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25th Night : The taste of life [pv Darm]

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Khildar Blacksilver
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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyLun 16 Fév 2015 - 11:04
Apéritif

La découverte du royaume dans lequel il venait de paraître attisa l’agacement qui l’avait habité durant toute la soirée. La raison de son irritation prenait le visage fin et les manières rudes de son cousin russe qu’il surnommait Caîn, expression de son inimité envers ce membre de la branche russe de la famille BlackSilver. La présence même de ce cousin l’indisposait, et partager un dîner avec cet homme qui dissimulait à peine son caractère cavalier et carnassier avait été une torture. Une torture nécessaire pour le bien des événements qu’avaient prévu Oscar, mais une torture tout de même.
C’est pourquoi lorsque l’aristocrate anglais comprit le lieu où sa nuit allait se dérouler, son énervement s’accentua ; Gastropolis et ses restaurants lui rappelaient sa récente entrevue indigeste. Ses démons partagèrent sa colère, et chacun contribua à sa manière à l’humeur du jeune homme, certains en tentant de l’amadoueur, un autre en l’accentuant par des propos sardoniques. Dans cet état d’esprit bouillonnant, et après s’être assuré de la mise en place de son papillon enchanté au devant de sa veste bordeaux, il entreprit une marche rigide afin d’évacuer sa colère.

Il ne fallut pas trois pas pour qu’une créature le percutât. Le choc fut rude et chacun atterrit durement sur le postérieur, dans le vacarme des caisses chutant brutalement sur le sol dallé. Le livreur s’exclama, outré
:

"Pouvez pas faire attention ?"

Le voyageur prit alors une mine gênée et se gratta la tête, en signe de confusion. Il s’excusa précipitamment tout en se relevant à moitié :

"Veuillez accepter mes sincères excuses, je ne voulais point vous heurter."

"Ouais, ouais …"

"Permettez moi de vous aider, c’est la moindre des choses pour me faire pardonner"

"Nan, mais c’est bon …"

"Permettez moi d’insister."  Dit il d’une voix ferme, fixant un bref instant d’un regard glacial le livreur qui céda finalement, haussant les épaules et chargeant les bras d’Oscar qui se retrouva encombré de caisses.

"Après tout, pourquoi pas …"

Ainsi chargés, ils s’éloignèrent du camion de livraison, l’invocateur démoniaque suivant l’homme en uniforme de livreur et à casquette. Ensemble, ils marchèrent tranquillement, prenant une rue piétonne encore peu fréquentée. Bien que certains habitants se reposaient sur les bancs, d’autres se promenaient avec insouciance, profitant du soleil. Le voyageur demanda avec la curiosité d’un naïf :

"Ces caisses seraient elle destinées au Roi de la Gastronomie ?"

"Que ? Mr Reble … ? Naaan." Le livreur pouffa à cette idée et expliqua avec légèreté :
"Nan, c’est pour un des restaux de ce plateau, pour le directeur Liric Cygnal."

"Oh, d’accord. Encore navré pour les caisses, j’espère qu’il n’y a rien de fragile …"  

L’autre haussa derechef les épaules et rassura son aide de la soirée :

"Vous faites pas de bile, elles sont solides ces caisses, étudiées pour protéger le contenu."

Oscar souffla, relâchant la pression et son visage exprima un soulagement. A cette réaction d’un enfant ayant échappé à une punition, le livreur rit un bon coup pour détendre l’atmosphère et, tout en marchant d’un bon pas, continua de parler gaiement :

"Vous êtes un bon gars, vous. Attention, je fais pas dans les généralités, mais les voyageurs, d’habitude, ils sont pas aussi sympa que vous. La plupart se serait barré sans même un mot, ou pire."

Un sourire embarrassé d’Oscar confirma les propos et il acquiesça malgré lui :

"Il est vrai que nous avons de piètres représentants … Mais il en va de même dans ce monde ci, n’est ce pas ?"

Et l’autre de hocher la tête :

"Ouaip, malheureusement, des cons, y en a partout, quel que soit le bord."

Ils échangèrent ainsi des banalités sur les voyageurs, DreamLand et les impolis, Oscar expliquant qu’il était nouveau et que c’était la découverte de ce royaume qui l’avait distrait, occasionnant la rencontre. Le livreur le rassura encore une fois, trouvant que décidément, ce voyageur était sympa.
Ils arrivèrent rapidement à destination après avoir dépassé quelques enseignes et emprunté une ruelle menant à l’arrière d’un restaurant d’assez bonne présentation. Oscar en siffla son admiration, ce qui fit sourire de fierté l’employé. Ils disposèrent les caisses dans la réserve selon les indications du livreur. Après ce rangement, la créature remercia le voyageur et tendit la main
:

"Au fait, moi, c’est Quickly."

Oscar prit la main tendue et la serra amicalement, en répondant avec un grand sourire :

"Moi, c’est Khildar."  

Il garda la main serrée, et en la secouant doucement, demanda d’un air innocent :

"Il n’y a personne ?"

"Nan, c’est pas encore ouvert. C’est pour ça qu’il fallait livrer." Quickly tenta de retirer sa main, trouvant que c’était suffisamment viril comme ça, mais l’autre la lui gardait toujours.

"Vraiment personne ?"

"Y’a le patron à son bureau, au dessus mais … Dis, tu veux bien me lâcher ?"

Un immense sourire sadique déformant le visage du voyageur lui répondit et avant qu’un seul autre son ne s’échappât de ce moulin à paroles, Oscar entraîna brutalement la tête de Quickly contre une étagère en fer, lui fracassant la mâchoire.

"Miammiamiamniamnomnom, bouffe ça, connard !" Exulta le démon sadique. "Paraît que le fer, c’est bon pour la santé !"

"Oh oui, règle lui son compte, il a osé te bousculer !" Excita Luëst

"L’impertinent n’aura que ce qu’il mérite", prononça d’un ton sentencieux Laënoris.

A peine la tête quittait l’étagère, qu’elle alla à la rencontre d’une deuxième, mais par la nuque cette fois ci.


"Faut varier les plaisir !" Ricanèrent de concert Saënoris et Luëst

A la suite de quoi, la tranche de la main s’abattit d’un revers net et précis (et douloureux) sur la gorge de l’inconscient qui avait osé indisposer l’aristocrate. Cet insolent, dans un réflexe, porta les mains à la gorge, crachant, toussant mais ne pouvant plus hurler. Pour s’en assurer, Oscar lui bourra les côtes de poings et termina par un coup de genou dans le ventre, maintenant le livreur par les épaules (Diable que ce contact était infect !)
Finalement, le livreur s’écroula à terre, respirant à peine, les yeux dans le vague et apeuré, la mine déconfite, le corps tremblant.
Le sadique voyageur se mit à la hauteur d’une des oreilles pointues et souffla d’une voix malicieuse
:

"La prochaine fois, tu retiendras qu’il ne faut pas me bousculer …"

Puis un air surpris et un rire :

"Oh, mais tu ne le feras plus, n’est ce pas ?"

L’autre parvint à hocher la tête, au prix de douleurs qui le firent grimacer.

"J’en suis d’autant plus sûr, car les morts ne me bousculent pas."

Et avant que l’autre n’esquissât le moindre geste de protestations, Oscar termina de lui briser la nuque dans un craquement sec.
Il se redressa, épousseta son costume d’un rouge bordeaux et sa chemise d’émeraude (il n’avait pas de haut de forme, mais son nœud papillon était demeuré accroché à sa poche de poitrine tout ce temps), réarrangea ses gants, pour ensuite s’enquérir du contenu de ses caisses. Cela l’intriguait et sa curiosité se devait d’être rassasiée. Etrangement, sa colère s’en était allée, et il en savoura la quiétude obtenue. Il fallait désormais passer à autre chose et ces caisses étaient toute désigné. Après un coup de talon bien senti, la marchandise se révéla : Des Sucreries. Provenant du Royaume du même nom. Mais celles-ci ne possédaient plus la vitalité propre au royaume cauchemar des diabétiques. Allons donc, qu’est ce que c’était que cette livraison ?
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Darm
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyLun 16 Fév 2015 - 13:07

- Ah non, non, non, non et non ! Vous n'aurez pas le droit de manger le moindre cuisinier, livreur ou n'importe quelle autre créature de gastropolis !

Tu faisais face à un cuisinier minuscule, aussi large que haut, qui te tambourinait le ventre d'un index boudiné. Tu étais un poil amusé de voir ce petit bonhomme se comporter avec toi comme s'il avait la situation bien en main. Lui fracasser le crâne puis le dévorer fut une idée qui te passa par la tête, mais tu la laissas de côté car la récompense était de taille.

Si tu accomplissais la mission donnée par ce type, tu gagnerais le droit de goûter au meilleur plat de tout Dreamland : des tripes au cidre et pomme poêlées. Et en plus, tu avais arraché au chef la promesse de fournir toi-même les tripes. Il t'était interdit de tuer les cuisiniers et les livreurs ? Et alors ! Tu pouvais toujours te servir sur un rêveur ou même un Voyageur, à la condition qu'il ne soit pas bien puissant.


- Hé ! Vous m'écoutez ? Vous devez intercepter les  caisses de marchandises déloyales que s'est fait livrer Liric Cygnal. Je vais vous écrire son adresse sur un bout de papier. Mais ne mangez pas d'autre créature !

Tu ignoras les mots « marchandises » et « déloyales » qui te faisaient mal au crâne, pour te concentrer sur celui de « caisses ». Et ouais, Darm, t'étais vraiment pas à l'aise avec les mots de plus de deux syllabes. Un vrai benêt !

- Ce sera fait mais y'a quoi dans ces caisses, gros lard ?

Le cuisinier reçut l'insulte stoïquement, conscient tout de même qu'on ne remportait pas une joute verbale face à une telle masse de muscles. Ou plutôt, qu'on ne la remportait pas impunément.

- Des aliments : des sucreries, des épices de toutes sortes, du sel de qualité et... des carottes mâles. Ces derniers sont le met le plus raffiné qui soit, le nectar des dieux, l'ambroisie des hér...
- Carottes mâles ? C'quoi ça ?

Le cuisinier recula d'un bon pas et sembla plutôt décontenancé, comme s'il était impossible que son interlocuteur put ignorer une telle évidence.

- Et bien, ce sont des carottes avec un scrotum...
- Crottum ? C'est quoi ?
- Avec une paire de testicules, quoi...
- Pèredetesticumachin ?
- Non, non, ce sont des carottes avec des couilles... murmura d'un air gêné le cuisinier, comme s'il craignait qu'un  de ses suivants n'entende un tel écart de langage.
- Ah ouais, des couilles... Énorme ! Faut que j'voie ça ! Hahahahahahahahaha ! gueulas-tu en réponse, ne comprenant pas qu'il te fallait être discret pour plaire à ton employeur.

