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V pour Visiteur...

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Jacob Hume
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Arpenteur des cauchemars
Jacob Hume
Arpenteur des cauchemars

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MessageSujet: V pour Visiteur... V pour Visiteur... EmptyMer 3 Aoû 2011 - 0:56
Face à l’échec des captures qui lui étaient désignées, Om se retrouvait contraint de prendre soin de l’invité qui croupissait au fond des geôles du Manoir familial. Et cette tâche apparemment bénigne s’avérait être en réalité un calvaire plus que redoutable. Le prisonnier capturé par Aion était sûrement l’un des plus accablant que l’on puisse avoir. Contrairement à n’importe quel autre prisonnier dans sa situation, il semblait heureux de se trouver là où il était et n’hésitait d’ailleurs pas à tenter de le partager avec la jeune majordome chargée de lui apporter de quoi se désaltérer et de quoi « dîner » lorsqu’il en avait besoin. Le jeune voyageur se régalait des miettes de pain qu’on lui donnait et cherchait les coups à chaque visite qu’on lui faisait. Il tapait sur les nerfs d’Om et de tous les autres qui étaient venus lui arracher des informations précises. Dans un premier temps, il ne lâchait rien, ni ce qu’il avait appris, ni les raisons qui l’avaient poussé à tenter de voler le dossier secret qui était revenu à sa place dans le bureau. Il critiquait l’ensemble de leur noble famille avec une désinvolture remarquable. Il était à leur merci, sa vie était entre leurs mains, mais il ne semblait pas s’en soucier, c’était comme s’il cherchait justement à les provoquer pour qu’ils se décident enfin à mettre un terme définitif à sa vie de voyageur. Cette attitude invraisemblable avait fini par éloigner tout le monde de sa personne, à l’exception d’Om, qui ne pouvait déroger à ses obligations et à chaque descente, elle devait supporter l’énergumène sans céder à la tentation de le tuer. Elle arriva au sous-sol avec un petit plateau d’argent sur lequel trônaient un verre d’eau et un morceau de fromage. Dans sa cellule, le jeune voyageur l’attendait, comme il l’avait fait les quatre nuits précédentes, assis en face de la grille d’acier, adossé contre le mur, avec un sourire insolent sur le visage. Elle ouvrit la porte et déposa le plateau dans l’entrée. Elle s’apprêta à repartir lorsque la voix de Jacob retentit.

« Je me demandais, pourquoi vous obligent-ils à porter des masques ? » lança-t-il avec un air de gamin trop enthousiaste. « Vous êtes moche à ce point qu’ils ne supportent plus de vous voir ? »

Om ne dit rien elle se contenta de refermer la grille en tentant de se contrôler, cette insulte n’était pas grand chose finalement, mais combinée à toutes les autres, elle avait de plus en plus de mal à supporter ces petites piques.

« Parce qu’entre nous, c’est plutôt eux qu’il faudra masquer… » déclara l’intouchable avec un air songeur.

Om posa sur lui un regard de feu en songeant à ce qu’il venait de dire et ce qu’il tentait d’insinuer.

« C’est vrai que toutes ces têtes de blondinets, moi ça me fait penser à ce film avec Johnny Depp et Nicole Kidman, ‘Invasion’, avec les jumeaux à la fin qu’on a juste envie de frapper tellement ils font flipper. C’est peut-être ça en fait, vous êtes tous masqués parce que vous avec des gueules de gentils petit chat. Pas assez bien pour le standing de la famille… »

Om faillit perdre son sang froid, donner un grand coup de pied dans le plateau pour qu’il aille valser dans les dents de l’insolent. Mais elle se contenta de contracter ses muscles sur les barreaux et une fois cela fait de tourner le dos à cet individu infâme, elle quitta les lieux avec une précipitation qui ne lui ressemblait pas.

