Haut
Bas
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez

Felen Vs Nayki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Ed Free
Surnom : Le Ed Free
Messages : 2785
Date d'inscription : 27/05/2010
Age du personnage : 34

Voyageur d'élite
Ed Free
Voyageur d'élite

Carte d'identité
Essence de Vie: 4095
Renommée: 7949
Honneur: 1289
MessageSujet: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyJeu 12 Avr 2012 - 22:42
[Répondez à votre rythme, mais évitez de faire traîner le combat. Je pense que ça aura du mal au début à cause des exams et autres, donc bonne chance ^^]


Et paf, la disparition subite de Lou me permettait de garder le contrôle sur les débuts et fins de match. Le second match dont je devais m’occuper était… Nayki Shin versus Felen. Aucune idée de ce qu’il valait tous les deux : leur adversaire n’avait pas montré de grandes résistances (quand ils ne se réveillaient pas tout simplement). Autant l’autre poule était en proie à des combats violents, autant eux avaient eu de la chance. Ça ressemblait pas mal au tournoi auquel j’avais participé d’ailleurs, l’année dernière. A ma poule, on s’était frittés jusqu’à ce que mort(s) s’en suive(nt). Par contre, au premier tableau, Xam était parvenu à grimper jusqu’en finales au fur et à mesure des abandons sans se chauffer ne serait-ce qu’un peu. Stress, peur ? Au moins, mon combat contre ce type avait fini dans d’immenses explosions et de combat au corps-à-corps qui avaient ravi le public.

Donc c’était mystère et boule de gomme pour les deux Voyageurs auxquels j’avais droit ici : d’un côté, quelqu’un qui se battait à coups de carte à jouer, et de l’autre, un morpheur matou. Décidément, Mr. Poker était la seule personne à ne pas avoir de lien avec les animaux dans cette demi-finale ; un vrai zoo. J’avançai sur le terrain avec le micro après le second match (reporté à cause du sommeil tardif de Felen, ce qui était loin d’être logique). C’était le gars qui s’occupait de la sono dans le Royaume. Je n’avais pas vraiment vu comment il se battait au premier tour j’avais la splendide occasion de me rattraper. Je fis délirer la foule qui comprenait que les combats allaient reprendre (j’étais devenu la clochette de Pavlov). Je me mis à calmer les vivats du public en hurlant avec eux puis en descendant au fur et à mesure pour imposer le silence. Je repris :


« Pour célébrer l’avant-dernier match du Tournoi et le second des demi-finales, nous vous avons concocté le programme amusement : qui sera le meilleur entre un morpheur chat et un joueur de cartes spéciales ? Les paris sont ouverts ! Par contre, je signale aux spectateurs de faire attention à un bookmaker qui ressemblerait à un bébé phoque, ne lui donnez surtout pas votre argent. »

Après cet avertissement terminé et la certitude me faire insulter et attaquer par Fino à la première occasion, je regagnai les tribunes spécialement destinées aux taffeux du tournoi, non sans avoir rappelé la poignée de mains fatidique ainsi que les quatre saluts aux points cardinaux.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Nayki Shin
Messages : 305
Date d'inscription : 11/02/2011
Age du personnage : 32

Voyageur Expérimenté
Nayki Shin
Voyageur Expérimenté

Carte d'identité
Essence de Vie: 300
Renommée: 1365
Honneur: 380
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyVen 13 Avr 2012 - 20:41
Je réapparais à nouveau dans les vestiaires d’un blanc immaculé. Celui-là même où j’étais apparu la veille. Les murs faits de carrelage renvoient des raies de lumières aveuglant. C’est le genre de pièce où le stress est palpable avant de monter sur le tatami, quand l’un des combattants se change avec une appréhension ancrée au plus profond de l’estomac. Seulement ici il n’y a pas de tatami, pas de kimono, et encore moins de règles. Juste une arène de sable et deux gladiateurs qui vont s’entretuer pour le plaisir pervers d’un public déchaîné. Je me redresse et jette un coup d’œil à ma tenue, à contrario de la plupart des autres nuits, je porte un pantalon noir très large mais également d’une souplesse impressionnante et un T-shirt blanc collé au corps, comme une seconde peau, enfin mes pieds sont recouverts d’une matière sombre qui épouse les formes du pied mais avec une plaque rigide en-dessous. Je m’avance vers la porte que j’ouvre d’un coup sec, mes deux mains sont recouvertes de mitaines dont les couleurs demeurent dans les mêmes teintes que le reste de ma tenue. Traversant les couloirs sans but précis, de toute façon les combats ne commenceront pas avant que je sois là, je remarque que les murs sont ornés de différents posters à l’effigie des participants, Chaque fois deux combattants sont représentés mais l’un des deux est barré au feutre rouge et il y a parfois de charmantes annotations comme « J’avais parié sur toi enflure ! » ou encore « Tu vaux rien ! Retourne chez ta mère ! » sûrement laissées par un public déçu. Je tombe soudain sur une affiche à mon effigie en face d’un voyageur que je n’ai jamais vu, son nom est écrit en bas, Dazh, seulement ce participant est barré en rouge, tel celui des perdants. Nos deux portraits sont surmontés d’un bandeau indiquant les quarts de finales, si mes déductions sont bonnes alors je me suis qualifié pour les demi-finales, voir même la finale en seulement un match, certes il n’a pas été simple mais en un match quand même.

