ARATA
GABRIEL

Personnage.

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• Nom : Arata (un nom étrange parce qu'en japonais, ça veut dire fraîcheur... Donc, le contraire de son pouvoir, à peu de choses près... Et le pire, c'est que le nom est français.) • Prénom : Gabriel • Surnom(s) : / • Âge : 20 ans • Nationalité, origine(s) : Français • Pouvoir et description : Contrôle de la chaleur : A priori, dit comme ça, ça ne sonne pas terrible. Mais en vérité, l'ancien thermophobe peut contrôler toutes les chaleurs. Il peut rendre une zone totalement étouffante, ou au contraire en retirer toute la chaleur pour le transformer en congélateur parfait. Donc, en gros, il peut modifier la température d'à peu près n'importe quoi. Même la température corporelle, en théorie. Alors, c'est toujours si peu impressionnant ? Bien sûr, s'il peut faire chauffer ou baisser énormément la température, il ne peut pas créer de feu ou de glace à partir de rien. Mais à côté, il peut faire flamber n'importe quoi s'il le chauffe assez... Et geler l'eau qu'il peut avoir à sa portée. Et bien sûr, toujours dans la théorie, il peut aussi absorber et relâcher la chaleur. Alors, ça vous laisse de glace ? Il faut peut-être réchauffer l'ambiance, non ? (La rédaction s'excuse au plus bas pour ces jeux de mots dignes de Mr Freeze dans Batman & Robin)

Description Physique.

(Minimum 15 lignes complètes.)

Caractère.

(Minimum 15 lignes complètes.)

Histoire.

Le jeune garçon s’avançait en se faisant discret. Il voulait éviter d’attirer l’attention sur lui. S’il pouvait, au moins une fois, les éviter… Il n’adressait cette prière à personne en particulier, mais cela ne l’empêchait pas d’espérer qu’elle se réalise. Néanmoins, il savait que ce vœu pieux avait très peu de chances, pour ne pas dire aucune, de devenir réalité. Et le cri triomphal qu’il entendit soudain derrière lui le lui confirma. Il se retourna en jurant. Encore une fois, il était fichu. Alors il fit face à ceux qui, il le savait, pourraient bientôt être appelés ses agresseurs.

Les quatre gamins arboraient un sourire narquois et victorieux. L’un d’eux, le chef, fit un signe et ses comparses s’emparèrent de celui qui voulait les éviter, l’empêchant de fuir. Puis le chef, avec une grimace teigneuse sur le visage, donna un violent coup de pied dans l’estomac du pauvre garçon, qui eut un mouvement de repli qui fut bien vite interrompu à cause des sbires qui le tenaient toujours en ricanant.

-Alors, mon p’tit Gaby, t’essayais de nous éviter ? Tu sais pourtant qu’il faut pas me mettre en colère. Et pas me donner mon p’tit… salaire du jour, ça me met en colère.

Gaby, dont le vrai prénom était Gabriel, marmonna quelques mots. Le chef de la bande approcha son oreille du visage de sa victime, narquois. Il savait qu’il avait encore gagné et en jubilait. Il attrapa Gabriel par les cheveux et les lui tira en arrière pour lui relever la tête avec un air mauvais.

-Comment ? Qu’est-ce que tu dis ? J’ai pas entendu. Tu peux répéter ?
-Va crever, Caïn. Je te donnerai rien cette fois.
-Tu crois, mon p’tit Gaby ? Tu me donneras ce que j’te demande, comme à chaque fois. Ou sinon, je te crève. T’espères quoi ? Qu’un prof passera par là ? T’as toujours pas compris ! T’es seul. Et personne viendra t’aider. Alors, t’as intérêt à être gentil avec moi, sinon…

Il ne compléta pas sa menace, se contentant de donner un coup de poing dans l’estomac de Gabriel, qui poussa un gémissement de douleur. Il s’apprêtait à recommencer, prenant plaisir à tourmenter l’enfant plus jeune que lui, quand une voix l’interrompit.

-Sinon quoi, petit ? Tu vas arrêter de faire du mal à mon petit frère tout de suite, gamin. Sinon, j’ai bien peur de devoir te passer dessus avec ma moto. Plein gaz, bien sûr.

