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Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio)

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Kala Kourou
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Kala Kourou
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MessageSujet: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyLun 30 Juil 2012 - 20:34
Bon d'accord, c'était quelques unes des pires nuits que j'ai passé. Et elles pouvaient rentrer dans mon top cinq. Après ma nuit avec Clem au Royaume de Chats, je me disais qu'il pouvait pas m'arriver pire. Héhé, la nature était bien sadique. Dreamland était bien sadique. Même la nuit où je m'étais fais tatoué pouvait paraître pour une nuit calme.

La journée de la nuit où cela avait commencé, je devais faire une multitude de choses. Je devais aller sur Paris pour faire des courses dans un endroit particulier, aller avec mon père pour l'aider dans son boulot (il est transporteur), passer chez deux-trois potes pour qu'ils me rendent des jeux que je leur avais prêté et enfin aller chez Myriam. Bon, je pouvais supporter tout cela puisque à la fin, je voyais ma moitié.
La magasin où je devais aller acheter des choses pour ma mère n'était pas évident à trouver. Elle m'avait donné un nom précis et elle voulait que j'aille dans un magasin de tissus, habits indiens traditionnels pour que je prenne plusieurs
saaris pour elle et ses amies. Je n'ai pas voulu lui demander pourquoi. Bref, elle m'avait demandé d'acheter des saaris dans un magasin d'habits indien... A Barbès. Mais... Il n'y avait presque que ça ! C'est comme si elle m'aurait dit d'aller chez le traiteur à Chinatown  si on était à New York (donnons un exemple au hasard...) ! M'enfin, au bout d'une heure, j'ai pu trouvé le magasin en question et je devais être drôle avec deux gros sacs poubelles (parce que les saaris ne rentraient pas dans les sacs plastiques... Parce qu'il y en avait beaucoup.), en train de sillonner les lignes du métro pour pouvoir rentrer chez moi et déposer ces paquetages ! A peine avais-je déposé les sacs à l'entrée que mon père m'attrapa par le bras et m'entraîna dans son camion et nous partîmes à son point de rendez-vous. J'avais eu de la chance qu'on s'arrête pour faire le plein pour acheter un sandwich-éponge au poulet à la station-service. Et que vois-je quand on arrive ? Qu'on devait transporter de tonnes de tissus pour les distribuer dans un entrepôt sur Paris. Je frappais mon visage avec ma main.

L'après-midi passa très vite, j'ai eu quelques difficultés à extorquer mes jeux, un de mes potes avait osé me défier à Mortal Kombat pour espérer que je lui donne mon jeu. Héhé, il rêvait trop, je n'arrêtais pas de le lui dire. Et j'arrivais enfin, chez Myriam, vivant, vainqueur. Sauf que je ne m'étais pas changé, je n'avais pas le temps de le faire car lorsque je suis revenu chez moi, il était 18h45 et je devais être chez elle à 19h et de chez moi à chez elle, ça prenait 15 minutes. Et voilà, j'étais trempé de sueur et je ne l'avais pas remarqué. Elle ne m'avait rien dit pour, peut-être, que je ne me sente vexé. C'était seulement lorsque son chat, (parce que oui, elle avait un chat et qui ressemblait étrangement à Fifnir, ce p'tit con de chat qui m'avait amené chez Crazy la nuit dernière... Sauf qu'il avait une tache blanche sur l’œil droit.) qui m'aimait bien en temps normal, était venu vers moi et qu'il s'était enfuit et que j'avais enfin remarqué que je puais grave. Après de longes excuses, Myriam me proposa d'aller me doucher et qu'elle allait me prêter des habits à son frère. Comme de par hasard, on était seuls : elle, moi et le chat. Ses parents et son frère étaient partis voir de la famille un peu en dehors de Paris et comptaient dormir là-bas. Bon, et bien j'allais pas me gêner. J'entrais dans la douche, me lavais avec du gel douche DOP. ♪ Ne piqueuh pas les yeux, éviteuh les nœuds ! A la banane, à la fraise, ou à la vanille ! Tin~, tin tin, à l'heure du shampoing. DOP ! ♪  
Et sur ce magnifique rappel de cette pub, je glissais dans la baignoire et essayais de me rattraper avec la première chose à proximité... La tringle du rideau. Et merde.

« Fais gaffe mon Kalou, tu glisses rapidement dans cette baignoire... Euh, ça va ? »

J'ai répondu d'un petit « oui... », remis la tringle correctement, examinais mon pied. Pensant que je n'avais pas mal, je sortais de la baignoire et posais mon pied droit sur le tapis et ressentis une grande décharge électrique, ce qui me fis encore tomber et je m'étais pris le genou gauche sur le rebord de la baignoire.

« T'es sûr que ça va ? »

Je lançais encore une fois un « oui... ». Bordel, j'avais mal au pied, mal au genou, j'ai plein de courbatures... Fait chier. Mais je m'étais dis que je ne devais pas faire paraître à Myriam que j'allais pas trop bien, alors j'ai feins de n'avoir vraiment rien eu. Je m'habillais avec les vêtements de son frère et la rejoignais dans le salon où elle m'attendait. Elle n'était qu'à moi, rien qu'à moi... Jusqu'à ce que je vis son chat sur ses jambes. Et merde. Il lâcha un « miaou » comme si c'était pour dire « et ouais, p'tit con, ce soir, t'auras pas d'occaz ». Je m'installais près d'elle et mit en route le le lecteur DVD. Et elle avait mit... Le Royaume des Chats d'Hayao Myazaki. J'ai protesté parce que je savais que si je le regardais, j'allais encore une fois me retrouver au Royaume des Chats justement ! Mais elle avait de bons arguments : à part Avatar et ce film, il n'y avait rien d'autre d'intéressant. Et Avatar, j'ai dû le regarder contre mon gré avec la famille au moins tous les soirs pendant une semaine et j'en avais marre. Même ma sœur était du même avis. Enfin bref.

Lorsque le film eut terminé, je remarquais qu'il était assez tard et sous les regards insistants... En fait, je ne les avais même pas regardé que j'attrapais mon portable et disais à ma mère que j'étais chez un de mes potes et comme il était tard, je dormais chez lui... « Non, y a personne... Oui, y a à manger... T'inquiètes, je t'appelle demain matin... Oui... Oui... Non !.. Non... D'accord... Ok... Oui !.. Ok... Ouais, à demain... Dis à Uzma de ne pas me prendre mon ordi ! ».

Je me rasseyais sur le canapé et Myriam se lova sur moi et je passais mon bras sur elle. Et très vite, la fatigue accumulée prit le dessus sur mon esprit et je m'endormais avec le chat de Myriam sur ma tête et la télé qu'était restée allumée.

--------------------

« Morf. J'suis fatigué... »

Je bâillais un bon coup.  
Je me retrouvais dans le monde des rêves pour une nouvelle nuit. Je m'étais retrouvé assis, comme si je venais de me réveiller. Le sol avait une odeur de bouse et dans l'air régnait une odeur de litière de chat. Je me relevais, enlevais quelconque poussière sur mes vêtements et examinais ces derniers : cette nuit, je portais un jean noir un peu déchiré, un T-Shirt avec l'inscription « I'm not a cyber-cat », un léger gilet blanc manches courtes, des All-Stars blanches aussi et un bracelet de force au poignet gauche. Mon bras droit avait un bandage assez usé. Ah mais oui c'est vrai, mon tatouage. Hmm... Crazy avait dit que ce tatouage me permettait de cerner la personnalité de la personne avec laquelle je parlais et qu'il fallait laisser le tatouage une nuit avec le bandage pour qu'il puisse faire son effet. Je décidais donc d'enlever le bandage et redécouvris mon « fameux » tatouage. Hmm... En fait, je l'aimais bien, il était assez réussi (Crazy : « ASSEZ ?! P'TIT CON, C'EST UN PUTAIN DE CHEF-D'OEUVRE ! »).

Je décidais de marcher un peu. Tiens tiens, on dirait que je n'étais pas dans la capitale, je supposais que j'étais dans un village qui bordait le centre du Royaume. J'entrais dans le village et un chat me prit par le bras et m'emmena dans sa maison, me disant entre-temps qu'il lui fallait un invité à son banquet pour je ne sais quelle raison. M'enfin, j'avais faim, je n'avais presque rien mangé avant de dormir et mon ventre criait famine. Étant le seul invité humain, on me jetait des regards interrogateurs mais je les ignorais. J'avais tellement faim que je pouvais manger n'importe quoi. Enfin, quand même pas tout. C'est pourquoi j'avais seulement pris du thon et de la dorade grillé avec des pommes de terres cuites vapeur. Enfin, après avoir festoyé avec les invités, je sortis de la maison et je continuais à marcher pour éliminer ce que j'avais ingurgité. Et, une heure après environ, j'entendis une mélodie particulière, qui était jolie à écouter et fascinante. Et, je ne savais pas comment, je me dirigeais vers cette mélodie contre mon gré. Mais deux secondes après, je laissais faire. On verra bien.

J'entrais dans une forêt assez sombre et un peu humide, le genre de forêt qui vous fais dire « j'entre ou j'entre pas ? ». Dans mon cas, la question ne se posait pas, j'étais presque entraîné vers cette forêt, la magnifique mélodie parcourant mes oreilles (je tiens à dire que Miro n'était pas sur mes oreilles mais... Je pense qu'on l'avait remarqué). Je pouvais observer qu'il n'y avait pas d'animaux et pas chats qui vivent. Il y avait un silence... Anormale. Enfin, à part la mélodie. Enfin, j'arrivais, je pense, au centre de la forêt. Il y avait des buissons disposés d'une telle manière qu'on dirait que c'était fait exprès et qu'ils faisaient barrage. Et puis, la mélodie se tut. Et un rire affreux prit sa place. AAAH ! Je détestais ce genre de rire, le rire du sadique qui prenait un bien fou pour torturer ses victimes ! Je regardais autour de moi mais il n'y avait rien. Prudent, je fis apparaître mon pistolet d'eau, mis ma main droite sur le poignet de l'arme et posais mon doigt sur la gâchette. Je mis ma main gauche sous le poignet (comme dans les séries policières américaines, genre) et regardais attentivement. Puis, un espèce de bâton apparut. On aurait dit qu'il était fait en... Feuilles. En feuilles ? Mais c'était des feuilles d'or, comme s'il a été sculpté avec ces feuilles. Et sur le pommeau, il y avait un visage de singe horrible qui tirait la langue. Il se remit à rire et sans que j'eusse conscience de le faire, je tirais trois bulles d'eau vers lui. Le bruit des bulles tirées résonnèrent dans la forêt, recouvrant pendant quelques secondes son rire mais il reprit de plus belle et évita les trois bulles. Et merde, j'étais sûr d'avoir bien visé ! Qu'est-ce qu'il me voulait ?!

« Héhé ! Ji sué Missier Bomboula ! Et ji vé jouer avec twa ! »

Punaise, je comprenais rien de ce qu'il disait. Il avait un super accent de renoi en plus, c'était agaçant, on aurait dit la voix de Monsieur Tombola, là, ce mec que je peux pas cadrer... Ce qui me poussa à tirer d'autres bulles. Il les évita encore une fois et, sans que je ne l'ai remarqué, il se retrouva derrière moi et me frappa au crâne. Bordel, je commençais à perdre conscience.

« Enfoiré... »

« Héhéhé ! Cé Missier Bomboula ! »

Et il rigola de plus belle. Puis une sensation étrange me parcourra tout le corps et je tombais dans les pommes.  

....

Je me réveillais, en ouvrant doucement mes paupières. J'avais mal au crâne, on aurait dit qu'on me frappait plusieurs fois avec un bâton... Et j'avais dans les oreilles un étrange son, un rire... Je me levais difficilement, mis un pied devant et m'aidais avec pour me relever complètement. Je passais ma main sur mes yeux et remarquais qu'elle était différente de d'habitude. Et puis, rapidement j'examinais le reste de mon corps, effrayé. Et ce n'était que lorsque je touchais ma queue que je comprenais enfin : j'étais un singe.

Ma surprise n'en fut pas grande lorsque je me souvenais des paroles de Crazy : « C'est qui lui ? Purée, il a une sacrée tronche de macaque ! ». Bordel, je m'étais réellement transformer en singe. En singe quoi, merde ! Je découvris avec stupeur que mon tatouage était toujours là. Et merde, je le voulais pas, moi ! M'enfin. Je mis Miro sur mes oreilles et je l'entendais alors rire de tout son saoul.


