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La Loi du plus fort est toujours la meilleure...

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Dante Di Stefano
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MessageSujet: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyLun 18 Mar 2013 - 13:29

♦20h25♦

Les yeux de Dante ne cessaient de se plisser, sous le poids de la fatigue ; cela faisait maintenant plusieurs nuits qu’il ne parvenait pas à trouver le sommeil et Morphée venait réclamer sa quittance de loyer, tout comme le ferait certainement une mégère acariâtre, et ce tous les mois, si Dante décidait enfin de prendre un appart.

En guise de « mégère acariâtre », il y avait sa marraine qui tentait de s’enquérir hebdomadairement de l’état de son domicile. Le jeune homme secoua la tête en signe de négation : même dans ses pensées, il ne pouvait s’accorder de qualifier le dernier membre de sa famille avec une telle épithète, ou même un tel nom. Sa marraine était quelqu’un de doux et de chaleureux et, si elle n’était pas toujours là, tenait quand même une place importante dans le cœur de Dante.

Ce devait être dur pour elle de s’occuper ainsi d’un être avec qui elle ne partageait aucun lien familial. D’avoir autant de responsabilités sans même avoir eu l’avantage de partager le lit d’un homme aimant, sans même avoir eu le désir d’avoir un enfant. Et pourtant chaque semaine elle était là, fidèle au poste, apportant de l’affection à Dante tout en sachant qu’elle ne remplacerait jamais la place laissée dans le cœur du jeune homme par ses parents, qu’elle ne comblerait jamais ce vide immense qui ne cessait de croître, nourri par la rancœur qu’avait le jeune homme pour toutes ces brutes sans cœur qui infestaient les écoles, les collèges, les lycées, et dont les parfaits exemplaires persécutaient le jeune homme à son propre lycée.

Enfin, ça c’était du passé. C’était avant de découvrir Dreamland, avant d’apprendre à vivre avec sa phobie, à ne jamais renoncer et à ne jamais se laisser faire. Combattre un crapaud de plus de quatre mètres, ça aide quand on doit tenir tête à une petite brute. Et puis l’adolescent s’était également mis à entrainer son corps, allant régulièrement à ses cours de Karaté tout en s’efforçant de les compléter avec des programmes d’entrainement glanés sur le web.

C’était d’ailleurs à cette dernière activité qu’il s’était adonné les nuits précédentes, évacuant ainsi les dernières séquelles que le stress post-bac blanc lui avait infligé.

Dante referma le capot de l’ordinateur, et se laissa tomber en arrière, s’affalant contre le dossier de son fauteuil de bureau. Il ferma les yeux, savourant enfin le calme accordé par la perte du contact visuel, se délectant de la douceur du contact entre sa peau, son tee-shirt et le dossier rembourré. Il soupira d’aise, puis se souvint qu’il lui fallait éteindre la lumière et se déshabiller, avant de pouvoir se glisser dans les bras de la Déesse grecque du sommeil. Il fit donc ce que son bon sens lui enjoignait de faire, et se glissa sous les couvertures de son lit, s’amusant de la fraicheur de son matelas que sa chaleur corporelle avait depuis un moment délaissé, lui préférant son fauteuil. C’était tout naturellement que sa main saisit son coussin, tandis que l’autre pianotait dans le but de feindre le sommeil, qui ne tarderait pourtant pas à le saisir dans ses filets.

La respiration du jeune homme se fit plus lente, plus régulière et, tandis que son torse se soulevait doucement avant de s’abaisser à une allure tout aussi lente qui n’était pas sans rappeler le flux des marées, il s’endormit.

♦Dreamland♦

Voyageur.
Ce terme désigne les personnes voyageant, c’est-à-dire des êtres nomades se déplaçant sans cesse, multipliant les destinations mais également les expériences dans le but de s’accomplir soi-même ou de mener à bien une mission, qu’elle soit reconnue comme telle ou pas par l’individu en question. Un voyageur serait donc une sorte de nomade, de vagabond sans famille, sans attache. Ou alors, il ne s’agirait pour lui que d’élargir son territoire du quotidien, pour raison professionnelle ou juste personnelle, tout en restant attaché à un lieu précis qui garderait une place importante dans son cœur.
Ce terme, à Dreamland, désigne les personnes « éveillées », qui perçoivent le monde des rêves différemment du commun des mortels qui se trouve désigné par le terme de « Rêveurs ».
Mais est-ce que le mot « voyageur » désigne la même personne, dans ces deux cas ? Dante était dans l’incapacité de répondre à sa question, bien qu’il n’y ait autour de lui que des voyageurs, dans tous les sens que ce terme peut avoir. Il se trouvait en effet dans le Métro de Dreamland, lieu bien connu des Voyageurs qui leur permettait de rallier n’importe laquelle des trois premières zones du monde onirique.

Dante en avait déjà entendu parler –et pas qu’une fois !- notamment lors des beuveries organisées par le Thy Bar du cimetière de Dreamland. En effet, pas mal de nécrophobes s’y rendait à l’occasion, et l’un deux, nommé John, lui avait confié ses déboires dans ce lieu de combat sanglant où il n’était pas fréquent de voir des Voyageurs killers, des brutes sans foi ni loi, du point de vue de Dante. S’il y avait une leçon à tirer des problèmes rencontrés par ce John, c’est qu’il fallait éviter de montrer des signes de faiblesse, et qu’il fallait ne pas se mêler des problèmes des autres : en somme, ne pas jouer les héros.

Et pourtant, en voyant cet homme dans la force de l’âge faire face à une demi-douzaine d’individus à la mine peu fréquentable, Dante ne put empêcher son sang de se glacer. Il se trouvait dans l’un des halls d’entrée du Métro, exactement à quelques mètres d’un panneau indiquant « ligne 3 Kazinopolis ». Et un vaste espace s’était formé autour des belligérants, aucun Voyageur ne se montrant pressé d’intervenir afin d’éviter ce carnage inutile. Certains, même, se pressaient autour, une lueur pernicieuse dans le regard. On aurait dit des vautours avides de ressentir le désespoir de la victime.

Cette dernière, pourtant, ne se laissait pas abattre. L’homme devait avoir la trentaine et possédait d’une longue chevelure couleur fauve qui encadrait un visage buriné, marqué par les intempéries. Son regard, franc et droit, ne semblait pas le moins du monde déstabilisé par la situation qu’il était en train de vivre. Cet homme devait certainement être un individu respectable, un type « droit dans ses bottes », « bien dans sa peau », et devait avoir une bonne place dans la société du XXIème siècle, vu le costume deux pièces qu’il portait. Pourtant, cet homme allait mourir, enfin allait perdre son statut de Voyageur. Car si tenir tête à une bande de racailles est faisable dans la vie de tous les jours, dans le métro en plein jour, alors qu’il y a foule, les règles du Métro de Dreamland étaient tout à fait différentes. L’expression « La loi du plus fort est toujours la meilleure » y était la seule règle valable. Et bien qu’il y ait une milice chargée de la sécurité, elle était bien trop impuissante pour s’assurer du respect de la moralité dans cette infrastructure phare de l’immigration dreamlandesque.

Le cœur du Nécromancien battait à s’en rompre, et il lui sembla que le temps s’arrêter, que le monde entier observait un silence respectueux, avant que le drame ne se produise et que l’une des forces en présence ne lance la première attaque. Il lui fallait faire un choix… et vite ! Pouvait-il se permettre de prendre un risque, de tenter de sauver cet homme pour finir lui-aussi en poussière ? Alors qu’il ne le connaissait même pas, alors qu’il était même possible qu’il ne s’attire que du mépris de sa part ? Après tout, ce n’était pas le petit brin d’homme qu’il était, avec son mètre soixante et ses cinquante-cinq kilos, qui allait pouvoir l’aider. Il n’était rien, rien d’autre qu’un adolescent brun, aux cheveux ébouriffés et au regard franc, incapable d’inspirer le respect à quiconque. Et puis, il était possible que cet homme soit un Voyageur bien plus expérimenté que le jeune homme, et qu’il n’ait donc pas besoin de son aide, alors pourquoi risquer sa vie ?

* C’est à cause de ce genre de réflexion que le monde part à vau-l’eau.* pensa le jeune homme, un rictus moqueur aux lèvres.

Et il fonça, se jetant sur l’homme tout en invoquant Rudolf, son rat cadavérique. Il parvint à faire tomber la « proie du jour », ce qui acheva de le renseigner sur la faiblesse de cet homme, et il lui glissa à l’oreille ces quelques mots : « Faites-moi confiance »

Le rat mordit l’homme au bras droit, et Dante fit une clé de bras au membre pris pour cible, maintenant la pression jusqu’à ce qu’il se décroche. L’homme cria, de surprise certes car le rat avait anesthésié toute cette partie. Le jeune nécromancien lança le morceau arraché en direction de l’agresseur le plus proche –une sorte de skinhead vêtu d’une veste de cuir noire, d’un jean déchiré et de Doc Martens- en espérant que la main se referme sur la gorge et, la rigidité cadavérique faisant le reste, se débarrasser ainsi de cet empêcheur de tourner en rond –ou du moins de prendre le métro. Mais l’homme se contenta de se pencher en avant, et d’ouvrir la bouche, laissant ainsi le bras pénétrer entièrement à l’intérieur de cet antre béant qu’elle était devenue. Il avala ainsi le projectile de chair, et laissa échapper un rot des plus déplaisants avant de s’étirer d’un sourire mauvais.

Dante fit un effort pour ne pas frissonner. Ce mec devait être atteint de la phobie de la gourmandise, un truc comme ça. Vu son corps à la limite de l’anorexie, cela devait être plus que plausible. Il se pencha en avant, glissa à l’homme un « Vous inquiétez-pas, ça va repousser » plus que dérangeant, et se tourna vers le groupe de Voyageurs killers.

* Bon, déjà, je ne sais pas si ce pauvre mec ne va pas se retrouver avec des séquelles mentales. L’idée de cette mise en scène macabre était plus que mauvaise, et c’est maintenant que tout va se jouer : j’ai intérêt à bien bluffer car je risque gros ! * s’encouragea le jeune homme qui se demandait s’il n’allait pas finir schizophrène à force de parler tout seul.

Certains évacuent le stress en sifflant, mais Dante se voyait mal siffler « Au clair de la lune » au milieu de ces loubards. Quoi que c’eût été une manière plutôt originale de détendre l’atmosphère.

« Ceci (Dante désigna l’homme allongé de la main droite) est ma proie. Je passe outre le fait que vous ayez voulu vous amuser avec elle, mais c’est à moi que l’on a commandité son assassinat. Je ferais donc comme si vous n’aviez jamais été là, et je ne saurais vous conseiller de ne pas faire de même. » déclara-t-il d’une voix qu’il voulait calme et assuré, dans une pâle imitation de ce qu’était pour lui un « méchant » charismatique et terrifiant.

Le skinhead au pouvoir peu ragoutant s’avança et s’écria :

« Mec ! T’as tenté de me détruire la gorge…

- Et t’as tenté de me piquer ma proie, répondit Dante d’une voix égale. Ce qui fait que nous sommes quittes, n’est-ce pas ? »

Le ton de sa voix n’admettait aucune réponse négative. Jusque-là, le jeune Nécromancien estimait bien s’en tirer. Après tout, il se faisait passer pour un assassin disposant donc de supérieurs hiérarchiques prêts à venger sa mort si nécessaire, et il venait d’arracher le bras d’un homme d’une seule main. Bon, d’une, le bras qu’il avait arraché avait été atteint par le Virus de Non-Mort transmis par Rudolf, et ses tendons avaient été fragilisés de telle manière qu’il fut aussi facile à Dante de l’arracher que s’il avait voulu arracher une branche morte. Et puis, cela n’avait pas été si dur de le lancer en direction du skinhead puisque depuis son arrivée à Dreamland, le jeune homme n’avait cessé de progresser physiquement, mais aussi mentalement. Et puis, ses adversaires n’étaient pas censés savoir toutes ses informations, Dante avait donc l’avantage.

Le jeune homme vit alors apparaître dans la main d’un des sombres individus ce qui était pour son plan aussi fatal que l’était la kryptonite pour Superman : un exemplaire du DreamMag.

« Et les mecs ! On est en train de se faire embobiner, là ! Ce mec, c’est Dante Di Stefano, il a été vu il y a peu en compagnie de Megan Cole, mais ça s’arrête là. C’est qu’un trou du cul de seconde zone, il n’est même pas dans les cent premiers de la ligue Baby. (Il sourit d’un air sinistre, et un coutelas apparut dans sa main droite comme par magie.) J’crois qu’on a gagné le gros lot, les mecs. On va avoir droit à pas moins de deux mises à mort, ce soir. »

Celui qui avait parlé, un homme d’une vingtaine d’année à la longue chevelure de jais et qui portait des lunettes, montrait à ses compagnons la photo de Dante où on le voyait aux côtés de Megan Cole, près d’une certaine auberge. Le jeune homme ne savait pas qui avait pris cette photo, mais il se devait d’avouer que les reporters du magazine de Dreamland étaient plus que performants.

Il changea donc d’optique, abandonnant la couverture du tueur de sang-froid, assassin implacable, pour reprendre son identité d’adolescent aux penchants chevaleresques s’étant mis définitivement dans la merde. Il n’avait pas trente- six milles choix : s’il invoquait Noctis pour se défendre –l’option Jack n’était même pas envisageable, le squelette étant aussi contrôlable qu’une arme bactérienne de niveau 4- alors le virus de Rudolf n’agirait plus et le monsieur perdrait définitivement son bras. D’un autre côté, ils n’auraient tous les deux plus l’occasion de se servir de leurs membres s’ils ne survivaient pas à ces connards.

* Tiens ! En parlant de connard… Non, ne pas penser à ça ! * se réprimanda mentalement Dante.

Et si… Connaissez-vous la loi de Murphy ? La loi de l’emmerdement maximal ? Quand une situation peut dégénérer encore plus, elle dégénère, c’est une des lois immuables de la physique, qui porte également le nom de « la théorie des nœuds ». Ben pour dégénérer… Alors que Dante cherchait un moyen de gagner du temps, afin que le gentil monsieur au regard fauve, à la chevelure franche –ou peut-être l’inverse- puisse récupérer son bras, un obus de plumes jaunes fit son apparition, rentrant négligemment dans le groupe de Voyageurs killers comme le ferait une boule désireuse de faire un Strike au bowling. Puis, le volatile en question –un CoNard, cochon-canard si cela vous parle plus, à la frontière entre le palmipède et le porcidé si cela vous parle moins- ouvrit un large bec et engloutit sa proie –à savoir le skinhead anorexique à l’appétit bestial. Vous connaissez l’arroseur arrosé ? Ben, c’est presque plus drôle.

Profitant de ce que le volatile distraie l’attention de ces messieurs, Dante prit ses jambes à son cou, entrainant avec lui le monsieur en piteux état. Vu la masse qu’il trainait derrière-lui, il atteignait à peu près la vitesse de croisière d’un escargot sous acide. Ce qui n’est déjà pas mal, il faut l’avouer.

Après que le CoNard fut tué –il s’en fout, il est immortel mais passons- le groupe de Voyageurs killers courut à la suite du jeune homme, et ne tarda pas à le rattraper, l’entourant sans lui laisser d’échappatoires.

Mr DreamMag s’avança, et regarda le jeune homme avec un sourire narquois.

« - T’es vraiment aussi con que t’en as l’air ! Tu aurais dû laisser ce faible à la place qu’il méritait et t’enfuir… C’est dommage pour toi, déclara triomphalement l’homme.

- Mais pourquoi faites-vous ça ? Ne pensez-vous pas que tout le monde à sa place à Dreamland ? Ne pouvez-vous pas laisser les gens rêver, se libérer des angoisses de la vie réelle afin de décompresser ?

- Mais, mon petit, je pense que c’est toi qui n’a pas compris ce qu’était réellement Dreamland : c’est une seconde chance offerte aux forts comme nous qui sommes des marginaux de la vie réelle à cause de ce culte de la non-violence. Le monde ne peut être, ne doit être, et ne sera qu’aux personnes le méritant, qu’aux personnes se battant pour. La loi du plus fort est toujours la meilleure, saches-le, petit. Et l’union fait la force, cela, on l’a bien compris, pas vrai les gars ? (De nombreux sourires pervers s’épanouirent sur les lèvres, l’homme avait de bons talents d’orateurs, et il avait su se trouver un bon public.) Je suis désolé de te dire ça, mon petit, mais il est temps pour toi de mourir. Et n’essaies même pas d’implorer notre pitié, ou de nous demander de t’accepter dans nos rangs, on ne veut pas des faibles…

- Peuh !(Dante cracha par terre) Vous ne savez pas ce qu’est la vraie force. La vraie force, c’est se lever tous les matins pour cultiver ses champs, alors que les rongeurs ont tout dévasté dans la nuit. La vraie force, c’est de voir sa famille se faire tuer sans rien pouvoir faire, et de pourtant ne pas se laisser aller à la haine, à nourrir le cycle de la violence, et plutôt de tenter de vivre en paix, de se reconstruire une famille, et de répondre à la violence par la tolérance et la paix. La vraie force, c’est de continuer chaque semaine à s’occuper d’une personne avec qui on ne partage aucuns liens de sang, mais qu’on aime d’un amour véritable. Mais la vraie force, ce n’est certainement pas de s’acharner sur des hommes qui ont autres choses à faire, dans le métro, juste pour montrer qu’on existe et « qu’on a des couilles ».

- Tu nous critique, mais tu ne vaux pas mieux, petit. Tu nous observe avec un regard si haineux que j’en serais presque impressionné, s’il ne venait pas d’un bébé qui sent encore le lait de sa mère. Tu te prends peut-être pour un héros, mais tu sembles trahir tes propres principes. Parjure ! Cesse donc de parler et viens, que l’on t’accorde une mort rapide !

- Tu n’as pas tort. (Dante s’approcha lentement, continuant de dévisager l’homme, sans ciller) Je ne suis pas fort, je suis même faible, et c’est une chose que j’assume totalement. Je n’ai pas la volonté de tous ces gens, je ne suis pas capable de répondre à la violence par la tolérance, à la guerre par la paix. Mais pour eux, pour toutes les personnes fortes qui auront à souffrir de vos agissements, je me dois de tout mettre en œuvre pour vous arrêter. Je suis certes faible, mais je suis loin d’être impuissant. Car dans ce crâne, il y a des convictions bien enracinés, et les convictions, mon cher, sont à l’épreuve des balles, ou même des lames. Mais c’est quelque chose que l’on va vérifier ! »

Le temps était passé moins rapidement qu’il ne l’aurait fallu, mais le bras de l’homme que Dante tentait de sauver avait repoussé. Il put donc révoquer Rudolf et put puiser dans ses réserves de sang pour invoquer Noctis, se dotant de sa Death’s Hand. Sa main droite était donc enserrée dans les mâchoires du crâne parlant, et il disposait donc de cinq « doigts osseux » longs de près d’un mètre, aussi malléable que ses propres doigts et dont la solidité n’avait rien à envier à celle de la pierre, puisqu’ils étaient parvenus à déchirer l’épaisse carcasse d’un golem constitué de cette même matière.

Le Nécromancien tremblait d’excitation, comme chaque fois que l’imminence du combat se faisait proche : il avait peur de bien des choses, certes, mais pas d’avoir du sang sur les mains !


