HRP entraînements au combat [Ceux qui le désirent]

Le sable emplissait l’arène et se soulevait à chaque bourrasque. Le soleil inondait le disque de sa lumière éclatante. Les hauts murs délimitant le lieu des combats n’offraient que peu d’ombres et encore moins de prise.
La grille s’éleva et un voyageur vêtu d’un blanc éblouissant sorti de l’ombre. Son haut de forme rouge dénotait avec l’ensemble tout en le protégeant sommairement des rayons lumineux. Son costume se composait d’une veste trop large et d’un ample pantalon de lin. Derrière la veste ne se distinguait qu’une chemise blanche. Des mains gantées de blanc, une maintenait le couvre-chef.
Il marchait tranquillement, ses pas mesurés foulant le sable pour le projeter au-devant. Sa fine taille se mouvait avec aisance et prestance, sans tomber dans la vulgarité d’un défilé de mode. Sa silhouette élancée s’avança avec fluidité vers le centre de l’arène. Puis, d’un geste lent, il retira son haut de forme dans un salut formel ; s’inclinant dans le même mouvement. Une fois le chapeau remis en place sur sa chevelure immaculée, il lança à la cantonade :

"Qui viendra m’affronter ?"

Un fin sourire s’annonçait sur ses fines lèvres. Il allait bien s’amuser. La perspective de se battre faisait bouillonner le sang dans ses veines, sa circulation étant accélérée. Cependant, sa respiration était maîtrisée, calme, détendue. Oh oui, la nuit n’allait pas manquer de divertissements.

Messages : 613 Date d'inscription : 23/07/2013 Age du personnage : 27

Un grand homme fit son entrée dans l'arène, habillé avec élégance même à l'aube des combats a venir, il progresse sur le sable pour finalement se placer au centre. D'une phrase courte et forte, il déclara le début des hostilités en appelant un premier adversaire à le rejoindre. Je ne me suis même pas donné la peine de monter dans les gradins, trop au courant de pourquoi je suis là : combattre !
Je fais donc à mon tour mon entrée face au vent du stade, habillé d'une chemise, d'un jean et d'une veste en cuir, je n'ai pas la prestance de l'homme en blanc, mais à quoi bon, l'important ce soir est autre par. La veste soulevé par les bourrasques successives je me rapproche progressivement du centre de l'arène pour finalement me placer face à face avec lui.

- Si vous le voulez bien, je serais le premier.

Je m'efforce de garder mon calme et de parler distinctement alors que l'excitation monte en même temps que le stress. L'approche d'un combat ou d'une bataille le provoque chez moi une montée d'adrénaline mêlée à une situation intérieur d'euphorie qui est toujours aussi grisante et souvent difficile à dissimuler.

Des gradins s'élevait une silhouette. calme, silencieux, l'homme à la chevelure noire dont le vent s'amusait à faire danser observait l'arène avec intérêt. Deux hommes s'y tenaient et une atmosphere agressive était palpable. L'endroit était propice à livrer une bataille sans merci mais cela ne sembla pas déranger notre homme-peluche. D'ailleurs, les gladiateurs qui foulaient le sable recouvrant la zone de combat n'avaient pas l'air d'être des braillards. Quoi que, l'étrange type au haut-de-forme l'exaspérant. Ses manières, légèrement exagérées selon Felix, lui donnaient l'envie de le rabaisser, les griffes sur son bras venant subitement crisser sur les gradins, promouvant alors sa présence.

Il n'attendit pas de réponses de la part des deux voyageurs qu'il se leva calmement, marchant alors vers le bord de l'arène pour pouvoir y accéder. Aucun son ne se manifesta de sa gorge, seuls ses yeux parlaient, traduisant une douloureuse envie de déchiqueter chacun de ses membre.

Felix s'arrêta à la même distance du pseudo gentilhomme que le type vêtu d'une veste en cuir, son bras en peluche glissant sur les grains de sable et la poussière pour le lever légèrement, paume vers lui et griffes ecartées. Il était prêt a se battre.