« MIRO, TA GUEULE ! »

« Ah non, j'en peux plus, c'est pas possible... Ah ! »

Et il rigola de nouveau. Je l'enlevais de mes oreilles, hyper vexé. Non mais merde, fallait que ça arrive à moi ! Connard de Bomboula, il ne payait rien pour attendre ! Bordel, c'était quoi ça ? Fallait absolument que je retrouve mon corps ! Je tournais autour des buissons et je découvrais avec stupeur deux autres animaux... On aurait dit que l'un deux était une fille. Sûrement dans le même cas. Mais à cause de l'ombre, je ne parvenais pas à voir ce que les humains venus ici étaient devenus. Ils ont étés sûrement transformés pendant que j'étais inconscient. Je voulais faire apparaître de l'eau pour le réanimer mais, horreur !, mon pouvoir ne fonctionnait pas ! C'était pas croyable, comme si mon pouvoir était parti en même temps que ma véritable apparence. Et merde, et merde, et merde...
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptySam 4 Aoû 2012 - 20:50


Depuis quelques temps Kamylie perdurait des journées entières enfermée dans sa chambre, ne sortant que pour satisfaire le strict minimum vital d'activités tel les que se nourrir ou aller chercher son courrier attendant enfin une réponse positive. Oui, une seule petite réponse, un seul petit «  nous avons l'honneur de vous compter parmi nous » sur la cinquantaine de candidatures qu'elle a dut envoyé depuis le début de la reprise de ses recherches après ce sinistre incident qui avait mit sa carrière en pause. Et le moment des repas arrivait quotidiennement de façon fatidique. Le moment qui réunissait plus ou moins la famille autour d'une table aurait pu sonner comme un instant convivial mais ce n'était point le cas. En réalité, ses parents ne supportaient plus la façon de vivre de leur fille. Ce n'était pas de la mauvaise foi mais ils étaient vraiment inquiets et qu'importe le ton, gentillesse, supplication, colère, la jeune apprenti n'en faisait qu'à sa tête et en venait à se lever de table sans finir son repas. Mais une soirée, ce fut le mot de trop. Un mot que la mère dans un élan de colère avait prononcé avait cette fois-ci poussé la jeune femme un peu déséquilibrée à la défier du regard avant de cette fois ci prendre la direction de la porte de l'appartement pour s'extirper à l'extérieur. Malgré les cris, elle couru sans réfléchir en dévalant les escaliers et en s'enfonçant dans la rue sombre. Elle se stoppa pour regarder au dessus de son épaule, personne ne la suivait. Elle prit une profonde inspiration avant de reprendre une marche d'un pas plus lent et d'une respiration encore haletante de sa précédente course. Comment sa mère pouvait-elle encore la comparer à sa défunte sœur ? Comment pouvait-elle encore lui reprocher de ne pas être devenu comme elle ? Dans l'esprit embrumée de Kamylie résidait la pensée morbide que ses parents auraient été plus heureux si c'était elle qui avait été dans cette foutue voiture. Notamment que c'était en grosse partie sa faute si maintenant elle était fille unique dans une ambiance quelque peu morose. Elle avait beau essayé d'aller de l'avant, chaque jours quelque chose l'y referait penser.. certainement. Et ce soir c'était sa propre mère, la seule personne généralement conçue pour l'aimer sans condition. C'en était trop. Elle sentit de l'eau venu taper la joue de son visage égaré. Une larme ? Non évidemment, avec son karma ce ne pouvait être que la pluie !

Elle courut s'abriter sous un abri de bus attendant que la flotte s'estompe, recroquevillée sur elle même. Qu'est ce qu'elle se sentait idiote à poirauter ainsi dans un endroit sordide de nuit. Mais surtout qu'est ce qu'elle se sentait seule.. Enfin seule ? Pas vraiment car elle entendit un faible bruit émaner d'un coin opposé à elle. Un léger miaulement, affaiblie à posteriori par le manque de nutrition et le froid. Par réflexe, la jeune femme se redressa pour se diriger dans le coin en question avant d'essayer de saisir le chat. Oh si l'on avait été dans une jolie histoire le chat se serait laissé gentiment prendre et cela aurait pu être le début d'une grande histoire.. mais non ! La patte du chat apeurée vint marquer sur la surface la main de Kamylie qui la retira aussitôt en émettant un grognement de mécontentement. Pas patiente pour un sous en cette soirée qui commençait sérieusement à devenir longue, elle lançât quelques mots non-amicals en direction de l'animal qui ne cesser de feuler. Elle soupira et retourna s’asseoir dans son coin, enfouissant sa tête entre ses bras.

Elle s'assoupit quelques temps avant de secouer la tête. La pluie s'était bien calmée mais n'avait pas céssé pour autant. Mais cela faisait bien une ou deux heures qu'elle avait quitté le domicile et bien qu'elle bouillonnait encore de rage, elle savait qu'il fallait qu'elle rentre avant à un moment ou un autre. Elle détourna l'attention vers le coin ou le responsable de la douleur qui l'avait éveillé résidait mais il n'y était plus. Elle était un peu déçue bien mais se releva et sortie de l'abri du bus en toute hâte pour rejoindre son appartement. Elle se stoppa devant la porte, quelque peu hésitant et complètement trempée. Histoire de se préparer psychologiquement aux prochaines brimades à venir. À moins que ses paternels soient allés dormir ? A vrai dire, ce n'était pas la première et sûrement pas la dernière que leur fille prenait la poudre d'escampette et elle était maintenant adulte. Elle allait s’apprêter à franchir le pas de sa porte quand un miaulement retint son attention à nouveau. La petit bête était cachée dans le buisson et miauler d'une bruit à peine audible. Un peu méprisante, elle eut pour première réaction de se moquer de se bruit qui pouvait limite ne pas se dénommer de miaulement. Elle s'amusait toute seule, en parlant au chaton avant que celui-ci ne s'avance vers elle, les poils complètement trempés, pour se frotter à sa robe qui demeurait dans le même état. Elle devait se l'avouer, elle était complètement éprise de ce pauvre animal qui semblait abandonné. Seul, comme elle. Et après avait levé les yeux au ciel comme signe de défaite elle saisit délicatement le chat dans ses bras avant de revenir cette fois-ci, sans plus de manière, pénétrer dans la maison.

Tout semblait éteint, un calme absolu qui confirmait que tout le monde étaient plongé en plein sommeil. Et oui, elle qui aimait tant la nuit et surtout sa seconde vie, elle était celle qui veillait ce soir. Elle se dirigeat vers la salle de bain pour se changer et sécher le pauvre animal qui épuisait s'endormait presque à tous les endroits ou la jeune fille le disposait doucement. Pa partie séchage ne fut pas sans d'autres égratignures mais cette fois, Kamylie n'en démordrait pas. Elle le garderait chez elle dorénavant. Une fois elle et son nouveau compagnon au propre elle retourna dans sa chambre ou elle s'allongea sur son lit, main sur le front en regardant son plafond. Soudainement la petite boule de poil vint se blottir contre sa nuque et commença doucement à ronronner. La jeune femme abaissa les paupières, bercée par le ronronnement de son nouveau bébé, elle se laissait transporter dans le monde qui l'attendait

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Quand elle ouvrit les yeux, elle était tombée en plein milieu d'une place dont les habitants marchaient sur leur deux pattes dans un air le plus naturel du monde. Patte car en effet, c'était des habitants chats. L’arachnée ne fut pas très étonnée de cette nouvelle découverte après les faits qui s'étaient déroulés dans sa journée.. cela lui semblait évident qu'elle se retrouve dans un tel royaume. Cela ne lui aurait pas déplu plus que ça de visiter cet étrange royaume mais pourquoi avait-il fallu qu'on l'y plonge en plein cœur de la capitale ! Là où tout monde fourmilliait pour retrouver sa route, chats comme d'autres reveurs .. trop de personnes. Heureusement malgré ce monde personne ne semblait remarquer sa présence. Il faut dire que dans ce monde c'était commun de voir une femme dans une robe noire apparaître en plein milieu d'une place.. m'enfin ce n'était pas elle. Et elle ne perdit pas de temps pour s'isoler hors du royaume en se faufilant de rue en rue, en évitant au possible le contact avec d'autre habitant des lieux. À force de s'éloigner de la capitale des chats, elle se rapprochait d'une autre zone qu'elle n'eut pas trop de mal à reconnaître grâce à la forme particulière des arbres : les tropiques. Le lieu où elle avait rencontré le renard malicieux. Hum, ce nouveau lieu était bien plus attrayant et de par sa solitude et son ambiance sereine, et surtout par la présence d'une végétation touffue pouvant lui servir de support pour sa toile en cas de défense... ou d'attaque. Elle s'appuya sur un arbre et commença sa traditionnelle couture de chaque nuit. Cette fois-ci, elle avait opté pour une robe lui arrivant au mi-cuisse et très serrée pour ne pas prendre le risque de s'accrocher dans les feuillages. Elle était en pleine couture quand elle entendit un bruit provenir d'un cycadophyte de petite taille. Elle s’interrompit dans son geste en extirpant ses 8 pattes pour pouvoir assurer sa survie si un animal sauvage l'attaquait. Après tout dans une telle jungle il ne serait pas étonnant d'en voir. Elle n'avait aucune envie de se faire manger par une panthère ou un tigre affamé. Pourtant, ce fut un silence absolu qui suivit la réaction de la femme-araignée. Apparemment, aucun signe de danger. Enfin, c'est ce qu'elle pensait avant de sentir une vive douleur sur le crâne et perdre connaissance.

Lorsqu'elle ouvrit les yeux, elle ne put s’empêcher d'avoir un mouvement de recul. L'arbre qui, avant qu'elle ne s'écroule au sol, faisait la moitié de sa taille en faisait le double maintenant. Mais pas seulement lui, tout le feuillages était devenu gigantesque. Et alors qu'elle se demandait à quel tour du destin elle avait encore droit, elle sentit la présence d'une queue secoué le sable, les quatre pattes qui la maintenait... elle venait de s'être transformer en animal. Une première ! Et pas n'importe lequel, tant qu'à faire être transformer en araignée totalement ou alors un animal menaçant. Mais non elle était en tigresse.. mais si petite. Pourquoi un bébé ? Déjà qu'en femme araignée elle ne pouvait pas jouir de pouvoir se battre en face à face avec n'importe qui du fait du si peu d'attributs dont elle disposait. Toujours à compter sur ses pièges et sa malice.. pour une fois qu'elle aurait pu s'attaquer à plus fort, non le responsable de sa transformation avait opté pour une animal en façon miniature.. peut être pour éviter tout risques potentiels? Quoiqu'il en soit, petite taille ou non, elle se devait de continuer sa route. Mais alors qu'elle s’apprêtait à prendre le départ elle entendit de son ouïe fine, d'autre mouvement provenir plus loin. Ensuite, une odeur, non deux vint chatouiller ses narines... hum ce n'était pas que d'inconvénient de s'être transformer finalement. C'est après avoir profiter de ces nouveaux sens développés qu'elle se rapprocha de la source vivante qu'elle avait ressentie. Après tout, soit c'était les responsables de cette métamorphose, soit ils pourraient s'allier pour le découvrir.

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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyMar 14 Aoû 2012 - 17:20
Bon, ma transformation en animal m'avait rendu paranoïaque : déjà, ils n'étaient pas deux mais une. Et de deux, elle était parfaitement éveillée. Mais bon, ma paranoïa avait quand même régler le problème du pouvoir puisque l'on pouvait plus les utiliser.
Finalement, je pouvais distinguer l'animal qu'elle était : c'était une toute petite tigresse. Elle était vraiment mignonne, j'avais envie de jouer avec elle... Je me rendis compte de ce que je venais de penser, frappais ma tête avec ma main et je m'avançais vers elle. On aurait dit qu'elle était sur la défensive. Je voulais lui enlever toute trace de peur en lui affichant mon plus beau sourire mais je m'étais dis qu'un sourire de macaque n'était pas beau à voir. Alors je devais gagner sa confiance avec les mots. Ceux-ci sortirent tous seuls de ma bouche :

« N'aie crainte, je suis comme toi. Sauf que j'ai été transformé en singe, comme tu peux le constater. Je pense savoir comment nous sortir de là mais il faut qu'on se fasse confiance. Je m'appelle Kal... Oui, Kal. Et toi ? »

Je me disais que si jamais on n'arrivait pas à retrouver notre apparence d'origine, mieux vaut qu'elle ne sache pas comment je m'appelais, au cas où elle voudrait me retrouver pour me tailler en pièces si on devait rester comme cela... Mais attends, ce n'était qu'une toute petite tigresse inoffensive et si on ne retrouvait pas nos corps... Elle resterait elle aussi dans cet état. Au moins, les singes ont l'avantage de la souplesse et de l'habilité, j'apprendrais bien comment faire pour être comme eux... Je devenais fou, je pensais comme si nous allions jamais retrouver nos corps ! En plus, je lui avais dis que je savais comment régler le problème mais je n'ai réfléchi à rien. Je suis tellement stupide, parfois.
Lorsqu'elle me répondit, un flot d'information immense me parvenait. Je savais que cela concernait mon interlocutrice mais je n'arrivais qu'à déchiffrer certaines choses... J'étais comme emporté dans une conscience inconnue et quelque chose, sûrement sa voix, qui me remit les pieds sur Terre. Ou sur Dreamland. On avait le choix.

