également. Il tourna alors sur lui même lentement, un sourire aux lèvres. Cette foule d'ignorants devant lui ne demandait qu'à se faire tabasser.

Il s'avança vers eux, un homme tenant une paperasse effroyable, ce serait sa première cible. Il lui colla un coup de poing dans le ventre, obligeant la créature à se plier en deux, un coup de genoux la fit tomber sur le dos, haletante. Le voyageur s'avança de deux pas sur la droite posant ainsi son pied sur la cage thoracique de sa victime. Il lança des regards interrogateurs aux spectateurs de la scène et explosa de rire, un rire démentiel. Il leva son pied et l'abattit d'un coup sur le poitrail du bureaucrates en lui arrachant un cri de douleur effroyable. Ensuite, le jeune voyageur cria de nouvelles paroles, si fort qu'il s'en arracha presque les cordes vocales.

- Alors bande cons, vous allez rester planté là ? Venez à moi bande de merdes ! Ça vous importe peu de savoir que je vais buter votre pote ?

Il leva son pied et infligea au menton de l'homme un coup affreusement douloureux. Lui faisant valser la tête en arrière, son cou rester bien droit. D'un seul et unique coup sec et rapide il coupa la respiration de la créature en lui écrasant la pomme d'Adam. Le laissant suffocant quelques secondes. Relevant son pied pour le placer parallèlement à l'autre, il avança, de plus en plus vite jusqu'à courir, armant son poing droit, il en distribua un premier puis un autre et encore un autre. Il frappait un bureaucrate puis faisait volte face pour en frapper un autre.

C'est alors, qu'enfin l'un d'eux para le premier coup de Kaijin, ces deux là avaient à peu près la même taille. Son opposant porté un costume noir, avec une chemise blanche impeccable. Le coup visait la cage thoracique, ce dernier l'avait paré avec son sac puis il avait effectué une légère poussée pour faire reculer Kaijin attrapant ensuite la languette du sac, pour l'envoyer dans les côtes de Kaijin il recula en se tenant l’emplacement où le sac avait frappé. Le sac trancha l'air une deuxième fois, mais Kaijin avait prévu le coup. Tout en avançant il se baissa pour ensuite se redresser d'un coup et envoyait un joyeux uppercut dans le menton de l'adversaire, le faisant reculé. Il enchaina avec une balayette. Puis il sauta sur le ventre de l'adversaire le coude en avant, il l’achèverait en lui tordant le cou.

Une fois de nouveau debout il jeta un coup d’œil vers la position d'Isabella. Morty avait reprit son apparence habituelle, la jeune fille semblait perturbée et avait une petite mine. D'un pas fluide et rapide, le voyageur du paranormal rejoignit son ami. Devant elle se trouvait un vigile vautrait sur les marches à la mine effrayait. Sans que Kaijin ne s'en rende compte il lui envoya un coup de pied dans la mâchoire, pour ensuite lui écraser le haut du crâne à mainte reprises. Un sourire niais se dessina sur son visage.

Il se souvint tout à coup qu'Isabella était à ses côtés, pas très charmant de fracasser la gueule d'un autre homme devant une demoiselle. Il lui sourit alors plus naturellement et ouvrit la bouche pour la complimenter.

- Super combat ! Comment t'as fais pour faire apparaître cette grosse épée ? C'est la classe ! Bon sinon, on monte ?

L'escalier était assez large pour laisser les trois êtres grimpaient les marches. Mais avant Kaijin s'accroupit puis il saisit la chevelure du vigile et lui explosa les dents contre les marches.

- M'en voulais pas de refaire la déco les mecs !

Puis il tourna les talons pour monter les escaliers sombres et tristes.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyMer 20 Fév 2013 - 22:58


L’utilisation de l’épée m’avait un peu perturbée, je me sentais affaiblis, comme si je n’avais pas mangé depuis un bon moment. Surement une dépense rapide d’énergie… Peut-être qu’avec un peu d’habitude je pourrai mieux maitriser sans blague ?! - Morty sous sa forme d’épée et moins me fatiguer. Lopette. Enfin, pour une première fois, c’était plutôt pas mal. Je me sentais presque fière de moi sur ce coup. T’as écrasé des gars plus mou du genou que toi pendant les vacances, pas de quoi frimer… Durant plusieurs secondes, une minute voire deux, j’avais pris totalement le contrôle de mon être et surtout de Morty. Un tel self-control que tu as tabassé des types que tu ne connais même pas. Chose qui n’était jamais arrivée jusqu’à présent. Kai s’était occupé de foutre le bordel de son coté et l’adolescent n’était pas en reste, il était limite tout aussi violent et brutal que Morty… C’est un petit joueur. Il sur-joue, c’est minable. Etonnant que ces deux là ne s’entendent pas, enfin ça viendra surement. Et là, je serai seule contre deux fous. J’espérais sincèrement que cela n’arrive pas, mais avec ma chance, tout était possible. Le jeune homme fracassa un des vigiles proche de moi puis il me demanda comment j’avais fait apparaitre l’épée. C’est tout sourire et confiante que je pris la parole : chose plutôt rare. Mais je me sentais bien avec lui, c’était simple et innocent. Il ne me faisait pas peur et il était gentil… Et t’imagines l’ombre d’une seconde qu’on pourrait s’entendre ? Mais ma pauvre fille, t’es complètement demeurée ma parole !

    - Je ne sais pas trop, j’ai posé ma main sur lui et j’étais en colère après lui. Et là, il s’est changé en épée. D’un coup comme ça. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir le refaire en fait.

Le jeune homme termina sa besogne sur le vigile et l’explosa en répandant pas mal de sang. Cette vision me retourna un peu l’estomac : jamais je n’aurais imaginé Kaijin si violent… Chochotte. Enfin tout ceci n’était pas réel, enfin c’était un autre monde et rien ne prouvait la véracité de cet endroit pour le moment. Alors inutile de trop m’inquiétée. Reste que là, si je ne faisais rien, ces deux là allaient vouloir poursuivre ce qu’ils avaient prévu : soit cambrioler l’endroit ou provoquer une idiotie bien plus grosse qu’eux. Mais comment pouvais-je stopper ça ? T’y crois vraiment, hein ? Transformer Morty en épée et menacer Kai’ de se calmer ? Tu doutes vraiment de rien toi ! Sans attendre, je posais ma main sur l’immense golem grisâtre en espérant le transformer mais rien… Absolument rien : à part un contact chaud et presque répugnant avec cette chose qui était encore recroquevillée sur elle-même, probablement traumatisée d’avoir été changé en claymore. J’aimerais t’y voir… Me sentant un peu idiote, je me reculais et lâchais un soupire.

    -On devrait sortir d’ici avant d’avoir des ennuis… Je refuse de commettre un cambriolage.
    -Et depuis quand ton avis compte ? C’était un coup de chance, tu m’auras pas deux fois comme ça, gamine.

Un à un, je sentais mes os, mes muscles et mes ligaments reprendre leurs formes et leurs tailles d’origines jusqu’à ce que je récupère entièrement mon corps. Est-ce vraiment utile de préciser à quel point j’ai douillé ? J’avisais le gamin psychopathe, ses vêtements dégueulassés par le sang. Ce crétin pré-pubère devait trouver sa drôle de tabasser des gens au hasard. Le genre de type qui à seize ans se ramène au bahut avec un fusil à pompe et tire dans le tas en se touchant la quéquette. Ce que j’ai toujours pensé que tu ferais un jour… Monde de tarés dont je suis une preuve vivante : Isa jeune fille bien sous tout rapport abritait après tout en son sein (aussi risible fut-il) une créature démoniaque. Jeu de mot ridicule…

Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait, mais dans ce bled pourris, les ennuis représentent bien la seule chose intéressante. Pas un foutu cambriolage, m’étonnerait qu’il y ait un copeck à chourer ici. Pas un putain de massacre inutile et fatiguant. Quelque chose de plus fun. Quelque chose de plus perturbant. Histoire de chambouler pour un moment tout ce micro-cosmos chiant à crever. Rester calme dans un endroit calme, c’est bien aussi tu sais ? Je ne savais pas encore quoi faire, mais je me disais que je trouverais bien en chemin. Et tant qu’à faire, ce chemin me menait au sommet de cette tour de Babel.

