Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou )
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Sujet: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Mar 26 Avr 2011 - 20:33
On essaie souvent de réunir les pièces de maintes choses. Que ce soit de son enfance, de sa vie ou encore ses rêves. On a toujours essayé, mais quand ont réussi enfin à placer deux pièces ensemble, quelques-unes se retirent. Notre mémoire n’est pas exceptionnelle, encore moins celle de Lylio. Mais puisque, après tout, à chaque fois que ses paupières se fermaient, elle se devait de deviner l’avenir pour survivre, le passé l’importait peu, au contraire de la vie réelle. Il est vrai que depuis qu’elle avait vaincu sa peur, le doute sur son futur s’était peu à peu effacé. Les rencontres qu’elle avait faites l’avaient remise d’appoint. Mais, malgré tout cela, elle culpabilisait maintenant sur son passé. Elle tendait de rattacher les cordes ensemble pour connaître la raison du racisme que ses parents éprouvaient pour ses amies et surtout, sa nouvelle confiance en elle. Lylio profitait donc de chaque rêve à présent pour oublier ces vraies contraintes. Se couchant confortablement sous sa couette, elle tenta de tout oublier pour passer une nuit calme ou du moins, hors sujet de ces médiocres problèmes.
Mais, bien que ses rêves soient maintenant un minimum contrôlable, son esprit, ses idées qui trottaient dans sa tête ne l’étaient pas. Aussi, Lylio plongea dans le monde onirique pour se retrouver dans un paysage peu commun et pourtant si propre à ses pensées précédentes. Se retrouvant debout au milieu d’un monde totalement absurde, elle du rester un moment ainsi pour s’habituer à l’atmosphère. Sous ses pieds recouverts de bottes blanches, ne se trouvait qu’un sol mou aux dessins ressemblant à celui d’un grand puzzle de couleurs simples. Aucune des pièces de ce puzzle, outre leurs formes, ne semblait se raccrocher entre elles. Il est bien connu que la gravité est inconnue en ce monde, aussi des genres d’escaliers ne touchant pas la mousse où se trouvait la jeune fille, flottaient dans le ciel. Escaliers terminés par des couloirs de murs qui formaient des chemins et parfois un sol assez large tout comme celui de Lylio. Il n’y avait cependant pas que cela. En France, on dit qu’il pleut des cordes, en Angleterre on vous dira qu’il pleut des chiens et des chats. Peut-être auriez-vous du nous prévenir qu’ici, dans Dreamland, il pleuvait des pièces de puzzles ?
Manquant de se faire écraser par une des dangereuses pièces, Lylio se déplaça rapidement sur le côté avec élégance. Bien que le sol soit fait de mousse, le poids que laissa entendre la chute du morceau en je ne sait quelle matière fit comprendre à la jeune voyageuse que son pouvoir ne lui serait pas inutile ici. Au risque de se faire écraser avant de se réveiller. Elle commença à avancer sans autre but que de se changer les idées en découvrant ce monde qu’elle ne connaissait pas encore vraiment. C’était ça l’avantage avec Dreamland, pas besoin de voyager où que ce soit pour découvrir une autre culture. Quoi que, ici, peu de gens s’y trouvaient. Mais peut-être était-ce cet endroit en particularité qui n’était que peu rempli. En avançant, Lylio se rendit compte qu’à part des pièces volantes peu de chose se trouvait ici. Bien qu’il fallait avouer que les couleurs changeaient à chaque fois. Jamais elle n’aurait pensé à ce qu’autant de tons puissent exister. Sa curiosité l’empêchait de s’arrêter dans sa marche, bien que seule.
Tandis qu’elle marchait, évitant les pièces avec légèreté étant prévenue, des hurlements la poussèrent à avancer un peu plus loin. Ce n’était pas la rage qui se comprenait dans les cris, ni la colère ou même la peur, ce n’était que joie et encouragements. Pensant à une quelconque représentation intéressante, elle se dirigea vers le monde. Au tournant d’une pièce perdue dans un des couloirs où se trouvait Lylio, le soleil apparut soudainement, éblouissant la jeune fille une simple seconde avant de disparaître pour qu’elle puisse connaître la raison de tant d’encouragements. Bien que la lumière ne lui cachait plus les yeux, la foule qui se trouvait devant elle lui barrait la route. Se faufilant du mieux qu’elle pu entre voyageurs, rêveurs et petites créatures des rêves, elle atteint les premières loges. Là, au milieu de deux couloirs de puzzle, un chemin de béton flottait au même droit que les pièces dans le ciel orangé. Sur ce chemin, il arrivait que certaines pièces tombent soudainement, comme un peu partout à vraie dire. La foule aussi, à quelques endroits, se faisaient écraser. Il était donc aussi dangereux d’être spectateur qu’acteur. Mais Lylio pensait bien que ce n’était pas les pièces de puzzles qui avaient attirées tant de gens.
Trois motos arrivèrent toutes en même temps. Les engins étaient peu commun à ceux que l’on voyait dans la vie réelle. Trop grosse et lourde pour leurs cavaliers, trop colorées pour ne pas être abîmés en dessous des couches de peintures et des autocollants. Elles touchaient ensemble l’arrivée. Et, malgré leur victoire, peu de monde les félicitèrent. Intriguée, Lylio se jeta de suite sur un petit homme blanc. Elle se doutait qu’il suivait depuis le début ces courses. Enfin, ce fut sa conclusion en voyant son bloc note et son crayon coincé dans ses oreilles pointues. Elle posa des questions sans se douter du dérangement qu’elle lui affligeait dans sa concentration. Il répondait sans se douter de l’étonnement qu’il créait sur le visage de la jeune fille.
« Pourquoi les gens ne sont pas content ? » « Parce c’était inévitable. Ces trois-là travaillent en groupe sur ces courses depuis plus d’un mois… Pfff… C’est tout de même fou, ils reviennent tout le temps seuls, les autres concurrents disparaissent à chaque fois. » « Oh. Je comprends mieux. Personne ne réussis à les vaincre. » « C’est surtout qu’ils trichent, oui. Vous voyez, je suis beaucoup attaché à cette course, j’envoie des tas de gens pour tenter de les vaincre ou au moins de savoir comment ont terminé les autres. Mais aucun ne revient. Bientôt plus personne ne voudra se battre contre eux. À moins que… Vous le vouliez ? »
Il laissa ses feuilles pour tourner son doux regard vers Lylio. De ses yeux enfantins, il la suppliait. Il était clair que cette course lui tenait à cœur. Mais la jeune fille n’aimait pas se battre sans aucune volonté. Ça ne l’intéressait guère de se frotter à ce genre de gens. De plus, elle ne savait conduire une moto, une course de vélo, elle aurait pu, mais là c’était de trop. Elle rejeta l’idée d’un non de la tête.
