Haut
Bas
-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Partagez

Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3
AuteurMessage
Megan Cole
Surnom : Megan au Sang Noir
Messages : 715
Date d'inscription : 27/06/2012
Age du personnage : 36

Arpenteur des rêves
Megan Cole
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 370
Renommée: 2307
Honneur: -148
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyDim 17 Mar 2013 - 21:33


Impatiente, elle était intriguée de savoir ce que lui réservait le jeune homme. Déjà, elle voulait voir ce qu'il allait faire à manger, savoir s'il savait cuisiner ou non. Elle, n'était pas vraiment un cordon bleu, elle sait faire à manger et réussi plutôt bien les plats en sauces mais de là à se dire douée... Mais surtout, elle voulait voir sa réaction suite à son pic salace, voir s'il allait rougir ou faire preuve encore d'une bonne répartie. Et justement, il devint rouge et ne dit pas un mot pour se tourner vers son frigo et chercher à manger. Surprise, elle n'avait pas pensé qu'il bloquerait à ce point et s'en voulu d'avoir poussé le jeu si loin. Il devait déjà se mettre la pression et elle l'enfonçait encore... Mais ce qu'il devait comprendre, c'est qu'il ni avait pas de quoi stresser: il lui avait déjà parler de son expérience amoureuse et elle savait parfaitement qu'il n'était pas le mec qui sautait sur tout ce qui bougeait. Elle s'en moquait bien s'il était doué ou non, elle s'en fichait s'il était doué ou non. On peut toujours faire mieux et s'il y mettait du sien, il serait parfait. L'important, c'est de faire attention à l'autre, de prendre ça comme un jeu et de ne s'intéresser qu'au plaisir de l'autre. Il avait déjà fait preuve de tendresse et cela lui convenait très bien, inutile de se prendre la tête... Elle n'allait pas le juger et s'en aller s'il n'arrivait pas à la porter au nirvana quoi. Elle devait lui faire comprendre qu'il lui plaisait, qu'elle le trouvait intéressant et du moment que c'était réciproque, le reste n'était pas important. Avoir quelqu'un qui tient à elle, qui soit gentil et attentionné, cela lui suffisait, pas besoin d'allumer plusieurs mecs ou de se sentir belle pour pleins de mecs, un seul lui suffit. Et si c'est un mec bien, un mec capable de la faire rire et avec qui elle se sentait bien, elle était heureuse. Megan se demandait comment d'autres filles faisaient pour courir après des cons ou des mecs ayant déjà quelqu'un et de laisser filer un autre garçon juste parce qu'elles sont obnubilées par le mauvais bougre.

L'agoraphobe fit chauffer des croques-monsieur et se retourna pour venir vers elle. il l'enlaça et la fixa dans les yeux. Elle aimait ça: qu'il la regarde ainsi, qu'il plonge dans ses yeux, c'était agréable et cela rendait l'instant encore plus intime... Il lui dit que cela serait prêt d'ici une dizaine de minutes et qu'elle avait le temps de lui balancer pleins de blagues salaces en attendant. L'aurait-il si mal prit que ça? Clem trouvait qu'elle mettait un peu trop de cœur à l'ouvrage pour le charrier alors qu'il connaissait de meilleur moyen de se faire rougir mais il n'en dit rien et préféra l'embrasser. Il avait dix minutes donc? Elle avait donc tout son temps pour profiter de ce baiser et elle espérait même en avoir plus que ça avant de devoir rompre le contact. Elle passa ses bras autour de son cou et se colla à lui, écrasant sa poitrine contre son torse. Elle l'embrassait et sans même y faire attention, son esprit se vida, trop concentrée sur le moment elle ne pensait plus à rien. Malheureusement, il rompit le contact pour l'observer de nouveau et reprendre la parole. Il lui fit alors un compliment sur son décolleté et ses jambes, disant qu'elle était très belle. Se sentant un peu s'empourprer, elle colla sa tête à son torse et ferma les yeux. Elle avait envie de le remercier, de l'embrasser et de lui dire à quel point elle tenait à lui mais n'en fit rien, préférant se taire et rester collée à lui.

C'est alors qu'il la lâcha et qu'il s'installa dans le canapé. L'agoraphobe tirait une drôle de tête, apparemment quelque chose n'allait pas. L'algophobe se demanda s'il stressait encore à cause de ce qu'elle avait dit. Espérant que non elle s'avança alors lentement vers lui alors qu'il prit encore la parole. Cet idiot s'excusait et disait être terrifié suivit d'un rire nerveux. Megan se posa à genoux devant lui et empoigna sa main tout en le regardant, un peu troublée et inquiète. Il confirma ses craintes: il angoissait suite à son manque d'expérience et disait que la brune s'attendait à un mec mature d'une vingtaine d'années et il se descendait en disant avoir la maturité d'un adolescent de quinze ans. Le jeune homme avait peur de faire une bourde, de ruiner la soirée et il tendit les bras vers elle en lui disant qu'il avait besoin d'un gros câlin.

Megan le regarda droit dans les yeux. Elle resta immobile plusieurs secondes, elle avait eu envie de sourire avec l'histoire du ronron affectif mais là, elle ne voulait pas faire de blague. C'est ainsi qu'elle se releva lentement, posa un main sur l'épaule du jeune homme pour l'adosser au canapé. Là, elle lui monta dessus: une jambe de chaque coté de l'agoraphobe. Elle approcha lentement son visage du sien et sentait son rythme cardiaque qui s'emballait. Il lui plaisait tellement... Quel idiot de se stresser pour rien, elle voulait juste qu'il reste lui même et cela serait parfait. Inutile d'avoir peur et au diable l'expérience amoureuse ou la maturité, il était comme il était et cela lui convenait. Une main sur son épaule, l'autre glissa sur son torse et remonta dans son cou puis sur sa joue. Les yeux dans les yeux, elle lui fit un sourire timide, un peu gênée pour enfin l'embrasser avec une passion sans précédent. Décidée de jouer avec ses lèvres et sa langue, elle voulait que ce baiser soit suffisant pour lui retirer sa hantise, lui faire comprendre qu'elle s'en moquait de son expérience, de son âge. Elle le voulait, le désirait et ne se souciait plus du reste. Sa main quitta son épaule et vint se placer sur le visage du rouquin. Elle lui tenait la tête et l'embrassait avec un désir non dissimulé, s'abandonnant ainsi à lui juste pour qu'il se vide la tête. Le temps semblait s'être arrêté ou alors avait-il accéléré? Elle n'en savait rien, elle en avait perdu le fil et pour rien au monde elle voulait cesser ce câlin.

Au bout d'un moment, elle recula un peu sa tête et lui fit de nouveau un sourire. L'impression d'avoir les lèvres un peu engourdit et la tête qui tournait, elle comprit que ce baiser s'était vraiment éternisé mais si les croques-monsieur cramaient ce serait dommage. Elle colla son front contre le sien et ferma les yeux, elle savait déjà qu'elle devait s'enlever de lui pour qu'il aille chercher les casses croûtes, mais elle ne voulait pas bouger, elle était bien là: sur lui. Enroulant ses bras autour du cou de l'agoraphobe.

"Ne sois pas idiot... Reste toi même. Je me moque bien de savoir si tu as ou non de l'expérience et je m'en fou si tu es plus jeune que moi. Je veux juste profiter de cette soirée avec toi, je veux juste me sentir bien dans tes bras. Alors cesses de t’inquiéter pour toi. Elle lui fit un petit bisous. Et tu m'as déjà raconté ta seule expérience, si ça me dérangeait je ne serai pas là. D'accord?"

Avant même qu'il puisse lui répondre, elle l'embrassa de nouveau. Le petit bisous durant son monologue lui avait donné d'en avoir bien plus et elle ne chercha même pas à y résister. Une de ses mains glissa sur le torse du jeune homme, lui caressant ensuite le ventre pour remonter lentement vers son épaule et se figer au niveau de son coeur. Elle lui mordit alors, doucement, la lèvre inférieur et se releva pour s’asseoir sur le canapé à coté de lui tout en le regardant.

"Je pense que c'est cuit, non?"