HRP : Bon, j’ai donc débuté le sujet, j’espère que le post vous a plu. Donc, le skinhead a la phobie de la gourmandise, il est donc capable de dévorer pas mal de choses. Il y a donc six Voyageurs killers, dont je situerais les rangs autour de 2, 3, voire 4 pour le plus fort d’entre eux. Il ne faut pas rêver, dans l’état actuel des choses, Dante va se faire défoncer. Avec une bonne stratégie –et si vous venez l’aider-, il y a peut-être une chance de gagner. J’espère donc que vous vouliez du combat dans ce RP, parce qu’il va y en avoir, sinon, rien ne vous empêche de vous désister ^^
Donc, pour le pouvoir des autres Voyageurs Killers, j’ai préféré ne rien en dire afin de vous laisser en choisir. A vous donc de décrire deux des Voyageurs Killers afin de nous donner les hypothèses de vos personnages quant à la teneur de leurs pouvoirs. J’ai déjà pris le skinhead et Mr Dreamland, donc on va dire que le choix est équilibré. Il nous faudra également voir par MP s’il y a des choses qui ne vous conviennent pas. Puis, pour ceux qui ne l’auraient pas compris, le skinhead est toujours en vie. Disons que le CoNard, s’il est immortel, est d’une utilité frôlant le zéro absolu au combat. Et, de plus, il ne fait que ce qui lui plait, n’étant absolument pas contrôlable par Dante bien qu’il s’arrange avec un plaisir pervers pour se retrouver tout le temps dans son sillage. Et sinon, il n’y a pas vraiment de limites au niveau des pouvoirs et du rang des Voyageurs Killers, tant que ça ne dépasse pas le rang 3, sauf à la limite pour l’un d’entre eux. Ou sinon, on se fera juste déchirer ^^’ et Mr l’Admin viendra jouer PNJ afin de nous remettre sur le bon chemin, car il n’est pas concevable que 3 rangs 3 battent un groupe de six Voyageurs killers rang 4. Donc, il faut rester dans les limites du raisonnable, je pense que vous le compreniez.
Sur ce, j’achève ce HRP trop long qui va finir par dépasser le RP en lui-même, et n’ai plus qu’une seule chose à vous dire : A vos claviers !
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Kalatch Lunacy
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Kalatch Lunacy
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyLun 18 Mar 2013 - 21:35
Plus il découvrait Dreamland et plus les journées dans le monde normal lui paraissaient longues. Il n'avait rien à faire dans ce monde réel, enfermé dans son asile avec pour seule compagnie les fous et les docteurs. Cela commençait vraiment à devenir pesant. Mais il savait qu'à la fin de chaque journée, tout allait d'un coup s'améliorer. La nuit arrivait avec son entrée pour le monde merveilleux des rêves.
Quinze jours s'étaient écoulés depuis qu'il était devenu un voyageur. Les premières nuits étaient laborieuses avec le risque de se faire tuer plusieurs fois, mais cela n'était rien à côté des incroyables découvertes qu'il avait fait chaque nuit. Entre royaumes d'une extrême étendue et puissance, voyageurs surdoués et créatures dangereuses, il y avait de quoi faire pour oublier la vie misérable et ennuyeuse qu'il vivait depuis presque dix ans à l'asile. C'est pourquoi il voyageait avec une motivation sans borne, une exaltation toujours plus forte chaque nuit. Quant à son pouvoir, il avait enfin, en l'espace d'une longue semaine, appris à à peu près le maîtriser même si il restait quelques imperfections. Il fallait laisser le temps au temps, mais chaque nuit, il se sentait plus fort que la précédente, ou du moins, plus en confiance avec son pouvoir.
La soirée arriva enfin. Comme chaque soir depuis un demi-mois maintenant, il s'enfermait dans sa chambre dès 20h sans permettre à quiconque de perturber son sommeil. Ses évasions à Dreamland étaient son bien le plus précieux, hors de question de laisser quelqu'un lui ôter la seule chose de bien qu'il avait. Ainsi, 21h, après un repas copieux pour permettre à son corps de s'endormir plus rapidement, il était confortablement installé dans son lit, lumière éteinte et l'esprit prêt à rejoindre son nouveau monde. Le temps de s'endormir, il pensa à sa destination de cette nuit. Il avait découvert pas mal d'endroits se laissant totalement guidé par le hasard mais ce soir, il décida de prendre les choses en main. Il découvrirai Dreamland selon ses exigences. L'endroit idéal pour cela était le Métro évidemment. On pouvait y choisir sa destination selon son envie et son niveau. Idéal pour se rendre là où il pourrait évoluer à sa guise.
Quelques minutes plus tard, le sommeil lui tomba enfin dessus, et c'est le sourire aux lèvres qu'il se laissa emporter par celui-ci.


Songe 16 : Le Métro – Finies les théories, on passe à la pratique !


En soit, ce station de métro ne changeait pas de ceux du monde réel pensa le jeune Kalatch. Surpeuplé, des vagues de passages, le sifflement des trams sur les rails et même une légère odeur d'urine qui embaumait l'atmosphère. Prenant son temps, d'une démarche lente et un peu hasardeuse, Kalatch trouva enfin un panneau qui l'aiderait à en savoir un peu plus quant aux possibles destinations qui s'offraient à lui. Le métro passait par plusieurs secteurs, des plus inoffensifs aux plus dangereux. Il décida de se laisser tenter par un royaume du secteur 2, soit d'un niveau intermédiaire, c'est à dire celui du Royaume des Deux Déesses. Un choix hasardeux même si l'idée de rencontrer des personnes de la gente féminines ait un peu facilité le choix, il restait un séducteur dans l'âme, même à Dreamland.
Ainsi, la destination choisie, il traversa les quais pour se rendre devant un arrêt, prêt à monter avec tous ces moutons dans un wagon où il serait très certainement serré comme une sardine en boîte, l'odeur serait la même. Quelques minutes à patienter, il regarda autour de lui, histoire de voir à quoi ressemblaient les autres voyageurs ici. Il y avait de tout : du grand, du moche, de la chouquettes (plus rarement), des groupes, des vieux même. Rien de changeait à la vraie vie mise à part les looks un peu plus excentriques que la normale. Bref, après une bonne minute de « matage », son attention fut attirée par un rassemblement assez important de personnes, en cercle, comme si ils regardaient une sorte de spectacle. Assez curieux quand même, il jeta un oeil sur l'heure d'arrivée du prochain métro : « 5 mns restantes » … Bon, il avait le temps de voir rapidement ce dont il s'agissait. Peut être cela serait-il intéressant, ou du moins plus passionnant que de dévisager les gens qui passaient par ici.
Il se déplaça donc, toujours d'une démarche assurée et lente, vers « l'attraction » des quais. Plus il se rapprochait et plus la foule était dense, agitée, excitée. Ça avait intérêt à vendre du fat ce show !
Ce n'était pas peu dire, loin d'une simple animation, il semblait qu'un combat entre deux groupes était en train de doucement s'installer. Il observa les deux groupes qui se faisaient face. Enfin, les groupes, il y en avait plutôt un, composé de six voyageurs face à deux autres voyageurs, aux allures plus faibles. Tout cela était intéressant pour Kalatch, voir des gens se battre pouvait être parfois plus instructif que se battre soi-même, et puis au moins, ce n'était pas lui qui allait s'en prendre plein la gueule. Le bilan de ce spectacle était le suivant : un vieillard affaibli et dont un bras manqué, un gamin qui semblait prendre sa défense et le groupe de voyageurs qui semblait attiré par les emmerdes et les combats faciles. Le gamin allait très sûrement se faire massacrer. Tant pis pour lui, Dreamland est un monde aussi merveilleux qu'hostile, les plus forts dominent et possèdent la plupart des cartes. Si affrontement il devait y avoir, le résultat était donné d'avance. Il ne voyait pas en ce gamin une once de potentiel pour faire face à six mecs qui avaient l'air plutôt agressifs et sûrs d'eux-mêmes.
Kalatch regarda et écouta tout ce qui se passait ici avec intérêt. Il pouvait rater son métro, le prochain ferait l'affaire. Le petit allait sûrement se faire vite écrasé, il pourrait peut être même choper le prochain qui passait dans maintenant deux minutes. Lors que Kalatch arriva sur les lieux, la première chose qu'il vit était un des loubards sortir un magazine et s'esclaffer, en parlant à un skin-head, au look stéréotypé qui allait avec sa coupe de cheveux et qui était sûrement le chef de cette petite bande :

« Et les mecs ! On est en train de se faire embobiner, là ! Ce mec, c’est Dante Di Stefano, il a été vu il y a peu en compagnie de Megan Cole, mais ça s’arrête là. C’est qu’un trou du cul de seconde zone, il n’est même pas dans les cent premiers de la ligue Baby. (Il sourit d’un air sinistre, et un coutelas apparut dans sa main droite comme par magie.) J’crois qu’on a gagné le gros lot, les mecs. On va avoir droit à pas moins de deux mises à mort, ce soir. »


Des morts ? Ils étaient un peu extrêmistes ces p'tits gars pensa le voyageur de la Folie. En tout cas, cela confirma ses doutes : ce petit avait du confondre courage et débilité. Certes il devait avoir ses raisons de faire face à ces gars mais pas à un tel niveau .. Voilà où en on est avec tout ces pseudos héros qui agissent plus par instinct qu'intelligence et qui se faisaient tuer de manière totalement naze, leur geste passant d'héroïsme à crétinisme. Mais il lui accordait une chose, au moins lui avait le courage de se dresser contre ces Voyageurs Killers, autrement, personne autour ne bougait le moindre petit doigt pour venir à l'aide de ces deux personnes en situation apparante de mort imminente. Chacun pour soi, c'était la meilleure façon de survivre à Dreamland on dirait. Et il était assez d'accord avec ça. Pourtant, lorsque, dans une tentative desespérée de fuite, le fameux « Dante » tenta de fuir les lieux avec un corps inerte sur les épaules, Kalatch suivi tout ce mouvement pour continuer d'avoir à l'oeil la situation. Ce petit commençait à l'intéresser. Ou peut être était-ce simplement de la curiosité morbide, il n'en savait pas grand chose. Tout ça est-il qu'il suivi les deux groupes de loin, observant attentivement ce qui allait se dérouler.

S'en suivi une courte course-poursuite, il était évident qu'il se ferait rattraper avec un poids mort à se traîner ainsi. Décidement, il enchainait les mauvaises décisions ce garçon. Cependant, le dialogue qui s'en suivi n'était pas tout à fait inintéressant aux oreilles de Kalatch. Le premier à reprendre la parole était le « lecteur » du groupe, et vu leurs tronches à tous, il devait être le seul des six à avoir miraculeusement appris à lire :

« - T’es vraiment aussi con que t’en as l’air ! Tu aurais dû laisser ce faible à la place qu’il méritait et t’enfuir… C’est dommage pour toi, déclara triomphalement l’homme.

- Mais pourquoi faites-vous ça ? Ne pensez-vous pas que tout le monde à sa place à Dreamland ? Ne pouvez-vous pas laisser les gens rêver, se libérer des angoisses de la vie réelle afin de décompresser ?

- Mais, mon petit, je pense que c’est toi qui n’a pas compris ce qu’était réellement Dreamland : c’est une seconde chance offerte aux forts comme nous qui sommes des marginaux de la vie réelle à cause de ce culte de la non-violence. Le monde ne peut être, ne doit être, et ne sera qu’aux personnes le méritant, qu’aux personnes se battant pour. La loi du plus fort est toujours la meilleure, saches-le, petit. Et l’union fait la force, cela, on l’a bien compris, pas vrai les gars ? (De nombreux sourires pervers s’épanouirent sur les lèvres, l’homme avait de bons talents d’orateurs, et il avait su se trouver un bon public.) Je suis désolé de te dire ça, mon petit, mais il est temps pour toi de mourir. Et n’essaies même pas d’implorer notre pitié, ou de nous demander de t’accepter dans nos rangs, on ne veut pas des faibles…


- Peuh !(Dante cracha par terre) Vous ne savez pas ce qu’est la vraie force. La vraie force, c’est se lever tous les matins pour cultiver ses champs, alors que les rongeurs ont tout dévasté dans la nuit. La vraie force, c’est de voir sa famille se faire tuer sans rien pouvoir faire, et de pourtant ne pas se laisser aller à la haine, à nourrir le cycle de la violence, et plutôt de tenter de vivre en paix, de se reconstruire une famille, et de répondre à la violence par la tolérance et la paix. La vraie force, c’est de continuer chaque semaine à s’occuper d’une personne avec qui on ne partage aucuns liens de sang, mais qu’on aime d’un amour véritable. Mais la vraie force, ce n’est certainement pas de s’acharner sur des hommes qui ont autres choses à faire, dans le métro, juste pour montrer qu’on existe et « qu’on a des couilles ».

- Tu nous critique, mais tu ne vaux pas mieux, petit. Tu nous observe avec un regard si haineux que j’en serais presque impressionné, s’il ne venait pas d’un bébé qui sent encore le lait de sa mère. Tu te prends peut-être pour un héros, mais tu sembles trahir tes propres principes. Parjure ! Cesse donc de parler et viens, que l’on t’accorde une mort rapide !

- Tu n’as pas tort. (Dante s’approcha lentement, continuant de dévisager l’homme, sans ciller) Je ne suis pas fort, je suis même faible, et c’est une chose que j’assume totalement. Je n’ai pas la volonté de tous ces gens, je ne suis pas capable de répondre à la violence par la tolérance, à la guerre par la paix. Mais pour eux, pour toutes les personnes fortes qui auront à souffrir de vos agissements, je me dois de tout mettre en œuvre pour vous arrêter. Je suis certes faible, mais je suis loin d’être impuissant. Car dans ce crâne, il y a des convictions bien enracinés, et les convictions, mon cher, sont à l’épreuve des balles, ou même des lames. Mais c’est quelque chose que l’on va vérifier ! »

Mouais, ce discours sur la force et toussa, c'était des conneries pensa Kalatch. Les forts ne perdent pas leur temps à protéger les faibles, c'est comme ça qu'on se fait tuer de manière stupide. Néanmoins, Dante assumait parfaitement son niveau inférieur face au groupe de VK et il gagna un peu le respect de Kalatch avec ça. D'ailleurs, le petit semblait vouloir passer aux choses sérieuses car il avait tranformé sa main droite en une sorte de main de squellette. Répugnant mais impressionnant en soit non ?
Le jeune Lunacy fut pris dans un véritable dilemme. Si il voulait aider, c'était maintenant avant que le gamin ne perde inutilement ses forces et se fasse tuer sous ses yeux. D'un autre côté, il n'était pas encore totalement sûr de maîtriser ses pouvoirs, et il y avait une faille : pour pouvoir les utiliser, il devait connaître au moins le prénom/nom/surnom de son adversaire. Or, il n'avait rien entendu de la sorte encore. Sauf pour Dante mais il n'allait pas le manipuler, ça ne servirait à rien sinon d'aider les agresseurs. Mais il avait un avantage, les loubards ne faisaient pas attention à lui, même pas Dante d'ailleurs. Ils étaient dans leur petit monde, loin du bruit sourds des métros qui venaient et allaient, chargés de voyageurs avides de découvertes.
Il était temps de prendre une décision ! Presque à contre-coeur, il ramassa une canette qui trainait par terre, alluma une clope et lanca de toutes ses forces la canette en aluminium sur le crâne chauve et luissant de ce qui devait être le chef de la bande.

VLAM

Ils se retournèrent tous les six d'un même geste, leurs visages montrant colère et surprise, vers le jeune Kalatch qui tirait tranquillement sur sa roulée.

« Hé ! On peut savoir ce qui t'arrive sale merde ?! Personne ne me manque de respect ainsi ! Il se tourna alors vers un membre de son groupe, Eh Stone ! Balance moi un de tes cailloux dans la face, je vais lui apprendre ce que c'est de lancer des objets sur d'honnêtes gens. »

Le membre interpellé répondit d'une voix qui se voulait confiante : « J'ai une meilleur idée Tristan, laisse le nous avec Light, on va lui régler son compte. J'viens d'entrer dans le gang et il serait temps de faire mes preuves non ? Comme ça tu gardes les deux autres et tout le monde s'amuse. »

« Mouais, pourquoi pas mais faîtes attention, on ne le connait pas celui-là. Et gardez-m'en un bout, mon crâne pique un peu et je veux le finir ce petit con ! »

Et voilà, il s'était mis dans la merde et était maintenant confronté à deux vogayeurs killers. La situation n'était pas terrible, même si il ne fassait face qu'à deux membres sur six. Au moins, il connaissait le nom de ses deux adversaires, ce qui était un avantage puis ce n'était pas le chef qu'il affrontait mais deux subordonnés. Peut être allait-il les battre avant de se faire attaquer par les quatre autres ..
Décidement, il aurait du sauter dans son métro et laisser ce maudit Dante dans sa merde. Il avait réagit aussi bêtement que lui alors quitte à mourir, autant tout donner avant. Il ne voulait pas en arriver là mais la situation n'était pas terrible. Il tira une dernière latte sur sa clope avant de la jeter et de faire face à ses deux adversaires. C'était sûrement sa dernière clope dans Dreamland mais l'heure n'était plus aux regrets. Les actes seront le dénouement de tout ça.

Kalatch jeta un regard à demi accusateur à Dante et se tourna vers les deux voyageurs qui se dirigaient vers lui, la démarche conquérante, un sourire meurtrier aux lèvres.

« Deux contre un hein ? C'est pas super fair-play pour des honnêtes gens ça. Bah, on va voir ce que ça donne, ramenez-vous, j'ai un métro à prendre et pas de temps à perdre avec vos conneries ! »

Ce fut Stone qui ouvrit le bal et utilisant ce qui devait être un pouvoir de pierre car il lanca droit sur Kalatch un morceau assez imposant de roche en sa direction. Il l'esquiva difficilement mais n'eut pas le temps de reprendre ses esprits que le dénommé Light lanca un éclair qui le toucha en plein sur le torse et l'envoya valser un peu plus loin, son torse le brûlant là où l'impact l'avait touché. Ils n'avaient pas l'air aussi forts que leur chef mais ils étaient deux contre un, ce qui était un sacré avantage. Le plus faible des deux étant surement le nouveau venu, Stone. L'autre devait être au niveau de Kalatch à peu près.

*Bordel ! Un pouvoir électrique ! .. Deux pouvoirs de distances, c'est galère.. Mais ces deux petites frappes me donnent une idée.*

Se relevant avec peine, il plongea ses yeux dans le regard méprisant du dénommé Stone. L'emprise pouvait avoir lieu, il avait tous les éléments pour. Maintenant, il fallait que ça marche !
Très peu de secondes plus tard, Light lanca un nouvel éclair vers Kalatch, visant cette fois-ci la tête. Mais il ne chercha pas à l'esquiver cette fois …

« Bordel Stone, mais tu nous fais quoi là ? T'es de son côté maintenant ?! »

Stone ne répondit pas, il semblait complétement ailleurs. L'emprise avait fonctionnée ! Comme il le pensait, Stone était le plus faible de deux, sûrement d'un rang inférieur à Kalatch car il avait pénétré sans mal son esprit et l'avait forcé à utiliser son pouvoir de roche pour arrêter l'éclair lancé par son ami. La roche n'est pas très bon conducteur, une chance que son pouvoir, même plus faible que celui de son allié, avait un avantage naturel sur ce dernier.
La situation devenait incompréhensible pour Light et il fallait en profiter maintenant ! Utilisant une dernière fois son pouvoir sur Stone, car l'emprise ne pouvait pas durer éternellement, même sur un niveau inférieur, il le forca à utiliser son pouvoir contre son allié. Ce dernier l'esquiva de justesse mais il ne put esquiver le poigt de Kalatch qui arriva à grande vitesse contre sa face. Sous le choc, sa tête cogna contre un des murs du métro et il tomba, évanouie.
Kalatch souffla, un de moins ! Mais il avait du utiliser pas mal d'énergie pour venir à bout du fameux Light. Ne lui restait que Stone, qui reprenna lentement ses esprits après que Kalatch fut entré dedans. Il ne savait pas si il aurait la force de réutiliser cette technique face à un esprit qui était maintenant averti de ses capacités. Au moins, c'était du un contre un maintenant ! Et il devait cite en finir pour pouvoir porter son aide à Dante, qui était face à quatre adversaires lui, il fallait faire vite et bien !