« Je vous prête une moto ! » « Non. » « Je vous donnerais des astuces ! » « Non. » « Un câlin ? » « Encore moins… Et puis, je ne sais pas conduire ce genre de moto, je ne suis qu’une simple voyageuse. »
Ils se turent alors. L’un songeait à un chantage pour obtenir la jeune fille et cette dernière hésitait tout de même à participer. Après tout, elle n’avait rien d’autre à faire. Ça l’entraînerait pour aider Hope. Et puis, si elle y arrivait, elle sauverait non seulement le plaisir des spectateurs, mais aussi la vie des prochains concurrents. Enfin, seulement si les derniers avaient péris. Car, en fin de compte, c’était assez vague cette histoire. Elle proposa alors un marché au bonhomme.
« Si vous trouvez un bon coéquipier pour conduire la moto, je veux bien essayer… » « Soit… Je le fais par ce que vous êtes mon dernier espoir. »
Sur ce il s’en fut à la recherche de ce que lui avait demandé Lylio. Celle-ci savait que, si elle le voulait, elle pourrait fuir, mais elle voulait tenter sa chance, juste pour voir. Pour mesurer sa propre force, ses propres pouvoirs.
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Dim 1 Mai 2011 - 18:09
21h00 Appartement de Felen.
Felen est allongé sur son lit, même si allonger est un bien grand mot. Recroquevillé sur lui-même le jeune homme a froid et pourtant il sue, puis tout a coup il a chaud et pourtant il grelotte. Il a de la fièvre un samedi soir et cela n’a rien a voir avec un quelconque film. Il n’est allongé dans ses draps que depuis un quart d’heure mais ceci sont déjà trempé, il ne les supporte plus, surtout que la sueur les a rendus lourds et que des courbatures commencent a faire leur apparitions un peu partout sur son corps. La nuit s’annonce assez mauvaise. Le jeune homme tourne et se retourne dans ses draps, il fait une mauvaise grippe, ou un gros rhum. A quelques choses comme un mois de l’été, il n’y a rien de plus normale que ça, attraper un coup de froid. En même temps la météo le lui avait annoncé, aujourd’hui il devait pleuvoir sur toute la région. Quelle idée de sortir alors en débardeur ? Si ce n’est pour profiter de l’effet moulant du vêtements et d’exhiber ses courbes musclées aux femelles de son lycée. Vraiment une idée a la con. De toute façon par principe Felen le savait, les débardeurs ne lui allaient pas… Jamais ! A chaque fois qu’il en mettait un il regrettait aussitôt de l’avoir fait et les conséquences pouvaient aller du désastre d’aujourd’hui a une nouvelle humiliation face a un chat. Même si chat et débardeur ne font pas ménages particulièrement explosif, Felen savait comment faire de ce cocktail un attentat terroriste. Au bout de moult retournement de situation et une recherche effrénée de la position idéale pour dormir ce soir Felen se décide enfin a se lever et faire quelque chose pour son état. Prendre un médicaments, voilà quelque chose qu’il détestait, ce n’était pas le gout ou le fait de se sentir impuissant face a un être de la taille d’un microbe, c’était plus… L’idée simple de prendre une substance qu’il ne connaissait pas et que, même s’il la connaissait bien, il ne pourrait jamais entièrement comprendre. Le boite qu’il prend n’est pas réellement la bonne boite du médicament, celle-ci a été perdue il y a déjà longtemps, la seule certitude qu’il a c’est que les médicaments sont bon jusqu’à plus ou moins l’an prochain et qu’au vue de sa souffrance il sont la seule chance de délivrance qu’il ait. Felen sortit une petite pilule de la boite, il la regarda un instant la faisant tourner fébrilement entre ses doigts, sa fièvre était assez puissante, mais elle n’enlevait rien a la sensation que Felen éprouvait avant d’avaler le maudit cachet. Il posa le médicaments sur sa langue et sans réellement réfléchir a autre chose l’avala. Ce cachet n’était pas un anti-fièvre ou un remède miracle pour aller mieux, c’était ce que le jeune homme appelé les présents de Morphée… A peine avalé les effets s’en firent ressentir, Felen n’eut pas le temps de rejoindre son lit il s’écroula là sur place en plein milieu de sa salle de bain sur le sol froid. Sa peu nue en contact avec le balatum frissonna. Mais Felen s’en foutait il dormait…
****
21h15 Dreamland - Village Puzzle.
Le corps nu de Felen dégringolait, tout autour de lui n’était que de l’air et il sentait le vent mugir a ses oreilles. Que se passait il , avait il atteint le septième ciel sans s’en rendre compte et était ce là ce qu’il se passait lorsqu’on en redescendait ? A vrai dire Felen ne s’inquiétait pas trop de la chute, la pièce de puzzle qui tombait a quelques mètres de lui finirait bien par amortir sa chute, certes ce serait dangereux pour le pauvre Morpheur, mais ce qui vraiment l’inquiétait c’était sa nudité. C’était la première fois que dans Dreamland il se retrouvait vraiment nu. Sans pourtant avoir fait quelque chose pour. Un grand choc l’interrompit soudain, Felen venait enfin d’atterrir. La pièce de puzzle était molle, plus molle encore qu’un flanc ou qu’un Mister Jelly, il avait presque l’impression de s’enfoncer dedans et pourtant, il restait en surface. Couler quelle désagréable sensation que celle-ci, cela venait sans aucun doute de son état malade, des restes de sa fièvre de l’extérieur. Le morpheur chat se releva toujours en tenue d’adam, sa queue frémissant et fouettant l’air derrière lui. Ses oreilles félines ne détectait aucun son, elles semblait bouchées comme s’il avait plongé sans tête dans un bocal vide tout était déformé. Même l’air lui donnait l’impression d’être palpable, comme s’il s’enfonçait petit a petit dans une masse de coton. Bref la fièvre avait de sales effet dans Dreamland, presque plus désagréable que dans le monde réel et assurément plus déconcertant. Felen s’étira, chaque fois qu’il s’éveillait a Dreamland il avait l’impression de s’éveiller tout cours, son esprit était embrumé comme après le sommeil, ses muscles engourdis. Heureusement pour lui, d’une façon générale les monstres ou voyageurs ennemis attendait qu’il soit bien réveillé pour lui chercher des noises. Felen faisait craquer ses doigts lorsqu’on l’interpella :
« Hey toi là bas ! Bouge pas ! »
La première chose qui passa par l’esprit de Felen, c’est… Avouons le pas grand-chose, l’esprit de Felen ressemblait a peu près à un énorme bordel chaotique. Le garde qui l’avait interpellé devait le prendre pour une créature de Dreamland exhibitionniste, exhibant devant tout le monde ce qui lui servait de corps et surtout de sexe… Le genre de situation dans laquelle le pauvre Felen se retrouvait bien souvent embarquer malgré lui… L’instinct de survie de Felen reprenant subitement le dessus celui-ci se mit a fuir… Avant de poser le pieds sur une pièce qui s’enfuit, chuttant a son tour a un niveau inférieur du village puzzle :
« Bordel de merde de village a la con ! »
Y a des jours comme ça ou tout s’acharne sur vous, ou la poisse semble être une chose tout a fait normal. Presque une constante de votre quotidien. En l’occurrence c’était le cas, car là ou Felen allait atterrir se trouvait une jeune et jolie demoiselle… Felen plaça ses mains de façon a masquer au maximum ses attribut et se mit a Hurler pour que les gens s’écartent :
Sujet: Re : Enquête à 2oo à l'heure. Ven 6 Mai 2011 - 20:27
Entre la pluie de puzzle, les bruits de moteur et l'odeur qui s'y accordait si bien, Lylio ne pouvait qu'attendre... Ou fuir. Dreamland ne lui facilitait en rien la vie. Au contraire, le fait de passer ses nuits à courir dans tous les sens, à fuguer ou à se battre avec courage ou non, la fatiguait dix fois plus qu'à la normal. Il lui était donc impossible de faire quoi que ce soit de plus qu'attendre. Fuir l'épuiserais. Cependant, si elle ne le faisait pas, se battre pour une course affreusement stupide et sans sens l'exténuerait tout autant. Que faire ? Partir doucement au risque de rencontrer le petit homme blanc qui l'avait importuné un peu plus tôt et qui avait pourtant réussi à la faire douter ? Trop fatigant. Rester et regarder la course ? Se pavaner en connaissant le gagnant ? C'était choisir la facilité. Ce n'était pas plus mal après tout, mais ce n'était pas le genre de Lylio. Loin de là. Elle préférait être spectateur d'un spectacle ou bien en faire partie. Tout en réfléchissant, en se creusant l'esprit au lieu d'utiliser ses pouvoirs, elle ne se rendait pas compte de tout ce qui l'entourait. Pourtant, maintes choses auraient dû la perturber.