« Oh, mais non, t’en vas pas ! » lança l’autre dans son dos, « j’aime bien les filles timides, tu sais ? »

Elle claqua la porte derrière elle et laissa ces commentaires odieux derrière elle. Ce qu’elle ne savait pas encore était que son prisonnier cherchait très exactement à la provoquer pour qu’elle perde ses nerfs une bonne fois pour toute et que dans un moment d’égarement, elle lui ôte la vie. Il oeuvrait en ce sens depuis la première nuit de sa captivité, depuis qu’il avait compris que la protection de sa bulle n’était plus et qu’il pouvait enfin avoir une chance se détruire. Hélas pour lui, les Von Jackson n’avaient pas encore dans leurs plans de le tuer. Certains de ses compagnons avaient disparu dans la nature, en réalité, tous ses compagnons avaient disparu dans la nature et si ce n’était plus qu’une question de temps avant qu’Ed Free soit détruit et leur royaume réduit en cendres, il fallait aussi comprendre comment atteindre les Génésis et ils étaient persuadés que ce prisonnier était le meilleur moyen d’y accéder. Om resta un moment devant la porte à tenter de retrouver son calme et mit un temps avant de se rendre compte qu’Aion l’observait. En le voyant, elle eut un frisson et tenta de paraître sous son meilleur jour. Peut-être compatissait-il avec elle, lui-même avait été puni pour la mort d’Helena et sa peine avait été allongée à présent qu’il avait laissé s’échapper l’un des membres de l’équipée de Jacob. Il n’eut jamais le temps de lui en faire part, on frappa à la porte d’entrée.

« Va voir ce que c’est. » ordonna alors l’aîné des deux et Om se mit en branle vers la porte d’entrée.

Elle arriva enfin à destination et ouvrit la porte pour faire face aux intrus probable, aucune visite n’était prévue cette nuit. Derrière son masque, elle resta un instant béate d’incompréhension face à ce qu’elle vie. L’homme qui se trouvait en face d’elle était un géant de presque deux mètres, surmonté d’un grand chapeau noir, masqué lui aussi, mais son visage était recouvert par un masque de théâtre avec un sourire figé et une moustache à l’ancienne. Tout le reste n’était qu’une masse noire recouverte d’une cape. Mais surtout, l’aura qu’elle percevait de cet intrus avait de quoi faire battre son cœur un peu trop rapidement et faire grimper sa tension jusqu’à des sommets intéressants. Même ses maîtres n’étaient pas aussi imposant que cet intrus.

« Enchanté mademoiselle. » dit une voix derrière le sourire éternel de V. « Pouvez-vous m’annoncer à Dame Séléna je vous prie ? »

« Êtes-vous attendu ? » parvint à balbutier Om.

« Certainement pas, je suis l’inattendu même. » expliqua le voyageur masqué avec amusement, et le sourire de son masque s’en trouva soudain moqueur. « Dites-lui que j’ai un important message à lui transmettre de la part de mon Maître. »

Cet homme-là avait un maître ? De quel genre de monstre pouvait-il s’agir pour commander à une telle puissance de la nature ? Om garda cependant son courage bien en place.

« Dame Séléna ne reçoit personne sans l’avoir mandé au préalable, je lui transmettrai moi-même votre message. » poursuivit-elle bravement.

« Impossible. »

« Pour quelle raison ? » osa alors Om en imitant l’insolence du captif qui la harcelait à chaque fois qu’elle descendait à la cave.

« Ma foi, parce que je suis aussi venu m’assurer que le message soit bien reçu et que son contenu soit immédiatement exécuté. » dit l’autre sans le moindre égard pour le libre arbitre. « À présent, je vais porter mon message veuillez vous écarter. »

Sans attendre de réaction, V prit l’épaule d’Om et l’écarta de son chemin d’un geste qui ne lui demanda presque par d’effort. Elle ne réagit pas tout de suite, trop intriguer par la façon de se déplacer de son adversaire et la force qui résidait en lui. Aion, qui ne se trouvait pas loin et avait pu observer la scène se présenta pour barrer la route de l’intrus et sûrement pour l’envoyer aussi loin qu’il le pouvait. Il n’eut pas le temps d’agir, déjà des fils de barbelés avaient surgi et l’enserraient totalement, lui empêchant tout mouvement et meurtrissant ses chairs. Om choisit cet instant pour tenter quelque chose contre l’homme masqué.