Ils avaient répondu à l’appel. Les deux adversaires s’étaient portés à la hauteur du voyageur avec lenteur. Toutefois, le respect émanant de cette attitude n’était qu’une façade. Une contrainte que la bienséance imposait selon les critères d’une société absurde. L’homme à la tenue élégante pouvait parfaitement discerner dans les yeux des antagonistes l’envie qui les rongeait. Une soif de combattre qui prenait les entrailles et qui vous galvanisait. L’excitation de la douleur infligée. La commissure de ses lèvres s’étira dans un rictus.

Le premier intervenant n’affichait rien de spécial, hormis un visage androgyne et une capillarité incendiaire. L’initiateur de l’affrontement ne formula aucune pensée à son encontre, ce qui l’intrigua et l’obligea à s’interroger sur le personnage. Un jeune homme, habillé dans la banalité la plus totale, au visage étrangement trompeur et aux cheveux chromatiquement altérés. Leur longueur pouvait égaler celle de l’homme aux cheveux immaculés. Cependant, ils n’avaient pas reçu le même traitement esthétique. S’appesantir sur la chevelure détournait son regard des yeux qu’il jugeait de fouine.
Le deuxième participant était autrement plus intéressant, avec son bras à l’aspect cotonneux et aux griffes acérées. Il avait sauté des gradins pour les atteindre, démontrant une certaine agilité. Sa longueur chevelure cascadait de noir pour se perdre le long de ses jambes. L’arrogance de découvrir ses atouts aussi tôt et de les exposer ainsi en jouant avec le terrain importunait l’homme au sourire étendu. Pour se révéler avant même que les hostilités n’aient commencé, la témérité disputait la stratégie. Toutefois, le semblant de méfiance qu’il inspirait n’alimenta que plus la joie des combats futurs.

Quel ennui c’eut été !

Sans plus attendre, Oscar BlackSilver, car tel était son nom plus ou moins entier, alla à la rencontre de son opposant direct. Le cheminement fut preste en raison du peu de distance les séparant. Les fines lèvres terminèrent leur course sur celles de son adversaire et les mèches blanches se mélangèrent aux rouges avec vivacité.
Le haut de forme avait été porté à la hauteur des visages, dissimulant ainsi le baiser au troisième combattant. L’autre main s’était dirigé vers les hanches de l’embrassé afin d’augmenter la proximité des corps. Ce mouvement s’était lancé d’une flèche agile, une détente douce mais vive.

Quoi de mieux pour déstabiliser son adversaire ? La surprise était un avantage indéniable.

Messages : 207 Date d'inscription : 25/12/2012

Le vent qui balayait l'arène cessa soudain de virevolter pour calmer un peu ses ardeurs. Il se concentra vers un point du sol accueillant déjà une action de la part d'un voyageur aux cheveux décolorés et quelque chose sembla pousser du sol. Noire, menaçante et inexorable, une porte obscure entrait en scène. Sa taille quelconque tranchait fortement avec l'aspect inquiétant d'une telle apparition aussi soudaine qu'incongrue.

Quelque chose sembla s'activer à l'intérieur, à en juger par les remous que faisait la vapeur noire s'échappant de l'embouchure. Un pied nu se dessina depuis ces nuages obscurs. Blafard et avec des ongles noirs, ce membre laissa cependant place à un deuxième, laissant enveloppé leur possesseur dans la matière noire.

Peu à peu, cette dernière se dissipa, révélant des mains pourvus de longs ongles noirs, aussi pâles que les pieds, puis, un visage apparut derrière ce voile de ténèbres. Une figure aux traits fermés, les yeux rougeoyant de soif... une soif d'action.

Au moment où la porte se dématérialisa, Shad fut complètement révélé aux participants de ce combat. Il les toisa un par un, même si deux d'entre eux étaient déjà occupés. Howl n'avait pas entendu les provocations du décoloré, alors il s'en prit à celui qui restait tout seul. Prenant un position de sprinteur, il se mit à courir à pleine vitesse vers l'homme aux cheveux noirs, sans doute attiré par cette nuance.