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyVen 22 Mar 2013 - 22:40
Le coeur de Clem battait douloureusement dans sa poitrine pendant qu’il appréhendait la réaction de Megan face à sa réaction assez lâche. Il n’irait pas juqu’à qualifier son comportement de caprice mais il sentait bien qu’un gêne s’était installé en lui et croissait au fur et à mesure depuis le moment où elle l’avait embrassé pour la première fois ce soir là. C’était paradoxal de penser qu’il ressentait à la fois un plaisir et un bien-être sans borne quand il était dans les bras de l’algophobe mais qu’une question de différence d’âge et d’expérience amoureuse puisse former en lui un tel gêne qu’il se sente obliger de crever l’abscès comme cela restait la pure vérité. Le déclic avait été sa pitoyable (à ses yeux) tentative de faire un compliment duquel il en pensait chaque mot du fond du coeur mais dont la formulation lui avait paru sur le coup tellement niais que son problème s’en était brusquement retrouvé accru. Sans dire un mot, il vit Megan lui lâcher sa main et le pousser doucement afin de l'adosser contre le support de son canapé. Elle se leva alors et se posa sur lui, ses jambes de part et d'autre des siennes, son visage tourné vers le sien. Elle avait de magnifiques yeux bleux et blancs dont il ne se laisserait jamais de les regarder. Toujours plongé dans ce regard argenté, il sentit un frisson indescriptible le parcourir quand il sentit la main de l'algophobe caresser son torse et remonter jusqu'à sa joue. Même s'il ne les voyaient pas, il avait également une conscience aiguiée du fait que les jambes de la jeune femme s'étaient découvertes à cause de sa jupe qui était remonté pour satisfaire la nouvelle position qu'elle venait de prendre. Les gestes de Megan étaient tellement chargés d'attention et d'amour que Clem avait l'impression qu'il allait fondre sur place. Il se sentit idiot d'avoir, quelque part, remis en causes les sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Il savait plus ou moins qu'il allait se faire traîter d'imbécile puis elle allait certainement lui prouver physiquement qu'elle ne prenait aucunément compte des critères qu'il venait de pointer du doigt. La suite lui donnait raison (sauf sur l'ordre futur), il commençait à la connaître assez bien. C'est quand il remarqua que les yeux argentés de Megan étaient définitivement très proche des siens qu'il comprit qu'elle allait d'abord l'embrasser. Ce qu'elle fit avec une intensité telle qu'elle n'en n'avait pas encore déployé depuis le début de la soirée. D'abord surpris par celle-ci, il en oublia presque de répondre au baiser de la jeune femme. Seulement même une fois qu'il s'y était mit, il eut du mal à suivre le rythme et de correctement répondre à l'ardeur de l'algophobe. Ce n'était pourtant pas l'envie qui lui manquait, mais il se sentait complètement dépassé à ce niveau là. Pour autant la sensation n'en était nullement désagréable, bien au contraire. Si le but de cette démonstration d'affection était de rassurer l'agoraphobe sur les sentiments que Megan éprouvait envers lui, il était plus que convaincu en ce moment même. Elle avait, en quelques gestes seulement, à renverser toutes ces barrières et les appréhensions qui lui restaient pour toucher profondément son coeur. Il se promit de redoubler alors d'affection envers l'algophobe qui venait de lui raffraichir entièrement l'esprit. Il croisa les bras autour de sa taille pour renforcer encore leur proximité physique et il répondit au baiser de la jeune femme avec au minimum autant d'ardeur que cette dernière, dorénavent. A peu près au moment où Megan posa sa deuxième main à côté de son visage, il leva son bras et tenta de dénouer à l'aveugle la coiffure de la jeune femme. Une fois qu'il eut parvenu à ses fins et que les cheveux de Megan cascadèrent à nouveau sur ses épaules, il réussit à passer sa main à la base de la nuque de la jeune femme et il lui caressa doucement la racine de ses cheveux. Il souhaitait de tout son coeur que ce moment dure éternellement sans naturellement croire une seconde que ce fut possible. Quand Megan détacha finalement ses lèvres des siennes, il constata avec plaisir qu'elle ne rompit pas immédiatement leur câlin. Quand elle lui parla, chacunes de ses paroles détruisit toujours un peu plus efficacement le mal-être qu'il avait pu ressentir. Et c'était le coeur chaud qu'il accueillit un autre baiser, terriblement moins long que le précédent, mais tout aussi agréable. C'est avec un poids sur le coeur qu'il la laissa se rassoiere à côté de lui. Il avait l'esprit complètement engourdi et, si elle n'avait pas prit la parole à ce moment là, il l'aurait très probablement repris dans ses bras pour commencer un autre câlin. Il ne capta que la moitié de la phrase de l’algophobe et mit plusieurs secondes d’incompréhension à répondre :

“Non, je ne pense pas : tu as été super symp... merde les croques !”
Clem avait stupidement compris un autre sens à la phrase de Megan et avait complètement oublié leur repas qui était tout simplement en train de brûler. L’agoraphobe ne lui avait pas concédé une seule pensée depuis qu’il était dans les bras de la jeune femme. D’un bond, il se leva du canapé et fit à peine un pas avant de se cogner violemment le bas du genou contre le bord de sa table basse, qu’il avait visiblement esquivé un peu trop légèrement. Il trottina vers le coin cuisine de la pièce tout en poussant des jurons. Il retourna rapidement avec une palette en bois les deux croques-monsieurs dans une tentative de limiter les dégats mais ces derniers restaient assez importants. Toute la surface du pain était tout de même salement noirâtre. Il faudra qu’ils fassent avec. Maintenant qu’ils étaient retournés, il fallait attendre encore un peu pour que les croques soient terminés. Il pouvait passez ce temps aux côtés de Megan mais il savait alors qu’il ne parviendrait jamais à se retirer d’elle à temps (voir pas du tout, condamnant leur repas à périr cramé). Pour passer le temps, et aussi pour augmenter légèrement la qualtié de leur repas, il préleva deux oeufs dans son frigo et les cassa contre le bord d’une autre poêle prélevée à une distance de bras. Son frigidaire avait parfois un étage entier utiliser rien que pour stocker cet aliment. Les semaines où Clem subissait une crise de flegmatisme au moment de faire les courses, il pouvait tenir longtemps en multipliant les façons de cuisiner ces bébés poules en devenir. ce n’étaient pas longs à préparer, c’étaient bons et ça ne prenait pas trop de place. Beaucoup d’arguments que Clem tenaient à coeur quand il devait penser avec quoi il devrait remplir son frigidaire.

Au bout de quelques rapides minutes, les oeufs et les croques étant prêts, il vira la partie supérieure des croques, brûlées jusqu’à la moindre de leurs cellules, avant de poser les oeufs à leur place et il revint vers sa petite amie, qu’il servit (après avoir posé la poêle, puis fait plusieurs rapides allez-retours pour dénicher tous leurs couverts). Il se posa finallement à sa place et s’asseyant (ou plutôt en se collant contre Megan de manière à ce que leurs jambes et leurs épaules se touchèrent). Il prit la parole avant même de prendre une seule bouchée, trop désireux de revenir sur ce qu’elle lui avait dit.


“A propos de tout à l’heure Meg... il hésita un instant avant de laisser basculer son corps et il posa sa tête contre l’épaule de la jeune femme. Je suis désolé pour les propos débiles que j’ai tenus mais... c’était exactemment ce que j’avais besoin d’entendre. Je te promet que je ne recommencerais plus. Tu es vraiment un coeur, merci,termina t-il ainsi son discours un peu confus, mais venant du coeur. il posa ensuite d’abord un baisé sur l’épaule de l’algophobe puis un sur sa joue. Il tendit un bras et attrapa son amie par la taille et le serra encore un peu plus contre lui. Etant donné qu’il n’avait aucune envie de l’enlever pour le restant du repas, il allait passer ce dernier avec un seul bras pour manger. Il aurait l’air un peu débile mais il ne se voyait pas agir autrement. C’était en tout cas le coeur bien plus lêger qu’il y a une dizaine de minutes qu’il commença à avaler son repas.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Megan Cole
Surnom : Megan au Sang Noir
Messages : 715
Date d'inscription : 27/06/2012
Age du personnage : 36

Arpenteur des rêves
Megan Cole
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 370
Renommée: 2307
Honneur: -148
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyDim 24 Mar 2013 - 22:54


S'assoir à coté de lui avait été difficile, elle serait bien restée sur lui pour le câliner et l'embrasser d'avantage. Mais son odorat avait quand même perçu une légère odeur de brulé, elle en avait ainsi fait part à Clem et ce dernier enchaina pour dire qu'il l'avait trouvé sympa avant de se reprendre rapidement pour comprendre de quoi elle parlait. Megan ne comprit pas ce qu'il voulait dire vue qu'il n'avait pas terminé sa phrase mais elle le suivit du regard en affichant un large sourire amusé. Il gratta le coté des croques monsieur qui avait brulé et les retourna pour rester cette fois vers la nourriture afin de s'assurer qu'il ne ruinerait pas le repas. L'algophobe ne pouvait pas s'empêcher de le fixer en souriant, il était mignon à vouloir bien faire et il semblait un peu plus détendu mais ça, elle n'en était pas sûre... Après avoir finit de préparer la bouffe, le jeune homme revint et déposa les croques monsieur sur la table basse, faisant ensuite un aller et retour pour les couverts ainsi que des verres et à boire: une brique de lait et une de jus d'ananas. Il devait probablement ne pas savoir ce que la demoiselle aurait préféré et pour la peine, il avait amené ce qu'il avait. Elle nota qu'il ne lui proposa pas d'eau et elle en était même contente: de l'eau sans sirop c'était pas son truc, sauf encore après une soirée arrosée, là, elle savait que s'hydrater lui ferait le plus grand bien pour éviter la gueule de bois le lendemain. Et ce soir, elle avait bu, mais pas suffisamment pour estimer qu'elle avait besoin d'eau. Quoiqu'elle n'aurait pas été contre mais préféra ne rien dire vu que le jeune homme tombait déjà dans le canapé pour se coller plus ou moins à elle le temps de manger. Une jambe collée à celle du roux ainsi que son épaule elle lui fit un petit sourire et appréciait cette proximité entre eux.

