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Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio)

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Hikari Nikaido
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Hikari Nikaido
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) - Page 2 EmptyMar 6 Fév 2018 - 14:52
Le petit koala marchait seul dans la forêt sans véritable but, il suivait plus ou moins son instinct et le bruit lointain d’explosion. Je m’étais permise d’attraper une espèce de petite plante que j’étais en train de mâchouiller. De toute manière, elle s’était fait une raison.  La jeune femme n’arrivait aucunement à se servir de ses pouvoirs. Rien ne venait au bout de ses griffes, aucuns de ses membres ne semblaient prêt à lui obéir. Il était donc de bon ton de simplement marcher dans le but de trouver la personne responsable de son état et lui demander d’y remédier. Elle marchait sur ses deux pattes arrière avec un bambou dans la main. C’était dégueulasse mais plus fort qu’elle.

Les explosions semblaient se rapprocher, elle était sur la bonne voie. Elle allait peut-être pouvoir trouver quelqu’un comme elle ou qui pourrait l’aider à retrouver le sceptre fou. Elle ne savait pas si elle devait mettre son état émotionnel sur le dos de sa transformation. Mais elle semblait se foutre de tout, elle était un peu à l’ouest et d’une mollesse extrême. Ça la mettait limite mal à l’aise. Elle se gratte la fesse droite en marchant le nez en l’air, la sensation qui passe sous son pied est différente ce n’est plus du tout le sol meuble et humide d’un peu plus tôt mais quelque chose de terriblement mouillé et de gluant. Elle tente de s’arrêter mais c’est impossible. Elle glisse vite, trop vite et se met à crier. A donc c’était ça le cri d’un koala ? Même ça c’était plus ridicule qu’autre choses. On ne décelait aucune frayeur dans ce cri mais bien de la lassitude. Elle fut surprise de voir sur les côtés de ce fleuve de liquide visqueux des filets et des arbres au sol. Elle fronça les sourcils en continuant de glisser adroitement. Tient c’est donc d’ici que venait tous ces bruits ?
Des coups de feu retentirent à nouveaux et en regardant droit devant elle la jeune femme se rendit compte que le liquide prenait fin et qu’elle allait se prendre un tronc coucher au sol en pleine poire.

BAM

« Aïe, aïe, aïe »

La jeune louve, euh non koalate. Se frotte le nez, elle plante ses griffes dans le tronc de l’arbre dans lequel elle vient de s’éclater et passe par-dessus. Elle se gratte la fesse gauche et croque dans l’une des feuilles qu’il lui reste. En effet elle ne l’avait pas lâché de toute sa glissade et était assez heureuse finalement d’avoir quelque chose dans lequel croquer. Un bruit derrière elle la fit se retourner et pourtant il n’y avait rien, seulement un bruissement. Elle hausse les épaules

« Un oiseau sans doute »

Bon, droit devant elle il semblait y avoir de l’action. Du bruit, des cris du mouvement. Elle se met à courir sur ses petites pattes le plus vite possible qu’elle peut, bientôt elle s’arrête pose des pattes avant sur ses petites cuisses essoufflées. En tournant la tête sur la droite elle trouve une nouvelle pousse de bambou. Un sourire éclaire son visage, elle l’arrache de terre et recommence à la mâcher.
Elle est très proche du camp maintenant les bruits semblent s’être arrêtés, elle s’avance et tombe nez à nez avec un singe.

« Salut ! »

Elle croque à nouveau dans le bambou et continue sa route à travers les buissons. Elle tombe face a une scène assez gore. Un homme a la tête éclatée, et un autre singe assis au sol qui semblait avoir vomis tripe et boyaux. Elle s’approche de celui-ci et pose sa main sur son épaule !

« Ça va mon gars ? Tu n’as rien ? »

Elle mâche avidement avant de s’asseoir à côté de lui.