Comme ce jeune habitant des rêves qui profitaient que la foule soit occupée à se lamenter pour se procurer leur or. En quoi lui servirait cet argent en fin de compte ? Ou encore cette fillette qui ne semblait pas en être une tant elle soudoyait des adultes pour obtenir un pari contre elle vis-à-vis de la course. Tous ces gens ne parlaient que pour la course qu'ils avaient pourtant semblé haïr quelques instants plus tôt. Lylio n'avait soit pas l'envie ou le courage de faire voyager ses yeux entre tant d'énergumènes qui ne pouvaient se tenir debout, tranquille, ne serais-ce qu'une seconde. Ce n'était ici point comme au royaume des doutes avec Hope. Là-bas, le désert de pierre avait été calme, mis à part les rocs parlants. La conversation avec le jeune homme avait été agréable et elle avait même pu se donner un but. Même si ce n'était pas vraiment le sien. Peut-être était-ce tout simplement le fait d'aider Hope sa mission ? Elle n'arrivait pas à savoir si elle faisait ça pour elle ou pour lui, ou bien pour eux. Non, Dreamland ne lui facilitait en rien la vie. Adieu à la fameuse citation : "se perdre dans nos rêves les plus fous". Lylio aurait aimé être perdue, pour ne pas tomber sur une course de motard et un petit homme ambitieux qui ne lui laissait que le bénéfice du doute pour ce qui était de ces préoccupations de la nuit.
Au lieu de songer à tous cela, la jeune fille aurait sûrement dû user de ses pouvoirs. Au moins pour savoir si la créature des rêves allait revenir ou non. Mais là n'était pas la question. Pour les incultes, il faut savoir que le village puzzle est composé de plusieurs étages. Au sol mou ou dur, immobile ou mouvant. Aussi, il n'est pas extraordinaire de voir quelques pièces de puzzle tomber d'un peu partout et d'être en même temps sur un sol stable. Cependant, il est moins anodin de voir des hommes nus tomber de ce ciel onirique. Et pourtant, il faut croire que l'improbable est probable en cette nuit même. Là, entre les couleurs vives des pièces qui s'ajoutaient avec goût au ciel bleu, un homme, nu, tombait droit sur la foule. Celle-ci s'écarta aussitôt sur ce que pouvais être la place d'atterrissage de l'homme volant. Excepté Lylio. Malgré son pouvoir, ses yeux avaient été perturbés par quelques parties... Propre à l'homme, à présent cachées par les mains de son propriétaire. Quoi qu'il en soit, la chose vivante tombait sur elle.
Comme je le disais un peu plus tôt : Impossible d'y échapper. Pourquoi ? Parce que trop de temps de réaction. Automatiquement, Lylio mis ses deux mains sur sa tête en attendant un coup quelconque sur au moins l'une de ses parties du corps. Un bruit sourd manifesta un hurlement dans la foule. Cette fois Lylio était l'actrice et non la spectatrice. Quand chacun pu reprendre vaguement ses esprits, la situation - et la position - en était là : allongée sur le sol, les mains sur les yeux, le cœur battant, mais se calmant peu à peu, sur elle, l'homme - toujours nu - ventre contre ventre, poitrine contre torse. La jeune fille découvrit ses yeux lentement pour savoir qu'elle était cette chose qui lui chatouillait le nez. Ses pupilles vertes rencontrèrent une oreille de chat attaché au visage de l'homme. Lylio n'avait jamais vu une telle chose exceptée dans des mangas ou autres récits fantastiques. Sous la surprise, non seulement d'avoir un homme nu sur elle, mais en plus qu'il soit muni de deux oreilles félines, elle se retira sans songer à lui qui devrait logiquement rencontrer le sol si la demoiselle n'était plus là. Toute rouge, elle commença à se plaindre à la foule puis au petit homme qui revenait, essoufflé, sans l'ombre d'une quelconque aide pour la course.
« Vous voilà ! C'est affreux ! C'est horrible ! C'est cruel ! Pendant que vous êtes parti me chercher un partenaire ou je ne sais quoi... Une chatte... Heu... Un chat je veux dire, m'est tombé dessus ! » « Ah. Je suis content. » « Comment ?! » « C'est celui-là que je voulais comme partenaire pour vous. »
Lylio resta un moment sans rien comprendre à la situation. Elle savait que la créature des rêves était très décidée à gagner cette course ou du moins à sauver les participants, redonner de l'espoir à la foule qui en avait toujours demandé plus. Mais au point de choisir un tel partenaire pour une pauvre demoiselle qui ne supportait déjà que peu d'être en présence d'un homme, mais d'un homme nu... Cela l'insupportait. Chat en plus. Elle questionna du regard l'habitant des rêves qui s'expliqua devant la foule.
« Ma petite dame, vous devriez savoir que pour conduire ce genre d'engin, il faut être un homme, un vrai. Certes, il a des oreilles, mais ce n'est pas avec cela que j'ai jugé qu'il était digne d'un homme, un vrai de vrai. »
Lylio se tu complètement, se renferma sur elle-même et attendit la suite des évènements. Il était clair et net que la créature des rêves parlait de la "chose" de l'homme-chat. Elle détourna les yeux, ne cessant de se demander comment elle pourrait faire équipe avec quelqu'un comme lui. Elle n'osa même pas deviner l'avenir, de peur de tomber sur des images ragoûtantes. Pas que le corps de l'homme était repoussant, bien au contraire, il était bien dessiné. Mais c'était justement cela le problème. La jeune fille attrapa un tissu blanc orné d'écriteaux servant à encourager les participants. Elle le jugea assez grand pour en faire une jupe et la lança sur l'homme-nu, sans regarder, encore rouge.