Clem reprit la parole et posa sa tête sur l'épaule de la brune. Elle eut l'impression d'avoir un enfant qui se collait à sa mère après avoir été rassuré, ce n'était pas troublant, elle trouvait plutôt ça touchant. Il s'excusa pour ce qu'il avait dit et la remerciait pour le discours qu'elle lui avait tenu. Il promettait également de ne plus penser ça et lui dit qu'elle était un cœur. C'était mignon même si l'expression n'était pas trop au gout de la jeune femme qui trouvait ça un peu niais mais cela venait du cœur justement et elle ne s'arrêta donc pas sur ce détail.

"Pas de souci. S'il faut te botter les fesses de temps à autres pour te remettre sur les rails, ça ne me pose aucun problème."

Elle fit un sourire alors qu'il relevait la tête pour manger, mais d'abord il lui embrassa l'épaule puis la joue. Pour la prendre finalement dans ses bras et elle en profita pour déposer à son tour un baisé sur la joue du jeune homme. Il semblait décidé à manger en gardant un bras autour de la taille de la demoiselle, de ce fait, elle le regarda, amusée, galérer un peu à manger avec une seule main. Elle se servit un verre de jus d'ananas et mit ensuite un peu de lait avec pour un meilleur rendu sans se soucier de savoir si le roux la regarderait étrangement d'avoir osé faire un truc pareil. Elle but une longue gorgée de cette boisson bien fraiche et délicieuse puis se décida à s'attaquer à son croque monsieur alors que son estomac réclamait une grève après un repas, un dessert et plusieurs bières: il n'était pas pour lui convenable d'oser en rajouter là dessus. Ayant eu la bonne idée de parler de nourriture, elle comptait donc se forcer à manger, elle se doutait que Clem lui n'avait rien mangé et elle n'aimait pas cette idée... Après deux bouchées, elle comprit qu'elle ne pourrait pas en avaler plus et posa donc le casse croute sur l'assiette pour se laisser tomber en arrière sur le canapé, écrasant un peu le bras de Clem et l'obligeant aussi à reculer un peu. Elle lui fit un sourire et l'invita à retirer son bras pour le moment. Se sentant un peu serrée dans ses vêtements: à croire que son ventre avait doublé de taille, elle aurait bien voulu ouvrir le bouton de son pantalon sauf qu'elle portait une jupe et un corset. D'un rapide regard, elle décida de s'assurer que le jeune homme ne la regardait pas et elle défit quelques agrafes de son haut pour mieux respirer: offrant alors un décolleté plus grand mais sa poitrine faisait également moins volumineuse, elle défit un peu le bas pour soulager son ventre et poussa un soupire de soulagement. Elle ne put s'empêcher de se dire que Clem allait encore virer au rouge quand il s'en rendrait compte sauf que là, ce n'était pas pour jouer: elle voulait juste mieux respirer.

Le jeune homme termina son croque monsieur et elle lui dit qu'elle finirait le sien plus tard. Il ramena donc la vaisselle dans sa "cuisine" et déposa tout dans un évier. Surement pensait-il la laver mais il fut alors surprit de sentir les mains de Megan se poser sur ses hanches pour glisser lentement sur son ventre. Elle se colla à lui, écrasant sa poitrine sur son dos et lui fit plusieurs baisés dans le cou avant de remonter lentement vers son oreille.

"Tu veux pas faire la vaisselle plus tard et plutôt venir me faire un câlin? J'aimerai bien aussi que tu me fasses visiter un peu ton appartement même si tu vas me dire qu'il est petit et que je ne risque pas de me perdre... Mais tu sais, j'ai un très mauvais sens de l'orientation."

Elle l'obligea doucement à se retourner, passa ses bras autour de son cou et l'embrassa avec passion. L'idée c'était de lui faire comprendre que là, elle voulait qu'il s'occupe d'elle et s'il voulait bien avoir l'obligeance de l'emmener dans la chambre, elle en serait probablement ravie. Il n'avait pas encore remarqué qu'elle avait dégrafé la moitié de son corset et à présent, elle avait un peu envie de voir la tête qu'il allait faire quand il réaliserait que la tenue de sa petite amie n'était plus vraiment décente. Elle glissa lentement une main sur son torse pour descendre afin de la glisser sous son haut et de remonter lentement sur sa peau alors qu'elle continuait de l'embrasser. Elle recula alors et fit rapidement volt-face pour se diriger vers le salon, attendant de voir ce qu'il désirait faire entre un petit câlin ou la faire "visiter" le logement qui devait avoir une salle de bain et une chambre en plus de ce salon-cuisine. Elle aimait bien l'endroit et le trouvait agréable, se demandant si elle pourrait revenir plusieurs fois le voir et passer du temps avec son agoraphobe adoré. Sauf que pour le moment, elle préférait ne pas trop se questionner: profiter de l'instant était tellement plus agréable...

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 19:41
L'un dans l'autre, on pouvait dire que Clem passait un excellent repas. Pas forcément grâce à la qualité intrinsèque, relative et subjective d'un croque monsieur à moitié brûlé, mais plutôt à cause de l’ambiance qui régnait autours. Si Clem aurait d'ailleurs pu choisir, il aurait abandonné immédiatement son assiette pour continuer de câliner sa petite amie si l'idée non formulée de cette dernière n'avait pas été, justement, de remplir un peu le ventre de son agoraphobe. Il avait bien vu que Megan avait à peine touché à son dîner mais au vu du nombre de fois relativement incroyable où elle avait tenté de lui faire manger un petit quelque chose en à peine deux repas, il se disait qu'il pouvait bien lui faire plaisir sur le coup. Il serait faux de dire que Clem n'avait pas l'habitude de manger à sa fin, il serait plus exacte de dire qu'il ne ressentait cette sensation que rarement dans la journée. Visiblement, Megan s'était déjà fait plaisir de ce côté là avant que Clem ne la retrouve au spectacle vu qu'elle prit une minuscule portion de son croque avant de s'adosser confortablement au fauteuil, l'obligeant a retirer son bras qui la tenait auparavant par la taille. Il mangea rapidement, très pressé d'en finir avec son repas pour reprendre Megan dans ses bras. Et puis il se doutait bien que la que seule chose qu'elle attendait en cet instant était qu'il terminasse vite son repas. Il laissa un quart de son plat dans son assiette et commença à empiler les couverts et il débarrassa en un seul trajet ce qui ne pouvait pas attendre une douzaine d'heures sur la table (les bouteilles pourraient bien attendre ce temps là, mais il fallait vraiment qu'il enlève les assiettes). Il fourra le tout de l'évier et s'apprêta à se retourner pour revenir auprès de l'agoraphobe. Cette dernière le prit de vitesse. Il sentit les mains de la jeune femme se poser sur ses hanches et son ventre, ainsi que ses lèvres, sur sa nuque. Il en frissonna de façon tellement violente qu'il pensa qu'il était impossible que Megan n'ait rien remarqué. Elle lui parla ensuite dans l'oreille et lui témoigna de façon plus ou moins directe son impatience, sentiment qu'il partageait lui aussi. Il dut se faire violence pour ne pas se retourner rapidement et lui couper la parole en l'embrassant, chose qu'elle lui fit de toute façon une fois qu'elle lui eut dit ce qu'elle avait dire. Il se vida instantanément la tête en lui répondant son baiser et sa respiration s'alourdit d'un seul coup quand il sentit la main fraîche de l'agophobe contre son torse. Quand elle rompit le baiser et s'éloigna de lui, mais il la rejoigna tout aussi rapidement, seulement, avec un mouvement de retard pour la prendre par la taille exactement comme elle venait de le faire un instant plus tôt. Il ne souhaitait pas être décollé d'elle un seul instant maintenant qu'aucune raison valable ne les séparerait avant le lendemain matin.

"A part cette salle, il n'y a que deux autres pièces, la salle de bain, que tu as ici, dit-il en lui indiquant avec un doigt tendu la direction vers une des trois portes présentes dans la salle, mais bon, on va sauter la visite de cette pièce pour passer à plus intéressant." Il lui prit la main et l'entraîna à l'intérieur de sa chambre. Une pièce très renfermé au vu de sa relative petitesse, impression causé par le fait que son unique fenêtre était fermée et qu'il n'y avait quasiment pas de place pour s'y mouvoir, entre son lit (d'une taille le faisant passer pour un gros lit simple ou un petit double) et un petit bureau en bois qui prenait la poussière, faute d'être utilisé. Sans ajouter un mot, Clem se colla contre sa petite amie et l'embrassa avec une certaine absence de retenue. Tout en continuant de lui tenir la main, il fit passer son autre bras autours de la taille de l'algophobe et la fit tranquillement s'approcher du sommier du lit, contre lequel il réussit à l'allonger sur le dos sans nécessairement rompre le contact physique. Toutefois, une fois qu'il vit que la jeune femme était bien installée. Il se redressa un instant et se débarrassa de son gilet en ouvrant d'un seul geste la fermeture éclair de ce dernier. Il portait en dessous un tee-shirt ample à manches courtes, qui révélaient ainsi ses bras bien plus aigre que ne laissait deviner sa taille. Il avait été pendant une partie de l'adolescence, assez complexé vis à vis de cette paire de membre avant de remarquer qu'ils n'avaient pas leur pareil à Dreamland pour s'enrouler autours des articulations de son adversaire afin de faire sauter ces dernières. Il ressentait quand même une drôle de sensation au creux de son ventre à les montrer ainsi à Megan. Il s'allongea finalement à côté d'elle, un bras sur les draps et un autre qui faisait la navette entre le ventre de la jeune femme, ses côtes et le creux de son dos. Il s'était fait, au préalable, capturé par le regard argenté de l'algophobe, il lui adressait un sourire timide tandis que sa main dessinait des cercles et des arabesques toujours plus larges. Allant et osant toujours plus loin mais il n'allait toujours pas là où leur intimité partagée lui aurait permit. il n'avait pas envie d'accélérer les choses plus que de raison.