« Moi c’est Hikari, j’suis une voyageuse. Un truc m’a assommé et puis voilà…. Toi aussi t’es pas un singe normalement hein ? Je le sens. »

Elle pointe du doigt le corps inerte et demande au singe

« Qu’est ce qui s’est passée ici ? C’était qui ça ? »
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Kala Kourou
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Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) - Page 2 EmptyMer 27 Juin 2018 - 5:24
C'était pas nouveau pour moi de buter des méchants ou des gens qui voulaient s'en prendre à ma vie. C'était pas non plus quelque chose d'habituel, fallait pas déconner. Et ça me faisait toujours quelque chose car ouais, j'avais ôté la vie de quelqu'un. En tout, depuis la nuit dernière, j'avais buté deux gars à moi tout seul. Mais Kala, fallait bien que tu fasses quelque chose, fallait bien que tu le butes sinon IL allait te buter. Ouais. Si je tuais, c'était par pur défense. Mais est-ce que j'arrivais plus facilement à tuer des gens à Dreamland parce que j'en avais la force et les moyens de le faire ou parce que tout simplement, quelque part en moi, j'en avais... Envie ?

Non. Tuer ne m'apportait rien de bon. Rien de mauvais non plus, mais rien de bon surtout. Je m'en rendais compte et ouais, c'était ça le plus important. Si je n'ai pas d'autres choix, je tue. Pour finir et faire en sorte que ça ne se reproduise plus. Ces gars-là étaient des chasseurs, ils ne traquaient pas les animaux pour se nourrir mais pour leur plaisir personnel et rien d'autre. Je me rassurais et même si je me fourvoyais peut-être, ça restait quand même efficace. Cela m'avait permit de revenir à la raison au moment même où un koala posa sa patte sur mon épaule et m'adressa la parole :


« Ça va mon gars ? Tu n’as rien ? »

Wesh. Déjà d'où est-ce que tu sortais ? Ensuite, d'où tu m'appelais mon gars ? On se connaît pas et tu débarques sans prévenir alors que y a clairement un cadavre en face de moi. Ensuite, comment ça se fait que tu peux parler ?

« Moi c’est Hikari, j’suis une voyageuse. Un truc m’a assommé et puis voilà…. Toi aussi t’es pas un singe normalement hein ? Je le sens. »

Ok alors la meuf (à priori, Hikari c'était un prénom de fille logiquement) avait su direct ce que j'étais... Hein quoi ? Genre comment ? Ouais ok, j'étais un singe avec un comportement assez humain mais on était à Dreamland, le nombre d'animaux humanoïdes que tu pouvais croiser, même Dieu n'aurait pas assez de doigts pour les compter... Bon, si en fait, mais vous avez l'image quoi.

« Qu’est ce qui s’est passé ici ? C’était qui ça ? »

Concrètement, je n'avais absolument pas envie de rester là à taper la discussion avec ce koala-voyageuse. Heureusement d'ailleurs que, de par la transformation de mon corps, je n'avais plus mon Tatouage, je n'allais pas me taper son profil psy qui pouvait potentiellement être barbant et puis sérieusement : à quoi allait me servir un koala dans la mission ? Elle semblait être victime de l'artefact vivant qui avait volé mon corps et que Poloc pourchassait... OH PUTAIN DE MERDE, POLOC !

« J'ai pas le temps de t'expliquer, si tu arrives à te battre malgré ton corps actuel, viens avec moi et suis-moi mes indications sans indications, mon ami est en danger de mort. Si tu ne veux pas, tant pis, je vais pas te supplier. »

Et sans attendre, je partais dans la direction qu'avait prise Poloc et le dernier chasseur de la joyeuse troupe d'enfoirés. Je n'avais plus d'arme, ma lance improvisée avait explosée en même temps que la tête du nain et je n'avais pas récupéré le fusil de ce dernier. De toute manière, avec le corps que j'avais, impossible de la prendre avec moi car elle aurait été trop lourde. En espérant trouver un moyen de retourner la situation à mon avantage sur place, il fallait que Poloc tienne jusqu'à mon arrivée.