« Ah, ah... Oui. Désolé, je pensais à autre chose. »

La phrase typique. Bien prononcée, bien utilisée. Peu à peu, mon esprit commençait à structurer et à classer les informations que je venais de recevoir. Et ben, Crazy avait pas fait dans la dentelle. Cela me permettra de réagir en conséquence si les choses tournaient mal. Et je parlais de tous les cas. Mais maintenant, il fallait que je réfléchisse. Il fallait que je trouve une solution pour retrouver notre aspect d'origine. Mais comment ? Il y avait bien un moyen mais il fallait que je la questionne. Mais mes suppositions se révélèrent être exactes : il fallait retrouver le bâton magique. Mais où, comment ? Je commençais à ré-examiner l'endroit où ce foutu bâton m'avait emmené : en fait, cela ressemblait plus à une forêt tropicale qu'une forêt normale. Je dis alors à la jeune fille-tigresse de m'attendre ici et je m'avançais vers l'arbre sur ma gauche. Je me demandais si j'arriverai à monter tout en haut car il était vraiment grand. Mais après tout... J'étais un singe. Je posais mes mains sur le tronc et une décharge imaginaire parcourra mon corps. Alors, avec un sourire aux lèvres (même si c'était moche), je commençais à escalader l'arbre et, me rendant compte de la facilité que c'était, je grimpais de plus en plus vite et un rire sortit de ma gorge. Mon excitation augmentait considérablement, à force que je m'approchais du sommet. Et là, je m'arrêtais net. Et je vis l'incroyable paysage qui s'offrait à mes yeux : j'étais à présent dans une forêt tropicale. Je vis des palmiers, des cocotiers et toutes sortes d'arbres de ce genre d'endroit. Puis je vis la mer. Une mer. Une mer onirique. La blague ! C'était une putain de blague. La mer. La mer, quoi. Rien de plus simple. J'étais au Royaume de Chats, pas très loin de la capitale et je me retrouvais dans un royaume avec un environnement tropical. Tout allait pour le mieux... Cela voulait dire que cet enfoiré de bâton magique m'a fait traversé presque toute une zone pour me fracasser la tête et me transformer en singe ?! Oui, je supposais que j'avais changé de zone car j'avais aperçu beaucoup de rêveurs sur la plage. Et comme la plupart des Royaumes à Rêveurs se trouvaient dans la première Zone, j'en déduisis que j'étais, enfin, nous étions dans un royaume de première Zone. J'étais en colère juste pour ça, en fait. Et aussi que j'étais dans un corps de singe. Je regardais à nouveau et j'aperçus alors une falaise toute blanche et qui éblouissait avec le soleil. Étrangement, cela me rappelait quelque chose mais je ne savais pas quoi. Je redescendis et constata que la mini-tigresse n'avait pas bougée, ce qui me permettais de lui exposer mes suppositions.

« Donc, avant de tomber dans les vapes, tu as sentis une douleur au niveau de la tête et après, quand tu t'es réveillée, tu as vu que tu avais... Changée. Alors je vais lever le voile sur ce mystère. Mais tout d'abord, je vais t'informer de quelque chose, à propos de Dreamland, mais je ne sais pas si tu connais leurs existences mais je vais te le dire quand même : à Dreamland, il y a, avec les Voyageurs et les Créatures des Rêves, d'autres choses qui... Sortent de l'ordinaire. Ce sont des Artefacts. Des objets magiques, en quelque sorte. Certains n'ont rien de particulier mais la plupart possèdent des caractéristiques comme apporter à son utilisateur une sorte de... Deuxième pouvoir. Ou quelque chose du genre. Enfin pour te dire que certains se voient d'être dotés d'une raison, d'une propre conscience. »

En même temps, Miro avait trouvé le moment pour entrer dans la discussion, même si la tigresse ne l'entendait pas :

« Comme moi, quoi. »

Je n'y prêtais pas attention et je continuais :

« C'est le cas de la chose qui nous a transformé en animal. C'est un bâton magique avec sa propre conscience. Je ne sais pas pourquoi il nous a fait ça ni pourquoi il se promène dans la nature mais je pense que le retrouver nous aiderait grandement. Et pour le retrouver, il faut qu'on explore cette forêt tropicale. Tu es partante pour une escapade tropicale ? »
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyJeu 6 Sep 2012 - 14:34
Voilà que l'odeur qu'elle avait ressenti auparavant se rapprochait ! Quand le monde vous semble si grand vous ne pouvez vous empêcher de penser au pire et c'est pattes repliées, dérrière en l'air et queue au sol qu'elle s'apprêtait à accueillir l'étranger. D'ailleurs c'était quoi cette position loufoque encore... hum instinct de chasse de la féline surement. Qu'il en soit ainsi. Elle était à deux doigts de bondir sur la forme qui se frayait aisément un chemin dans les nombreux feuillages quand elle se rendit compte que ce n'était ni plus ni moins qu'un singe. Elle se ravisa donc pour le moment et preta attention à ce qu'il avait à dire.

«-N'aie crainte, je suis comme toi. Sauf que j'ai été transformé en singe, comme tu peux le constater. Je pense savoir comment nous sortir de là mais il faut qu'on se fasse confiance. Je m'appelle Kal... Oui, Kal. Et toi ? »

« -Kamylie »

Le dialogue n'était toujours pas sa tasse de thé et pourtant elle devrait vite s'y faire car son interlocuteur, lui, semblait bien cocasse. Enfin, peut être se trompait elle ou qu'elle l'avait coupé dans son élan car le singe parleur s'était maintenant tut et semblait perdu dans ses réflexions. La tigresse sentait qu'il n'allait pas lui être d'une grande utilité et batta le sol avec sa queue d'un air de dire «  Dans quoi je me suis encore fourrée.. ». Elle ouvrit large sa gueule pour bailler laissant échapper un genre de «  rugissement » plus proche du chaton que du tigre et ainsi provoquant une auto-exaspération d'elle même qui sembla extirper le singe de ses pensées.

« -Ah, ah... Oui. Désolé, je pensais à autre chose. »

S'il voulait. Elle se moquait totalement de ce qu'il pouvait faire ou ne pas faire du moment qu'il lui dise comment retrouver son apparence normale. C'est pas que, mais rester une tigresse toute sa vie Dreamladienne n'était pas dans ses projets. Encore que si sa croissance allait de paire avec les nuits passées... elle deviendrait une féline charmante et dévastatrice. Cette idée sonnait bien. Mais rien ne laissait à croire que ça allait être le cas et le mode chaton en sevrage lui tapait déjà sur le système. Tout à coup Kal comme il se dénommait, se rapprocha d'un arbre gigantesque.. du moins de la vue de Kamylie, et lui fit signe de ne pas le suivre. Elle aurait pu en rire mais l'humeur n'en était pas là, mais aurait elle pu le suivre dotée de ses 4 pattes de 20 cm de long ? Bref, elle vint se rapprocher de l'arbre tandis que le singe prenait un malin plaisir à rattraper la cime de l'arbre en grimpant à une vitesse vertigineuse. La petite tigresse en attendant sortit ses griffes et les enfonça lentement dans l'écorce de l'arbre. Elle vit avec plaisir que celles-ci semblait aussi tranchantes que dans les reportages télés tandis que son nouveau compagnon regagnait la terre ferme.

« -Donc, avant de tomber dans les vapes, tu as sentis une douleur au niveau de la tête et après, quand tu t'es réveillée, tu as vu que tu avais... [...]
C'est le cas de la chose qui nous a transformé en animal. C'est un bâton magique avec sa propre conscience. Je ne sais pas pourquoi il nous a fait ça ni pourquoi il se promène dans la nature mais je pense que le retrouver nous aiderait grandement. Et pour le retrouver, il faut qu'on explore cette forêt tropicale. Tu es partante pour une escapade tropicale ? »


Trop bavard. Bien trop à son goût à tel point qu'elle ne prit réellement attention qu'au début et à la fin de son monologue bien trop occupée à rentrer et sortir ses griffes qu'elle admirait avec délice en pensant à tout ce qu'elle pourrait découper avec. Bon, d'accord, pas le singe. Il pouvait encore lui être utile mais sois elle lui précisait le fond de sa pensait pour le remettre à sa place soit elle le boouffait pour le faire taire.

«- Ecoute Kal, je ne suis pas ton amie donc abrège sur l'essentiel de la quête car je ne suis pas du genre patiente... En ce qui concerne l'escapade je n'ai pas vraiment le choix donc .. soit allons y.»

Elle se doutait que le sourire affiché sur le visage du singe allait disparaître mais ce n'était pas sa priorité. Esprit félin ou pas elle se dit que le pauvre était fortement mal tombée en sa compagnie mais bon c'était un coup du destin et s'il voulait à s'en prendre à quelqu'un pour cette double malchance ce n'était certainement pas à elle. Quoiqu'il pouvait toujours mais ce n'était pas recommandé pour sa survie.

Rhaaaaaa mais qu'elle poisse de devoir se mouvoir dans une telle forêt quand on est aussi petite ! Kamylie se débattait comme possible contre les branches qui lui rebondissaient dessus tandis qu'elle sentait sa patience arrivait à ses limites. Cela faisait bien une heure qu'ils se perdaient dans cette épaisse forêt et pas la moindre trace d'un baton magique ! Elle allait se retourner vers le singe qui semblait prendre un peu de distance par rapport à l'aura glacial que devait dégager la tigresse associable quand une énorme branche dans un élan inexpliqué vint l'envoyer valser sur le flanc quelques metres plus loin. Un nouveau rugissement pas très impressionnant vint alors briser le silence alors que le singe vint se rapprochait de la féline.


« -Tout va bien, mais qu'est ce que c'est encore que cette blague ? Au moins, nous pouvons être certains que c'est la bonne direction. Mais une fois trouvé, ce petit bâton enquiquineur, tu pensez que nous serions d'attaque ? Moi tigresse de 50 cm et toi un frugivore poilu ? »

Elle se releva en ressentant une légère douleur à une de ces pattes arrière qui lui laissa échapper un petit miaulement discret qu'elle espéra imperceptible dans l'objectif de reprendre la marche. Il ne manquait plus que ça.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyJeu 6 Sep 2012 - 15:37
Le piège avait partiellement fonctionné. Le tigre n'avait été que blessé alors qu'il aurait du être assommé. Mais la taille inhabituellement petite avait faussé les données. Finalement, peu importait. Le système avait signalé la présence des animaux et par un réseau utilisant cordage et magie, l'information était parvenue au campement de chasseurs.

Ils étaient trois. Ils n'étaient pas beaux. Ils étaient armés.
Le plus musclé était vêtu comme à l'époque coloniale, chapeau compris. Ses bras poilus pouvaient étrangler un tigre et son torse musclé impressionnait. Le tout tenait sur des jambes menues. Armé d'un fusil à double canon, il fumait la pipe en lisant le DreamMag.
Le plus fin avait son visage dissimulé par un turban au couleur de la forêt. Ses vêtements moulants aux teintes évoquant la nature environnante soulignaient une musculature travaillée mais moins impressionnante que l'autre. Un arc et un carquois remplis de flèches de toutes sortes en travers du dos, il écoutait le chant des arbres.
Le plus petit ressemblait à un nabot. Hargneux, roux ( ce qui n'avait rien avoir avec son caractère), un nez accusant sa consommation d'alcool répété, il grommelait dans son coin. Sa tenue de chasseur était la plus moderne mais étrangement la plus vieillie aussi. Des pieds chaussés de rangers battaient la poussière nerveusement.
Lorsque le signal atteignit le camp et indiqua le lieu où les animaux avait été repérés, ils se précipitèrent et le nabot prit son fusil automatique pourvu de flèches hypodermiques. Leur objectif était de capturer des animaux pour les revendre dans un des royaumes louches de la zone 3. Ils avaient installé tout un tas de piège tous plus ingénieux les uns que les autre à travers la forêt et possédaient d'indéniables qualités en tant que chasseurs. Toutefois, ils accusaient chacun un défaut qui les rendait moins dangereux. Le plus musclé n'était pas le plus intelligent et préférait tirer à tout va. Le plus fin avait la fâcheuse habitude d'attendre le moment propice pour agir, souvent trop longtemps. Enfin, le nabot était … un nabot, une véritable boule de nerfs qui se jetait stupidement dans les ennuis et parfois dans ses propres pièges.

Dès qu'ils furent en vue des animaux repérés, à savoir un singe et un tigre, Clintown, le plus musclé, visa et tira dans leur direction alors que Legos, le plus fin, escaladait les arbres pour les suivre d'en haut. Le nabot, quant à lui, arrivait enfin, tout essoufflé. La chasse était ouverte.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyMer 12 Sep 2012 - 19:03
« Kamylie. »

Kamylie Sawa, 24 ans, adore par-dessus tout la couture. Elle souffre d'un terrible manque de confiance en soi mais cela s'atténue grâce à Dreamland. Elle est plutôt associable, du fait qu'elle préférait être derrière les gens, plutôt que de se mettre en avant. Sauf que le fait d'avoir vaincue sa peur lui a fait faire devenir égocentrique, égoïste et cynique. C'était le genre de personne dont il ne fallait pas trop rester avec, sauf si l'on était entêté. Kamylie était le genre de personne qui n'aimait pas trop la compagnie de quelqu'un et préférait rester seule. Toutes ces informations me donnaient accès à tellement de choses que j'en avais la tête chamboulée. Ce qu'elle aimait, ce qu'elle n'aimait pas, son caractère, sa manière de réfléchir, sa façon d'agir... Tout ça pouvait me conduire à la connaissance de sa phobie car elle en gardait toujours une certaine répréhension au fond d'elle : elle avait eu peur des araignées. Donc, cela me conduisait à deux sortes de pouvoirs : soit elle pouvait invoquer des araignées à sa guise, soit elle pouvait se transformer en araignée. Mais je ne pouvais rien craindre car elle était changée en animal, comme moi, et elle ne pouvait donc plus utiliser son pouvoir. Mais elle possédait une aura assez froide et je préférais rester en retrait, essayant de réfléchir à un moyen pour nous de battre le bâton avec nos « corps » et de retrouver nos apparences. Multiples stratégies me parvinrent dans mon cerveau mais il y avait toujours beaucoup de contraintes et je les laissais tomber. Il fallait trouver quelqu'un qui en savait long sur ce bâton magique, le moyen d'inverser le processus...