Comme indiqué bien plus en haut, Clem était très porté sur le tactile et il adorait faire ou recevoir des caresses au creux des côtes ou des câlins du même genre. Il comptait apporter le maximum à Megan de ce côté là, il comptait faire traîner les choses, il souhaitait ( avec une pointe mesurée d'orgueil) que la brune associe le fait d'être prise dans les bras de son petit ami avec la promesse d'être cajolée et embrassé plus qu'elle ne s'y serait attendue. Il voulait lui donner un maximum de frisson et de sensation bien-heureuses rien qu'avec le contact de ses ongles sur sa peau. Faire courir ses doigts à des endroits de son épiderme rarement touché, et il ne pensait pas aux portions de peau cachées par ses sous-vêtements mais plutôt des endroits auquel l'algophobe ne l'attendrait pas forcément au tournant. Il avait le sentiment qu'à ce jeu là, c'était la surprise qui créerait un surplus de plaisir et c'était bien ce qu'il voulait que Megan ressente dans ses bras. C'était là le cadeau qu'il souhaitait lui faire chaque fois que ce serait possible. Pour l'heure, sa position actuelle faisait que c'était un seul de ses bras qui étaient e train de parcourir et de caresser le dos de la jeune femme ainsi que le bas de son ventre. Il rapprocha son visage de celui de Megan pour l'embrasser doucement tandis qu'il tentait de dégrafer à l'aveugle le corset de l'algophobe. La tâche restait relativement difficile, mais heureusement pour lui, il y avait au final moins d’agrafe qu'il n'avait cru remarquer sur le haut de la jeune femme. Une fois qu'il en eut terminer avec ce vêtement, il profita encore un peu des lèvres de sa petite amie avant d'interrompre son baiser. Il ferma les yeux et colla son front contre celui de l'algophobe, emmêlant leur cheveux.


"Meg ? Je voulais juste te dire un tout petit truc, commença t-il avant d'hésiter en s'empourprant un peu, je... je t'aime. Voila je voulais le dire, tends l'oreille : je me répéterais certainement un moment où à un autre. Il lui sortit un sourire à la fois timide et satisfait avant de se remettre à l'embrasser. Il venait probablement de prononcer la phrase la plus gnian-gnian et la plus évidente qu'il aurait pu sortir dans cette situation mais c'était vraiment une envie qui lui tenait à coeur. Et puis quelque part, ça ne coûtait rien et entendre le sentiment prononcé de vive voix lui avait fait un bien fou. Il espérait que cela avait eut le même effet sur Megan. Après un soupir, il se rapprocha encore un peu plus de son amante et levant une jambe par dessus les siennes et en l'insérant dans ces dernières. Il passait une si merveilleuse nuit qu'il ne pourrait que regretter par la suite.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Megan Cole
Surnom : Megan au Sang Noir
Messages : 715
Date d'inscription : 27/06/2012
Age du personnage : 36

Arpenteur des rêves
Megan Cole
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 370
Renommée: 2307
Honneur: -148
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyJeu 28 Mar 2013 - 21:50


Alors qu'elle s'était un peu éloignée de lui, le jeune homme n'avait mit que quelques secondes pour revenir à la charge et la prendre par la taille. Clem lui montra d'un geste la salle de bain, disant qu'elle n'avait rien d'important et Megan était d'accord: même si prendre une douche avant ou après la nuit qui s'ouvrait à eux était quand même à envisager. Limite, en prendre une avant aurait été mieux afin de s'assurer de l'état de propreté de leurs intimités mais le coté sueur et sauvage était également sympa. Ou plutôt: même si les deux voulaient faire durer le plaisir, ils étaient tout de même pressés par le temps et en avaient assez pour se décider à commettre enfin le péché de la chaire. Qui a dit qu'il fallait attendre le mariage? Par chance on n'était plus à l'ancien temps et on pouvait le faire sans union légale au préalable ni avec l'angoisse de se dire: si on le fait, j'aurai un enfant. Megan prenait la pilule, vu qu'elle avait des amants d'un soir de temps en temps, valait mieux être sûre d'elle, même si elle préférait se protéger: toujours même avec un "régulier". Il lui prit la main et l'entraina dans la chambre, elle se laissa faire docilement et observa rapidement la pièce: un lit suffisamment grand pour deux, quitte à se serrer l'un à l'autre, ce qui ne la dérangerait pas le moins du monde vue ce qu'elle comptait y faire. L'algophobe lança un bref regard au bureau: couvert de poussière suite à une inutilisation abusive. Sans attendre, il l'embrassa alors sans la moindre retenu et elle fit part d'autant de gêne pour répondre à son baiser.

Sans se décoller de la jeune femme, l'agoraphobe la coucha lentement sur le lit. Elle pensa un instant qu'il allait l'écraser en se laissant tomber sur elle: mais non. Il faisait preuve de beaucoup de douceur et d'attention ce qui lui donna le sourire, enfin si elle ne l'aurait pas embrassé, elle aurait certainement réussit à sourire. Ce qu'elle put alors faire pendant qu'il retirait son gilet pour laisser voir un haut à manche courte, elle ne s'attarda pas vraiment sur ses bras, se contentant de le regarder dans les yeux avec une lueur non cachée de désir. Elle le tira pour l'embrasser avant de le laisser s'allonger à coté d'elle. Elle sentit sa main glisser sur son ventre pour aller ensuite dans son dos: il évitait les endroits dit stratégique, surement un peu par gêne et aussi car il désirait probablement faire durer la chose. Elle se laissa donc faire, glissant sa main sous son haut, l'embrassant avec passion. Puis elle se retint un peu de rire quand il décida enfin de s'attaquer à son corset: devoir défaire les agrafes étaient toujours un combat désespéré pour les hommes mais le roux comptait bien mener l'assaut et parvenir à la victoire. Elle sentit sa poitrine être bien plus libre et pouvait respirer sans le moindre problème, même si son souffle était saccadé à cause de l'excitation. Elle pensa machinalement à un article dit scientifique qui parlait des hommes et de leur amour pour les seins: disant que seul l'humain éprouvait une attirance pour les mamelons alors que pour les animaux ceci n'avait qu'un intérêt simple: allaité les petits. L'article disait que la poitrine des femmes étaient plus grosses depuis que l'espèce se tenait sur deux jambes et que l'attirance venait d'une hormone utile quand elles donnaient le sein mais qui se répercutait aussi durant les relations amoureuses. Elle se souvenait encore combien elle avait rit devant cette lecture et s'en voulait un peu d'y penser à ce moment précis.

Les doigts du jeune homme glissait sur sa peau et elle en frissonnait. Parfois, il la chatouillait un peu en passant ses doigts sur le bas de son ventre mais elle n'en dit rien, se contractant à peine quand cela arrivait. Elle passa une main sur son épaule, remonta lentement dans sa nuque pour arriver sur sa joue et là, elle l'embrassa avec passion, ne se souciant plus du temps qui s'écoulait: plus rien n'avait la moindre importance que de s'offrir à ce roux un peu timide et inexpérimenté. Il colla alors son front contre le sien pour la regarder dans les yeux. Ses doigts à elle glissait sur son torse, jouant avec son nombril pour remonter lentement sur son torse: elle voulait l'embêter un peu, le chatouiller et jouer. Comme d'habitude direz vous. C'est alors qu'il lui fit une déclaration et même si elle aurait pu s'y attendre, elle en fut surprise. Elle ne parvint rien à dire, sentit ses joues s'enflammer, son estomac se retourner et c'était comme si des centaines de lames lui déchirait le ventre. Mais pourtant, tout ceci était très agréable, elle s'en délecta et l'embrassa avec encore plus de convictions qu'auparavant alors qu'elle avait pensé avoir déjà atteint le maximum de ce qu'elle pouvait faire pour lui montrer comme elle le désirait, comme elle tenait à lui. Il se glissa lentement entre ses jambes alors qu'elle ne cessait de l'embrasser et jouer avec ses lèvres, ses mains quand à elles étaient descendu pour ouvrir le pantalon du jeune homme, le débarrassant sans pitié de sa ceinture. Elle glissa avidement une main dans son pantalon, espérant que le temps ralentirait et que cette nuit dure bien plus longtemps que tout ce qu'elle pourrait espérer. Il lui avait dit qu'il l'aimait et la jeune femme n'avait cessé d'y repenser. Elle essayait de lui répondre, de le dire, mais les mots bloquaient dans sa gorge. Après un effort colossale, elle avait finit par réussir à le dire.

"Moi aussi je t'aime..."