« Kilik ! Nué ! » appela-t-elle en amorçant un mouvement.

Le geste fut inutile, l’instant d’après, un homme l’avait empoigné et s’appliquait déjà à lui faire respirer du chloroforme. L’esprit d’Om s’éteignit alors que l’ombre noir et masquée lui lançait un dernier sourire narquois.

***

Dans un petit salon, deux jeunes filles et une mère étaient en pleine discussion, les deux demoiselles assise laissaient cependant parler leur génitrice, voilée de noir, qui listait les remontrances qu’elles pouvait leur faire. Une fois encore, elles n’avaient pas respectés les ordres et s’en étaient allés hors des murs protecteurs du Manoir. Cette attitude était bien trop imprudente par les temps qui courraient, les Génésis avaient déjà fait une victime parmi les membres de leur clan, elles ne pouvaient pas prendre le risque d’aller seules à travers les mondes oniriques où leurs ennemis se trouvaient partout. Elle ne voulait pas perdre deux nouvelles vies aussi bêtement.

« Votre attitude est réellement impardonnable ! » disait la mère dans son accès de colère. « Vous ne pouvez pas quitter le manoir sans mon autorisation ! Avez-vous compris ? Héléna est morte, vous voulez qu’il vous arrive la même chose ? Vous voulez disparaître de Dreamland ? Amélia et Emilia, je suis très mécontente de vous. C’est un monde dangereux et il est temps que vous le compreniez. Si vous sortez en douce encore une fois, je vous jure que… »

Un bruit alerta son attention et la coupa dans son élan. Les deux petites filles aussi se tournèrent vers son origine. Quelque chose de lourd venait de tomber non loin de là. À présent, des bruit de pas retentissaient de l’autre côté de la porte, dans le couloir. De tels bruits n’étaient pas normaux, certes les majordomes pouvaient avancer à leur guise, mais la chute précédente signifiait bien que quelque chose d’inhabituel était en train d’avoir lieu. La peur s’empara des trois femmes avec une égale intensité, les deux plus jeunes vinrent immédiatement se placer derrière leur mère, trop effrayées pour faire quoi que ce soit d’autre. Dame Séléna fit face bravement en tentant de protéger derrière ses deux enfants. La porte s’ouvrit dans un long grincement et la silhouette de Kilik apparue aux trois Von Jackson, droite et silencieuse.

« Madame. » dit une voix faible derrière le masque. « Je suis venu vous signaler une intrusion. »

Et le majordome s’écroula sur le sol, trop faible pour rester debout. Il devint alors évident que son dos avait été l’objet d’une attaque violente. Il était tellement lacéré que le sang recouvrait tout et empêchait de voir l’origine des plaies. Emilia laissa échapper un petit cri de stupeur en découvrant un tel spectacle. Dame Séléna se contenta de rester le plus digne possible et de ne pas céder à la panique. Une botte apparu alors dans l’encablure de la porte et fut suivi d’un personnage masqué qu’elle ne reconnut pas comme l’un de ses majordomes. Cependant, la réputation du voyageur ne lui étant pas tout à fait inconnue, elle s’abstint d’attaquer, cet individu venait de la part d’un autre, autre qu’elle aurait préféré ne jamais avoir à rencontrer. D’ailleurs, si elle avait pu, elle se serait passé de faire la présente rencontre.