HRP : Bon, c'est mon premier rp à plusieurs, je sais pas trpo ce que ça vaut face au très bon post de Dante. Pour ce qui est des rangs, j'pense pouvoir accorder un rang 4 au "chef", les autres 3 ou 2. Les deux que j'ai pris sont niveau 2 (Stone) et 3 (Light). Si il y a quelque chose qui ne va pas, faîtes le moi savoir, j'éditerai sans problèmes Wink
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyMar 19 Mar 2013 - 19:28
  • Dreamland, un véritable monde à part du notre. C’est quand même dingue, un monde parallèle dans lequel la seule limite est celle de notre imaginaire, tout du moins pour un simple « Rêveur ». Les rêveurs sont des gens comme tout à chacun qui une fois endormis vagabonde dans ce vaste monde onirique sans même en avoir conscience. Des choses fabuleuses peuvent se produire dans cette contrée mystérieuse et ces dernier ne peuvent même pas en profiter, quel gâchis. Cependant il existe certaines personnes capable d’y faire ce que bon leur semble, ces dernier sont appelés des « Voyageurs ». Ceux-là, ont pleinement conscience que Dreamland un second monde et ils y vivent pleinement leur « vie nocturne ». Néanmoins, il n’existe qu’un fin filme séparant le rêveur au voyageur … Le contrôle de sa peur. En effet le rêveur pourra devenir voyageur qu’au moment où celui-ci aura affronté et vaincu sa peur lors d’un cauchemar lié à cette dernière. Bien qu’il soit également possible d’obtenir le statut de voyageur part le fait de prendre conscience de ce monde parallèle seul, par le simple fait de constatation de l’état de rêve lorsque l’individu s’endors et ce met à rêver, affronter sa peur apporte un avantage incomparable puisqu’il permet à celui qui vient de s’affranchir de sa phobie d’obtenir la force et un pouvoir lié à cette dernière. C’est le cas notamment de notre ami Dean Walter qui, anciennement phobique sans borne des volatiles quels qu’ils soient et qui depuis cette fameuse nuit de cauchemar qui l’avait amené pour la énième fois à devoir affronter sa peur, avait réussi à surmonter cette peur et à faire sien un pouvoir unique à Dreamland, il était depuis cette nuit là, le seul Bird Maker en activité au sein de ce monde des rêves. Il avait en effet obtenu la faculté d’invoquer des oiseaux ce qui lui avait déjà bien servi depuis son arrivée à Dreamland il y avait de cela un petit moment déjà. Bien que n’étant pas un des voyageurs les plus redoutables, il avait déjà un petit palmarès à son actif, il avait en effet été le chef d’un groupe d’intervention rapide d’un des plus grand groupe de voyageurs de ce monde, la Garde du Royaume des Deux Déesses. Il avait en effet fondé avec des coéquipiers, l’équipe du Trident et avait même commencé à faire parler de lui lors d’un tournoi auquel il avait participé.
    Néanmoins l’utilisation de l’imparfait est plus que nécessaire dans ce cas puisque notre ami, à la suite d’un accident grave était non pas dans le coma naturel, ce qui lui aurait permit de continuer à « voyager », mais les médecins l’avaient plongé dans un coma artificiel ce qui l’avait propulsé depuis dans un néant sans fond dans lequel il a erré durant presque 6 mois. Il n’était sortit de l’hôpital que depuis quelques semaines et les cachets qu’il devait prendre en permanence pour permettre une bonne convalescence l’avaient empêché de dormir depuis sa sortie et ne lui permettaient donc toujours pas de retrouver ce monde qu’il aimait tant, Dreamland.
    Maintenant le traitement terminé et sa convalescence achevée parfaitement, Dean était de nouveau opérationnel et n’attendait que la fin de cette journée pour enfin, depuis presque 6 mois, retourner « voyager ». Il avait tellement hâte d’y retourner et de voir ce qu’était devenu ce superbe univers durant son absence. Aurait-il encore ses pouvoirs, son équipe serait-elle toujours en place, ferait-il toujours partie de la garde ? Il ne le savait pas, mais une impatience sans borne le taraudait et le coupait totalement de ce qu’il se passait juste à côté de lui.


- Monsieur Walter, je sais que vous êtes de nouveau tout neuf et que vos yeux ont très certainement une envie folle et irascible d’observer tout ce qu’il vous entoure, mais vous revenez en milieu d’année et si vous ne voulez pas redoubler, vous allez devoir montrer plus d’attention et de concentration que tous les autres. Dit le professeur les bras accoudés sur la table de Dean et son visage proche de celui du jeune homme.

- Aaaaaah. Fit le jeune homme en reculant son visage aussi vite que possible.

- Je ne fais tout de même pas peur à ce point, alors cessez vos idioties.

- Monsieur, je suis vraiment désolé, mais depuis ma sortie du coma j’ai réellement du mal à me concentrer, mais je ferais de mon mieux, je vous le promets.

- Très bien, dans ce cas, si vous le permettez, je vais donc reprendre mes explications. Tâchez de rester concentrer autant que possible. Lança le professeur quasiment chauve comme une bille beaucoup trop lisse en repartant au tableau.


  • Le cours repris son cours tandis que Dean frustré et énervé à l’idée que son professeur se moquait complètement de l’accident et de l’état dans lequel il avait pût être à la suite de l’événement comme d’un vieux caleçon sale que l’on jette dans la corbeille. Les explications s’enchaînaient et Dean n’arrivait décidément pas à suivre quoi que ce soit, les cours avaient beaucoup trop avancés et lui se retrouvait complètement perdu. Il allait devoir bosser dur pour rattraper tout ca et ça n’avait rien de très réjouissant pour le jeune homme. Le reste des deux heures de cours passaient sans que Dean n’eût le temps de repenser à Dreamland tant l’enseignant ne le lâchait pas du regard, tandis que la sonnerie de fin, véritable être bienfaiteur de la libération des cours retentit, Le Hibou qui rangeait ses affaires sans sa sacoche sentit une main lui tapoter l’épaule gauche. Se retournant alors, il vit devant lui une belle fille brune droite comme un « i » toute souriante s’approcher et lui faire la bise.


- Salut Dean ! Alors comment ça va ? Tu nous as fait super peur avec cet accident, tu nous as manqué tu sais, surtout à moi. Dit la magnifique créature tout en se mettant à rougir très légèrement.

  • La jeune femme, les cheveux brun coupés en carré plongeant lui souriait tendrement. Elle était très belle, 1m70 environ, les yeux marron très claire avec par endroit de légers effets ambrés et dorés. De fines lèvres sur lesquelles était appliqué un rouge à lèvre pourpre très nuancé entouraient un magnifique sourire qui lui était tout adressé. Cependant, le visage de cette personne ne lui revenait pas en mémoire, Dean n’avait pas une très bonne mémoire des visages en ce qui concernait les filles, surtout après une si longue absence. Il descendit alors discrètement son regard vers le corps de la jeune femme. Ces courbes et un tel corps, il la connaissait et même très bien. C’était Anaïs, une fille avait qui il avait eu une aventure la dernière soirée avant son accident.


- Salut Anaïs ça va et toi ? Merci c’est gentil. Dit-il la main sur la nuque, visiblement un peu gêné. Et toi alors ? Si je me souviens bien, avant l’accident tu étais nouvelle ici non ?

- Ouai c’est ça. Tu n’as pas perdu la mémoire c’est rassurant. Dis, pour fêter ton retour, tout le monde veux faire une grosse soirée, ça te tente ? Lançât-elle en détournant légèrement le regard avant de le replonger dans les yeux de notre héros.

- Ecoute, c’est super sympa de votre part, mais à cause des médicaments, que j’au du prendre pour me rétablir, je n’ai pas dormis depuis plusieurs jours et je préfère aller dormir ce soir, mais demain soir pourquoi pas si cela vous tente ?

- Ok, il ya aucun problème, on fera ça demain alors. Ca te dit qu’on rentre ensemble tout de même ? On n’habite pas loin l’un de l’autre si tu te rappelle.

- Ouai je sais ne t’inquiète pas. Dit-il en rigolant.


  • Une fois la conversation terminée, les deux jeunes étudiants sortirent de la classe puis de l’école et prirent tout deux le chemin de l’arrêt de bus le plus proche. Le bus ne tardât pas à arriver et une fois à l’intérieur, ils se positionnèrent en diagonale l’un de l’autre sur une place à quatre et la jeune fille ne se fit pas prier pour lui raconter tout ce qui c’était passé durant son coma, que ce soit en ce qui concerne les soirées qui ont eu lieu, les embrouilles, les bastons, les nouveaux couples et j’en passe. Le temps qu’elle finisse le chapitre bagarre de son passionnant récit plus semblable à un épisode de « Sex and the City » qu’à autre chose, le trajet en bus arrivait à son terme te tout deux descendirent, avant de continuer leur route à pied. Leur route commune ne pris que 5 minutes et ils se firent une bise avant de se séparer et de partit chacun vers son domicile respectif. Dean n’eut à continuer sa marche que durant 5 autres minutes avant d’arriver à son appart. Il ouvrit la porte et relâcha tous ses muscles et toutes les tensions, s’effondrant alors sans retenue dans son canapé Ikea plutôt confortable il fallait le reconnaitre.
    Maintenant seul chez lui, il n’avait qu’une hâte s’endormir et retourner « voyager », chose qu’il n’avait pas faîte depuis bien trop longtemps. Cependant, vivre seul dans son propre appartement nécessite d’en prendre soin seul, de faire donc le ménage, de se faire soit même à manger, de prendre une douche, lancer une machine à laver et un coup de lave-vaisselle un soir sur trois en vue du peu de vaisselle utilisé seul. La réalisation de la totalité de ces tâches prit à Dean environ 2h30. Tranquillement il se peso devant la télé et regarda une série qui passait 20h50 « Person of Interest » sur M6. Une série plutôt sympa avec de l’infiltration, de l’action et surtout pas tout ce chichi du romantisme abondant dans bien trop de séries. Les deux épisodes enfin terminés, il était à peu près 23h lorsque le jeune homme remarqua qu’il était à plus que tant d’aller se coucher et de pouvoir de nouveau profiter de sa seconde vie dans ce monde onirique si fabuleux de Dreamland. Il se leva de son canapé, se dirigea à la fenêtre et s’alluma sa dernière cigarette de la soirée. Il tira lentement sur chaque latte, la savourant et réfléchissant en même temps à ce qu’il allait bien pouvoir vivre de palpitant à son retour au royaume des rêves. Les dernières cendres tombés dans le cendrier, il referma la fenêtre et se dirigea en direction de sa chambre. Plongé dans le noir, il retira ses vêtements qu’il posa sur le meuble en bois clair juste à côté de la porte avant de s’étendre dans le lit deux places moelleux qui trônait au milieu du mur qui faisait face à la fenêtre de la chambre. Lentement, il laissa aller son esprit, se laissa penser à ce qui était peut-être arrivé en ce monde depuis son épart, il avait tellement hâte d’y retourner que l’excitation l’empêcha de s’endormir de suite, il resta un long moment plongé dans le noir, le regard tourné vers le plafond à attendre que le sommeil vienne à lui et l’enlace tendrement de ses bras puissants et soporifiques. Puis, il fini par sombrer dans un sommeil bien mérité depuis bien trop de temps. Direction Dreamland.


BACK IN DREAMLAND

  • Le vent, un vent frais et puissant lui fouettait abondamment le visage. Il se laissa prendre à apprécier cette caresse même si cette dernière ce faisait violente, il était enfin de retour à Dreamland et il en était plus que heureux. Il avait attendu ça tellement longtemps qu’il ne pouvait cesser d’en apprécier chaque courbure. Au loin devant lui, s’étendait une vaste plaine sur laquelle une mer verte de gazon frais se laisser aller aux grés des bourrasques. Sur sa gauche, il apercevait de puissantes montagnes, leur pointe acérés et leurs flancs tranchants semblaient avoir été taillées au couteau et donnait une impression de violence incomparable avec la tranquillité qui se dégageait des vastes étendues vertes qui lui tendait les bras juste devant lui. Il était tellement heureux qu’il en oublia presque ses plus fidèles alliés, ses oiseaux. Il avait tellement envie de les revoir eux aussi. Instinctivement, il fit appel à eux. Machinalement et sans difficultés, il les appela tous les trois, Gravity son faucon d’attaque puissant et rapide, Shadow le corbeau aussi noir que la plus sombre des nuits et Midnight son hibou sublime. Chacun d’eux se positionnât en face de leur maître à l’exception du hibou qui se posa sur l’épaule de Dean.


- Ca alors, c’est le grand retour de Dean ! Comment ça-va gamin depuis le temps ? Annonca l’oiseau d’un air dominant.

- Ca va très bien et toi Shadow ?

- On fait aller hein. Bordel mais tu as foutu quoi pour qu’on ne te voit plus durant autant de temps ?

- J’ai été plongé dans un coma artificiel et du coup je n’ai plus pût rêver, j’en suis désolé.

- T’inquiète pas mec, on est content de te revoir, on va enfin pouvoir rebosser ensemble. Lança le faucon en se mettant en suspension dans l’air.

- Merci Gravity, ça me fait tellement plaisir à moi aussi de tous vous retrouver.

- Bon bah ce n’est pas tout, mes des news sont tombés depuis que tu es partit. Nous on, est pas resté sans rien faire contrairement à toi.

- C’est gentil Midnight ! Dis-moi tout.

- Premièrement, l’équipe du Trident n’existe plus, leur chef n’étant plus là, l’équipe n’a pas tenu et a été dissoute. Ensuite, tu ne fait plus partit de la Garde du Royaume des Deux Déesses, ta trop longue absence t’a coûté ta place. Enfin, il y a un grand nombre de nouveaux voyageurs et certains sont plutôt prometteurs, à nous de leur montrer qui nous sommes. On a trop longtemps oublié le Bird Maker et ses troupes ailés, on va leur montrer. Accroche toi bien, parce-que ca va déboîter sec mon pote. Tu n’avais pas de classement avant, ta participation au tournoi dernier n’ayant pas abouti, tu es tombé dans l’oubli. Il va falloir te trouver une place et montrer de quoi nous sommes capables.

- T’inquiète pas pour ça Mid, je suis plus motivé que jamais.

- T’en mieux. Comme on ne sait pas encore trop quoi faire vu les circonstances, que pense tu d’aller prendre le métro et de voir où ton intuition nous mènera ?

- C’est une plutôt bonne idée. C’est partit.


  • En un instant les trois oiseaux disparurent et Dean marcha alors en direction de la bouche de métro la plus proche. Du haut de son rocher, il avait estimé la distance le séparant de cette dernière à environ 700 mètres, ca n’allait pas être trop long de si rendre. En effet, il ne fallu pas 3 minutes au Hibou pour y parvenir. Lentement il se lança dans la descente des escaliers qui allient le mener au métro souterrain de ce monde. Totalement faits de pierre lisse, les murs de la structure du métro étaient sublimes, d’un gris clair qui donnait une impression de luminosité accrut par le reflet des lumières extérieurs sur la pierre qui avait pour effet de tout illuminer. Décidément Dreamland était vraiment un endroit magique. Ne sachant pas où aller pour sa nuit de reprise, Dean se dirigea vers un quai au hasard et n’étant pas pressé, il se posta sur un siège et s’alluma une cigarette qu’il fuma tout en observant autour de lui les créatures des rêves et les voyageurs qui passaient. Il laissa passer plusieurs métro sans y prêter attention, il était bien où il était et n’avait pas l’intention de bouger tout de suite. Il continuait à tirer sur sa cigarette lorsqu’il vit tout un attroupement sur sa droite, ne comprenant pas trop ce qu’il se passait et n’étant pas concerné, il resta à sa place et tenta d’entendre quelque chose qui aurait pût le renseigner sur la raison de cette cohue. Malheureusement, rien ne filtra et les bruits ambiants l’empêchait de capter quoi que ce soit d’intéressant. Il attendit sur son siège, sa clope dans le bec en regardant le dos de ceux qui constituait la foule rassemblé à sa droite. Il la regarda un certains moment avant que cette dernière ne s’ouvre en deux et qu’un gamin trainant un homme qui paraissait mal en point n’en sorte en courant dans sa direction. Sans faire attention à Dean le jeune homme dût stopper sa course à quelques mètres de lui. Le hibou qui ne savait absolument pas ce qu’il se passait, allait être aux premières loges pour suivre le spectacle. Le jeune garçon avait été stoppé par un groupe de voyageurs qui semblaient ne pas être des plus bienveillants, surement des voyageurs killer en vu de leur apparence et de leur façon de parler de Dreamland. A ce que Dean comprenait, le jeune voyageur s’appelait Dante et il était entré en conflit avec ces gars là en voulant protéger l’homme qu’i lavait traîné. Eh bien, si il y avait bien une chose qui n’avait pas tellement changé depuis l’absence de Dean, c’était la présence de gars se prenant pour des héros et cherchant à se prouver il ne savait trop quoi. Enfin bon, si c’est le truc du garçon pourquoi ne pas le laisser assumer cela seul, ça lui ferait une leçon si jamais il ne se faisait pas tuer ce soir.
    Alors qu’ils se mirent à se parler, Dante s’arma d’une sorte de main squelettique aux doigts longs et fin. Dean avait connu un voyageur qui utilisait les os, son ancien lieutenant lorsqu’il était le chef du Trident et de souvenir, les os qu’utilisaient certains voyageurs pouvaient se révéler extrêmement solides. Lentement, il tourna le regard en direction des 6 VK. C’est alors que, comme sortie de nulle part, un autre voyageur se démarqua de la foule environnante. Dean ne l’avait jamais vu, probablement un des nombreux voyageurs arrivés durant son absence, tout comme ce Dante très certainement. Ce dernier semblant vouloir venir en aide au jeune garçon attira sur lui l’attention de deux des VK qui se précipitèrent en sa direction. Ils n’avaient pas l’air des plus puissants, mes deux VK contre un voyageur, ça n’allait peut-être pas être facile pour le l’homme qui était venu en renfort, cependant Dean ne le connaissant pas, peut-être que ce dernier s’en sortirait très bien, qui pouvait bien le savoir ? Bien que débarrasser de deux des membres du groupe de killers, Dante avait toujours face à lui 3 killers et ça n’allait très certainement pas être des plus simple pour lui, surtout que celui qui semblait être le chef du groupe, n’ait pas l’air d’être un faiblard facilement maitrisable. Finalement le retour de notre héros s’annonçait sous les meilleurs hospices, lui qui était pressé de « retravailler » avec ses oiseaux, il allait être servit. Doucement il se leva de son siège, passa entre les quelques personnes qui s’étaient de nouveaux rassemblées près de l’événement et arriva sur la droite de Dante le regard déterminé vers les trois VK restant, tandis que le combat entre celui qui était intervenu avant lui et deux des voyageurs killers avait pris part un peu plus loin.


- Bonjour messieurs ! Je ne sais pas vous, mais je n’aime pas du tout les gars qui s’en prennent à plusieurs pour lui casser la gueule.

- T’es qui toi encore, tu veux aussi jouer les héros c’est ça ? Lança le chef du groupe qui venait de tourner son regard vers lui.

- Je m’appelle Dean Walter, le Bird Maker et je n’aime vraiment pas les lâches comme vous. Alors non, je ne suis pas un héros, juste un type qui aime bien foutre des raclées aux enfoirés dans votre genre. Ca te va comme réponse mon grand ou alors t’es trop con pour comprendre des phrases simple ? Répondit Dean en fixant avec détermination et envie de violence le chef de la bande.

- Oh alors on a un nouveau candidat au massacre les gars. Dis donc, ce soir on est vraiment vernis. Miky, Swain, occupez vous de lui. Les branleurs dans son genre ça me les brises. Tournant alors le regard vers ses deux coéquipiers.


  • Au moins grâce à ce gros abrutit, la surprise de qui allait lui sauter dessus n’existerait pas et Dean pouvait prendre les devants. En un instant, Le Hibou invoqua son faucon de combat Gravity qui, comme s’il avait lu dans les pensées de son maitre fondit à toute vitesse vers ses adversaires du jour et les frappa de plein fouet les propulsant tous les deux une dizaine de mètres plus loin sur le quai. Dean rejoignit son oiseau qui juste après impact s’était mit à stagner dans les airs non loin de ses prois.


- Bah dis donc Dean, tu ne perds pas de temps toi, ça fait plaisir de voir que tu es motivé et que tu n’as pas perdu la main. Tu as l’air super remonté contre ces gars. On va bien s’amuser je pense.

- Si je suis resté aussi longtemps absent, c’est à cause d’une bande comme eux qui m’ont agressé dans la vrai vie, alors forcément ça me met hors de moi. Normalement j’essaye de passer mon chemin, mais là, je n’ai pas pût. Tant pis on va se les faire et point barre.

- J’en suis avec grand plaisir.


  • Lentement les deux adversaires de Dean se relevèrent, le choc semblait les avoir bien amochés, ils devaient chacun avoir au moins une ou deux côtes cassés et vu leur tête la blessure les faisaient souffrir. Ils n’avaient pas l’air si puissant que des mains des cartes qu’il lança en direction de Dean qui en les esquivant invoqua son corbeau Shadow et lui ordonna de faire disparaître Gravity, de le ramener derrière ce type pour qu’il puisse lui asséner un coup de bec à grande vitesse dans les reins. En un instant alors que les cartes lui passaient au-dessus de la tête, Shadow enveloppa Gravity dans ses ailes noires et disparu aussitôt. Une fraction de secondes plus tard l’oiseau noir de jais réapparu et ouvrit ses ailes. De ces dernières Gravity sortit lancé en plein vol à pleine vitesse à tout juste un mètre du VK aux cartes qui prit le coup de plein fouet et porté par le bec du faucon alla s’écraser contre le plafond de la station du métro avant de retomber lourdement sur le sol en pierre, totalement inconscient. Avant même que l’autre ait pût réagir, Dean qui avait eu le temps de se redresser rappela à lui ses deux amis et se mirent tous les trois à fixer gravement leur autre proie.