Ses mots étaient sortit si doucement de sa bouche qu'elle craignait que le jeune homme ne les ait pas entendu. Pour se pardonner, elle l'embrasse de nouveau. Elle avait d'abord eut peur de s'ouvrir à lui, que si elle osait le dire, elle se retrouverait sans défense et pourtant: le dire fut telle une libération. Elle l'aimait et ne pouvait se mentir, alors autant le dire pour qu'il le sache et qu'il ne craigne pas de la perdre car c'était tout sauf ce qu'elle désirait. Dans un élan de plaisir et de passion, les heures passèrent ainsi et malgré l'envie de plus en plus dévorant des deux êtres, ils jouaient l'un avec l'autre, se poussant mutuellement à leurs limites pour voir qui céderait en premier à ses pulsions.

S'étant promit d'éviter de penser l'un à l'autre au moment de dormir, il était évident qu'ils ni étaient pas parvenu avec ce qu'ils venaient de vivre. Ils se retrouvèrent ainsi à Dreamland, dans un petit royaume paisible et décidèrent de passer le temps dans un endroit discret pour ne pas se faire remarqué. Les deux craignant d'être découvert, ils s'étaient contentés de petits câlins chastes tout en évitant les regards. Par chance, ils ne dormirent pas longtemps: son portable avait sonné suite à un appel manqué. Surement un coup de son amie Anna qui voulait déjà obtenir des informations ou savoir quand la brune comptait rentrer. Elle avait ainsi ouvert lentement les yeux, blottit dans les bras du jeune homme, elle l'observa un instant alors qu'il sortait lentement de ses songes. Elle déposa un baiser sur son front et se colla d'avantage à lui. Elle repassait dans sa tête la nuit qu'elle venait de passer, occultant presque le passage à Dreamland qui n'avait été que la continuité de ce qu'il s'était déroulé avant. La nuit de sommeil avait été courte, mais ce n'était pas grave comparé à ce qu'ils avaient vécu: devant le manque d'expérience du jeune homme, elle s'était occupé de le guider, de lui dire quoi faire ou s'était contentée de faire les choses pour l'aider. Et même s'il pouvait apparendre d'avantage, elle ne regrettait absolument rien de ce qu'il s'était déroulé: simplement heureuse d'avoir passé la nuit avec celui qu'elle aimait. Mais il y avait une ombre au tableau: elle avait peur de le perdre et voulait rester là, collée à lui pour encore de longues heures. L'idée que Pijn, Maze ou encore Hélliée apprennent qu'ils s'étaient revus la hantait et elle espérait que pour une fois: le dreamMag ne parle pas de ça... Elle glissa ses doigts sur le torse du jeune homme et plongea son regard dans le sien.

"Et maintenant... Comment va-t-on faire pour se voir?"

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyDim 31 Mar 2013 - 0:50
Clem se réveilla doucement, ignorant ce qui avait bien pu le tirer de son sommeil après un repos aussi court que celui qu’il venait d’avoir ; ses innocents supçons se portèrent sur Megan, qui avait quitté Dreamland quelque temps à peine avant lui. Il n’avait pas ouvert les yeux qu’il sentit les lèvres de l’algophobe se poser sur son front, puis sonc corps se resserer contre le sien. Il remarqua à ce moment qu’elle était blottit contre ses bras. Il s’étaient sans doute endormient dans cette position. L’agoraphobe poussa le gémissement qui sortait dans le bouche de tout ceux qui était sollicité alors qu’il venait tout juste de se réveiller. Clem sentit un sourire s’esquisser sur ses lèvres tandis qu’il se remémorait leur nuit commune, celle qui s’était déroulée dans le monde réel (la précision était à donner quand on parlait de voyageur). Megan avait été fantastique : elle l’avait conseillé, guider et fait son maximum pour lui faire passer à lui la plus merveilleuse des nuits. Il en éprouvait un relent de culpabilité à penser qu’il n’avait sans doute pas été capable de lui rendre la pareille, ne serait-ce qu’en terme pûrement physique ( sur ce point en tout cas, c’était certain). Même si elle lui avait assuré qu’elle n’accordait aucune importance à l’expérience amoureuse de son petit ami, cela n’avait pas suffit à convaincre Clem dont une petite voix lui répétait encore maintenant que, physiquement parlant, la jeune femme méritait bien plus que le rouquin timide et inexpérimenté auquel elle avait eut droit. C’était des pensées stupides mais elles avaient le mérite de donner à Clem l’envie de concentrer à maximum ses efforts pour faire passer à l’algophobe des moments toujours plus parfaits. Il considérait que c’était la moindre des choses qu’il pouvait lui accorder étant donné que de son point de vue, elle lui avait fait passer la plus merveilleuse des soirées qu’il n’avait jamais connu et il sentait bien qu’elle seule était capable de réitérer cette sensation. Il se promit une fois encore de s’améliorer en tant qu’amant et il espérait bien que dans un temps plus ou moins proche, ce serait elle qui demanderait s’ils pouvaient s’arrêter là parce qu’elle était trop épuisée pour continuer leur câlin.

Quand elle commença pour la première fois de la matînée à lui adresser la parole, la question qu’elle venait de poser fit sortir le problème qui avait depuis la nuit dernière occuper une place dérangeante dans son esprit. Un aspect de leur relation qu’il fallait bien affronter tôt ou tard. Une fois qu’elle eut mit le sujet sur le tapis, Clem n’eut d’autre choix que de la serrer très fort contre lui et cacher son visage dans la chevelure de la jeune femme dans tout en réfléchissant à sa réponse. Il était parfaitement conscient qu’ils auraient tous les deux beaucoup moins d’occasions de se voir que ne laisserait supposer l’emploi du temps de deux voyageurs. Leur situation à Dreamland restait trop critiqur, surtout vis-à-vis de l’autre pour qu’ils puissent se permettre de se retrouver dans le monde des rêves. Si cette nuit avait été un “accident”, au cours duquel ils n’avaient tout simplement pas pu se forcer de ne pas penser à l’autre, ils allaient devoir être beaucoup plus prudent à l’avenir. Leur seigneur respectif prendraient très mal le fait qu’ils puissent continuer de ce voir alors qu’e les deux voyageurs appartenaient à des royaumes hostiles sur le point de se jeter à la gorge de l’autre. Sans compter que l’entrainement de Clem lui prenait dorénavent toutes ses nuits dans le monde onirique ; il allait devoir fournir l’excuse de la nuit blanche pour justifier son absence de cette fois (ce qui ne serait au final qu’un demi-mensonge). Il releva la tête après avoir embrassé le haut du crane de l’algophobe. Il lui répondit d’une voix rendue lente par l’affection et le sommeil :


“Sur Dreamland, on est bloqué de chez bloqué. Je ne sais pas pour toi mais j’ai des économies, j’irais passer le plus de fois possible te voir chez toi pour le week-end. Il faudrait voir si tu peux revenir à Paris, toi aussi. Il faudrait que l’on se voie au moins deux fois par mois ; je n’aurais jamais la patience d’attendre plus longtemps.Il ouvrit une de ses mains et commença à caresser le creux du dos de l’algophobe. J’irais te rendre visite à ton bar, tu pourras me paier des bières, histoire de changer.” Il approcha son visage du sien et l’embrassa doucement, très doucement. C’était plus un baisé qui avait pour fonction de maintenir le contact entre eux deux et non pas le fait de jouer avec ses lèvres et sa langue. Il laissait plus parler l’amour que le désir. Il le laissa durer quelques instants avant de s’éloigner de sa petite amie.

“Ne bouge pas, je vais nous préparer quelque chose à manger.” Il se fendit d’un dernier petit baiser avant de s’éloigner de Megan en roulant dans l’autre direction du lit. Il s’assit sur le sommier et récupéra quelques vêtements avant de les enfiler, déjà parce qu’il n’assumait pas encore sa propre nudité dans un autre endroit que son lit, et ensuite parce que son studio sous-chauffé pouvait parfois abriter des températures polaires ; et ce serait vraiment le comble de geler sur pieds alors qu’il venait de quitter l’entreinte douce et chaude de Megan. Après avoir retrouvé son caleçon et son tee-shirt à manche courte, il quitta sa chambre avec ses vêtements sur le dos (il était également vêtu de ses chaussettes, mais c’était bien parce qu’il ne les avait pas enlevé de la nuit. Il attrapa au passage la mini-pile de préservatif qui trônait sur le sol de sa chambre et les envoya dans la poubelle de son salon une fois qu’il y fut parvenu. Il ouvrit le frigo, prit trois oeufs et les mit à chauffer dans une casserole remplie d’eau sur sa cuisinière. Il improvisa un tantinet pour trouver des mouilletes (récupérées sur les deux tranches de pains à peine entamées du croque-monsieur de Megan). Trouva par hasard une assiette propre et un récipient pour oeuf dur. Une fois que tout fut prêt, il amena L’ensemble à la jeune femme, il avait même réussi à trouver une petite cuillère quelque part dans ses armoires. Il posa le tout sur les draps, juste à côté de sa petite amie, qu’il embrassa rapidement après s’être penché vers elle.