« Ah ! Dame Séléna ! » dit une voix enjouée derrière un sourire trompeur. « Vous voilà ! J’espère que votre serviteur m’a correctement annoncé. »

Simultanément deux portes menant sur deux autres salles s’ouvrirent et deux hommes en uniforme, à l’aspect impersonnel entrèrent, bloquant toutes les sorties possibles. Séléna évita de penser au sort qui avait pu être celui des trois autres gardes du corps, elle se contenta de conclure qu’ils ne lui serait pas d’un grand secours dans la situation présente. Pourtant, il ne fallait pas se fier aux apparences, elle n’était pas n’importe qui non plus et savait défendre sa vie avec talent.

« Que venez-vous faire chez moi ? » cracha-t-elle avec mépris.

« Je viens vous apporter un message gente dame… » ricana alors V.

Séléna ne put alors pas choisir ce qui était le plus inquiétant à son avis. Le rire malsain de l’intrus ou le stoïcisme prodigieux des deux invocations. Ou peut-être était-ce simplement que ses quatre garde du corps se soient si rapidement inclinés devant lui. Certes, ils ne la valaient pas, pourtant elle n’était pas certain de le valoir lui. Et lui avait le soutient d’un maître encore plus puissant et plus redoutable. Mais de quel maître s’agissait-il ? Elle ne le savait pas vraiment, un Seigneur Cauchemar assurément, mais de quelle trempe ? Il en était de toutes sortes, des petites frappes inutiles comme des monstres terrifiants. Peut-être même était-ce le Seigneur Obscur même qui était son maître ? Elle demeura silencieuse et sensiblement nerveuse, attendant le message en question.

« Dame Séléna, mon maître a eu vent de votre récente capture… » commença alors V d’une voix plus tranquille.

L’intouchable ? De toutes les affaires crapuleuses dans lesquelles pouvaient tremper les Von Jackson, c’était donc de celle-là qu’il s’agissait ? De ce petit voleur insignifiant qu’ils gardaient en attendant de savoir quelle serait la meilleur façon d’en tirer profit ? De cette peste insolente qui ne cessait de les insulter du fond de sa cage ? Était-ce la tout ce que ce grand seigneur de la nuit voulait ? Un garçon enchaîné et qui parlait trop. Néanmoins, elle n’en avait pas encore fini avec lui et il était une question d’honneur qu’elle ne cède pas sa prise à un autre plus puissant sous prétexte qu’il le lui demandait gentiment.

« Ce voleur a tenté de dérober ce qui m’appartenait, il est le complice du meurtrier de ma fille, sa vie me revient. » déclara-t-elle farouchement.

« Peut-être l’a-t-il fait, peut-être pas, cela est égal à mon maître. » répliqua V avec un ton qui était presque une gentillesse. « Peu importe les torts qu’il vous a causé, il est destiné par mon maître à un autre chemin que celui que vous souhaitez lui donner. Aussi, mon message est le suivant : libérez-le et dans son état d’origine. Telle est la volonté de mon maître et tel il sera. »

« Non ! » tint bon la mère de famille. « Il détient des informations capitales, nous ne pouvons le laisser filer simplement parce qu’un seigneur qui n’ose pas se montrer le réclame. Il est à nous et votre pathétique maître aurait dû le capturer avant s’il le voulait. »

V ne dit rien, il se contenta de sourire, comme toujours.

« Je ne cèderai pas devant vos méthodes barbares. » acheva la femme, sûre d’elle-même.

« C’est fort dommage, voyez-vous, car mon maître veut absolument que vous le libériez et même davantage, que vous vous désintéressiez définitivement de son cas… » dit V avec sympathie. « Libérez-le et il ne vous arrivera rien. N’obéissez pas et je m’assurerai que votre famille toute entière rejoigne cette charmante fille que vous avez si tragiquement perdue… »