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Mar 21 Juin 2011 - 18:34
Bordel. Biens des mots, bien des idées et des pensées en tout genre aurait pu traverser l’esprit de Felen a ce moment là. A présent, il flottait dans les airs, enfin flottait. En raison de ce phénomène que les scientifiques appelait pesanteur, le corps de Felen ne flottait pas, mais sombrait aussi sûrement que le Titanic. L’air vrombissait a ses oreilles, sa queue fouettait désespérément l’air, chaque parcelle de son corps tremblait et les poils de ses bras, de son dos et même de ses jambes s’étaient tous dressé d’un seul mouvement. Le félin chutait et tout en lui indiquait qu’il avait peur. Le jeune homme avait beau être d’un naturel courageux et limité insouciant il y avait des choses contre lesquels il n’avait jamais rien pu, l’une d’entre elle était les manèges a sensations fortes. Et là chute d’abord sur une pièce de puzzle, puis sur rien du tout, avait tout l’air d’être la pire des attractions qu’il pouvait imaginer. Cependant tut au fond de lui, la partie animale de son cerveau, cette partie excitée par Dreamland, trouvait la position vraiment intéressante et le mouvement de balancier de sa queue, ainsi que les poil de son dos dressé n’était sans doute au final que des signes d’une grande excitation. Le chat en Felen s’extasiait devant ce nouveau jeu que le hasard et en grande partie Dreamland, lui offrait. Décidément, les pouvoirs de Felen agissait sur lui comme si une seconde personnalité faisait son apparition. Cependant le sol s’approchait de lui. Et ça même le chat en lui ne trouvait pas que ce fut de bonne augure. Pas du tout même, en temps normal un chat serait retomber sur ses pattes, mais le jeune voyageur n’était pas réellement un chat, ce n’était qu’une partie de chat, un ersatz encore imparfait. Surtout que juste devant lui a l’endroit exact ou il allait « atterrir » même si le terme de « se crasher » ou encore « s’écraser lamentablement » conviendrait mieux. Juste a cette endroit donc se trouvait une jeune femme. Une jeune femme qui d’ailleurs avait de belle courbe et pour ce que Felen pouvait en voir un joli visage aussi. Alors qu’il criait pour qu’elle le remarque et surtout s’écarte de sa zone d’arrivée, il vit la jeune femelle mettre les mains devant ses yeux. Il avait pourtant bien prit soin de cacher son membre pour ne pas la choquer… Le reste de son corps était il aussi abominable, où bien il s’en allait tomber sur une fille à papa, une sainte n’y touche qui ne supportait pas l’idée même de voir l’avant bras d’un homme. Quelle tristesse. La jeune femme ne bougeait toujours pas et il ne restait qu’une ou deux secondes avant la collision. Le temps se ralentit, comme toujours dans ces moments là, Felen avait l’impression de flotter dans de la gelée et pour le coup le fait que ces mouvements fussent aussi ralentit que les pensées d’un Junky, cela ne l’arrangeait pas du tout. Au dernier moment il tenta de déplacer ses bras pour amortir le choc. Il ferma les yeux et…
La douce sensation de jambes se frottant aux siennes, une poitrine développée et comprimer sous son torse, une odeur de parfum douce et agréable. Oui Felen était bien, nu allongé sur une jeune femme. Si seulement la scène se déroulait dans un lit, que la dite jeune femme était nue elle aussi et qu’une foule ne se pressait pas autour d’eux. Felen aurait alors pu en profiter plus. Plus qu’actuellement et pourtant il en profitait déjà, sa queue continuait de se dresser et de battre l’air, il sentit cependant la jeune femme glisser et s’extirper de sous lui. Si a présent c’était la terre que la joue de Felen embrassait celui-ci s’en foutait profondément. C’est quand il entendit la voix d’un petit homme parler de ses attributs qu’il se redressa d’un bon. Il y avait des choses qu’on pouvait montrer aux femmes, mais ces choses là ne devaient en aucun cas être évoqué tout haut. Question de pudeur et même si Felen était assez bien servi question membre il était aussi extrêmement pudique.
*Humhum…*
Oui bon, peut être pas pudique… Disons juste que parler de sa chose le gênait… La preuve fut que lorsque la jeune femme lui lança le tissu pour que Felen s'en fassent une jupe, celui là n'y prit guère attention et jugea le tissu... indigne d'être porté... Puis sa fierté d'homme, certes mal placées en cet instant, lui interdisait de mettre une jupe ou quelque chose y ressemblant de prêt ou de loin.
« Hey machin ! »
Felen se releva tout d’un bond et vint se placer devant le petit homme. Petit homme dont la tête se trouvait a présent a quelque centimètres de l’intimité de Felen et vu ses récentes paroles la position n’avait rien de rassurant vis-à-vis du matou. C’est sans doute pour cette raison qu’il souleva le petit homme a bout de bras pour venir le placer visage face a visage.
« D’où tu dis qu’elle sera ma partenaire ? On force pas une jeune femme au mariage comme ça ! Bon certes elle m’a déjà vu nu et dans d’ancienne civilisation cela voulait dire que je souhaitait en faire ma concubine… Ou qu’elle l’était déjà d’ailleurs… Et puis j’ai rien demandé donc ne la force pas a devenir ma partenaire ! Laisse mon charme naturel agir, j’ai confiance en moi elle va être subjuguée et je suis sûr qu’après ça elle voudras devenir ma femme. -Mais voyons il n’est pas question de ça ! -Ha bon ? -Non ! Je voulais dire partenaire pour la course ! Voyons je ne suis pas marieur ! Je veux que vous conduisiez une moto ! Une chose que seul un homme tel que vous peut faire… »
Felen rejeta le petit homme assez loin de lui.
« Bah tu m’dégoutes arrêtes de parler de ça… »
Puis il s’approcha de la jeune femme. Il était toujours nu, mais pour une raison d’habitude cela ne le gênait pas d’avantage, et puis tout ceci n’était rien d’autre qu’un rêve.
« Enchanté demoiselle, vous pouvez m’appeler Felen, ravi de vous rencontrer et de pouvoir vous être utile. »
Se souvenant du contact des jambes et de la poitrine de la jeune femme Felen s’égara un petit moment dans les méandres de ses souvenirs. Et durant tout ce temps les spectateurs comme la jeune femme purent entendre un ronronnement doux émaner de la poitrine du jeune homme.