Je forçais Isabella à grimper jusqu’au premier palier et en regardant vers le haut, je déchantais rapidement. On n’y voyait même pas le sommet… Mais, ô miracle, il y avait un ascenseur ! Je m’en approchais, ivre de joie en pensant au temps qu’on gagnerait. De ma main droite, j’écrasais le bouton d’appel. Une fois, deux fois, puis trois fois. Mais ça ne répondait pas. En fait, je ne sentais même pas de bouton. Je glissais ma main sur la porte pour comprendre une évidence : nous étions dans un cauchemar. Cet ascenseur n’était qu’un putain de trompe l’œil !!!!!



Trainée de force pour arriver devant une peinture plutôt bien faite d’un ascenseur. C’est un chef d’œuvre okay ! Si je ne m’étais pas fait avoir, tu te serais précipitée la première, flemmarde. Voir Morty s’acharner dessus me fis sourire. Le bâtiment lui-même est de mon coté pour arrêter ces deux là ! Même avec Superman dans tes rangs, tu n’as pas la moindre chance. Comprenant donc que c’était maintenant ou jamais, je pris Kaijin par le bras pour le tirer en arrière. Si je laissais l’autre truc énorme ici, il ne ferait rien sans moi, j’en étais persuadée. Mon regard presque larmoyant se posa sur l’adolescent. Chien battu… Je devais le raisonner et lui faire comprendre que l’idée de semer la pagaille ici, était tout, sauf bien.

    -Kaijin… Allons nous en, je ne pense pas que ce soit une bonne idée… Si ce n’est pas qu’un rêve alors nos actes auront des conséquences désastreuses !

D’ordinaire, le jeune homme m’écoutait et j’espérais qu’il en soit de même ici. Mais au fond de moi, je savais qu’il ferait la sourde oreille, qu’il voudrait continuer. La preuve, il avait tabassé tant de gens en affichant un sourire innocent. Ici, ce n’était pas le gentil Kai que je connaissais. Non, c’était un adolescent qui y ressemblait, qui avait la même voix, mais il était différent mentalement. Ici, c’était comme s’il n’avait peur de rien… Il avait vaincu sa peur et c’était un Voyageur, donc oui, il n’avait probablement peur de rien. Mais moi, pourquoi avais-je peur de ce qui pouvait arriver ? Non, ce n’était pas de la peur. Juste que moi : je réfléchissais à ce que je faisais, prenant en compte que mes actes peuvent avoir une influence sur mon entourage. Rooooh, ta gueule… Alors que Morty lui était l’opposé. Moi qui faisais attention à tout, lui il ne s’en préoccupait pas une seule seconde. Et Kai… Il semblait pareil dans ce monde. Ces deux là n’était pas, mais alors pas du tout sur la même longueur d’onde que moi. Comment sortir de ce foutoir ? Comment pouvais-je faire ?

Mon échec technologique ne m’avait pas traumatisé au point de m’en faire abandonner mes pulsions. Bien au contraire, j’étais bien décidé à prendre ma revanche après cette humiliation. Si seulement le ridicule pouvait te tuer. Le comment n’était pas important. Je regardais alors Isa, une bien maigre consolation quand on cherche sa muse et pourtant… Une idée me vint. J’affichais le plus beau sourire de mon panel, mes monstrueuses dents prêtes à déchiqueter n’importe quoi. On allait se marrer, me disais-je alors. Et effectivement : sans crier gare, je reprenais ma place sur le dos d’Isa et m’appuyant sur ses épaules et d’un coup, j’arrachais sèchement le tissu qui la couvrait. Déchiré de bas en haut, son chemisier venait de prendre une tournure plus sexy et je me demandais comment Isa et surtout Kaijin réagirait face à l’atrocité.

    -Dites bonjours à la nouvelle Isa !

    -Mais… Mais… T’es complètement con ma parole !!

J’ébouriffais aussi les cheveux roses de la gamine, jusque là si bien peignés. Le résultat n’était pas à la hauteur de mes espérances, mais c’était un début. Je me débattis alors pour réussir à coller une gifle magistrale dans la face à ce débile qui venait de me transformer en un simili de filles de joie !

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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyJeu 21 Fév 2013 - 23:11
- Je ne sais pas trop, j’ai posé ma main sur lui et j’étais en colère après lui. Et là, il s’est changé en épée. D’un coup comme ça. Mais je ne suis pas sûre de pouvoir le refaire en fait.
- Classe ! Par contre faudra que tu réessaie quand tu seras de nouveau en colère !

Kaijin n'était pas sur qu'Isabella l'ait écouté, elle semblait perdue dans ses pensées. C'est alors qu'elle plaça sa main sur la peau de l'espèce de clown. Elle cherchait à réessayer ? Le jeune voyageur observer attentivement, finalement il ne se passa rien, il allait tout juste sortir un phrase réconfortante, mais le jeune demoiselle le devança.

- On devrait sortir d’ici avant d’avoir des ennuis… Je refuse de commettre un cambriolage.
- Et depuis quand ton avis compte ? C’était un coup de chance, tu m’auras pas deux fois comme ça, gamine.

Encore une fois, Kaijin ne put en placer une, car déjà le gros pas beau obligeait la pauvre demoiselle à gravir les marches. En soupirant Kaijin les suivit. Arrivant en haut des escaliers, Morty se dirigea vers un mur blanc, où se trouvait un ascenseur enfin une peinture d’ascenseur, sacrément bien faite. Il appuya sur le bouton à plusieurs reprises convaincue que c'était un véritable ascenseur. Kaijin faillit exploser de rire mais la même chose lui était arrivée alors, il se retenu.

C'est alors que Isabella se retourna pour saisir le bras de Kaijin, ce dernier fut prit au dépourvu, que cherchait elle à faire ? Le convaincre de ne rien faire, c'était mal le connaître … Enfin à Dreamland. Dans le monde réel, il n'était qu'un adolescent normal, mais ici, il pouvait tout faire sans aucunes gênes. C'est ceci que la jeune fille ne voulait pas comprendre.

- Kaijin… Allons nous en, je ne pense pas que ce soit une bonne idée… Si ce n’est pas qu’un rêve alors nos actes auront des conséquences désastreuses !
- Ne t'en fais pas pour ça ! J'ai fais des choses encore pire que cela et je suis toujours là ! Et dans le pire des cas, je serai là pour te laisser le temps de prendre ton épée pour tous les latter !

Il affichait un sourire qu'il espéré réconfortant. Puis il détourna le regard pour continuer la route à travers cette salle, qui était pour le moins vaste. Ici par contre personne ne semblait faire attention à eux. Mais cela ne saurait tardé. Des bureaux où des piles de paperasses étaient empilées les unes sur les autres occupées l'ensemble de l'espace de cette salle.

C'est alors, que des mouvements à ses côtés lui firent tournait la tête. Les yeux de Kaijin furent attirés par un spectacle bien étrange, presque hypnotiser, il ne parvenait à détourner son regard de la silhouette d'Isabella à qui on avait déchiré le chemisier de haut en bas, laissant tout de même assez de tissus pour cacher la maigre poitrine de la jeune fille. Après quelques phrases des deux zigotos, Morty ébouriffa les pauvres cheveux roses de Isa.

Selon Kaijin il allait trop loin. Bien qu'il profitait de la vue plus ou moins attirante, le voyageur se rapprocha de Isa puis sans prévenir envoya son poing en direction de la face de Morty. Près à en découdre avec ce sale goujat. Comme si ce boulet pouvait donner des leçons sur la galanterie …

Ils s'étaient déjà bien fait repérer par les bureaucrates qui commencés à paniquer.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:25


Si vous avez un problème, si vous êtes seul, si personne ne peut vous aider, si vous êtes acculé, si la justice ne peut plus rien pour vous, il vous reste un recours, un seul : Kaijin Zared. »

Telle devait être la phrase que ce jeune pré-pubère se répétait – en bafouillant – chaque matin avant de prendre son bol de lait aux céréales. Un crédo qui, l'espérait-il, faisait de lui un homme. Et c'est sans doute pour cela qu'il osa s'en prendre à moi en jouant au chevalier blanc avec ma potiche partiellement écervelée et dénudée. Il y en a toujours un pour s'interposer quand une jeune femme est en danger, même s'il ne s'agit que d'un ersatz d'honneur. Une forme de pur machisme déguisé en vertu. Mais regardez-vous, bande de pédales ! La cousine de 8 ans d'Isa pourraient étaler la moitié d'entre-vous, bande de pédales.
Tu as fumé quoi en fait ?