C'est donc avec un enthousiasme débordant que tu te rendais à l'adresse indiquée, sans avoir le besoin de te référer aux passants. T'étais un as de la traque et, malgré ton intelligence (parfois) trop limitée, tu n'avais pas ton pareil pour te repérer dans une ville totalement inconnu. Enfin bref, ce qui importe c'est que tu sois arrivé à l'adresse indiquée peu avant l'arrivée du livreur, qui pourtant était plutôt rapide.

Le cuisinier t'avait dit que les caisses y seraient disposées, aussi tu n'avais plus qu'à attendre qu'elles soient livrées pour te barrer avec. En attendant, tu t'étais assis sur les marches qui menaient aux cuisines, pas inquiété le moins du monde d'être surpris par un employé.

Plongé dans l'ombre de la réserve, tu n'étais pas facilement repérable sauf par un observateur attentif. Les livreurs (apparemment, ils étaient deux) arrivèrent et déposèrent les caisses, suffisamment loin de toi pour ne pas avoir à tourner la tête dans ta direction et ne pas te repérer. Apparemment, il n'y avait pas d'ampoule ni lumière artificielle. Les deux lascars avaient accompli leur besogne à la lumière du jour, et cette dernière ne semblait pas s'aventurer dans les recoins les plus sombres, te rendant invisible aux yeux des livreurs.

Il y eut ensuite une altercation dont tu ne permis pas une miette, qui s'acheva par la mort du livreur. Tu contemplas, excité, les nombreux coups que subit le livreur avant de mourir.

Le meurtrier entreprit de fouiller les caisses et tu te décidas à montrer ta sale trogne. Il était temps pour toi de te montrer courtois et diplomate, afin d'éviter que cette situation ne se termine en bain de sang.


- Ce sont mes caisses, bouffeur de craie ! T'as deux secondes pour t'en écarter, avant que je te montre c'que c'est que de s'faire bousculer !

Darm, tu fais vraiment, vraiment, vraiment chier ! Tu veux la jouer gros dur ? Il va te régler ton compte et, quand ce sera fini, j'vais te faire la morale jusqu'à ce que tes oreilles saignent. Et ouais, mon gros : t'as pas le monopole de la menace !
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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMar 17 Fév 2015 - 8:56
Entrée Froide

Surpris dans son inspection, Oscar sursauta pour reprendre contenance. Il n’avait pas remarqué la présence d’un autre employé. Enfin, employé … quel genre de restaurant embaucherait ce genre de personnage ? Même en tant qu’agent de sécurité, l’être manquait cruellement de classe pour une enseigne de ce niveau.
Il s’éloigna doucement des caisses tant convoitées et leva les mains en signe de résiliation, la tête légèrement penché en avant mais le visage amusé. La pénombre avait joué pour la créature qui s’était révélé, tant par une parole désobligeante que par un faciès acéré. En effet, l’apostrophe n’avait pas été plaisante et se ferait payer en temps utile, tout comme le livreur et sa bousculade. Le voyageur démoniaque se contenta donc des répliques virulentes lancées dans son esprit
:

"Bouffeur de craie ? Il s’est regardé, l’abruti, là ? Son corps est recouvert de talc pour chiard ou il était tellement moche que les couleurs ont pas voulu de sa sale gueule ?" S’énervait Saënoris

Ou alors, il se baigne dans du foutre … Persifla Luëst d’une voix vicieuse

"Ce malotru ne mérite qu’à peine notre attention. La simple suppression de son existence suffirait." Suggéra le démon majordome, l’air pincé de voir son maître ainsi rudoyé par des propos d’une bassesse à l’aune de l’intelligence de la créature.

"Il faut vraiment être diminué pour insulter quelqu’un d’être blanc alors que son corps est lui-même d’un teint de craie blanchâtre délavée." Remarqua Khildar.

Tandis que les insultes fusaient à l’encontre de la créature ayant manifestement préféré la musculature à l’exercice intellectuel, Oscar lui souriait innocemment et énonça d’une voix apaisée, abaissant progressivement ses mains le long de son corps :

"Quel soulagement de vous voir ! Vous arrivez pile au bon moment. Daignerez vous m’aider à transporter cet impertinent présentement décédé dans la chambre froide, dont j’aperçois la porte à vos côtés ? Il serait dommage de gaspiller cette viande fraîche, vous en conviendriez."

Sachant que le musclé était au plus près, il lui revenait d’ouvrir la porte. Ensuite, dans le cas où il acceptait de se prêter à la macabre besogne, l’aristocrate attraperait le cadavre par les épaules, laissant le soin à l’autre de prendre les pieds, pour reculer dans l’espace réfrigéré.

A l’étage, Liric Cygnal était à son bureau, éclairé d’une lampe de table, ayant fermé les volets malgré le soleil qui resplendissait au dehors. On est jamais trop méfiant. Assis dans un confortable fauteuil à roulettes, il était penché sur des dossiers de comptabilité, modifiant des chiffres dans des colonnes, changeant des résultats pour aboutir à des profits plus avantageux. Il s’appliquait consciencieusement, tirant parfois la langue sous l’effort de concentration.
Derrière lui, des étagères remplis de dossier répertoriaient les livraisons, les recettes, la liste des employés, des adresses et des contacts. Il y avait aussi une chemise cartonnée dans laquelle étaient glissée des numéros à appeler en cas de stress, pour se détendre entre des mains expertes. Dans la corbeille, outre des feuilles de papier déchirés et des pelures de crayons taillés, se trouvait une lettre de menaces réduite en boule, ayant exaspéré son destinataire qui ne pouvait plus de ces fadaises.
Son bureau était suffisamment spacieux pour accueillir un mobilier riche, trois chaises beaucoup moins confortable que le fauteuil dans lequel il siégeait avec plaisir, des étagères qui couvraient deux murs entiers, ainsi qu’un placard où étaient rangés, entre autre, des bouteilles d’alcool, pour les grandes occasions. Elles n’avaient pas beaucoup servies. Enfin, un tapis ovale au centre pointait vers le bureau et la porte.
Tout entier dévoué et attentionné à son travail, il n’entendait rien de ce qui se tramait en bas. L’ouverture n’allait pas tarder, mais il avait encore du temps, les employés n’arriveraient que dans une heure, ce qui laissait le temps à la livraison prévue de s’effectuer. Lors de ces transactions, il ne prenait pas la peine de descendre, c’était au livreur de monter lui rendre compte. Il secoua la tête, poussa un râle de satisfaction puis reprit son travail avec minutie.

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Darm
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMar 17 Fév 2015 - 12:03

Tu t'attendais à la violence, aux insultes, à une chose à laquelle tu pouvais réagir... mais cette flegme te surprit. Et puis, l'utilisation abusive -et mortelle- de termes compliqués suffisaient à transformer ton cerveau en compote. Tu avais l'impression d'être un étudiant américain qui se fait aboyer dessus par un Français. Ne comprenant pas tout et ne retrouvant rien à rétorquer, tu te contentais d'être passif.

Tu regardas le bouffeur de craie pendant un long moment, et il te rendit ce regard. Il semblait attendre de toi quelque chose... mais tu ne savais pas quoi. Une veine battait à ta tempe alors que tu t'efforças de comprendre... C'était tellement plus facile de te jetter sur lui.


- Je comprends pas...

Toute animosité avait déserté ton visage, remplacée par une profonde perplexité.

Finalement, alors que tu voyais l'aristocrate prendre le cadavre par les épaules, tu compris. Il n'avait pas envie de le bouffer de suite, alors il voulait le mettre au frais histoire de le garder pour plus tard. Ce type était vraiment intelligent, et l'idée te plaisait même si tu te demandais si le goût d'une créature se rapprochait de celui d'un Voyageur.

Maintenant que t'avais compris, tu pouvais passer à l'action. La porte de la réserve froide étant derrière toi, tu l'ouvris puis tu arrachas le cadavre des mains de Khildar pour le mettre sur tes épaules.


- Pas besoin d'un homme et d'une fiotte pour porter un truc aussi léger... maugréais-tu, tout en jetant le cadavre dans la réserve froide.

Débile comme tu l'étais, il ne t'avait pas semblé étrange qu'on te demande un tel service. Si j'avais pu prendre le contrôle de ton corps, je t'aurais fait prendre les pieds et laissé le bouffeur de craie rentrer dans la réserve en premier. Ensuite, j'aurais lâché le cadavre et poussé son porteur à l'intérieur, avant de l'enfermer dans la réserve froide. Mais tu ne me laissais jamais le contrôle.

Il serait si facile pour ce type de refermer la porte derrière toi, alors que tu te penchais sur le cadavre afin de le goûter, histoire de voir si son goût se rapprochait de celui des Rêveurs et des Voyageurs... Mais le cuisinier avait été très clair : tu n'avais pas le droit de manger une créature de Gastropolis.


- HE ! TU VEUX PAS EN CROQUER UN BOUT, HISTOIRE DE ME DIRE QUEL GOÛT CELA A ? J'AI PAS LE DROIT D'EN MANGER...

Et voilà que tu te mettais à gueuler... Irrécupérable ! La discrétion incarnée, je dirais même.

--------------------------------------------

Si Khildar n'avait pas entendu Darm, c'était grave, parce que même Cygnal l'avait entendu. Encore assis dans son bureau, il ne reconnaissait pas ce timbre de voix particulier et, même s'il n'entendait pas la teneur du discours, se demandait pourquoi il faisait autant d'agitation.

Il hésita à descendre, armé de la première arme qui lui tomba sur la main -son poële en or, trophée remportée au concours annuel de cuisine du deuxième plateau- mais se ravisa : s'il ne s'agissait pas de son livreur mais d'individus malintentionnés, il risque sa couenne. Il se décida donc à faire la seule chose sensée : appeler les autorités de la ville, la célèbre « Police montée ». Leur nom leur venait de la majestueuse pièce montée qui leur servait de couvre-chef.

Ils étaient redoutables pour des Voyageurs plutôt faibles mais ne faisaient pas le poids contre des Voyageurs plus doués. Toutefois, mieux valait ne pas avoir affaire à eux car en tuer un, c'était donner un coup de pied dans une fourmilière.

Certaines mauvaises langues disaient que des insectes, à l'intérieur des pièces montées, contrôlaient les policiers. Persécutés par les cuisiniers de la ville (après tout, la survie d'un insecte dans les cuisines d'un restaurant étoilé est faible), ils s'étaient trouvés un emploi qui leur permette de manger à l’œil, tout en ayant l'air diablement viril.

La police montée était donc possiblement composée d'automates, contrôlés par les insectes de Gastropolis. Et l'allusion à la fourmilière serait donc parfaitement justifiée. Les informations et les ordres transitaient sous forme de gazs chimiques ce qui les rendaient difficilement prévisibles. La police montée ne demandait jamais aux criminels communs de se rendre : ils se rendaient d'eux-mêmes.