Il se fit pousser des griffes d'ombre sur les doigts et continua sa course, bien déterminé à en découdre.

Messages : 613 Date d'inscription : 23/07/2013 Age du personnage : 27

Nous voila donc à 3 au milieu de l'arène et nouveau venu ne semble pas être des plus sympathique avec son regard carnassier et ses grandes griffes devant le visage , mais je n'ai pas le temps de m'attarder sur lui. C'est au premier arrivé d'ouvrir les hostilités en me choisissant comme cible et qu'elle cible... Je me retrouve nez à nez avec lui sans avoir le temps d'esquisser le moindre geste alors que nos lèvres ont un contact bien trop rapproché a mon goût.
Cloud, qui pour une raison inconnu se trouvait sous ma veste, grandit quand je prononce son nom intérieurement et me sépare du gars au cheveux blanc.

- Désolé, mais tu n'est pas mon style !

J'en profite pour jeter un oeil sur l'autre mec qui se fait foncer dessus par une créature don la seule couleur émanant de son corps provient de ses yeux. J'empoigne mon nuage en me replongeant dans mon combat et envoie un premier coup de poing à rallonge vers mon agresseur.

La réaction au contact des lèvres ne tarda pas et une perturbation nuageuse écarta brusquement les deux adversaires. L’homme aux attentes sensuelles accompagna le mouvement d’un bond léger, se réceptionnant tranquillement sur ses pieds qui s’enfoncèrent dans le sable chaud. Sa langue glissa lentement sur ses lèvres pour ne rien perdre du goût obtenu.
En réponse à la déclinaison de son invitation à quelques distractions, Oscar afficha une mine peinée, penchant légèrement la tête sur le côté. Ce mouvement lui donna l’occasion de sentir une nouvelle présence au sein de l’arène. Un combattant de plus, un divertissement qui s’ajoutait ! Que d'effervescence ! Un cachet d'aspirine en mouillerait.

Ne se formalisant pas plus de cette apparition, l’homme à la fine taille concentra son attention vers celui qui avait refusé ses avances avec violence. Ce dernier avait pris possession du nébuleux responsable de leur éloignement et progressait de son poing en direction de l’amant esseulé. L’air affligé persista sur le visage teint en blanc et il exprima son désarroi face à l’agression d’un ton mesuré car britannique :

"Diantre "

Ne désirant pas essuyer un nouveau refus et une atteinte à son intégrité esthétique, l’homme vêtu avec élégance accentua son mouvement de côté afin de se soustraire à l’attaque. Tandis que le coup se poursuivrait, Oscar se retrouverait projeté à terre, ses mains gantées s’introduisant dans le sable, l’une tenant toujours le haut de forme. Ainsi, en cas de réorientation du coup de poing, son opposant se voyait dans l’obligation de se pencher vers l’avant.
Ceci ne pouvant qu’être favorable au mouvement suivant consistant en un balayement de jambes en règles. Dans l’hypothèse où la chute suivrait, l’homme tout en longueur se précipiterait pour tenter une nouvelle approche. Dans l’autre cas, les jambes se trouveraient ramenés à leur propriétaire qui profiterait de la flexion pour sauter d’un bond, démontrant sa longueur.

Messages : 104 Date d'inscription : 16/08/2013 Age du personnage : 31

Aîe !

Je me relevais en me massant la tête et en jurant. Quelle chute ! Je voulais juste me pencher pour voir d'un peu plus près mais...

Petit à petit, je me rendis compte dans quelle situation précaire je me trouvais. Mes yeux s'écarquillèrent d'horreur et je jetais des regards effrayés de tous les côtés comme un lapin qui aurait déboulé en plein milieu d'une réunion de chasseurs. Un lapin sans fusil, évidemment.
Le degré de danger auquel j'étais exposé avait galactiquement augmenté en quelques secondes. Pas de doute, j'étais tombé des gradins.