« Miro, tu ne saurais pas quelque chose au juste ? »

« Tu sais, je ne suis pas une encyclopédie. »

Et je repartis dans mes pensées, jusqu'à ce qu'un petit rugissement provenant de Kamylie fit reprendre mes esprits. J'accourus vers elle et examina sa blessure. En regardant par terre, je pus comprendre que c'était un piège, il y avait une grosse branche, assez solide pour fracasser des os si on le lançait avec une certaine puissance. Un très beau dispositif, digne de chasseurs. Des chasseurs... Et merde. Je ne compris que trop tard lorsqu'une des balles que tirait une créature des rêves m'érafla. Blessure superficielle. Mais il continuait de tirer et je criais à Kamylie de se cacher. Je montais dans un arbre pour essayer de lui tomber dessus lorsqu'une flèche frôla mon oreille. Un homme fin, avec des vêtements moulants de couleur forêt tropicale. Il avait un turban de cette même couleur et il fondait parfaitement dans la nature. Une sacrée plaie, celle-là. Ma force et ma vitesse avaient, certes, diminuées mais un singe possédait une agilité hors du commun et nous étions dans un arbre avec de milliers de branches. J'esquivais une nouvelle fois une flèche et cette fois-ci, je sautais sur une branche touffue de feuilles. Je le voyais qui préparait une nouvelle flèche. Il savait exactement où j'étais et pouvait encocher une autre flèche qui pourrait me blesser. Mais il ne fit rien, il attendait. Moi, je ne bougeais pas. Il me regardait et je le regardais. Nous nous regardions en silence. Les balles que tirait l'autre énergumène en bas ne troubla en rien ce silence pesant. Tout semblait s'arrêter autour de nous. Tout doucement, je me redirigeais vers une flèche qui s'était logé dans le tronc de l'arbre. Mais elle se trouvait hors de ma zone de camouflage. Fallait-il risquer ma peau pour prendre cette seule arme potentielle ou réfléchir à un autre moyen ? Je ne pouvais pas rester là à rien faire, il fallait que j'aide Kamylie, elle était sûrement dans un sale état, elle devait être mal au point, déjà qu'il y avait sa blessure à sa ja... Patte. Il fallait donc récupérer cette flèche. Il fallait que je fasse vite. Mais il me semblait attendre le moment propice, l'apogée d'un meurtre. Le moment parfait. Mais peut-être n'avait-il jamais tué avant car tout chasseur se doit de tirer dès qu'il le peut sur sa proie. Mais lui s'y croyait trop.

Je risquais alors. Tout doucement, je sortis ma main, puis mon bras, ensuite ma tête. Enfin, mon corps fut complètement à découvert. Mes suppositions furent exactes, il ne tirait pas. Je m'approchais lentement de la flèche et je la retirais délicatement. Il vit ce que j'étais en train de faire et se demandait sûrement comment un vulgaire singe pouvait prendre une flèche comme arme. Parce que, je n'étais pas un vulgaire singe mais un voyageur avec bac+1 option survie à Dreamland. Je retournais vers les feuilles qui me permettaient de me cacher. Mais maintenant, il ne pouvait plus me voir alors que je pouvais parfaitement l'observer. Il était dérouté mais gardait un calme parfait. Il était troublé mais à part deux gouttes de sueur qui coulaient sur son front, il ne bougeait pas. Et pourtant, et pourtant... J'allais le tuer. Une proie qui tuait son chasseur, la gazelle qui se retournait contre le lion. Il fallait que je me dépêche. Mais il fallait aussi que je ne fasse pas de bruit. Il avait toujours sa flèche et semblait toujours attendre son fameux moment. Mais je n'allais pas attendre avec lui. Je balançais une petite branche dans une autre direction pour attirer son attention sur autre chose et dès qu'il redirigea son arc vers la branche, je sautais sur lui pour arriver sur son cou et lui planta sa flèche en plein dans sa carotide. Je m'éloigna un peu en attendant qu'il meure. Ce n'était pas beau à voir, à chaque fois que je tuais quelqu'un, j'avalais ma salive que je trouvais amère et je manquais de vomir. Après tout, c'était toujours mieux que de tuer sans aucun remord, cela montre que j'étais toujours humain après tout. Je récupérais son arc et son carquois un peu trop grand pour moi mais je pouvais me déplacer tranquillement. Je retirais la flèche logée dans le cou du mort, l'essuya avec une feuille, puis la rangea dans le carquois. Maintenant, allons aider Kamylie.

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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyVen 9 Nov 2012 - 11:47
Je restais toujours dans mon arbre couvert de feuillage, pour ne pas me prendre une balle de l'autre musclé. Lui et le nabot n'avaient pas remarqués que leur copain était mort et je décidais de mettre en application ce que les cours de tir à l'arc que ma mère m'avait payée m'avaient apporté : rester tout le temps à distance de sa cible et ne pas la quitter des yeux. Surtout, bien observer le paysage environnant et ne pas se faire remarquer au maximum. Je venais de remarquer que ce n'étaient pas de simples cours de tir à l'arc mais... Passons. Les deux chasseurs étaient en train de regarder aux alentours, comme pour chercher quelque chose... Kamylie ! Je ne la voyais nulle part ! Oh non, elle devait s'être réveillée, voilà pourquoi elle avait disparue. Et si je ne brisais pas cette foutue malédiction, nous devrons rester des animaux pendant toute notre vie de voyageur. Il fallait absolument que je me débarrasse de ces deux gus mais ils seront plus difficile à neutraliser que l'autre, là : le petit court partout, impossible de viser juste et je veux toujours rester caché. Et l'autre musclé était trop baraqué pour qu'une flèche puisse le tuer facilement. Il fallait que je ruse incroyablement mais ce n'était pas gagné.

Le gnome semblait être le moins difficile à tuer, je commençais donc à élaborer un plan pour l'éliminer. Il y avait plusieurs lianes, je pouvais donc les utiliser pour me déplacer furtivement entre les arbres. Il faudrait me balancer très rapidement avant que l'autre taré de la gâchette ne vienne me trouer le bide. Ou je pouvais descendre tout doucement mon arbre et lui tirer une flèche puis m'enfuir pour distancer le musclé. Mauvaise idée en fait, car il ne fallait pas que je considère mes prédateurs comme ceux qu'on voyait pour les dessins-animés pour enfants. Ils savaient certainement identifier des sons très faibles niveau sonore et si je marchais sur des feuilles, j'étais foutu. Il ne me restait plus que la solution des lianes. Mais y avait l'autre taré...Je savais comment Kamylie pensait et comment elle agirait mais pas ces deux zigotos, sauf que si je m'approche d'eux, je pouvais directement savoir que je ne prendrai pas une tasse de thé mais une tasse de sang... Bonsoir les visions morbides. Donc, laissons tomber pour mon Tatouage. Il fallait donc passer à l'action. J'utilisais ma queue pour essayer d'attraper une liane qui était près mais je n'arrivais pas bien à la faire mouvoir. Après plusieurs tentatives, j'avais enfin réussi à l'attraper et je rangeais mon arc. Je testais silencieusement la solidité de ma liane et je sautais. J'entendis très clairement le bruit d'un coup de feu et sentis une balle passer tout près de moi. Il était pas manchot, celui-là. Au moment où j'allais lâcher la liane pour sauter sur une branche d'arbre, je pris une autre liane et je me balançais perpendiculairement par rapport à ma précédente trajectoire. Parce que ce serait trop facile et qu'il pourrait me toucher pendant les deux secondes où je m'aurai réceptionné sur la branche.

Je me réceptionnais sur une autre branche et je me cachais derrière le tronc de cet immense baobab. Une balle s'était encastrée dans le tronc, puis le déluge cessa. Je soupirais de soulagement, mais pas pour longtemps car je fis un vol plané et manquais de peu de tomber de l'arbre mais j'utilisais la branche de la même manière que le Prince de Perse faisait pour atteindre une autre plate forme, sauf que je ne sautais pas mais revint sur ma branche. Le gnome était en face de moi, en garde. Shit, j'avais pas prévu qu'il puisse réagir aussi rapidement ! Je ne pouvais pas utiliser mon épée d'eau mais j'eus une idée tellement brillante qu'elle illumina ma tête : j'enlevais rapidement mon arc et mon carquois et je pris une flèche avec moi, que je cassais un peu de son bois pour avoir une bonne prise en main. Mais le gnome chargea sur moi et je sautais sur une extension du baobab sur le côté mais je dû revenir derrière mon assaillant car le taré me mitraillait. Il fallait que je me dépêche, je ne devais pas rester en singe toute ma vie de voyageur ! Je chargeais vers mon adversaire et lorsque je fus près de lui, j'utilisais ma queue pour toucher son visage, ce qui le déstabilisa et je plantais ma flèche dans son buste en plein cœur... Ah, mauvais calcul. J'avais planté la flèche sur sa poitrine droite et non sur la gauche. Mais je l'avais quand même planté dans sa cage thoracique, il allait avoir de plus en plus de mal à respirer. Il fallait juste l'enchaîner. Sauf que mes coups étaient beaucoup plus faibles qu'ordinaire et les seuls coups efficaces étaient dans sa poitrine car il avait toujours la flèche nichée dedans, aux yeux car je touchais souvent ces derniers et dans l'entrejambe, car c'était efficace. Il était beaucoup plus lent et je décidais de retirer la flèche de sa poitrine lorsqu'il s'avança vers moi, comme poussé par quelque chose d'invisible. Le taré l'avait visé et avait visé juste. J'écarquillais mes yeux de stupeur mais je me disais qu'il ne fallait surtout pas traîner là. Je sautais et prit une liane pour me balancer. Il fallait fuir car je ne pouvais pas tuer celui-là, il était beaucoup trop musclé et avait une arme à feu. Liane en liane, je continuais de me balancer en évitant les balles qui voulaient seulement se loger dans un corps frais. Et finalement, je n'avais plus de liane à prendre, j'étais en suspension, juste en dessous d'une cascade. Il n'y avait plus rien, à part l'eau qui se jetait sur des pierres aussi fortement qu'un coup de poing donné sur un 6ème. Dans ce genre de moments, j'étais rassuré car j'étais entouré d'eau mais là, une larme nerveuse coula et je criais. Et je m'arrêtais de crier après avoir entendu mon portable sonner mon alarme. J'étais en sueur et mon cœur continuait toujours de battre, prêt à exploser. Finalement, je me calmais et m'examinais. Je m'étais réveillé avant d'être emporter dans la cascade et finir noyé. Même si j'avais Miro, le choc qui se serait produit si j'avais rencontré l'eau aurait été non supportable pour mon corps. Mon corps... Et merde.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyVen 9 Nov 2012 - 22:47
La manœuvre du singe convoité par les chasseurs porte ses fruits et à cause du membre postérieur disposé devant ses yeux, le nabot perd de son efficacité, peste contre la nature insolente de ces bestioles à l'humour douteux et se retrouve bien surpris de recevoir une flèche dans la poitrine. C'est bien la première fois qu'un singe se débrouille aussi bien contre lui.
Cintown en avait assez d'attendre. Déjà que le tigre qu'il avait en vue avait disparu sans qu'il comprenne comment, ce qui l'exaspérait, voilà maintenant qu'il devait regarder jouer ce roux avec leur proie. Finalement, n'y tenant plus, il arma son fusil et d'un tir magnifiquement ajusté, toucha … le nabot. Geste inconscient ou purement délibéré, il ne le savait pas lui-même. Il éprouva une légère satisfaction en voyant cet excité aussi grand qu'un lutin s'effondrer mais se reconcentra sur sa cible première : le macaque.