Et notre duo n'avait que peu de temps avant leur arrivée.
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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMar 17 Fév 2015 - 22:31
Entrée chaude

L’attitude de la créature fut tout à fait représentative de sa force et confirma l’impression de stupidité qu’elle dégageait. En effet, dépassant les attentes les plus viles soufflées par ses démons, le musclé au cerveau de petit pois embarqua de lui-même le cadavre et pénétra seul dans la chambre froide. La tentation était grande, envahissant un voyageur démoniaque qui s’approcha lentement de la lourde porte.
Alors que la subtile avancée se poursuivait, la voix tonna pour … proposer ? Demander très fort avec … insistance et rudesse ? s’adressa avec la délicatesse d’un pachyderme pour offrir à l’aristocrate l’occasion d’explorer des voies gastronomique nouvelles.
La proposition fut accueillie avec enthousiasme de la part du démon sadique qui sollicita une sortie pour satisfaire des envies bien charnelles, dans le sens anthropophage de l’adjectif.


"Finalement, il est sympa, l’abruti à peau de bébé."

"Sa sympathie est discutable, sa bêtise l’est beaucoup moins, elle est avérée." Affirma Khildar suite à la démonstration inutilement virile qui avait conduit l’imbécile à s’enfermer tout seul dans un piège à peine esquissé. C’était du génie, en quelque sorte. Génialement débile.

Concernant l’invitation gustative, l’aristocrate déclina avec politesse, à la grande peine de Saënoris qui alla bougonner comme quoi on le laissait rien faire (et c’était vrai, pour le bien de tous)
:

"C’est fort aimable à vous, mais j’ai déjà mangé."

C’était en partie vrai, puisqu’il avait dîné dans la soirée, avec ce damné cousin russe. L’idée de refermer la porte sur ce passionnant échange entraîna une impulsion de la main qui se leva, mais le geste fut suspendu par une formidable explosion provenant de la porte d’entrée. C’était la porte d’entrée qui venait d’exploser, sous l’impact d’un coup de sabot bien senti.
Une figure patibulaire apparut dans toute sa férocité bovine. C’était Bufflaleau, une vache à la silhouette humanoïde, comme son patronyme ne l’indiquait pas.
Au son provenant de l’étage inférieur, Liric Cygnal se félicita de la célérité d’intervention de la police montée et se remit au travail, poussant un soupir d’aise, heureux de pouvoir à nouveau jouir tranquillement dans son travail.

Le bovidé humanisé beugla à qui voulait l’entendre (et même ceux qui voulait pas) qu’elle cherchait un certain Liric Cygnal, et qu’elle le trouverait, cet enfant de salaud. (elle ne pouvait pas le traiter de peau de vache, tout de même)
A cette harangue ne manquant pas de coffre, Oscar tourna la tête, curieux de connaître le propriétaire d’un organe capable d’émettre d’aussi hauts décibels. Par conséquent, il abandonna momentanément sa vengeance, la reportant pour plus tard, le plat se dégustant froid (hinhin) et se dirigea vers la porte menant aux cuisines, la poussant pour y pénétrer. Naturellement, il n’y vit rien, car l’origine des beuglements se trouvait au-delà, dans la salle principale, où des sabots commençaient à racler le parquet, et des naseaux à exhaler puissamment.
La tête du voyageur dépassa du cadre de la porte et s’adressa à la créature avec désinvolture
:

"Voudriez vous avoir l’amabilité de m’accompagner afin de voir quel est le responsable de ces cris ? Ah, et n’oubliez pas de fermer la chambre froide, il serait dommage que la viande s’échappe, n’est pas ?"

Et il termina par un rictus amusé, repartant dans la cuisine. Avant que l’autre n’arrive, l’aristocrate subtilisa discrètement un couteau de cuisine, le glissant dans l’une de ses manches.
La cuisine était suffisamment spacieuse pour un restaurant de cette qualité et les responsables du nettoyage avait parfaitement fait leur travail. Les plaques de cuissons resplendissaient, les casseroles, poêles et autres marmites miroitaient dans l’éclat des lumières au plafond. Le carrelage invitait à un patinage artistique et les hottes reflétaient l’espace, polies comme des miroirs. Les ustensiles qui n’étaient pas impeccablement rangés dans les tiroirs pendaient harmonieusement le long de leurs attaches. La cuisine était si propre qu’elle sentait d’avantage la javel que la nourriture. Et de l’autre côté des portes à battants, ça ne sentait pas bon du tout. Il y avait un bovidé ulcéré qui fulminait et exprimait sa rage par de violents coups portés contre les tables aux alentours.
A l’étage, le directeur Cygnal préféra ne rien entendre, se concentrant tout entier à sa tâche. Mais des gouttes de sueur témoignaient de son inquiétude quant à la suite des événements.

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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMer 18 Fév 2015 - 18:24

Face de craie te remercia de ton invitation à déjeuner, mais de manière un brin trop coincée du cul pour que tu puisses éprouver de la sympathie à son égard. Il était obligé de faire tant de blabla alors qu'un simple « Non merci » suffisait ? Ce genre de type te donnait envie de tout envoyer balader.

Suite à ça, des cris ponctués de mugissement se firent entendre, venant d'une autre partie du restaurant. Tu redressas la tête, comme un chien qui en entend un autre, et résista à l'envie de sortir de la chambre froide pour aller rencontrer cet énergumène. Enfin un type qui s'exprimait normalement, et avec le vocabulaire adapté. Cela allait te changer de l'autre guignol.

Ce dernier te proposa justement d'aller rencontrer le type à la voix sympathique, sans oublier de fermer la chambre froide afin que la viande ne s'échappe pas.


- Pas d'bile, Lucille! J'vais lui retirer ses jambes, héhé !

Même si tu trouvais étrange qu'un cadavre puisse encore se déplacer, t'avais passé suffisamment de temps au cimetière de Dreamland pour ne pas exclure cette possibilité. Tu démembras donc le cadavre tandis que l'aristo s'éloignait. Vu que tu savais pas fermer la porte, tu préférais la laisser ouverte mais t'arrangeais pour que le cadavre ne puisse pas s'en échapper. Tu bloquas donc l'entrée avec des étagères contenant des épices, des boîtes d'aliments et d'autres caisses, contemplas ton œuvre, puis détruisis tout car tu t'étais enfermé tout seul dans la chambre froide.

Sauf que tu avais si bien coincé le bordel que tu n'arrivais pas à le dégager si facilement. En forçant, t'avais cassé les étagères qui s'étaient imbriquées l'une dans l'autre dans un amalgame de fer et de bois. Mais quel autiste, je vous jure ! Perplexe devant ton œuvre, tu te tournas vers la tête cadavérique de feu le livreur, en attente d'une explication qui ne vint pas. Puis, tu éclatas de rire face à ta stupidité.

T'avais prévu de sortir de la chambre froide (après l'avoir fermée), de prendre les caisses et de te casser, car ta mission était plus important qu'une rencontre, aussi prometteuse semblait-elle. Mais là, ça allait être difficile.

Décidant de jouer le tout pour le tout, tu pris de l'élan et fonça vers l'entrée. Un vacarme assourdissant se produisit et tu commenças à traverser la barricade, qui poussa la porte en arrière tout en s'affaissant. Mais la porte tapa contre le mur, revint dans le sens inverse et vous poussa, ta création et toi, en arrière avant de se claquer violemment.

La porte de la chambre froide était de celles qu'on ne peut ouvrir que de l'extérieur, et qu'il suffit de pousser violemment pour la fermer... Tu étais bien coincé et n'avais pas l'air super malin, recouvert comme tu l'étais de légumes en conserve et de débris de bois.


- JE SUIS ENFERME DANS LA CHAMBRE FROIDE ! VIENS ME CHERCHER !
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMer 18 Fév 2015 - 23:31
Petite discussion

La vache enragée (pour ne pas dire folle de rage) avait entrepris de briser le record de lancée de tables, en même temps que les tables elles-mêmes, les chaises les accompagnant souvent pour ne pas qu’elles se sentissent seules. Outre des tables, la bovine balançait aussi des injures, des menaces et son poing vengeur à l’encontre du directeur du restaurant en cours de rénovation sans que son propriétaire en ait été informé. De toute manière, il était trop occupé à s’apeurer derrière son bureau, cloué à son fauteuil, serrant les fesses. Il espérait avec une ferveur enfiévrée que la police montée allait bientôt intervenir, car il ne donnait pas cher de sa peau (ni de sa chair) face à l’animal qui proférait ces hurlements à faire retourner un steack dans sa poêle.

Autant de verve dans la colère fit hésiter Oscar à emprunter un autre ustensile, afin d’être certain de pouvoir y faire face en toute quiétude. Il ne saisissait pas bien la source du litige, ni l’apparence du plaignant, mais il n’aurait pas aimé être l’accusé. Il appréhendait cette rencontre au barreau mais l’audience fut reporté, l’un des jurys s’étant … attendez, quoi ? Avait il bien entendu ?
Il revint sur ses pas pour constater ce qu’il avait cru discerner. Oui, l’être était effectivement enfermé dans la chambre froide. Il l’avait vraiment fait. Sans que l’aristocrate fasse quoique ce soit, la bête s’était enfermée toute seule, comme une grande. De quoi vous dégoûter d’élaborer une vengeance complexe
.

"Mais quel con ! C’est pas possible d’être aussi con ! Si y avait un permis, il aurait déjà perdu tous ses points." S’étouffait de rire Saënoris

"Pour être aussi idiot, il faut indéniablement avoir un quotient négatif très élevé. C’est remarquable d’un certain point de vue", jugea Laënoris

"On pourrait le disséquer pour la science, et comprendre les abrutis." Proposa Khildar

"Je me demande si il a une grosse que" … commença Luëst

"Herm, ce n’est pas le sujet". Interrompit rapidement le démon originel à l’image de son créateur, peu soucieux de voir intervenir ce genre de considération dans la conversation.

"Mais ça m’intéresse ! Vu que c’est un gland complet et qu’il est horrible à regarder, peut-être qu’il a au moins ça pour lui."

"Très spirituel …" Se levèrent au ciel les yeux des autres démons

Au cours de cette discussion élevé au ras des pâquerettes, l’aristocrate parvint à la hauteur de la porte scellant la chambre froide. Il resta tout de même à distance et se positionna sur le côté, au cas où la porte se verrait sortir de ses gonds, pour une raison ou une autre. Il demanda poliment d’un ton léger, un sourire amusé ne quittant pas son visage
:

"Que m’offrez vous en échange de votre liberté, mon très cher … ?"

L’intonation finale suggérait une réponse tant pour la question explicitement formulée, que pour connaître l’identité de l’infortuné imbécile enfermé. Autant savoir avec qui on fait affaire, même s’il apparaît clairement comme un abruti fini.