Et merde. Si cela est une farce d'une entité céleste quelconque qui m'observe depuis les nuées, je lui proposerais amicalement d'aller divinement se faire mettre par ses propres adeptes. Me retrouver au milieu d'une arène pleine de malades se croyant dans un mortal kombat est la pire chose qui puisse m'arriver, moi, grand adepte de gandhi et de ses préceptes de non-violence, surtout quand les autres ne le sont pas. Si encore Hugin ou Munin étaient là, ils auraient pu faire quelque chose, comme... Euh... Décorer ! Mais non ! Ils ont jugé "qu'un post HRP ne nécessitait pas leur présence". Gnagnagna. Enflures snobs.

Essayant de me faire le plus discret possible, je cherchais vainement une porte ou un escalier me permettant de sortir de ce foutoir. Au pire, si un de ces rhinocéros me chargeait, je n'aurais qu'à faire le mort. Ouais, ça marcherait. Sans doute. Probablement. Peut être ?

Qu’il était étrange. La drôle de stratégie du gentleman rendait Felix perplexe, et l’envie de l’écarteler grandissait en lui. Peut être était-il gay ? Mais ce n’était pas son problème, tout ce qui l’énervait c’était de voir avec quel arrogance il était en train de commencer le combat. Le pire étant qu’il se sentait ignoré subitement. Fronçant les sourcils et regardant la scène se dérouler avec un certain mépris non dissimulé, il s’apprêta à courir dans la bataille. Mais une sorte de… chose noire sorti du sol. Depuis quand les cactus sont noirs ? Enfin passons.

De la forme brumeuse qui rompit la course de l’homme au bras munis de griffes sorti une personne complètement bizarre. Felix se demandait si cette apparition n’était pas encore de la faute aux films d’horreur qu’il s’était amusé à regarder la veille. D’ailleurs, il n’avait pas aimé. Ca gueulait trop à son goût, lui qui aime la tranquillité. D’ailleurs, l’esprit qui venait tout juste d’apparaître semblait garder son calme. Une bonne chose pour sa p-… en fait non. Il commença à courir vers notre voyageur, qui soupira d’exaspération. Encore un mec chiant qui attaque sans raison.

Felix attendit alors, laissant croire qu’il n’avait pas spécialement remarqué. Mais ce n’était qu’une feinte. Vous ne vous y attendiez pas je parie ? Non ? Bon…

Felix, commençant à virevolter et sur un ton froid et calme : Dégage.

Tournant sur lui-même pour prendre de la puissance dans sa rotation, il calcula le moment propice pour lancer une attaque descendante en direction de l’homme qui s’était fait pousser des ongles noirs, toutes griffes dehors et dans un léger râle d’effort, extériorisant la force et les efforts fournis par le tournoiement. En plus c’était un gothique. Quelle déception.

Il ne remarqua pas l'arrivée d'un autre type, parce que j'ai écris ce RP HRP Avant de voir qu'il avait posté et que de tout façon je m'en fous, Felix est trop occupé a tenter d'envoyer valser son adversaire pour s'en occuper!

Messages : 207 Date d'inscription : 25/12/2012

Alors qu'il continuait de se rapprocher à vive allure de son adversaire, Shad remarqua le bras non-conforme à l'idée que Shad se faisait d'un bras classique et arqua un sourcil d'incompréhension. Ce qui était important, surtout, était les longues griffes que ce mec avait à son bras qui semblait comme duveteux. L'être obscur aurait dû s'en méfier, mais l'être obscur était trop stupide.

Ce qui devait arriver arriva : Howl essuya l'attaque. Plutôt bien, car il avait ralentit au dernier moment lorsqu'il avait vu son adversaire prendre inutilement autant d'élan. Mais surtout, il avait son manteau d'ombre. Ce manteau avait la faculté de mettre les objets tranchants au rang de simple ojets contondants. Cela ne faisait pas glisser, ni faisait amortir, non. Cela l'empêchait juste de perdre bêtement un membre. Donc, la créature cauchemar avait encaissé l'attaque avec un bras dans le milieu et, même si de membre avait morflé, il restait une meilleure protection que son torse lui-même.

