Jenkins
Beckett

Personnage.

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[justify][list]• Nom : Jenkins • Prénom : Beckett • Surnom(s) : Leroy • Âge : 16 ans • Nationalité, origine(s) : Australien, vivant à Sydney • Pouvoir et description : Ha ! L'horméphobie... La peur des chocs... Normal de l'avoir, pour un mec qui a la maladie des os de verre. Bref, pour faire simple, Beckett est capable de générer des ondes de chocs de différents types pour l'aider en combat (simple, double voire même triple à haut niveau) et dans les situations de la vie quotidienne (comme pour ne pas finir en bouillie en chutant du mont des Brumes, par exemple). Autrement, formule tout compris, son corps est devenu plus résistant aux chocs et aux armes contondantes (Isaac n'a qu'à bien se tenir)

Description Physique.

Beckett est un garçon de 16 ans, le teint légèrement halé et a de longs cheveux bruns en bataille. Il est de taille moyenne, soit environ un mètre soixante-quinze, mais quand on voit les perches d'un mètre quatre-vingt-dix qui sont dans sa classe, il se sent tout petit et se dit qu'il aurait dû prendre plus de soupe quand il était petit. Il est relativement musclé (si on compare un koala avec un lémurien, bien entendu...) et est assez sportif (quand c'est pour rattraper le bus, en grande majorité), et a un certain penchant pour l'escalade. Il porte la plupart du temps un hoodie rouge Sum 41 et un jean noir taille basse.

Voilà ce qu'on voit de lui en extérieur. Quand il ne porte pas ses vêtements, on peut remarquer qu'il a une cicatrice en forme de croix sur le flanc gauche, souvenir d'une mauvaise chute au bas d'un arbre. Dessus, il s’est en plus brisé la plupart des côtes. Car oui, Beckett a la maladie des os de verre, ce qui le cloue chez lui la majeure partie du temps. Le moindre choc pourrait lui briser les os, ce qui est à l’origine de sa plus grande peur (mais on en reparlera plus loin, hein…).

Autrement, Beckett est atteint d’hétérochromie. Pour ceux qui ne comprendraient pas, il a les yeux vairons. Son œil gauche est brun et son œil droit est vert. Pour cette raison, on l’a souvent comparé à Tim McIllrath, le chanteur de Rise Against, mais il s’en fiche un peu. Quand il était petit, on l’a souvent rejeté pour ça, car les autres le trouvaient différent.

Caractère.

On ne peut pas dire que Beckett soit quelqu’un de vraiment peureux. Non, en fait, il est plutôt craintif, car son problème de santé fait qu’il doit à tout instant être prudent. Car la moindre chute pourrait lui être fatale, entre autres. Sinon, c’est quelqu’un d’impulsif, assez lunatique, susceptible et rancunier.

Pour expliquer son lunatisme, on pourrait dire que son humeur peut être très variable : il peut aller de l’attitude molle de la plupart des teenagers de son âge en période de nouvelle lune, à des actes presque suicidaires lors de la pleine lune. Il peut aussi se bagarrer avec n’importe qui l’importune en lune montante, et devenir une victime totale en lune décroissante.

Autrement, Beckett est curieux, attentionné et protecteur. Tant que ça n’implique pas une chute trop forte, bien évidemment. Il a en effet peur de tomber (oui, je me répète), relevant presque de la panique, mais depuis pas très longtemps, il ne fait plus que craindre de se casser quelque chose en tombant, ce qui est un mieux.

Il est aussi engagé, n’hésitant pas à aller aux manifestations quand il juge la cause juste, « expéditif » (donne des coups de pied au grille-pain pour en faire sortir ses toasts) et mélancolique.

Histoire.

Beckett Jenkins est né le 16 décembre 1996 à la maternité d'un hôpital de Sydney, de parents australiens. Son enfance fut tout ce qu'il y a de plus heureuse, mis à part sa tendance à se fracturer un os un peu n'importe quand et les autres enfants qui se moquaient de ses yeux vairons.