Concernant la police montée, elle fut ralentie de manière … forte originale. En effet, alors qu’elle se véhiculait sur les chapeaux de roues, gyrophares en alerte et sirènes à tout va, la majorité des voitures furent percutées par … un train de marchandises. Oui, un train de marchandises qui passait par là, en plein milieu de la route, à toute berzingue. Cela occasionna un carambolage monstrueux, et un léger retard de la part des forces de l’ordre. (et aussi pour le train de marchandises, mais ça, on est habitué)
Non loin, à l’angle de la rue, un petit bonhomme décoloré s’éloigna, un mince sourire narquois dessiné sur son visage rond.

S’il est étonnant de trouver un train de marchandises déboulant de nulle part, sachez que des cas similaires ont été signalés un peu partout dans DreamLand, à la grande colère des Royaumes accidentés. On accusa facilement un voyageur du Royaume des Transports, mais le Seigneur réfuta toutes accusations. La seconde cible de reproches fut Délirium City, un de leur véhicule fou ayant pu se faire la malle. Mais un observateur attentif retraçant les différentes apparitions par ordre chronologique aurait découvert, après un travail de longue haleine requérant minutie, rigueur et une bonne dose de patience pour interroger des habitants de DreamLand, que l’origine se situait ni aux Transports, ni à Délirium City, mais à Hollywood Dream Boulevard, le paradis des films, des dessins animés, de l’animation en générale, et de tout le reste porté sur un écran.
Mais laissons là ce menu incident pour nous concentrer sur l’humble établissement de Liric Cygnal, soumis présentement à de vives agitations.
Oscar y patientait tranquillement au sein de sa réserve, entouré d’étagères remplies de victuailles, de conserves et d’épices. Il y siégeait aussi des placards où abondaient des denrées plus rares ou plus précieuses, les plus précieuses se trouvant dans les caisses apportées par un livreur qui prenait froid et un Lord anglais qui attendait une réponse à sa proposition tout en jouant délicatement avec son papillon aux ailes argentées.

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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyVen 20 Fév 2015 - 13:03

- MAIS QU'EST-CE QUE T'ATTENDS POUR OUVRIR CETTE PUTAIN DE PORTE ?

Face de craie était enfin arrivé pour te sauver, pas trop tôt ! Mais, pour une raison qui t'échappait totalement, il ne voulait pas simplement ouvrir la porte. Non, il préférait savoir ce que tu allais bien pouvoir lui offrir en échange de ta liberté. Mais quel rapace ! Remarque, t'aurais probablement fait la même chose à sa place... ou pas. Tu aurais juste pris les caisses, aurais rempli ta mission et serait revenu plus tard afin de le faire rager.

En tout cas, il semblait vouloir deux choses : ton nom et une récompense. Tu n'étais disposé à donner aucune de ces deux choses, quand une espèce de vrombissement se fit entendre. Au début, tu regardas ton estomac d'un air soupçonneux, pensant que c'était lui qui faisait autant de bruit, mais tu fis sortir du sol un espèce de truc métallique qui tournait à toute vitesse.

C'était quoi ce bordel ? Cela t'inspirait pas confiance, d'autant que le machin semblait grossir de seconde en seconde. Tu te pressas contre la porte afin de t'adresser à ton geôlier improvisé.


- Okay, t'as gagné ! Moi c'est Darm, et je peux te proposer la moitié de la récompense que j'aurais en volant ces caisses : des tripes au cidre et pomme poêlées.

Le bruit s'amplifia et s'arrêta derrière toi, et tu découvris, en te retournant, un spectacle étonnant : une espèce de grosse voiture avec des roues étranges et un immense pic à l'avant avait fait son apparition. À l'intérieur, un type vêtu d'un pull rouge avec une suite de chiffres et de lettres étrange agrafé dessus, d'un espèce de bandeau noir avec deux trous laissant voir ses yeux et d'une casquette rouge te regardait. La radio de son véhicule grésilla.

- Grzzzzz... T'es bien dans la salle des coffres, la Taupe ? Là où Cygnal garde ses trophées en or massif ?
- Je sais pas où je suis... Il y a un type bizarre qui me regarde...
- Il ressemble à un cuisiner réputé ?
- Euh, non...
- T'es qui ? Il mène où ce tunnel ?
- Casse-toi de là, abruti ! Il est peut-être dangereux ! Grzzzzz...

La machine repartit dans le tunnel, mais tu t'y aggripa de toutes ses forces, te faisant toi-aussi entraîner dans les profondeurs de la terre. Tu te pris pas mal de caillasse et de bout de terre dans l'aventure, te faisant repeindre en marron, mais cela valait la peine puisque tu finis par ressortir à la surface, loin de cette maudite chambre froide.

Tu te retrouvais en plein milieu d'un restaurant, totalement vide et plongé dans le noir. Quatre types semblables à celui qui conduisait l'engin, éclairés par la lumière d'une bougie, semblaient conspirer à voix basse. Tu frottas tes mains afin d'en chasser les crampes, t'approchas d'eux et attrapa le plus proche, que tu jeta au sol avant de le maintenir au sol par ton pied appuyé sur sa nuque.


- Au secours, l'abominable homme des terres !
- Ta gueule ! Si l'un de vous ne m'amène pas, tout de suite, au restaurant de Cygnal, je vous tue tous, à commencer par ce type.

Il n'y eut pas de négociations interminables car ces types venus tout droit d'Hollywood Dream Boulevard n'étaient pas habitués à se faire menacer aussi directement. L'inconvénient d'être issu d'une œuvre jeunesse. Ils t'aménèrent là où tu voulais aller, et partirent la queue entre les jambes. Aucun ne fit la réflexion qui leur brûlait les lèvres : « Mais vous en venez! »

Tu arrivas donc rapidement à l'arrière du restaurant, là où devaient se trouver les caisses de marchandise, et tu rentras à l'intérieur sans la moindre hésitation, ne pensant pas une seule seconde que quiconque ait pu t'attendre.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptySam 21 Fév 2015 - 16:09
Grande discussion

Qu’il était agréable de trouver une oreille attentive lorsqu’une négociation s’engageait ! Certes, cela ôtait le sel de l’échange mais étrangement, avec ce genre d’individu, l’aristocrate préférait que la conclusion soit la plus rapide possible.
En outre, il obtint des informations plutôt intéressantes concernant ces fameuses caisses. Enfin, intéressante … Il apprit que le travail de Darm (puisque tel était le nom de l’abruti fini) était tout ce qu’il y a de plus illégal et qu’en plus, il était payé tripettes (haha) pour l’exécuter. Une pierre de plus à ajouter à l’édifice branlant illustrant la bêtise de ce personnage. La récompense était dérisoire et ridicule ; il était payé n’importe comment pour faire n’importe quoi.


"Au moins, il est cohérent dans sa connerie." Nota Saënoris

Partager une telle récompense n’intéressait pas vraiment le voyageur, qui hésita à abandonner la créature à son triste et glacial sort. Néanmoins, l’opportunité d’utiliser ce gros tas de muscle l’attrayait assez. Il demeura donc à réfléchir, ignorant l’activité qui se produisait derrière, dans la chambre froide. Il imaginait que Darm fracassait tout pour patienter et n’en tint donc pas rigueur.
Alors que la décision fut prise de renégocier les termes du contrat, le voyageur s’aperçut de l’absence de son futur employé par le silence pesant qui émanait désormais de la pièce. Etait ce un piège ? Avait il disparu ? Comment ? Le cadavre s’était il chargé de lui ? Tant de question sans réponse.

Le silence n’était pas entier et la vache, ayant meuglé de tout son soûl et n’ayant plus de mobilier à fracasser, se dirigea bruyamment vers l’escalier, afin de s’entretenir violemment avec le directeur. Ses sabots claquaient sur le parquet et ses ruminements témoignaient de sa présence.
Face au mutisme de son interlocuteur, Oscar décida de délaisser son compagnon pour le moment au profit de cette énervée qui avait tant criée. Car, s’il était toujours là, il n’allait pas s’enfuir, la porte demeurant fermé. S’il était parti, cela ne servait à rien de lui courir après, puisqu’il ne savait pas où il était. Et s’il était mort, et ben … tant pis, il n’allait pas prendre le risque de voir le cadavre lui sauter au visage.

L’invocateur démoniaque sortit donc de la cuisine, armé d’une large poêle prise au passage et constata les dégâts. Plus aucune table n’était entière, les chaises semblaient avoir été projetées par une tornade, plaquées contre les murs. Les lustres pendaient misérablement au plafond, se félicitant de l’arrêt de la tempête. L’escalier fût repéré par l’écrasement des marches sous les coups de sabots. Il s’y dirigea, intrigué. La bovine avait parcouru la moitié. Il décida de se manifester par un coup de poêle contre le mur, faisant sursauter la bête qui se retourna, prête à charger.
Immédiatement, il leva les mains en sienne d’apaisement et expliqua calmement que le directeur s’était absenté, une livraison ne s’étant pas déroulé comme prévu. Il l’invitait donc à patienter chez elle. Il transmettrait qu’elle était passé, si elle donnait son nom et les raisons de sa venue, et s’il y avait un message particulier à délivrer.

Elle redescendit, fulminante de colère, soufflant, tempêta, mais finit par s’adoucir pour délivrer son identité et accuser le directeur de détournement de vachette. En effet, elle l’accusait d’avoir enlevé l’une de ses filles à des fins abusives et sexuelles.
Oscar prit note de ses accusations, non sans hausser un sourcil surpris, s’étonnant des mœurs du directeur, et invita Bufflaleau à se retirer, car si sa colère était légitime, détruire le mobilier l’était moins. Et il ne désirait pas qu’on accuse une respectable mère de famille de quoique ce soit.

Elle s’en alla donc, sa rage bouillonnant encore, sur les bons conseils de l’aristocrate. Ce dernier se retrouvait seul, du moins, le pensait il, et il décida d’aller lui-même au bureau pour s’assurer de ce qu’il avait prétendu. Mais avant, il s’occupa de dissimuler les caisses dans la cuisine et embarqua celles qu’il pouvait. Il constata que Darm était toujours porté silencieux et put tranquillement escamoter un des arguments principaux de négociations. Il se doutait que si cette créature réapparaissait, elle était suffisamment intelligente (herm) pour accomplir sa mission. C’est pourquoi il fallait lui soustraire ces caisses. Il s’acquitta de sa tâche et grimpa l’escalier, chargé de caisses et parvenu à la porte en bois travaillé, il toqua simplement.
Un silence s’établit, puis finalement une faible voix demanda
:

"Oui ?"