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Sujet: RE. Mer 27 Juil 2011 - 17:55
Au plus grand désarroi de la pauvre jeune fille, l'homme chat refusa le tissu. Certes, elle comprenait le fait qu'une jupe ne soit pas très appropriée pour sa carrure et ses muscles, mais c'était tout ce qu'elle avait sous la main. Il aurait pu, par galanterie, la porter au moins le temps de trouver quelqu'un à dépecer pour lui piquer ses bas. Mais il refusa tout de même et, sans jeter un seul regard à la demoiselle qui se tenait en face d'elle, il interpela la créature des rêves. Celle-ci s'empressa de venir et une conversation tout aussi hors sujet que sans sens débuta entre eux. Lylio prit garde d'écouter chaque mot, au cas où l'on parlerait de son sort.
" D’où tu dis qu’elle sera ma partenaire ? On force pas une jeune femme au mariage comme ça ! Bon certes elle m’a déjà vu nu et dans d’ancienne civilisation cela voulait dire que je souhaitait en faire ma concubine… Ou qu’elle l’était déjà d’ailleurs… Et puis j’ai rien demandé donc ne la force pas à devenir ma partenaire ! Laisse mon charme naturel agir, j’ai confiance en moi elle va être subjuguée et je suis sûr qu’après ça elle voudras devenir ma femme. "
Elle regretta de suite d'avoir écouter ne serais-ce que la première phrase. Bien qu'il soit complètement à côté de la plaque, cela la concernait et ses joues devinrent plus rouges encore qu'elles ne l'étaient déjà. Cependant, la petite créature des rêves répondit à cela sans tarder, au plus grand soulagement de Lylio.
"Mais voyons il n’est pas question de ça. Non ! Je voulais dire partenaire pour la course ! Voyons je ne suis pas marieur ! Je veux que vous conduisiez une moto ! Une chose que seul un homme tel que vous peut faire… "
Avant même qu'il puisse finir sa phrase, l'homme chat lança la petite créature par dessus bord avec un air de dégoût. Dommage, ils risquaient d'en avoir besoin pour plus tard. Sur ce, l'homme fit un sourire galant à la jeune fille et se présenta tel un noble. Il la vouvoyait et sa voix était mielleuse. Pour une raison inconnue, le chat rougit légèrement. Lylio se détendit alors, soulagée de savoir que lui aussi n'était pas si à l'aise non plus malgré son accoutrement. Ce n'était pas par affection qu'elle planta ses yeux dans les siens après cela, c'était plus pour ne pas laisser glisser son regard autre part.
" Je m'appelle Lylio. " Lâcha-t-elle timidement.
En tant normal, elle lui aurait peut-être serré la main, mais seul dieu sait où il l'avait fourré avant de s'endormir pour rêver d'être nu. Le silence se fraya alors un chemin entre eux. Peu à peu, les rêveurs et voyageurs de bas étages qui se tenaient autour de nous, continuèrent à encourager les concurrents. Ce qui rappela à Lylio le pourquoi du comment de sa présence ici. Au plus profond de ses méninges, elle fouilla pour trouver la volonté qu'elle s'était construite un peu plus tôt. La jeune fille se rappela alors qu'elle se tenait là dans le but de protéger les concurrents puisqu'une rumeur courait disant qu'ils y avaient tricheries et peut-être meurtres.
Lylio jeta un coup d'œil rapide à Felen, puisque c'est ainsi qu'il se nommait, et ne put que se demander qu'elle était sa motivation a lui. Sûrement la culpabilité de se présenter nu devant une jeune femme, il voulait peut-être s'excuser. Si c'était le cas… Pourquoi resterait-il ainsi vêtu ? Lylio sursauta soudainement, son regard lui avait encore joué des tours. Heureusement pour elle, l'habitant des rêves réapparut de je ne sais où devant la chose du jeune homme. Il s'adressa aux deux voyageurs.
" Bon, c'est pas tout, mais la prochaine course est dans une demi-heure. Alors… Phase 1 : préparation ! Quels sont vos pouvoirs ? "
Lylio avait toujours, petite et grande, aimé le spectacle, les cirques les belles entées et tout ce qui si accorde. Aussi elle ne répondit pas simplement, mais se concentra sur le petit homme. Sans besoin de beaucoup de travail intellectuel, elle devina d'avance ses dires.
" Alors ? " " Alors ? " " Quoi ? " " Quoi ? " " Pourquoi tu répète ce que je dis ? " " Pourquoi tu répète ce que dis ? " " Et mais attends, tu répètes pas, c'est moi qui répète ! " " Et mais attends, tu répètes pas, c'est moi qui répète ! " " Je suis fou ! " " Je suis fou ! … Arrête ! "
Elle s'exécuta, un petit sourire en coin. Le petit homme se tourna vers elle, il n'eut pas besoin de poser la question et Lylio n'eut pas besoin de la deviner. Il posait évidemment la même que tout à l'heure.
" Je contrôle l'avenir. " " Bien, et vous ? " fit-il en direction du jeune homme toujours aussi nu.
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Felen Ankou Habitué
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Ven 5 Aoû 2011 - 20:07
Felen s’était donc présenté de façon fort pompeuse, comme a l’accoutumée, et ses ronronnement l’avait quelque peu gêné avant qu’il ne se reprenne pour écouter la réponse de la jeune femme. Simple, bref, concis, une réponse sans fioritures, simplement son prénom Lylio ainsi qu’un petit « Je m’appelle » que Felen sache a quoi cela faisait référence. Un joli nom, original, délicat, doux a prononcer. Un petit quelque chose d’exotique aussi, ce Lylio, une origine latine peut être ? Les racines de ce nom auraient été intéressante à découvrir. Cependant là n’était pas la question du jour, la question du jour aurait plutôt été pourquoi ? Pourquoi la jeune femme le fixait aussi intensément dans les yeux ? Son corps était il si atroce a voir ? De mémoire ses muscles étaient bien taillés, sa peau lisse ne présentait presque aucun pilosité désagréable a voir, si ce n’était le dessus de ses avants bras, légèrement velus, ou pour être plus exact duveteux. Un duvet invisible d’ailleurs, a moins de se coller aux bras pour l’observer. Même son entre-jambe, de mémoire, n’avait jamais déplu a ces dames. Certes il n’avait encore jamais pu s’en servir, mais chaque fois qu’il s’était déshabillé, il avait reçu des flatteries sur son « sceptre de virilité ». Pour le coup aucune agitation n’était a signaler de ce côté-là, ce n’était donc pas non plus une quelconque réaction physique qui dégoutait la jeune femme… Quel chance, il devait être tombé sur une femme aimant les femmes, pas que cela le dérange, a la rigueur, il la comprenait parfaitement, lui-même aimait les femmes, mais cela lui cassait toute ses chances de s’amuser dans ce rêves. Puisque c’était bel et bien un rêve au final, il aurait aimé en profité, il était déjà en tenu pour en plus. L’habitant des rêves réapparus comme par magie entre Lylio et lui, ce type était décidément trop petit, c’était louche, il était parfaitement a la bonne taille pour… Non, mieux valait éviter d’imaginer la scène… Felen frissonna et reprit un semblant de consistance écoutant ce qu’avait a dire l’étrange petit personnage. Les pouvoirs ? Celui de deviner l’avenir pour la jeune femme, intéressant. Pouvait elle aussi deviner ce qu’il se passerait dans le monde réel ? Felen avait tant de question, rencontrerait il Alexia en vrai un jour ? Quels seront les prochains numéro du loto ? Edward finira-t-il par sucer Bella ? Quand a lui, quel pouvoir avait il ? Bonne question, que pouvait faire Felen ? Ca avait un rapport avec les chats, c’était écrit dans son manuel a l’intention du newbie. Puisqu’il avait vaincu sa peur des chats ce devait être ça. Puis la chose-chat-qui-marche-sur-deux-pattes-et-parle, lui avait dit qu’il pouvait…
« Moi je suis le morveur de chat ! -Le morv… Vous êtes pas sérieux ? -Sisi c’Est-ce qu’ils m’ont dit a l’inscription : Vous êtes désormais un voyageur capable de vous morver des chats ! Ils parlent très mal d’ailleurs… -Un tel pouvoir ça peut pas exist… -J’ai jamais essayer, mais filer moi un mouchoir et on vérifie tout de suite ! »
Felen ramassa la grande toile blanche que lui avait offerte Lylio pour se vêtir et s’en servit comme d’un mouchoir géant. Forcément, rien ne se passa, si ce n’est que Felen émit le désagréable bruit d’une personne qui mouche a sec.