Ignorant sa place en ce monde, Kaijin donc s'en pris à moi ; ce que j'avais de prime abord pris pour une crise de constipation était en réalité un regard incendiaire... Donc je me décidais à lui inculquer les bonnes manières sauce Morty. Manu militari si besoin est. J'attrapais un catalogue de fourniture de bureau épais comme les Pages Jaunes et m'efforçais de le rouler en tube pour en faire une matraque. Viens par là mon petit....

Voyant que Kaijin se jetait sur Morty pour le cogner, je voulu m’interposer. Même s’il abusait, lui taper dessus ne changerait pas le fait qu’on devait partir d’ici en priorité ! Hélas, je me pris les pieds dans ma robe déchirée. Bang ! Une chute magistralement ridicule qui entraina Morty avec moi, lui faisant lâcher sa matraque. J’hurlais alors de douleur en me frottant le front : je venais de faire un faceplan et je me sentais totalement honteuse. Ma tête tournait et je voyais trouble : apparemment plus choquée que ce à quoi je m’attendais, comme quoi ma consistance réelle ou onirique, n’était pas incroyable… Je tournais les yeux vers Kaijin, mes yeux larmoyants. A genoux, une main posée au sol, ma pose laissait voir une de mes jambes nues jusqu'au niveau de la hanche. On pouvait ainsi voir même un bout de ma culotte... Et comme si cela ne suffisait pas: mon haut était tombée un peu plus et laissait voir d’avantage mon pseudo-décolleté fait par Morty.

    -S’il te plait Kai… Calmes toi et toi aussi Morty !

Réalisant enfin ma position, je virais au rouge pivoine pour me relever rapidement, les yeux fixés sur le sol. Que pouvais-je faire pour convaincre ces deux là ? Et puis était-ce important s’ils semaient la zizanie ? J’avais aussi ma part de responsabilité : j’avais cogné les gardes aussi… Et bien alors en avant ! Levant le bras vers les escaliers pour les indiquer aux deux bouffons, je passais en mode petite princesse qui avait son escorte personnelle.

    -On a mieux à faire que se disputer non ?

Je regrettais déjà ces mots… M'enfin, pour une fois qu'elle était honnête avec elle-même ! Je n'allais pas lui jeter la pierre! Alors même si par sa faute nous nous étions ridiculisé devant ce gamin, je lui pardonnais car, intentionnellement, elle avait donné son feu vert pour un festival comme on n’en avait jamais vu ici. Je n'avais jamais attendu son accord pour quoi que ce soit c'est vrai. Mais elle s'était grillée et maintenant je pourrais lui ressortir ça à tout moment... Retourner ses propres mots et armes contre elle. Que demande le peuple ?!

En me redressant, je faillis bien hurler à mon tour. De surprise cette fois. À quelques centimètres de moi, un visage congestionné et larmoyant, reniflant et hoquetant en priant toutes les divinités de son répertoire. Il négligea Bon Scott et perdis ainsi tout crédit. L'homme bégayait et cherchait à reprendre son souffle pour nous dire quelque chose. En attendant, il nous tendait une chemise cartonnée en tremblant tellement qu'il m'était impossible de la saisir.

    -On dirait les bibelots qu'on met dans le coffre des voitures, t'as vu !

    -Hein ?

Sur ces mots, j'écrasais le minuscule homme sous la paume de ma main pour le clouer sur place. De mon autre main, j'arrachais la pochette d'entre ses doigts moites de sueur. Elle était rouge et marquée d'un sceau «CONFIDENTIEL». Elle était beaucoup plus lourde qu'elle ne semblait l'être de visuel. D'une chiquenaude, j'envoyais le fonctionnaire s'effondrer en gémissant « Ne nous faites pas de mal, pitié... » et d'autres jérémiades. Sans perdre une seconde de plus, j'arrachais le sceau et ouvrais la pochette pour en apprendre d'avantage.

    -Oh... Ouais....

    -C’est quoiiiiiii ?

Je me surpris moi-même en entendant ma voix qui était montée dans les aigus pour ressembler à celle d’une gamine de six ans qui veut voir son cadeau. Curieuse pour une raison que j’ignorais, j’arrachais la pochette des mains de Morty et lui lançais un regard noir pour qu’il comprenne que : taper des innocents, ce n’était pas bien ! (color=slateblue]S[/color]ans déconner ! Et surtout car JE voulais savoir ce qu’il y avait là dedans. La pochette était composée d’une vingtaine de papier, tous des documents de comptabilité au premier regard. Si l’autre l’avait vu, surement l’aurait-il jeté sauf que moi : Isabelle, plus intelligente ou du moins pas débile comme Morty, - tellement intelligente que tu oublis de manger - je me renseignais et lisais rapidement les feuilles. Argent, encore de l’argent, toujours de l’argent. Et là, de l’essence de vie, qu’est-ce donc ? Enfin non, tout ce qui parlait d’argent était ensuite remplacé par les initiales : E.V. dans les documents suivants. Il était donc simple de comprendre que l’économie de l’endroit voir du monde onirique tenait grâce à cette essence de vie et là, on avait le registre des deux derniers mois entre les mains. Entre MES mains. Il y avait le nom de plusieurs royaumes : l’achat d’un trône pour un seigneur cauchemar, la réparation d’un bâtiment suite à une bagarre de Voyageurs à Kazinopolis ou encore l’entretien de Circus Attraction. Avec ça, il était possible de comprendre, d’analyser tout ce rêve qui d’après Kaijin, n’en était pas un. Et donc : il était possible de modifier le registre voir de le faire disparaitre ce qui sèmerait une pagaille sans précédent : un crack boursier onirique. Comprenant que j’avais là de quoi faire jubiler les deux affreux, je me devais de trouver un truc à faire pour éviter qu’ils ne découvrent le pot-au-rose.

    -De la paperasse, encore et encore. Rien d’important. Dis Kai, c’est quoi l’essence de vie ?

Aurai-je du poser cette question ? Je ne crois pas ! Je n'étais guère convaincu par Isabella, quelque chose sonnait faux dans sa voix et dans le doute, j'attrapais discrètement quelques feuilles que je roulais en boule avant de les avaler, j'ai aucune confiance en Isa, en effet. En quoi avaler les papiers permet de justifier l’absence de confiance ?

    -Ne prenons pas racines ici, les indigènes se sont visiblement...relâchés.

Je reniflais avec dégout alors qu'un des fonctionnaires rougissait en courant gauchement jusqu'aux toilettes les plus proches. Je le suivais du regard en me foutant de sa gueule de la manière la plus ostentatoire possible en agitant un gros doigt dans sa direction et en me bouchant un nez que je ne trouvais pas ce qui posais plusieurs problèmes mais que j'éludais d'un haussement d'épaule. Je me sentais comme Krilin contre Bactérie, mais contrairement au chauve inutile, je percevais les odeurs. Sans doute à travers les narines d'Isa que je m'empressais de boucher en le tordant comme un joystick.


Cet abruti m’attrapa le nez et le tourna pour s’amuser. Mais à quoi jouait-il ? Sans réfléchir d’avantage, je lui collais un coup de genou au niveau de ce qui aurait du être ses parties génitales : sans obtenir l’effet escompté. Me débattant alors en hurlant, je parvins à m’arracher de l’emprise de Morty. Il avait ruiné ma belle robe, défait ma coiffure et comme si cela ne suffisait pas, il tentait de m’arracher mon nez car lui n’en avait pas. Et ben quoi ? Moi je n’avais pas une face d’idiot avec des yeux globuleux blanc et des iris en croix, pourtant je ne voulais pas lui arracher sa tête de merlan frit. Quoique l’idée était quand même plaisante, je devrais chercher un moyen de le décapiter, mais faire passer ça pour un accident afin d’avoir quand même la conscience légère. Sans attendre, je me dirigeais vers Kaijin, voulant savoir ce qu’il voulait faire, où aller et aussi obtenir des informations sur ce que pouvait être l’essence de vie…

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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyJeu 18 Avr 2013 - 12:02
Après que Kaijin eut envoyé son poing en direction de Morty, la jeune fille voulut s'interposer entre-eux, manque de chance, elle s'emmêla les pattes et tomba entrainant ainsi Morty, puis Kaijin. Tel des dominos. Bref, Kaijin se retrouva les fesses par terre, la crâne de Morty avait heurté sa cage thoracique avec une rare violence. Isabella et l'autre clown se trouvait juste à sa gauche. Apparemment, Isabella semblait plus sonnée que notre jeune voyageur, en même temps avec la chute de son visage contre le sol, le contraire aurait était étonnant. Kaijin se redressa tandis que la demoiselle levait ses yeux larmoyant vers le jeune homme.