----

Le bruit que semblait avoir entendu Poloc ne se trouvait finalement pas devant lui mais au-dessus de lui. Un écureuil (?) avait cassé une branche grâce à son poids et les deux entités s'étaient retrouvées à terre, à portée du chasseur. Ce dernier avait jeté une pierre pour attirer l'attention de la créature des rêves pour pouvoir la tenir en joue mais l'interruption causée par l'écureuil et sa branche avait détournée son attention, la pierre avait lancée avec une différence de puissance que ce qu'il avait prévu mais de toute manière, l'inattention qu'il avait voulu créer avait échouée car Poloc avait eu son attention sur l'écureuil et sa branche. Attention qu'il lâcha en une seconde car il vit enfin l'opportunité d'en finir avec le chasseur, opportunité qu'il ne comptait pas gâcher en lançant à son adversaire une petite boule grise, pas plus grande qu'une balle de ping-pong. Sauf qu'en rencontrant le chasseur, la boule explosa en petite pâte collante qui se répandit très rapidement sur l'entièreté du corps du chasseur et se transforma finalement en camisole. Malgré la vitesse d'expansion de la camisole, le chasseur avait réagi presque par instinct et tira une balle qui partit en direction de Poloc.
----

Le coup de feu avait retenti beaucoup trop fort, cela voulait dire que j'étais proche. Sauf que Poloc n'avait pas d'arme. Mes yeux s'écarquillèrent, mon cœur fit un triple salto et mes jambes avaient décidées qu'elles allaient courir d'elles-mêmes. Je ne voulais pas que Poloc se fasse tuer, je n'avais pas passé beaucoup de temps avec lui mais je ne voulais pas qu'il meure. Il m'avait sauvé la vie, sans lui j'aurai déjà été dépecé avec un petit couteau à viande probablement sur un sol boueux, en compagnie de vers et autres spécimens magnifiques que ceux-là. Je devais lui rendre la pareille, j'avais une dette envers lui.

J'écartais enfin un dernier buisson pour découvrir une scène assez particulière : un écureuil qui me faisait les gros yeux, le dernier chasseur emprisonné dans une camisole de force et Poloc, allongé qui se tenait le bras et qui criait de douleur. Ni une, ni deux, j'accourus vers lui et examinais son bras : de mon point de vue de non initié aux premiers secours, je pouvais au moins dire que son bras n'était pas cassé mais il s'était fait vachement mal. A côté de lui se trouvait un arbre avec une petite partie du tronc qui manquait, la déduction se fit très vite : le coup de feu que j'avais entendu s'était terminé dans le tronc de cet arbre et en touchant ce dernier, Poloc avait été partiellement touché par les morceaux explosés.


« Ce n'est rien monsieur Kourou, je suis sain et sauf.
_Heureusement Poloc mais même si ton bras n'est pas cassé, il ne faut pas que ça s'aggrave. Laisse-moi faire. »

Je tirais sur son bras valide et déchira la manche. C'était la première fois que je faisais ça, j'essayais de me démerder mais c'était pas évident. J'avais quand même réussi à faire quelque chose de convenable et j'aidais Poloc à se relever. J'espérais au plus profond de moi qu'il n'y ait personne d'autre qui voudrait notre peau car je n'en pouvais plus. Cette aventure avait failli se transformer en un réel cauchemar et cela commençait à être très éprouvant mentalement. L'écureuil qui semblait avoir aidé Poloc à ne pas se faire tuer se trouvait devant et nous adressa quelques mots mais la fatigue avait embrumé mon cerveau, je n'avais donc pas saisi ce qu'il nous disait mais j'ai pu comprendre du coup que lui aussi avait été victime du sceptre vivant. Au total, nous étions 3 victimes de ce dernier, et je comptais même pas les autres que Poloc m'avait mentionné au départ.