Son adversaire pelucheux avait pris beaucoup d'élan et ne s'attendait sûrement pas à ce que l'ombre encaisse aussi bien son coup. Cette dernière en profitera pour essayer de lui griffer le visage avec le bras qui n'a pas servi à bloquer l'attaque. À 1m80, on possède une allonge respectable, mais son adversaire était-il plus petit que lui ? Et aussi, réagira-t-il à temps ? Même si c'était le cas, Howl avait décidé de faire un acte plein de souplesse et de toucher toute partie du corps de l'adversaire par un coup de pied venant d'en bas, montant presque aussi haut qu'une danseuse de french cancan.

Allait-il toucher ? Peu probable. S'exposait-il inutilement ?
Fort probable.

Messages : 613 Date d'inscription : 23/07/2013 Age du personnage : 27

Mon coup si il ne touche pas mon adversaire, le fait au moins glisser à terre ce qui est déjà un très bon point et je continu donc sur ma lancée avec un coup du gauche. La réponse se compose d'une jambe et d'un coup circulaire qui m'entrainent vers le bas. Avec ce qui s'est passé il y a moins de 30 secondes j'avoue avoir un problème avec le fait de me rapprocher rapidement de lui, mais sur le coup il faut que j'enchaîne. La meilleure parade à sa parade est, je pense, de ne pas tenter de parer et me laisse donc tomber épaule en avant tel un rugbyman en plein plaquage. Me voir arriver vers lui n'a pas l'air de lui déplaire bien au contraire, ce qui n'est pas mon cas, mais je n'ai pas le choix.

Le choc ayant eu lieu je tente de me remettre sur pied en m'écartant le plus vite possible de celui qui présente un peu trop d'affection à mon égard. Non loin de nous, les deux combattants griffus échangent assez rapidement , mais une envie de mettre le bordel me vient à l'esprit et je décide donc de me diriger vers eux en espérant ne pas être stoppé par le joyeux gentleman. Du coin de l'oeil je vois un nouveau venu courir le long des murs de l'arène à la recherche d'une sortie sûrement.

Bon les gars, je vais vous expliquer pourquoi mon arrivée va changer complètement la donne.

https://www.youtube.com/watch?v=hL-X53ze5O0

J'avançais, pas à pas, l'Harmonica dans Miro, me roulant une cigarette. Je savais que cette nuit, il y aurait des newbies trop cons qui pensait qu'à Dreamland, dès leur arrivée, il allait pouvoir poutrer des seigneurs cauchemars. Et moi, j'avais une putain d'envie, celle de poutrer de newbies. Il ne fallait pas chercher la raison, moi-même je n'en savais rien. Je me promenais devant l'Arène, je m'étais rapproché et à l'accueil, on m'avait dit qu'à l'exception de deux voyageurs, les autres étaient des nouveaux. Et une lueur s'alluma en moi. Une étincelle. Elle se roulait une clope et par chance, elle était chouquette et moi, j'étais beau gosse. Après une partie de jambes en l'air bien ficelé, je lui pris son tabac, ses filtres et ses papiers à rouler puis je rentrais dans l'Arène.

"Miro, joues-moi l'Harmonica d'Il était une fois dans l'Ouest."

"Fais pas ton chaud, toi."

"Ta gueule."

Enfin je rentrais sur le terrain de bataille. Je sortis le briquet chouravé précédemment et j'allumais ma clope. Deux combats avaient déjà commencés. Il y avait du public, en train de bouffer de la bouffe dreamlandienne. Je vis un gars. Il était là, il ne savait pas où se mettre, on aurait dit qu'il ne savait pas quoi faire. C'était juste par-fait. Clope à la bouche, je m'approchais tranquillement de lui et d'un ton calme, voix suave pour qu'il ne puisse se douter de pas grand chose, je lui dis après m'être rapproché suffisamment de lui pour l'atteindre.

"Salut, ça va ? Tu fais quoi là ?"