« Ne croyez pas que vos menaces aient le moindre impact ici. » rétorqua Séléna. « Vous pouvez peut-être entrer ici et maîtriser ou tuer mes gardes du corps, mais n’oubliez pas qui sont les Von Jackson, et tout ce que nous contrôlons, je ne suis pas seule à pouvoir m’opposer à vous. Mon mari, mes fils et ma fille sauront vous faire payer ma mort au centuple, soyez-en sûr. Êtes-vous réellement certain que vous vouliez vous en prendre à moi et à ma famille ? »

« Voilà qui devient problématique. » fit alors V comme s’il se rendait enfin compte de qui était en face de lui. « Simplifions donc les choses, voulez-vous ? »

Et l’instant qui suivit, des drapeaux tombèrent dans toute la pièce cachant la suite des événements, obstruant la vision des protagonistes. Nullement impressionné par cette démonstration puérile, Séléna resta de marbre et demeura debout face à son adversaire, restant néanmoins prête à se battre en cas de besoin. Une erreur car lorsque tous les drapeaux furent tomber, elle découvrit avec horreur qu’Emilia et Amélia se trouvaient au mains des deux invocations bloquant les entrées de la pièce.

« Bien, accepterez-vous de faire ce que mon maître vous ordonne à présent ou voulez vous que nous commencions la petite entreprise dont je vous ai précédemment parler ? » demanda V avec une politesse malsaine. « Vous pouvez toujours refuser, bien entendu, mais n’oubliez pas que vos filles ne pourront alors plus rêver de la même manière et que vous-mêmes m’obéirez par des moyens dont vous ne voulez pas connaître la nature. Ensuite, mon Maître se chargera de détruire les affaires de votre famille, car il a plus de contact que vous et son empire demeure plus vaste encore que vous ne pouvez l’imaginer. Alors, lorsque votre petite famille sera disloquée et appauvrie, dénuée de toute influence et interdit d’entrée dans l’immense majorité des royaumes, nous nous attaquerons à chacun des membres qui la composent et plutôt que de les tuer inutilement, nous en feront nos esclaves et nos prisonniers. Et vous et votre mari danserez pour mon maître, tandis que vos enfant… »

« Cessez ! » implora alors Séléna. « Cessez, je vous mènerai à lui et je le libèrerai… »

V eut un sourire qui se discerna même sous son masque.

« Voilà qui est raisonnable. Ne traînons pas un seul instant alors. »

***

*Encore une satanée prison ! Décidément, j’y suis abonné. Quand ce n’est pas celle-là, c’est l’autre… Je crois que je préfère celle-là d’ailleurs. C’est un peu humide et c’est pas super cool comme endroit, n’empêche, j’y suis logé et si je me débrouille assez bien, je peux même trouver un moyen de mourir avant qu’il ne se décident à me libérer. D’ailleurs, est-ce que je pourrais pas me couper les veines avec ce plateau d’argent, ou avec ce verre ? Avec le verre, ce serait plus simple. M’enfin, je ne crois pas que ce soit du verre. On ne sait jamais, essayons… Mmh, plus résistant que je ne le croyais. Échec critique de cette solution. Tant pis nous nous contenterons donc des insultes et de la probabilité d’être tué par la main de mes tortionnaires. Ils sont sacrément robuste en tout cas quand il s’agit de ne pas perdre son sang froid. Moi, personnellement, il y a un bail que je m’aurais libéré pour que j’aille crevé ailleurs ou que je me serais mis un bâillon. Ah ! Ces fous n’ont plus de valeurs ! Ils sont tous rouillés. Même pas des vrais méchants pas beaux qui tue et qui détruisent sans foi ni loi, non, non, il est fini ce temps là. À présent, nous avons le droit à des familles de dégénérés qui passent leur temps à chercher des noises au plus faible, mais qui se laissent insulter par une petite crapule de merde. Non mais vraiment ! Ces types ont une puissance de feu suffisante pour attaquer un royaume cauchemar et ils s’en prenne à deux gringalets comme Ed et moi ? Il faut pas déconner, ils manquent d’une classe pour être considérés comme de vrai vilains pas beaux. Moi je pense qu’ils sont un peu lâche sur les bords. Je ne sais pas qui est l’Ordo Mortalis, mais ils ont l’air d’en chier grave beaucoup plus pour que ces petits mécréants soient forcés de négocier avec eux. Pareil pour Génésis, sont peut-être les gens les plus cools de la planète, mais au moins, ils n’y vont pas de main morte, d’ailleurs, ils sont assez intelligents pour rester cachés. Bref, pour moi, ces Von Jackson ne valent pas un clou. Ils ont oublié de me tuer et je le leur pardonnerai jamais. Bordel de merde, je suis toujours dans une prison ! Raaah, ils me le paieront un jour. C’est clair que je suis pas encore assez fort et que Ed non plus. N’empêche, il y aura bien un moment où je devrais me coller cette saloperie de mission dans la tête. Sauf si je trouve comment crever avant, c’est entendu.