Ce n'est qu'à l'âge de sept ans que les médecins lui ont dépisté son ostéogenèse, la maladie des os de verre. Depuis, il est obligé de faire le plus attention possible afin de se pas se briser de membre involontairement. Ce qu'il fit avec la plus grande application jusqu'au jour où, à ses douze ans, il traversa sans attendre que le petit bonhomme passe au vert, dans l'espoir de rattraper son bus. Mais au lieu d'atteindre le bus, il se fit faucher en plein sprint par un chauffard qui avait grillé un feu rouge.

Il vit un flash de lumière intense, avant d'être plongé dans le noir total. L'obscurité le nimbait, quand soudain une image se profila devant ses yeux, comme si des lunettes lui retransmettaient un film. Son film.

Il vit deux adultes, dont une femme uniquement vêtue d'une chemise de nuit blanche tenant dans ses bras un bébé emmailloté dans des draps. Elle appela la silhouette saucissonnée par son prénom, Beckett. Puis, une nouvelle séquence l'amena bien plus tard, à l'école primaire, où il se voyait, lui, en beaucoup plus jeune et en se ramassant après avoir chûté du petit rebord du préau. Son fémur avait pris un angle improbable en son milieu, proche de l'angle droit. C'était ce jour-là où il apprit qu'il avait la maladie des os de verre. Ce jour-là aussi où le médecin lui avait dit qu'il pouvait tout de même aller à l'école normalement, sans rester enfermé chez lui, mais en faisant le plus attention possible. Le docteur Barett avait même dit que ç'aurait été mauvais pour sa santé mentale si on le cloitrait entre quatre murs pendant le restant de ses jours, mais qu'il ne faisait pas autorité en la matière. Puis, quelques autres souvenirs sans trop d'importance.

Quand il rouvrit les yeux, "Leroy" remarqua qu'il était atterri dans une lande parsemée de rochers, sur lesquels tout un tas de questions étaient inscrites. "Qu'est-ce que je fous ici ?". "C'est quoi cet endroit ?". Un petit bonhomme en forme de point d'interrogation était proche de lui, lui indiquant qu'il était dans le Royaume des Doutes, et que tout les rookies dont c'était la première nuit en tant que Voyageur à Dreamland se passait ici. Il n'avait pas tout compris ce que M. ? lui avait expliqué, mais il savait qu'il devait sortir de cette lande chelou où les rochers indiquaient tous "WTF?".

Il avait beaucoup voyagé, sans doute environ plusieurs semaines, durant lesquelles il fit les plus improbables rencontres, bravé des dangers insurmontables. Bien cherché la merde, aussi. Comme la fois où il était allé dans le désert des pluies pour se rendre à Délirium City. Il y avait vu un scorpion des brumes qui lui arrivait au genou.

Hé, ça te gêne pas de te trimballer ce nuage derrière toi ?

Et toi, ça te gêne pas de parler en bleu ?, lui avait répliqué la créature des rêves.

Ce fut la veille de son réveil.

Beckett était resté dans le coma pendant environ deux mois, période durant laquelle il découvrit Dreamland sans pour autant pouvoir s'en souvenir par la suite. À son réveil, il apprit qu'il avait plusieurs côtes brisées et une double fracture du fémur, et une infirmière lui dit qu'il avait eu beaucoup de chance. C'est ce jour-là qu'il acquit sa peur des chocs, et qu'il se mit à redoubler de prudence dans son quotidien.

Mais un jour, alors qu'il qu'il était monté dans un arbre pour décrocher le cerf-volant du fils des voisins, son pied gauche glissa de la branche où il était posé et entraîna Beckett dans sa chute. Ses vertèbres s'étaient disloquées et toutes ses côtes étaient cassées, dont l'une lui avait perforé le flanc gauche. Depuis ce soir-là, il a la réputation d'être "le mec le plus casse-cou de tout le Nord-Est de Sydney", si bien que ses parents l'ont cloîtré dans sa chambre, où tout était mou et où il n'y avait pratiquement pas de risque de choc.

Depuis ce soir-là aussi qu'il faisait le même cauchemar, dans lequel on le poussait dans le vide pour qu'il se fracasse au bas d'une falaise.

Sauf la nuit du quatorze au quinze janvier 2013, où il vainquit son horméphobie, faisant de lui The Shockmaster.

Post Rp.