Il se retourna et se figea en voyant le grand jeune homme  qui se trouvait derrière lui. Ses comparses, intimidés, lâchèrent les bras de Gabriel, qui se roula en boule sous la douleur, et s’enfuirent, laissant leur chef seul… Celui-ci, tremblant, essayait de faire face au frère de sa victime, qui le toisait du haut de ses deux mètres.

-Euh… Ri… Rien, mon… monsieur. On… on joue sim… simplement… Pas… pas v… vrai… G… Gab ?

Celui-ci toussa et secoua difficilement la tête. Alors, le chef s’enfuit en hurlant sans demander son reste. Le jeune homme le regarda partir et s’agenouilla près de son petit frère, qui pleurait doucement.

-ça va aller ?

La douleur commençait à refluer tandis que le grand frère continuait à parler d’une voix apaisante. En même temps, il palpait le ventre de Gabriel, vérifiant qu’il n’avait pas de blessures graves.


-ça fait longtemps que ça dure ? Le racket et le harcèlement ?

Gabriel haussa les épaules à la question de son frère, se contentant de continuer à lécher son esquimau. En vérité, ça durait depuis le déménagement. Mais quel intérêt est-ce que ça avait, maintenant ? Telle fut la question qu’il posa.

-ça change quoi que ça soit juste aujourd’hui ou depuis longtemps ? De toute façon, maintenant, ils le feront plus. Trop peur. Merci Séb.

Sébastien ébouriffa affectueusement les cheveux de son petit frère, mais se demanda tout de même s’il était responsable de cet état de fait…

Quelques mois auparavant, il avait été victime d’un accident. Il s’en était sorti indemne, mais sa petite-amie, elle, en était morte sur le coup. Il ne supportait plus la ville, qui lui rappelait tant de souvenirs douloureux. C’est pourquoi les parents de Sébastien et Gabriel avaient décidé, par égard pour leur fils, de déménager. Et, évidemment, qui disait déménagement disait changement d’école. Et si Sébastien s’était plutôt bien intégré dans sa nouvelle fac de médecine, ce n’était pas le cas pour Gabriel. En effet, le jeune garçon timide avait eu la malheureuse idée de déplaire à Caïn et à sa bande.  Et il était donc devenu leur bouc-émissaire favori.

Gabriel n’avait rien osé dire à qui que ce soit, par peur des représailles. Jusqu’à aujourd’hui. Car, à force, Sébastien avait fini par voir que son frère avait un comportement parfois étrange. Il avait donc décidé de le surveiller. Et il s’avérait qu’il avait bien fait.

Les deux frères continuèrent de manger leur esquimau en silence, se contentant d’observer le soleil qui se couchait sur ce jour douloureux, comme pour l’effacer définitivement.


Ce devint leur rituel quotidien. Pendant un an, Gabriel fut heureux comme seul un enfant peut l’être. Il n’était plus victime de racket et savourait pleinement cette paix méritée. Et, tous les soirs, avec son frère, il mangeait une glace avant que les deux frangins ne rentrent chez eux.

Mais, comme toujours, pour un bonheur, un malheur n’est jamais loin. En l’occurrence, ce malheur prit la forme d’une maladie. Une forte fièvre toucha les deux frères alors qu’ils s’étaient attardés sous une pluie torrentielle la veille. A première vue, ce n’est pas grand-chose, une fièvre. Pas de quoi en mourir. Détrompez-vous. Si notre héros survécut, ce ne fut pas le cas de son frère, pourtant plus robuste que lui. Pour enfoncer le clou, Gabriel était parfaitement remis en à peine deux jours. Il resta ensuite à veiller sur son frère, s’inquiétant sans cesse de sentir sa peau si chaude qu’on pouvait presque s’y brûler. Et c’est ainsi que Sébastien mourut. Gabriel avait neuf ans. Et son cerveau d’enfant paniqué et attristé fit un bien étrange amalgame. Si son frère était mort, c’était à cause de cette chaleur qu’il avait senti en permanence.

Ainsi s’installa chez lui une étrange thermophobie qu’on pouvait sans conteste qualifier de traumatique. Il en vint à redouter les températures trop extrêmes, notamment les trop fortes chaleurs, refusant carrément de sortir de chez lui au moment de l’été.

