Conte
Danielle

Personnage.

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• Nom : Conte • Prénom :Danielle • Surnom(s) : Dany • Âge :12 • Nationalité, origine(s) :Pure française! • Pouvoir et description :Cheimophobe, mais qu'est ce que c'est que ce nom barbare? Tout simplement la peur des tempêtes, et des orages en particulier. Cela me tétanise tellement que je suis capable de "prédire" leur arrivé, plus une forme de pressentiment que de réel pouvoir.Arrivé à Dreamland, cet atout s'est amplifié, et mon intuition bien que très vague devient de plus en plus précis et diversifié avec l'expérience, peut-être qu'un jour serais-je capable d'anticiper les réactions de mes proches, voir de prédire l'avenir?

Description Physique.

En recherche d'avatar...

Caractère.

Histoire.

(Encore en travail x) )

Fille d'une ancienne prostituée, je n'ai jamais connu mon père. Ni de vraie mère, d'ailleurs. Elle avait à peine retrouvé un emploi bien mieux que je suis née, chamboulant tous ses plans. Elle a choisi, bien sûr. Elle a choisi sa carrière.

Vers mes 1 ans, c'était la voisine qui me gardait. Elle mourut quelque temps plus tard de vieillesse, et je restais la plupart du temps seule chez-moi.

Dès mes 4 ans, ma mère eut l'opportunité de m'inscrire dans l'école du quartier. J'y allais à reculons, d'autant plus que c'est durant ce même laps de temps que ma génitrice se mit à boire. Et à me frapper. Je passais donc la plupart du temps seule, essayant d'être une élève modèle pour faire plaisir à ma mère. J'étais ce qu'on pouvait appeler « asociale », et le peu de gens qui osait venir me parler se prenait un tas d'insulte qui choquait sortant de la bouche d'une enfant.

L'année de mes 7 ans, on déménagea en Bretagne, je préférais cet air à la capitale, mais les mentalités étaient toujours les mêmes, seulement cette fois, c'était moi qui recevais les insultes. Ça ne me faisait rien, et j'aimait beaucoup l'école, car les coups devenaient de plus en plus sûr, à la maison. C'est pendant cette année que mes os commencèrent à se briser, à cause des nombreuses chutes dans l'escalier. En tout cas d'après ma mère, qui affirmait aussi que j'étais trop « bête » (ce n'était pas ce mot qu'elle employait devant le médecin) pour regarder devant moi, et que cet hématome correspondait à une poignée de porte prise trop violemment.

C'est à mes huit ans qu'elle commença à m'envoyer régulièrement chez mes grands parents vers Lille, ne me supportant plus. Et c'est cette année-là que ce que j'aime appeler « l'attaque » survint.
Elle est détaillée plus bas, toujours est-il qu'après quelques jours de marche, quelqu'un finit par me ramasser. Une femme, assez enrobée, avec de beaux cheveux bruns enroulés en chignon qui conduisait deux de ses marmots à l'école. Elle me ramena à la police, et après que j'ai expliqué mon histoire et que la plainte fut déposée, elle proposa de m'adopter.

Je continue maintenant de voir un psy, mais je me sens beaucoup mieux. J'ai quelques amis à l'école, bien que je reste totalement introvertie sur certains points, et mes frères et sœurs m'ont vraiment bien accueillie. J'ai une nouvelle mère, un nouveau père, une nouvelle famille. Il m'arrive encore d'exploser en larmes sans raison, et les soirs de tempêtes sont un véritable supplice, mais le psy dit que c'est sans gravité, et même que comparé à ce que j'ai vécu, ça reste exceptionnel.

Post Rp.