Continuant de marcher j’arrive devant les portes qui mènent à l’arène, sauf que pour le moment je n’ai franchement pas envie de m’y jeter alors qu’il reste encore beaucoup de temps avant la fin de cette nuit. Je préfère prendre sur la gauche, vers l’extérieur du stade, poussant les doubles portes je me retrouve dehors et prends une grande bouffée d’air frais. Sur le côté se trouve un distributeur de boisson équipé d’un entonnoir pour inséré l’essence de vie. Un homme est adossé contre il porte un grand chapeau marron et se fume une clope tranquillement, loin de l’agitation qui doit battre son plein entre les murs de l’arène. Il lève la tête vers moi, sourit puis balance au loin le reste de sa cigarette d’une pichenette et donne un coup de poing précis dans la machine qui laisse tomber une canette, il la récupère avec des gestes lents. Je m’apprête à faire demi-tour quand il me lance d’une voix calme:

« Pourquoi tu te bas ? »


Je m’arrête net, sans me retourner, demeurant juste immobile tandis que le vent forcit et fait claquer les drapeaux en hauteur. J’ai beau me creuser les méninges, aucune raison valable ne justifie ce combat, le principe même de ce tournoi c’est de ce foutre sur la gueule pour faire plaisir à des rêveurs ou des créatures des rêves qui ne nous connaissent pas et qui n’en ont rien à faire de nous. Alors qu’est-ce qui peut me pousser à y retourner, pourquoi je me barrerai tout simplement pas ? J’ai signé aucun papier m’obligeant à mener toutes ces batailles, la preuve, nombreux sont ceux qui ont abandonné. Pff, questions de merde, chassant ces idées de ma tête je pousse les doubles portes d’un coup de pied rageur, traverse le couloir qui mène à l’arène au pas de course et pénètre sur le sable chaud de l’arène. Ici règne un microclimat, le soleil tape fort, pas un nuage, les spectateurs sont en sueur et hurlent à s’en arracher les poumons. Je fais craquer mes doigts en cognant mes poings l’un contre l’autre et m’avance vers le centre de l’arène. Une voix résonne dans un:

« Pour célébrer l’avant-dernier match du Tournoi et le second des demi-finales, nous vous avons concocté le programme amusement : qui sera le meilleur entre un morpheur chat et un joueur de cartes spéciales ?... »

Sans porter attention à la suite des commentaires je retiens le pouvoir de mon opposant, morpheur-chat, encore un morpheur. Ce qui veut dire que le combat au corps à corps est une fois de plus compromit. Rapide bilan de la situation, les particularités des chats : Souplesse, vitesse, bonne vue, griffes ; les particularités de l’arène : Toujours pareil, pas de possibilité de se cacher sauf grimper mais je pense qu’il en est également capable. Seul l’immense superficie du terrain peut jouer en ma faveur ; Bref, ça va être chaud.
Je détaille rapidement mon adversaire, sa chevelure rousse luit au soleil et contraste avec son teint légèrement pâle. Il porte un cache-oeil noir, est-ce la trace de son expérience du combat ou de son inattention ? En tout cas il semble à l'aise au cœur de l'arène, il doit être arrivé à Dreamland bien avant moi. Second détail frappant, il a un corps sec, musclé mais sans aucune couche superficielle par-dessus.

Suivant le protocole je m'avance vers lui et lui sert la main sans chercher à l'écraser mais pas pour autant ce genre de poignet de main molle parfois exaspérante. Je fais ensuite un salut aux spectateurs derrière mon opposant, puis me retourne et salut les trois autres coins en m'écartant du morpheur d'une dizaine de mètres. La cloche résonne avant même que je ne me sois retourné, je continue de marcher sans accélérer vers le fond de l'arène, mais intérieurement je suis déjà enflammé, je sors les trèfles pour me faire le plus vite possible deux gants de cartes avant de saisir cinq autres cartes dans chaque main que je dispose en éventail d'un mouvement de poignet. Les risques qu'il m'attaque dans le dos sont extrêmement importants, je me tends donc à l’affût du moindre son ou déplacement d'air.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
Felen Ankou
Messages : 263
Date d'inscription : 16/08/2010
Age du personnage : 33

Habitué
Felen Ankou
Habitué

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 0
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyMar 8 Mai 2012 - 22:58
[Z'ai eu des soucis >< Sorry bro'...]


Un combat, encore... J’avais l’impression qu’une éternité c’était déroulée depuis ma dernière entrée dans Dreamland. Le dernier rêve « éveillé » que j’avais vécu me semblait remonter a au moins une année... Peut être même plus. Et pourtant hier soir était mon dernier combat, enfin, même si de combat cela n’avait que le nom, mon adversaire n’avait pas même eu le courage de se présenter... Encore un lâche qui avait fuit devant mon charisme. Espérons que cette soirée ne voit pas le même phénomène se reproduire.
Les coulisses de l’arène était vide, a dire vrai, de mon côté il n’y avait que moi, là ou quelques jours plus tôt se trouvait des dizaines de personnes. Le spectacle en était assez désolant, je savais pourtant, j’avais ouïe dire en passant dans les tribunes, que je ne participais qu’a une demi final, l’un des concurrent de l’autre aurait donc pu se trouver avec moi. A moins qu’il n’arriva qu’avant son match, ou qu’il soit déjà repartit sur une civière. Auquel cas, pauvre type, je le plaignais d’avance.
Et auquel cas, je me trouvais dans le box des perdants... Je n’avais pas souvent perdus de combat dans ma vie, mais la défaite ne m’avait jamais fait réellement peur. Je ne suis pas de ces types à l’orgueil sensible qui se froissait pour la moindre blessure, qui refusait de s’avouer faible et vaincu. Au contraire, je m’étais souvent projeté, avec un bras cassé ou quelques cotes fracturées, dans un lit d’hôpital, entouré de magnifiques infirmières en mini-jupes et dont le décolleté ferait se mettre au garde à vous un mort. Autant dire qu’un tel Eden était pour moi l’endroit ou rêver éveillé. Mais personne n’avait jamais réussi a me mettre dans des états suffisamment critique pour nécessiter une hospitalisation... Et ce n’était pas dans Dreamland qu’un ennemi me le permettrait.

« Monsieur Ankou ? »

Un Habitant des rêves se tenait sur le seuil de la porte.

« Oui ?
-C’est a vous, votre adversaire vous attends... »

Je me levait et saisit une paires de mitaines.

« C’est toujours les même geste, d’abord la g...
-J’ai vu la pub moi aussi dépêchez vous... »

Putain d’enfoiré de sa mère la péripatéticienne ! Il ne pouvait pas me laisser un petit moment de gloire intense avant de tout casser... Je détestais ces larbins qui passait leur nerfs sur vous, était ce ma faute si ma beauté et mon charisme naturel faisait de moi un héros plutôt qu’un personnage tertiaire ? En même temps je le comprenais... Il ne devait pas avoir de maîtresse, peut être même pas de femme...