Sa hargne envers ses mammifères remontait à une lointaine affaire impliquant un homme en pagne, une demoiselle écervelée et des singes. Malgré le temps passé à chasser pour se libérer de cet épisode douloureux dans sa carrière de chasseur, il n'avait rien perdu de son esprit de revanche, tel Achab poursuivant Moby Dick.
La course à travers la jungle dura suffisamment longtemps pour faire recharger deux fois le fusil du chasseur fine à la gâchette. La cible se déplaçait aisément et les balles fusaient non loin de ses poils. Ils auraient pu courir encore longtemps mais une cascade abrégea la poursuite brutalement.
C'est avec désolation que Clintown regarda sa proie disparaître au milieu des remous de la chute en contre bas. Une si belle pièce …

De dépit, il rejoignit le nabot qui l'accueillit en râlant vertement. Le chasseur à la tignasse rousse n'était pas mort grâce à la protection qu'il portait sous ses vieux vêtements de chasseur. Certes, il avait souffert des coups portées au visage, mais le reste de son corps était intact. Le mécontentement venait du tir qu'il avait subi de la part de celui qu'il croyait être un confrère. Une vive dispute débuta, où le nabot accusait le chasseur colonial de manquer d'esprit de chasse et où Clintown se défendait à coups de Ferme là ! Tonitruant.
Finalement, ils s'aperçurent de la disparition du troisième larron et lorsqu'ils découvrirent son cadavre, ils s'accordèrent dans une esprit de vengeance, jurant de venger leur frère de chasse.

Sur ces bonnes paroles, ils partirent disposer de nouveaux dans la forêt.

Pendant ce temps, le Sceptre Animal s'ennuyait ferme dans la jungle du Royaume des Tropiques. Il sautilla sur place et se demandait comment il pouvait encore embêter d'autres voyageurs
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyDim 11 Nov 2012 - 15:34
« Kala, ça va ? T'as fais un cauchemar ? Ooh, viens là... »

Myriam prit ma tête et la cala contre ses seins. Bon, je ne regrettais pas de m'être réveillé en criant, c'était ça l'essentiel. J'embrassais mon amour, lui dis bonjour et me dis que j'allais peut-être continuer. Comme on avait pas besoin de raconter la suite, on allait accélérer l'histoire pour arriver au moment où, après être levé du canapé et m'être fait tiré avec force sur le T-Shirt que je portais à moitié pour avoir un dernier baiser, je partais dans la cuisine pour nous préparer un bon petit-déjeuner. Hmm... Le lait entrait dans sa date de péremption à partir de demain, je me disais qu'il fallait mieux le terminer tout de suite. Myriam me demanda pourquoi j'avais réellement crié et lui dis que je m'étais fais poursuivre par un chasseur hyper balèze alors que j'étais un singe, à travers une forêt tropicale. Elle rigola et trouva ça mignon. La vérité était mignonne, hein... Il faudrait un soir aller visiter les songes de ma chérie, tiens.

En buvant mon café, pendant que Myriam racontait sa journée de hier, j'entrais en réflexion profonde : comment allais-je faire la nuit prochaine avec ce corps de singe ? J'étais privé de mes pouvoirs, et je ne pouvais demander de l'aide, ni à Clem, ni à Taïji. Pour le premier, je ne le connaissais pas hors Dreamland, tout simplement et le deuxième... Il ne me croirait pas. Enfin, la dernière fois que je l'avais vu à Dreamland, c'était sa première nuit et c'était y a pas si longtemps. Mais bon, on pouvait toujours aller voir. Mais comment allait-il m'aider ? Taïji était, je suis désolé, une buse question orientation et ne pensait qu'à foncer dans le tas. Et je n'avais pas besoin de mon Tatouage pour le savoir... On pouvait toujours aller voir. Mais il fallait donc préparer un plan, élaborer un chemin avec ce que je savais déjà des lieux pour être beaucoup plus rapide. Mais... J'étais en train d'y penser et... J'étais con ! Je n'avais qu'à penser à ce foutu sceptre avant de m'endormir et le tour était joué ! Taïji n'aura qu'à l'immobiliser en utilisant son pouvoir et je le prendrai en main pour inverser le processus et rendre nos corps à Kamylie et moi ! Ah oui... Faille : c'était un objet, et non un être de Dreamland. Et, jusqu'à preuves du contraire, on ne pouvait pas se retrouver au même endroit qu'un artefact, sinon cela aurait été beaucoup trop facile. Sauf que j'avais perçu un léger flot d'informations provenant de mon Tatouage avant de m'évanouir mais je ne m'en rappelais plus, le coup à la tête avait été assez fort tout de même...

« Han ! Tu ne m'écoutes pas ! »

« Si. Ton père t'a énervée car tu lui avais déjà dis avant-hier que tu sortais avec Julie dans Paris pour hier après-midi et lorsque tu t'apprêtais à sortir de chez toi, il t'a demandé où tu allais. »

« T'es trop fooort ! Je t'aime ! »

« Moi aussi, je t'aime », fis-je avec le sourire.

La journée se passa sans événements notables. Le seul fait qui était important pour moi était d'aller toquer chez mon ami, pour qu'il puisse me donner son aide. Déjà qu'il ne répondait ni aux SMS que je lui envoyais, ni aux coups de fils, je décidais d'aller chez lui. Je toquais plusieurs fois mais aucune réponse. Je tapais alors sa porte avec ma tête et aperçu un papier qui dépassait de sous la porte. « Veuillez écrire votre message au dos de cette feuille, je suis en vacances pour une durée indéterminée ». D'un accès de rage, je pris un stylo qui traînait dans ma poche et écrivais « avais besoin de toi à Dreamland, ducon ! ». Je ne pouvais pas gaspiller une nuit pour le chercher dans Dreamland, il fallait que je fasse vite, si jamais il y avait un temps limite. Grand maximum, il fallait que je retrouve mon apparence avant demain matin. Plus facile à dire qu'à faire.
Je rentrais chez moi, prit des feuilles blanches, des crayons, une gomme et je dessinais ce que je savais à propos du territoire des Tropiques. Hmm... La plage, la forêt, l'emplacement du piège et le ravin. Il fallait absolument que je retienne le chemin car je n'aurai pas de carte. Je partis sur Internet pour voir et apprendre comment se créer une arme, une lance à partir de bout de bois. Avec un peu de chance, je trouverai une pierre coupante et des bouts de bois. Hmm... Un singe contre un sceptre animé transformant les gens en animal. Violent comme combat. Je réfléchissais à la manière dont j'allais procéder si je venais à le retrouver : allais-je le combattre ? Mais comment faire, je n'étais qu'un singe et je n'aurai plus mon arc et mes flèches. Il fallait ruser... Mais encore une fois, comment ? En plus, je n'avais rien sur lui, rien qui pourrait m'être utile. Comme si Internet allait m'aider pour combattre un artefact doué de pensée et m'aider à me rendre ma véritable apparence... Bref, il fallait que je sois prêt à tout car je recroiserais sûrement le chemin du taré fou de la gâchette. Soit, il fallait m'aider des dangers qu'une forêt tropicale pouvait réserver, soit j'allais risquer une attaque frontale. Hmm...

Je continuais d'explorer le Net, en lisant les « guides de survie dans la nature » mais après être resté dessus pendant deux heures de temps, je m'étais dis que ça ne servirait à rien et que j'allais voir sur place. J'étais plutôt énervé, plutôt stressé car j'étais comme enfermé et je n'avais pas mon pouvoir. L'avoir avec moi, savoir que je pouvais contrôler de l'eau me donnait quand même une certaine confiance en moi à Dreamland mais maintenant, je ressentais un énorme manque. Je savais que je ne pouvais pas avoir de pouvoir ici, dans la vie réelle mais c'était différent à Dreamland car c'était la raison qui m'avait donné accès à ce monde. Une moitié de moi-même, partie avec ma véritable identité physique.
La soirée se passa sans moments importants et je décidais de me coucher tôt pour avoir plus de temps pour retrouver Boumboula.

---------------

La créature courrait, ne sachant si elle continuait toujours de se faire poursuivre ou pas. Sa seule capacité était de pouvoir courir plus longtemps et beaucoup plus rapidement que la normale. Mais au Royaume des Tropiques, avec les monstres difformes se trouvaient aussi des prédateurs, des carnivores que les humains dans le monde réel redoutaient s'ils s'en approchaient trop. Un guépard était à ses trousses. Le fier et magnifique animal avait repéré la créature en costard-cravate depuis un moment et cela ne faisait que depuis très peu de minutes qu'il avait commencé à lui courir après. La créature savait que s'il trébuchait, s'en était fini de lui. Il fallait donc distancer l'animal. Il prit un chemin parsemé de palmiers et le guépard le suivit évidemment. Puis la créature tourna, tourna, tourna et tourna encore. Le but de cette manœuvre était tout simplement de donner le tournis à l'animal. Ce n'était rien du tout, mais c'était tout ce qu'il pouvait faire. Mais la fatigue commençait à avoir raison de lui et, essoufflé, il n'arrivait plus à se concentrer sur ce qu'il voyait devant lui et trébucha sur la racine d'un arbre. Le guépard l'avait rattrapé, il était maintenant devant lui. Il essaya de se lever mais le prédateur féroce mit sa patte sur son corps. Voilà, il allait être bouffé par un de ces animaux sans cervelle et sous-développé sans avoir réussi à le fatiguer. Quel piètre employé il faisait... Croyant sa dernière seconde proche, il ferma les yeux et mit ses mains devant lui. Mais il n'entendit que le râle de son chasseur et un bruit... Non, deux bruits. Avec une mouette qui passait par là. Il ré-ouvrit les yeux et vit l'animal couché par terre, avec un bout de bois traversant son crâne. Avec à côté un singe qui portait une espèce de plastron en tissu rouge foncé, gris et noir. Il avait aussi un chapeau haut de forme gris foncé à bande noire sur la tête et un casque bleu. Mais il avait déjà vu ce casque... Non pas qu'il était aussi répertorié sur sa liste avec le nom du voyageur le possédant mais il l'avait déjà VU. Il écarquillait les yeux.

« Alors Poloc, je me demande vraiment ce que tu fais ici. Ah oui, et j'espère que tu m'as reconnu, hein. »

------

J'étais arrivé à l'endroit où je m'étais évanoui, après que Boumboula m'avait frappé à la tête. Sûrement une facette de l'enchantement. Je regardais prudemment autour de moi : pas un moustique ne se faisait entendre. Mauvais signe, c'était beaucoup trop calme. Je me dirigeais rapidement vers un arbre, tout en continuant de surveiller les alentours. Pas de chasseur. Ou peut-être se cachait-il ? Pour mieux m'avoir sûrement, hier soir je lui avais fais perdre deux de ses collègues, car « compagnon » n'était pas le mot adéquat puisqu'il avait tiré sur le gnome. Alors il fallait à tout prix me fabriquer une arme de fortune et vite. Par chance, j'avais trouvé une pierre fine et qui ressemblait à un couteau. Des lianes traînaient par-là et j'en coupais un peu, juste assez pour pouvoir faire tenir la pierre sur un morceau de bois, de quoi m'en faire une parfaite arme. Ensuite, je pris une branche assez grosse d'un arbre qui traînait un peu à côté et je taillais le bout pour m'en faire une lance. Au bout de dix minutes, j'avais terminé. Et au même moment, j'entendis un rugissement. J'escaladais l'arbre derrière moi et observais un étrange spectacle. Un habitant des rêves en costard-cravate se faisait poursuivre par un guépard. Sauf que je reconnaissais l'être des rêves, ça faisait un long, très long moment que je l'avais pas vu. En plus, je ne savais même plus où j'avais foutu l'objet qu'il m'avait donné. Je l'avais sûrement perdu. Je me souvenais, j'avais rencontré Poloc au Royaume des Sucreries, le royaume où je vis pour la dernière fois Luciole... En tout cas, il était plutôt mal en point et je le vis trébucher. Il avait reculé mais il toucha l'arbre en face du mien avec son dos. Putain, il allait le bouffer. Et à part lui, y avait personne pour m'aider. Hmm... Si je mettais toute ma force et avec l'élan, et si je touchais un point précis, ça le tuerai. Je sautais, pris ma lance à deux mains pour le mettre en haut de ma tête et la plantais dans le crâne du guépard. L'animal avait gémit avant de s'écrouler par terre.

« Alors Poloc, je me demande vraiment ce que tu fais ici. Ah oui, et j'espère que tu m'as reconnu, hein. »


« Bien sûr que je vous reconnais. Vous figurez même sur ma liste, monsieur Kourou. Alors vous avez été victime vous aussi du Sceptre Animal ? »

« Si on l'appelle comme ça alors oui. Mais comment sais-tu tout ça ? Et puis, pourquoi t'as un costard ? »

« Parce que je travaille pour les bureaux de Relouland, dans la section des Artefacts magiques. Je suis chargé de surveiller les artefacts qui causeraient trop de problème. J'ai été recruté après vous avoir rencontré en plus, c'est fou. Il y a quelques nuits, je devais aller enquêter sur un Artefact très puissant qui était caché au Royaume des Cow-Boys car une guerre se préparait à cause de lui mais j'étais arrivé trop tard : j'appris que l'Artefact avait disparu et qu'il était maintenant sous le contrôle du Royaume de la Claustrophobie et... »

« Poloc, je te demande pas de raconter ta vie mais de m'expliquer pourquoi tu es là. »

« Je suis venu pour le Sceptre Animal. Vous n'êtes pas le seul à être victime de son enchantement, plusieurs voyageurs et même des habitants des rêves ont subis ces transformations en animal. Je suis venu pour stopper tout ça et le sceller. Ensuite, il faudra faire mon rapport. »

« Tu es venu le stopper et le sceller ? Mais on ne sait même pas où il est ! Je suis moi-même à sa recherche. »

« Alors suivez-moi. Vous allez mettre utile aussi pour l'immobiliser et je pourrai vous rendre votre apparence.  J'avais trouvé où il se terrait mais j'ai été retardé. Allons-y, ne perdons pas de temps. »

La créature se leva doucement et commença à marcher. J'enlevais ce chapeau ridicule de ma tête et mis Miro sur mes oreilles. J'avais pris en main mon couteau de fortune et surveillais nos arrières. Le baraqué allait sûrement revenir et avait dû installer d'autres pièges. J'informais Poloc de l'individu et de ses pièges mais me disait qu'il pouvait savoir et détectait ce qui ne pouvait pas être vu par l’œil nu.