- S’il te plait Kai… Calmes toi et toi aussi Morty !

Kaijin soupira puis tourna l'ensemble de son corps pour se trouver face aux bureaux. Bureaux qui se faisaient de plus en plus vides. Le peu de personnel qui resté était ébahit devant les gamineries du groupe de voyageurs. Tout à coup un cri de la part de Morty poussa Kaijin à se retourner. Ce dernier avait la tête à quelques centimètres d'un bureaucrate, effrayé et souillé de sueur, je parle bien entendu du bureaucrate.

Morty écrasa ensuite de la paume de sa main la tête du pauvre homme, récupérant ainsi une étrange pochette que ce dernier lui tendait. Le bureaucrate tentait de reculé avec les fesses contre le sol, Kaijin ne put s'empêcher de stopper sa fuite. Le pied droit du voyageur vint écraser la main de l'habitant de Dreamland. Puis ensuite il se déplaça de façon à se retrouver devant le bureaucrate, il apporta son pied près de l'estomac de l'homme et donna plusieurs coups, puissants et douloureux. Puis il continua de martyriser ce pauvre homme en s'asseyant à proximité de sa cage thoracique et en lui infligeant de nombreux coups de poings dans la face, pendant que les deux autres derrière lui faisaient la lecture des documents que contenait la chemise du bureaucrate.

Pendant que Kaijin tabassait sans retenue un bureaucrate et que les deux autres se disputaient une énième fois, les employés avaient soit prit la poudre d’escampette ou alors il avait prévenu la sécurité avant de se barrer. Sécurité qui ne tarda pas à rappliquer et à se faire entendre en interpellant les jeunes gens qui semaient la pagaille comme l'on sème des graines de coquelicot . Après un dernier coup de poing dans le nez de la pauvre créature des rêves, la White Star se releva, faisant craqué ses doigts et son cou. Sans se retournait pour les regarder, Kaijin s'adressa à Isabella et Morty.

- Ceux-là, vous me les laissez, à moi de briller.

Grave erreur. Isabella avait certes vaincue quelques gardes de manière assez facile mais elle possédait une énorme épée. Bon ok, Kaijin avait l'expérience du terrain et pour ce qui était d'encaisser il avait été servi à X-Mas-Town, les trois gardes qui avançaient égalés à peu près la puissance d'un renne d'X-Mas-Town, mais, il y a toujours un mais. Certes séparément Kaijin pouvait se les faire, mais là ils étaient trois qui l'attaquerai en même temps. Et en plus, cet abruti de boulet était capable de tout faire foirer en une fraction de secondes.

Trêves de bavardages. Après écrasait à l'aide de son pied droit la cage thoracique du bureaucrate, il s'élança vers les hommes en costard. Les rangées de bureau séparées jusqu'à maintenant les combattant. Sans hésiter Kaijin grimpa sur un bureau puis sauta de rangée en rangée, prenant ainsi au dépourvu les trois créatures. Il arriva vers l'une d'elle et se prépara à lui sauter dessus pour la plaquer au sol, mais il avait encore fait le boulet. Réfléchissons un peu. Nous sommes à Relouland, le royaume de la bureaucratie, des finances et tout les trucs chiant sur papier. Les buildings constituant ce royaume sont donc remplis de bureaux. Sur des bureaux où l'on gèrent des dossiers et tout le tralala il y a quoi ? De la paperasse, des ordinateurs destinés à faire de nombreux calculs.

Kaijin fut confrontait à un ordinateur en tant qu'obstacle, il ne put l'esquiver et perdit ainsi son équilibre, arrivant alors sur la dernière rangée de bureaux, il s'étala dessus comme un torchon, il roula ensuite par terre. Il sentit alors quelque chose l'attraper par le col arrière de sa veste, il se laissa tomber, retirant ses bras des manches. Aussitôt que son corps fut retombé au sol, il roula sur lui-même. Puis se redressa rapidement, manquant de d'équilibre il recula laissant le champs libre aux trois gardes pour le frapper. Il sentit une vive douleur au niveau de son ventre, puis une à sa cuisse droite. Une chose dur l'avait heurtée, mais il ne pouvait pas l'identifier. Il recula encore de quelques pas quand il vu un garde fonçait sur lui suivi des deux autres, qui allaient tenter de prendre Kaijin à revers.

La stratégie de Kaijin était simple : charger. Alors sans réfléchir, agissant presque par instinct. Il plia ses genoux tout en avançant d'un pas, mettant en avant son épaule droite qui s'entrechoqua avec le ventre du garde.

-Je suis la White Star Fantomatique ! LA LEGENDE VIVANTE DE DREAMLAND ! Crevez bande de salopes !

Le garde qui avait chargé en premier recula laissant le champs libre au deux autres pour attaquer. Le jeune voyageur put alors voir les armes qu'ils possédaient, des matraques. C'était problématique, mais Kaijin tenez toujours ses promesses : ils allaient mourir. Le jeune voyageur fusa vers celui qui était à gauche, il brandissait sa matraque et s'apprêtait à frapper le voyageur avec, mais l'uppercut du jeune homme teigneux fut plus rapide et le coupa dans son élan. Puis un coup de genoux dans les frères Mario pour calmer monsieur. Un puissant choc fut infligé aux côtes de Kaijin au moment-même où le garde se courba pour atténuer la douleur. L'autre en avait profité, le premier garde s'apprêtait à remplacé celui qui avait les couilles en compote. C'était pas gagné.

Kaijin fit volte face en affichant une grimace haineuse envers les gardes. Il se rendait compte à quel point il allait en chier pour les vaincre. De une ils faisaient une tête de plus que lui et en plus de ça il avait des matraque. Pour ce qui était de la musculature ça allait Kaijin pouvait gérer, après tout les rennes étaient deux fois plus musclés que ça. Cependant, la supposition d'une possible défaite était irréel pour Kaijin.

Pour l'instant le voyageur tentait d'atténuer la douleur en massant ses côtes qui, n'étaient pas encore cassées, cependant ça ne tarderait surement pas. Peu à peu il sentit de légères brûlures à sa main droite. Son visage était déformé par la haine, la conclusion était simple : son pouvoir commençait à s'activer. Heureusement ce n'était pas le mode zombie, sinon il serait devenu dingue et aurait été une menace pour Isabella et Morty.

Ses ongles grandirent petit à petit et sa main noircissait, la propagation de cette peau noire s'arrêta au niveau du poignet. Il était dorénavant plus confiant, haineux mais confiant. Il se jeta sur un des gardes déchirant son costard à l'aide de ses nouvelles griffes sans pour autant le blesser, puis il plia ses genoux pour éviter un coup latérale d'un autre garde. Kaijin déplia ses genoux d'un seul coup pour infliger un puissant uppercut à son agresseur. Malheureusement ça ne suffirait pour le mettre au tapis. Le troisième gardes se redressait déjà, plus menaçant que jamais.

Kaijin allait morfler ça race.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyVen 10 Mai 2013 - 3:14



Certes, le respect que j'accordais à Isabella se mesurait au niveau de la mer. Et nul doute que cela était réciproque, après tout ce que j'ai fais pour. Toujours est-il que j'ignorais qu'elle ferait tout, elle aussi, pour se retrouver les pieds dans le béton et bavardant avec les poissons au sein de mon estime. En s'attaquant par exemple à mes parties génitales, agression intolérable admis par l'ensemble de l'humanité – du moins, ceux qui possèdent l'atout en question. Et bien que la présence des-dites parties soit sujette à débat dans le cas présent, il me fallait mimer la souffrance propre à ce coup-bas. Et, y croyant dur comme fer, une vrai douleur se matérialisa et me coupa en deux. Isa me payerait ceci, et au centuple. Pour un œil, les deux yeux, pour une dent, la mâchoire. J'avais toute une vie pour décider du châtiment parfait. Merveilleux. Pour une fois que je me venge des conneries que tu me fais subir…

Toujours est-il que ce moment de faiblesse changea significativement ma perception du monde, puisque j'avais désormais la tête en bas et un champ de vision ma foi intéressant. Outre les gambettes découvertes par les jupettes des employées de cette compagnie anonyme, je surpris une jeune secrétaire -reconnaissable entre toutes par bien des points- se cacher sous un bureau où elle s’efforçait généralement de rajouter du beurre dans ses épinards par divers parades plus ou moins acceptées par la société... Cette fois, elle cherchait visiblement à mériter sa généreuse paie en signalant qu'un abruti passait à tabac quiconque se mettrait sur sa route, croiserait son regard ou tout simplement, ne lui revenait pas. Ce qui représentait une certaine quantité de personnes innocentes soulagées de quelques quenottes et colorées d'un joli bleu ecchymose, contrasté parfois par un rouge vermeille des plus saisissants. Ah, je n'aimais pas ce type mais c'était incontestablement un artiste qui savait marier castagne et harmonie. Mais je n'aimais décidément pas ce type, aussi je lançais un clin d’œil irréaliste à la sexcrétaire et attendit, un sourire au coin des lèvres, que les choses s’accélèrent.