« Je lis vos pensées vous savez...
-Ho mais dis moi je suis très en retard non ? »

J’enfilais alors rapidement mes mitaines avant de me jeter d’un bon agile dans l’arène et d’avancer d’une démarche féline vers mon adversaire. Qui s’empressa de me serrer la main... Un fan sans doute, mon premier combat avait dû remplir ses yeux de petites étoiles. Ou alors était ce ma simple vue ? Je le comprenait, parfois, moi même le matin en me contemplant dans la glace, en voyant mon corps parfait, je ne pouvais m’empêcher d’être éblouis et de tomber en admiration devant l’être parfait que le miroir reflétait.
Je me détournai vite de lui, cependant, pour m’en aller faire ma déclaration au public en ébullition.


« Vous m’aimez ! Je le sais ! Je le sens ! Et votre amour ruisselle sur moi comme une douce bruine, il traverse mes vêtements et viens se répandre sur mon corps ! Je sais être l’objet de vos fantasmes, de vos désirs pêcheurs ! Mesdames ! Si je remporte ce combat, je consent a accorder a chacune d’entre vous l’un de mes rêves ! »

Certes, je me ridiculisais, et certes, je passais pour un égocentrique aux yeux des spectateurs, mais j’aimais cette image, elle était si simple a garder. Lorsque je me retournai pour faire face à mon adversaire celui ci était déjà paré, carte aux poings. Le présentateur avait du nous le dire... Un joueur de carte...

« Euh mec, ce n’est pas une partie de poker qu’on se fait, t’es au courant ? »

Je me mis en position et fonça directement sur lui, pour un assaut frontal, sans fioriture, aux travers de ses minables protection. Cette fois ci c’était le bon moment, je pouvais la placer cette réplique.

« C’est toujours les mêmes geste, d’abord la gauche ! Et après la droite ! »

Bizarrement, sans la voix, ni le pieds de Zizou, ça n’avait pas la même classe...
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Nayki Shin
Messages : 305
Date d'inscription : 11/02/2011
Age du personnage : 32

Voyageur Expérimenté
Nayki Shin
Voyageur Expérimenté

Carte d'identité
Essence de Vie: 300
Renommée: 1365
Honneur: 380
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptySam 12 Mai 2012 - 15:55
Tandis que je m’écarte de mon adversaire j’entends pour la première fois sa voix résonner dans l’arène :
« Vous m’aimez ! Je le sais ! Je le sens ! Et votre amour ruisselle sur moi comme une douce bruine, il traverse mes vêtements et viens se répandre sur mon corps ! Je sais être l’objet de vos fantasmes, de vos désirs pêcheurs ! Mesdames ! Si je remporte ce combat, je consens à accorder à chacune d’entre vous l’un de mes rêves ! »

Il paraît que l’avis qu’on peut se faire sur quelqu’un se fixe dans les trente premières secondes qui suivent la rencontre après ce n’est plus qu’une recherche incessante visant à confirmer cette opinion… Et bien pour le coup c’est une découverte assez spéciale que m’offre l’énergumène dans mon dos. J’esquisse un sourire tandis que sa voix m’indique qu’il se rapproche de moi à grande vitesse. Choisissant de patienter encore quelques secondes pour qu’il soit au plus proche de moi, je prends une grande inspiration puis me jette en avant en effectuant une roulade dans le sable et en profite pour lancer une carte dans sa direction, sans grande précision. A peine me retrouves-je accroupi que je bondis sur le côté pour m’éloigner un peu de lui. Pour l’instant il a réagi comme je m’y attendais et je peux prendre le dessus pendant de brefs secondes. Immédiatement, je lance une carte avant de lui foncer à mon tour dessus, poing gauche levé pour frapper au visage. Sans savoir si la carte ou le poing on fait mouche j’enchaîne en donnant un coup avec les paumes, l’une visant son plexus solaire, l’autre le haut de sa cage thoracique, ne m’arrêtant pas dans une si belle série je relève ma main gauche et frappe en Shuto, coup donné avec le tranchant de la main au niveau des jugulaires. Ses enchaînements de coups visant à stopper l’apport d’air au cerveau je les ai travailler des heures durant dans le dojo, toujours de la même façon, d’abord très très lentement pour être sûr de ne rien oublier puis de plus en plus vite, toujours plus vite afin de réussir à chaque fois.
Une fois mon coup donné, je passe dans son dos et lance mon pied en arrière pour faucher l’une de ses jambes tout en saisissant ses vêtements, une main sur une manche, l’autre reste au niveau du col, pour le projeter au sol dans un mouvement de judo pur et dur. S’il a reculé pour esquiver ou s’il s’est pris le coup alors il sera inévitablement déséquilibré vers l’arrière et la technique n’aura que plus de chances de passer. Un petit enchaînement qui provoque une déferlante de cris dans les gradins et qui devrait suffire à surprendre le matou.
Achevant le mouvement j’en profite pour faire un pas en avant et me retourner pour venir le frapper d’un coup de pied : Kakatogeri, un coup de pied donné avec le talon et visant à briser le crâne de quelqu’un debout ou alors briser quelques os d’une personne allongée, l’atemi part avec la jambe levée le plus haut possible et le donneur se penche en avant pour augmenter la vitesse. S’il se le prend il va pleurer sa mère… Et moi aussi, ce coup, tout comme l'uppercut, est censé causer de très graves dégâts, mais brise généralement les os de la main, ou du pied de celui qui frappe. J’achève mon mouvement et me met en garde quasiment au contact, une main au niveau de la hanche, l’autre devant le nez.