“Tu peux tous les prendre, je n'ai pas faim lui dit-il en parlant bien évidemment des oeufs, je vais allez me doucher je reviens tout de suite. Il lui fit encore un petit bisou sur les lèvres parce qu’il n’arrivait pas en cet instant à s’imaginer terminer une phrase en sa présence proche sans en profiter pour l’embrasser, même brièvement ; puis il fila en direction de la salle de bain.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Megan Cole
Surnom : Megan au Sang Noir
Messages : 715
Date d'inscription : 27/06/2012
Age du personnage : 36

Arpenteur des rêves
Megan Cole
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 370
Renommée: 2307
Honneur: -148
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyLun 1 Avr 2013 - 17:08


Se réveiller dans les bras de la personne qu'on aime est tellement agréable. Ce qui l'est moins, c'est de se dire qu'on ne reverra pas cette personne avant un moment par contre. Blottit contre lui, elle attendait de savoir ce qu'il allait dire, s'il avait la moindre idée du comment ils pourraient faire. Dreamland était pour eux grillé, ils devraient donc s'organiser dans ce monde et cela ne sera pas plus simple. Bien au contraire... Il l'avait donc serré contre elle, posant sa tête sur le haut de son crâne, surement avalait-il les cheveux de le brune sans le vouloir, elle songea que cela ne devait pas être spécialement agréable mais que ce n'était pas vraiment important pour le moment. Pourquoi pensait-elle à des inepties dans un moment pareil? Car elle était comme ça, simplement. Reste qu'ils avaient réussi à passer la nuit ensemble et même à Dreamland, priant pour n'avoir été aperçu par personne et que le DreamMag ne cafterait rien à ce sujet. Apparemment, le seigneur de Clem lui avait interdit de voir l'algophobe. Et de son coté, Pijn n'apprécierait pas qu'elle ose revoir l'agoraphobe, surtout que le jeune homme devait passer pour mort afin que Maze lui foute la paix. Tout ceci était compliqué... Une sorte de casse-tête chinois géant duquel Megan ne voyait pas la fin. Le jeune homme lui déposa alors un baiser sur le haut du crâne et se décida enfin à prendre la parole. Il confirmait ce qu'elle pensait pour le monde onirique, puis il expliqua qu'il avait des économies et donc, qu'il pourrait venir la voir. Donc, il accepterait de se rendre à la cambrousse comme il disait, pour la voir? C'était mignon, elle ne put résister à sourire. Il voulait aussi qu'elle revienne sur la capitale, disant qu'il estimait qu'ils devaient se voir minimum deux fois par mois sinon ça serait trop dur pour lui. Elle était d'accord, mais ce qui serait dur ou plutôt qui ferait mal, c'était son compte en banque qui allait surement pleurer tôt ou tard. Sauf que le jeu en valait la chandelle comme on dit. Il glissa une main dans son dos, ce qui la fit frémir un peu et ils s'embrassèrent avant qu'il se décide à se lever pour préparer un petit déjeuner, lui disant de rester au lit car il revenait.

Ainsi, son petit ami avait décidé de lui faire le grand classique du petit déjeuner au lit? Bah pourquoi pas! On ne lui avait jamais fait, en même temps, avoir des amants d'un soir n'aide pas vraiment pour ce genre d'intention. Bon d'accord, elle avait déjà eu des relations amoureuses: une quand elle avait quinze ans et une autre vers ses dix-neuf ans mais à part ça... Elle restait plutôt libertine en voyant qu'on l'avait prit facilement pour une idiote et la méfiance lui criait de rester en retrait. Sauf là, avec lui, elle se sentait un peu mieux, quoique non, pas qu'un peu. C'était étrange, elle avait du mal à s'attacher, elle se méfiait beaucoup et surtout: après sa dernière relation, après un homme qu'elle avait aimé à en mourir, elle n'était plus arrivée à dire à quelqu'un qu'elle l'aimait... Elle se souvint encore de la fin de cette relation: son mec, alcoolisé beaucoup trop même qui lui hurlait dessus car elle avait fait un sourire à un jeune homme durant une soirée. Il n'avait pas lâché cette histoire jusqu'à ce qu'ils rentrent. Ne tenant plus, Megan lui avait dit de se taire, que ce n'était qu'un sourire. Certes, elle avait trouvé l'inconnu mignon et à son gout mais elle était amoureuse de ce grand con alcoolisé et n'avait jamais envisagé d'aller voir ailleurs. Sauf qu'elle aurait du se taire, une fois de plus, son petit ami lui colla un revers et l'envoya au sol, l'alcool n'aidant pas, il était dans une colère effroyable. Et justement, l'algophobe à l'époque n'avait pas vaincu sa peur et de ce fait: elle était tétanisée de peur, allongée au sol, une main sur sa joue sentant sa lèvre ouverte suite au coup de son mec. Et durant les deux mois qui suivirent, elle n'avait pas osé le larguer simplement car elle avait peur: il levait facilement le ton sur elle, l'effrayant encore plus, elle tentait de se défendre, lui dire de se calmer, mais si jamais elle n'allait pas dans son sens, il s'énervait. La peur la dévorait qu'il ose la frapper de nouveau, même s'il s'était excusé, elle avait vu faire son enfoiré de beau-père, il lui avait suffit d'une fois pour recommencer sans la moindre hésitation. Et c'est sa tante qui l'aida à rompre, à faire que ce type ne l'approche plus, le menaçant d'aller voir la police. Depuis, elle avait refusé de tomber encore une fois amoureuse, refusant de s'attacher pour souffrir encore et risquer d'être frappée. Même si elle en avait eut peur, même si c'était un connard, elle avait pleurer des jours et des jours après la rupture. Le cœur à ses raisons que la raison ignore. Elle aussi avait vu son époque où les connards l'attiraient mais elle y mit fin avec le seul et unique connard qui fut sur son chemin...

Perdue dans sa réflexion, elle n'avait pas fait attention au temps qui avait défilé et c'est alors que le jeune homme revint avec son plateau. Il déposa le tout sur le lit, lui fit un sourire avant de l'embrasser. Il dit qu'elle pouvait tout manger, il n'avait pas faim et voulait aller prendre une douche. L'idée de le suivre était tentant, mais lui laisser un peu de repos ne lui ferait pas de mal. Avant qu'il disparaisse dans la salle de bain, elle lui balança qu'elle l'aimait en affichant un grand sourire. Le dire lui fit du bien, elle arrivait enfin à le dire et sentait le poids sur ses épaules se dissiper, comme si elle était enfin libérée de son passé. Peut-être que cela allait trop vite, peut-être qu'elle devrait mettre un frein pour prendre plus de temps, mais c'était trop tard: après cette nuit, rien ne serait plus jamais comme avant. Et l'agoraphobe ne semblait pas méchant, elle était persuadée que lui, ne lèverait jamais la main sur elle, surtout que maintenant elle oserait riposter sans problème. Elle dévora rapidement un oeuf dur puis bondit du lit pour fouiller dans l'armoire du jeune homme afin de lui voler un haut pour se couvrir. Elle tomba sur une longue chemise noir qu'elle enfila et ne boutonna que deux boutons, laissant ainsi voir une partie de sa poitrine et son nombril. Remettant au passage sa culotte, se promener le cul à l'air n'était pas trop son truc. Elle fila dans le salon faisant aussi cuisine en quête de café. Ouvrant un meuble au hasard, elle ne trouva rien, elle tenta une autre porte et rien. Merde, il n'avait pas de café? Il faudrait qu'elle lui enseigne ça comme ce qu'elle lui avait apprit durant la nuit. Elle avait mené la danse, songea à cette agréable nuit avec le roux et fit un sourire en se disant qu'il n'était pas si mauvais. Ou en tout cas, il arrivait à faire correctement ce qu'elle lui disait de faire même si elle l'aidait un peu. Megan espérait qu'il n'ait pas une trop mauvaise estime de lui car il était loin d'être nul comme il semblait le croire. Finalement, elle ouvrit la fenêtre, s'y appuya et regarda la rue plus bas tout en s'allumant une cigarette, priant que le jeune homme ne la dispute pas d'avoir fumé chez lui.

Si jamais il lui faisait une remarque, elle lui dirait qu'elle irait fumer dehors et dans cette tenue, juste pour voir comment il réagirait à l'idée de voir sa petite amie se trimballer presque nue dans l'immeuble puis dans la rue. Justement, était-il jaloux comme mec ou pas du tout? Ce n'était pas vraiment important, mais disons qu'elle trouverait ça un peu amusant: pouvoir le taquiner de temps en temps sans non plus trop en faire. Elle jeta son mégot, ouvrit le frigo et but une longue gorgée de jus de fruit pour masquer l'haleine de cendrier froid, bon après un œuf au réveil, l'haleine était au plus mal mais bon, elle tentait de limiter les dégâts. Songeant que le jeune homme était un peu long, elle se retourna pour aller vers la salle de bain c'est alors qu'elle le vit sortir: tout propre, les cheveux encore mouillé et habillé comme précédemment. Elle lui fit un sourire et se jeta dans le canapé.

"Vu tu parle et ne me laisse pas en placer une car tu te sauve ensuite. Je peux enfin m'exprimer? Elle lui tira la langue. Donc oui, j'ai quelques économies, je pourrai venir te voir de temps en temps. Après, on peut aussi se voir et parler via internet ce qui sera pas mal non plus durant la semaine par exemple. Elle hésita alors un instant. Sinon, je veux un sms de toi tous les matins à ton réveil: pour me dire que tu es en vie et que tu ne m'as pas oublié. D'accord?"