Le moins qu'on puisse dire, c'est que je ne fus pas déçu du résultat. Un trio de molosses plus costauds que les précédents vigiles étaient apparus et avaient forcés le gnome à user de ses pouvoirs. Qu'encore aujourd'hui, je n'ai toujours pas exactement saisis...
Car tu pense peut-être que j’y ai compris quelque chose ? Non, ne répond pas… Mais qu'importe : il parvint toutefois à étaler ses adversaires sans qu'Isa ne lui porte secours et je n'avais pas la moindre intention de lui arranger les choses, à ce gamin prétentieux que, décidément, je ne pouvais pas saquer. Une fois les enfantillages terminés, nous nous rendîmes compte que l'étage avait été déserté. Le martèlement constant des claviers avait cessé et les néons éteins, les seules lumières à notre disposition étaient celles des panneaux guidant vers les sorties de secours. On pouvait entendre les mouches voler, cela ne pouvant qu'augurer le calme avant la tempête...

J’avançais donc d’un pas hésitant, cherchant comment obliger ces deux là à sortir d’ici sans semer d’avantage de pagaille. Chose que je savais déjà perdu d’avance. Il me restait donc à suivre, à voir ce qu’ils feraient et surtout : à minimiser, si possible, les dégâts. Je n’aurai jamais pensé que mon coup porté à Morty serait si efficace et justement la question restait sans réponse : était-ce un homme ou une fille ? S’il sortait de ma tête, si je l’avais créé, il était en fait elle. Je suis au-delà de l'idée d'homme et de femme. Mais tergiverser sur ce sujet ne mènerait à rien ou du moins n’apporterait rien d’important à la suite de cette pseudo aventure. L’endroit était donc à présent désert : les ordinateurs étaient allumés, d’autres en veille, mais il n’y avait plus âme qui vive ici. Pour le moment. Ne sachant pas trop quoi faire, je me tournais vers Kaijin, il était tellement différent ici que dans la réalité, j’étais même persuadée qu’il était plus mature que ça mais à présent : j’avais un sérieux doute. Quel était donc son pouvoir au juste ? Je me décidais donc à lui poser la question.


    -Et donc Kai, quel est ton pouvoir ? C’est lié à ta phobie si j’ai bien compris. Explique-moi s’il te plaît, ça m’intéresse.


Comprendre son pouvoir m’aiderai peut-être à comprendre pourquoi il agissait ainsi. Et en même temps, cela me permettrait de gagner du temps. Tant qu’il parlerait, il ne frapperait personne même s’il n’y avait plus de gens à frapper à cet étage. Un escalier apparut alors au coin du mur et il permettait de monter comme de descendre. C'est d'une profondeur quasi-philosophique, ce que tu viens de dire... Il était évident que mon choix serait de partir d’ici mais eux, ils avaient forcément d’autres projets. Lançant un regard à mes deux comparses, je décidais de tenter le coup de la psychologie inversée : c’est-à-dire de vouloir monter pour leur donner envie de descendre. Je gravissais donc rapidement les marches pour voir ce qu’il avait à l’étage suivant, serrant toujours dans ma main la pochette que j’avais préalablement trouvé et sauvé des mains de Morty.

Tenter la psychologie inversée sur sois-même, c'est une idée complètement débile digne de toi, Isa... Même si je ne suis pas exactement toi, cela vas sans dire... Alors malgré les efforts aussi vains que désespérés d'Isabella, nous poursuivîmes notre lente ascensions sans croiser âme qui vive. Contrairement à ce que pensais Isabella, le document rouge ne me semblait pas écrit plus en chinois qu'à elle-même. Nous ne partageons pas que le même corps et ce sais Isa, je le sais invariablement... Tant qu'elle croirait l'inverse, je pourrais m'amuser à ses dépends et quand on est piégé dans un corps aussi inintéressant, il faut bien trouver une activité quelconque, une distraction pour ne pas péter les plombs.... Alors soit, je passerais pour un idiot, pendant un moment. Comme le dit l'adage : rira bien qui rira le dernier...

Un rire, d'ailleurs, résonnait dans la cage d'escalier. Il semblait provenir des murs eux-mêmes, comme si le building se moquait de nous tandis que nous approchions du sommet. Que pouvait-il nous attendre là-haut ? Je ne partageais pas le même plaisir pervers que Kaijin dès lors qu'il s'agit de tabasser des pauvres types sans défense. Provoquer le chaos, en revanche, était bien plus stimulant. Tyler serait fier de moi. Le savon fit monter en Isa une envie d'uriner et nous profitâmes tous d'un arrêt aux sanitaires pour se refaire une beauté, dans la limite du possible. Nous avions tous l'air un peu moins dépravé et mon intuition me disait qu'au sommet, nous devrions tomber sur le big boss, confortablement installé dans un fauteuil en cuir, fixant l'horizon avec un air songeur et s'amusant de notre épopée sur les nombreux écrans de son ordinateur. Tout en savourant un exquis millésime, il presserait un bouton pour nous précipiter dans un trou ou lâcher à nos trousses une horde de chiens affamés aux crocs rutilants comme la calandre d'une voiture sur le point de vous écraser.

Je supputais la présence de chiens, mais ce n'était bien sûr pas assez original pour ce Dreamland péteux. Au lieu de quoi, alors que nous poursuivions notre pénible randonnée, le taulier des locaux libéra d'un doigt salvateur le terrible Jamétor, responsable des concierges qui à défaut de cracher du feu, chiquait du tabac. Un détail qui a son importance dans la mesure où son attaque surprise n'eut rien de surprenant quand une odeur immonde vous retourne l'estomac sur plusieurs mètres à la ronde...


Et c’est ainsi qu’un homme relativement grand et bien bâtie se dressa devant moi. Je réajustais justement ma robe déchirée, tentant vainement de la faire tenir sur mes épaules sans qu’on puisse voir ma poitrine. Déjà que du coté de mes hanches, on pouvait voir ma culotte qui dépassait suite à la déchirure qu’avait fait cet idiot de Morty. L’homme, blond, des petites lunettes ainsi qu’un bouc nous observa sans dire un mot. Il avança d’un pas calme et serein vers nous, sans montrer la moindre peur. J’estimais déjà que Kaijin allait lui sauter dessus et Morty allait l’insulter. Mais ce type prit la parole sur un ton monotone, à croire qu’il récitait un texte apprit au préalable par cœur.


    -Papiers d’identité s’il vous plait. L’accès à cet étage est interdit sans la présentation du document vert stipulant que vous avez les qualifications requises pour passer. Avec ce document, vous devriez également avoir un permis, délivré par madame Germaine elle-même : comptable en chef de tout le royaume. Si vous ne possédez ni l’un ni l’autre. Merci de bien vouloir retourner d’où vous venez.


J’en restais bouche bée. Son ton platonique aurait pu endormir n’importe qui et il avait parlé sans s’arrêter sans même reprendre son souffle ! C’était quoi ce type trop étrange ? Je lançais un regard à Morty, étrangement ce monsieur me faisait peur, il avait un charisme et une autorité qui émanait de lui, disant qu’il aurait été stupide de s’en prendre à sa personne. Hésitante, je me demandais bien ce que je pouvais lui répondre et donc, je pris la parole sur un ton hésitant.