- Bon, il ne reste que toi. Ton pote n’a même pas tenu deux minutes et vous faîtes les malins. Ce n’est pas très intelligent tous ça. Enfin, je n’aime vraiment pas cette façon de faire et crois moi, je ne vais pas te donner l’option de partir ou de rester. Je préfère te prévenir, je vais te rouer de coup dans tous les sens. Tu vas le sentir passer tu peux me faire confiance.

HRP: Bon bah voilà pour mon post, j'en prend deux également dont les niveaux sont les suivant, 2(Miky) et 3(Swain). S'il y a besoin, je changerais mon post en fonction ^^
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyMer 20 Mar 2013 - 16:36

La surprise.
Certainement l’un des meilleurs avantages que l’on peut obtenir dans un combat perdu d’avance. Que ce soit sur un RTS (Real Time Strategy) ou dans la vraie vie, l’adversaire est un humain donc faillible, c’est une chose que Dante avait fini par apprendre. L’art de la guerre, de la stratégie ne reposait jamais sur des constantes aussi variables que la chance ou que l’effet de surprise, et c’est de là que provenait sa fiabilité.

Il n’en demeure pas moins que si Dante espérait obtenir l’effet de surprise, il avait tout faux : si déclamer un grand discours sur les valeurs de l’existence, sur les concepts manichéens du bien et du mal et sur la place et le statut du fort dans la société peut avoir quelques avantages comme celui de se faire mousser en cours de philosophie, il n’a malheureusement pas celui de surpendre l’adversaire.

C’est ainsi que Dante se sentait con… mais con… ! Et c’est ainsi qu’il fut tout aussi surpris que ses adversaires quand le skinhead reçut une canette en aluminium sur l’occiput. Cela eut pour effet de faire retourner les Voyageurs killers, et Dante s’élança alors, un rictus triomphal le dévisageant. Il ne faisait plus attention au monde extérieur, n’entendant même pas ce que disaient ses ennemis. Seule comptait sa cible : l’homme au crâne rasé qui avait dévoré le bras du monsieur.

Ses griffes osseuses s’étirèrent davantage, prêtes à se refermer sur le crâne si négligemment découvert de celui qui semblait être le chef du groupe. Et au moment où cela allait se produire, Dante poussa un cri de surprise.
Un bras décomposé avait poussé dans le dos de Mr Boule de billard et s’était fermement refermé sur celui bien en vie de Dante.

L’homme au DreamMag en profita pour, tout en se retournant, tenter de trancher en deux Dante. Ce dernier parvint toutefois à se convulsionner en se jetant en arrière, et ne récolta qu’une longue estafilade sur son ventre, déchirant par la même occasion son tee-shirt. Il réprima un cri de douleur, et s’efforça de conserver un esprit calme et réfléchi : comment est-ce que Mr DreamMag avait pu pénétrer ainsi sa garde, alors qu’il avait fait de telle manière de s’attaquer à la cible la plus éloigné du groupe, c’est-à-dire le skinhead au troisième bras.

Cela devait faire partie du pouvoir de cet homme à lunette. Tandis qu’il tournait la tête sur le côté, Dante eut le temps de constater une chose : le fin coutelas sortit par l’homme aux lunettes faisait maintenant aux alentours de deux mètres cinquante !

* Putain ! Malgré l’allonge de ma Death’s Hand, je ne vais rien pouvoir faire face à un tel adversaire. Il faut donc que je pénètre sa garde, afin que ce grand coutelas le désavantage. Mais d’abord, il faut que je me débarrasse de l’autre zouave ! *

Dante poussa sur le bras décomposé, et parvint à l’arracher. Il se jeta sur le côté et ressentit une vive douleur dans le dos : le skinhead s’était jeté sur lui et l’avait violemment mordu, manquant la nuque de peu. Le cannibale était accroché à son dos, un peu comme une sangsue. Dante cria cette fois-ci toute sa douleur et, serrant les dents, fit basculer son bras droit en arrière.
Cette fois-ci, ses griffes se refermèrent sur autre chose que du vide et il entendit un profond râle, avant que le skinhead ne glisse à terre.

Dante fit une roulade vers l’avant, esquivant ainsi un éclair qui lui arrivait justement dessus. Ce dernier carbonisa un présentoir de brochures à la place. Il se remit sur ses pieds d’un bond leste, et se tourna vers Mr Lunettes. Aux pieds de ce dernier gisait le skinhead, dont le dos évoquait une pièce de charcuterie particulièrement sanguinolente et fraiche. Le jeune homme se demanda pourquoi Mr Boule de billard ne s’évaporait pas : n’était-ce pas ainsi que disparaissaient les Voyageurs à leur mort ?

Le jeune homme ne dut qu’à ses réflexes de ne pas être proprement décapités : il se jeta sur le sol, l’assaut soudain le ramenant à la réalité du combat. Il tenta de se jeter sur la gauche, afin de se relever et de surprendre son adversaire, mais ce dernier avait lu dans ses mouvements et il fut accueilli par un coup d’estoc qui ne trancha malheureusement pas que du tissu. La lame avait pénétré profondément dans la chair, et si Dante ne saignait pas non plus abondamment, il sentait qu’il tournerait de l’œil avant la fin du combat. Le sang battait à ses tempes et sa vue se troubla légèrement.

Il était comme hébété, et se contenta de placer sa Death’s Hand entre son adversaire et lui, les os encaissant les coups. Il ferma les yeux, tentant de ne plus se fier à ses yeux dont la perception était erronée à cause de la perte de sang. En effet, il avait l’impression que ces derniers s’étrécissaient, que ses paupières devenaient plus lourdes. Son souffle s’alourdissait de plus en plus, et il avait presque du mal à respirer, tandis que son tee-shirt poisseux se collait à la peau de son dos, endiguant ainsi le sang.

C’est donc à l’aveuglette qu’il esquiva les prochains coups, renseigné sur la position de l’ennemi par Noctis. En effet, le crâne s’était rendu compte de l’enjeu du combat et avait donc décidé d’aider pleinement Dante. C’est ainsi que le jeune Nécromancien entendait dans son esprit « Droite ! » puis « Gauche ! » et suivait les injonctions, faisant pleinement confiance au crâne, conscient que s’il mourrait, Noctis serait condamné à rester enfermé dans la Crypte de l’Oubli, avec la certitude de ne jamais retrouver son corps.

* Frappe sur la gauche ! *

Dante se jeta sur la gauche, la Main de Mort en avant, et eut la jubilation sadique d’entendre un bref cri de douleur, le renseignant sur la souffrance que subissait à son tour son adversaire.

* Jette-toi en arrière ! *

* Frappe sur la droite ! *


Malheureusement, il se contenta cette fois de frôler son adversaire, ne sentant aucune résistance. Dante sentit également le léger souffle d’une lame glacée, passant très près –trop près !- de son bras droit. Cela eut pour effet de le désorienter, et il tenta d’ouvrir les yeux, soudainement paniqué.

* Jette-toi en arrière ! *

Dante regarda autour de lui, mais sa vision était floue. Il percevait une couleur un peu plus vive, un tee-shirt peut-être, qui se rapprochait à grande vitesse.

* En arrière, Dante ! Merde ! Jette-toi à terre… Non ! Saute ! *

Dante ne sentit pas tout de suite la morsure de la lame. Ce qu’il sentit tout d’abord, fut le coup sourd de son crâne contre le sol. Il tenta de rouler sur le dos et y parvint avec une facilité déconcertante.
Et c’est alors que survint la douleur…

Lors de la perte d’un membre, le cerveau humain conditionne les messages envoyés par les nerfs touchés afin de ne pas disjoncter. La douleur fut telle que Dante sombra immédiatement dans l’inconscience. Pour le spectateur lambda, le jeune homme venait tout juste de se faire trancher en deux, pile au niveau de la ceinture. Pour le spectateur lambda, Dante était mort, ou du moins allait l’être dans peu de temps.

Ce n’était pas la première fois que le jeune Nécromancien perdait ses jambes. Ni la dernière, enfin, c’est ce qu’il aurait espéré s’il avait encore été conscient.

♦♦♦

Loin, bien loin d’ici, un être au regard sombre tourna son attention vers l’Est et disparut dans un nuage de fumée violette, avant de réapparaître bien des kilomètres plus loin.

« Je t’ai encore sauvé la mise, petit pantin. Tâches de ne plus me décevoir… » murmura, plus pour lui-même que pour quiconque, Umbra Cadaver.

♦♦♦


Un rat apparut, de la taille d’un cocker. Il observa la situation et se rendit compte que l’homme aux lunettes avait délaissé le corps de Dante pour s’attaquer au jeune homme qui se battait contre un contrôleur de la foudre. Il en profita donc pour mordre Dante légèrement en-dessous du nombril, injectant tout la quantité du virus de Non-Mort dont il était capable. Puis, il prit l’une des jambes de son maître afin de trainer le tas informe jusqu’à la moitié supérieur du corps du Nécromancien. Le virus fit le reste et les deux parties se recollèrent, dans un mélange ragoutant de régénération cellulaire, tandis que les lèvres des plaies se rejoignaient et cicatrisaient tant et si bien qu’il ne resta plus rien, pas une cicatrice. Il lécha ensuite la main de son maître, espérant ainsi que celui-ci se réveille, ce qu’il finit par arriver.

A son grand soulagement, Dante ouvrit les yeux et ces derniers n’étaient pas rouges, comme à chaque fois qu’il perdait conscience. Rudolf (le rat) ne savait rien de l’entité qui habitait son maître, mais il s’était senti appelé comme quand ce dernier l’invoquer, ce qui avait finalement sauvé Di Stefano.

Dante ouvrit les yeux, et rassembla ses souvenirs, s’efforçant de comprendre où il était, et quels évènements s’étaient déroulés. Tout lui revint rapidement et il trembla de peur à l’idée de devoir se battre contre ce type qui l’avait découpé en deux. Il se força à se calmer et canalisa sa peur, la transformant peu à peu en une fureur froide, glaciale. Il dit mentalement à Rudolf qu’il avait besoin du Faust’s walk, et le rat commença à lui dévorer ses jambes jusqu’aux genoux. Puis, le rongeur se sépara en deux, et greffa les deux parties de son corps à chaque jambe. Là où auparavant il y a avait un pied, il y avait dorénavant une paire de pattes de rat géant mort-vivant, améliorant ainsi la vitesse, mais aussi la hauteur des sauts que pouvait faire Dante, lui permettant de courir sur les murs, sur le plafond –like a ninja !- et d’ainsi augmenter son énergie cinétique. C’est ce que fit d’ailleurs Dante, qui se mit à courir sur le mur, prenant de la vitesse avant de s’appuyer contre ce dernier et de se propulser tel un boulet de canon.

Il parait que, passé un certain stade de rapidité, la vitesse est telle que l’on traverse la matière, sans s’écraser, sans dommage corporelle… Comme si l’on se contentait de traverser un mince rideau d’eau.

Ce ne fut pas le cas de Dante quand il heurta l’homme au coutelas. Il sentit la douleur exploser dans son bras, mais ce ne fut rien en comparé de l’hématome que son coup causa au corps de sa cible, qui vola en arrière. Se rétablissant en terminant un salto avant, il courut à toute vitesse, rattrapant le corps avant qu’il ne touche le sol et le martelant de coups, sans faire attention à la douleur qui affluait dans son bras droit, dont la couleur avait viré au bleu. Il s’était certainement cassé le poignet et, sans sa phénoménale résistance à la douleur, il ne pourrait tout simplement pas bouger son bras. En même temps, se faire dévorer les jambes par un rat, se servir de son propre cubitus comme arme, subir plusieurs coups à l’arrière du crâne de la part d’une voyageuse assez puissante, tout cela endurcit grandement.

Un dernier coup de la jambe droite, dont les griffes lacérèrent le torse, envoyèrent balader le binoclard. Dante partit d’un rire plutôt sadique, se sentant enfin maître de la situation.

« Ton coutelas de deux mètres cinquante est plutôt désavantageant en combat rapproché, alors mange, connard ! » s’écria Dante, dont la haine avait explosé en une joie malsaine.

Mais quand il se rapprocha une nouvelle fois de son adversaire qui, tuméfié, venait tout juste de se relever, il vit avec horreur que son arme avait rétrécie, étant maintenant plus adaptée à la mi-distance.

Dante s’arrêta net, à seulement deux mètres de son adversaire.

« Et c’est pas du jeu, ça ! »

Pour toute réponse, l’adversaire avança d’un pas et Dante se retrouva soudainement collé à ce dernier, ayant eu le réflexe de se décaler sur la droite au dernier moment. La lame était passé juste à gauche des côtes, juste entre l’épaule et ces dernières, sans occasionner aucun dommage puisqu’elle n’avait rencontré que du vide.

« Qu…Comment j’me suis retrouvé là ?! »

Il tenta de donner un coup de poing à son adversaire tout en maintenant la lame coincée entre son épaule et son torse, mais la lame rétrécit et glissa donc en dehors de ce « fourreau de chair », et son poing ne rencontra que le vide, son adversaire se trouvant soudainement deux mètres plus loin.

« Mais !? Je ne t’ai pas vu te déplac… Co… Comment ?! »

Cette fois-ci, son adversaire sourit et daigna répondre.

« Voici l’écart de puissance qu’il y a entre un faible comme toi, et un fort comme moi… Il est bien représenté par cette distance qui nous sépare : je suis capable de la réduire comme de l’agrandir alors que toi… tu es juste impuissant… »


Pour appuyer ses dires, l’homme se décala d’un pas sur le côté et Dante fit un bond en arrière. La distance entre eux n’avaient pas changée mais Dante commençait à comprendre ce que voulait dire ce type quand il parlait de sa capacité à la réduire ou à l’agrandir : ce type pouvait contrôler la longueur de certains objets, ainsi que la distance le séparant de quelqu’un… A moins que… Non, il contrôlait la distance en elle-même.

* Donc, pour son coutelas, il lui suffit d’agrandir la distance entre A, soit la poignée, et B, le bout de la lame. Mais peut-être est-il capable de faire pareil avec ses membres, tels que ses jambes, ou même ses bras. Bordel de merde ! Ce mec est vraiment le maître absolu de l’allonge, et c’est quelque chose de vraiment important en combat… Je dois privilégier la vitesse, sinon je suis foutu… * réfléchit Dante à toute vitesse, tandis qu’il s’éloignait de son adversaire par bond.

Mais il fallait au Nécromancien tester les limites de ce pouvoir. Il attrapa donc l’une des brochures tombées à terre après la pulvérisation du présentoir et la posa sur lui. Puis, il recula précipitamment tout en courant, et se retourna quand il évalua que la brochure était à mi-distance entre lui et son adversaire.

Son adversaire pivota et se décala sur la gauche, il se décala vers la droite, en miroir parfaitement inversé. Finalement, comme il l’avait prévu, l’homme aux lunettes décida de se rapprocher du Nécromancien et utilisa encore une fois son pouvoir. Dante avait maintenant le pied à quelques pas de la brochure, même si pour lui il ne s’était pas déplacé. La distance était donc divisée par deux quand le contrôleur utilisait son pouvoir… Intéressant…

Dante se retourna et fonça droit en direction du mur, comme un taré, bousculant sur son passage plusieurs voyageurs. Comme il le pensait, son adversaire lui emboita le pas et tendit sa lame devant lui, près à se jeter sur lui.

Le jeune homme continua de courir droit sur le mur et, au dernier moment, il bondit contre ce dernier et se propulsa contre le contrôleur des vecteurs de distance. Il atterrit à quelques mètres de ce dernier, et il se retrouva vite au double de la distance parcouru du fait de l’utilisation du pouvoir, et Dante se mit à tourner autour de sa cible, courant de plus en plus vite jusqu’à atteindre son maximum, se rapprochant de plus en plus. Il s’éloignait, revenait sans cesse, jusqu’au moment que Dante attendait : son adversaire, ayant sans doute décidé d’en finir une bonne fois pour toute, avait abaissé son arme et se préparait à y empaler Dante.

Le Nécromancien se tourna, dos à l’ennemi, et se projeta… vers l’arrière. Y voyant une ouverture, Mr DreamMag utilisa son pouvoir…

* Rudolf, je te laisse les commandes, je te fais confiance ! *

Les jambes de Dante pivotèrent vers la droite, laissant la lame le frôler sur son côté gauche. Il contourna ainsi sa cible, puis changea son champ de gravité sur le pied gauche. Bim ! Low kick ! Rétablissement sur le pied droit et changement de gravité. Bam ! Deuxième low kick, esquive accroupie ! La lame du coutelas siffle non loin de ses oreilles, et il se penche de plus en plus en avant, avant de se redresser comme un ressort géant, le bras tendu dans un uppercut parfait. La mâchoire du type à lunettes semble presque se décrocher, tandis qu’il est soulevé du sol, percuté par une force proche de l’obus.
Ces enchainements avaient duré moins de cinq secondes… Dante est encore bien loin de posséder les réflexes bestiaux de Rudolf, même si c’était lui qui contrôlait les bras.

En tout cas, à défaut d’utiliser le Karaté, ses quelques rudiments en boxe l’avaient bien aidé. L’homme aux lunettes avait perdu conscience, son coutelas étendu à ses côtés. Dante se demandait ce qu’il allait pouvoir faire : il ne pouvait tout simplement pas achever ce type… Okay, il avait peut-être tué le skinhead, mais il était en plein combat, en train de se faire dévorer le dos… Il avait cédé à la panique ! Mais là… Non, il ne pouvait décidément pas buter ce type. Il se contenta donc de lui asséner le plus magistral coup de poing possible dans les tempes, au cas où il se réveillerait. Et il lui piqua aussi son coutelas qui avait gardé sa taille de deux mètres cinquante. D’ailleurs, à son grand étonnement, l’arme ne pesait guère plus que le poids d’un couteau de cuisine.

Dante se posa donc, s’appuyant sur la garde de l’arme, afin de voir où en étaient les deux Voyageurs venus l’aider…


HRP : Que ceux qui s’étonnent de m’avoir vu battre aussi facilement le skinhead se rassérènent, il a plus d’un tour dans son sac, et je vous demande donc de ne pas en parler dans vos RPs ^^

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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyVen 22 Mar 2013 - 3:09
« Salaud ! Je ne sais pas comment tu as fait ton coup mais tu ne m'auras pas une nouvelle fois ! Je vais t'enterrer sous une tonne de pierres, plus jamais tu ne provoqueras des voyageurs killers de la sorte. »

Le dénommé Stone paraissait aussi énervé que dépassé par la situation. Apparemment, il n'avait pas tout saisie du pouvoir de Kalatch qui était un pouvoir invisible, purement mental. Cependant, même si il ne comprenait pas tout à là situation, le voyageur killer était sur ses gardes, rendant son esprit moins accessible pour l'illusionniste. De plus, le jeune Lunacy avait usé pas mal d'énergie pour prendre aussi longtemps le contrôle de son adversaire quelques secondes plus tôt, il n'avait jamais exploré ses limites à un tel point si bien qu'il ne savait pas si la technique de la lobotomie, comme il avait aimé à l'appeler, était encore utilisable. Il le fallait, autrement il se voyait bien manger une tonne de pierres sur la tronche sans pouvoir opposer la moindre résistance.

