It's a Trap ! (Part 1) [PV : Shana Delizet & Al-Cid Stein]

Ce Jour-là, les nerfs du jeune Andrew avaient été mis à rude épreuve. En effet, alors qu'il était en train de lire ses livres dans la bibliothèque universitaire, un groupe d'étudiants bruyants entra à l'intérieur du bâtiment en beuglant dans tous les sens. Au bout d'un moment, le jeune blondin leur demander de baisser le volume, car ils dérangeaient tous ceux se trouvant dans la bibliothèque. Au lieu de suivre ses indications, le groupe se contenta tout simplement d'arracher le livre des mains du jeune homme, et de le tourmenter, comme s'ils étaient revenus au temps du collège. Malgré quelques efforts de la part du maigrichon timide, aucun moyen de récupérer son bouquin. Au bout d'une dizaine de minutes, le groupe en finir par s'être lassé de ce « passe-temps » et rendirent le bouquin au jeune homme en le lui lançant à la figure tout en se marrant. En rentrant le soir chez lui, Andrew eut le réflexe d'attraper sa boule antistress et la pressa le plus fort possible pour se calmer les nerfs en jurant comme un vieux loup de mer. Malgré quelques heures à presser cet objet, tout ce qu'il arriva à faire c'est balancer la boule antistress dans un coin avant d'aller se coucher pour essayer de se détendre dans le pays des songes.

Arrivé à Dreamland, il prit alors connaissance des lieux : il semblerait qu'à cause de son énervement et son envie de coller une droite aux suscités plus haut, il finît par arriver à Carnival Carbage, un endroit réputé pour la vente d'esclave se camouflant sous la forme d'un défilé éternel traversant les lieux. N'étant intéressé par ces lieux, il voulut marcher un peu pour s'éloigner de cet endroit macabre. Cependant, il semblerait que ce ne fusse pas la même chose pour tout le monde. Alors qu'il allait entamer sa marche, une dizaine de chats cauchemars, sans doute de simples soldats, se mirent tous devant lui afin de lui indiquer qu'ils souhaitaient qu'Andrew les suive sans poser de questions. Bien sûr, encore sur les nerfs à cause des événements parût plus tôt, il ne voulût partir où les suivre sans pour autant « passer ses nerfs sur eux ». Ainsi, il fît apparaître sa rapière d'eau et se chargea de régler leurs comptes aux matous en deux temps-trois mouvements. Une fois les soldats mit à terre, il reprit sa route vers l'intérieur de la ville finalement, se demandant ce qui se passait pour que l'on en vienne à essayer de le ramener de forces. Arrivé sur les lieux, il se rendit compte que plusieurs Chats soldats rôdaient autour de la ville pour faire la même chose que ceux qu'Andrew avait rencontrés auparavant. Il voulut en apprendre plus, mais il entendit une voix qui s'adressait à lui au loin. C'était une armée d'une cinquantaine de chat à première vue lui fonçait droit dessus pour l'attraper. Se rendant bien compte qu'il n'allait pas s'en sortir cette fois, un repli stratégique s'imposait. Après cinq bonnes minutes de course poursuite, Andrew échappa à la garde de chats, et réussi à se planquer. C'était vraiment la folie, il se demandait ce qu'il pouvait bien se passer. Alors qu'il observait les alentours, un coup violent vint le frapper à la nuque, le faisant s'évanouir sur le coup.

Quand il revînt à ses esprits, il se retrouva à l'intérieur d'une cage, à moitié sonné, ayant quelques difficultés à se repérer pendant quelques instants. Cependant, une voix vînt le ramener à lui rapidement. Quand il se tourna en direction des voix, il pût voir trois personnes : deux hommes au visage défiguré jouant sans cesse avec leurs armes, et un homme que les jeunes otaku qualifieraient de « Neko ». Ils se présentèrent comme étant les Jumeaux Flingueurs et Christophe Davoli. Si le duo était inconnu au bataillon pour Andrew, l'homme chat, lui, était plutôt connu à travers le pays des songes grâce au Dreamland Mag. Le jeune blond savait que ce n'était pas des adversaires à prendre à la légère. Ils se mirent alors à résumer la situation. En gros, ils cherchaient des gladiateurs afin de divertir le public du colisée. Et malheureusement pour Andrew, il avait été choisi pour être parmi les combattants. Ce genre d'idée conviendrait parfaitement à l'hydrophobe en général. Combattre pour la gloire et ce genre de choses... Mais être contraint de le faire ne lui plaisait pas, et voulu alors s'échapper le plus rapidement possible. Cependant, d'après l'heure, il sentait bien qu'il allait bientôt se réveiller. Il se leva alors et se mit face à ses tortionnaires.

« - Et bien, et bien, le programme me semble pas mal intéressant, mais je suis dans le regret de vous laisser en plan.

Il termina par une révérence narquoise vers l’avant pour saluer.

The time has come to say Good bye.

Il disparût ainsi, se réveillant dans le monde réel. »

Le lendemain soir, Andrew se coucha plus calme que la journée dernière, car il ne voulait pas retourner dans cet endroit macabre. Il s'endormit donc pour retourner... exactement à l'endroit où il était la nuit dernière. Il ne comprenait pas. Normalement, il est impossible de se retrouver deux fois d'affilé exactement au même endroit à Dreamland, et surtout contre la volonté du voyageur. Il se retrouva donc enfermé de nouveau dans la cage sans n'avoir pu rien faire. Pour l'instant, on dirait que les tortionnaires de la veille n'étaient pas encore arrivés, ce qui fait que le blondin avait une chance de s'échapper plus facilement. Il tenta alors d'invoquer une waterball afin de détruire les barreaux qui le retenaient. Cependant, rien n'apparût, pas la moindre goutte. Là, c'était la cata. Non seulement il était enfermé sans pouvoir s'échapper, mais en plus, il était dans l'incapacité d'utiliser son don ! Il ne lui restait plus qu'à attendre la suite des événements, en espérant qu'il puisse s'en sortir tranquillement. Qui sait s'il n'allait pas retrouver d'autres personneayant eu les mêmes problèmes que lui...