Ah, les voilà qui descendent… Oh, ce n’est pas ma gardienne favoris, on dirait madame la baronne et un autre que je ne connais pas. Grand. Un masque aussi ? Ok, salut V, ça roule ? Comment va la lutte contre l’ordre nouveau ? Non, mais c’est pas vrai, c’est une créature de Dreamland ou quoi ? J’ai pas exactement l’impression qu’il s’agisse d’une créature de Dreamland. On dirait plutôt un fan d’Alan Moore. Hey, peut-être même que c’est Alan Moore lui-même ! Ça ce serait réellement trop cool. Je veux un autographe. Euh, quoi que. Si c’est encore un de leurs connards de garde du corps, je renie ce type et j’irai brûler mon exemplaire collector de V pour Vendetta… Ok, nan, je ne ferais pas ça parce que c’est un putain de chez d’œuvre. Mais je ne lirais pas Swamp Thing ! Voilà, c’est dit ! Il l’aura bien cherché. Et… Euh… C’est quoi ce problème, qu’elle qu’il fout avec deux SS ? Et deux gamines blondes qui font peur tellement elles ressemblent à des extraterrestre de série B… J’ai comme l’impression que ce type n’est pas un majordome après tout. Néanmoins, un peu illogique non qu’il ait pour allié des membres du régime totalitaire qu’il est censé combattre, vous ne trouvez pas ? Oh, oh, Dame Séléna n’a pas l’air contente, à mon avis, elle a trouvé plus fort qu’elle. À mon avis, elle a surtout compris le sens premier de l’expression : l’avoir dans le cul. Bien fait pour elle. J’espère que toute sa famille saura à quoi s’en tenir à présent. M’enfin, je dis ça… Je ne sais pas même pas si ce couillon-en-costume-de-mon-personnage-préféré est un gentil ou pas. Si ça se trouve, c’est un connard de première aussi qui est venu me récupérer pour me foutre dans une autre prison… Ou pire, pour me refoutre dans l’ancienne ! Aïe, aïe, aïe ! Si seulement Ed avait accepté de faire un portail ici pour me tuer ! Salaud, je l’aurai lui aussi. Je les aurai tous, ça leur apprendra à me garder en vie avec autant de compassion.*


« Bonjour V. » fait Jacob un sourire amusé, mais sensiblement inquiet.

« Bonjour Jacob. » répond le masqué en s’inclinant, puis il se tourne vers Séléna. « Il me semble qu’il manque à notre ami ce qui fait sa valeur pour mon maître, il est plus silencieux d’ordinaire.… »

*Quoi ? De quoi vous parlez ?! Non, non, non ! Pas de ça crevard ! Je n’y retourne pas.*

« Il me faut Aion pour la lui rendre. » déclare la Dame, avec dignité.

« Ce n’est pas un problème. » réplique V avec une voix douce avant d’envoyer l’un de ses hommes chercher le majordome.