Qui plus est, ses « alliés » devaient être tous les deux occupés par leur combat. Regardant d'un oeil méfiant son adversaire qui se tenait à une certaine distance de lui, il jeta rapidement un regard autour d'eux afin d'examiner où en était la situation pour les autres combattants. Et ce qu'il en vit n'était pas rassurant : le dernier arrivé avait apparemment était aussi servi que lui avec deux adversaires. Mais au moment où il tournait la tête, il le vit mettre, de manière assez impressionnante même, un de ses opposants au sol. Il en était au même point que Kalatch, en un contre un. Ainsi il ne pouvait pas compter sur lui dans le cas où son existence à Dreamland serait en réel danger.
Quant à Dante, la vision qu'il eut le choqua ! Il s'était manifestement débarrassé du skinhead qui arborait maintenant de belles griffures sa veste en cuir, quasi en lambeaux mais l'état de Dante faisait encore plus froid dans le dos. Il avait été coupé en deux à l'exact moment où Kalatch regarda dans sa direction.
Merde alors ! C'est vrai qu'il avait trouvé ce gamin assez pompeux et bien trop téméraire mais de là à le retrouver coupé en deux de la sorte, c'était assez cher payé. Comme quoi, Dreamland n'était vraiment pas aussi paisible et merveilleux que ça, on peut tomber sur ce genre d'acte sauvage n'importe où, de la part de n'importe qui. Ces voyageurs killers devaient se croire dans un jeu vidéo pour pouvoir trouver autant de plaisir à tuer. Certes ce n'était pas une vraie mort en soi car il restait le vrai monde derrière mais Dreamland n'était-il pas un vrai monde aussi ? Un lieu où l'on peut échanger avec des gens, créer des liens, accomplir des actes qui resteront dans l'Histoire de ce monde; tout ça n'était-il pas la preuve que l'existence dans ce monde comme pour l'autre était tout aussi précieux ? Pour Kalatch en tout cas, lui qui ne vivait pas réellement dans le monde réel, son existence sur Dreamland était plus importante que celle dans l'autre monde où il vivait enfermé, reclus même. Cette seconde chance de pouvoir « vivre » était unique et bien trop précieuse à ses yeux. Et pourtant, avec des personnes comme ces voyageurs killers qui tuaient sans remords, le danger de voir sa nouvelle liberté d'éteindre aussi brusquement qu'un battement de cils était permanent. Dante en avait fait l'expérience car il avait simplement voulu défendre un homme sans défense, c'était alarmant tout de même mais c'était également la dure loi de Dreamland.
Le plus inquiétant quant à la disparition du vaillant Dante, c'est que son adversaire, qui tenait un coutelas et qui paraissait très satisfait de lui-même, s'avançait dorénavant vers lui. Il allait devoir faire face à deux tueurs sanguinaires une fois encore et cette fois ci avec beaucoup moins de réserve d'énergie. Comme quoi Dante n'allait pas avoir à rester seul longtemps, Kalatch allait sûrement disparaître de la surface du métro d'ici quelques instants voire même quelques secondes. Ça en était presque comique pour le jeune voyageur qui sourit malgré lui, nerveusement.

« Ahahahahaha ! Regarde qui voilà, on dirait que ce fameux Dante n'a pas résisté à Mister Élastique. Félicitations mec, occupons-nous de celui-là maintenant. » Stone ne pouvait cacher la joie qui lui procurait le fait de voir son allié lui venir en aide. Cependant, cette joie s'effaça bien vite de son visage disgracieux lorsqu'il cria : « Putain, attention derrière toi ! »
Dante était inexplicablement de retour dans le combat et plutôt en bonne forme pour un mec laissé pour mort. Le voyageur killer en fit les frais et se prit un coup impressionnant qui l'envoyer valser loin de Kalatch et de son adversaire. Ils allaient reprendre leur combat, tout comme Stone et Kalatch allaient reprendre le leur, maintenant qu'il n'étaient plus que tous les deux. Le manipulateur d'esprit ne put se retenir de rire malgré l'incertitude qui régnait face à l'issue de ce combat.

« On ne rit plus Stone ? On dirait que ce sera que toi et moi finalement, ce qui me rassure un peu je dois t'avouer. Ouais, comme ça je vais pouvoir faire mieux que ce Dante qui se la raconte un peu trop. Les surprises comme ça, c'est beaucoup trop classe pour un gamin pour lui, et j'ai des chouquettes à impressionner, y en a partout autour de nous. Enfin bon, j'ai conscience qu'avec ta gueule, tu t'intéresse pas trop à ça hein ? »

Il n'avait pas hésité à l'humilier, si cela pouvait le déconcentrer assez pour que son esprit soit plus accessible, il fallait tout tenter. Puis c'est vrai qu'il était moche de toute façon, même plutôt laid. Et ce qui suivit n'arrangea pas les choses. Stone bouillonnait de rage. Il poussa un cri et tout son corps commença à gonfler, gagnant quelques centimètres d'épaisseur. Son visage était devenu marron, entièrement fait de roche désormais. Il en était de même pour ses poings, jambes, tout ! Son pouvoir de pierre allait donc jusque là, sûrement sa plus puissante technique. Et elle était pas mal impressionnante il fallait l'avouer.

« Mec, quand je vais te passer dessus, tu regretteras que ce ne soit pas un métro qui te soit rentré dedans ! » Et il couru vers Kalatch, le pas lourd et fissurant les dalles de pierre du métro. Certes il avait perdu en rapidité mais il se retrouva quand même face à l'illusionniste qui dut rouler sur le côté pour esquiver cette véritable montagne qui lui avait foncée dessus.
Profitant de sa plus grande rapidité, Kalatch tenta quand même de lui foutre un bon coup de pied sautant dans le plexus mais Stone ne ressenti rien, rien du tout. Le jeune Lunacy s'était même ramassé par terre après cette tentative aussi vaine que stupide. En plus sa cheville lui faisait affreusement mal après ce choc. Après tout, c'était comme si il avait frappé un mur de pierres, les effets étaient les mêmes.
Il lui fallait trouver un échappatoire, une solution à ce problème car si ça continuait comme ça, il suffirait d'un seul coup bien placé de l'homme de pierre pour le mettre K.O. S'éloigner le plus possible, ce que lui permettait sa cheville endolorie, était la seule solution pour le moment. Ses pouvoirs ne pouvait pas faire grand chose si tant est qu'il pouvait encore utiliser sa technique de la lobotomie. Autant essayer quand la situation serait idéale, ne pas gâcher le potentiel peu de pouvoir qui lui restait.

Kalatch pensa le plus rapidement possible, tandis qu'il esquivait le mieux qu'il pouvait les assauts de Stone. Une chance qu'il était handicapé par sa lourdeur mais le jeune manipulateur d'esprit ne pourrait pas éviter tous les coups indéfiniment, il fallait en finir et il lui sembla venir lorsque qu'il vit un panneau rappelant aux usagers du métro de s'éloigner de la bordure des quais. Et justement d'après les horaires, le prochain métro était imminent. C'était sa chance.
Courant une dernière fois le plus qu'il le pouvait, il s'arrêta à l'extrémité du quai, le plus proche possible des rails. Il regarda le long tunnel au loin et une lumière, celle du métro, commençait à apparaître de plus en plus clairement, se rapprochant à toute vitesse. Il fit volte face et il vit Stone juste en face de lui, à une dizaine de mètres, qui le regardait tout en riant de sa voix rauque.

« C'est fini pour toi voyageur ! C'est ici le terminus pour toi ! »

Et il fonça, prenant rapidement de la vitesse. C'était un vrai bulldozer, très sûrement inarrêtable et c'était justement ce que voulait Kalatch. Croisant le regard de Stone qui le ciblait, il n'utilisa pas la lobotomie mais son autre technique, celle de la Bradypshychie ! Elle consistait à ralentir durant quelques secondes la pensée, les réflexes de son adversaire une fois le contact visuel établie.
Tout alla très vite ! Il utilisa la Bradypsychie si bien que Stone n'eut pas le temps de se rendre compte que son adversaire avait sauté sur le côté, le laissant foncer à toute vitesse vers les rails en acier. On put entendre le métro émettre une sorte de sifflement, comme pour prévenir qu'il fallait s'écarter de la voie mais c'était trop tard. Stone ne put réagir et, sans même comprendre ce qui lui arrivait, il se fit rentrer dedans par le métro qui roulait à plein régime. On entendu un bruit sinistre, lourd et sonore qui résonna dans tout le métro. Une traînée de poudreuse de pierre arriva sur le visage de Kalatch. C'était très sûrement ce qui restait de Stone, de la poussière provoquée par le choc entre son corps de roche et le métro lancé à pleine vitesse. Il était mort, sans aucun doute. Quelle ironie, lui parlait de terminus, c'était ici que prenait fin sa vie de voyageur.

C'était la première fois que Kalatch en venait à tuer une personne. Certes il n'avait pas eu le choix et il en était conscient. Stone ne l'aurait pas épargné, il serait naïf de croire le contraire. Mais tout de même, cela faisait quelque chose. Tristesse, certainement. Empathie aussi, c'était des sentiments tout à fait normaux. Mais il y avait aussi ce sentiment profond, très profond mais qui avait tout de même été ressenti également, qui était de l'exaltation, une sorte d'euphorie meurtrière. C'était un sentiment qui avait duré une seconde, lorsque le bruit avait retenti dans tout le métro et Kalatch ne pouvait refouler ce sentiment. Il l'avait ressenti et il le savait mais il décida de ne pas en prendre compte, le mettant sur le compte du combat et de ses dangers de mort imminante.

Le fils maudit des Lunacy tomba à terre, épuisé mentalement par tout ces efforts et aussi physiquement. Il avait le torse qui lui faisait toujours mal quand il respirait et sa cheville devait s'être légèrement tordue durant ces deux combats. Et pourtant, il s'en était tiré presque indemne, c'était une chance ! Certes il n'en pouvait plus mais il aurait pu finir comme son adversaire, sur le para-brise du métro, de retour dans le monde réel. Dreamland serait encore là demain !
… Enfin pour cela, il fallait d'abord se sortir de ce merdier. Certes il avait mis deux voyageurs killers hors d'état de nuire mais ils étaient six à la base.
La respiration encore haletante, il leva la tête vers les autres combats. Il souffla de joie, tout en souriant : à en croire l'état du champ de bataille, il semblait que Dante avait réussi à se débarasser de deux autres VK et le troisième combattant qu'il avait rapidement entre-aperçu se battre avait l'air de gérer son combat.

Se levant avec précaution, il regarda tristement les rails du métro puis se mis à marcher vers Dante et l'autre combattant afin de déjà dire deux mots au fautif de l'histoire, soit Dante. Et aussi pour être là en cas de besoin pour l'autre voyageur même si, il devait se l'avouer, il se sentait vidé de toutes ses forces. Il avait tout donné !
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyVen 22 Mar 2013 - 14:50
OPB

  • Il y a pas à dire, Dreamland est vraiment un monde extraordinaire, tout y est possible, c’est affolant, tout ce que l’on imagine est susceptible d’arrive dans ce monde onirique si fantastique. Notre jeune ami Dean Walter anciennement comateux venait tout juste de reborder les abords de ce monde et déjà il était en tain de se battre. A peine de retour, il n’avait pas pût s’empêcher de se mêler de cette affaire qui pourtant ne le concernait en rien. Alors qu’il venait tout juste d’arriver à Dreamland, il était descendu dans le métro dremlandesque pour pouvoir partir en vadrouille le plus rapidement et facilement possible. Cependant, alors qu’il était tranquillement en train d’attendre le prochain wagon direction quelque part, son vagabondage avait été interrompu par un jeune homme nommé Dante qui avait des ennuis avec une bande de Voyageurs killers qui avaient décidés de s’en prendre à un homme et qui avaient réajustés leurs intentions de meurtres vers le jeune garçon qui était venu en aide à cet homme qui lui était pourtant inconnu. Seul face à 6 VK, le garçon avait eu la chance de recevoir de l’aide de la part d’un voyageur inconnu qui avait réussi à prendre à part 2 membres de ce groupe d’agresseurs. Dean qui n’admettait absolument pas cette façon de faire de ces VK, n’avait pas pût s’empêcher d’intervenir à son tour et d’avoir lui aussi prit à partie deux autres membres du groupe.


  • Dean avait alors entamé son combat contre les deux Voyageurs Killers à part du reste de la foule. Il avait réussi à les ramener un peu plus loin que leur point de départ grâce à une charge de son invocation à plumes Gravity. Le faucon avait foncé droit sur eux et les avaient envoyés valdinguer plus loin. Lors du début de l’affrontement, l’un d’entre eux, celui qui semblait être les plus faible des deux et qui répondait au nom de Miky avait bien tenté une attaque en utilisant son pouvoir, cependant Dean avait été bien plus efficace et avait usé de ses invocations pour le mettre hors d’état de nuire lors d’une contre attaque fulgurante. On peut dire que le fais d’avoir été le chef d’un groupement d’intervention rapide pour le Royaume des Deux Déesses avant son accident avait permit à Dean d’apprendre à réagir vite et à effectuer des attaques rapides et efficaces. De par ce savoir faire et grâce à ses oiseaux, le Bird Maker avait rapidement prit le dessus sur le combat et il ne lui restait plus qu’à vaincre une de ses deux proies.


  • Tandis que Dean, Gravity et Shadow jugeait à présent leur deuxième adversaire d’un regard froid et perçant, le dénommé Swain avait eu le temps de se relever le temps que son camarade Miky se faisait abattre par le Hibou, ce dernier, droit comme un « I » à côté de son ami déchu et étendu sur le sol, avait décidé de soutenir le regard de Dean et semblait bien décidé à faire en sorte de venger le joueur de carte, en plus de vouloir ramener une autre victime à leur chef SkinHead. Malheureusement pour le VK et cela, ce dernier ne le savait pas, Dean n’était pas de ceux à pardonner les actes qui selon lui sont bien pire que n’importe quoi et manque de bol pour le VK, la violence en réunion était ce que Dean supportait le moins, surtout depuis qu’il en avait été victime dans la vraie vie.
    Maintenant face à face, les deux futurs adversaires n’allaient très certainement pas tarder à se sauter mutuellement dessus. Dean était près, fier et droit, il avait, en suspend, au-dessus de chaque épaule un de ses oiseaux. Shadow, son corbeau plus noir qu’une nuit au fond d’une grotte à gauche et Gravity son faucon, véritable oiseau de proie à droite. En face du trio, le VK n’avait pas encore usé de son pouvoir, le risque de l’attaque surprise était donc probable et forçait donc le petit duo à plumes et leur maître à rester sur leurs gardes. Chaque Voyageur regardait l’autre dans les yeux et pas un ne semblait vouloir attaquer le premier.



- Dis-donc l’emplumé là, tu te prends pour qui ? T’arrive de nulle part et tu t’en prends à nous.

- Je me prends pour le gars qui va te casser la gueule connard. Tu te plain que je m’en prends à vous sans prévenir, mais il ne me semble pas que toi et tes potes vous ayez prévenus le gars que vous tabassiez que vous alliez lui sauter dessus. C’est un juste retour des choses.

- Tu parles beaucoup, mais je vais te tuer toi et tous tes potes là. Vous vous prenez pour des héros, mais au final vous allez juste mourir tous autant que vous êtes.

- On verra bien, mais en attendant, j’aimerais l’avis des juges quant à ta sentence.

- Mise à mort !

- Mise à mort !

- Bon, bah les juges Shadow et Gravity ont rendus leur jugement, tu n’y échapperas pas.


  • Visiblement extrêmement énervé par son échange avec le Bird Maker, Swain fondit à toute vitesse en direction de notre héros et c’est alors que Dean eu la possibilité de savoir en quoi consistait le pouvoir de son adversaire. Ce dernier semblait bel et bien être un phobique des aiguilles puisque, dans sa course, il se mit à cracher une volée d’aiguilles dans la direction du Hibou qui par réflexes se baissa mais n’au pas le temps de tout esquiver et malheureusement pour lui, une aiguille avait fini sa course dans l’orbite du Bird Maker. La force de la douleur fût telle que notre ami tomba à genou la main droite sur l’œil, le sang coulant sur son t-shirt et sa veste. Le souffle rapide et le regard noir en direction de son adversaire.
    Tandis que Dean souffrait à genou et l’œil en sang, le VK continua sa course. Cependant, fier de la réussite de sa surprise, il ne fit pas attention aux oiseaux, dont la vitesse et la puissance de chacun d’eux était accru par l’envie de meurtre qu’ils avaient dorénavant envers celui qui avait blessé leur maître et lui avaient tout deux fondus vers les genoux de l’agresseur qui ne put esquiver l’impact et sentit ses deux jambes se dérober sous lui. Une fois les oiseaux passés, ils revinrent près de leur ami Dean pour l’aider à se relever, le corps endolori par la douleur. Tandis que notre héros se relevait doucement, le VK essaya lui aussi de se remettre debout pour continuer l’assaut, cependant il en fût bien incapable. Le genou qui avait été touché par Shadow tremblait sous le choc, le manque de puissance d’attaque de cet oiseau n’avait pas permit de plus lourds dégâts. Conscient de l’état de son genou droit, Swain vérifia l’état dans lequel se trouvait le gauche et c’est à ce moment là qu’il comprit réellement la raison pour laquelle il ne pouvait se relever. Sous l’impact direct et furieux de l’oiseau de proie Gravity, qui lui, ne manquait pas de puissance, le genou du VK avait littéralement explosé. A la place du genou, il n’y avait plus rien à part de la chair déchiré et dégoulinante de sang. Dans le feu de l’action, ce dernier avait pas sentit immédiatement la douleur, mais la vue de cette atroce blessure la ramena immédiatement et le Voyageur Killer se mit à se tordre de douleur et à hurler à la mort.


  • Durant la prise de conscience de la douleur et de l’état de sa jambe par Swain, Dean le Bird Maker à moitié aveugle, avait eu le temps de se relever et s’était mit à se diriger vers son adversaire. De son œil restant, il fixait avec cruauté le VK. Lentement, pas après pas, il avançait jusqu’à se retrouver debout au-dessus du voyageur adverse. Il avait juré à ce dernier qu’il allait le faire souffrir et c’était le cas, néanmoins, la haine de Dean pour ce genre d’individus n’était pas encore calmé. Doucement, le Hibou attrapa de la main gauche les cheveux du VK, il lui releva la tête et se mit à le cogner du poing droit de toutes ses forces à plusieurs reprises le visage de sa proie. A chaque coup, notre jeune héros déversait un peu plus de sa rage envers les personnes agissantes ainsi.



- Dean, je pense qu’il a son compte là, on le reconnait à peine maintenant.

- Comme tu le sens !


  • Dean relâcha alors la tête de Swain qui tomba durement sur le béton, le visage en sang, complètement inconscient, il allait surement rester là pour une durée indéterminée. Toujours à côté du corps, Dean le fixa un petit moment, le temps que tout le restant de haine qu’il gardait encore en lui s’évanouisse dans la contemplation de se visage méconnaissable. Soudain, les deux oiseaux disparurent. Notre ami, complètement vidé de ses forces se releva doucement et tourna le regard vers l’endroit où était censé se trouver l’autre voyageur venu en aide à Dante, mais il ne vit rien m’y à part de grosses éclaboussures de sang, mais aucune trace du voyageur mystérieux. Dean se mit alors à marcher en direction de l’endroit où Dante se trouvait toujours. La main droite pleine de sang sur l’œil, Le Hibou prit alors la direction du siège sur lequel il était assis avant le début de la bataille. Il en profita pour s’allumer une clope de la main gauche et tira lentement sur la cigarette tout en asseyant doucement sur ce siège rouge, le regard porté sur la zone de combat de Dante. Il vit alors que le garçon semblait avoir réussi lui aussi à mettre hors d’état de nuire ses deux opposants. Dean complètement assommé par la douleur de son œil droit n’eu même pas la force de se lever. Il allait devoir attendre que les autres viennent à lui si eux, étaient capables de se mouvoir bien entendu.


- Bordel ça fait mal cet œil à la con !
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyDim 24 Mar 2013 - 10:04


La puissance à l’état brute.
Quelles sont les plus grandes peurs de toute l’humanité ? De tous temps, les Hommes ont été terrifiés par les éléments naturels.
Ce fut tout d’abord le cas de la foudre et de la pluie, qui menaçaient les hommes préhistoriques qui, bien qu’ils fussent nomades, étaient obligés de s’abriter dans des grottes, des cavités. Ce sont les intempéries qui ont obligé l’homme à inventer le concept de « maison », de toit. On qualifie d’ailleurs de « sans-abris » les personnes ne disposant pas de domiciles, car elles sont exposées aux aléas naturels.

Mais, avec l’arrivée de l’Antiquité, les hommes trouvèrent le moyen de dompter ces phénomènes naturels, enfin plutôt de dompter leur propre peur. L’Homme étant effrayé par ses limites et par ce qui les lui rappelle, le meilleur moyen de dompter ses peurs et de les transformer par le savoir. En effet, la connaissance éclaire et repousse les ténèbres, l’obscurantisme, c’est d’ailleurs une valeur que prônaient les philosophes des Lumières.

Les ténèbres… La mort… Autant de choses rappelées par la mise en terre, l’enterrement par lesquels passe la plupart des mortels. « Il ne fait jamais aussi noir que dans la plus profonde des cavernes… » disait un certain Sternwood, aussi connu comme le philosophe le plus dérangé de son siècle.
Le fait le plus connu de ce « domptage de peurs » étant la mythologie grecque, une vaste fresque dépeignant l’origine de la plupart des personnes, animaux et objets, phénomènes inconnus, connus et nouveaux.

Ainsi, la foudre nous venait de Zeus, et le tonnerre des géants qui la forgeait. La terre et le ciel étaient anciennement amants, et c’était de cette fusion originelle, constitué de deux êtres nés du Chaos, que venaient tous les êtres vivants.