Néanmoins, lorsqu’un mois se fut écoulé, il fut bien obligé de reprendre l’école, bien qu’il fût toujours en deuil. Ainsi se passèrent ses retrouvailles avec Caïn. Et celui-ci n’avait jamais pardonné à Sébastien de l’avoir plus ou moins humilié un an plus tôt. Aussi  s’avança-t-il fièrement vers Gabriel lors du retour de celui-ci.

-Alors, tu peux plus chialer dans les jambes de ton frère, maint’nant ! Alors on va reprendre les bonnes habitudes, d’accord, mon p’tit Gaby ? Au moins, maint’nant, ce sale type viendra plus nous déranger, t’es pas d’accord ?

Il ne s’attendait certainement pas à ce que le petit qu’il avait l’habitude de tyranniser quelques mois plutôt lui décoche un coup de poing en plein visage. En effet, Sébastien, prévoyant, avait donné quelques leçons à Gabriel pour que ce dernier puisse se défendre au cas où le racket reprendrait. Et cela, nul doute que Caïn ne l’avait pas prévu.

Et il n’avait sans doute pas prévu non plus que Gabriel se jette et s’acharne sur lui en demandant avec un sourire mauvais pourquoi il s’acharnait sur lui. Et, finalement, lorsque Caïn fut réduit, de l’agresseur, au stade de la victime tremblante et pleurante, Gabriel eut un sourire sinistre.

-Je vois… Ouais, c’est cool de dominer. Ça fait du bien. Alors maint’nant, mon p’tit Caïn, on va inverser les rôles. Maint’nant, tous les jours, tu m’apporteras un p’tit salaire. Et pas question de refuser, pas vrai ? Après tout, t’es un gentil garçon, non ?

Il rapprocha son visage de celui de son ex-agresseur, qui recula en rampant, paniqué par le rictus cruel qui s’affichait sur le visage de l’ex-victime. Et il hocha la tête, connaissant pour la deuxième fois de sa vie la peur.

Ainsi, le comportement de Gabriel changea du tout au tout. De la victime, il devint l’agresseur. Le maître. Il prenait un malin plaisir à avoir l’ascendant sur les autres. Evidemment, ses parents le remarquèrent. Mais le seul reproche qu’ils trouvèrent à lui faire fut de ne pas être comme son frère, qui n’aurait jamais de sa vie fait ça.

Alors, plus le temps passait, plus il était comparé à Sébastien, de manière négative, et moins il supportait cette comparaison. Et, par pur esprit de contradiction, il s’efforçait de faire exactement le contraire de ce que son frère aurait fait, devenant ainsi de plus en plus cruel et expert pour s’assurer l’ascendant sur les autres. Même si cette colère d’être comparé à son frère n’était en vérité qu’un prétexte, tout comme sa cruauté n’avait attendu qu’un prétexte pour se dévoiler.

Collège, puis lycée, les années passèrent, Gabriel devenant de plus en plus ce qu’on pouvait appeler une ordure. Egoïste, cruel, sadique, avide de pouvoir sur les autres, il développait en plus une espèce de curiosité malsaine pour les comportements humains. Aussi décida-t-il, contre l’avis de ses parents qui voulaient le voir en faculté de médecine comme Sébastien, de s’inscrire en fac de psychologie, option sciences du comportement (oui, comme les profileurs à la télé). Et, pour rompre complètement les ponts, il s’inscrivit dans une université bien loin de là où il était. Il était donc désormais pleinement libre. Enfin, presque.

Car s’il n’avait désormais plus d’entraves physiques, il n’en était pas de même pour ses entraves morales. En effet, il était toujours hanté à la fois par le souvenir de son frère et par sa thermophobie qui, on pouvait le dire, lui pourrissait la vie. Il avait déjà essayé plusieurs fois d’affronter cette phobie qu’une partie de lui ne pouvait s’empêcher de trouver ridicule, mais il s’était à chaque fois révélé trop faible. Il maudissait cette faiblesse mais n’arrivait pas à s’en débarrasser…  

Post Rp.

(Ce post nous montrera votre niveau RP, il portera sur le moment où vous avez vaincu votre peur ou, si vous avez vraiment aucune idée, sur un passage de votre vie, mais il a intérêt à être intéressant ...)

Cette nuit encore, Gabriel rêvait de son frère. Ce n’était guère étonnant, puisqu’il en rêvait à peu près toutes les nuits. Parfois, c’étaient d’agréables souvenirs, d’autres fois, d’horribles cauchemars. Et parfois, comme c’était le cas aujourd’hui, un mélange des deux.