Messages : 184 Date d'inscription : 30/05/2010 Age du personnage : 32

Journée de merde. Désolée d’être vulgaire, mais c’était exactement le mot pour décrire les heures qui venaient de s’écouler. La journée avait commencé quand je m’étais réveillée avec une demi-heure de retard. C'est-à-dire qu’en l’espace d’une vingtaine de minutes, j’ai du prendre mon petit déjeuner, sauter sous la douche, m’habiller, me maquiller, me coiffer… Et ce dernier point étant le plus difficile, j’ai du partir en laissant mes longs cheveux bruns encore à moitié trempés. Moi qui attrape facilement la crève, autant dire que ça n’a pas loupé. J’ai passé la journée à éternuer… Après avoir courut pour attraper mon bus, je l’ai loupé, suis donc arrivée en retard en cours et ai écopé de remarques désagréables de mon professeur. Arrivée au repas de midi, la journée avait donc déjà super bien commencé… L’après-midi a continué comme la matinée, car, ayant été en retard, j’ai oublié de prendre un devoir à rendre le jour même, de nouvelles réflexions se sont ajoutées à celles reçues le matin. De mauvaise humeur, je me suis pris la tête avec une amie, et quand la fin des cours est enfin arrivée, la lanière de mon sac a craqué, étalant sur le sol tous mes cours… On aurait pu croire que c’était enfin terminé, mais arrivée à la maison, Gyn avait trouvé malin de faire ses besoins à côté de sa litière, histoire de terminer ma journée en beauté ! C’est donc avec toute la rage accumulée durant la journée, que je finis par me coucher, sans avoir mangé (frigo vide), en espérant que la nuit se passerait mieux que les heures passées…

C’était sans compter l’humour incroyable de Dreamland. Je me réveillai à Carnaval Garbage. Je n’étais jamais venue sur place, mais avais déjà entendu parler du Royaume. La ville semblait d’ailleurs très agitée, pour je ne sais quelle raison. Avançant tout en regardant autour de moi, je finis par penser à regarder ma tenue… Clignant plusieurs fois des yeux pour être certaine de bien avoir vu ce que je voyais, je finis par maudire encore une fois le sens de l’humour du pays des songes. Encore une tenue très courte composée d’une petite robe noire avec des anneaux à certains endroits. La jupe était assez courte, car la moitié était transparente, seul une espèce de petit short (qui ressemblait plus à une culotte) empêchait d’en voir plus. En haut, deux lanières se nouaient sur sa nuque. La tenue était complétée par une paire de bottes assez hautes, et aux talons un peu trop hauts… (Ici) Au niveau de la coiffure une sorte de bandeau noir retenait ses cheveux en arrière, qui étaient noués en une tresse longue. Pfff. J’avais l’air d’une p… En fait non… J’avais l’air d’une gladiatrice… Ou d’une combattante de l’ancien temps… Bizarre.

Je m’apprêtai à reprendre ma route, mais en me retournant, je remarquai qu’une bande de chats cauchemars me bloquait la route. Les ignorant, je fis volte face pour prendre un autre chemin, mais derrière moi, d’autres m’empêchaient de passer également. Qu’est-ce que… Instinctivement, je fis apparaitre Suigintou, celle-ci se plaça devant moi, prête à se battre avec son épée. Néanmoins vu le nombre de chats qui m’entouraient, je n’étais pas certaine que ce soit très utile… Tout se passa alors très vite, certains voulurent me sauter dessus, ma poupée les en empêcha grâce à un mur de plumes noires assez solide, mais quelques uns firent le tour, et elle les arrêta à coup d’épée. Trop abasourdie par cette attaque soudaine et incompréhensible, je ne fis pas attention au fait que les autres se trouvaient toujours derrière moi. Je voulus éviter un coup en reculant, mais un autre me fit un croche-pied (coup bas…) qui me fit tomber et je m’assommai sur le mur derrière moi.

Quand je me réveillai un peu plus tard, j’étais attachée aux mains par des chaines. Il y avait du mouvement derrière moi, et avant que je n’aie pu faire quoique ce soit, je sentis une douleur étrange dans le dos qui me fit sursauter. Une fois cela fait, ils me détachèrent. Je tentai de me défendre en frappant mes tortionnaires, mais l’un d’eux m’attrapa par derrière en me bloquant les bras contre le corps.

- Lâchez-moi ! Je vous ordonne de me lâcher ! Je suis Rozen l’invocatrice ! Je suis Reine, je vous préviens !!!
- Mais oui, bien sûr… dit un homme devant moi.

Ce dernier sortit un trousseau de clé et ouvrit une sorte de cage. En croisant son regard, je reconnus Christophe Davoli pour l’avoir déjà vu dans le DreamMag. Ils me jetèrent dans la cellule et refermèrent derrière moi avant de partir. Je me relevai et me jetai sur les barreaux en hurlant qu’ils me relâchent, sans grand succès. Au bout de quelques minutes, je me retournai vers l’intérieur de la cellule. Il n’y avait que moi, mais d’autres cages se trouvaient à côté de la mienne. Dans celle d’à côté, se trouvait un jeune homme blond.

- Hey ! Toi, tu sais ce qu’ils nous veulent ?

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