« Ha mais merde, j’vous jure ils avaient dit que… -Morpheur chat peut être ? -Morpheur ? Quoi qu’est-ce ? Vous voulez dire Morse ? Morse Chat ? C’est un animal de Dreamland ? -Dieu qu’il est con… Morpheur, vous pouvez vous transformer en chat quoi… -Impossible… jamais… Never ! J’suis allergique au chat, j’peux pas me transformer en chat, de quoi j’aurais l’air ? Allergique a moi-même ? -Ho le boulet… -J’pourrais avoir des fringues là ? J’ai froid… »
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Sujet: RE. Dim 21 Aoû 2011 - 0:58
J’aspirais une fois de plus à la déception. Il était incapable de reconnaître ses propres capacités. Mon partenaire ne serait en fin de compte qu’un poids de plus sur le véhicule qu’il aurait à conduire. Je ne savais même pas si Felen s’attendait à une course ou quelque chose dans le genre. D’un côté, ce n’était pas plus mal, ça me détendais de savoir qu’on n’étais pas forcé de prendre cette situation au sérieux. Après tout, il est vrai que ce n’était qu’une course de bas étage qui n’aurait sûrement aucune conséquence sur les nuits suivantes et encore moins sur la journée qui m’attendait au réveil. C’est ainsi que, au lieu de réagir le rouge aux joues et l’ennui aux yeux, je lui lançait un petit sourire compatissant, me rappelant ma première nuit à Dreamland où j’étais aussi ignorante que lui. Mon corps se détendait peu à peu, mais mes yeux se fatiguaient à tenter de ne pas dériver là où il ne fallait pas. Je ne tentais point de le déshonorer en ignorant sa chose, mais je ne pouvais m’empêcher de trouver cette situation gênante. Ceci dit, je n’eu pas le temps de songer plus longtemps à cela. Après la courte conversation qu’il avait tenu avec nous deux, le petit homme nous indiqua avec entrain et vivacité nos missions en tant que participant de la course.
« Demoiselle, je vous laisse entre les mains d’une vieille loque… Elle doit se trouver pas trop loin d’ici. Elle vous inscrira à la course.»
Il se tourna ensuite vers Felen et s’adressa à lui d’une voix plus mielleuse et bien plus douce sans pour autant le regarder dans les yeux. Pensez-vous ! Il était impressionnant pour lui de se retrouver devant un humain de cette envergure. Je n’étais guère habituée à ce qu’un homme ne fasse point attention à moi. Cela m’aurait peut-être moins mise mal à l’aise si mon concurrent n’était pas lui aussi un homme.
« Quant à vous jeune chat, reprit-il donc, je vais vous habiller ♥ ! »
Sur ce, après avoir confondu son poignet à sa chose, il l’emmena dans une autre direction que celui qu’il m’avait indiqué. Je me dirigeais, non sans inquiétude, vers la « loque » indiquée. Ce n’était autre q’une sorte de petite femme pleine de graisses, les cernes aux yeux et les gestes molassons, ce n’étais guère mon physique favori. Tout de même contente d’avoir à faire à quelqu’un de mon sexe, je me dirigeais vers elle d’un pas plus vif que la normale. Arrivé à elle, elle me regarda d’un air interrogateur. Je lui répondait banalement en me présentant et en lui faisant part de ma requête. Après un long soupir de lassitude, elle se leva, nonchalante. Sa graisse luisante bougeant à chacun de ses gestes me mis le cœur aux bords des lèvres. Cela me dégoûtait d’avoir à faire à une si grosse boule de graisse, mais je me rappelait la promesse que je m’étais faîtes de finir cette nuit, coûte que coûte.
Je la suivit à l’intérieur d’un local carré et froid. Une fenêtre allait tout le long d’un mur permettant ainsi de profiter pleinement de la course tout en restant au chaud. Située dangereusement au bord du ravin que créait la différence entre les gradins et le terrain de course, la maisonnée n’était pas pour autant désagréable, elle était même chaleureuse malgré la couleur blanche et le peu de meuble qui s’y trouvait. Je me sentais de plus en plus à l’aise, bien que la présence de la petite femme des rêves me gênait quelque peu. Bon sang, il allait falloir que je me calme donc un peu. D’abord la chose de Felen, puis la graisse d’une créature des rêves. Si cela perdurerait, je commencerais à haïr ma propre poitrine.
En parlant de poitrine, la femme y plongea une main sans me demander mon avis. Ça ne parut ni la perturber ni lui procurer du plaisir. Alors que mes joues viraient aux plus rouge qui soit, elle implantait sur mon uniforme brun une épingle orner d’une étiquette indiquant que je participais à la course. Elle avait sûrement mis sa main là, pour protéger le tout. Elle la retira et m’emmena à la suivre au dehors du petit bâtiment. Je me retrouvais alors au bord même du ravin. Aucune sensation de vertige ne me prit cependant, je tentais d’obtenir des informations en regardant de plus près nos seuls et uniques adversaires. Il se tenait tous les trois sur leurs motos, à siroter allègrement quelques sirops oniriques. L’un deux me jeta un bref coup d’œil hautain, je lui rendait rapidement son regard. À part cela, rien d’autre ne me mis la puce à l’oreille. Comme pour plomber le silence, la femme engagea une conversation d’un ton las qui lui convenait parfaitement.
« Z’avez du courage, Mam’zelle. Sont coriaces, vous savez ? » « Je prends pas cette course au sérieux. » « Z’avez l’air pourtant. M’enfin, v’là vôt’ jules, le chat. Faîtes attention à vos mamelles ! »
Elle me laissa en me donnant une simple tape sur les fesses. Je ne savais si cela était une touche d’humour ou non, mais, par habitude, je ne réagissais point. Trop impatiente de voir à quoi diable pouvait ressembler Felen habillé.