Il faisait clair sur cette falaise surplombant les hauteurs du mont des Brumes. Un jeune homme aux cheveux auburn se tenait à son bord, acculé par une dizaine de créatures toutes plus étranges et horribles le unes que les autres, et dont il ne pouvait même pas ne serait-ce que les imaginer, même avec un esprit aussi tordu que le sien.

Il savait qu’il rêvait. Ce genre de rêves qu’on faisait chaque nuit et nous réveille en hurlant. Ce genre de cauchemar qui nous suit toute notre vie durant. Il le savait, et pourtant il avait peur. Pas de ces monstres, qu’il savait inoffensifs, mais de la chute de dix étages qui l'attendait. Une peur incontrôlable, qui le faisait trembler de terreur rien que d’y penser.

Pitié, laissez-moi descendre.

Pourtant, les créatures ne semblaient pas l’avoir entendu, se rapprochant inexorablement de lui avec des mines patibulaires. Elles voulaient qu’il tombe, et se fracasse contre les rochers trente mètres plus bas. Elles voulaient qu’il souffre, que tous ses membres se brisent.

Je vous en supplie… Je veux pas…, avait-il pleuré de toutes les larmes de son corps.

Soudain, le monstre aux membres les plus noueux et le plus massif, une sorte de panthère constituée de roches, se jeta sur lui, le poussant dans le vide baignant dans un océan de brouillard.

Il paniquait. Pas à cause du vide, non. Ça, ce n’était rien, comparé au choc qui lui souriait comme un crocodile à la vue d’un poisson imprudent. Oui, son corps allait finir éparpillé dans le roc en contrebas. Ses os finiraient en miettes, et déjà les vautours tournaient loin au-dessus, dans l’attente du festin qu’ils feraient du petit homme qui s’en allait vers une mort certaine.

Et pourtant, le petit homme n’allait pas mourir cette nuit, comme toutes les autres nuits. Non. Pas cette nuit.

Mais… Je suis en train de rêver, là. Je vais pas mourir. Je peux pas mourir ! Alors ça sert à rien d’avoir peur…

Une petite onde de choc se forma dans son dos, au moment même où ses os auraient dû craquer tels des brindilles piétinées par un sanglier. Il avait vaincu sa peur.

* * *

La journée avait pris son cours, comme chaque jour précédant celui-ci. Comme d'habitude, la première chose que je fis en me levant fut d'ouvrir les volets de ma chambre, laissant le soleil de plomb inonder la pièce limite capitonnée. C'était la seule chose un tant soit peu dangereuse que mes parents me laissaient faire, vu que j'habite au premier étage de la maison. Et que la dernière fois que je suis tombé d'à peu près aussi haut, j'ai failli y rester.

Ceci fait, je mis, comme tous les matins depuis une semaine, mon éternel hoodie Sum 41 rouge sang avec "Sk_mfuk" écrit en noir dessus, ainsi qu'un de mes nombreux jeans noirs. Je me baladais nus pieds sur le sol mou. C'était une très mauvaise idée.

Un pot à crayon roula de sur mon bureau pour aller se réceptionner en traître sur mon pédestre gauche, mettant les os dudit membre en pièces. Résultat des courses ? Fracture du tarse. Je ne remarquais pas tout de suite la douleur, marchant jusqu'à l'escalier jusqu'à ressentir une incommensurable souffrance me venant du sol.

MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!, m'écriai-je avant de pouvoir atteindre le haut des marches.

Mon père accourut et me prit sur son dos, me descendant au rez-de-chaussée pendant que ma mère appelait les urgences.

Mais qu'est-ce qui t'as pris de pas faire attention ?! Je te le répèterais jamais assez ! Quand est-ce que tu vas enfin te décider à faire un peu gaffe ?!, me hurlait-il dans l'oreille. Toujours le même sermon depuis mon réveil, il y a quatre ans.

Trois heures plus tard, je me retrouvais à regarder par la fenêtre du salon, pendant que ma mère essayait de me donner des cours d'électronique auxquels elle ne comprenait que dalle. Puis soudain, je me rendis compte que je ne craignais plus de me cogner, ou de recevoir le moindre choc. C'est vrai ! J'avais beau avoir la maladie des os de verre, ça changeait pas grand chose ! Il y aurait toujours quelqu'un pour me ramasser à la petite cuillère ! Pas non plus que je sois un gros assisté, mais si je me brise tout les os contre le sol, j'aurais un peu de mal à me relever et faire genre "Nan, c'est... c'est bon, j'ai rien...". En fait je pourrais juste faire semblant d'être un héros de film américain, genre Bruce Willis, mais tout le monde saura que mon sourire ne serait que de façade.