Elle craignait qu'on lui fasse du mal par sa faute, pensant à Maze qui avait voulu le tuer. Il n'était pas forcément à l'abri même si le jeune homme était en permanence au royaume des agoraphobes: un accident arrive si vite... Ne tenant pas en place, elle se releva du canapé, se dirigea vers le jeune homme pour le prendre dans ses bras. Elle l'embrassa tendrement puis le fixa droit dans les yeux.

"Tu as du café sinon? Je vais prendre une douche également, à tout de suite!"

Elle passa sa main sur sa joue, lui fit un sourire et ne put s'empêcher de lui faire un autre baiser. Il revenait tout juste de la douche qu'elle le laissait pour aller en faire autant alors qu'elle mourrait d'envie de rester dans ses bras. Mais bon, elle puait la sueur et une douche la rendrait bien plus fraiche et disposée à des câlins. Elle s'arrêta cependant sur le seuil de la salle de bain, se retourna vers le jeune homme pour voir s'il allait lui dire quelque chose, vis à vis du café ou autre puis elle irait: lui montrant qu'elle, au moins, elle ne terminait pas une discussion en fuyant lâchement sous la douche sans attendre de réponse.

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Clem Free
Surnom : Le Facteur X
Messages : 1507
Date d'inscription : 07/01/2011
Age du personnage : 31

Arpenteur des rêves
Clem Free
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 220
Renommée: 1697
Honneur: 235
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptySam 13 Avr 2013 - 22:13
Clem tourna rapidement la molette d’eau chaude et laissa les pores de sa peau brûler lentemnt tandis qu’il poussait encore à bout la chaudière d’eau de son immeuble. Il avait coutume de toujours des douches terriblement brûlantes. Une habitude qu’il avait prit quand il avait remarqué que c’était là le moyen le plus efficace de se réchauffer vu que les radiateurs de son studio étaient sous-alimentés (ou tout de moins, ça l’était avant l’arrivée de Megan). Le problème était que l’eau chaude le détendait tellement qu’il laissait parfois le temps filer dans la salle de bain, ce qui avait coutume de gonfler sa facture d’eau. Le problème n’était pas qu’il était à ça près niveau finance, seulement qu’il trouvait royalement con de perdre de l’argent sur ce genre de chose. La vie du monde réel de Clem était faîte de petits profits, multiplié par le nombre de journée (et un tableau Excel l’aidant à rester lucide sur son compte – son compte en banque, s’entend). Ce qui allait réellement chambouler son porte-feuille serait le nombre de ticket de train qu’il allait devoir se payer pour rejoindre Megan. Ça n’allait pas être la mort non plus mais ça restera infiniment plus conséquent que quelques litres d’eau à ajouter au compteur. Ce qui lui coutait le plus en ce moment, c’était les cours qu’il devait prendre pour son permis moto qui lui prenait une bonne majorité de son salaire ; et il estimait stupide de baisser la fréquence de ses leçons pour économiser sur ses futures billets étant donné qu’une fois le permis en poche et la moto au parking, il n’aurait plus qu’à payer l’essence pour allez voir sa petite amie. Qui pourrait en même temps conserver son argent après ça. Un arrêt sur la case “papa/maman” allait être obligatoire pour financer la moto et la tenue mais s’il avait d’abord éprouvé quelques réticences à l’idée de demander une aide financière de la part de ses géniteurs sur ce plan là (il avait toujours le désir de rester le plus indépendamment possible de ses parents maintenant qu’il ne vivait plus chez eux). Il y a à peine une douzaine d’heure, il avait dans l’idée d’avoir une moto plus parce qu’il adorait les sensations qu’il ressentait quand il était sur l’une d’entre elles que pour voyager entre les différends arrondisments de Paris ; la capitale regorgeait de suffisament de transport public pour s’y balader aux quatre coins sans trop de problème. Après actualisation de la situation, il remarqua qu’une moto lui permettrait surtout de rejoindre Megan rapidement et sans problème. Raison pour laquelle il éprouvait le désir d’accélerer l’aquisition d’un de ses véhicules.

Il quitta finalement le sauna qu’était devenu sa salle de bain après avoir remis ses vêtements. Une fois en dehors, il se fut gentiment grondé par Megan pour l’avoir quitté un peu trop vite et d’autres trucs en réponse à ce qu’il lui avait dit avant de partir préparer le petit-dèj. Il se laissa faire en souriant quand elle le prit dans ses bras et répondit doucement au baisé de la jeune femme. Il remarqua qu’elle lui avait provisoirement volé une de ses chemise tout en ayant boutonné qu’en partie ladite chemise. Ça plus le fait qu’elle avait limité le pillage de son armoire à un seul vêtement, s’étant contenté de remettre sa propre culotte, faisait que l’agoraphobe avait beaucoup à regarder en directionde Megan. Ce qui le fit sourire à cet instant n’était pas le fait que la partie lubrique de son esprit avait de quoi se contenter, mais plutôt qu’il était ravi de voir que l’algophobe se sentait suffisamment à l’aise avec lui dans son studio pour se comporter comme... comme si elle était sa petitr amie. C’était évident bien sûr,mais il fallait prendre en compte le fait que c’était la première vraie matinée que Clem passait en couple. Il prit comme une victoire le fait qu’elle prenait vraisemblablement les mêmes habitudes que chez elle. L’odeur de la nicotine dansant dans l’air était pour lui une autre de ces manifestations et il en était ravi. C’était égoïstement ce qu’il voulait être pour Megan : une source de réconfort et de détente, il souhaitait que sa simple présence dans un rayon proche soit pour la brune un plaisir de tous les instants, une félicité variable dans son intensité, mais constante dans son existence. C’était ce qu’elle était pour lui donc il trouvait logique, voir obligatoire, de lui rendre la pareille. Au minimum ; le maximum était plus un idéeal à atteindre, de son point de vue, mais le but était qu’il comptait s’en approcher le plus possible.
Elle lui posa une question sur la théorique existence du café dans son studio avant de partir à son tour pour la salle de bain. Avant de passer la porte, elle se tourna vers Clem en attendant visiblement sa réponse. Il lui répondit rapidement qu’il allait lui préparer son café, puis attendit qu’elle ferme la porte avant de se diriger vers sa chambre. Il avait pas mal de petits trucs à faire pendant que l’algophobe se douchait. Très rapidement, il ouvrit la fenêtre de sa chambre pour l’aérer, mit des vêtements propres, retrouva sa machine à café qui trônait derrière sa console. Les deux machines partageaient la même prise, mais étant donné que Clem n’utilisait celle du café qu’une fois toutes les deux semaines, pour bien se réveiller les jours où il se faisait l’inventaire du magasin (les joies du réveil à trois heures du matin). Il ne savait pas si les capsules de café possédaient une date de consommation limite mais il comptait bien le découvrir un jour ou l’autre. Il bidouilla un peu avec les prises et mit un café en préparation tandis qu’il fit rapidement la vaisseille d’hier soir et de ce matin. Ensuite, parce qu’il ne pouvait pas laisser Megan le taquiner sans qu’il ne réponde à son tour, il prit son téléphone portable et envoya à sa petite amie un sms lui disant qu’il était vivant et qu’il se souvenait d’elle. Elle avait bien insisté sur le fait qu’elle voulait qu’il lui en envoya un de ce genre absolument tous les matins. C’était là sa manière indirecte, mais sans équivoque, qu’il respecterait son désir. Une fois sa petite blague envoyé au téléphone de l’algophobe, il prit évidemment un petit bout de papier dans lequel il comptait écrire tous les renseignements sont devaient disposer Megan pour le retrouver via la technologie, avant de mettre ledit papier dans son sac. Il y avait à l’interieur son numéro de téléphone portable, son identifiant msn, sa boite mail, son gamertag (bah oui, ce n’était pas parce que l’on faisait des gâteries à sa petite amie la nuit que l’on ne devait pas lui prouver sa superiorité sur Borderlands ; il y avait une limite à tout). Il posa la tasse de café de Megan sur la table basse et s’assit sur son canapé. Quand elle revint de la salle de bain, il lui désigna la tasse en lui disant qu’il n’en prenait quasiment jamais. Il attendit ensuite qu’elle en boive de tout son soul et qu’elle fasse toutes les ablutions matinales dont elle avait besoin (changement de vêtements, brossage de cheveux, et encore, qui savait précisément combien de temps une femme avait besoin pour ataquer la journée ?) avant de l’inviter à s’assoier à côté de lui. Il la prit dans ses bras et l’embrassa doucement avant de commencer naturellement une conversation de tous les sujets. Partant de tout pour arriver à rien et inversement. Lâchant délibérément des blagues et des taquineries aux points où ça ne faisait pas mal. Hachant parfois la conversation d’un baisé plus ou moins long volé au lèvres de la jeune femme ou d’une petite caresse du bout des doigts contre ses côtes qu’il faisait en conservant un silence concentré avant de lui répondre d’un ton léger. En quelques minutes, elle en sut beaucoup plus sur son travail, sa vie de tous les jours, son projet à propos de son permis moto et son avis sur les sujets d’actualité du moment. Au fil du temps, il était facile de noter un changement dans l’attitude du jeune homme. Les baisés qu’il faisait à Megan étaient de plus en plus longs et ses caresses se rapprochaient de plus en plus des zones étérogènes de son corps. Lui qui avait cru qu’elle l’avait achevé pour toute la semaine, la nuit dernière, voila que son désir grandissant lui prouvait que l’attirance qu’il éprouvait envers Megan était plus fort qu’il ne s’en doutait (une métaphore facile avec leur relation en générale). Qu’importe la façon dont elle y réponde, l’important était qu’ils étaient ensemble. Une source mutuelle de réconfort et de détente. Pour le plus longtemps possible.