"J’apporte la marchandise, Mr Cygnal. Directement du Royaume des Sucr"

"Entrez, entrez ! Et ne dites rien, vous allez …"

A l’entrée d’Oscar, Liric Cygnal s’interrompit. Ce n’était pas le livreur habituel. Mais il avait les caisses. Il se méfia, d’autant plus que les cris d’en bas avait cessé, ce qui l’inquiétait plus que le rassurait. Le directeur était toujours assis sur son fauteuil et ne semblait pas vouloir (ou pouvoir ?) s’en défaire. L’aristocrate profita de l’accalmie que son arrivée avait suscitée pour embrasser du regard le bureau décrit précédemment. Il ne fit aucun commentaire et déposa les caisses contre un mur, gardant un œil sur son employeur indirect. Il n’appréciait pas ce genre de personnage bouffi, qui ont tendance à se relâcher et s’appuyer constamment sur les autres.
C’est alors qu’il remarqua une queue qui dépassait du bureau. Le voyageur, intrigué, releva son regard sur le directeur qui transpirait, pour de multiples raisons. Il s’approcha du bonhomme, sa poêle toujours bien en main. Il l’interpella avec autorité, prenant un air suffisant
:

"Mr Cygnal, je présume ? Je suis Khildar. Vous constatez que je vous ai apporté les caisses que vous vouliez. De plus, sachez que je vous ai évité une confrontation avec la demanderesse qui vous réclamait à corps et à cris. Enfin, je suis au courant de la vérité."

Il ne précisa pas quelle vérité, laissant l’imagination du directeur compléter lui-même. Il se tenait désormais bien en face, ignorant la queue qui s’agitait à ses pieds. Il énonça, son visage emprunt du plus grand sérieux, bien qu’une lueur de sadisme étincelait au fond de ses pupilles :

"Vous allez devoir m’offrir quelque chose ou vous allez être dans une posture bien moins agréable que celle dont vous jouissez maintenant."

"Mais c’est du chantage !"

"Certes. Cependant, je vous ais clairement exposé mes arguments qui vous obligent de vous soumettre. "

"Mais, mais …"

La mine décomposée du directeur parlait pour lui. Il était désemparé, ne pouvait rien faire. Il jeta les armes sans avoir combattu :

"Que voulez vous ?"

Un sourire sadique satisfait illumina le visage de l’aristocrate, inquiétant le peureux directeur de restaurant. Les volontés s’exprimèrent, impitoyable :

"Dites moi tout de cette cargaison venant du Royaume des Sucreries. Qui est le fournisseur, et pourquoi une telle marchandise ?"

"Mais … en quoi cela vous intéresse t il ?" Répliqua piteusement le directeur

"Ce ne sont pas vos affaires. Ah, et autre chose. Pouvez-vous me donner l’arme que vous avez dans votre main ?"

Le paniqué mais fourbe directeur eut un sourire contrit et s’apprêta à sortir l’arme de sous son bureau, car il avait gardé ses mains dissimulées tout le long de l’entretien, mettant la puce à l’oreille du Lord anglais.
Cependant, sentant l’entourloupe, Oscar plongea sur le côté promptement, évitant un tir malveillant, roula et après un rétablissement exemplaire de gymastique, sortit le couteau emprunté de sa manche et le lança en direction du directeur. Celui-ci, bien empêtré, ne put se déplacer suffisamment et chercha à balayer l’arme qui lui arrivait dessus du revers de la main, qui se fit taillader. Il hurla de douleur, mais tenait encore son revolver. Malheureusement, plus pour longtemps, car il n’eut pas le temps de tirer à nouveau qu’Oscar fut sur lui et envoya valser l’arme d’un violent coup de poêle qui résonna dans le bureau. Pour finir son geste, il abattit l’arme improvisé sur le crâne du directeur, histoire de. Fort de sa victoire fracassante, il alla ramasser le revolver, vérifia le barillet : encore 5 balles.

La tempête passée, il y eut de l’agitation sous le bureau. D’autorité, le voyageur commanda à ce qu’il soupçonnait être la vachette de sortir. Et en effet, c’est une vachette ne portant qu’un short en jean et un débardeur jaune foin qui s’extirpa, poussant sur les roulettes le directeur qui dévoila la nudité de son bassin. Elle afficha un visage honteux, pétrissant ses sabots de gêne. Elle ne savait pas où se mettre ni où regarder, et elle hésitait à retourner sous le bureau.
Oscar lui intima de sortir d’ici et de retrouver sa tendre mère qui était venue la chercher. La vachette s’enfuit sans demander son reste, ouvrant la porte du bureau à la volée. Un instant, l’invocateur démoniaque eut la brève envie de l’abattre. Suscité par un démon sadique en mal d’action, cet élan ne trouva aucun écho et la pauvre vachette put rejoindre indemne le rez de chaussée. Seulement, elle ne put aller plus loin, la police étant en effet enfin parvenue au restaurant d’où émanait l’appel. L’entrée était bloquée par un barrage menaçant, les policiers ayant été énervés par l’accident du train de marchandises. Face à ce déploiement de force, la victime de sévices n’osa sortir et demeura dans la grande salle, ne sachant que faire. Bien qu’il ait été logique qu’elle se précipite à la rencontre des forces de l’ordre pour trouver refuge, la panique la paralysait. Elle sursauta quand un bruit se fit entendre à l’arrière, dans la réserve.

Pendant ce temps, dans le bureau, Oscar avait revêtu décemment le directeur de son sous vêtement, mais avait utilisé son pantalon pour lui attacher les poignets. Il l’avait ensuite bloqué entre son propre bureau et les étagères pour éviter qu’il se défile. La conversation n’était pas terminée et il attendait le réveil, la poêle dans une main, le revolver dans l’autre, le couteau ayant retrouvé sa manche.

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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyDim 22 Fév 2015 - 18:30

Tu regardas à droite, à gauche, l'air bien embêté. Il n'y avait aucune trace des caisses. Qui pouvait bien être derrière tout ça ? Il te fallut peu de temps pour le comprendre, en te souvenant que tu avais indiqué ta mission au type enfariné, qui avait également disparu. Tu te fis la promesse que tu garderais pour toi ce genre de détails, dorénavant.

Pénétrant comme une trombe dans la cuisine, tu décidas de faire passer ta rage en envoyant voler casseroles, marmites, couverts bref, tout ce qui te passais sous la main. Remarquant tout de même qu'on était passé avant toit, tu entrepris de retourner les tables, au cas-où les cartons auraient été cachés derrière.

Tu commenças à penser que ton interlocuteur avait simplement attrapé les caisses pour les amener à ton commanditaire, histoire d'empocher la récompense à ta place. L'idée qu'il puisse savourer les délicieuses tripes à ta place te fit tempêter de rage, avant que tu ne te souviennes ne pas lui avoir dit qui était le commanditaire et où il pouvait le trouver.

Non, l'enfariné avait juste fait ça afin de t'embêter ou de te faire chanter. Il ne devait donc pas être bien loin. Une détonation, produite par un coup de feu probablement, se fit entendre. Elle semblait venir du plafond, mais tu ne t'en rendis pas compte. Plutôt que de tenter d'accéder à l'étage, tu te rendis à la réserve, pensant qu'une trappe ou on ne sait quoi d'autre s'était ouverte, produisant ce bruit de claquement, et que t'allais enfin retrouver tes caisses si désirées.

Hélas, ce n'était que de vains espoirs. Tu passas les quelques minutes suivantes à tempêter, jetant les caisses qui n'étaient pas les bonnes (après en avoir inspecté le contenu, histoire de voir s'il n'y avait pas des carottes avec des couilles que t'aurais pu ramener à ton commanditaire) contre les murs. Tu finis par te rendre compte que tu n'étais plus seul, en entendant des bruits de sabots qui approchaient.

Tu te rendis dans leur direction, si rapidement que tu fis sursauter une jeune et jolie vachette. Enfin, surtout bonne, avec des obus qui peinaient à rester dans un débardeur jaune trop serré. Tu avais espéré croiser ton frère de carnage domestique (ou plutôt ta sœur, puisqu'il s'agissait en réalité d'une maman) mais c'était presque aussi bien.

Tu sifflas d'un air connaisseur.


- Wow... T'as des énormes meules, c'est du naturel ?

Voilà comment pouvait draguer un beauf de deux mètres trente. La jeune vachette entreprit de faire demi-tour, rattrapé par le colosse que t'étais, qui tenta de la faire se retourner.

- Fiche-moi la paix ! s'exclama-t-elle, partagée entre la panique et l'agacement.

On lui avait répété une bonne partie de sa vie qu'elle avait une poitrine fort développée, de manière plus ou moins classe. Elle détestait ça, ne pensant qu'il n'y avait que son grand amour qui pouvait se permettre ce genre de considération. Cygnal ne se gênait pas non plus, et elle le détestait... Mais elle n'avait pas eu le choix.

En tout cas, entre toi et les forces de l'ordre, le choix était vite fait.


- Reste-là, j'sais que t'es folle de moi ! Enfin non, continue plutôt, j'aime qu'on me résiste !

Vous veniez d'arriver dans la grande salle, et la vachette t'envoya un coup de sabot qui te projeta dans un escalier, te faisant lâcher son bras de surprise. Elle entreprit ensuite de foncer vers l'entrée. Sous ton poids, les marches s'étaient cassées et tu relevas la tête, te demandant où est-ce qu'elles pouvaient bien mener.

Tu hésitas à te relever afin de poursuivre ta proie, mais baissa les bras : t'avais une mission à remplir et tu t'amuserais une autre fois. Tant pis pour cette conne, elle avait qu'à prendre moins au sérieux ses tentatives de résistance. Tu étais persuadé qu'elle jouait un rôle mais, qu'en réalité, elle était dingue de toi, de ta musculature de rêve.

T'entendais des éclats de voix, de là où tu étais, qui semblaient venir du dessus. Tu attrapas donc les marches restantes, et te hissas à l'étage. Arrivé devant une porte, tu n'eus aucune hésitation sur le mode d'emploi à suivre : tu ne venais pas pour un entretien d'embauche donc rien ne servait de faire dans la finesse.

Tu fis voler la porte en éclats d'un violent coup de pied, et pénétra à l'intérieur.


- Salut les péd... PUTAIN ! LES CAISSES !

N'accordant plus aucune attention aux occupants de la pièce (tu ne semblais même pas avoir remarqué le revolver), tu courus vers les caisses, tout en regardant la fenêtre fermée, essayant de voir si elle était suffisamment dimensionnée pour laisser passer les caisses.

Tu allais accomplir le casse le plus discret de toute l'histoire des casses, si personne ne t'en empêchait.
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyLun 23 Fév 2015 - 20:09
Choix du Vin

L’entrée fracassante ne manqua pas de frapper le directeur, qui se prit la porte ainsi malmenée en pleine poire. Cette interruption agaça passablement le voyageur, qui avait repris son interrogatoire. Or, son informateur qui se réveillait à peine venait de se faire assommer à nouveau, une guigne. Heureusement que lui, entendant le barouf produit par la montée de la créature, s’était décalé de la porte, à tout hasard, supputant le retour du bourrin de service et misant sur sa délicatesse d’action. Et Darm n’avait pas déçu Oscar, ce qui l’énervait. Et ses démons aussi.