Mais putain ce que ça peut faire mal, le pied cassé ! J'avais oublié ce que le mot souffrance pouvait signifier. J'avais le pied gauche dans le plâtre, une paire de béquilles était posée sur le bord de la table de travail.



J'en avais marre de cette vie. Rester enfermé H24 dans une maison où tout était molletonné, genre Meubles emballé dans du papier toilette, pour que je ne me cogne nulle part, des parents toujours aux petits soins quand je ne me prenais aucune tuile, et qui hésitent pas à me rabaisser parce que je ne suis pas en aussi bonne santé qu'eux... J'en avais ma claque. J'étais en pause, désormais. Je déambulais dans le jardin, quand soudain une idée vint me germer dans l'esprit.

Non, je pouvais pas faire ça ! Ç'aurait été... cruel... Mais il le fallait, si je voulais retrouver une vie un tant soit peu normale. Je me dirigeais alors vers le garage, et prit un marteau sur l'établi de bricolage de mon père, avant de retourner à la maison, l'outil bien en vue dans ma main.

J'allais désormais vers ma chambre, bien déterminé à sortir de cette foutue baraque, et quitter ces parents qui ne l'étaient que parce qu'ils m'avaient mis au monde, et qui ne l'auraient sans doute pas souhaité.

* * *

Un bruit mat partit du plafond, avant de se répercuter dans le reste de la maison. Les Jenkins n'avaient jamais cru bon d'isoler phoniquement la maison. Ce qui valut à leur fils unique de fortes nuisances sonores le soir quand ils avaient une besogne à faire ensemble et qui impliquait un lit et une paire de menottes en fourrure comme accessoires.

Mais reprenons. Beckett s'était déjà réduit un doigt en miettes, à grands coups de marteau sûrs. Il ne redoutait plus les coups, les chocs et les moindres heurts. Sa mère se rua dans sa chambre, tentant de lui arracher le marteau de charpentier des mains, ce qui entraîna un majeur broyé sous un nouveau coup de l'outil. Beckett se retourna vers sa libidineuse génitrice.

Maintenant, vous allez me laisser sortir de ce cloaque. J'en ai marre de cet endroit, je suffoque. (notez la rime involontaire mais qui donne une consonance chantante aux paroles dures de Beckett)

Sa mère restait coite devant ce qui lui semblait hors des moyens de son fils. On était un jour de nouvelle lune, et son comportement n'était pas normal. Elle restait bouche bée en voyant son fils soulever un sac à dos de sur son lit, prendre ses béquilles et s'en aller.

* * *

C'est fou ce que ça peut faire du bien. Je me baladais dans les rues de Sydney, sachant très bien que mes parents viendraient à la moindre occasion me chercher des emmerdes. Mais je m'en fichais complètement, du moment que je pouvais profiter du soleil sur ma peau, du chant des oiseaux et du doux parfum des hydrocarbures baignant l'avenue.

J'étais libre. Je sortais mon téléphone portable de ma poche et composais le numéro d'un ami.

Allô, Alex ? Ouais, c'est Beckett... Je sais, ça fait une paie, mais est-ce que tu pourrais me rendre un petit service ? Est-ce que tu pourrais m'héberger pendant deux-trois jours, le temps que je me trouve un appart' ?

Autres.

• Aime : Le chocolat, le vent chaud, l’extérieur.
• N'aime pas : L’huile de palme, les choux de Bruxelles, rester enfermé.
• Particularités, autres : Yeux vairons (œil gauche brun et œil droit vert)
• Niveau d'étude hors de Dreamland : Niveau première


• Comment avez-vous découvert le forum ? Google est ton ami…
• Première impression : Ben, vu que je suis déjà fan du manga, je vois pas pourquoi j’aimerais pas le forum
• Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Nope
• Code de validation : [It's Okay to be Gay, by Ed]