« Mais comment.. ? »


« La bague que je porte. Quand un danger est proche, elle clignote quinze secondes avant que l'on meure. Artefact de rang C. Ce costume aussi est un artefact car ses poches permettent de ranger d'innombrables objets, du moment qu'ils ne dépassent pas le nombre de vingt. Il a quatre poches. Pour ce genre de travail, la direction met à disposition des artefacts au service des employés qui proviennent de la trésorerie... Ne bougez surtout. Encore quinze secondes. Préparez-vous. »

Je n'avais pas compris sur le moment mais en repensant à ce qu'il avait dit, je comprenais qu'un danger allait nous tomber dessus. Va savoir lequel...
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyDim 6 Jan 2013 - 16:33
Les sondes émirent un signal inaudible et propagèrent à une vitesse folle en direction du campement des deux chasseurs. Sur les écrans de contrôle installés par le petit hargneux (et roux de surcroît) deux points se mirent à clignoter. L'un rouge, l'autre vert. La bête convoitée et un futur dommage collatéral.
Dès qu'un signal sonore avertit la présence de ces deux points, les deux chasseurs sautèrent de leurs chaises et se précipitèrent. La carte indiquait clairement la position de leur proie. Le traceur avait fait son effet. Au cours de la nuit dernière, l'enragé rouquin avait profité de son vif échange avec le singe pour lui glisser un traceur onirique et magique. Indétectable, le bonheur de tout chasseur. Depuis, il était impossible pour la créature poilue d'échapper à la surveillance des nombreuses sondes planquées dans toute la forêt tropicale du Royaume. Naturellement, si la créature sortait du périmètre, le signal était perdu mais l'instinct soufflait aux deux fous de chasse (mais pas de pêche, la pêche, c'est pour les tapettes) que leur proie demeurerait dans les parages.

Les yeux rivés sur les écrans de contrôle, le rouquin au nez accusant l'abus d'alcool pour noyer ses piètres qualités de chasseur appuyant d'un poing enthousiaste sur un gros bouton rouge. Le plan se mettait en place. Le chasseur aux larges épaules et au chapeau colonial demeurait sceptique vis-à-vis de l'utilisation abusive de la technologie mais préférait se taire, continuant de mâchouiller sa pipe.

Quelques secondes après que le système ait été enclenché, les arbres autour de Kala et de l'envoyé de RelouLand se mirent à exploser et s'apprêtèrent à les écraser, hormis un qui pencha de l'autre côté, leur ouvrant la voie. Aucune autre alternative s'offrait puisque des filets commençaient à se tendre en même temps que la chute des arbres. Une simple précaution.
D'autres explosions et projections de filets les mèneront vers une série de pièges plus ou moins mortels. Ce chemin suivait une pente descendante et avait pour but la clairière où leur campement avait été installé.
 

La série de pièges se constituaient ainsi :

Spoiler:

Un bien beau parcours. Les deux chasseurs allaient pouvoir suivre tranquillement installés la progression des deux malheureux sur leurs écrans. Elle est pas belle la vie de chasseur ?
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyVen 10 Jan 2014 - 16:39
Cela faisait plusieurs heures qu’elle se frayait un chemin parmi les hauts végétaux, enfin haut de son point de vue de naine. Elle s’était lâchement enfuie alors que le singe se faisait chasser à coup de flèches et de balles tirées à tout va. Oui, elle était comme cela Kamylie, solitaire et égoïste et sa douleur à la patte avait clos la brève réflexion concernant la quelconque aide qu’elle aurait pu apporter au singe. L’avantage d’être petite en ce jour se trouvait être la facilité déconcertante à se faufiler dans le feuillage pour échapper à ces imbéciles de chasseurs alors pourquoi s’en priver ? Elle n’éprouvait aucun remord mais par curiosité elle avait une pensée pour ce dénommé Kal. S’en était-il sorti ? ou avait-il péri seul et était-il en train de se faire dépecer ? Qu’importe, il fallait qu’elle trouve très vite de l’eau et de la nourriture sinon elle allait périr comme une idiote dans tous les cas.

Par chance, son odorat affuté lui était d’une grande utilité pour sentir le danger et éviter les charognards ou les carnivores envieux de sa chair tendre. On dit que les félins sont des animaux rapides mais avec sa patte blessée, aucune course n’était envisageable. D’ailleurs plus elle y pensait et plus la douleur ressurgissait, à moins que ce soit la fatigue qui l’accentuait. Quoiqu’il en soit, cela devait faire plusieurs heures qu’elle traversait la forêt et elle n’avait encore rencontré aucun voyageur pour lui indiquer comment sortir de ce mauvais pas et à l’allure de ces petites pattes elle n’avait certainement pas parcourus tant de kilomètres que cela lui paraissait. Aussi petite, perdue et inoffensive, l’ancienne arachnide se sentait de plus en plus désemparée même si elle s’interdisait de se l’avouer. La situation lui rappelait vaguement la soirée qu’elle avait précédemment passé sous l’arrêt de bus lors de sa rencontre avec le chat qui lui a certainement valut ce voyage rocambolesque. Elle avait était assez bête pour se faire transformer par un soi-disant bâton magique et maintenant elle profitait d’un arbre doté d’un épais tronc creux pour s’étendre et lécher sa blessure machinalement, réflexe du félin ? Et si jamais elle ne se sortait de ce pétrin ? Non non et non !! Il était hors de question qu’elle ne redevienne jamais Kamylie la femme araignée cynique et sûre d’elle.  Et puis dans tous les cas elle devrait bien se réveiller à un moment ou un autre… bien que ses parents n’osent plus depuis bien longtemps interagir dans la vie de la jeune femme. Quant au chat… après ses 18h de sommeils, il daignera bien la réveiller, mais avant cela, il fallait trouver un moyen de survivre.

Alors qu’elle se reposait tout en recherchant tant bien que mal une solution à sa situation, elle se réveilla par des griffures de son nouveau colocataire qui réclamait déjà son déjeuner. Quand Kamylie observa autour d'elle, le soleil illuminait sa chambre déjà haut dans le ciel. Son réveil indiquer 13h et son estomac grognait aussi fort qu'à Dreamland. Elle partit se faire un rapide sandwich afin d'éviter ses parents au possible. Elle ne voulait pas à avoir se justifier pour la veille, ni leur parler du chat... ni rien d'autres d'ailleurs. Moins elle les côtoyait, mieux elle se portait malheureusement. Pour le chat elle espérait que du jambon suffirait car elle n'avait pas encore acheté de quoi le nourrir. Et à son grand plaisir, le chat ne fit pas le difficile ! au contraire, il en redemandait ! Mais elle ne pouvait pas non plus se permettre de vider de frigo de la charcuterie sinon elle aurait droit à de nouvelles réprimandes de la part de ses paternels.c'est en soupirant qu'elle enfila une robe terne, des tennis en se dirigeant vers la salle de bain pour arranger son apparence. Dieu qu'elle se trouver quelconque en face de ce miroir. Un teint pâle, des cheveux couleur corbeau.. un cadavre ou presque.. mais elle s'en moquait éperdument. Elle était une de ces femmes fatales à Dreamland et n'avait de comptes à rendre à personne. Enfin, si elle arrive à reprendre sa forme humaine.. car la situation ou elle se trouve dans le monde des rêves n'a rien de rassurant quant à son avenir. Bien qu'elle aurait du en être effrayée, au contraire, elle souhaitait au plus vite retrouver sa cachette. Elle en avait à peine pour quelques minutes, une petite sortie histoire de ramener du pâté pour chat et elle retournerait dans sa chambre.

Sortie des plus ordinaires, des plus courtes, comme à son habitude. Elle ne traina pas afin de retrouver sa demeure le plus tôt possible. Elle savait qu'essayer de se rendormir des maintenant était inconcevable donc elle saisit sa petite boite à couture et débuta ce qui pourrait être une futur écharpe tout en réfléchissant à comment elle pourrait redevenir l'arachnide qu'elle était à Dreamland. Toutes les échappatoires qu'elle envisageait semblait impossible à réaliser de part sa petite taille et son agressivité proche de la négative en tant que bébé tigresse. Elle ne voyait pas trop comment sortir de ce pétrin mais elle trouverait bien une fois sur place. Elle n'en doutait pas. Plusieurs heures de couture et une jolie écharpe prenait naissance au creux des mains de la jeune femme. Elle fut brièvement interrompue pour un perturbateur qui vint s'amuser avec le bout de ficelle avant de se faire punir dans le coin de la chambre avec une autre pelote ( vive la punition oui je sais...).

Le soleil se couchait, l'heure du retour à Dreamland était venue donc c'est avec impatience que la couturière se glissa dans le lit. Après quelques minutes, elle sentait la brise qui s'engouffrait dans le creux du tronc chatouiller son pelage. Elle s'étira un bon coup en plantant ses griffes dans le bois sec avant de remarquer une odeur âcre lui chatouiller les narines. Petit à petit, elle entendit des voix à peine audible qui se rapprochaient. Elle reconnaissait sans aucun doute les chasseurs qu’elle avait déjà rencontrés auparavant et en déduit de ce fait que le singe ne s’en était pas sorti. Elle aurait pu rester bien lotit dans son abri mais perdue pour perdue, elle prit le risque de les suivre. Qui dit chasseurs, dit cabane, dit eau et nourriture ( et alcool mais ce n’est pas un besoin vital pour l’heure), il fallait juste qu’elle ne se fasse pas repérer et pour cela elle garderait beaucoup de distance. Elle les suivait grâce à leur odeur, mais ce qu’elle remarqua assez rapidement, c’est qu’il n’y avait la présence que de deux odeurs, au lieu de trois lors de l’altercation. Le singe avait dû avoir eu raison de l’un de leurs frères. Une chance pour la féline qui prenait chaque seconde supplémentaire, le risque de se faire capturer. Heureusement pour elle, les chasseurs étaient en train de ramener une malheureuse victime de leur piège vicieux et ils ne semblaient pas se préoccuper du reste : cerveau restreint oblige. Même en clopinant, Kamylie parvint à rejoindre l’habitat de ces malappris et parvint à se cacher sous un vieux camion rouillé jusqu’à ce que ceux-ci pénètrent à l’intérieur.  Le soleil se couchait, le ventre de la féline grondait et celle-ci découvrit un tas de caisse entassées derrière la cabane. Ni une, ni deux, elle éventra l’une d’elle avec ses griffes acérées sans trop de difficultés étant donné la vétusté des boites. Perdu, c’était une caisse de rhum. La tigresse soupira et tenta un nouveau coup de griffe : victoire ! Du thon en boite ! Pas très très nourrissant certes, mais bien suffisant pour l’affamée qui s’empressa de se servir de ses griffes comme ouvre-boite et de se nourrir de plusieurs conserves de thon. Une tigresse qui se nourrit de thon, c’est vraiment le monde des rêve.. ou des cauchemars. Bien rassasiée Kamylie retourna sous le camion pour piquer un petit somme digestif.

Interrompu très (trop) rapidement par un des chasseurs venu se ravitailler en alcool. A la découverte de la caisse ouverte, il retourna à l’intérieur de la cabane pour accuser sans vergogne son collègue. La dispute était bien violente pour une malheureuse caisse éventrée ! L’alcool et sa dépendance…. Heureusement les cris se stoppèrent net à l’entende d’un bruit strident. L’un deux hurla encore plus fort, mais cette fois c’était un cri heureux, jovial. L’autre se mit à rire, sadiquement et victorieusement. Kamylie n’eut pas besoin d’un traducteur de langues bestiales pour comprendre qu’ils venaient de capturer un nouvel animal. Mais pas n’importe lequel apparemment, car ils parlaient de vengeance et de singe… alors comme cela le petit bavard s’en était sorti ? Peut-être qu’elle aurait dû rester à ses côtés finalement, il était plus débrouillard qu’elle ne l’aurait crû. N’ayant plus à gagner qu’à y perdre la féline escalada doucement la façade vieillotte et observa l’intérieur de la cabane par le biais d’une fenêtre. Elle y découvrit de nombreux ordinateurs, entourés d’outils en tout genre, de boites de conserve et de bouteilles vides. Un bordel sans nom quoi. Mais ce qui l’intrigua au plus haut point s’était ses points qui se dirigeaient droit vers des zones de différentes couleurs, certainement des pièges.