Il répondait, mais je coupais sa phrase par une magnifique droite tellement vite qu'il n'avait sûrement pas calculé.

Je pris ma cigarette entre me doigts après avoir tiré une latte et après avoir soufflé la fumée, je lui dis pas amicalement :

"T'as envie de te battre ? Moi aussi ça tombe bien, c'est fou."

Messages : 104 Date d'inscription : 16/08/2013 Age du personnage : 31

Je rasais les murs en cherchant la sortie de ce joyeux bordel. Premièrement, parce que quelqu'un qui longe les murs attire moins les regards, deuxièmement, parce que la première raison suffisait amplement. J'entendais des échos des combats ayant lieu quelques dizaines de mètre plus loin, mais ne jetai même pas un regard dans leur direction. Il paraît que regarder dans les yeux d'un singe revient à le provoquer, et les idiots gonflés aux hormones qui se battaient ne devaient probablement pas avoir dépassé ce stade de l'évolution.

"Salut, ça va ? Tu fais quoi là ?"

Houla. On me parle. Je vais répondre amicalement et tout va bien se pa-

Mon visage fut heurté par un camion. En une fraction de secondes je perdis la conscience de ce qui était en haut et ce qui était en bas. Je me laissais bercer par les limbes, mais petit à petit, je pris conscience du sol sous mon dos et de la douleur qui appuyait sur tout le côté gauche de mon visage.

Bigre.

Quelqu'un me parla. C'était la même voix qui m'avait apostrophé tout à l'heure, avant -je suppose- de me faire visiter la galaxie. On pouvait difficilement faire plus percutant comme présentation.
Mec, si c'est ça ta méthode d'approche en soirée, tu ne risques pas de charmer les filles, bien que, je ne peux pas le nier, tu capterais leur attention.
Mais bordel ! C'est quoi le problème de ce type ! Je n'ai même pas eu le temps de commencer à parler qu'il m'avait déjà frappé ! Il se prend pour une météorite ? Il n'y a pas de législation contre ça ?

je l'entendis continuer à parler. Se battre... Fait un bien fou ? C'est ça que tu as dit ? oh et puis merde, je ne veux pas le savoir.

Mon vertige ne partait pas et je gardais les yeux fermés. Comme je ne savais pas quoi faire d'autre, je refis la scène dans ma tête. Dans celle-ci, j'esquivais le coup, attrapais son foutu bras, le lui tordais, et lui pissais dans la bouche. Haha ! Ça t'apprendras à me regarder de haut.

Un brusque retour de douleur me ramena à la réalité. Je m'en serais bien passé. Bilan de la situation ? J'étais par terre, sous la menace d'un gorille qui espérait sans doute conquérir des femelles en faisant usage de ses gros bras. Contre ce genre d'animal, il y avait deux solutions. Un, le fusil de chasse. Deux, rester par terre à faire le mort. En respirant un peu tout de même, faut pas déconner.

J'optais pour la deuxième solution(je n'avais guère le choix). De toute façon, le sol avait un je ne sais quoi de moelleux et je ne pouvais pas me résoudre à me lever. Ouais. Faisons ça. Attendons que l'orage passe. Après tout, la foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit.

La chute de son adversaire dans sa direction le remplit de joie. Fort heureusement pour son torse, il réceptionna le nébuleux manipulateur avec les bras, amortissant le mouvement descendant. Un magnifique sourire de satisfaction illuminait le visage immaculé et cette étreinte pleine de sable fut accompagnée d’un baiser sur la joue.
Malheureusement, l’objet de ses attentions se libéra pour atteindre d’autres participants. Sa fougue accentuait l’envie de possession qui emplissait peu à peu l’esprit fantasque de l’homme aux avances intimidantes. Fuir ainsi n’était qu’une invitation à une nouvelle danse, à un nouveau jeu de séduction, au déploiement de techniques inédites. Se dérober aux désirs attisait les flammes qui brillaient dans les yeux de l’homme plus si blanc que cela ; le sable souillant son costume.