« Je sais franchement pas qui tu es mais tu sembles avoir aidé mon ami à se sortir d'une situation qui aurait pu lui coûté la vie. Tout comme moi, tu as été victime d'un artefact magique qui possède une conscience et qui transforme les gens en animal pour le plaisir. Mon ami et moi partons l'arrêter et tenter de lever le sort. Tu peux te joindre à nous si tu le souhaites mais sinon, si jamais nos chemins se recroisent, sache que je m'appelle Kala Kourou. Je t'en dois une. Merci. »

Poloc ramassa une branche assez solide pour se servir de canne et me montra le chemin que nous devions suivre. Je ne savais pas si Hikoala m'avait suivi mais ce n'était pas grave car il me semblait avoir déjà oublié sa personne... Quel immense connard je faisais. Je regardais le chemin que Poloc me montrait et comme par hasard, c'était une route qui menait à une sorte de montagne, le truc bien en pente quoi. Parfait, que pouvait-on rêver de mieux ?

Le soleil était haut dans le ciel, la chaleur était quasi-insupportable. Malgré le fait que Poloc possédait une sorte de bouteille d'eau magique (sa veste de costard m'impressionnait de minutes en minutes et je le jalousais presque), ma bouche se trouvait desséchée presque toutes les dix minutes. Les limites de mon corps de singe commençait à se faire ressentir mais il ne fallait pas que j'abandonne, quelque chose me disait que nous y étions presque.


« Monsieur Kourou, je peux vous poser une question ?
_Alors, bizarrement Poloc, je ne pense pas que ce soit le moment le plus approprié pour parler mais si tu penses que ça permettrait de faire un peu passer le temps, fais-toi plaisir.
_Pouvez-vous me raconter comment vous avez vaincu votre phobie ? »

La question de Poloc m'avait laissé sans voix. Je ne m'étais pas arrêté parce qu'on avait pas que ça à faire mais... Je n'y avais pas repensé depuis un bon bout de temps. Merde. Cette période de ma vie était à la fois très bizarre car, quand j'ai commencé à me sortir du traumatisme, j'avais eu la sensation d'avoir vécu un mauvais scénario de manga shônen mais c'était surtout à la fois... Complexe. Au fur et à mesure que je racontais l'histoire à Poloc, je comprenais encore moins pourquoi j'ai hésité à prendre la main de Lydia, avant qu'elle se noie dans l'océan. Après d'énormes réflexions et d'avis de professionnels, je n'aurai pas pu la remonter à la surface et le courant nous aurait probablement emporté tous les deux si je l'avais attrapé. Mais dans tous les cas, je me rendais compte encore une fois à quel point je regrettais de n'avoir au moins pas pu essayer. Car au fond, je l'avais su : je ne voulais pas être avec elle et la culpabilité n'avait été que plus grande car quelque part... Je l'avais tuée.

« Nous faisons tous des erreurs dans la vie, même des erreurs qui engendrent des conséquences qui nous dépassent, qu'on arrive pas à contrôler et qui nous échappent. Des erreurs qui coûtent des vies. Mais je pense que si au moins, nous les reconnaissons, nous atteignons la première étape vers notre propre pardon.
_... C'est très beau ce que tu dis Poloc mais pourquoi tout ça s'il-te-plaît car, je sais pas si c'est le soleil ou ma fatigue qui martèlent mon cerveau à coup de déhanchés de Gérard Depardieu, mais je suis pas mal confus. »

Poloc n'avait pas relevé la référence, j'étais très déçu. Une seconde passa avant de me rendre compte qu'il ne pouvait effectivement pas capter la référence car c'était un habitant des rêves. Il s'arrêta et se tourna vers moi. Je me disais que je n'avais pas envie de m'arrêter car si je le faisais, j'allais probablement m'écrouler mais, voulant tenter le pari, je m'arrêtais. J'avais gagné mon pari.