Pour l’instant je ne ressens aucune douleur, soit l’adrénaline me sert d’anesthésiant soit je n’ai pas été touché. Je prends soudain conscience de la raison pour laquelle il n’y a qu’un combat par nuit, non pas parce que la durée serait trop longue, mais tout simplement parce que le public ne pourrait pas y survivre. Ce dernier hurle déjà à gorge déployée des cris en tout genre et je doute que ces pauvres gens seront capables d’enchaîner le moindre mot demain.
« Alors mon grand, où est passée ton assurance ? »

J’accompagne mes propos d’un lancer de cartes, deux, qui passent de chaque côté de la tête de l’homme aux cheveux roux. Je me suis séparé de quatre cartes… Même s’il n’en a vu que trois voler.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
Felen Ankou
Messages : 263
Date d'inscription : 16/08/2010
Age du personnage : 33

Habitué
Felen Ankou
Habitué

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 0
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyDim 13 Mai 2012 - 23:31
Loin de moi la subite envie de me prendre pour un de ces no-life qui traînes sur les sites pédophiles, ou même de me la jouer jeune et branché, mais pour le coup j’avais envie, comme une chanteuse récente, de lâcher un bon gros « What The Fuck », les gens sont de vrais malades de nos jours, encore une fois pour paraphraser la même chanteuse. Le type qui se trouvait face a moi, Milky Way ou un truc dit genre, faisait partit de ces combattants doués, autant dans leurs rêves que dans la vraie vie. Et ça, ça se sentait a chacun de ces mouvements calculés au millimètres prêt, pas de surplus, pas de geste inutiles, pas plus de force mise dans tel ou tel coup, que ce que requérait la situation. Il était en train d’offrir à nos spectateurs un ballet somptueux sans faux pas, une symphonie exercée d’une main de maître sans la moindre fausse note. Enfin, pour le coup le ballet n’était pas ce que s’attendait à voir notre horde de fan, pas plus qu’ils ne rêvaient d’entendre un air de musique classique chiant a mourir. Ce qu’ils souhaitaient voir ce soir était une salsa endiablée entre deux jeunes hommes tout deux aussi musculeux que beau, ils voulaient que dans leurs oreilles raisonnent le rock le plus divin qui soit, comme a un concert de Led Zeppelin.
J’entrais donc dans la danse. Et puisque mon camarade d’une nuit s’était fait le taureau par ces assauts répétés, c’était à mon tour de me faire toréador et de lui offrir la corrida de sa vie. Son premier assaut, une carte que j’avais saisit du bout des griffes avant de la dévier vers le sol. J’active immédiatement mon œil, l’un de mes deux pouvoirs félins. Les dangers sont tout a coup limpide, clairs comme de l’eau de roche, ils brillent a mes yeux comme les bijoux d’une putain un jour de soleil. Son poing gauche irradie, même sans l’œil je pouvais deviner cette attaque sans mal. Je suis obligé cependant de freiner ma course, désespérément, je dérapes dans le sable, ou plus exactement manque de me casser la gueule avant de me rattraper in-extremis et d’éviter le poing tendu.
Je me redresse, plus ou moins désespérément, m’appuyant de mes deux mains au sol pour bondir. Mais voilà que mon partenaire de lutte enchaîne d’une nouvelle attaque. L’une de ses paumes vises mon plexus solaire et l’autre le haut de ma cage thoracique. Il a vraiment l’intention d’en finir vite ça se voit. Je sacrifie ma tentative d’assaut pour, a la dernière seconde, dévier ses paumes, en frappant a mon tour au niveau de ses avant bras, ma droite frappant sa droite et ma gauche, sa gauche. Ses paumes passes de chaque côté de moi, l’une me frappe en bas des côtes, un moindre mal par rapport à l’attaque initiale. Cela devrait me donner un instant de répit pour contre...


*Mais c’est quoi cette putain de machine !*

Voilà qu’il m’attaquait avec un Shuto, de quoi confirmer qu’il savait se battre. Et même trés bien le bougre. Et pour le coup je n’aurais peut être pas le temps de réellement esquiver l’attaque. J’entame un pas de côté pour me mettre hors de portée de son tranché, mais comme je le pensais sa main frappe. Je sens le tranchant de son membre s’enfoncer dans mon épaule. J’ai limité les dégâts, mais ça fait un mal de chien quand même. Par chance la douleur s’estompe vite en combat, on en reparlerait sûrement dem... Ha mais non, dans Dreamland, les douleurs ne restent pas d’un jour a l’autre.
J’ai a peine le temps de me ressaisir que je me rends contre que l’éphèbe est passé dans mon dos. Je n’aurais pas le temps de me retourner et vu l’expérience qu’il m’a fait vivre jusque là, je sais a quoi m’en tenir. Il me fauche pour me déséquilibrer, et m’entraîne dans une technique de judo, que je connais, malheur à lui, trop bien pour ne pas savoir l’accompagner. J’assure ma chute de façon a ne pas me blesser, le nombre de petite frappe comme lui, qui après une année de judo se pensait a même de devenir le caïd du bahut... j’en avais tellement démonté. Le choc contre dans mon dos m’indique que je suis bel est bien arrivé au sol. Mais je suis prêt, prêt a contre attaquer. Là maintenant, alors que lui ne s’y attends pas. Je le vois préparer sa jambe pour la prochaine attaque.

*Si il la place, je perds mes dents... Et on ne peut pas draguer avec des dents en moins... A part des laiderons et des distributeurs de MST... *

Je tourne sur moi même, dans un mouvement emprunté au hip-hop, ou à l’une de ces danses de dégénérés cérébral qu’on voit souvent dans la rue. Je commence à me redresser pendant que je tourne, m’appuyant sur mes mains, et de l’une de mes jambes je viens faucher mon adversaire, qui si j’ai bien joué, se trouve toujours en appui sur un pied et au même endroit.
Je poursuis mon tourbillon pour me relever. Autour de moi mes mouvements entraînent du sable. Ce même sable qui vient se foutre dans mes yeux. J’entends la voix de mon adversaire qui provient du même niveau que moi. Il n’est pas tombé. Et en plus il se fout de ma gueule.

« Mon assurance ? Au choix, soit elle est dans ma voiture, soit je l’ai laissée dans le cul de l’assureuse... Et comme je n’ai pas de voiture... En tout cas, bien joué Milka... Je ne pensais pas que tu serais aussi... Bon... Enfin, bon... Disons que j’ai un peu subit jusque là, mais qu’en penses tu, si j’attaquais a mon tour ! En te montrant moi aussi ce que je sais faire ! »

Des années d’expérience dans la rue vous apprennent certaine chose, en combat il n’y a qu’une seule règle, le dernier debout, a gagné. Bien sûr, si il tient debout parce qu’il c’est fait empaler, il n’est pas forcément le gagnant... Mais c’est là un cas extrême. Sur lequel je ne m’étendrais pas, surtout que m’étendre sur le corps d’un homme... D’une femme a la rigueur, sans soucis...