"Bordel, mais c’est pas possible, laissez le moi, je vais me l’faire ! On me récompensera, si j’le bute, ça sera d’utilité publique !" Enrageait Saënoris face à tant de bêtises.

Le gros bras ne s’était même pas aperçu de leurs présences, ou elles avaient été occultées par un cerveau surchargé d’informations, privilégiant la présence de ces si précieuses caisses. En ayant plus qu’assez de ce comportement contre productif, le Lord mit en joue le mercenaire du dimanche, la poêle toujours dans l’autre main. Il interpella avec froideur celui qui commençait sérieusement à lui taper sur le système :


"Ok, tu as trouvé ces caisses là, mais il en reste ailleurs. Alors reprenons les négociations là où elles avaient été laissées."

Il reprit un visage plus conciliant, son ton invitant à la réflexion :

"Tu me donne le nom de ton employeur et je t’aide à lui livrer toutes les caisses. Tu peux avoir la récompense en entier, mais en contrepartie, tu auras une dette envers moi. Je l’utiliserais quand je voudrais, et je te trouverais et tu feras ce que je te demanderais, d’accord ?"

Il avait compris qu’avec Darm, les mots ne devaient pas être trop compliqué, et c’était par conséquent abaissé à une expression réduite. Cependant, cela était nécessaire pour le bon déroulement de l’entretien. Car l’idée d’avoir sous la main une force de la nature de ce gabarit plaisait à l’aristocrate. Il termina son discours avec une mine déterminée, affermissant sa prise sur la crosse du revolver, son pouce jouant avec le chien :

"Et pas d’entourloupe, vu ta taille, je te raterais pas."

"Mais vu la taille de son cerveau, ça sera chaud de lui faire sauter la cervelle !" Ricana le démon sadique.

Pendant ce temps, dans la grande salle, la vachette hésitait face à la porte d’entrée. Il était vraiment lourd ce type, dans tous les sens du terme ! Puis elle regarda par la fenêtre et constata que la police était toujours là, finissant de dresser un barrage. Elle n’osait pas aller au devant. Elle avait peur. Peur qu’on lui pose des questions, qu’elle soit obligée d’y répondre et de subir ensuite le regard des autres. Déjà qu’elle devait endurer tous les jours ces hommes qui ne voyaient en elle qu’un morceau de steack … Non, elle se refusait d’empirer la situation, elle avait trop honte. On ne pouvait rien pour elle, elle devait se débrouiller toute seule, comme elle l’avait toujours fait, comme elle venait juste de le faire, en envoyant bouler ce connard avec ses techniques de drague aussi lourdes que lui (et en plus, il était vraiment dégeu)
Du coup, elle opta pour la porte de derrière et s’y dirigea prestement. Malheureusement, lorsqu’elle passa la tête, elle s’aperçut qu’au bout de la ruelle se préparait aussi d’autres forces d’interventions. Elle referma vivement, presque violemment, la porte et retourna dans la grande salle, sentant monter des larmes aux yeux et un étau à sa gorge. Elle était paniquée, elle ne savait pas quoi faire. Elle ne cessait de jeter des regards aux alentours, comme si une ouverture allait comme par magie apparaître dans un mur, échappatoire salvateur. Mais rien de tout cela n’arriva et elle roulait des yeux, désespérée.
En plus, elle se rendit compte que le mec aux remarques salaces était monté, donc qu’il avait sûrement rejoint le directeur et l’homme qui l’avait plus ou moins sauvé. Qu’est ce que ça allait donner ? Olhalalalala. Elle était vraiment perdue et restait comme une cruche, plantée au milieu de la salle, s’agitant dans tous les sens.

C’est alors que la police montée décida qu’elle était prête et elle entama la procédure réglementaire. Le responsable de l’équipe, qui s’était sorti miraculeusement de l’impact contre le train de marchandises, cria par le mégaphone
:

"Ola, du restau ! Nous avons reçu un appel du directeur Liric Cygnal, au sujet d’une agression. Veuillez sortir du bâtiment les mains bien en évidence, avant que ça tourne au vinaigre ! Premier avertissement. Au troisième, nous intervenons, et ça sera pas de la tarte !"

Un officier lui tapota l’épaule et il compléta :

"Ah oui, et vous êtes cernés !"

A la lumière de ces informations, Oscar, qui braquait toujours Darm, lui demanda, ironique :

"Et maintenant, Einstein ?"

Il avait bien un plan, qui impliquait la fenêtre, Darm et les caisses, mais il ne savait pas s’il devait en faire part à l’intéressé. Voyons d’abord s’il a une suggestion, histoire de rigoler un coup avant d’agir vraiment.
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMar 24 Fév 2015 - 7:47

Tu te retournas et découvris un revolver braqué sur toi. Tu déglutis, n'ayant pas de bons souvenirs avec ce genre d'armes : combien de fois t'étais-tu pris une balle dans le ventre, la poitrine ou même dans les jambes ? C'était vraiment douloureux et tu préférais éviter de subir une nouvelle fois ce genre de traitement, si tu pouvais l'éviter. Tu t'arrêtas donc net, mis les mains bien en évidence et écoutas ce que le type qui te menaçait avait à te dire.

Il s'agissait d'ailleurs de Face de craie.

Il t'expliqua qu'il t'aiderait à accomplir sa mission sans autre récompense que celle de pouvoir exiger tes services à tout moment (et certainement gratuitement) une fois seulement. En considérant que tu serais, jusque là, son débiteur. Cela convenait au mercenaire que t'étais car, ne l'oublions pas, tu faisais ce métier afin de pallier ton ennui. De ce que tu avais pu voir, il y avait toujours de l'action et de l'hémoglobine là où passait ce type, et t'appréciais ça.

D'autant plus qu'il parlait enfin de manière correcte. Toi qui le pensais perdu pour le langage commun... Malgré la présence dans sa main d'un jouet en métal et, dans l'autre, d'un ustensile de cuisine, tu commençais à le trouver enfin sympathique.


- Okay, on fait comme ça !

Il te menaça ensuite, déclarant qu'il n'aurait aucun mal à te toucher vu ta taille. Il n'en avait pas vraiment besoin vu que tu venais de conclure un marché et que ta parole était sacrée (même si sacrément nuancée) avec ces choses-là. On entendit ensuite un type qui gueulait encore plus fort que toi (mais t'inquiète pas, il trichait), qui expliqua qu'il avait reçu un appel du directeur du restaurant au sujet d'une agression. Il fallait donc sortir du bâtiment les mains bien en évidence.

Cependant, vous aviez du temps devant vous puisqu'ils ne comptaient intervenir qu'au troisième avertissement. Mais bon, vu que la police (enfin, l'organisme que représentait cette voix) cernait le bâtiment... Le tout avait été dit au travers de quelques expressions culinaires plutôt comiques, qui allaient bien avec le royaume.

Ton futur employeur, qui te braquait toujours, te demanda ce qui allait se passer maintenant. Alors cette fois-ci, mon petit Darm, tu allais m'écouter bien sagement si tu voulais lui faire ravaler son injure. Car oui, « Einstein » était une insulte, employée dans ce contexte-là. Et non, il ne venait pas de te donner un second prénom que tu pourrais mettre derrière celui déjà donné par l'autre con. Darm Einstein... Non, ça sonnait mal de toute façon.

Souviens-toi du tunnel qui t'a permis de sortir du restaurant : vous avez trois possibilités de vous en sortir : la première, et t'y avais pensé en arrivant, il s'agit de la fenêtre mais ça reste risqué car ils pourraient y avoir des agents non loin. La seconde, c'est le tunnel. Et la troisième, c'est la porte d'entrée mais en prenant le mec inconscient en otage. Tu as compris et va être capable de le répéter à l'adresse du type à la gueule enfarinée ou faut que je répète ?


- Maintenant, soit on saute par la fenêtre avec les caisses, soit on se rend dans la salle où y'a la viande pour faire entrer, nous et les caisses, dans un tunnel qui mène dans un autre resto, soit on prend l'autre fiotte évanouie en otage et on sort par la porte d'entrée. Je répète?

Bravo Darm ! Franchement, félicitation ! À vrai dire, j'te pensais pas capable de répéter ça, même avec tes mots à toi. Mais voilà, l'essentiel c'est que t'avais certainement mouché ce sale type qui t'avais pris pour l'abruti que tu étais vraiment. Il devait rire jaune, à présent. Bien entendu, parmi les possibilités proposées, aucune n'était fiable à 100% et il y avait toujours des difficultés à surmonter. Mais bon, il n'y avait pas de quatrième chemin, si ?

Dans tous les cas, t'allais suivre ton futur employeur parce qu'il n'était pas question que tu t'éloignes de tes précieuses caisses. C'était donc à lui de faire un choix et d'indiquer la route à suivre. Mais avant ça...


- Au fait, t'as un nom ?

En attendant la décision (et la réponse) du bouffeur de craie, tu t'étais appuyé contre une caisse, les mains posées sur ta nuque de manière nonchalante. Il fallait profiter de chaque instant sans se prendre la tête.
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyMar 24 Fév 2015 - 23:40
Expertise du Vin

L’exposé claire et concis ne manqua pas de surprendre l’aristocrate, qui ne s’attendait pas le moins du monde à plusieurs solutions, toutes aussi valables l’une que l’autre. Mais ce qui l’avait surpris d’autant plus, c’était l’acceptation aussi facile de l’accord proposé. Certes, il était simple, mais Oscar avait attendu plus de réticences de la part de cette sorte de mercenaire au rabais. (Car se faire payer en nourriture, c’était vraiment du rabais) Toutefois, le voyageur n’allait pas se plaindre d’obtenir une aide éventuelle pour les prochaines nuits. Il était ravi et après la surprise, c’est la satisfaction et un grand sourire qui occupa le visage à la pâle blancheur.
En son esprit aussi, les démons exprimaient leur effarement
:

"Et ben, il recèle bien des surprises." S’étonnait Khildar

"Peut-être que finalement, on pourra l’utiliser à nos fins." Le majordome avait douté de l’intelligence suffisante pour comprendre des ordres, il s’en trouvait marri désormais.

"Oh oui, je pourrais l’utiliser comme monture, ça doit être chouette de là haut !" S’extasia Luëst.

"Bon, ok, il est pas si con, mais il garde son potentiel." Admit Saënoris, dans des compliments bien à lui.