Malgré cela, et encore aujourd’hui, les gens gardaient une peur primitive, irrationnelle, des éléments naturels tels que les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, les feux de forêt, les éboulement ou même les tempêtes.

Ce qui nous est étranger nous effraie : ainsi, un touareg sera plus calme face à une tempête de sable qu’un Inuit dans la même situation.

Mais qu’est-ce donc que la puissance à l’état brute ?

C’est donc une puissance primale, issue de phénomènes naturels, qui éveille en nous les instincts primaux de la peur. Un peu comme un chien qui aurait peur du tonnerre. Tandis qu’il était penché sur sa canne de fortune et qu’il observait la transformation de l’adversaire de Kalatch, Dante sut enfin ce que signifiait le terme de « puissance à l’état brute ».

Il fut d’ailleurs tenté de venir en aide au Voyageur, mais à peine cette idée lui avait effleurée l’esprit que l’adversaire se mettait en marche, ce que son allié ne semblait pas en mesure d’empêcher.

En effet, un coup de pied dans le plexus solaire n’avait même pas ébranlé la créature de pierre, qui était à présent entrée dans une course folle, tel un bulldozer en route pour son sinistre travail.

Mais il se passa quelque chose d’étrange : en effet, alors que la créature n’était plus qu’à quelques pas du gentil Voyageur, ce dernier sauta sur le côté et la créature se jeta sous les rails, mourant ainsi d’une affreuse manière, que Dante ne lui souhaitait absolument pas.

Et puis le Voyageur chuta, certainement victime des efforts qu’il avait dû faire afin de battre ces deux formidables adversaires. Dante fut presque étonné, persuadé que l’homme était un dur à cuir, un « vieux de la vieille » comme on disait chez lui. Mais le Voyageur se releva rapidement et marcha en direction de Dante d’un pas assuré.

Ce dernier croisa son regard, son visage s’étira en un grand et franc sourire, et il s’élança dans la direction de son allié épuisé.

L’allée était déserte, à croire que le combat avait fait fuir tous les Voyageurs, et Dante ne put bousculer personne dans sa brève course. Il arriva finalement à la hauteur du jeune homme, et lui tendit la main.

« Yo ! Moi, c’est Dante et toi ? »

Il scruta le visage de son interlocuteur tandis que celui-ci répondait, son visage s’animant à la mention du nom aux consonances russes. Dante n’avait connu que peu de Voyageurs d’origine russe à Dreamland (du fait du décalage horaire, certainement) mais ils s’étaient tous révélés sympas et intéressants.

« Bref, j’aurais bien discuté un peu plus avec toi mais il y a quelqu’un qui nous attends. (Dante désigna une personne assise à une centaine de mètres d’eux) Il semble lui-aussi épuisé par son combat, tout comme toi d’ailleurs. Tu veux que je t’aide à marcher ? » s’enquit le Nécromancien, avec un altruisme désintéressé.

Ils arrivèrent rapidement aux côtés de leur ami blessé qui, d’une, était gravement blessé à l’œil et de deux, devait être un invocateur puisque Dante l’avait vu combattre avec des oiseaux.

« Comment vas-tu, l’ami ? » s’enquit Dante, se sentant coupable de ce que ses alliés avaient dû endurer.

« Au fait, désolé de vous avoir embarqué là-dedans… Sans vous, je… je ne sais pas ce que j’aurais pu faire… déclara Dante, quelque peu ému. Et désolé pour vos blessures, si vous avez encore une dizaine de minutes devant vous, je pourrais les soigner. Il faut attendre que Rudolf refasse le plein de ses glandes à virus… »

L’esprit de Dante dériva, tentant de s’imaginer ce qui aurait pu advenir de lui si ses deux compagnons n’étaient pas venus l’aider. Il serait certainement mort et alors, ç’aurait été fini de Dreamland et de ses pouvoirs. Il n’aurait jamais plus revu Rudolf, ni Shad ou encore Megan, ni Fenraer, ni Sabake, ni aucun des Voyageurs qui avaient croisé sa route. Il n’aurait jamais plus revu Jack… même ce satané squelette était capable de susciter chez Dante une bouffée de nostalgie !

Mais il était encore vivant, et bien décidé à le rester, cela ne servait donc à rien de ressasser ce qui aurait pu arriver. En tout cas, ses deux compagnons allaient bientôt se retrouver en meilleure santé, grâce à un certain rat qui mériterait presque un costume d’infirmière…

En attendant, Dante proposa aux autres de se raconter leurs aventures mutuelles à Dreamland, histoire de faire connaissance. Il leur conta ainsi son arrivée à Dreamland, sa rencontre avec Sabake et Fenraer au cimetière, leur quête afin de trouver la source de la Brume qui réanimait les morts, en faisant des créatures affamés bien loin des morts-vivants réels. Il ne leur parla toutefois ni de Leh, ni de Cadaver, et se tut sur la conclusion de la mission, se contentant de parler des Crapoteux et de l’alliance entre le bar du cimetière et eux.

Dante avait la désagréable impression d’oublier quelque chose, et cela n’avait rien à voir avec son discours. Il se rendit compte que ce qu’il avait omis était l’homme d’âge mûr qu’ils avaient sauvés.

« Les mecs, ça vous dit pas qu’on aille voir le Voyageur qu’on a sauvé ? Je ne sais plus où il est… (Dante contempla l’état déplorable dans lequel étaient ses compagnons) Hum… Tout d’abord, je pense qu’il serait préférable que Rudolf vous injecte une légère dose de Virus de Non-Mort. Laissez-vous faire, cela ne vous guérira pas vu le peu qu’il en reste, mais cela parcourra votre sang et évacuera les toxines et votre corps ne sera plus dans cet état d’épuisement. Je suis désolé, mais il va vous falloir attendre un peu plus, néanmoins vous devriez avoir assez d’énergie pour vous déplacer. »

Dante dut donc abandonner le Faust’s Walk, et Rudolf se reforma tandis que les membres inférieurs du jeune homme repoussaient. Le rat grimpa sur la jambe de Kalatch, et le mordit juste à l’artère fémorale. Il fit de même avec Dean.

« Je suis désolé si l’endroit où il vous mord vous semble légèrement proche de vos testicules, mais c’est l’un des endroits précis du corps humain où le flux sanguin est le plus fort. Vous ne devriez pas tarder à vous sentir bien moins épuisé, et à ne plus ressentir la douleur. Toutefois, cette dernière sensation est illusoire et très faible, vous continuerez donc à ressentir les coups les plus brutaux car seule la souffrance continue vous sera épargné. Cela ne veut pourtant pas dire que vous êtes guéris, et je n’ai pas besoin d’être médecin pour vous dire ça. »

Dante s’avança d’un pas décidé vers le recoin où gisait l’être qu’il avait sauvé, sans regarder si ses compagnons le suivaient. Il remarqua alors deux choses : le corps du skinhead avait disparu, et le recoin n’en était plus un puisqu’un immense trou avait pris place dans le béton armé, formant une espèce de cavité sombre.

Dante s’approcha de cette dernière, risquant un coup d’œil. Il entendit un craquement et dut sauter en arrière pour éviter un pan du mur qui se détachait et tombait non loin de lui. Une forme surgit de la cavité : c’était une créature atypique, une sorte d’amalgame de chair et de béton dont seul était reconnaissable la tête, qui était celle du skinhead. Ce dernier semblait avoir le pouvoir de devenir tout ce qu’il mangeait, ce qui expliquait son bras supplémentaire d’il y a une demi-heure et son corps –recouvert ? constitué ?- de métal.

Mais loin de cet intéressé au Nécromancien, la créature bondit et ouvrit une gueule de la taille d’une machine à laver afin d’engloutir les restes de son frère, celui qui avait le pouvoir de modifier la taille des vecteurs.

Une deuxième paire d’yeux et une deuxième bouche apparurent tandis que deux autres bras et deux autres jambes venaient à pousser. L’être était donc plutôt équilibré, campé sur quatre jambes aussi épaisses que des piliers. Ses quatre bras étaient également énormes et semblait à même de briser Dante d’une simple pression.

Le chauve avait donc le regard d’une créature arachnéenne, deux bouches aux dimensions indicibles, et une taille globale de trois mètres. C’était donc un gros morceau. Dante tenta d’ailleurs de le couper en deux avec son coutelas de deux mètres cinquante dans une tentative désespérée et la lame émit un craquement avant de se briser, tandis que Dante sentait ses bras se tétaniser sous le choc.

« Merde… Putain ! Kalatch, tu te rappelles de ton coup contre l’autre Voyageur… ? tu ne pourrais pas nous débarrasser de celui-ci aussi, non ? »
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyMar 26 Mar 2013 - 21:23
« Yo ! Moi, c’est Dante et toi ? »

Kalatch, qui était arrivé au niveau de Dante, regarda silencieusement la main tendue par ce dernier. Dans un soupir, se rappelant qu'il ne pouvait pas lui en vouloir de tout ça car c'était lui et lui seul qui avait décidé d'intervenir dans cet affrontement, il empoigna sa main et se présenta rapidement, dans un souffle :

« Kalatch Lunacy. »

« Bref, j’aurais bien discuté un peu plus avec toi mais il y a quelqu’un qui nous attends. (Dante désigna une personne assise à une centaine de mètres d’eux) Il semble lui-aussi épuisé par son combat, tout comme toi d’ailleurs. Tu veux que je t’aide à marcher ? »

Il était vrai qu'il n'était pas de son meilleur état, mais de là à se faire aider pour marcher .. Il n'en était pas question. Kalatch fit donc une moue de la main rapide, refusant l'aide sans doute bienveillante mais aussi humiliante proposée par Dante. Ils marchèrent donc jusqu'à la deuxième personne qui était venue en aide à Dante. Les présentations se firent rapidement. Kalatch n'était pas un bavard, il ne prit donc pas la parole, laissant cela à la pipellette que semblait être le plus jeune de cette alliance éphémère.

« Au fait, désolé de vous avoir embarqué là-dedans… Sans vous, je… je ne sais pas ce que j’aurais pu faire… déclara Dante, quelque peu ému. Et désolé pour vos blessures, si vous avez encore une dizaine de minutes devant vous, je pourrais les soigner. Il faut attendre que Rudolf refasse le plein de ses glandes à virus… »

Une dizaine de minutes ? Le jeune Lunacy était quelque peu courroucé. Il devait voyager à travers Dreamland ce soir, pas rester bloqué dans ce métro qui se trouvait maintenant en piteux état. Mais il devait également faire face à la réalité, son torse et sa cheville commençaient à réellement lui faire mal. Et des soins ne seraient pas de refus .. Prenant sur lui, s'allumant une clope pour décompresser, il se posa sur un banc en attendant que « Rudolf » soit de nouveau opérationnel et puisse lui apporter quelques soins. Le temps de consommer sa cigarette, Dante se lanca dans un récit, celui de son histoire de voyageur. Malgré la colère et l'amertume encore après ces combats, Kalatch écouta tout de même son histoire qui n'était pas si inintéressante que cela. Apparemment, ils avaient tous, les voyageurs, un récit bien singulier de leur arrivée sur Dreamland. Et comme il n'avait pas encore eut l'occasion d'entendre ce genre d'histoire, il n'en perdit pas une miette sans laisser, pour autant, son visage montrer la moindre expression.
Ainsi Dante était un nécromancien, c'était un pouvoir plutôt impressionnant. Et il était tout jeune voyageur comme lui. Sûrement, sil il ne s'attirait plus dans ce genre d'emmerdes, serait-il un des plus puissants voyageurs plus tard, son pouvoir étant déjà bien au-dessus des normes.
Même si Dante raconta son histoire et l'origine de ses pouvoirs, ce ne fut pas pour autant que Kalatch entreprit de faire de même. Il garderait son histoire et même l'explication de ses propres pouvoirs pour lui-même. On ne savait jamais et puis cela ne les regardait tout simplement pas. Une fois sa clope et le récit fini, Dante enchaîne, enfin, avec les soins promis. Enfin Kalatch allait être un tant soit peu soulagé de ses douleurs. Même si il ne s'agissait pas d'une guérison totale, il serait au moins débarrassé de toute cette douleur.

Le rat se mit à l'action. C'était plutôt .. particulier. Rien à voir avec les classiques soins donnés par de belles infirmières, au décolté plongeant qui donnaient presque envie d'avoir mal pour avoir accès à ces doux soins. Non, ça en était plutôt loin même. Mais au moins la douleur s'en alla après que le rat l'eut mordu et ses toxines eurent fait leur effet.

Soigné et plus apte à se déplacer, Kalatch n'avait que faire de la santé du vieillard secouru. Il allait enfin pouvoir prendre son métro et voir un peu de paysage si il en avait seulement encore le temps. Mais alors qu'il commença à se lever pour partir rapidement, avec un rapide « Salut », il vit que Dante arborait une étrange expression sur le visage, comme si il s'était de nouveau pris un méchant coup dans la poire. Il semblait fixer quelque chose et Kalatch tourna le regard dans la direction de cette mystérieuse chose.
En effet, l'atmosphère sereine et de sécurité qui s'était installée après ces combats retomba instantanément, lorsqu'il vit que le chef de la bande de VK, le dénommé Tristan, n'était plus à terre et qu'une monstrueuse créature hybride, entre humain et béton, se tenait à sa place. C'était lui, le boulimique, qui semblait avoir avalé un sacré morceau des infrastructures de ce métro et avait ainsi rendu son corps comme recouvert d'une épaisse carapace protectrice faite d'acier et de pierre.
Si seulement le spectacle des horreurs était fini, la situation aurait pu rester abordable, à trois comme un. Mais le skin ne s'arrêta pas là et absorba le corps d'un de ses anciens camarades, désormais une part de lui, lui cédant ses pouvoirs et quelques uns de ses attributs physiques comme une paire d'yeux, de jambes et de bras. Le résultat en était aussi répugnant qu'effrayant. N'avait-il aucune limite ? Il semblait dans une rage folle, instable, donnant tout ce qu'il avait pour en finir avec le trio de pseudos héros.

Le jeune voyageur tenta de réfléchir le plus vite qu'il le pouvait. Face à ce monstre quasi invincible pour de récents voyageurs comme ils l'étaient, la seule solution résidait en une attaque de front, unie et efficace. Pas comme, ce n'était plus une surprise désormais, ce qu'entreprit Dante en donnant un violent coup de lame sur l' « araignée d'acier ». Cela fut en vain, il ne put que casser son coutelas, la bête toujours intacte.

« Merde… Putain ! Kalatch, tu te rappelles de ton coup contre l’autre Voyageur… ? tu ne pourrais pas nous débarrasser de celui-ci aussi, non ? »

Il en avait des bonnes lui ! Il n'allait pas y avoir un métro pour chaque combat. Et puis face à cette créature, il n'était même pas sur qu'un coup de métro puisse suffire .. Il fallait procéder autrement.
Une sensation de peur mêlée à de l'adrénaline avait envahi son corps. Le temps n'était plus aux doutes ni même à la mise en place de stratégies. Le Voyageur Killer s'avançait vers eux, ses dents bouches étirées dans une sorte de sourire malveillant. Kalatch pris les devants comme l'avait demandé Dante. Tandis qu'il fit un pas, face à leur adversaire commun, il donna ces quelques instructions à ses alliés dans ce terrible affrontement :

« Bon, je vais utiliser mon pouvoir pour entrer dans son esprit. Mais vue sa rage et son niveau, ça ne durera pas très longtemps, cinq secondes au maximum. Je vais essayer d'utiliser son pouvoir contre lui, pendant ce temps, vous donnez tout ce que vous avez ! Et frappez sa bouche ou son estomac, l'un des deux est forcément le point faible de son pouvoir d'absorbeur, compris ?! »

Compris ou pas, de toute façon, il n'allait pas répéter, c'était maintenant ou jamais !
Kalatch serra ses poings, concentrant toute l'énergie qui pouvait lui rester après ces affrontements. Il ne fallait plus se retenir et tout lâcher. Il était temps de faire ses preuves et ses marques à Dreamland. Finir dans le ventre de ce glouton, ce n'était pas vraiment la fin qu'il voulait. Qui le souhaitait après tout ?! Mais mourir dans une situation aussi ridicule qu'en tentant de porter secours à un voyageur, ce n'était pas dans ses plans.
Une sorte de fureur pris place au sein de son esprit, son énergie, concentrée comme jamais encore il ne l'avait fait, pouvait presque se voir, sortant de toute part de son corps. Il cria :

« Eh Tristan ! Pourquoi tu ne commencerait pas avec moi. Je vais écraser ta sale gueule ! »

Il s'agissait là d'une provocation, un peu hasardeuse et limite dangereuse, ne pouvant qu'augmenter la colère du monstre, pour l'attirer et permettre aux deux autres de se préparer au dernier assaut. Cela avait fonctionné. La bête se dirigeait désormais vers lui qui s'était désigné comme cible. Il ne fut pas difficile pour Kalatch d'entrer en contact visuel avec les deux paires d'yeux, ça ne rendait que la chose plus facile. La suite par contre, ça l'était moins.



Début de l'Illusion

Kalatch put entrer dans l'esprit du voyageur killer. Il y était enfin mais ce n'était pas comme avec Stone quelques instants auparavant. Il s'agissait là d'un être plus fort et plus déterminé. Il ne savait pas combien de temps cela allait durer mais il tenta quand même d'utiliser sa technique dîtes de la Lobotomie pour créer une illusion dans ce cerveau dérangé.
Tristan était un glouton, un voyageur qui absorbait les pouvoirs des autres, comme ils en avaient fait l'horrible expérience, ainsi que les propriétés des différents matériaux comme le métal, la pierre et surement tous les autres possibles. Ainsi, une fois dans son esprit, Kalatch put mettre au point une illusion qui sortait tout droit de sa propre imagination et dans laquelle il put y insérer l'esprit de son adversaire. Pour Tristan, il était désormais seul, dans un métro joncé de cadavres de différents voyageurs et créatures de Dreamland. Une aubaine pour une vorace comme lui. Et d'ailleurs, il avait faim, son ventre criait famine et le repas était servi ! Il sauta sur les différents cadavres, les absorbant les uns après les autres d'un appétit sans fin, insatiable ! Les cadavres ingérés, son corps changeait donc en conséquence. Une paire de bras par là, des cornes par ci, c'était un véritable festin pour un glouton comme lui. Mais les cadavres se renouvelaient au fur et à mesure et sa faim, elle, n'était toujours pas satisfaite. Il avalait malgré sa volonté des centaines de cadavres, son corps se morfant dès qu'un corps était avalé. Et il grossissait de plus en plus, sa tête cognant maintenant avec le plafond, ses multiples membres devenant encombrants et lourds. Mais sa bouche ne pouvait cessait de mastiquer, sans même lui laisser le temps de reprendre sa respiration. Il était désormais dans une crise de boulimie, ce qui était le cauchemar de tout anorexique. Il voulu crier mais ne pouvait pas, sa bouche débordant de membres appartenant à des milliers de voyageurs. Son estomac était sur le point de céder. Un voyageur de son rang ne pouvait ingérer une telle quantité de pouvoirs sans en subir les conséquences, même pour un glouton.

Tout ce scénario macabre avait duré quelques minutes aux yeux de Kalatch et de Tristan mais dans la réalité, cela avait à peine duré cinq secondes. Les forces de Kalatch s'évanouirent, il avait tout donné dans cette dernière illusion, c'était fini pour ses pouvoirs ce soir ! Les deux esprits regagnèrent leur corps respectif et les deux voyageurs se firent à nouveau face. Cependant, en cinq secondes, quelques détails avaient changés. Kalatch, qui paraissait rassembler ses forces quelques secondes auparavant était maintenant épuisé, un genou à terre alors qu'il n'avait pas bougé aux yeux de Dante et de Dean. Quant à Tristan, qui s'était aussi absenté quelques secondes du métro avec Kalatch, il reprit les droits de son esprit et revint à la réalité en poussant un cri effrayant.

Fin de l'Illusion


« Aaaaaaaargh ! Je n'en veux plus, plus de cadavres. S'il vous plaît ... »


Il semblait perdu, terrifié alors qu'en soit, aux yeux des autres, rien ne s'était produit. Mais le pouvoir de Kalatch résidait dans l'illusion, dans l'esprit et était en soit invisible pour les autres sauf pour sa cible.
Tristan avait été perturbé par ce sort, cela était sûr. Mais il allait rapidement reprendre contact avec la réalité, l'illusion n'ayant pas pu se prolonger et provoquer plus de dégâts psychiques par manque d'énergie de la part du jeune Lunacy.
Néanmoins, il espérait que ce léger laps de temps où Tristan et lui serait dans un autre monde et le temps que celui-ci reprenne ses esprits, les deux autres avaient réunis leurs forces pour pouvoir porter le coup fatal.
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptySam 4 Mai 2013 - 11:24


L’homme est un animal, qui possède donc des pulsions dues au cerveau reptilien. L’une de ces plus importantes pulsions est l’instinct de survie, et Dante le comprenait maintenant pleinement : ses jambes tremblaient, menaçant de ne plus le soutenir.