« Hey mec, on fait un deal, le dernier debout, se tape toute les bonnasses du public. Au perdant reviennes les vieille, les infirmes, les moches, et les mecs. »

Je sens dans mes mains encore quelques grains de sable. Quelques... un doux euphémisme, mon épiderme est couvert de ses grains. Je prends donc la même technique que mon adversaire, je décide de m’approcher de lui pour lui asséner un coup tranchant, mais pas un Shuto. Non, plutôt un coup vif porté diagonalement, mais ne ciblant pas sa jugulaire. Plus son visage. J’ai mes griffes de sorties pour lui infliger une quelconque balafre, si le cœur lui en dit. Et je sens que l’air ainsi déplacé détache des grains de sable de ma main. Pour vu qu’ils lui tombent dans les yeux... Je n’aimais pas vraiment taper dans l’œil d’un mec, mais ça me donnerait un avantage certain...
J’enchaîne sans attendre de cris de douleur, ni même savoir si j’ai touché. Sa spécialité était les enchaînements. La mienne aussi était une spécialité... Phrase de merde je sais... Je descends dans un mouvement rotatif, entraînant a ma suite un nuage de poussière et de sable, puis je tends, une fois de plus la jambe pour le faucher. J’enchaine sans attendre et me relève en frappant d’un uppercut, mais poing ouvert, et doigts prêts à frapper, lâchant au passage un petit :


« Shoryuken ! »

Les classiques ont la vie dure... Je retombes immédiatement au sol et me ramasse sur moi même, prêt a bondir de façon toute féline, lorsque le sable en suspension serait retombé, et que mon adversaire serait réapparut.

Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Nayki Shin
Messages : 305
Date d'inscription : 11/02/2011
Age du personnage : 32

Voyageur Expérimenté
Nayki Shin
Voyageur Expérimenté

Carte d'identité
Essence de Vie: 300
Renommée: 1365
Honneur: 380
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyMer 16 Mai 2012 - 19:37
Le roux au corps d'Apollon débite des répliques aussi vite qu'il esquive, et je dois avouer que celle-ci ne manque pas de me faire sourire même si je profite de ce court répit pour remonter encore ma garde, protégeant mon torse et mon visage. Au rythme où il bloque mes assauts je peux en déduire qu'il attaque vite, pas pour frapper fort, mais pour toucher. Un style de combat qui nécessite soit d'être encore plus rapide que son opposant soit d'être prêt à manger un bon paquet de coups en attendant l'occasion rêvée de contre-attaquer et ainsi exploser son joli minois. Un éclair passe devant mon visage et par pur réflexe je relève encore mes mains qui se heurtent à des lames, écartant ma garde sans mal et me laissant exposer... A du sable. Celui-ci jaillit de sa main et se colle sans mal contre mes yeux, m'aveuglant totalement. Je sens les petits grains gratter contre ma cornée à chaque clignement d’œil comme s'ils cherchaient à me trouer les yeux... Le fourbe... A peine deux minutes après le début du combat il choisit de m'aveugler... Et pour compléter le tableau je dois avouer qu'il frappe bien. Je m'attendais à un coup et pour autant il n'a eu aucun mal à me laisser exposer, j'ai eu de la chance d'avoir encore mes gants de cartes qui m'ont évité d'avoir les mains cisaillées par des objets tranchants dont je ne sais rien. Seule ombre à ce mouvement, ma précédente adversaire, en plus d'être elle aussi une morpheuse, a aussi choisi de m'aveugler en me jetant du sable au visage, et dans le doute j'ai cette fois choisis de prendre mes précautions. L'une de mes cartes se trouve en fait dans son dos, collée à son haut et elle me permet de le repérer où qu'il se trouve, il m’apparaît comme un point lumineux dans un univers d'ombres. Et en ce moment il se trouve à mes pieds. Je suis incapable de prévoir ce qu'il va faire, les chances qui se relève pour me frapper à nouveau sont aussi nombreuses que celles qu'il frappe en bas, comme un fauve chercherait à affaiblir sa proie. Plutôt que de bouger je choisis de rester immobile, fléchissant sur mes jambes et reculant ma jambe droite pour augmenter ma stabilité face à ses assauts. Le prochain coup devrait arriver au visage, et désormais aveugle il me faut l'attraper alors qu'il tente de frapper. Dans la même seconde je remonte mes mains et les ouvre pour passer dans une posture d'Aikido, l'art martial qui vise à esquiver et déséquilibrer l'autre sans le frapper. Ma jambe gauche flanche soudain et j'expulse tout l'air de mes poumons devant ce coup donné au tibia. Je parviens cependant à rester debout en décalant mon autre jambe tandis que l'image de la carte m'indique qu'il se redresse pour frapper en poussant un cri. Mais je suis trop appuyé sur ma jambe arrière pour me reculer et je parviens juste à faire un tai-sabaki afin d'esquiver un coup qui viendrait en ligne droite. Je sens un courant d'air me frôler immédiatement suivi d'une ovation du public. Il a touché mon torse, un liquide poisseux coule sur mon T-shirt en lambeau...
Il ne semble pas avoir hérité du félin que le pouvoir, il en a aussi le style de combat. Éviter pour mieux attaquer. Se baisser et bondir avant de s'écarter un peu, et marteler l'adversaire d'attaques incessantes pour n'en laisser qu'un monticule de coupures. Je n'ai même pas le temps de contre-attaquer qu'il se replie sur lui-même prêt à riposter à nouveau. Tsss, Motherfucker... Comment toucher quelqu'un qui réagit en moins de deux avant de s'écarter pour recommencer à frapper. Une solution serait de le maintenir à distance... Mais avec quoi? Mes cartes ne sont pas illimitées et je ne sais toujours pas quels sont ses pouvoirs, peut être que les lames qui m'ont frappé et ont laminé mon torse y sont pour quelque chose, je suis pourtant sûr qu'il n'avait pas de poignards ou d'armes sur lui au début du combat... J'ai beau repoussé l'idée il me fait penser à Wolverine avec sa répartie constante et ce qui m'a frappé à deux reprise doit être un assortiment de griffes sauce piquante tel le héros de Marvel. Alors que moi, aveuglé par le sable, je peux prendre le masque de Daredevil. Ce qui pourrait d'ailleurs être une bonne méthode !
Sans attendre je bondis en arrière, décolle les cartes collées sur mes mains pour me construire un baton semblable à l'arme du héros, alternant un trèfle à un pique, tous roulés sur eux-mêmes et collés dans le sens de la longueur pour me fournir une arme de deux mètres de long. Les yeux toujours fermés je souris et prends le parti de lancer :
« La violence ne fait pas de distinction, elle frappe tout le monde. Les riches, les pauvres, les malades et les biens portants. Aussi froide et pénétrante que le vent d’hiver qui souffle de l’Hudson, elle vous transit jusqu’aux os et vous laisse grelottant sans espoir de réconfort.
On dit que le coupable ne connaît pas le repos, mais l’innocent le connaît-il ?
Quelle que soit la catégorie à laquelle tu appartiens je ne vais pas te laisser de répit et t'exploser. »