Cette fois, elle le savait elle devait faire quelque chose ! Toute seule elle ne pourrait rien faire, à trois peut être. Devait-elle courir à leur recherche en évitant les pièges ? C’est vrai qu’ils n’étaient plus très loin d’ici mais avec sa patte.. et puis tout de même elle n’allait pas s’abaisser à cela. Les aider oui, mais le plus subtilement possible pour qu’il n’en paraisse rien. Elle descendit de son point d’observation pour trouver une idée en contournant la maisonnette. Un petit boitier attira son attention, certainement un genre de disjoncteur, et sans contact, pas de pièges. Elle saisit alors une branche qu’elle arracha d’un arbre proche grâce à sa mâchoire déjà puissante pour son âge et frappa le plus violemment possible le boitier avec. Pas encore détruit, l’appareil semblait encore fonctionnel vu que les chasseurs n’avaient pas encore réagit. Seul des fils semblaient faire des étincelles… qui provocation une illumination dans le crâne de la féline qui s’empressa de saisir une des bouteilles d’alcool de la caisse éventrée avec sa queue et tant bien que mal, donna un vif coup dans la direction du boitier.

BOUM ! une explosion se fit entendre bruyamment et expulsa Kamylie à plusieurs mètres sans lui causer de réels dégâts important sans compter la surdité momentanée. Elle ne discernait plus vraiment les différents sons qui régnaient, son équilibre était plus que douteux mais elle savait qu’elle avait réussi à leur faire gagner du temps et espérait qu'ils aient entendu l'explosion. Maintenant qui vivra verra de ce qu’il adviendra.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyVen 26 Jan 2018 - 3:02
*Within the sound of silence
In restless dreams I walked alone
Narrow streets of cobblestone ...*

Le réveil sonne, c'est une putain de bonne chanson ça, vive RTL2. Attend ! Je ne suis pas dans mon lit là ... Ah oui c'est vrai, on a fait soirée chez les voisins avec Nico. J'ai dormi par terre sérieux ! Bon, je vois tout le monde qui émerge d'un sommeil profond. Je taquine vite fais Nico sur la canap pour lui intimer de se lever et je me dirige vers notre piole. Une fois le seuil franchie, je me dit qu'il faudrait vraiment que je range parce que c'est assez apocalyptique comme vision quand on ouvre la porte. Ma mère dirait pathétique. Pas la peine de faire genre, de toute façon, je me ferai cette réflexion encore quelques jours avant de vraiment ranger, je me connais. Aller, 'tite douche et go en cours.

C'est sur le trajet vers l’université qu'un concept me revient à l'esprit. Sandra, la psychologue de l'université. Et merde ! Elle allait forcement me voir puisque je dois passer devant son bureau. J'assume pas là, si je bandais quand je suis sortie de son bureau et si elle l'a vu ... Tient, je suis déjà arriver à l'univ. Que le temps passe vite quand voudrait qu'il se fige. Le moment fatidique est arrivé, je risque un coup d’œil avant de passer devant la fenêtre. Elle me voit et me souris. Ouf, tout va bien. Euh ... Pourquoi elle me fait signe de venir la voir ? serait-ce la fin de ma courte vie ?

- "Bonjour Ace, comment tu vas ce matin ?
- Euh, bah ... ça va bien merci. Enfin je crois. P-pourquoi ?
- Tu semblais bizarre hier quand tu es partie, je voulais m'assurer que tout allait bien.
- Tout va bien ne vous en faites pas. J'y vais là, j'ai cours.
- Bonne journée Ace.
- Merci, t-vous aussi."

J'ai failli la tutoyer là, je suis débile où quoi ? 100% elle m'a grillé, je ne suis tellement pas subtil.

Le reste de la journée fût anodin. J'ai suivi les cours autant que faire ce peut, manger avec les potes le midi, suivis mon cours de boxe thaïe le soir, quand je suis rentré j'ai pas rangé la chambre et on a geeké un peu avec Nico après avoir manger des pattes (pour changer). J'ai par la suite fini cette journée par un peu d'onanisme en pensant à Sandra. J'aimerai tellement partir loin d'ici avec elle. Je nous vois trop sur une plage là, le soleil se reflétant sur ses cheveux blonds et sur sa peau halée, brillante. Je la vois courir vers moi, les yeux fermés, le sourire aux lèvres. Elle ouvre finalement ses yeux et me lance un regard plein de tendresse. Son maillot de bain deux pièces bleu, avec un top sans bretelles la rend tellemnt séduisante. Les rayons du soleil forment un halo de lumière autour d'elle, on dirait un ange. D'ailleurs, en parlant du soleil, j'ai l'impression qu'il tape fort. Mais ... Que ? What the fuck ? Ah oui c'est vrai, Dreamland, j'avais zappé ... Et merde, je devais rejoindre Léon. Bon bah, tant pis. Avec un peu de chance, il ne s'est pas encore endormi et c'est lui me rejoindra. Je me retrouve donc sur une plage au lieu de relouland. J'aurais bien foutu la merde là bas encore une fois pourtant. Dommage. Je remarque alors le style Dreamlandesque de ma tenue qui est superbe. Je suis vêtu short de bain bleu avec des palmiers roses au niveau des jambes, assortie à une paire de tong roses de la marque Davaianas (certainement des Havaianas mais made in Dreamland). Mon torse, aussi velu que celui d'un nourrisson, était quant à lui à l'air libre. Je vais aller me poser sur l'un de ces tranzat et attendre Léon. Si il ne viens pas, j'aurais passé ma nuit sous le soleil, au calme. Enfin, au calme, c'était sans compter les coups de feux provenant de la jungle derrière moi. Les rêveurs du coin ne semblent pas être déranger le moins du monde. Hallo les gens ! Y a des coups de feux ! Pourquoi tout le monde s'en fout ? C'est quelque peu hésitant que je me demande si je vais aller y faire un tour. J'ai comme un pré-sentiment, il faut que j'en ai le cœur net. Mais restons prudent tout de même.

Je pénètre dans la jungle aussi discrètement que possible, c'est à dire aussi discrètement qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Les feuilles sous mes pieds craquent et font un bordel monstre. Et sans les tongs ça donne quoi ? Bah ça fait mal aux pieds. Des branches partout, des cailloux etc ... Essayons une autre méthode. Que ferait Tarzan par exemple ? Et bien, il s'élancerait de lianes en lianes pardi ! Je m'approche d'un arbre quand j'entend de nouveaux coups de feux. Ils sont plus proches, les tireurs avancent dans ma direction. Je fléchie les genoux pour m'élancer quand je suis couper dans ma manœuvre par une douleur violente à l'arrière de mon crane. Mes paupières deviennent lourdes, ma vision se floute et je fini par sombrer dans l'inconscient.

La chaleur des rayons du soleil, perçant les feuilles des arbres alentours, me réchauffent le visage et finissent par me réveiller. Je me redresse difficilement et commence à me frotter l'arrière de la tête. Je ressens alors une sensation curieuse. Je m'attendais à ressentir autre chose en passant ma main dans mes cheveux. Sauf que c'est vachement plus rêche. Je remarque alors que se ne sont pas mes jambes que je regarde, mes des pattes velues et rousses. What the fuck ? Mes mains, mais c'est quoi ce délire ? Elles sont petites et griffus ! L'arbre sur lequel je m'apprêtais à grimper, à coté de moi, est devenu tellement grand, mais qu'est-ce qu'il se passe ?

*Bang ! Bang !*

Les coups de feux se rapprochent encore !
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Hikari Nikaido
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyDim 28 Jan 2018 - 15:31
Hikari s’étire face à la baie vitrée du salon. Le soleil tape timidement sur son visage et ses jambes nues. Il n’est que 9 heure et la température extérieure doit être bien fraiche mais les rayons de soleils annoncent une très belle journée. Après avoir avalée son café et un pain au chocolat. La jeune femme file sous la douche. Elle allume son enceinte et met la musique à fond. Elle s’habille, enfile une paire de chaussures, passe un manteau et prend son sac à main qui contient son ordinateur portable. Elle branche ses écouteurs sur son mobile et met l’une des deux oreillettes. En passant devant le bureau de son père elle toque à la porte et l’entrouvre.

« Bonne journée papa. Je te dis à ce soir ? »

L’homme est debout face à la fenêtre, il sirote son café. Il tourne la tête et s’approche de l’embrasure. Il embrasse la jeune fille sur le front.

« A toi aussi ma choupinette. Ne m’attends pas ce soir j’ai un article à écrire et je serais sur le terrain cette nuit. Tu n’as qu’à te commander à manger. Je te laisse de l’argent sur la table. Ok ?
-D’accord, merci !  Fait attention surtout et demain on dine ensemble. Je ne te laisse pas le choix. Bisous »

La jeune fille s’échappe en souriant et en passant la porte d’entrée fait un petit signe a son père. Elle met la deuxième oreillette et part dans sa bulle. Direction le bus, 15 minutes plus tard Hikari est devant la FAC ; La jeune femme suit des cours de commerce international. Elle a passé un accord avec la FAC qui l’autorise à ne se présenter qu’a certains cours afin qu’elle puisse assumer son métier et ses études en même temps. Elle a donc cours de 10 à 12 et de 13 à 15h elle rentre à la maison et a 16h30. L’autre vie démarre. Son agent vient la chercher et les deux femme file pour un shooting d’elle ne sait plus quelle marque. Elle n’aura eu qu’une heure entre midi et deux pour se poser sur un banc de la fac afin de profiter du soleil. Quelle tristesse, vivement les vacances.

La jeune femme rentre chez elle sur les coups de 22h. Elle est épuisée, elle retire ses chaussures avec non chalance, sort son ordinateur de son sac. S’affale dans le canapé l’allume et commande sur Deliveroo des sushis, le livreur serait là dans moins de 30minutes. Elle monte dans sa chambre ordonne ses affaires se change et descend lorsqu’on sonne a la porte. Elle dévore son poisson cru devant la télé. Elle débarrasse sa table, attrape un plaid, s’engouffre dessous. Dieu qu’elle était bien. Mia, son chat était couché sur ses jambes, elle baille et se pelotonne. Hikari fait pareil la télé est une douce et agréable berceuse. Cet écran est vicieux, il captive tout en endormant le spectateur. La jeune femme sent sa tête devenir lourde, sa vue se brouille. Elle baille, se frotte les yeux. Tente de lutter très fort et sans s’en rendre compte elle est déjà endormie.

**

Elle ouvre les yeux timidement et se cache le visage d’une main. La lumière est éblouissante il fait chaud et ça c’est agréable putain. Elle s’assoit et observe les alentours. Hm de la végétation en face d’elle. Elle distingue un village lointain dans son dos. Elle est sur un chemin. Des chats passe à côté d’elle en lui jetant des coups d’œil. Une douce berceuse atteint son oreille. Aucun doute pour la louve ça venait des bois. Elle se lève, se frotte les fesses pour enlever la poussière et s’avance le long du chemin. Elle dit bonjour au gens qu’elle croise

Le chemin longe la forêt sans y entrer. Pourtant en tendant l’oreille Hikari est sûre que le son vient de la forêt, droit devant elle. Qu’est-ce que ça pouvait bien être ? C’était très agréable. Surprenant ! la jeune femme n’aurait su dire de quel instrument ce son pouvait provenir. Elle tourne la tête à gauche, puis à droite comme pour vérifier que personne ne soit aux alentours et sois tenté de la suivre. Elle fait un pas hors du chemin et la voilà déjà entre les troncs des arbres tropicaux. Elle se laisse guider par le doux son qui l’attire irrémédiablement. Elle arrive dans une zone plus lumineuse, grimpe sur une grosse racine, quand soudain elle entend du bruit dans les feuilles. Sa patte se transforme instantanément elle se retourne et un rire gras la fait frissonner. Elle n’a pas le temps de comprendre qu’elle sent une présence derrière elle. Mais c’est quoi ce truc ?

Alors qu’elle commence à entrevoir son interlocuteur elle reçoit un énorme coup de massue sur le crâne. Un bâton singe venait de la mettre K.O D’un coup d’un seul.

**

Je me réveille brusquement. Des coups de feu m’ont réveillé. J’ai la face enfoncée dans la terre humide. Je me redresse et m’assoit sur mon derrière. C’était complétement fou, les sensations étaient totalement différentes. Elle commence à se gratter la tête. Qu’est ce…. Qu’est-ce que c’est que ces deux petites oreilles toute ronde. Mes ongles grattent durs… c’est quoi ce plan.  Quelque chose cloche définitivement. Elle n’est pas sous sa forme lupine et n’a pas une apparence humaine. Qu’est ce qu’elle était alors ? Un pelage tout gris, le ventre blanc. Le poil est court mais doux. Des petites pattes, un petit corps et des grandes griffes. Est-ce qu’elle était un Koala ?!