« Si, si, c’est un problème, je me passerez bien de cette petite chose… » lance alors Jacob, un peu affolé. « En fait, elle ne me manque pas du tout. Je préfèrerai ne jamais la revoir, si ça ne vous fait rien. »

« Impossible, je le crains, mon maître ne serait pas d’accord que l’on laisse ainsi à l’abandon ses si précieuses créations. » rétorqua V, désolé.

Un moment de silence passa.

« Attendez… » murmura Jacob, soudain pris d’une illumination. « Vous êtes au service de cet enfoiré ? »

V hausse les épaules en retour.

« Qu’est-ce qu’il me veut ? » lance l’intouchable avec méchanceté.

« Te libérer pour que tu puisses courir de tes propres ailes. » sourit le faux anarchiste. « Dame Séléna, ce tatouage est problématique... »

La femme acquiesce en silence et s’exécute, elle tire le tampon de sa manche et utilise l’autre extrémité pour effacer le tatouage forçant Jacob à revenir chaque nuit au même endroit. Au même instant, le SS revient en traînant Aion, entièrement ficelé dans du barbelé. *Pas mort, mais pas loin… Ce type n’a pas fait les choses à moitié… Mais hors de question d’être libre sous prétexte que le plus gros connard de l’univers, celui qui m’a enfermé dans ma bulle veut que j’y retourne et que je sois « libre ». Il n’y pas de liberté dans cette saloperie de bulle. Quel connard ! Ça ne lui suffit pas que je sois emprisonné, il faut que je retourne dans la pire prison du monde, simplement à cause de son bon vouloir ! Ça, c’est un vrai méchant.*

« V, je ne veux pas être libéré au nom d’un salaud pareil, rentrez chez vous, je reste avec les Von Jackson… » lance solennellement le prisonnier dont la porte est à présent ouverte, mais qu’il ne franchit pas. *Putain, je n’aurais jamais cru faire un tel vœu…*

V l’ignore et se tourne vers Aion. « Mon cher, il faudrait que vous rendiez à cet homme son précieux artefact. »

Un regard vers Dame Séléna et la chose est entendu. On le libère de ses barbelés avec précaution. V se retourne enfin vers son protégé.

« Je suis désolé monsieur Hume, mais la volonté de mon maître est irrévocable. » déclare-t-il. « Ne vous plaignez pas, vous serez ne nouveau libre comme l’air ! Vous pourrez aller partout, faire ce que vous voulez, les Von Jackson ne vous embêteront plus ! »

« Mais je veux m… » commence Jacob lorsque la présence de la bulle l’encercle une nouvelle fois complètement. « … ourir » achève-t-il dans le silence le plus total, plus personne ne pouvant l’entendre.

*Connard ! Non !!!! Pas la bulle ! Fais chier ! Je te hais ! Sale hypocrite ! Tu ne mérites pas de porter ce costume ! Tu n’es pas V, tu n’es qu’un sale chien chien, jamais V n’aurait accepté de faire une telle chose ! Et surtout pas d’avoir le moindre maître. Tu es censé représenter l’anarchie bordel ! Pas me refoutre dans une prison ! Raaah ! T’en va pas crevure ! Reviens ici ! Je t’aurai ! Tu me le paieras et tu le paieras au vrai V !* Inutile de crier, ou de s’énerver, V satisfait, prend congé du manoir en rappelant ses invocations. Ne reste plus que dans la cave un Aion en mauvais état et deux petites filles qui se jettent dans les bras de leur mère. Dame Séléna donne alors un ordre et Jacob voit le décor changer radicalement. Aion l’a téléporter une fois de plus dans un décor qu’il connaît bien. *La forêt des Deux Déesses… Ok, il est à présent certain que je ne chercherai plus de noises aux Génésis, aux Von Jackson et aux autres abrutis. J’ai un plus gros poisson maintenant. Ce connard de Seigneur Cauchemar qui a fait de cette bulle ma prison et son couillon de plagieur de merde. Un seul problème… Où les trouver ?*
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