    -Euh... On a aucun papier. J'imagine qu'on ne peut pas passer?
    -Vous devez vous rendre à l'étage inférieur, là vous y trouverez l'employé qui délivre le dossier nécessaire. Pour ce qui est de Germaine, j'ignore où elle est. Désolé, je ne suis que le concierge, mais j'étais autrefois le préposé à la paperasse et l'intendance de la moitié de ce royaume, mais j'ai pris ma retraite, on m'a quand même confié quelques fonctions. Il est également impossible de passer ici. Il montra le mur de l'index. Du moins sans le permis.


Je regardais donc ce que l'homme indiquait: il y avait des capteurs étranges qui devaient surement bloquer le passage. Le concierge était derrière ce mur invisible, proche d'un bouton qui devait activer ou non ce mur étrange. Mieux ne valait pas savoir ce que pourrait infliger ces capteurs si on osait si avancer. Je me tournais donc vers les deux autres.


    -On fait quoi?

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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyDim 9 Juin 2013 - 18:12
Il restait encore deux gardes à mettre au tapis. Chose qui aurait était aisé pour Kaijin si dame nature lui avait fait don d'un cerveau. Autant dire que là il était en très mauvaise posture. Encore plus lorsque qu'il décida de foncer tête baissé contre les deux gardes vêtus de noir et armés de matraques. Le jeune voyageur fut bien accueillit, les matraques s’abattirent sur ses côtes lui arrachant un hurlement de douleur. Ceci dit la White Star lacera le même garde qu'il avait attaqué plus tôt à l'aide de ses griffes.

Kaijin ne s'arrêta pas pour autant, malgré la douleur horrible il sauta sur un bureau, avant même que celui qu'il avait griffé ne se retourne, le voyageur sauta sur son dos lui plantant ses griffes dans le cou. Il essaya d'attraper Kaijin avec ses mains mais sans succès. L'autre garde voulut lui portait secours brandissant sa matraque pour frapper le voyageur, qui lâcha juste à ce moment là le garde. Résultat, le garde tomba à terre avec le crâne ouvert et une belle flaque de sang qui décorait le sol à merveille.

Kaijin lui, était tombé sur les fesses, il se releva rapidement poussant sur ses mains qu'il avait mit à quelques centimètres derrière lui, après ça, il offrit un beau uppercut avec sa main noirci au garde restant, puis avec sa main gauche il frappa le ventre de l'ennemi. Un râle de souffrance se fit entendre, le garde avait reculé de quelques pas, et à peine reprenait-il ses esprits, que Kaijin lui fonçait dessus l'épaule droite en avant, le garde se décala sur la gauche poussant Kaijin dans les bureaux. Dans sa chute le voyageur aux cheveux bleus reversa des piles de papier et un ordinateur.

Alors qu'il n'avait même pas retrouvé son équilibre, Kaijin chargeait déjà vers son adversaire, qui élevait sa matraque, pour mieux l'abattre sur le petit con qui foutait un bordel monstre ici. Le bras ne fut pas éviter, mais le coup de poing de Kaijin fut plus rapide, encore dans l'estomac. Le garde reculait, le voyageur tenta une nouvelle offensive. Le garde ne put éviter qu'en reculant, mais il fut surprit par la fine vitre qui se trouvait dans son dos. D'ailleurs il fut si surprit qu'il ne vit pas arriver Kaijin l'épaule en avant. L'impact fit traverser la vitre à ce foutu garde qui trouverait sans doute la mort en bas.

Quant au petit voyageur, il manqua de tomber lui aussi, mais il fit basculer son corps en arrière pour tomber sur les fesses et enfin soupirait. Ce combat l'avait épuisé et ses côtes lui faisaient un mal de chien. Sa main reprenait sa forme initiale. Il sourit content d'avoir mis fin au combat de cette façon. Puis une grimace vint déformer son visage lorsqu'il se releva.

Le garde au crâne ouvert semblait ne plus respirer. Tout à coup Kaijin réalisa quelque chose. Un troisième garde était encore en vie, mais il semblait avoir disparu. En effet, sous ce spectacle assez impressionnant mais surtout lorsqu'il avait vu Isabella et Morty, il avait prit la poudre d'escampette pour allez cherchait des renforts.

Mais bon pour Kaijin le plus important était qu'il avait deux nouveaux gardes inscrit à son tableau de chasse, il en était tout fier. Passons, il se dirigea vers Isa et Morty, d'un pas douloureux, haletant mais en gardant le sourire. Puis Isabella lui posa une question.
- Et donc Kai, quel est ton pouvoir ? C’est lié à ta phobie si j’ai bien compris. Explique-moi s’il te plaît, ça m’intéresse.

Avant de répondre le voyageur s'assit difficilement, mais une fois dans cette position il pouvait reposer ses pauvres jambes qui demandaient grâce tout comme ses côtes aussi.

- Bah j'avais peur des zombies avant. Et récemment j'ai réussi à me transformer en zombie et quand j'y arrive je suis trop badass, tu verrais je casse tout !

Il ne cesserait de se vantait, même si avant, ces cadavres en décomposition lui faisaient peur, il les trouvait à présent plus charismatiques et intéressants, surement parce qu'il en devenait un me dirait vous. Isabella proposa ensuite de monter les escaliers vers un nouvel étage. Enfin quand je dis proposa, c'est plutôt partit directement en direction des escaliers. Kaijin râla un peu, il aurait aimé se reposer un peu, mais que voulez-vous ? Pas de repos pour les combattants. Il se releva donc et se dirigea en trottinant vers la demoiselle et son clown.

Le trajet fut silencieux, un peu trop même, mais bon, il fallait laisser Isabella s'adapter. Durant leur ascension vers le prochain étage, tous firent un arrêt aux toilettes. Kaijin se passa juste un peu d'eau sur le visage et s'étira afin de soulager ses côtes. Puis il sortit, rejoignant Isa. À ce moment-ci, un étrange homme arriva, il chiquait du tabac dans sa belle combinaison orangé. Monsieur le concierge ne semblait pas être très dangereux, non son regard était vide. Il parla avec une même voix vide et inexpressive.

-Papiers d’identité s’il vous plait. L’accès à cet étage est interdit sans la présentation du document vert stipulant que vous avez les qualifications requises pour passer. Avec ce document, vous devriez également avoir un permis, délivré par madame Germaine elle-même : comptable en chef de tout le royaume. Si vous ne possédez ni l’un ni l’autre. Merci de bien vouloir retourner d’où vous venez.

Mais qu'es ce qu'il raconte celui-là ? Tiens, c'est étrange Kaijin ne lui avait pas encore sauté dessus pour se battre. Faut dire, ce mec était plutôt impressionnant, même l'autre débile le trouvait impressionnant, il n'allait pas frapper maintenant. Isabella essayait de communiquer avec le concierge. Le jeune voyageur se désintéressa de la conversation. Il distingua un mur assez étrange devant le concierge. Comment ça se faisait qu'il ne l'avait pas remarqué avant ?

-On fait quoi ?
-On entre ?

Sans attendre de réponse il marcha vers le mur à l'aspect étrange.
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptySam 31 Aoû 2013 - 15:06


La réponse de Kaijin fut expéditive : il proposait d’entrer. D’un pas assuré, il avança et je me jetais déjà sur lui pour l’attraper par le col afin de le tirer en arrière. Un flash lumineux jaillit devant nous, une force invisible me propulsa au sol, tombant sur mon pauvre postérieur. La douleur était moindre, mais mon orgueil en avait prit un coup. Je lâchais un soupire pour enfin me relever tout en époussetant ce qu’il restait de ma robe grise foncée. Voyant son état lamentable, je ne pu m’empêcher de fixer Morty, si tu n’existais pas… Dis-moi comment t'existerais... ? Je crois que je l’aurai trouvé : le secret d’une vie tranquille sans avoir à te supporter. Enfin c’était ainsi et je devais faire ainsi. Si tu n’existais pas, ma vie serait différente, et peut-être même que je n’aurai jamais connu ce monde. Reste à savoir si ce Dreamland est ou non une bonne chose. Pour l’instant je reste sceptique, à part apprendre à supporter ma seconde personnalité, chose que je vivais déjà presque à plein temps avant…  Je n’aurai pas été contre un peu moins de Morty et plus de moi-même. Mais bon, on a rarement ce que l’on veut. Voyons, gamine ! Tu sais bien que sans moi tu ne tiendrais pas deux minutes...