Elle se touche le nez et en effet il est assez gros, elle pense avoir eu la confirmation de son nouveau statut de koala. Un coup de feu la fait bondir sur place. Elle décide de se rendre dans cette direction. Alors qu’elle marche, le bâton au rire fou lui vient en tête. Il lui laisse un souvenir douloureux. Elle n’oublie pas qu’il allait falloir le retrouver et rapidement afin qu’il lui explique pourquoi il l’avait transformé, dans quel but. Et lui demander de lui rendre sa véritable apparence. Est-ce qu’elle était la seule victime de ce type ? En allant vers les coups de feu elle espérait trouver une solution.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyMar 6 Fév 2018 - 4:52
C'était une assez grosse surprise que j'avais eu. Concrètement et sur le moment, je n'arrivais pas à en dire plus car effectivement, je risquais la mort. Le piège s'était déclenché, des palmiers explosèrent et s'apprêtaient à tomber sur nous sauf un, qui semblait avoir été laissé comme ceci pour indiquer une direction donnée par un esprit divin. Esprit qui désignait automatiquement les chasseurs qui me prenaient en chasse, mais Poloc et moi n'avions pas le temps d'y réfléchir et hésiter sur le chemin à prendre, même si nous savions pertinemment que c'était la suite du piège. Les palmiers allaient nous écraser et petits comme nous étions, nous allions ne plus pouvoir jouir des prochains jours et nuits que nous pouvions avoir.

« Montez sur mon dos monsieur Kourou ! »

Je ne perdis pas de temps sur la probable signification douteuse de cette proposition et pris place sur le dos de la créature des rêves. Il avait eu raison de m'ordonner ça car le gus courrait beaucoup plus vite que moi. Il arrivait à éviter aisément les autres explosions qui nous arrivaient sur la gueule mais malheureusement, nous ne pouvions pas nous écarter du chemin que ces connards de chasseurs avaient prévu, les filets (certes voyants) qui étaient tendus de part et d'autre de ce chemin que nous empruntions contre notre gré semblaient être assez résistants pour ne pas pouvoir en sortir avant l'arriver des chasseurs : il fallait continuer.

Une petite flèche siffla près de mon oreille. J'en vis une autre passer près de Poloc et une autre se planter contre un arbre, je pouvais alors voir la gueule de ces maudits projectiles : c'était des flèches hypordermiques. Les enfoirés, ils enchaînaient vraiment bien, tout pour avoir ma peau de macaque. Poloc continuait de courir, il semblait se fatiguer. Mais les rondins de bois qui commençaient à rouler dangereusement dans notre direction lui donna un coup d'adrénaline incertain. J'étais vraiment énervé, je ne pouvais rien faire, je n'avais plus mon pouvoir alors que j'aurai pu nous faire sortir de l'eau et deux coups de bulles.

La course pour notre survie s'ensuivit d'une multitudes de virages. Encore une fois, impossible de s'en sortir en passant sur les côtés, les filets étaient bien trop tendus et Poloc l'avait comprit. Ce que je ne vis pas, c'était le liquide bizarre qui sortait de sous les buissons, la créature des rêves comprit alors très rapidement. Elle sauta légèrement et criait haut et fort :


« Et c'est parti pour le ski ! »

Et effectivement, c'était parti pour ce sport d'hiver : une paire de ski apparut sous ses chaussures et Poloc glissait sur le liquide bizarre en dérapant comme un sportif de haut niveau qui descendait une grande pente de neige. Je ne comprenais rien de ce qui était en train de m'arriver, le désespoir grandissant de la perte de mon pouvoir et de mon corps m'empêchait de réfléchir clairement. Je ressentais véritablement la peur qu'avait un animal lorsqu'il se faisait prendre comme proie. C'était une sensation bien horrible pour moi et je sentais tout à coup mon cœur très léger lorsque je sentis une sorte de vide sous Poloc, qui avait passer l'obstacle sans problème grâce à la vitesse que lui procurait au final le liquide dérapant. Comme quand on évitait un accident mortel de justesse ou lorsqu'on sautait d'une falaise. Heureusement que j'étais maintenant habitué au danger grâce à Dreamland sinon, ce trop plein de sensations fortes auraient eu raison de moi.

« Je vois le camp ! »


BOUM

Le nabot rouquin partit voir ce qui avait causé cette explosion en contournant leur baraquement. Il ne trouva rien, à part le boîtier d'alimentation de leur ordinateur et du système électronique de leurs pièges. Fou de rage, il sortit son couteau de guerre et taillada les buissons aux alentours, mais rien. Clinton sortit de la baraque, fusil à la main et l'arma, ce qui signifia une chose : c'est reparti pour la chasse. Ils allaient venger la mort de leur camarade et Clinton allait enfin faire les choses à sa manière, la chasse à la traditionnelle. Ses pupilles se dilatèrent presque rien qu'avec cette pensée. Le nabot ragea mais il savait que leurs deux cibles allaient bientôt arriver à leur camp, il fallait leur préparer un accueil digne d'eux.



La vue du camp commençait à me redonner espoir. On était enfin arrivé à la fin de ce parcours digne d'un épisode d'une version sadique et morbide de Koh-Lanta. Mais très vite, je me rendis compte de quelque chose : si on arrivait au camp, ces salopards de chasseurs allaient très certainement nous accueillir comme il se devait. Je pris ma lance de fortune de mon dos et me prépara. Les chasseurs ne se firent pas attendre : le liquide dérapant finissait pile à leur niveau et ils se tenaient debout et fiers, leur fusil paré à décharger leurs salves sur nous. Ils étaient même tellement impatients de nous prendre dans nos bras qu'ils commencèrent à nous canarder.

La réaction de Poloc ne se fit pas attendre : évitant au maximum leurs balles, il dérapa sur le liquide dérapant qui fit gicler ce dernier sur les deux autres créatures des rêves ennemies. Ni une, ni deux, je sautais sur le nabot, lance tendue. Je voulais le frapper de manière simple, directe et précise. Mon coup porta ses fruits et ma lance de fortune se logea droit dans son œil gauche, ce qui lui fit lâcher un cri de douleur et son arme. Je m'accrochais à sa tête et la parcourra pour éviter ses poings qui me visaient. L'autre chasseur devait faire un choix : soit poursuivre Poloc qui commençait à s'enfuir, soit aider son camarade. Il fit son choix en se retournant vers mon allié en lui envoyant plusieurs balles dans sa direction qui résonnaient à travers la jungle tropicale. J'avais le champ libre pour me débarrasser de mon opposant.

Je me fis soudainement soulevé à travers les airs, je lévitais presque. Avais-je retrouvé mes pouvoirs ? En avais-je d'autres grâce à ce corps fébrile de singe ?
Mon cul. C'était le rouquin qui m'avait empoigné le pelage (d'ailleurs, ça faisait assez mal) et me jeta violemment à terre. J'avais pas pu résister au choc de mon corps rencontrant le sol et j'eus le souffle coupé. Le rouquin jugea, malgré la douleur que cela pouvait lui procurer, qu'il ne fallait pas retirer cette petite lance de son œil. Il essaya alors de récupérer son fusil qu'il avait lâché à terre mais, me rendant compte de la dangerosité que la situation pouvait prendre s'il réussissait son coup, je me lançais vers lui et attrapa ma lance logée dans son œil et forçait dessus pour le retirer. Ses cris de porc agonisant étaient plus qu'insupportables mais je tenais bon, me tenant à ma lance qui ne bougeait pas d'un centimètre.

Je me rendis compte très vite que je n'allais pas pouvoir enlever mon arme de son œil. Je déterminais alors la position de son fusil car il fallait en finir. Je sautais vers son arme, me servant de sa tête comme appui et tombais sur l'arme à feu, qui était quand même assez lourde mais pas assez pour que je ne puisse pas la soulever. Le rouquin, avec son seul moyen de vue, s'en rendit compte et s'apprêta à se jeter sur moi. Je ne mis pas longtemps à réagir et je soulevais l'arme pour lui tirer dans la tête mais c'était pas évident. Je ne pus lui tirer que dans la jambe, ce qui le fit tomber. Il rampa alors vers moi, je me dépêchais de réarmer son fusil en sachant que s'il m'attrapait, je ne pourrais me débarrasser facilement de lui que maintenant. Alors je tirais, dans sa tête. A cette distance, cette proximité, le coup fut beaucoup trop violent et sa tête explosa. Son sang gicla sur moi. Il n'avait pas eu le temps de crier, ce fut presque instantané. Je restais alors devant son cadavre, gisant sur le sol. Je restais là, choqué et traumatisé. Mes jambes n'arrivaient plus à supporter le poids de mon corps et je tombais à genoux. Le vomi suivit presque automatiquement. J'étais pas très bien quoi.



Poloc ne supportait plus cette traque. Ce chasseur était très coriace, il semblait savoir où se trouvait sa proie sans qu'il ne la voie. Il ne savait pas si le voyageur-singe avait réussi à se défaire de son attaquant mais il ne pouvait ignorer sa propre situation. Ce qu'il possédait comme artefact qui pourrait lui être utile était une camisole qui ne pouvait être enlevée que si on se repentait de tous les péchés que l'on avait commit. Le problème, c'était qu'il fallait le lancer au visage et ça, c'était pas la partie la plus facile. Tout ce qui lui fallait, c'était une distraction mais il n'avait rien pour. Il entendit alors un bruit pas très loin devant lui.

Poloc pria pour que ce ne fut pas un autre prédateur car cela n'arrangerait vraiment pas sa situation.
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MessageSujet: Re: Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio) EmptyMar 6 Fév 2018 - 13:39
Un écureuil, je suis un putain d'écureuil ! Mais bordel c'est quoi cette merde ? Mais pourquoi j'ai voulu aller voir ce qui provoquait ces coups de feu ? Comment je fais pour retrouver mon apparence maintenant ? Je tente de transformer mon bras en mes deux longues pattes d'araignée tranchantes, mais sans succès. Impossible également de tisser la moindre toile. Cette nuit qui avait si bien commencée, semble promettre finalement des moments bien pénibles.

En regardant autour de moi, je remarque quelque chose, non seulement tout semble très grand, mais ma perception n'est plus la même. Ainsi, les coups de feu entendu précédemment laisse place désormais à un bruit plus sourd, se ne sont pas des coups de feux tirés par une arme à feu, mais des explosions. Hors de question que j'aille voir ce qu'il se passe dans cet état. Je vais plutôt essayer de trouver un moyen de retrouver mon apparence normale. Si quelqu'un (ou quelque chose) à pu me transformer, il ou elle doit pouvoir inverser le processus. C'est ce que je me disais pour me rassurer en m'élançant dans un arbre. Mon instinct me disait de me déplacer en hauteur, le sol étant bien plus dangereux.

J'arrive facilement à grimper le long du tronc, mes griffes me permettent de m'accrocher aisément et je suis doué d'une incroyable agilité. Je suis également capable de jauger l'effort nécessaire à un saut entre deux branches pour atterrir là où je le voulais (ou là où mon instinct me disais "vas-y, tu peux !"). C'est ainsi que je parcouru la forêt tropicale. Sans m'approcher des explosions mais sans m'en éloigner pour autant. J'ai l'intime conviction qu'il y a comme un lien avec mon état. Lors de mon périple aérien, je ne croise pas âmes qui vivent, pas étonnant avec des bombes qui explosent un peu partout. Soudain, mon instinct m'ordronne de m'arrêter ! Je tend l'oreille, renifle les environs, quelque chose a changé. En plongeant mon regard vers le sol, je remarque qu'il est jonché d'un liquide verdâtre. Je descend le long du tronc, prudemment, et me dirige lentement vers le sol. Je plonge le bout d'un de mes doigts rikikis dans cette substance inconnu. Et la frottant contre mon pouce, je me rend compte que c'est visqueux et gras. Ça doit glisser à mort. Je remonte dans l'arbre avec la certitude grandissante qu'il y a bel et bien un lien entre ma transformation en mignon petit écureuil et les explosions (et le liquide chelou). Après quelques sauts bien senti et un petit salto, parce que je le vaux bien, j'aperçois un type habillé en chasseur tout droit sortie du film d'animation Tarzan. Il à l'air tellement antipathique ... Se tenant sur ses gardes, il avance prudemment dans la direction d'un mec qui se cache. C'est un être onirique, le chasseur ne peut pas le voir d'où il est mais visiblement, il sait tout de même où se situe sa proie. J'observe la scène avec attention. Que dois-je faire ? Intervenir ? Je ne suis qu'un petit écureuil. Et qui me dit que la créature des rêves n'est pas le méchant de l'histoire ? Mon instinct me cris de l'aidé, mais je flippe de ouf avec ma condition d'écureuil fragile ...

MAIS ! Je suis un écureuil justement ! Je sais comment attirer l'attention du chasseur et ... Et on verra ensuite ce qu'il se passera en fait. Au pire, je pourrais me barrer relativement facilement. Je commence donc à grignoter un branche d'arbre pas trop épaisse, mais assez volumineuse pour faire du bruit en tombant. Ça à un gout dégueulasse le bois put***. Merde ! Il faut que je me dépêche, le chasseur est en train de monter la même entourloupe que moi, il s’apprête à jeter une pierre pour distraire sa proie et ainsi, la prendre à revers par surprise ! Cette satané branche n'est pas assez entamée pour tomber, il me faut une idée et vite. Le chasseur arme son bras. Je saute sur la branche. Son bras effectue le mouvement du lancé. *Crack* La branche fini par céder. Il déverrouille son poignet, la pierre quitte sa main et commence son vole plané. La branche s'écrase lourdement au sol.
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Animal, I have Become (Ft Hikari Nikaido et Ace Trifolio)

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