Achevant cette réplique culte, je bondis en avant et pivote sur mon pied pour effectuer un tour complet tout en frappant d'un mouvement circulaire, avec pour objectif de toucher ce que je pense être l'endroit où se trouve la tête de l'homme toujours au sol, s'il se mange le coup alors le homerun est assuré ! Dès que l'arme dépasse sa cible je le dévie vers le sol, le plantant dans le sable pour me propulser par-dessus. Mon pied touche le sol alors qu'il se trouve juste dans mon dos et je me replis sur moi-même pour décocher un coup de pied arrière au niveau de ma carte en prenant appui sur le bâton toujours planter par terre. De là je relève ce dernier vers lui et m'écarte. Me mettant à cinq mètres de lui, arme tenue à deux mains pour pouvoir réagir vite et le repousser s'il approche. Je tente d'ouvrir les yeux mais je ne parviens qu'à cligner à répétition tandis que des larmes coulent sur mes joues. Putain mais qu'est-ce qu'ils ont tous avec le sable ! Ca fait mal ! Et ce n'est pas tout, les grains qui volent dès que nous nous déplaçons se collent contre mes plaies ce qui est aussi délicieusement agréable que de répandre du sel dessus. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi je serais le seul à en profiter... Daredevil ne reste pas immobile, il attaque le premier, alors pourquoi pas moi !
Je sors quatre cartes de ma poche et en lance trois vers Logan puis m'élance à leur suite en lançant la dernière que je frappe à l'aide du bout du bâton, la faisant encore accélérer. N'ayant plus à me focaliser sur la vue je me concentre pour faire varier les trajectoires des cartes de façon à les rendre imprévisibles, certaines partent vers le haut avant de redescendre tandis que d'autres zigzaguent vers leur cible commune. Lorsque j'arrive à trois mètres du morpheur je plante le bâton dans le sol et m'en sers pour me propulser vers lui en me servant de mon arme comme un sauteur à la perche, main placée sur le sommet, le corps tendu dans le but de placer un double coup de pied.
Je ne rencontre cependant que du vide, soit il l'a éviter soit je vise mal mais en tout cas je me trouve non loin de lui et c'est suffisant pour pivoter sur mon pied droit en cherchant à lui coller mon ensemble de cartes dans l'estomac par un coup donné en diagonale en me servant de la vitesse qu'il me reste le tout accompagné d'un Kiai apte à faire trembler d'effroi un sourd. Le tout doit soulever un nuage de poussière tandis que je me replace et bondit en arrière, toujours la même technique visant à l'empêcher de venir me frapper.

Bien, on y retour... Raaah, ca gratte ! A force de me déplacer, des grains de sable se sont infiltrés entre mon haut et ma peau, me grattant un peu partout et m'irritant la peau. Profitant de son inactivité temporaire j'attrape le tissu à l'endroit où mon opposant à planter ses griffes et tire dessus d'un coup sec, arrachant le tout. Je me retrouve torse nu dans l'arène et jette les lambeaux au loin avant de prendre position, les mains placées vers le milieu du bâton afin de lui faire décrire des cercles tandis que je me déplace autour de mon adversaire en tournant tranquillement. Il est rapide, fort et enchaîne sans difficulté, je ne dois pas le laisser réduire la distance et je profite surtout de ces quelques temps de repos pour tenter d'ouvrir les yeux. Je commence peu à peu à distinguer des formes mais rien de précis et plutôt que de me faire mal à ouvrir les yeux je choisis de les garder fermer encore un peu. Aller approche !
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
Felen Ankou
Messages : 263
Date d'inscription : 16/08/2010
Age du personnage : 33

Habitué
Felen Ankou
Habitué

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 0
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyVen 18 Mai 2012 - 12:48
[Attention, post de merde...]