Donc, notre jeune ami avait peur des zombis ? Peur relativement peu répandu j’imagine. Sucement avait-il trop regardé de film ou en avait-il vu un seul en étant trop jeune. C’était sûrement ça. Moi un zombi, j’en avais un dans la tête : une créature qui me rongeait de l’intérieur, détruisant mon existence, mon identité pour s’accaparer tout ce que je possédais. Je suis la peste psychique de Jack. Je croisais alors les bras et lança un regard à ce concierge qui était un ancien responsable à présent à la retraite. Il nous fallait donc un document vert ainsi qu’un permis… Redescendre d’un étage pour rencontrer la comptable en chef ou un truc du genre. Belle prise de tête en perspective, avec de la chance, les deux autres lâcheraient peut-être enfin l’affaire. Mais mieux vaut ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Surtout s'il s'avère lui aussi zombifié.


    -J’imagine que nous n’aurons jamais ces documents… Autant faire demi-tour non ? Morty, pour une fois tu dois bien être d’accord avec moi ?
    -T'as pas l'air de comprendre la situation.. Après le carnage d'en bas, tu peux être sûre qu'un comité d’accueil nous attends en bas. On a deux solutions : trouver une sortie de secours par les étages supérieurs ou trouver une monnaie d'échange pour filer en douce.


Mon regard s’attarda sur l’immense créature, la source de ma folie et apparemment, de mon pouvoir. Justement, j’avais toujours eu peur de devenir folle, est-ce que c’était ça mon pouvoir ? Matérialiser ma folie à travers Morty ? Lui donner une forme physique ? Il s’était changé en épée après tout, c’était bien la preuve qu’ici, je pouvais le contrôler… Tu nages en plein délire ! C'était un coup de veine. Temporairement certes, mais ça, c’était une donnée intéressante !

Le type en face de nous n'avait jamais eu besoin de lever la main pour assommer quelqu'un. Il n'avait qu'à débiter son long et ennuyant discours pour ça, et au rythme où allaient les choses, Isa était partie pour participer au championnat du monde de l'ennui et être la principale rivale du concierge. Mieux vaut ça qu’être une tête brulée comme vous deux ! Cela n'étant absolument pas envisageable, la solution du suicide assisté s'imposa d'elle-même. Pour l'heure, j'avais trop la flemme pour ne serait-ce que gifler mon appendice humain. Le gamin en revanche ne semblait pas le moins du monde affecté par les capacités démoralisantes du mastodonte. J'imagine qu'aucune attaque n'a d'effet dans un crâne vide. C'est une explication rationnelle après tout... Et ainsi, Kaijin laissa le concierge à sa logorrhée insupportable. Avec du recul, je n'arrive toujours pas à dire si c'est l'expression du môme ou si, plus simplement, c'était juste le voir se prendre la mandale du siècle  qui me fit sortir de mon état second en explosant de rire. En tout cas, son visage désemparé était proportionnel à la claque qui l'envoya valser à l'autre bout du couloir, derrière nous. La main du géant s'était abattue avec une lenteur presque comique, mais Kaijin – sûr de lui – n'avait rien vu venir. Et pour les dix minutes à venir, il ne verra rien d'autre que des cloches ou des petits oiseaux voler autour de sa tête. Le concierge cracha par terre, là encore avec une lourdeur exaspérante, et s'empressa de nettoyer la tâche avec sa serpillière. C'était comme voir The Big Show se servir d'un plumeau.



    Eh dites, mon vieux, vous devriez laissez votre régulière s'occuper de ça et vous et moi on pourrait partager quelques cigares ?



Cette technique d'approche, si elle n'est pas brevetée et si elle n'as pas encore fait ses preuves, finira un beau jour par se voir couronnée de succès.
Ou pas… En attendant, le concierge braqua ses pupilles vides sur moi et, visiblement, tenta d'y absorber mon âme alors qu'un filet de bave brunâtre coulait le long de son menton. C'était comme regarder dans un puits sans fond, on s'y rend irrémédiablement attiré et le néant qui s'en dégage déteint sur le reste du monde. Un vrai trou noir. Fort heureusement, j'avais troqué mon âme il y a quelques années auprès d'un type avec un bouc et l'air sauvagement constipé. Si je ne me souviens pas des enjeux du marché, je ne pourrais jamais l'oublier. Chaque année au même moment, il passe me saluer en affichant un large sourire vaguement flippant avant de repartir sans dire un mot en tapotant une grosse rolex à son poignet. Isa dit que je délire, mais vous la connaissez : tout ce qui n'est pas écrit dans ses manuels c'est du flan. Comme l’appendice probablement jamais utilisé qui squatte ta boite crânienne.

A ce moment, nous étions dans une impasse et même faire demi-tour n'était pas une solution envisageable. Peu importait le degré d'inertie de ce bled, il ne pouvait pas rester sans réagir alors que deux inconnus s'étaient livrés à un massacre façon tuerie de masse à l'américaine. D'ailleurs, ce blaireau de Kaijin était tout à fait capable de se pointer un jour en cours avec fusil à pompe et grenades à la ceinture. Les larmes aux yeux, il expliquerait qu'il n'y est pour rien, que c'est quelque chose qui devait être fait ou d'autres conneries du genre. Il attirait Isa vers lui et logerait le canon de son arme dans sa bouche avant de presser la détente. Bam. De la cervelle plein le plancher et plus de Morty. Ce petit était dangereux, il faudrait vraiment faire une expertise à son sujet avant que ça ne dégénère. Non, sérieux. Il est aussi stable que de la nitroglycérine. Et là, c'est comme l'agiter dans tout les sens en se marrant. Cette histoire pue.

Me vint alors une idée : ils voulaient avancer ? Ils voulaient absolument grimper dans ce bâtiment sans aucune raison valable ?Si tu imagines que les proprio vont fermer les yeux et nous laisser en paix après le bordel de tout à l'heure... Et bien d’accord, j’allais nous offrir un laisser passer digne de ce nom. Affichant un grand sourire au concierge, je me tournais alors vers Morty et lui fit un sourire encore plus grand. On me trouvera sûrement folle dans ma façon d’agir, mais j’avais un plan : le meilleur du monde même ! Le pire c'est qu'elle y croit sincèrement...


    Morty ? Ouvre la bouche et fais : aaaaah !


Sans attendre, il s’exécuta – me demandez pas pourquoi, encore aujourd'hui ça me travail - dans une grimace dont il avait le secret c’est là que mon plan débutait : un uppercut vint exploser l’estomac de la créature  sortit de mon crâne. Là, il cracha un paquet de documents qui tombèrent sur le sol : couvert de bile et de salive mais encore lisible et donc : pouvant être utile. Et c'est là ta définition d'un bon plan ? Me cogner et fouiller dans ma bile ? Si t'es une adepte de la douche romaine, faut m'en parler, on trouvera bien un moyen d'être tout les deux satisfaits. Sans attendre, je me baissais pour les ramasser afin de les agiter sous le nez du concierge en affichant un sourire triomphal. C’était notre clé pour passer même si personne ne me croirait, ces deux idiots ne voyaient là que du papier alors que moi… Je voyais là les comptes de plusieurs royaumes, la compatibilité et l’économie du monde onirique, tenu au bout de mes doigts, prêt à être mit en pièces si on nous refusait le passage. Que choisirait le concierge ? Perdre des documents importants, devoir tout recalculer, risquer une crise onirique mondiale ou accepter qu’on passe sans faire d’histoire ? Je me mis alors à faire les cent pas dans le couloir tout en lisant les documents à haute voix.


    Économie du royaume du sucre… Revenu mensuel des habitants, impôts, taxes, intérêts, chiffre commercial… Ensuite : l’économie du royaume des tropiques, là on a un endroit qui s’appelle Kazinopolis, ici c’est Discoland. Hollywood Dream Boulevard, School-land et enfin : le royaume du feu. Et bien, nous avons là je pense les comptes de plusieurs royaumes oniriques. Rassurez-moi, vous avez ça en double ? Imaginez ce qu’il adviendrait si… Je les déchirai par mégarde ?