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Megan Cole
Surnom : Megan au Sang Noir
Messages : 715
Date d'inscription : 27/06/2012
Age du personnage : 36

Arpenteur des rêves
Megan Cole
Arpenteur des rêves

Carte d'identité
Essence de Vie: 370
Renommée: 2307
Honneur: -148
MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 EmptyLun 15 Avr 2013 - 1:30


La jeune femme déboutonna tranquillement la chemise qu'elle avait emprunté à son petit ami et la déposa soigneusement sur le bord du lavabo. On notera que son linge à elle était toujours balancé ici ou là alors qu'avec les affaires des autres, elle y prêtait attention. Le jeune homme n'avait pas répondu à sa demande, celle qui consistait à envoyer un sms à l'autre à chaque réveil pour se dire qu'ils étaient vivants, qu'ils se connaissaient toujours et donc: qu'ils s'aimaient encore. Il était incroyablement effrayant de se dire qu'il était possible, après une nuit de sommeil de pouvoir oublier une chose aussi importante que l'être aimé et pourtant, tout Voyageur sait cela et connait donc les risques. L'avantage, c'est que maintenant, il y avait aussi une relation dans ce monde, ce qui normalement ne pourrait jamais disparaitre quoiqu'il arrive dans le monde onirique. Mais Megan avait un doute, elle avait peur de le perdre... Le roux lui dit qu'il lui préparait un café le temps qu'elle se douche, c'est donc un peu angoissée qu'elle se mit sous l'eau chaude en ayant remarqué toute la vapeur présente dans la pièce ainsi que la buée sur le miroir. L'eau dégoulina rapidement sur sa peau, après une nuit pareille, elle sentait que se laver lui ferait du bien, elle pourrait ainsi être fraiche, ce qui serait tout aussi agréable pour Clem que pour elle. Autre remarque: il y avait un seul shampoing et gel douche, une salle de bain de mec pensa-t-elle alors. C'est donc en souriant qu'elle se lava avec du AXE en se disant qu'elle allait se changer en aimant à femmes. Cette idée la fit frissonner, se souvenant des galères qu'elle avait vécu à Luxuria sous une apparence d'homme, finalement c'était tout sauf plaisant... Surtout qu'elle avait failli rester comme ça pour toujours, ce qui l'aurait simplement rendu folle.

Elle ne fit pas spécialement attention au temps qu'elle prit pour sa douche. Profitant de l'eau chaude qui était une sensation tellement agréable qu'elle aurait même accepté de s'endormir là, comme la nuit où elle était partit en quête de vérité: retrouver Hugues, son beau-père pour lui faire cracher les raisons de son comportement. Chose qu'à présent, elle savait et ce qui l'énervait encore plus. Elle se rinça alors rapidement, sortit de la douche, attrapa un linge et s'essuya. Une brosse peu utilisée trainait dans un coin, elle s'en servit pour se coiffer -surtout retirer le plus de nœud- pour ensuite les attacher en une queue de cheval: simple, rapide et efficace même si certains hommes préfèrent les femmes aux cheveux lâchés. Regrettant, pour une fois, de ne pas avoir un peu de maquillage, elle aurait bien aimé se faire belle pour plaire un peu plus encore à son mec qui devait l'attendre sagement dans la pièce à coté. Elle renfila sa culotte, remit la chemise et sortit donc comme ça de la salle de bain. L'algophobe vit alors le roux, assit dans le canapé qui l'attendait. Elle lui fit un sourire et se dirigea vers la chambre pour récupérer ses vêtements, se maudissant d'avoir mit un corset car elle avait une flemme monumentale de le remettre. Résultat, elle enfila son pantalon, garda la chemise de l'agoraphobe et revint dans la pièce principale. Elle se positionna alors derrière le canapé, se baissa et enlaça le cou du jeune homme pour l'embrasser sur la joue et lui susurrer niaisement un: tu m'as manqué. Chose qui n'était pas vrai, mais pas totalement fausse. Elle n'aurait pas été contre un câlin sous la douche, mais il y aurait d'autres occasions. Elle l'embrassa alors, se laissa rouler sur le haut du canapé pour finir presque affalée dessus, sa tête posée sur les cuisses de Clem, sa main lui caressant la joue. Elle le tira vers elle pour avoir un autre baiser puis s'installa finalement correctement pour enfin déguster son café. Ils discutèrent donc, il parlait de son permis moto, de son travail, ils parlèrent même de politique: sujet qu'adorait Megan vu qu'elle pouvait baver sur des gens sans se retenir et surtout qu'elle ne connaissait pas, qu'elle ne suivait pas. Elle lui parla un peu de son boulot, serveuse dans un pub, les dragueurs bien lourds qu'elle remballe, les propositions parfois étranges par des filles, sa tante qui gère l'établissement, elle et son frère qui y travaillent. De temps en temps, ils s'embrassaient pour ajouter un peu de silence, ce qui était reposant pour les oreilles mais encore plus contraignant mais également plus agréable pour les lèvres et la langue.

Megan se sentait bien avec lui et elle espérait bien lui montrer et le lui rendre. Elle se blottissait à lui, remarquant qu'il semblait avoir quelques envies et elle n'était pas contre, elle jouait donc avec. Sortant des blagues salaces pour aller jusqu'à des gestes qu'on qualifie habituellement de déplacés. Après une longue discussion, plusieurs câlins, il aurait pu l'emmener dans la chambre, mais elle avait eut la flemme de bouger, l'obligeant à improviser sur le canapé. Et après un rapide déjeuné, Megan n'avait pas bien faim, l'idée de savoir qu'elle partait, qu'elle devrait attendre pour le revoir lui avait noué l'estomac. Elle gardait pourtant le sourire, faisant comme si tout allait bien et c'était le cas. Elle espérait juste qu'il ne lui arrive rien et n'aurait pas été contre une autre nuit avec l'agoraphobe voir même plusieurs nuits. Elle lui avait dit qu'elle avait le permis, qu'elle pourrait venir en voiture même si l'idée de conduire dans la capitale était presque aussi effrayant que la douleur avant qu'elle devienne Voyageuse. C'était sa hantise: conduire dans une grande ville. Une fourmilière géante avec des excités du bocal à chaque feu, à chaque intersection, à chaque rond-point. Elle appela Anna pour lui dire qu'elle la retrouverait à la gare, remarquant qu'elle avait un message, elle n'eut pas envie de le lire, préférant porter pour le moment toute son attention à Clem. Elle lui fila également ses identifiants pour qu'ils puissent parler sur internet, étant les deux des geeks, ils avaient des dizaines de moyens pour parler par écrit, en vocal et même avec la caméra. Tout irait bien donc...

Ils arrivèrent finalement à la gare, Megan sentait une boule avec des tentacules qui remuaient dans son ventre, lui bloquant parfois la respiration ou l'empêchant d'avaler sa salive. Anna resta à l'entré du wagon, fixant à tour de rôle Clem puis Megan, elle eut la décence de les laisser se dire au revoir en intimité. L'algophobe passa ses bras autour de la taille du jeune homme et l'attira contre elle avec force, elle se blottit contre lui tout en l'embrassant, elle voulait le sentir proche d'elle encore un peu, elle ne se souciait pas des mots, ils auraient tout le temps de parler par internet ou téléphone, mais se voir, se toucher serait plus compliqué. Elle avait les yeux un peu brillants, un peu triste de partir, mais surtout heureuse de son week-end, de l'avoir vu, de le savoir en vie et surtout: de ces moments passés ensemble. Elle l'embrassa une dernière fois, lui dit de bien faire attention à lui et enfin, elle monta dans le train alors que la porte se refermait devant elle. Megan se força à lui faire un sourire, voulant qu'il la voie contente et souriante pour en garder ce souvenir quand il penserait à elle. Et le train s'ébranla pour démarrer, le retour à la campagne, à Belfort venait de sonner. Elle alla s'installer à son siège, à coté de Ragnar qui semblait prête à patienter avant de poser des questions. Machinalement, la brune sortit son portable, voulant déjà envoyer un message à l'agoraphobe, elle vit alors que c'était lui qui l'avait sms plus tôt dans la matinée pour lui dire qu'il était en vie et qu'il se souvenait d'elle. Elle versa quelques larmes en silence sous le regard interrogateur de Anna, puis elle pianota sur le clavier du téléphone pour lui écrire un message très court, très classique mais tellement sincère: je t'aime, à bientôt.

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage

Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem] - Page 3 Empty
Revenir en haut Aller en bas

Virée sur la capitale pour plusieurs raisons! [PV: Clem]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 3 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3

Sujets similaires

-
» Une petite virée ?
» Une renommée à plusieurs
» Alan Stain, celui qui était plusieurs.
» Des Fleurs pour des Etoiles[Réservée pour Myriam et une autre personne]
» "Ma vie pour la Justice, Ma mort pour les Corbeaux" . Par Vlad Siegfrey

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dreamland RPG :: Vie Réelle :: Centre Ville-