Au bout de chacune des griffes da ma droite se tient une perle de sang. Deux d’entres elles choisissent la descente en rappel, elles coulent le long de mes doigts, je les sens franchir chacun de mes phalanges, s’étaler légèrement sur mes articulations, avant de se reconcentrer a nouveau et de poursuivre leur lente descente. Les autres se montrent bien plus aventureuse, elles se jettent a l’assaut du sol, l’une d’entre elles chute sur mon genoux, les deux autres tombent de part en part de mon pied droit. Ce sang n’est pas le mien, mais celui de mon adversaire, c’est la marque, la preuve irréfutable que durant mon enchaînement je l’ai atteint. Je céderais bien a la tentation et me mettrais bien a danser sur place, mais ce n’est pas le moment. Ni le lieu. Ni le bon partenaire. Bien qu’il soit beau gosse, mon adversaire restait trop masculin pour avoir l’insigne honneur d’assister à un strip tease de ma part. Cependant, s’il avait une sœur, avec ne serait ce qu’un quart de son charme, je serais heureux qu’il me la présente.
Mon adversaire lâche une réplique. Elle me rappelle quelque chose... Un truc dans un film. Le dernier chez d’œuvre de Dorcel ? La violence, une belle métaphore, pas de repos que ce soit pour l’agresseur ou sa victime, on finit grelottant, tremblant, transi jusqu’aux os, sans espoir de réconfort... Ne laisser aucun répit et l’exploser. Ouais, je suis persuadé d’avoir entendu ça dans un film pour adulte... Ou dans un Marvel...
Toujours est il que j’étais a présent ramassé sur moi même, prêt a bondir au moindre mouvement suspect – j’ai toujours trouvé ce « pect » chanceux, tout le monde le suce...- de mon adversaire, prêt a me mettre hors de portée ou a lui porter un coup. Cependant, nous n’en sommes plus a l’échauffement, je sais, aussi bien que mon adversaire, que chaque mouvement compte a présent. La moindre erreur peut changer le cours du combat. Je vois mon adversaire bouger, il tourne sur lui même et de sa nouvelle arme vient essayer de heurter ma tête. J’entame une manœuvre d’évitement quand quelque chose me déconcentre, je me bloque instantanément, incapable de bouger, j’ai mal dans la poitrine, quelque chose essaye de sortir. Foutu Kinder Surprise vert, je savais que je n’aurais pas dû le bouffer... Le bâton me frappe a la tempe et me fais choir au sol, ou je me retrouve sonné.
Le sable contre ma joue... Quel sensation désagréable, c’est ça qu’on appelle mordre la poussière ? Première fois qu’en mordant quelque chose de féminin je n’éprouve nul plaisir. Je cherche à poser ma main sur le sol, mais ne touche que du vent. Le coup à la tempe m’a fait plus de mal que de bien. Je ferme les yeux un instant, puis les rouvre, me servant de mes réflexes quasi félins pour me remettre a quatre pattes en une fraction de seconde. Une fraction de seconde trop tôt. J’ai toujours mal dans la poitrine et voilà que mon adversaire me cogne dans le dos pour me renvoyer au tapis. Deux fois de suite qu’il fait mouche, je me sens horriblement vexé, mais tant qu’il ne m’aura pas laissé me débarrassé de cette gêne, le combat ne pourras pas reprendre... Enfin, l’échange de coup bien viril ne pourras pas reprendre, je continuerais a me contenter d’être un sac de frappe.
Je reste allongé face contre sol, peut être que s’il me croit mort il s’arrêtera d’attaquer. Je sens comme une boule dans ma gorge, qui tantôt remonte, tantôt redescend. J’ai mal, j’ai l’impression qu’on m’enfonce quelque chose dans la gorge et qu’on y imprime un mouvement de va et vient. Les femmes ressente t elle la même chose lorsqu’elles s’adonnent aux préliminaires avec un homme ? Je leurs poserais la question la prochaine fois... Enfin, sauf si elles ont la bouche pleine. C’est inconvenant de parler la bouche pleine... Alors que je pense avoir enfin un peu de répit je sens une carte tomber prêt de moi, puis une autre mordre mon T-shirt et mon flanc droit. J’en entends d’autres tomber non loin. Et j’en sens de nouveau une mordre mon épaule gauche. En même temps que la douleur, une quinte de toux me prends. Je me redresse, me mets a quatre pattes et pousse des râles étouffé comme un chat qui va bientôt dégueuler.
Soudain, c’est le drame, un horrible bruit de déglutis retentit et je crache la plus infâme des choses sur le sol.

* Maow... Bouldepwal... Ca doit être la blonde de tout a l’heure, à tout les coups elle était mal épilée... *

Je me relève enfin, saignant a certains endroit, du sable plein les cheveux, plein les plaies et les vêtements déchiré. Je vois que mon adversaire c’est déjà dessapé. Il a retiré son haut, déchiré le pauvre T-Shirt, sans doute pour se donner un côté Jekyll ou Hulk. Bref, un espoir désespéré de montrer un peu de virilité, sans aucun doute. Enfin, si il veut jouer a ça, j’aurais le dernier mot, je suis bien plus beau nu, que lui ne le sera jamais. Je saisis les déchirures de mon T-Shirt à pleine mains et tire dessus de toutes mes forces pour faire voler en éclat le vêtement.

« Alors Ziggy, tu veux donner du fan service a ces dames ? Laisse-moi te filer un coup de main... »

Je me jette sur lui, avant de me rendre compte que c’est potentiellement une mauvaise idée. Il va me porter un coup c’est obligé, sauf si il est réellement aveugle. Je lui emprunte un de ces premières techniques, je me faufile sous son bâton et me redresse pour lui asséner un double coup de paume. Mais, j’ai mal calculé mon coup, je dérape dans le sol, si mes paumes le touche ce n’est que par chance, car c’est mon torse qui rentre de plein fouet dans le sien, comme de virils athlètes se félicitant après un but marqué au foot. Sauf que là le choc est plus violent, mon adversaire chut, ou alors je ne finis pas bien la mienne. En tout cas quand je rouvre les yeux, ma joue est appuyée contre son entrejambe. J’entends dans le public le cri des fans. Je porte un coup sec et rapide a son entrejambe, m’appuie dessus enfonçant mes griffes dans sa chair avant de me reculer, et m’éloigner loin de lui.

« Tu chies Don Juan ! La moindre des choses aurait été de m’inviter au resto, ou de m’offrir un verre avant... »

Certes j’étais responsable... Mais comment avouer tout haut que je m’étais jeté dans les bras d’un homme ?
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Nayki Shin
Messages : 305
Date d'inscription : 11/02/2011
Age du personnage : 32