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Jeu 1 Sep 2011 - 23:13
Des vêtements ? D’accord Felen n’était peut être pas une divinité grecs, surtout que sur certains aspects il était mieux pourvus que les statut des vieillards barbus olympiens. Le petit homme qui souhaitait l’habiller le saisit dans un premier temps par ce qui justement se trouvait mieux pourvus chez Felen, une sorte d’attribut mâle, lui permettant d’imposer sa domination a grand renfort de tatanne quand le besoin s’en faisait ressentir. C’était son passe droit pour la violence, la cruauté et la luxure. Et là un homme y touchait…
« Wow le nain qu’Est-ce tu fou là ! C’est privé ça ! Déjà tu regarde pas avec tes yeux, mais en plus tu touches même pas avec les mains ! C’est réservé aux jolies filles… »
A cet instant précis Felen voulu lancer un regard et un sourire malicieux a Lylio, mais déjà, le petit homme l’avait entrainé trop loin d’elle pour qu’il l’aperçoivent encore. A moins que ce ne fussent les lourds pans de toile de la tente dans laquelle il se trouvait qui ne l’empêche de voir la jeune femme. Bref, toute la beauté de la manœuvre se retrouvait a présent réduite a néant et c’est toujours nu comme un ver que felen suivit le petit habitant des rêves. Celui-ci le mena sous une premières tentes, a l’intérieur de laquelle, un trou dans le sol, ressemblant a une pièce de puzzle, menait a un autre trou qui lui-même menait a une autre tente… Vous avez compris ? Moi non… Bref, quelques tentes et trous plus tard Felen se retrouva dans une pièce a l’atmosphère étouffante. De toute part de long et épais morceaux de tissus tombaient du plafond, un plafond qui semblait lui-même fait de pièces de puzzle, a croire que la pièce de puzzle était le matériaux de construction le plus courant de la région. A bien y regarder même les pans de tissus formant les cloisons de la tentes semblaient fait de pièces de puzzle. Choses physiquement impossible car le tissus était bien trop souple pour que les pièces tiennent imbriquées les unes dans les autres… C’était aussi probable que de pouvoir marcher sur un puzzle tenant par magie dans les airs, sans que les pièces ne se détache a chaque fois qu’un poids de l’ordre de celui d’un être humain, se posait dessus. L’intérieur de la pièce était un entassement de vêtements en tout genre, du déguisement de clown a celui du policier en cuir et moustache. Les vêtements formaient des tas disparate a droite et a gauche, le plus gros était celui sur lequel se tenait Felen, a dire vrai tous les tas semblaient être en réalité la parties émergée de ce tas énorme.
« On est dans le plus gros entrepôts de costume de tout le village puzzle. C’est ici qu’on entasse les déguisements des fêtes ou les vieilles fripes qui servent plus… -Un peu comme la croix rouge française quoi… -La quoi ? -La croix rouge… C’est un endroit ou on donne les vêtements dont on… Ho et puis merde laisses tomber… On est venu faire quoi ici ? -Te trouver des vêtements pardi ! -Moi c’est Felen… -Oui je sais… -Bah pourquoi tu m’as appelé Pardi ? -J’ai… Ho ! Pardi c’est pas un prénom ! C’est un truc pour désigner une personne là… -Je suis nul en grammaire j’peux pas t’aider a retrouver le nom de ce « truc »… -Oui, moi aussi j’suis nul en grammaire… Ca nous fait un point commun tiens ! -Cherches pas, t'es pas mon genre d'homme, je suis plus genre, les contraires s’attirent… »
Felen entendit le petit homme soupirer, un soupir de déception, ou bien simplement d’énervement ? Felen devait commencer a devenir lourd avec ses sous entendus a deux roubles, entre autres choses. Il vit le petit homme se pencher et commencer a fouiller parmi les vêtements crasseux pour la plupart.
« Attends… T’étais sérieux le nain ? -Bah oui on a le droit de se servir autant en profiter non ? -Mais elles sont cradingues les fringues ! -Mais non regarde ! Ce super pantalon en cuir, il t’irait comme un gant j’suis sûr. Puis le côté moulant au niveau du fessier mettrais bien ton joli petit cul en valeur ! Allez zouh enfiles moi ça ! -Mais non j’vais passer pour un malade pervers obsédé ! -C’est déjà le cas… Et le cuir est l’apanage des motards donc ça ne choqueras personne… »
Le petit homme se jeta sur Felen et avec un doigté sans pareil enfila le pantalon au jeune homme. Quelque instant plus tard Felen voyait s’ajouter a son début de tenue une chemise noire, un lourd manteau de cuir et une paires de bottes. Intérieurement Felen remerciait son ange gardien de lui avoir évité les franges, que ce soit sur son jean ou sur le manteau il n’aurait pu supporter ce genre d’humiliation. Déjà la séances d’habillage avaient été trop difficile a supporter pour le pauvre esprit de Felen. C’est sans doute pour ça qu’en retrouvant Lylio il craqua et se jeta dans ses bras en larmes.
« Me laisse plus seul avec ce… ce… Truc ! C’est un malade ! Il m’a mâté nu, il a même voulut assouvir ses fantasme SM avec moi ! Regarde il m’a fait porté du cuir ! Que du cuir ! J’ai même pas de caleçon! Ca colle c’est atroce ! »
Felen pleurait vraiment, les larmes coulait de son œil valide jusqu’à la pointe de son menton, une tactique pour recevoir un câlin qui avait fait ses preuves.
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Sam 17 Sep 2011 - 14:55
Dieu que le monde est con et mon esprit bien dérangé en cette triste nuit. Certes, j'en avais connus de telles nuits et celle-ci était bien loin d'être la pire. Et puis, en temps normal, il n'y avait que les créatures des rêves qui pouvaient paraître quelque peu dérangées voir complètement déglinguées. C'est dans ce village puzzle que, justement, les pièces de mon esprit se détachaient petit à petit pour aller se caser dans l'ouvrage incomplet de la folie. Il y avait ici non seulement des habitants des rêves aux idées tordues, mais un chat nu vêtu de cuir complètement décalé par apport à la réalité. Je n'aspirais guère à rencontrer nos concurrents, de peur qu'ils soient de la même race. Pourtant, leurs engins se déplaçait dangereusement au bord de la piste de course pour venir à notre rencontre, moi et la chatte en manque. Je n'avais guère réagis à Felen qui s'était accrochée à moi et qui avait eu du mal à se détacher. J'osais espérer que cela fut le fruit d'un cuir collant à souhait. Peu m'importaient qu'il soit vêtu comme un Junkie des années 80, tant qu'il portait quelque chose. Je baissais cependant, le plus discrètement possible, mon regard sur la chose de l'homme-chat. Certes, elle était recouverte de cuir à présent, mais la forme n'avait guère changé. Je frissonnais avant même que la main d'un de nos ennemis du soir se pose sur mon épaule. Vivement, je faisais danser mes cheveux pour me retourner, c'est avec plaisir que je me rendis compte que ces derniers s'étaient gentiment plaqués sur la joue de mon futur interlocuteur. Il se frotta la main, mais pris la parole, sans faillir.