Au vue du visage déconfit de mon interlocuteur, je pouvais en déduire que non : il n’avait pas les doubles de cette paperasse. C’était gagné ! Avec ça, on pourrait faire ce qu’on veut ici et arrêter d’avoir des ennuis. Quoique pour ça, il faudrait que Kaijin et Morty cessent leurs idioties et ça : c’était loin d’être gagné. Même le plus incompétents des psychiatres verraient que t'es clairement masochiste. Reste que j’avais le pouvoir et ils le comprendraient : s’ils n’étaient totalement pas stupides, ils me suivraient pour une fois.Un regard à Morty pour lui faire comprendre que j’acceptais de suivre son envie de chaos mais à condition qu’on le fasse à ma manière. Détruire des bâtiments, taper des gens : non. Ruinez l’économie d’un monde que je ne connais pas en déchirant des papiers ? Quand Isa se prends pour Bane. Ça oui, je peux le faire, je ne vois pas l’effet directement mais je peux facilement imaginer le bordel mondial que cela pourrait provoquer. Tenant les papiers avec mes deux mains, je fixais de nouveau le vieil homme et lui fit un autre sourire cette fois polie.


    Auriez-vous l’obligeance de nous laisser passer ? On voudrait monter. Si on nous laisse tranquille, je déposerai ces documents avec les autres du même type. Donc, auriez vous l’amabilité de nous conduire dans la salle des archives ou l’endroit où sont tous les comptes des différents royaumes de… Elle chercha le mot. Dreamland ?


Le cerveau atrophié du concierge peinait à comprendre les enjeux de la question. Il n'était visiblement pas habitué à la réflexion et semblait au bord de la syncope, sinon d'une crise de nerf aussi incontrôlable que destructrice à encore la correction infligée à Kaijin. Personnellement, je ne voyais pas en quoi ses papiers étaient si importants, mais Isa  y croyait dur comme fer. N'étant pas dans sa nature de jouer au bluff, et encore moins dans des conditions pareilles, il fallait admettre qu'on détenait le pouvoir.



    Eh Toto, tu piges ce que la d'moiselle te dit ? Dégage le passage ou... Ou elle mettra ses menaces à exécution.



Des lèvres du bien-nommé Toto s'échappa alors une bave mousseuse, alors que ses babines se retroussèrent pour dévoiler des chicots improbables, évoquant à la fois des pierres tombales et une broyeuse à cailloux. Ses yeux se révulsèrent et un long râle résonna dans l'immeuble entier, n'annonçant rien d'autres qu'une pénible et mauvaise nouvelle. Qui se matérialisa lorsque mon cher Toto matraqua le sol et l'espace autour de lui avec ses gros poings noueux. Le type avait perdu le peu de raison qui lui restait, ou alors on avait activé un mécanisme de défense lors de cas similaires.
Ce type comprenait que s’il me frappait, il risquait de détruire les précieux documents ? Esquiver les assauts aléatoires du lourdaud n'était pas de tout repos. C'était comme voir une tornade œuvrer dans un appartement. Il faut reconnaître que c'était plutôt impressionnant ! Après quelques minutes de ce petit jeu, plus rien n'était entier et on pouvait voir l'étage inférieur depuis d'énormes trous. Fait remarquable : l'étage inférieur en question n'était pas le même partout... Puis, le monstre se calma aussi rapidement qu'il s'était déchaîné. Il pointa un doigt boudiné vers le mur et son visage se figea à nouveau dans un masque de zombi.
Sans déconner Isa, c'était classe. Du beau boulot, un vrai carnage. Je crois qu'on n’aurait jamais pu atteindre un tel niveau de chaos sans l'aide de Toto. Bon, on a plus besoin de ça maintenant !

Ma chère, très chère Isabella... Tu pensais vraiment t'en tirer après m'avoir cogné dans l'bide ? Soyons sérieux. Toute action entraîne une réaction d'égale importance, t'apprends ça en physique nan ? Figure-toi que dans le monde réel, la réaction est encore pire... Donc... je lui arrachais des mains une poignée de feuilles que je roulais en boule avant d'exécuter un tir lobé en direction de la tête de Toto le concierge.
Non ! Non… NON !!!!!! Si j'étais doté de genoux, je serais devenu basketteur à la NBA. Y a pas de justice.


    Allez, cassons-nous d'ici avant que les renforts rappliquent.


Mais… Mais tu es débile !!!! Avec ça on était tranquille ! On pouvait se promener sans risque, on pouvait même semer le chaos comme tu dis ! Là on est juste dans la merde ! Sombre idiot !!!
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Kaijin Zared
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MessageSujet: Re: Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty] EmptyMer 5 Fév 2014 - 14:19
Après un violent choc contre sa joue, le voyageur avait été projeté contre le mur, perdant momentanément connaissance. Ce n'est absolument pas une technique pour éviter d'exprimer ses sentiments suite à la discussion que la voyageuse et son abomination entretenaient avec le concierge. Quelque minutes plus tard, le voyageur ouvrit lentement ses yeux, sa vue s'était troublée. Il se releva péniblement et appuya son bras gauche contre le mur.

Il cligna des yeux rapidement, il inspira et expira une quantité d'air relativement élevée. Sa tête avait heurtée un mur ou une autre structure du même genre, une poignée de cheveux se retrouvait collée par le sang qui s'échapper de son crâne. Ce n'est qu'après plusieurs minutes qu'il eut le réflexe de toucher le haut de son crâne ruisselant de liquide rouge et poisseux.

Le voyageur se tourna vers Isabella et son monstre en face il y avait un concierge mécontent qui venait de ravager un mur. Kaijin, n'avait pas remarqué ce petit détail, il était encore trop sonné. Cependant, plus il avançait, plus ses capacités étaient restaurées, il finit par arriver près d'Isabella qui se mit à courir avec des documents entre ces mains. Le voyageur lui emboîta le pas, le concierge les regarda passer en tournant la tête. Il sortit un masque blanc de nul-part, dépourvu d'expression. Il le fixa sur son visage et marcha vers les voyageurs.

Ces derniers montèrent de long escaliers au pas de course. Le son de leurs pieds contre le sol raisonnait dans cette cage qui était plus petite que celles qu'ils avaient déjà traversées. Lorsqu'ils franchirent la dernière marche, ils furent face à un long couloir, couloir qui était à l'origine d'autres couloirs. Sans le vouloir, les voyageurs venaient d'entrer dans un véritable labyrinthe. Kaijin s'engouffra dans un autre couloir se trouvant à sa droite.

Les longs murs gris l'intriguaient, l'absence de porte et de fenêtre rendait l'endroit très glauque. Les seuls sources de lumière étaient les néons tous parfaitement placés à un mètre d’intervalle. Le voyageur à la chevelure électrique tourna à droite, puis à gauche. Instinctivement, il s'était mis à marcher plus vite, désireux de trouver une porte ou une fenêtre, sans succès. Il s'arrêta un moment, tout était silencieux, pourtant vu la grande gueule de Morty, le silence ne pouvait exister. Il n'entendait pas même une respiration, le voyageur se retourna lentement, son rythme cardiaque s'était accéléré. Il ne vit rien de plus que des murs gris.

Il décida de retourner sur ses pas. Sans succès. Il s'était perdu et il était seul dans ce labyrinthe. Pour résumer le tout, on va dire qu'il était dans la merde. Il tourna sa tête de gauche à droite et de droite à gauche, anxieux, il vit alors passer une silhouette. Elle était trop rapide pour que Kaijin puisse l'identifier, quelqu'un d'intelligent ce serait approché avec prudence, quelqu'un comme Kaijin se mettrai à courir en criant le nom de sa camarade de classe. Une fois chose faite, il arriva de nouveau dans un couloir vide. Isabella devait être très rapide pour être passer ainsi. Elle devait être très rapide aussi pour être juste derrière Kaijin et elle devait avoir pris quelque centimètre pour recouvrir Kaijin de son ombre. À moins que ce ne soit pas Isabella. Son ombre était trop grande et en plus l'ombre n'avait pas une sorte de monstre qui lui sortait de l'épaule. Pourtant Kaijin se retourna un grand sourire au lèvres.

- Putain, tu étais où ?

Il cessa de parler lorsqu'il vit le long corps du concierge et son visage recouvert d'un masque. Le concierge leva son bras lentement, le voyageur fit une roulade arrière créant une distance de deux mètres entre lui et son adversaire qui venait de frapper le sol avec une lenteur et une force déconcertante. La surface grise s'était même fissurée. Cette force et cet accoutrement disait quelque chose à Kaijin, cependant il n'arrivait pas à identifier quoi.
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Sinon quelqu'un est chaud pour remplir des dossiers ? [PV : Isa et Morty]

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