La détermination partageait la passion dans le regard lancé en direction du combattant à la chevelure de feu. Son tempérament se confirmait et son excitation face aux affrontements ne pouvaient être niée au vu de sa précipitation vers l’autre duel qui avait éclaté. Il opposait deux êtres à l’aura sombre. L’une capillaire, l’autre costumière. Tous deux s’affrontaient par leurs appendices tranchants, virevoltant, taillant et témoignant d’un commun objectif : déchiqueter l’autre.

Tandis que le combattant Oscar se redressait pour retrouver un semblant de verticalité, ses pensées exprimèrent la frustration de ne point avoir eu un écho favorable de la part de son premier adversaire. Il lui avait volé un baiser et offert une affection sur la joue, sans aucun retour positif. L’échange avait été quelque peu décevant, ce qui ne renforçait que plus son opiniâtreté. Il s’était retiré beaucoup trop tôt. Il n’en avait pas fini avec lui !

C’est alors que deux nouveaux protagonistes entrèrent dans son champ de vision. Le premier avait atterri par accident selon toutes apparences. Sa démarche éperdue de s’enfuir, jugé risible par Oscar, s’était naturellement soldé par un échec et avait provoqué un air moqueur. Le second intervenant arriva un peu plus tard, à l’instant où l’homme au haut de forme toujours tenu sur la tête par une main avait entreprit d’abandonner sa proie charnelle, non sans avoir tenté de le faire choir à nouveau par un mouvement du pied, pour reporter son attention sur le jeune homme désemparé.
Certes l’appétence envers son premier adversaire n’avait pas faibli. Cependant, la proximité immédiate des lames tournoyantes ne l’enchantait pas encore suffisamment. C’est pourquoi il se dirigeait vers le jeune homme à la présence déplacée lorsque le dernier venu infligea un coup de poing magistral.

L’éclat de rire ne put être réprimé, tout comme le coup de pied sauté en direction de l’agresseur. Sa présence avait été révélée depuis l’agression qui avait mis à terre la victime. Toutefois, son nouvel opposant n’avait pas réellement la possibilité de prévoir quelle genre d’attaque allait être portée … Si ? Quand bien même son pied se retrouverait maintenu, il opérerait son mouvement habituel de rotation pour en effectuer un second coup de pied, se servant d’appui sur son adversaire.
Oh, et il souriait. Oui, il débordait de joie.

Un coup de griffe. Facile. Trop facile. Trop trop trop facile. Non, sérieusement, un coup de griffe? C'était la chose la plus facile à esquiver, dreamland et IRL confondu! Non, non, non, ca ne pouvait pas etre aussi simple... Le seul soucis c'est que Felix n'y songeait pas, esquiva, et il se prit un magnifique coup de pied dans le menton, tel qu'il bascula en arrière au point que sa tête toucha le sol, faisant preuve d'encore plus de souplesse qu'une gymnaste asiatique, pour ensuite aller rencontrer entièrement le sol. Coup critique. Faut bien admettre que Felix était un peu trop fougueux et son inconscience suffisait à avoir plein de failles dans ses méthodes de combat.

Le sable était doux et chaud. Une caresse, de sentir la finesse des grains qui effleure la délicate peau de notre voyageur qui semblait se délecter de son lit d'un jaune éclatant. Les yeux fermés, il était sonné. Il faut dire qu'il ne l'avait pas loupé et qu'il ne s'y était pas attendu. Il fallait vite qu'il reprenne ses esprits avant qu'il ne se fasse attaquer de nouveau. Il tenta alors de pousser simplement son adversaire de son bras pelucheux bien plus gros que l'autre. Simple, rapide et efficace, juste le temps de se réorienter et de pouvoir se relever.

» Tout est pur pour ceux qui sont purs, mais rien n'est pour ceux qui sont souillés et incrédules. [Pv Spark.]
» Le bonheur innonde le coeur de ceux dont le destin est lié [pv Hikari]
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HRP entraînements au combat [Ceux qui le désirent]

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