Il était avec son frère, à leur emplacement habituel. Tous les deux dégustaient un esquimau, comme ils en avaient l’habitude, en regardant le soleil se coucher et en discutant de leur journée respective. Sébastien demanda à Gabriel s’il avait à nouveau des problèmes de harcèlement et le jeune garçon nia de la tête avec enthousiasme.

-C’est grâce à toi ! Ils ont trop peur pour m’approcher ! ça leur apprendra !

Sébastien ébouriffa les cheveux de Gabriel, comme il en avait l’habitude, en riant. Son petit-frère rit aussi, mais il se tut lorsque Sébastien prit la parole.

-Il faut montrer aux gens qui il ne faut pas déranger, mais attention, ça ne veut pas dire qu’il faut être cruel avec eux. Tu le sais, ça, pas vrai ?

Le garçon hocha la tête. Il savait que son frère ne comprendrait pas à quel point il était bon de dominer les autres, donc qu’il était inutile de lui expliquer. Mais, alors qu’il allait ouvrir la bouche pour parler, la scène se modifia à grande vitesse. Seuls les deux frères semblaient rester au même endroit tandis que le décor changeait. Et la chaleur commençait à monter.

Gabriel, déjà incommodé, commença à respirer plus bruyamment, essayant de se convaincre que l’augmentation de chaleur n’était qu’un effet de son imagination, qu’il n’avait rien à craindre. Puis Sébastien l’interpella, le faisant se tourner dans sa direction. Et il sursauta.

Car son grand-frère semblait donner l’impression de… fondre ! Littéralement, comme l’esquimau qu’il tenait encore à la main. Gabriel  hurla, terrifié, et se roula en boule pour éviter à la fois cette vision qui le terrorisait et la vague de chaleur qu’il sentait arriver. Mais, pourtant, il savait, car il vit bientôt, du coin de l’œil, l’esquimau tomber au sol, intact, tandis qu’une flaque commençait à se former.

Gabriel pleurait, essayant de se protéger de tout. De la chaleur, du souvenir, de la peur. Il ne voulait pas voir fondre l’esquimau, qui représentait le dernier souvenir de son frère. Et, au milieu de cette peur surgit subitement  un souvenir. Le soir où son frère et lui avaient traîné sous la pluie. Ce soir-là, son frère lui avait dit que les souvenirs étaient les choses les plus précieuses que l’on avait et qu’on se devait de toujours les chérir et les protéger. Bien entendu, il parlait de sa petite-amie, dont la mort continuait de le hanter, mais le garçon grava ces paroles dans son esprit.

Gabriel, adulte, rouvrit les yeux. Il en avait marre d’avoir peur… Mais surtout, il ne voulait pas perdre ce souvenir. Pas encore une fois. Il se força à se relever et s’avança vers l’esquimau, qui commençait. Il le ramassa et se retourna. Quand la vague de chaleur arriva sur lui, il écarta les bras, défiant l’univers de lui enlever ce souvenir.

La chaleur le traversa, et il n’en mourut point. Tout simplement car, à ce moment très précis, il avait enfin affronté sa phobie et avait gagné le contrôle de la chaleur. La vague ne pouvait donc plus lui faire de dommages, puisqu’instinctivement, il avait contrôlé cette chaleur. Il venait de devenir un Voyageur, mais n’en avait pour l’instant aucunement conscience…  A peine entendit-il une voix lui souhaiter dans un murmure la bienvenue à Dreamland.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : Lire, la musique, Dreamland, dormir, ses amis (ouais, il en a !), les sucreries
• N'aime pas : La clope et tout ce qui s'y rapproche, qu'on lui parle de son frère en permanence et être comparé à lui , l'alcool, la fête
• Particularités, autres :
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Bac +2 (fac de psycho option sciences du comportement)


• Comment avez-vous découvert le forum ? Top-site
• Première impression : Sympa, mais un peu surpris qu'il y ait pas de registre d'avatars. Et ça fait un bail que j'ai pas fait de forums qui nous "limitent" dans nos pouvoirs, donc on va voir si je peux encore en faire x) (parce que je suis habitué à m'auto-limiter, en fait xD)
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Personne !
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? De toute façon, je suis obligé, non ?
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