« Voyons voir les prochains perdants... Une femme... Et un... Un... » « Tu penses que c'est un homme, dis ? » « Mais non, c'est un... Chat ? » « T'as déjà vu un chat comme ça toi ? » « Et toi, t'as déjà vu un humain comme ça ? » « Moi oui... Ma grand-mère, une fois. »
Ils éclatèrent de rire après ces quelques messes basses peu discrètes. M'en contre fichant, je les reluquais un à un, attendant le motif de leur visite. Tous était vêtus avec une telle banalité que je n'eus besoin d'en regarder qu'un pour savoir avec quoi s'était habillé l'autre. Simple jean rapiécé, T-shirt blanc, faussement sale et une veste en cuir, étrangement propre à côté du reste. Ils formaient à eux trois, une équipe qui ressemblait sans mal aux jeunes acteurs de Grease. Les trois gaillard étaient cependant bien plus jeune que moi et Fela... Felen, pardon. Leurs visages me rappelaient les nombreux petits garçon que j'avais eu à garder pour gagner ne serais-ce qu'un peu d'argent lors de mon adolescence. Je m'apprêtais à poser la question qui se doit en temps de silence tout comme : " Que diable nous voulez-vous ? ", quand le plus jeune des trois répliqua avant même que mes lèvres ne s'ouvrent.
« On vous veut rien, on veut juste avoir le plaisir de se foutre de votre gueule et de jouer à la devinette en se demandant qui de vous deux conduira. En sachant que vous avez l'air tout les deux aussi incompétents. »
Ébahie, je restais bouche bée. Ma question, je ne l'avais pas posé et il y avait répondu. Je fronçais les sourcils et soupira un bon coup. Bon dieu, deux contrôleurs d'avenir pour une même course, un même but ce ne serais pas gagné. Je ne montrais point ma faiblesse et me contentais de paraître étonnée, je ne voulais pas que l'un d'eux sachent de quoi je suis capable. Le coeur battant, je les regardaient se retirer avec dégoût. Ce n'était peut-être pas la course du siècle, mais il fallait bien s'y mettre un jour. Aussi, je me retournais et lançais un regard ferme à mon compagnon chat.
« Tu sais conduire une moto n'est-ce pas ? »
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Felen Ankou Habitué
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou ) Lun 10 Oct 2011 - 18:42
Felen assista a la scène discrètement sans réellement ouvrir la bouche, aucun sons ne sortit de ses lèvres, le moment de rire était passés et le temps que le prochain arrives il saurait se tenir correctement. Et se tenir correctement était pour lui une dure épreuve. Eux, ceux d’en face, c’était les méchants, pas le genre gros durs dégoulinants de testostérones, plus le style d’adolescent mal dans leur peau cherchant a se faire connaître par une quelconque attitude rebelle. Le jeune chat se demanda s’ils donnaient aussi dans la musique, le style rock retro, ou avec quelques arrangements vestimentaires du punk… Ils se moquèrent de Felen, il comprit pas bien en quoi, mais ils se moquèrent de lui de son apparences surement, de ces oreilles et de cette queue… Si ils pensaient que c’était facile a vivre… Felen lui-même haïssait son apparence et son allergie chronique aux poils de chats n’y était pas étrangères… Sans doute était il le seul être humain a pouvoir dire qu’il était allergiques a lui-même… Si seulement il n’y avait pas autant de témoins il leur aurait fait leur fête, mais tout autour des yeux étaient braqués sur eux, c’était pas toujours facile d’être un sex symbol…
*Je hais ce monde en fait… On se fait courir après parce qu’on est nu, y a des nabots obsédé qui nous reluquent l’entrejambe, les vêtements sont nazes… Heureusement que y a de jolies demoiselles aux courbes généreuse… Urf, j’aurais du prendre une taille de pantalon supérieur… *
Felen vit le groupe s’éloigner d’eux après avoir sous entendu qu’ils remporteraient la course. Lylio lui demanda si il savait piloter ce genre d’engin, Felen regarda rapidement la moto avant de rediriger son regard sur le groupe. Il vit un des membres se détacher de ses collègues et se diriger vers un batiment en pièces de puzzle avec écrit toilette dessus. Felen reporta son regard sur les formes de Lylio un sourire aux lèvres et en guise de toute réponses il haussa les épaules avant de se mettre en route vers les toilettes.
« J’reviens… Commission grand format, j’en ai pour quelques minutes… »
Les toilettes lieu saint dans lequel tous les hommes se croisent et s’observe discrètement uriner, les plus « spéciaux » en profites en général pour comparer leur bébé dinosaures a ceux des autres et dans les cabinets des joueurs de toute âges s’échanges divers objet, ou le fruit de leur récentes captures… C’était aussi l’endroit par excellence des règlements de compte, si ils pouvaient parler, les cabinets de faïences auraient bien des choses a raconter. Felen entra dans les toilettes, ironiquement toute les toilettes se ressemblaient plus ou moins, même celles du monde des rêves. Felen alla s’installer a côté du gamin qui l’avait insulté, celui-ci était appuyé contre une pissotière en train de faire sa petite affaire. Il ne décrocha pas un mot lorsque Felen se mit a côté de lui pour soulager sa vessie. Il ne dit rien non plus lorsque l’homme chat posa son regard sur lui. Felen regarda la petite goute de sueur descendre le long du visage de l’habitant des rêves. L’extase qu’il ressentit en voyant le malaise naitre dans les yeux de la petite créatures fut un véritable bonheur.
« Hé bien on ne parles plus autant que tout a l’heure ? On ne disserte plus pour savoir si je suis humain ou non ? On ne me compares plus a une grand-mère ? »
Un court instant le malaise laissa place a ce sentiment de peur que ressent tout gibier quand il se fait acculer. Il semblait avoir compris les intentions de Felen, qui de toute façon transpiraient par le sourire carnassiers que celui-ci portait.
« Voyons n’ait pas peur, l’hôpital c’est génial, et tes petits amis t’y tiendront compagnies. »
La main de Felen saisit l’arrière du crâne de la petite créatures, ses griffes se plantèrent dans le cuir chevelu du jeune homme et son visage vint se fracasser sur le jacob. Une gerbe de sans éclaboussa la main du félin. celui-ci frappa a nouveau le crâne contre la pissotière et laissa tomber le corps inerte. Felen saisit un peu d’essuie tout pour nettoyer ses mains et sortit des toilettes.
« Hey ! Madame Pipi, faudrait appeler un médecin, y a un p’tit gars qu’a glisser dans les toilettes, j’crois qu’il c’est ouvert le crâne… »
Il retourna ensuite vers Lylio.
« Pfiou, ça fait du bien dis… Pour ce qui est de la moto j’en ai fait, si c’est comme le vélo j’devrais pas avoir oublier, ça va être cool de vérifier ça ensemble, t’en penses quoi ? »
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Sujet: Re: Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou )
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