D’autant plus que cet échange avait permis à Oscar d’apprendre l’existence d’un trou dans la chambre froide. Ce tunnel expliquait le silence de la créature qui avait trouvé un moyen de s’enfuir par ses propres moyens. Le temps que l’opération lui avait pris impressionna le voyageur, qui décida de ne plus sous estimer la force de ses larges mains, ainsi que l’intelligence qui s’y trouvait reliée. Il se cachait un cerveau, derrière cette masse de muscles, et il n’attendait qu’à être exploité à son plein potentiel. Une pointe de sourire sadique étira un côté des lèvres, témoignant des possibilités dont se prenait à imaginer le voyageur démoniaque. Avoir une telle force … comme protection dans les situations délicates, ou comme argument de poids (de poings ?) lors d’échanges difficiles … Oui, cela pouvait s’agrémenter.
La mine ravie, il félicita la décision de Darm et cautionna ses propositions par des applaudissements. Enfin, ses mains étant occupées, les applaudissements prirent la forme du choc entre la poêle et la crosse du revolver dont le chien avait été désengagé
:

"C’est heureux que nous soyons parvenus à un accord. Attends, juste une petite formalité …"

Il le fit patienter du geste d’un doigt tendu (l’index, hein) et s’affaira dans les tiroirs du bureau du directeur toujours inconscient au milieu des morceaux de sa porte. Il tira d’un des tiroirs du papier, emprunta un stylo et rédigea en des termes simples le contrat qui allait les lier :

Darm créature mercenaire, sous signé, est débiteur de Khildar voyageur aristocrate, sous signé pour une action de reconnaissance. Ainsi, le débiteur s’engage à répondre à l’appel qui lui sera fait, pour quelques tâches que ce soit. Une fois la tâche exécutée et considérée comme tel par les deux parties, le contrat est rompu et plus rien n’engage les deux parties.

Il écrivit Khildar en bas de la page et signa avec élégance, pour tendre ensuite le feuillet, accompagné du stylo. Une fois les formalités achevées, il tamponna le contrat formé d’un petit Artefact fort pratique dont la seule propriété résidant dans la certification de contrat. Grâce à ce tampon, si le contrat est présenté à une instance judiciaire, il est indubitablement validé, un véritable gain de temps en cas de litige. Tout bon administrateur en possède un, et ce directeur en est un, en dépit de sa triste personne.
En tendant le contrat, il indiqua en souriant
:

"Désormais, tu connais mon nom. "

Puis il enchaîna :

"Toutes ces solutions ont le mérite d’être valables. L’utilisation du tunnel me semble le plus judicieuse. Nous avons besoin de discrétion, surtout si nous voulons livrer ces caisses. Ouvre donc la voie, je te suis."

Afin d’aider à porter les caisses, au moins celles que daignerait lui laisser Darm, Oscar rangea sa poêle dans une de ses poches. Avant d’en faire de même pour le revolver, il pointa l’arme sur le directeur Liric Cygnal et sans un mot, sans remords, sans sommation ni explication, il tira, lui faisant exploser le crâne. Il eut un rictus et plaisanta :

"Tu voulais des tripes ?"

Au coup de feu, la police montée réagit en répliquant d’une voix au perchée, sous le coup de l’émotion :

"Deuxième avertissement ! Sortez, vous pouvez encore vous en sortir ! Heu … Sortez du bâtiment, et vous pourrez vous sortir de cette situation … Enfin, vous m’avez compris !"

"Ah mais elle m’a l’air super efficace, cette police …" Railla Saënoris

Les deux livreurs accordés arrivèrent tout de même dans la grande salle, sautant l’obstacle de l’escalier explosé sans trop de difficulté. Aucune question ne fut posée, la réponse par trop évidente. Alors qu’ils se dirigeaient vers les cuisines, snobant ostensiblement la police qui rongeait son frein, faute d’une cuisse de poulet (haha), Oscar s’aperçut de la présence de la vachette qui sanglotait dans un coin. Il l’interpella doucement
:

"Mais que faites vous encore là ?"

"Je, j’ai …"

Et elle fondit en larmes, à grand torrent, c’en était trop pour elle, elle ne tenait plus le choc. L’aristocrate anglais lui offrit gentiment un mouchoir en tissu et demanda à Darm, pendant que les naseaux morvaient bruyamment :

"Que fait on ? On l’emmène avec nous ?"

Pendant ce temps, non loin de l’espace aérien de Gastropolis, une soucoupe violette violente (et volée) s’envolait à vive allure vers la ville aux victuailles. A l’intérieur, une communauté de scientifiques fous (ou qui se prétendaient en tant que tel), voguant allègrement vers la réception donnée à Gastropolis en l’honneur d’Hollywood Dream Boulevard, ou un truc du genre. La véritable raison leur avait échappé, et de toute manière, ils s’en foutaient. Pour eux, c’était juste l’occasion de sortir de leur labo et de montrer à DreamLand leur dernière création (qui se renouvelaient environ tous les trois, quatre mois, avec extrêmement peu de changement visible, mais suffisamment pour eux)
D’ailleurs, cette soucoupe, ils en étaient fiers, même si aucun n’oserait avouer qu’ils l’avaient volé car aucun d’eux n’étaient capable de réaliser un véhicule de ce type sans qu’il n’en vienne à exploser.
Parmi ces scientifiques se trouvaient des vieux chauves mais aux oreilles bordées d’un casque chevelu fourni, de prétendu scientifique très alcoolisé, n’ayant de scientifique que la blouse plus très blanche et bien d’autres, formant un panel assez représentatif de l’inconscient collectif concernant à la science et à la recherche, le tout passé au vitriol des dessins animés ou des courts gags. Il y avait aussi un lama, des tortues et un arsenal suffisant pour faire sauter la soucoupe et ce qui se trouvait en dessous. Rien d’inhabituel pour Hollywood Dream Boulevard.
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptyJeu 26 Fév 2015 - 7:46

Ton interlocuteur t'applaudit en cognant entre eux une poêle et un revolver. Cela aurait été le moment parfait pour passer à l'attaque (le chien étant désengagé) mais t'avais manifesté ton assentiment et tu n'avais qu'une parole. Ton futur employeur se mit ensuite à gratter une feuille de papier avec un stylo emprunté à l'inconscient, qu'il signa avant de te le tendre accompagné du stylo.

Tu le lus rapidement (avec mon aide pour les mots « reconnaissance », « débiteur ») et écrivit d'une écriture malhabile « DARM » avant de signer en faisant une croix. Tu le rendis à « Khildar » qui le tamponna et te déclara que tu connaissais son nom, à présent. Ce qui était vrai.

Il ne s'arrêta pas là, et déclara qu'il préférait passer par le tunnel, te demandant d'ouvrir la voix. Tu attrapas donc le plus de caisses possibles et en laissa deux à Khi' (Khildar étant trop long, t'allais l'appeler comme ça). Tu aurais très bien pu tous les porter, mais tu n'aimais pas l'idée qu'il puisse avoir constamment la main sur son arme à feu. Même si tu ne te parjurais pas, tu pouvais toujours agir en toute liberté sur certains points car le contrat était suffisamment vague pour te permettre ça.

Cependant, avant de ranger le revolver si craint, le Voyageur s'en servit afin de faire exploser le crâne du directeur, puis demanda à Darm s'il voulait des tripes.


- Les tripes des créatures ont pas un super bon goût, j'préfère celles des Rêveurs ou des Voyageurs.

Dehors, la police interrompit ton explication en vous enjoignant de sortir du bâtiment. Ils ne le savaient pas, mais c'était dans vos projets : vous alliez sortir du bâtiment et vous sortir de cette situation plutôt tendue... sans qu'ils n'en sachent rien.

Le voyage jusqu'aux cuisines se déroula sans le moindre problème, la police ne semblant pas prête à rentrer dans le bâtiment. Tu croisas rapidement la magnifique jeune vachette de tout à l'heure, que ton compagnon de galère alla réconforter, lui proposant un mouchoir. C'était une proposition toute à fait légitime, vu le torrent de larmes qui s'échappait de ses yeux.

Tandis qu'elle se mouchait, Khi' te demanda ce qu'on faisait d'elle : alliez-vous l'emmener avec vous ou la laisser là, à la merci de la police ? Vu tes précédents exploits de dragueur du fin fond du Kansas, je te conseillais de suivre mes conseils. Je t'exhortais à te souvenir de la réaction de ton futur employeur, lorsque je t'avais conseillé sur ta réponse à sa question. N'avais-tu pas apprécié cette agréable sensation, de se sentir estimé ?

Si tu voulais la sentir de nouveau, il fallait que tu m'écoute attentivement. Réponds-lui qu'il faut la prendre avec nous parce que la voir sangloter alors qu'elle n'a rien fait de mal te fait mal au cœur et que tu feras tout ton possible pour lui remonter le moral.


- On l'emmène mais, si on doit s'arrêter dans le tunnel parce qu'elle devient folle de moi et se colle à mon corps, j'en s'rais pas responsable.

Tu m'avais écouté, au moins ? Pfffffff... Les yeux rougies, la jeune créature ne semblait pas apprécier l'idée. D'un autre côté, elle n'avait pas envie d'avoir affaire aux forces de l'ordre. Il fallait qu'elle trouve un moyen de les accompagner sans devoir souffrir les avances de l'énorme brute. Elle s'adressa donc à Khildar, t'ignorant superbement.

- Si, s'il.... s'il vous... vous plaît, emmenez-moi av... avec vous mais ne lai... ne laissez pas ce... cette brute profi... profifi.... profiter de moi... Je vous en su... supplie.

Ses mots étaient entrecoupés de sanglots, ce qui lui faisait perdre le fil et provoquait chez elle un léger bégaiement. Vexé (bah oui, t'avais fini par comprendre qu'elle ne jouait pas un rôle et n'était vraiment pas attirée par toi), tu pris la tête de la file et te rendis jusqu'à la chambre froide, dont tu ouvris la porte. Le tunnel était toujours là, il était donc temps de s'en aller. Mettant tes jambes à l'intérieur, suspendues dans le vide, tu pris les caisses dans tes bras avant de te laisser tomber, cela pour éviter qu'elles ne s'abîment dans leur chute.

Le tunnel n'avait qu'environ trois mètres de profondeur, juste assez pour ne pas être découvert par le fruit du hasard mais pas assez pour échapper à une inspection des forces de l'ordre. De toute façon, il disparaîtrait probablement d'ici le lendemain. La progression dans le tunnel était assez simple, le boyau étant suffisamment haut et large pour laisser passer une machine bien plus imposante que toi. Le seul problème étant le manque d'oxygène mais n'ayant pas de poumons, tu t'en accommodais fort bien. De toute façon, l'entrée et la sortie en apportaient suffisamment pour éviter que tes suivants ne tombent dans les pommes.

Tu arrivas assez rapidement à la sortie, qui était bien moins engageante que l'entrée. En effet, il allait falloir grimper sur trois mètres pour en sortir. Tu jetas les caisses en premier, essayant de ne pas les lancer trop fort afin qu'elles ne s'abîment pas en retombant, et attendis les autres (ou l'autre car tu ne savais pas ce qui s'était passé entre la vachette et l'albinos).