La première réaction qu’il eut face à cette titanesque créature, l’atroce enveloppe charnelle que Tristan s’était choisi, fut de l’attaquer avec son coutelas ce qui fut tout à fait inutile. Mais Dante avait agi de la même manière qu’il le faisait avec chacune de ses peurs : en l’affrontant avec toute sa violence. Cela n’avait pas suffi et l’arme était maintenant brisée, plus d’aucune utilité.

Heureusement, Kalatch avait pris les devants et donné des instructions, déclarant qu’il allait « entrer dans l’esprit » du monstre et l’occuper le temps que lui et Dean l’attaque. Malheureusement, ce dernier disparut soudainement, réveillé en pleine nuit sans doute. Bien que ce fût égoïste, Dante espéra que l’ornithophobe trouve la force de se rendormir et de les rejoindre, dans ce périlleux combat.

Dante se sentait seul, terriblement seul alors que Kalatch s’avançait en criant pour provoquer la bête.

* Vous n’êtes jamais seul, maître. Jamais…
* Sympa de me remonter le moral, Noctis. Je m’attendais plus à ce que tu me réprimandes comme d’hab’.
* Maître, (Cette marque de respect, surtout venant de Noctis, réchauffa le corps apeuré du jeune homme. Le crâne ne connaissait, habituellement, que le tutoiement.) Si vous mourrez, je serais condamné à rester dans la Crypte de l’Oubli pendant des décennies.
* Oui, mais que dois-je faire ?
* Il ne vous reste qu’une dizaine de secondes pour lui faire sa fête ? C’est clair ?

La gigantesque main squelettique se matérialise et Dante court.
Il prend de la vitesse, son cœur s’accélère.
Il bloque sa respiration, canalisant toute son énergie dans l’effort.
Il joint les doigts squelettiques, comme un élève du siècle dernier avant une punition, afin de diminuer la surface d’impact.
Il veut ainsi augmenter la puissance de pénétration.
Il saute, recule le bras, se réceptionne sur la jambe gauche, pousse sur cette dernière, se rapproche rapidement de la mâchoire béante du monstre et y enfonce de toute ses forces la Death’s Hand.
La douleur le frappe.
Son bras est happé.
Il entend les secondes qui s’écoulent.
Il entend les battements de son pouls.
Une.
Deux.
Le monstre est-il mort ?
Trois.

Quatre.
Cinq.
Il croit entendre un faible râle, mais maintient sa main appuyé à l’intérieur de la gorge de la créature.
Six… Un gargouillis sinistre se fait entendre et il est propulsé en arrière, suivi par une averse de caillasse, de restes de chair indéniablement humaine et ce qui semble être un bras humain. Il se retrouve ainsi sous un petit monticule nauséabond.

Le temps semblait enfin reprendre son cours normal.

La créature semblait vomir son récent repas. Était-ce dû aux pouvoirs de Kalatch, ou à la frappe de Dante à l’intérieur de sa gorge ? Peut-être un peu des deux mais la réponse n’intéressait pas Dante. Non, tout ce qui l’intéressait était là, devant ses yeux : son adversaire était en train de restituer la source de son indicible puissance et, au vu de son regard hagard, semblait plus apte à la régurgiter qu’à la ré-ingurgiter.

Dante ne chercha pas à voir où pouvait se trouver Kalatch, ne pouvant se permettre de détourner les yeux de la créature alors même qu’il se relevait, peinant à déblayer les quelques rocailles qui lui sont tombées dessus. Il grimaça à l’idée des nombreux bleus, des nombreuses contusions qui devaient maintenant parsemer son corps. Mais il se reprit vite ; il aurait tout temps de songer à ces désagréments une fois leur adversaire mis hors d’état de nuire.

La créature, elle, continuait de vider son immense estomac, jonchant le sol de débris de béton. Elle perdait peu à peu en volume, jusqu’à redevenir semblable à l’humain qu’elle était avant, un skinhead au crâne rasé recouvert d’une mince mais conséquente pellicule de béton. Dante s’en rendit compte en fonçant sur le Voyageur et en lui administrant un coup de griffe qui aurait déchiré les chairs de nombreuses créatures. Cela n’eut pour effet que d’érafler légèrement le Voyageur, laissant apparaître une chair d’un rose pâle à l’emplacement des sillons tandis que le Nécromancien continuait sa course afin de se mettre hors de portée.

Le Voyageur était tout aussi résistant qu’un naga.

* Mais, s’il est aussi résistant qu’un naga, qu’en est-il de ses yeux ? S’il ne peut me voir, comment pourrait-il esquiver ? *

Dante laissa de côté toute prudence et se rua une seconde fois sur Tristan. Il n’était plus qu’à quelques mètres de lui quand il se rendit compte que ce dernier l’observait… l’observait !

Il ne put éviter le membre recouvert d’un alliage d’acier et de béton qui percuta son ventre de plein fouet, l’envoyant bouler, la vessie douloureuse. Il sentit un liquide chaud tremper son pantalon et ses yeux s’écarquillèrent quand il vit qu’il ne s’agissait pas d’urine : apparemment, sa vessie avait mal encaissé le sol et maintenant, il saignait.

Tristan était vulnérable et son point faible était ses yeux. Il ne pouvait être neutralisé et Dante se devait de le tuer… encore fallait-il être en mesure de l’approcher et d’y survivre…


HRP : Bon, je me suis restreint et la taille de mon texte en a été diminué mais, vu que ce combat est un combat à plusieurs, il est normal que je me restreigne afin que tu joues ton personnage et que tu combattes ^^ Si tu veux terminer le combat –et que tu te sens capable d’achever Tristan- vas-y, sinon il faudra trouver un combo. Je le tuerai assurément si je parvins à l’approcher et à placer l’un de mes doigts squelettiques dans l’un de ses yeux, mais je ne pourrais pas l’approcher sans ruse ^^ J’ai besoin de ton aide Wink Et puis, si Dean revient finalement, tant mieux, il pourra nous aider. Sinon, ben c’est qu’un rang 4 et nous sommes deux, avec une bonne stratégie, on peut se le faire.
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyMer 29 Mai 2013 - 19:32
L'illusion s'était terminée. Kalatch était désormais arrivé au bout de ses forces, son corps commençait à sérieusement morfler de tous ces efforts. Se battre pour sa vie était une expérience unique et bien que enrichissante, elle était également tout aussi périlleuse que hasardeuse.
Ses genoux flanchaient, des étoiles commençaient à tourner autour de lui, l'évanouissement n'était plus très loin. Levant les yeux avec douleur, il s'attendait à ce que ses « coéquipiers » aient terminé le boulot et achevé ce voyageur killer aux effrayants pouvoirs.
Or, tout ce qu'il vit n'allait guère en ce sens. Premièrement, il ne restait plus que Dante. Il fallait croire que leur troisième compagnon s'était soit réveillé soit avait fui. Dans tous les cas, ils n'étaient que deux désormais. L'ennemi mort, cela n'aurait posé aucun problème pour le jeune Lunacy, il n'avait que faire de ce voyageur qui était venu à leur aide mais voilà, Tristan n'était pas mort. Pire, il était encore en état de combattre apparemment. Certes il semblait beaucoup moins dangereux sans ces tonnes de bétons sur son corps mais il n'en restait pas moins un voyageur killer expérimenté, d'un niveau supérieur à celui de Dante ou bien de Kalatch.

Il prit pas mal de temps à Kalatch de bien pouvoir analyser tout ce qu'il voyait devant lui. Son état était vraiment déplorable et Dieu seul savait combien de temps il allait ne serait-ce pouvoir tenir sur ses deux jambes. Il avait mal partout, aussi bien au crâne qu'à la plupart de ses membres. Sa respiration était ample, du sang séché ici et là, une situation critique en somme pour un mentaliste qui ne pouvait plus utiliser son pouvoir.
Juste devant lui se trouvaient Tristan et Dante dans une nouvelle phase d'attaque. Apparemment Dante avait réussi à utiliser l'illusion à son compte car même si Tristan était encore débout, il semblait bien affaibli par la dernière attaque reçue. Dante avait du viser l'estomac ou la gorge comme Kalatch lui avait conseillé quelques secondes plus tôt car, aux pieds du VK se trouvaient des multitudes de morceaux de béton, de fer et autres matières avec lesquelles s'était empiffré ce goinfre de voyageur. Il lui restait cependant une bonne quantité de béton dans le corps car la quasi totalité de sa peau était recouverte d'une fine couche de matériaux plutôt solides. Une sorte d'armure quoi, pas imperméable mais efficace dans l'ensemble..

Tandis qu'il reprenait difficilement son souffle, Kalatch put voir Dante essayer de porter une ultime attaque sur le VK. Mais ce fut en vain, l'attaque fut contenue par l'espèce d'armure et le voyageur qui contrôle ma mort fut envoyer valser quelques mètres plus loin, une vilaine ouverture au niveau du bas-ventre en plus.
Tout cela n'était pas terrible. Les chances de s'en sortir étaient désormais très minces. Les blessures de Dante se multipliaient, l'énergie de Kalatch était au plus bas et Tristan reprenait lentement le dessus sur ces multiples assauts. Il fallait en finir et tout de suite ou c'était la fin de son aventure à Dreamland. Et cela, il en était hors de question !
En regardant bien le monstre qui leur faisait maintenant face, Kalatch pu voir une toute petite lueur d'espoir. En effet, la dernière attaque de Dante avait beau ne pas avoir eu d'effet sur Tristan directement, cela fit tout de même un « trou », un espace ouvert dans cette armure de béton !
L'illusionniste regarda Dante, le visage empli de peine et de terreur mais dont le regard flambait d'une insatiable envie de vivre et il lui dit, très rapidement :

« On ne s'en sortira pas si l'un de nous deux ne prends pas le risque de s'exposer assez pour permettre à l'autre de l'achever. Alors prépare ton plus gros coup Dante et vise le visage, je vais te créer une occasion de mettre fin à tout ça ... »


Le regard échangé entre les deux interlocuteurs en disait long sur les chances qu'avait Kalatch de survivre à cet ultime assaut, mais avaient-ils une autre option ?
Sans un mot de plus, il se pencha et ramassa lentement une des barres en fer crachée par le VK. Elle était un peu visqueuse et l'odeur qui s'en dégageait était épouvantable mais c'était la seule chose qu'il voyait ici qui pouvait faire office d'arme. Son pouvoir étant inutilisable désormais, il fallait recourir à des solutions plus brutes et donc plus dangereuses..
Sa « batte » en fer serrée bien fermement dans ses mains, Kalatch avança d'une démarche certes boiteuse vers son adversaire mais il n'en restait pas moins déterminé à en finir avec cet odieux voyageur. A quelques mètres de lui, Tristan le regarda un peu intrigué, sûrement n'avait-il pas encore tout compris aux pouvoirs de Kalatch de tout à l'heure mais peu importait maintenant, il n'allait plus avoir l'occasion d'y faire face.

« Ahah, c'est un visage de tueur que tu as là gamin. Vous vous êtes tous les deux bien débattus, j'ai même cru y passer à certains moments mais vous ne pourrez jamais me vaincre. C'est la loi du plus fort, c'est comme ça. Et puis regarde toi, tu n'as pas ça en toi, c'est évident.
Alors maintenant tu vas gentillement me donner ton bâton et si tu fermes les yeux, tout se passera rapidement, je te le promets. »


Et il souriait vraiment, comme si il pensait tout ce qu'il disait ! A ses yeux, Dante et lui ne représentaient pas plus de danger que de vulgaires moucherons. Cela était particulièrement offensant aux yeux de Kalatch qui avait tout donné, sans aucune retenue et il entendait maintenant que tout cela était en vain, inutile. Et que LUI allait maintenant lui rendre service en lui prenant sa vie sur Dreamland... Le jeune Lunacy bouillonnait de rage. Qu'on le batte, le tue mais en reconnaissant qu'il s'était bien défendu, ça pouvait encore passer. Mais qu'on se moque de lui, le prenant de haut ainsi alors qu'il venait quand même de vaincre deux mecs dont un était même mort, tout cela était très insultant.
Et perdu pour perdu, il décida de laisser libre court à sa rage. Il fixa lentement des yeux Tristan sans vouloir entrer dans son esprit cette fois. Il se contenta de regarder le fond de ses pupilles, son sourire édenté, ses traits disgracieux. Si quelqu'un méritait de survivre ici, ce n'était sûrement pas lui.
Sans aucune réaction de plus, il leva son arme le plus haut possible pour prendre le plus de poids possible et il l'écrasa avec le reste de ses forces sur le visage de Tristan qui n'avait pas cherché à se défendre un seul instant, sûr de sa force.
Un autre coup, puis un autre, et encore. Tous accompagné des cris de rage de Kalatch qui y mettait tout sa haine et son désespoir. Son adversaire restait à rire tandis que les coups pleuvait sur sa tronche. Cela ne lui faisait rien à en croire ses réactions. Et pourtant, pourtant, on pouvait voir sa peau craqueler par endroit. Sur le nez, sous les yeux, le front, partout se formaient des fissures, des crevasses dans cette solide armure.
Kalatch porta un ultime coup tandis que Tristan préparait lui aussi sa riposte. Il prit de l'élan avec son bras gauche et transperça le ventre de Kalatch avec ses doigts encore solidifiés par les matériaux absorbés.

« Argh. »

Le VK retira lentement les doigts de l'épiderme du jeune voyageur. Le sang coulait à flot, la douleur était insupportable mais Kalatch ne s'arrêtait pas pour autant. La rage lui donnait ses dernières forces. Sa barre de fer cognait toujours sur le visage de Tristan, il ne lâchait rien ! Même si ses coups devenaient de moins en moins précis, moins en moins forts, il n'allait pas abandonner maintenant. D'autant que la peau de son visage apparaissait de plus en plus, il avait enfin réussi à créer une brèche à ce terrible pouvoir.

« Tu te bats comme un démon dis-moi. Mais c'est fini maintenant, tu ne m'amuses plus. Crève seul dans ton coin ! Je m'occupe de ton ami maintenant.»

De nouveau, il prit un léger élan avec son bras et il envoya le corps du jeune Lunacy au loin, le cognant avec sa main bétonnée. Son corps avait rebondie sur plusieurs mètres, laissant de lugubres trainées de sang tout le long de la file d'attente pour le prochain métro.
Cette blessure n'était pas anodine. Il allait très sûrement en mourir, d'ici quelques minutes peut être. Mais peu lui importait de mourir à ce moment là, tout ce qui l'intéressait était la conclusion de cette bataille acharnée. C'est pourquoi, malgré la douleur qui lui perforait les poumons, écrasait ses organes, coupait son souffle, il se tourna sa tête, qui était contre le parquet froid de la station de métro, pour regarder ce qu'allait bien pouvoir faire Dante de cette « faille » dans le pouvoir de Tristan. Enfin, regarder, il allait tout du moins voir ce qu'il pouvait voir entre les flashs blancs qui lui torturait les yeux. Le dénouement de ce combat n'était plus très loin. La mort ne l'était sûrement pas non plus ..
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Dante Di Stefano
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyDim 2 Juin 2013 - 11:50
Dans une zone désertée du métro où le sol était jonché de cadavres et de bouts de ferraille, il y avait deux Voyageurs affrontant un monstre. Ce dernier, amalgame de chair et de fer, se dressait face aux deux jeunes hommes telle une montagne inébranlable. Il était certain de sa puissance, et se mit à rire quand le plus hébété des deux vint marcher à sa rencontre.

Dante regarda Kalatch agir avec un mélange d'admiration et de crainte. Le Voyageur plus âgé se tourna vers le Nécromancien et lui déclara en gros qu'ils ne pourraient pas gagner si l'un d'eux ne se sacrifiait pas. C'était la conclusion à laquelle était arrivé Dante, même si elle le remplissait de désespoir.

« Il n'y aura pas de sacrifice aujourd'hui. Juste un mort, un seul, et ce ne sera pas toi ! » promit Dante à voix basse, plus pour lui-même que pour Kalatch.

Mais le jeune invocateur avait conscience des faibles chances de survie du jeune homme. Il se jura pourtant de croire en lui, ne doutant pas une seule seconde que Kalatch soit en mesure de tenir tête au Voyageur Killer. Il fit alors une chose qu'il n'avait jamais faite avant : il força les appendices osseux de Noctis à s'enrouler sur eux-mêmes, en vrille.

Cela lui demandait une force mentale conséquente, puisque les os opposaient beaucoup plus de résistance que de vulgaires élastiques. Et cela, étrangement, lui causait une douleur sévère comme s’il s’agissait de ses propres os.

Pourtant, il s'interdit de s'arrêter, concentrant toute sa force mentale à vriller les doigts osseux dans le but de tester une nouvelle technique, qu'il aurait peu de chance de reproduire un jour.

Ce n'était pas le genre de technique utilisable en combat, puisqu'il fallait beaucoup de temps et de concentration pour la mettre au point. C'est pourquoi Dante n'entendit pas le bruit sourd des coups assénés par Kalatch sur Tristan, pas plus qu'il n'entendit ce dernier prononcer sa petite déclaration sur "la loi du plus fort".

Quand Dante revint à la réalité, il se rendit compte de deux choses : il fallait autant d'énergie pour contenir sa Main de Mort que pour la vriller ce qui le forçait à maintenir son attention dessus tandis que la créature courait dans sa direction.

Il se roula par terre, fonçant droit sur les jambes du monstre qui, ne s'y attendant pas, a le réflexe de sauter. Il se retrouva ainsi derrière l'immonde créature, et entre lui et la créature il y avait sa Death's Hand vrillée.

Sauf que ce n’était pas de ce côté qu’il voulait aborder la créature pour lui enfoncer son arme amélioré. Il devait frapper là où Kalatch l’avait fragilisé, c’était le seul endroit où la frappe pourrait s’avérer fatale. Il laissa donc à la créature le temps de se retourner, se concentrant sur le coup qu’il allait porter.

Enfin, qu’il voulait porter.

La situation était plus que tendue. Bien que Dante l’ignorait, le dénommé Tristan n’était pas aussi invulnérable qu’il le laissait croire. Premièrement, sa technique ne durait pas ad mitam eternam et tout ce qu’il avait ingurgité finissait par devoir sortir un jour ou l’autre. Bon, bien sûr Dante l’y avait aidé, mais il en restait encore et plus le combat s’éternisait, plus Kalatch et le jeune nécromancien avait des chances de gagner.

C’est pourquoi, Tristan voulait en finir le plus vite possible. Il était déjà satisfait d’avoir aussi gravement blessé l’un des deux Voyageurs, et il ne lui restait plus qu’à mettre hors d’état de nuire celui-ci.

De ce fait, le Voyageur Killer laissait tomber toute défense et se concentrer sur l’attaque. Une stratégie pas si inefficace que ça puisque Dante ne pouvait pour le moment qu’esquiver ses assauts.

Et c’était ce que le nécromancien venait de faire, laissant à la créature le temps de se retourner avant de foncer sur elle, sa Death’s Hand droit devant lui. Il chancela dans sa course, mais continua, luttant contre la fatigue qui le harassait, qui emplissait ses veines de toxine.

Il avait les jambes lourdes, mais se jeta en avant, espérant atteindre la créature au visage.

Grossière erreur…

D’un bond sur le côté, Tristan évita l’attaque si prévisible, laissant Dante s’écraser au sol. Ce dernier tomba non loin du jeune Lunacy.

En découvrant le spectacle qu’offrait celui qu’il venait de rencontrer, Dante sentit les larmes lui monter aux yeux. Une forte odeur de fer s’insinua dans ses narines tandis qu’il contemplait la grande flaque de sang dans laquelle reposait Kalatch. Le jeune homme regarda son propre pantalon, là où lui-aussi était touché.

La douleur était présente, même si Dante en avait fait une campagne d’infortune et s’y était habitué. Et Dante se rendit compte qu’il ne pourrait plus se relever. Qu’il ne pourrait pas insérer sa Death’s Hand et la laissait se dérouler, déployant la puissance d’un foreur. En plus d’être une technique nécessitant un grand temps de préparation, elle était de plus obsolète !