« Monsieur Kourou, je ne peux rien vous dire car tout ceci est confidentiel mais... Quelque chose grandit... Quelque part. Très proche de vous. Faîtes attention à qui vous accordez votre confiance et surtout : ne croisez jamais la route d'Amvrossi. »

… O-K. Alors soit je devais flipper (et je devrais alors laisser mon niveau de stress accumulé au maximum cette nuit exploser, ce que je ne devais pas laisser se produire), soit je devais laisser la soleil taper beaucoup plus sur ma tête pour oublier ce qu'il m'avait dit. Poloc se retourna et continua sa route. Je décidais de rire un bon coup, oublier tout ce qu'il m'avait dit et de continuer à marcher. Je remarquais encore une fois que le pari que je m'étais lancé à moi-même qui consistait à rester debout pendant que Poloc me parlait même si j'avais incroyablement envie de m'écrouler au sol avait été remporté par... Moi. Cette phrase a été récitée dans la tête sans pause.

Au bout de trente minutes, nous étions enfin arrivé devant l'entrée d'une grotte. D'après mon partenaire de nuit (oui oui, ne commençons pas à digresser), le sceptre Animal se trouvait là. Parfait, au moins nous allions être à l'ombre, ça allait permettre à mon crâne de se reposer un peu.
La grotte n'était pas spécialement rassurante, nous entendions de multiples bruits de grattements et de petits couinements, sans savoir d'où cela pouvait provenir. Mais bientôt, des rires se faisaient entendre, accompagné d'une musique horriblement chantée accapella : pas de doutes, c'était le Sceptre. Poloc me regarda en mettant son index devant sa bouche et me fit signe d'avancer lentement. Le problème, c'était que la fatigue et le soleil avaient réussi à me vriller le cerveau et j'ignorais les indications de mon partenaire et m'avançais face au Sceptre. Ce dernier me vit, il semblait aux premiers abords paniqué mais très vite, il se contenta de rire. Je pensais alors qu'il était vraiment en train de se foutre de ma gueule, l'enfoiré. Je n'en pouvais plus. Je m'écroulais à terre.


« Animal... Tu vas peut-être pas capter ce que je vais te dire mais s'il-te-plaît... J'en peux plus. Je suis à bout et tu as gagné : tu m'as fais vivre un enfer à cause de ta magie. Je veux juste retrouver mon corps. Laisse-moi être... Moi, à nouveau. Je... Je t'en supplie. »

Le sceptre s'était arrêté pendant que je parlais mais à la fin de mon discours, il continua de rigoler mais bizarrement, le ton de son rire s'était... Adouci. Poloc me rejoignit, sortit une mini-guitare d'une de ses poches et souffla dessus, ce qui provoqua l'agrandissement, ou plutôt redonner la forme originel de l'instrument.

« Le Sceptre Animal n'est pas vraiment un artefact, monsieur Kourou. Il fait partie d'une catégorie rare et il se trouve qu'il est plus ou moins... Mi-artefact, mi-créature de Dreamland. Le meilleur moyen d'obtenir ses grâces, c'est de le divertir avec ce qu'il aime le plus : la musique. »

Poloc me tendit la guitare. Bien sûr, qu'étais-je bête, il avait un bras pas vraiment fonctionnel, il ne pouvait donc pas jouer. Mais il me la tendait comme s'il savait que je pouvais en jouer. Ok, je sais en jouer mais imaginez que j'aurai été une branle en guitare, ou tout autre instrument, on aurait été dans une grosse merde. Je pris la guitare, je m'asseyais en tailleur et réfléchissais : j'étais vraiment paumé, je ne savais plus quoi faire, c'était le moment où petit à petit, je ne pensais à rien dans ma tête car c'était une réaction instinctive de mon cerveau pour évacuer le stress que j'accumulais en grande quantité. Je savais pas quoi jouer et finalement, quelque chose me vint, tout doucement.