- Bon, j'balance les caisses là-haut et après, j'vous aide à monter ? Ou vous arriverez à grimper seul(s) ?
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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Re: 25th Night : The taste of life [pv Darm] 25th Night : The taste of life [pv Darm] EmptySam 28 Fév 2015 - 19:44
Petite Digestion

La décision fut prise et la pauvrette qui sanglotait encore les suivit, tout en restant à bonne distance de Darm. Elle gardait une rancœur envers cet être sans manière, au contraire du voyageur plein de douceur à son égard. Pour faire bonne figure, elle fit un effort sur elle-même et se calma, se mouchant une dernière fois pour évacuer à la fois la morve de ses naseaux et l’affolement de son cœur. Elle prit une grande inspiration, en tenant bien droite sur ses deux sabots puis expira dans un souffle court. Elle était désormais bien plus calme et tendit son mouchoir à l’aristocrate qui déclina, le lui confiant par ce qu’elle supposa être de la galanterie, alors qu’il ne voulait juste pas se retrouver avec un mouchoir aussi détrempé et sale dans la poche. Il lui décocha un sourire poli et ils purent se mettre en marche, suivant le mercenaire qui connaissait le chemin de leur fuite.
Dans les cuisines, la démonette de la luxure ne put s’empêcher de répéter les remarques qu’elle s’était formulée à propos de cette vachette
:

"Je ne comprends pas comment une fille peut s’habiller aussi vulgairement et s’étonner des conséquences. Ce n’est plus de la coquetterie, c’est de la provocation. Elle met en valeur ces mamelles gorgées dont aucun pervers ne pourrait résister et après, fait l’ingénue et s’offusque d’être traitée comme une trainée. N’a-t-elle aucune fierté ? Elle ne sait pas se défendre ? "

Mais les remontrances cédèrent à la compassion :

"La pauvre fille, tout de même. Son physique ne l’aide pas, c’est sûr. Et face à la violence, répondre plus violemment encore n’apporte souvent rien de bon … Ou alors c’est la crainte …"

"Que voilà un discours bien différent des habituels compliments scabreux dont tu nous abreuves à chaque rencontre d’une créature sexuée et pas trop mal gâtée par la nature !" S’étonna Khildar, ne sachant que penser de cette démonette dévouée au sexe qui se mettait à le défendre plus que le convoiter.

"C’est que le sexe ne s’apprécie pleinement qu’avec accord de tous !"

"Pourtant, tu t’es déjà jeté sur des personnes pas forcément consentantes." L’accusa Khildar

"Ce n’est pas pareil, je me débrouille bien mieux que ceux qui forcent par la violence. Et je plais trop pour qu’on me repousse. Et c’est mon rôle, je me dois d’extérioriser, d’exprimer les pulsions de mon Oscarounet …" Répliqua t elle avec malice

"Je vois, tout dans la finesse …" Ironisa t il.

"Mais je t’emmerde !"

Et une dispute éclata dans le crâne d’Oscar, qui préféra ne pas donner suite aux remarques de la démonette à l’endroit de la vachette maltraitée en particulier, et aux victimes en général. Son opinion concernant ces êtres qui subissaient des sévices n’était que peu formé, le sujet ne l’intéressant pas vraiment. Ce dont il était sûr, c’est que rencontrer une résistance dans le jeu de l’amour ne faisait qu’attiser son ardeur et il en appréciait la bataille. Réduire à catins les vierges effarouchées lui procurait un plaisir pervers. Il affectionnait conquérir le cœur d’hommes et de femmes par une séduction subtile et recherchée, développant des tours et des manœuvres pour contrer les réticences premières qui se muaient en amusements pour finir par la victoire. Oh, il arrivait naturellement que les résistances soient si fortes, malgré les habiles menés déployées, que le cœur ne s’abandonnait point. Dans ces cas, l’aristocrate anglais reconnaissait la défaite poliment et se consolait en se jetant sur des proies plus faciles. Il n’insistait pas et ne cherchait pas à obtenir son dû en forçant l’autre par des contraintes physiques et la dégradation de l’anatomie. En venir à ce genre d’agissements n’était qu’avilissement et bestialité, selon lui. Ce que ce noble anglais omettait bien volontiers, c’était que cet avis ne comptait que dans le cadre de la séduction. Dans d’autres circonstances, il s’abaissait sans honte aucune aux pires exactions et violences. Mais ce sont d’autres circonstances, se justifiait il, sans remord.
Bien qu’en général il n’ait pas recours à l’usage de la violence pour faire céder, il existait des exceptions. Ou du moins, des situations qui ne correspondaient à celles habituellement imaginées. Les situations où la douleur faisait partie du jeu induisaient que les participants étaient conscients de ce jeu et s’y prêtaient volontiers. De ces parties plus intenses où la domination était un des maîtres mots, le Lord anglais en appréciait la puissance qui s’en dégageait. La puissance et le respect. Deux principes qui régiraient sa vie, s’il devait y en avoir. Sa fréquentation de ces cercles n’était pas assidue, pour ne pas dire ponctuelle, mais il conservait toujours une adresse, un numéro, au cas où une envie lui prendrait.

La dispute des démons s’acheva et les trois fuyards parvinrent à la chambre froide où Oscar put constater l’énorme trou béant. La capacité de Darm à creuser un tel tunnel en un temps si réduit impressionnait tout en laissant le voyageur dubitatif. De telles mains, bien qu’énormes en comparaison, ne pouvaient abattre un tel travail digne d’une taupe monstrueuse. A moins que cette créature possédât des capacités insoupçonnées. C’était bien possible, son intelligence ne s’étant révélé que tardivement, le mercenaire pouvait receler d’autres ressources. Dans le doute, alors que chacun s’introduisait à son tour dans le tunnel et récupérait les caisses tant convoitées, Oscar demanda
:

"C’est toi qui as creusé ça ?"

Et ils firent le voyage tranquillement, sans accroc, Darm ouvrant la marche, l’invocateur démoniaque à sa suite pour s’ériger en rempart de la vertu, rassurant la vachette qui faisait la queue. Elle portait même des caisses, celles qu’avaient dissimulées Oscar au cas où.
Arrivée à la sortie, l’ascension se présentait comme à l’entrée : abrupte. Le musclé à la peau laiteuse se hissa le premier, non sans avoir balancé les caisses, ce qui lui était facile au vu de sa taille : Il dépassait le voyageur d’une tête (une grosse tête). A sa proposition, le voyageur répondit, avec l’assentiment de la vachette consultée au préalable
:

"Aide la demoiselle à grimper, je ferais de même de mon côté. Et évite d’être discourtois avec elle."

Faisant confiance au mercenaire, il opéra ce qui avait été dit et participa à l’ascension de la vachette, lui présentant ses mains comme marche pied. Elle le remercia puis commença à grimper, s’accrochant du mieux qu’elle pouvait, tendant les bras afin d’être remontée par les bras musclés de l’autre lourd, qui avait eu la délicatesse de bien se tenir durant le trajet.
Ce fut au tour d’Oscar qui se débrouilla seul, utilisant les tracés de la foreuse comme accroche. Ces rainures bien propres réfutaient l’hypothèse d’un travail purement manuel, à moins que les mains de Darm puissent se changer en outil de forage, ce qui n’était pas à exclure, selon l’illogisme de DreamLand. Le voyageur démoniaque grimpa doucement, avec précaution, vérifiant ses prises et se plaquant un maximum à la paroi, tout en demeurant à distance pour éviter à son costume d’être trop sali. Parvenu sans encombre en haut, il entreprit un nettoyage de sa tenue, époussetant, frottant, n’ayant que ses mains pour seul assistance. La boue le répugnait et il ne se gênait pas pour le montrer, son visage empreint de dégoût. Tout en cherchant à redevenir présentable, il questionna Musclor quant à la suite
:

"Bon, maintenant, où se trouve ton employeur ? Afin que les caisses puissent lui être livrées."

Il jeta aussi un regard circulaire et constata qu’ils se trouvaient dans un bâtiment plutôt abandonné. Idéal pour les échanges, c’était certain.

Pendant que nos amis crapahutaient, il faut savoir que la Police Montée avait lancé son dernier avertissement et devant le mutisme et le manque de réaction, elle lancé l’assaut. Les portes furent enfoncées selon les procédures et l’inspection commença, avec toute la rigueur et la violence coutumière aux forces de police. Il faut savoir aussi que l’accès à la chambre froide avait été entravé, la porte bien fermée, le bordel des étagères déjà produit par Darm ayant été reproduit.
Il ne fallut pas longtemps pour que le directeur soit découvert, une balle dans le crâne, son pantalon le nouant à son fauteuil. Le désordre dans la grande salle confirmait l’intervention et le meneur de l’opération hurla de retrouver le ou les responsables, il s’en foutait. La fouille du restaurant débuta donc, achevant de mettre du désordre partout.

Revenons à nos amis. A peine la réponse, au sujet de l’employeur, par Darm donnée, un homme parfaitement quelconque, dont la description ne sera pas nécessaire puisqu’il répondait à tous les critères d’un figurant lambda (mais c’était un homme, ça c’était sûr, il n’y avait plus de femmes disponibles), un homme donc, arriva en trombe et supplia ceux qui se trouvaient là, pour son plus grand bonheur
:

"Au secours ! Je vous en prie, sauvez moi ! Je suis poursuivi par des patates, et elles veulent me faire la peau !"

Son visage terrifié confirmait la crainte qu’il avait à l’endroit des tubercules et il se jeta à genoux, complètement désespéré. A l’extérieur, dans le quartier, un gang de pommes de terre armées de revolvers ou de magnums  déambulait, effrayant quiconque se trouvant sur leur passage, agrémenté de tirs dirigés au hasard. Apparemment, ces légumes avaient décidé de se révolter et avaient choisi Gastropolis comme point de mire, puisque c’était là où ils finissaient tous par passer à la casserole. D’où elle venait, nulle ne le savait, mais une trace des tirs aurait permis de remonter jusqu’au camion de livraison, qui d’ailleurs explosa.

A bord de la soucoupe violette, un scientifique s’exclamait avec une joie immense
:

"Haha, et ils disaient que jamais je ne pourrais apprendre à mon Lama de conduire !"

Et effectivement, un Lama était passé aux commandes du vaisseau, ce qui expliquait sa trajectoire erratique et sa tendance à se rapprocher d’un des plateaux du Royaume.
Au même moment, les deux scientifiques à la blouse blanche, complètement torchés, activèrent leur machine à remonter le temps (c’est ce qu’ils prétendaient, mais peut on croire les propos de mecs complètement torchés ?), se jetèrent dedans et disparurent dans un POUF significatif et fumeux. Un autre scientifique, beaucoup plus responsable selon lui, alla faire mumuse avec des tortues. Il portait sous son bras une caisse remplie de mines.
Tout le monde s’accordait à dire que tout se passait bien et qu’ils allaient tout déchirer à la réception donnée en l’honneur d’Hollywood Boulevard, ou un truc du genre. Même s’ils n’avaient pas été invités. On se demande bien pourquoi.
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25th Night : The taste of life [pv Darm]

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