Dante s’était imaginé qu’il suffisait de la part de Kalatch de détourner l’attention de la créature pour qu’il puisse la tuer… Résultat : lui et Kalatch étaient au sol, et le second jeune homme était dans un état critique.

Dante posa ses mains sur le sol, tentant de se relever. Étrangement, la froideur du sol engourdissait ses membres, et il lui était difficile de mettre assez de volonté pour quitter cette quiétude. Il voulait lâcher prise, se laisser submerger par l’inconscience afin de s’enlever tous les remords qui peuplaient son esprit.

Le jeune homme avait du mal à raisonner, en plein mal être, continuant à pleurer comme une madeleine tandis que Tristan se rapprochait tranquillement, savourant son triomphe.

La main du Voyageur Killer se leva, telle la lame de la guillotine, avant de s’abattre en direction des deux corps.

Le bras de Dante se leva, comme mue d’une volonté propre, et la main squelettique arrêta le poing de Tristan. Puis, les appendices se déroulèrent, forant le béton jusqu’à atteindre la chair et s’y engouffrer, telle une taupe dans une galerie.

Dante ne riait pas. Il lui était déjà arrivé de rire de manière extatique, quand il était possédé, mais cette fois-ci il pleurait doucement. Il était lui-même, et à la fois quelqu’un d’autre. Il était en plein conflit intérieur, découvrant que ses convictions s’effondraient, balayées comme des fétus de paille : il ne pouvait pas protéger tout le monde, il ne pouvait pas lutter contre tout le monde.

Tout ce qu’il était parvenu à faire, c’était à laisser un ami se sacrifier pour lui. Car Dante considérait à présent Kalatch comme son ami, et cela lui faisait encore plus mal d’assister à son agonie. Se redressant, le bras enfoncé dans le tronc creux qu’était devenu le bras de Tristan, il déclara d’une voix suppliante :

- Pitié ! Laisse-nous en paix ! Laisse-moi soigner Kalatch, je ferais tout ce que tu voudras !
- C’est la loi de la jungle, mon gars. Le Loup dévore l’Agneau. Et moi, je dévore toute chose. !

Sur ces mots, il se penche et arrache l’épaule gauche de Dante d’un grand coup de dent. Ce dernier tente à grand peine de s’écarter, mais est retenu par son bras enfoncé dans Tristan qui s’apprête d’ailleurs à plonger une nouvelle fois, dans le but de dévorer un peu plus l’Invocateur, mais le jeune homme a l’intelligence de révoquer Noctis et tombe en arrière.

* Il ne veut pas entendre raison, se désespère mentalement Dante. Je n’ai plus le choix… *

Non, en effet, il n’avait plus le choix. Il lui fallait combattre le feu par le feu et invoquer pour la première fois, de son plein gré, sa plus puissante et néanmoins sa moins prévisible invocation.

Au milieu de ce décor insolite, apocalyptique, qu’était devenu ce métro, un squelette apparut.

Il portait un tricorne noir, en dessous duquel se trouvait un bandeau frontal rouge, à laquelle était accrochée par une ficelle une piécette. Il portait à sa ceinture, également rouge, un sabre d’abordage et également deux pistolets. Il était vêtu d’une tunique blanche, ouverte sur sa cage thoracique, et d’un gilet d’un brun foncé. Un bandeau lui couvrait l’orbite droite et il souriait de manière menaçante. Il se pencha en avant, dardant sur Dante un regard froid, tournant le dos à Tristan.

« Tiens ! Mais voilà Will ! T’es encore vivant, mon gars ? Plus pour longtemps, à c’qui parait ! »

Dante n’avait plus l’énergie de répondre, allongé comme il l’était sur le sol. Et il n’en eut pas besoin puisqu’une main ferme se posa sur l’épaule du squelette et l’empoigna tandis qu’une mâchoire disproportionnée se refermait sur l’omoplate du squelette, visant à lui détacher le bras entier.

Mais le squelette, dont l’essence vitale imprégnait chacun de ses os, perçut la menace et pivota sur le côté, esquivant la mâchoire. D’un même mouvement, il sortit son sabre de son fourreau. La lame de son sabre… n’en était pas une. Non, c’était une sorte d’os noir et très long, pointu à son extrémité. Donc, pas de quoi trancher un membre même si un coup d’estoc pouvait s’avérer tout aussi dangereux qu’une attaque donnée avec l’un des appendices osseux de Noctis.

« Des complications encore et toujours… Mais j’suis le plus fort ! » déclara le squelette, tout en écrasant la lame contre la mâchoire du skinhead.

Un squelette n’ayant pas de muscles, il semblait étonnant de voir que Jack avait mis assez de force dans son coup pour éclater quelques dents au Voyageur Killer.

« Sur ce, je vais vous laisser. J’ai un brin d’honnête piraterie à exercer sur des voyageurs en meilleure forme. Bon passage à tabac ! »

Et le squelette s’éloigne à une allure assez rapide, tandis que Tristan, qui le regarde d’un œil noir, décide de l’apostropher.

- Hé ! Tas d’os !
- … (Jack se retourne, et l’atmosphère devient soudainement plus froide. Dante se met à grelotter.)

Jack revient sur ses pas, son sabre dégainé.

- Pour toi, ce sera Capitaine, tout simplement.
- C’est toi qui m’appelleras Capitaine, quand sera venu le moment où tu me supplieras de t’épargner, à genoux.
- Je les adore ces moments… Je les salue de la main quand je les vois passer !

Et sur ces mots, il fondit sur la créature, l’attaquant sur son flanc droit puisqu’il manquait à la créature un bras de ce côté.

Tristan hésitait à s’en prendre aux deux Voyageurs allongés. Peut-être que s’il tuait le nécromancien, le squelette allait retourner dans les limbes… Mais le fait est que l’invocateur ne semblait pas manipuler la créature, et Tristan ne souhaitait pas être attaqué dans le dos alors qu’il achevait les blessés.

Il fit donc face à la menace, tentant d’esquiver les nombreux coups vicieux assénés par le squelette, qui frappait tantôt à droite, tantôt à gauche. Finalement, Tristan se laissa frapper au côté droit, subissant le choc stoïquement, afin d’attraper le squelette de sa main valide et de le mordre au cou.

Cette fois-ci, Jack ne put esquiver et sa tête se détacha tandis que les os reliant sa colonne vertébrale et son crâne étaient réduits en poussière.

« Saleté ! » pesta Jack entre ses dents, tandis que son crâne chutait sur le sol.

Mais cela lui donnait un avantage stratégique car, de là où il était, il pouvait voir le combat d’un autre angle. Il continua donc à contrôler son corps à distance, le faisant se mouvoir aussi agilement qu’avant. De là où il était, lire dans la posture de son adversaire était un jeu d’enfant.

Jack réussit sans trop de mal à s’arracher à la poigne vacillante de Tristan, qui commençait sérieusement à fatiguer. Sa lame fendit l’air et s’abattit sur le visage du skinhead, à l’endroit que Kalatch avait tant martyrisé. Les phalanges de Jack étaient fermes, et ce dernier ne ressentait pas la douleur, donc il put sans trop de mal frapper de toutes ses forces le visage de son adversaire, qui était contraint de reculer face à ces attaques incessantes.

La fine pellicule le recouvrant s’enfonçait dans sa chair, le béton se craquelait et déchirait la peau, le sang coulait ainsi dans les yeux du Voyageur Killer, dont la vision se faisait plus trouble.

« Yoho ! » s’écriait Jack, tout en abattant son sabre comme l’aurait fait un bûcheron.

Il continua à le frapper, inlassablement, esquivant sans mal les piètres tentatives de son adversaire, qui tentait une nouvelle fois de se jeter sur le squelette afin de lui arracher une autre partie de son corps, puisque lui arracher la tête n’avait pas fonctionné.

Les coups continuèrent de pleuvoir, Tristan tentant désespérément de se protéger la tête de sa main valide. Jack frappait à droite, puis à gauche, à droite, puis à gauche, à droite puis…

Jack frappa soudainement d’un coup d’estoc, profitant de l’ouverture laissée par la main qui, machinalement, s’était dirigée vers la gauche. La pointe osseuse s’enfonça dans l’orbite du skinhead, qui poussa un cri de goret.

Cri totalement justifié, car c’était un porc sans âme qui méritait des morts bien plus atroces. La pointe continua de s’enfoncer jusqu’à atteindre la masse spongieuse appelée « cerveau ».

Puis, le Voyageur Killer s’effondre en avant, tel une poupée de chiffon.
Les yeux de Dante se fermèrent enfin, l’esprit enfin en paix.

♦♦♦

Quand Dante se réveilla, il eut l’impression qu’il était enfermé dans un corset très épais. En effet, tout son corps était pris dans une gangue de boue plutôt épaisse, qui avait eu le mérite de stopper certaines de ses hémorragies.

Mais merde, qu’est-ce que ça démangeait !

Le métro était toujours désert mais, à ses côtés, l’homme à qui il avait arraché le bras afin de le sauver –le bras en question avait repoussé grâce au Virus de Non-Mort- le regardait de manière paternelle.

- Tu te sens mieux ? J’me suis réveillé entre temps mais j’ai pris des somnifères afin de te veiller. Deux heures se sont écoulées depuis ton combat…
-Merci de m’avoir sauvé, M’sieur. Vous manipulez la boue, c’est ça ? Et qu’en est-il de Kalatch… vous savez, le jeune homme qui était étendu à mes côtés ?

Dante savait déjà où se trouvait Jack, c’est pourquoi il n’avait pas posé cette question. L’état de santé de Kalatch le préoccupait bien plus que le sien ou même que celui de Jack, qui devait être en train d’arnaquer de pauvres gens.

- Le jeune homme était dans un bien plus sale état que toi… Je suis parvenu à arrêter l’hémorragie, mais son état est précaire… (Il pointe du doigt son bras réapparu.) Quand il se réveillera, ses blessures ne seront plus qu’un lointain souvenir, mais qui dit qu’il tiendra jusqu’à son réveil… Et je pense que mon réveil n’a rien à voir avec la réapparition de mon bras. Vous m’avez sauvé et je vous dois la vie, donc si tu peux faire quelque chose pour ce jeune homme…
- Amenez-moi à lui, je vous prie.

Et bien, Dante était heureux de savoir qu’il n’y avait pas que des connards à Dreamland. Il invoqua Rudolf, qui se percha sur son épaule, et suivit l’homme qui ne s’était même pas présenté.


♦Monde réel♦

Des heures plus tard, Dante se réveilla de fort bonne humeur, heureux de retrouver un corps en bien meilleur état. Il songea à Kalatch, et se mit à espérer qu'il reverrait le Voyageur le plus tôt possible, dans ses rêves.


HRP : Voilà, je te laisse conclure ce RP et te servir de mon personnage à ton convenance afin de clôturer tout ça. Tu étais dans un état critique, donc tu auras besoin de quelques soins pour tenir jusqu’à ton réveil. Bon RP. (Et si mon RP ne convient pas, MP moi, j’effectuerais toutes les modifications nécessaires.)
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Kalatch Lunacy
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MessageSujet: Re: La Loi du plus fort est toujours la meilleure... La Loi du plus fort est toujours la meilleure... EmptyDim 2 Juin 2013 - 14:09
Des bruits sourds résonnaient lugubrement dans cette station du métro de Dreamland. Il n'y avait plus personne dans les alentours, tout le monde avait fuit les lieux devant la monstruosité du combat qui avait lieu en ce moment même.
Des bruits sourds, une forte odeur de sang mais surtout une insupportable douleur qui assaillait de toutes parts le contrôleur des esprits à présent au sol, face contre terre, avec l'impossibilité d'ouvrir ses yeux tant il avait mal. Il pouvait deviner que son corps était maculé de sang tant cette désagréable sensation de viscosité couvrait l'ensemble de son corps.
La douleur était telle qu'il était à deux doigts de l'évanouissement. Et pourtant, il tentait tant bien que mal d'au moins écouter ce qu'il se passait autour de lui. Son seul espoir de survie, si du moins il parvenait à survivre de ses blessures, était maintenant entre les mains de Dante.

Des bruits sourds, un corps projeté tout près de lui. De qui s'agissait-il ? Il voulu regarder mais il n'avait clairement plus aucune force en lui. Pas assez pour bouger la tête, pas assez pour ouvrir les yeux, d'ici peu, il ne pourrait certainement même plus respirer...
Cependant, il pouvait écouter. Et ce qu'il entendait ne laissait rien présager de bon.

-Pitié ! Laisse-nous en paix ! Laisse-moi soigner Kalatch, je ferais tout ce que tu voudras ! 
- C’est la loi de la jungle, mon gars. Le Loup dévore l’Agneau. Et moi, je dévore toute chose. !

Il aurait voulu dire à Dante de ne pas s'abaisser à ça mais il ne put que cracher un peu du sang qui commençait à s'accumuler dans sa bouche. Il fallait affronter la mort avec dignité. Après tout, ils s'étaient bien défendus non ? Ils n'avaient sûrement pas à rougir de leur défaite. Pouvait-on vraiment faire mieux à trois contre six ? Pouvait-on venir à bout d'un pouvoir aussi monstrueux ?
Ils avaient essayé, d'autres auraient fui pour moins que ça.
Mais dans un sens, il pouvait comprendre la réaction de Dante et sa demande désespérée auprès de ce monstre. C'était l'instinct de survie qui parlait, c'était un réflexe humain. Sûrement en aurait-il fait autant. Ou alors il aurait laissé la mort venir le chercher comme une vieille amie, silencieusement. Comme il était en train de le faire actuellement.

Le temps n'avait plus aucune conception à cet instant précis. Kalatch ne pouvait pas dire depuis combien de temps il était au sol, se vidant de son sang. Une minute ? Une heure ? Tout cela semblait une éternité.

« Tiens ! Mais voilà Will ! T’es encore vivant, mon gars ? Plus pour longtemps, à c’qui parait ! »

Cette voix, il ne la reconnaissait pas. Elle était rauque, caverneuse, effrayante. Puis qui était ce Will ? Kalatch Lunacy commença à penser que la fin était imminente, il entendait maintenant des choses sans aucun rapport avec la situation. Était-ce la voix de la mort elle-même ?

Mais tout cela n'avait plus aucune importance. A cet instant, il ne pensait plus qu'à lui. Le bilan de son existence de voyageur se faisait automatiquement, de manière très rapide, tels des flashs dans sa tête.
Quel dommage que tout se termine de manière aussi prématurée. Dreamland était un monde tellement merveilleux. Et maintenant il allait devoir se contenter de sa vie monotone, triste, vide dans un asile, avec l'étiquette de meurtrier collé sur son dos. Des journées à tourner en rond, sans aucun ami avec qui parler. Des journées à ressasser le jour où tout à basculer, lorsqu'il fut accusé du meurtre de sa nourrisse. Des journées à ressasser sa vie de voyageur où il traversait les royaumes en s'émerveillant de chaque chose, découvrant des horizons qu'il ne pouvait imaginer depuis son asile. Tout allait prendre brutalement fin...

D'ailleurs ça venait, il le sentait. La douleur s'intensifiait de plus en plus, il ne pensait même pas que c'était possible tant la douleur lui compressait le cerveau. Mais apparemment la souffrance humaine pouvait aller bien plus loin. Il n'en pouvait plus. Il voulait que ça se termine, maintenant. Il n'en pouvait plus. Son corps lâcha, son esprit également. Kalatch sombra et s'évanouit tandis qu'un cri abominable résonna dans le métro dreamlandien.



« Ahahahahahahahahah. Ton destin n'est pas de mourir des poings d'un être aussi faible que ça. Tu vaux bien mieux que ça. NOUS valons beaucoup mieux que ça. Essaies de te rappeler à quel point on aimait jouer avec des faibles tels que ce pathétique Voyageurs' Killer.
Tiens, comme cette fois, au Village des Hunters où l'on avait mis un village à feu et à sang. Ce petit gamin que t'avait obligé à tuer ses propres parents avant de s'immoler par le feu, tu t'en souviens dis ? Qu'est-ce qu'on s'était amusé bordel !
Ce temps me manque tu sais. C'est pourquoi tu vas survivre mon gars. Tu vas survivre, devenir de plus en plus fort, de plus en plus respecté, de plus en plus cruel. Redeviens cette machine à tuer que tout Dreamland craignait. Ce gamin démoniaque aux yeux assoiffés de sang. Redeviens comme nous étions Kalatch. Je t'attends. »


« AAAAAH!!! » Kalatch se réveilla en sursaut, trempé de sueur et de sang. Quel était ce discours horrible qui résonnait encore dans sa tête ? Qui lui parlait ainsi, de manière aussi intime mais surtout de manière aussi horrible ?
Son esprit mis du temps à reprendre le contrôle sur la situation. Sa vision commençait à enfin revenir de manière plus nette. La douleur était moins intense, nettement même. Il avait apparemment survécu, comment ?
Il voulu bouger un bras mais ne put. Ce n'était plus par manque de force cette fois-ci mais parce qu'il était littéralement ligoté dans une sorte de cocon de boue ou de terre, il n'arrivait pas à en distinguer la nature. Seule sa tête n'en était pas recouverte.
Il regarda autour de lui et vit deux silhouettes qui l'observaient avec attention, toutes proches de son visage.

« Eh bien, en voilà un autre qui est coriace dîtes-moi. Je suis rassuré maintenant, mes deux sauveurs sont sains et saufs.»

Cette voix, c'était celle d'un vieillard. Son ton était doux, il affichait un sourire que Kalatch commença à enfin pouvoir voir avec plus de précision.

« Il faut dire que tu nous as bien fait peur. J'ai moi-même mis plus de deux heures à reprendre mes esprits mais toi ça va faire une bonne heure de plus. Et puis, tu marmonnait d'une drôle de voix quelques minutes avant de te réveiller ..»

Cette fois-ci, il connaissait cette voix. Dante était vivant. Ainsi ils s'en étaient sortis tous les deux. Quel soulagement. Les choses commençaient à devenir plus claires dans sa tête. Le combat final avec Tristan, son ventre transpercé, le sang qui coule, tout était fini apparemment.

Kalatch toussa plusieurs fois avant de pouvoir prendre la parole. Sa bouche était pâteuse, du sang avait séché à l'intérieur. Il était vraiment dans un sale état. Toujours allongé au sol, il prit la parole tant bien que mal :

« Ah j'te jure, tout ça pour un vieil édenté qui joue avec la boue. Une chance que je ne puisse pas bouger Dante où je t'aurais fait la fête. »

Il esquissa difficilement un sourire malgré le fait que la douleur était encore présente. Il ne pouvait pas en vouloir à Dante, c'est lui qui a pris la décision de l'aider et c'était Dante qui avait apparemment achever Tristan. Comme quoi, il n'était pas si idiot et faible. Les voyageurs étaient des êtres pleins de surprises eux-aussi.

« Tu lui as fait sa fête à cet enfoiré au moins ? Dante acquiesça ; Je vois, c'est une bonne chose. »

Il sentit soudain une étrange sensation parcourir son corps. Ce n'était plus de la douleur, au contraire, il lui semblait qu'il devenait de plus en plus léger. Le réveil était imminent apparemment.

« Je vais pas tarder à me réveiller. On se reverra Dante, tu m'as donné envie de tester un peu ton pouvoir. Il semble qu'on ait besoin de s'entraîner alors je te dis à la prochaine, nos chemins se recroiseront très certainement. »

Et il disparût dans un soudain léger nuage de fumée.




Lorsqu'il se réveilla dans son lit, son premier réflexe fut de soulever son tee-shirt. Il n'y avait aucune trace de mutilation ou de blessure apparente. Il sauta de son lit, le sourire aux lèvres, heureux de pouvoir se mouver tel qu'il le voulait, ses membres répondant parfaitement à son esprit.
Tandis qu'il fumait tranquillement une clope allongé sur son lit, il repensa à cette nuit plutôt mouvementée. Il avait survécu ! De peu, mais il semblerait que son avenir sur Dreamland soit un peu plus long que prévu, tant mieux. Pour avoir vu la « mort » d'aussi prêt, il se rendit compte à quel point ce nouvel univers étant important pour lui. C'était même son bien le plus précieux actuellement. Cet homme privé de liberté l'avait enfin retrouvé dans ce monde onirique, il ne laisserait personne lui ôter cela, jamais !
Et puis que s'était-il passé pendant ces trois heures de « coma » ? Que pouvait bien signifier cet étrange discours ?

Il était encore trop tôt pour le dire, mais il semblerait que le passé du jeune Lunacy commence à le rattraper ..
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