Et la magie opéra. Au fur et à mesure de la chanson, le sceptre s'avançait vers moi, presque hypnotisé par la mélodie. Je le remarquais et lorsque j'avais joué les dernières notes, le sceptre était vraiment à quelques centimètres de moi. Il rigola tout doucement et me... Souriait ? Je me rendais compte de ce qu'il allait se passer : il allait lever le sort. Il secoua la tête et des petites particules en sortirent pour filer dernière nous, comme pour aller chercher... Les gens qu'il avait ensorcelé. Euh... Et moi alors, sérieusement ? Genre, j'avais fais traversé tout ce chemin, vécu tout ce qu'il m'était arrivé dont j'aurai pu très bien me passer pour rien ?

Le sceptre dissipa alors tout doute vers moi quand il approcha sa tête vers la mienne. Oh mon dieu, ça allait être un moment tellement magique et d'émotions, il comptait me toucher le crâne pour me rendre mon apparence comme une sorte de rituel, ça m'apaisait énormément. Sauf qu'il rigola très fort. Et il frappa aussitôt mon crâne.

Oh. Le petit fils de...

« Monsieur Kourou ! Monsieur Kourou, réveillez-vous ! »

J'ouvris les yeux et porta instantanément ma main sur mon crâne. Ce salopard, si je le retrouvais, je le ferai brûler comme Jeanne d'Arc. Il m'avait fallu tout de même cinq longues secondes pour me rendre compte que la sensation de ma main m'était... Familière. Et non animale.

« Oh putain. Oh putain. Oh merci, enfin. C'est fini.
_Oui monsieur Kourou, c'est fini. Je me suis occupé du Sceptre Animal, j'ai pu négocier avec lui et en lui promettant que je n'allais pas l'amener avec moi à la LGO qu'à l'avenir, il n'opérerait plus sa magie sur des êtres comme les créatures des rêves ou des voyageurs. »

Je n'écoutais absolument pas ce que Poloc me disait car, toujours en étant allongé, je retrouvais le goût d'user de mon pouvoir. Cela m'avait clairement manqué.

« Monsieur Kourou, je ne sais pas si à l'avenir nous serons amené à nous recroiser mais sachez que cette nuit restera à tout jamais gravé dans ma mémoire. Je vous remercie de l'aide que vous m'avez apporté dans cette mission, je vous serai très reconnaissant.
_Poloc, ne me remercie pas. Tu m'as sauvé la vie tout à l'heure avec les pièges des chasseurs et tu m'as permis de retrouver mon corps. C'est moi qui te suit reconnaissant. Mais dis-moi, tu m'as parlé d'un truc tout à l'heure, quand on était en route pour cette cave, c'est quoi le nom que tu m'as sorti ?
_Ah ! Je vous parlais d'A...
_Allez... Réveille-toi, ça fait depuis une heure que j'ai les yeux ouverts, j'attends plus que toi. »

J'ouvris mes yeux et vit Myriam, à califourchon sur moi. Ok, ce cliché de cinéma était vraiment, mais alors vraiment naze. Il me semblait que ce que m'avait Poloc était super important mais ce changement de scène était naze. Je ne veux entendre aucun applaudissement, s'il-vous plaît.

« Tu as bien dormi ?
_... Pour tout te dire, c'était très important que je dorme mais si j'avais pu éviter le rêve que je viens de faire, je m'en serai allègrement passé.
_... Okéééé, bon ben au moins tu m'as l'air assez en forme pour me faire un câlin. Allez allez, on y va. »

Pendant que j'enlaçais ma copine, je repensais à ce que j'avais raconté à Poloc concernant la nuit où j'avais vaincu ma phobie et de ce que ça avait remonté. C'était vrai, je le reconnaissais. Même si Lydia, ou une représentation de sa personne par mon esprit, m'avait clairement dit qu'elle me pardonnait, j'avais continué à m'en vouloir et pas vraiment voir toute la vérité en face. Et maintenant que j'en étais à là... Je me disais que je pouvais continuer ma vie. De profiter, au moins pour elle, et pour moi. De profiter pour nous deux en somme.

C'était pas compliqué quoi.
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