C'était il y a quatre ans. Ma mère, ne me supportant plus, m'avait envoyé chez mes grands-parents, qui n'étaient pas très friands de moi non plus. A peine étais-je arrivée qu'on m'envoyer déjà me coucher, malgré le grand soleil d'hiver qui parvenait parfois à se frayer un chemin entre les nuages noirs qui arrivaient.
Je ne sais même plus à quoi ressemblait leur maison, seulement la chambre où tout s'est passé. Le papier peint, rose pâle, était très abîmé, et la moquette sale n'arrangeait pas mon sentiment de dégoût envers cette chambre. Le lit à une place était tellement cabossé qu'on s'étonnait de trouver un matelas entre le sommier et les draps tachés, et les seuls autre meubless étaient constitués d'une grande armoire de chêne imposante, qui prenait les trois quart de l'espace dans cette pièce qui ne dépassait pas 8 mètres carré. Je ne pouvais pas faire deux pas sans heurter un mur ou un meuble, si bien que j'étais tout le temps assise sur le lit.
Les journées seraient sûrement passées de la même façon, mais je ne saurais jamais vraiment, car c'est le soir que l'attaque survint.
Le soleil était tombé en même temps que l'espoir d'une nuit calme, et l'orage grognait, terrorisant déjà l'enfant naïve que j'étais encore. Le vent tapait les vitres, la grêle les torturait, j'étais recroquevillé à ma place habituelle, grelottante dans les pauvres vêtements que ma mère avait pensé à mettre dans ma valise (évidemment il, n'y avait ni pyjama , ni trousse de toilette). Je n'ai aucune idée de comment j'entendis les bruits à la porte avec ce boucan, mais c'est celui ci qui me terrifia le plus. Je me réfugiais dans le minuscule espace entre mon lit et le mur, repliée encore plus sur moi-même, fermant les yeux, essayant seulement d'écouter. J'ai d'abord cru que c'était ma mamie qui avait appelé ma mère, en lui suppliant de reprendre cette sale gosse. J'étais certaine que cette fois, elle allait vraiment m'abandonner en pleine forêt « là où on ne te retrouvera jamais ».
Ma mamie criait. Et une voix d'homme lui répondait. Ce n'était pas ma mère. Mon grand-père était sourd-muet. Qui était-ce ?

Des pas dans l'escalier. Qui s'arrêtaient devant la porte de ma chambre. Mon souffle qui s'intensifiait. Une voix encore plus forte. Plus prête. La transpiration qui coulait le long de mes tempes. La porte qui s'ouvrait. Moi qui pleurais. On me souleva.

Je voulais mourir, disparaître, des mains s'enlaçaient autour de moi, je n'avais pas la force de bouger, de crier. Même pas d'ouvrir les yeux.

On finit par me jeter. J'ouvris enfin les yeux et m'aperçus que j'étais sur le siège d'une voiture. Ça ressemblait à une ambulance. Un homme, sur la place passager, s'était retourné et me fixer. Je paniquai, essayai d'ouvrir les portières, d'appeler au secours, l'homme devant moi ne bougea pas, apparemment fasciné par ma tentative de survivre, et je finis par me retourner pour regardait derrière moi. Ma mamie. Un autre homme. De l'argent échanger.

On m'a vendue.

Je sautai par la porte du conducteur, qui par chance était ouverte, et me mis à courir. Le plus loin possible. La grêle continuait, tombé dans mon col, me frappai le visage, l'orage explosait, hurlait. Mon cœur battait et mes jambes couraient tellement vite que je tombai plusieurs fois, me relevant toujours. C'est après plusieurs minutes (heures?) intensives de course effrénée, que je finis par m'affaler dans une tranchée en bord de route. Je pleurais, haletai, couverte de boue. Épuisée. Devant mes yeux, les éclairs se succédaient. Je me relevais finalement et me mis à marcher, persuadée que de toute façon, cette tempête était venue pour moi et allait finir par m'achever.

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime :
• N'aime pas :
• Particularités, autres :
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Cinquième


• Comment avez-vous découvert le forum ? Google :p
• Première impression :Ca à l'air sympa tout ça ^^
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? C'est mon premier, donc l'accord viens de moi même...
• Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Bien sûr
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