Voyageur Expérimenté
Nayki Shin
Voyageur Expérimenté

Carte d'identité
Essence de Vie: 300
Renommée: 1365
Honneur: 380
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyDim 20 Mai 2012 - 21:23
Un mouvement en face de moi, il se déplace et me fonce dessus, directement, sans surplus ni fioritures. Bien, c'est donc le moment de la décapitation, la mise à mort, Stoppant les mouvements de mon bâton je me concentre sur la carte et prends l'arme comme un katana en bois, le tenant face à ma cible. Il fend le sable à toute vitesse, bien plus vite qu'une personne normale. Au dernier instant je lève l'arme afin de frapper sa jugulaire ou au pire son épaule. Le coup devrait suffire à le mettre au sol avant qu'il ne me touche. Seulement ma cécité m'empêche d'estimer sa vitesse exacte et le félin passe sous le bâton sans aucun mal, le poids de l'arme m'empêche de réagir vite. Complètement exposé j'attends que le coup ou ses lames acérées m'atteignent... Ce sont deux mains qui frappent, me coupant la respiration un instant. Cependant, le choc est minime en comparaison de la vitesse qu'il avait et je perçois qu'il continue sa course, me percutant de plein fouet. Un placage de football américain en bonne et due forme et même s'il n'égale pas ceux de Silenna ou Tout Feu Tout Flamme, sans protections, je morfle beaucoup plus.
Le top-modèle félin m’entraîne dans sa chute tandis que je me remémore tous les coups que je me suis pris lors du match onirique. Un duel entre deux équipes de mastodontes qui a laissé tout le monde hors-service, aussi bien physiquement que mentalement. C'est con, mais je ne parviens même plus à savoir qui a gagné... Par réflexe je replis la tête contre mon torse et abaisse les mains pour pouvoir frapper le sol afin d'amortir la chute. Mes épaules touchent le sol et je me met à glisser dans le sable... Qui n'est d'ailleurs pas uniquement composé de doux sable fin, mais aussi de petits cailloux pointus. Notre course s'arrête sous les rires et les hurlements de la foule. Qu'est ce qu'il y a de si drôle ? Je prends soudain conscience que quelque chose s'appuie sur mes... Enfin qu'il est collé à ma... Bref ! Qu'est-ce qu'il fout là ?! Il réagit avant moi et frappe, qui plus est avec précision. De douleur j'expulse le peu d'air encore présent dans mes poumons en ouvrant de grands yeux. Réflexe immédiat, mes deux mains lâchent mon arme et viennent protéger la partie la plus exposée, et sûrement la plus sensible, de mon anatomie. Seulement il n'en a pas finit avec moi et le temps que je porte mes mains pour me défendre il plante ses lames dans ma peau, heureusement pour moi autour et pas dans mes parties. Sûrement une réaction inconsciente qui l'empêche de saisir à pleine main un autre mec. D'une main je saisis son poignet tandis que l'autre attrape le bâton que je redresse d'un coup sec pour frapper... Son entre-jambe. Œil pour œil, dent pour dent ! Pour éviter qu'il esquive je maintiens la pression sur son poignet le temps que le coup touche. Et pour cette fois je garde les yeux ouverts afin d'être sur d'atteindre.

Dès la fin du mouvement je lâche à nouveau mon arme et tire sa main en arrière, retirant ce qui est en fait ses griffes de ma peau, seulement il ne repart pas les mains vides et embarque le haut de mon pantalon avec lui, ne me laissant que les jambes qui ne sont plus retenues par quoi que ce soit... Fuck du sang coule partout sur le sable et j'ai trop mal pour tenter quoi que ce soit, j'ai déjà un mal de chien à rester conscient alors stopper l’hémorragie c'est pas pour tout de suite. Rampant en arrière je m'écarte du roux avant de me laisser choir mollement sur le sable brûlant. Après quelques longues minutes de récupération je me redresse en me servant de mes coudes. Mon pantalon est devenu inexistant, il ne me reste plus que le bas de chaque jambe qui est arrivé aux chevilles quand je me suis mis à ramper tandis que mon caleçon « angry bird » est imbibé de sang. Le premier qui fait une mauvaise blague à ce sujet aura affaire à moi... Enfin il aura affaire à moi dans une petite demi-heure. Oh merde... Ca fait trop mal... Fermant les yeux je respire à fond, profitant que mon adversaire me laisse en paix, soit par pitié soit parce qu'il est dans la même situation.
Je finis par me redresser encore, me mettant lentement debout. Soulevant mon caleçon pour observer je me rends compte que j'ai eu de la chance, la blessure n'est que superficielle et même si une grosse quantité de sang s'est écoulée le tout ne saigne presque plus. Pour nettoyer un peu j'arrache le peu de pantalon qu'il me reste, ne conservant que le paquet de cartes dans une main, et le colle contre l'une des plaies avant de le jeter au loin. Le tout ne saigne presque plus et en me servant de tout le tissu qu'il me reste je parviens à enlever le sang. Bon, résultat des courses je suis aux trois quarts nu, dans une arène bondée de monde, en compagnie d'un chat obsédé que je dois démolir et avec l'entre-jambe en sang... Merde quoi...
Sautant d'un pied sur l'autre, il parait que ca marche, j'observe mon adversaire en attendant une réaction de sa part. Pour une fois le public est divisé, un quart se fout de notre gueule... Pour la plupart il s'agit de la gente féminine, un second quart hurle de joie à voir nos corps quasi-nu tandis que la moitié masculine de l'arène se tait, souffrant et compatissant pour nous.
Je boite un peu jusqu'à mon arme et ramasse mon bâton avant de le réduire en un simple paquet de cartes. De là je récupère quelques trèfles que je colle en diagonale sous mes semelles. Ainsi la pointe de mon pied est maintenant pourvue d'une lame acérée. Mon corps est couvert de griffures dont suinte du sang, la moindre des choses est de lui rendre la pareille. M'élançant tant bien que mal vers lui je bondis et lève ma jambe pour frapper en mawashi geri, coup de pied circulaire, avant de profiter de l'élan donné par le choc pour taper de la même façon de l'autre jambe. J'enchaîne ainsi de nombreux coups vers ses cuisses, mollets et hanches. Plus les coups se font nombreux et plus leur amplitude et leur vitesse augmentent, intensifiant la violence du choc. C'est une technique extrêmement utilisée en Taekwondo car l'adversaire passe son temps à parer et esquiver sans possibilité de ripostes... Et c'est exactement ce qu'on attend de lui car les coups deviennent de plus en plus puissants. Connaissant la vitesse du beau garçon je préfère remonter ma garde après chaque impact pour protéger mon visage de ses redoutables griffes. Un instant j'entrevois son visage à travers ses défenses et je remonte mon pied pour toucher ses mains et chasser ses protections en Mikazuki geri, un coup de pied circulaire qui me place de biais par rapport à lui et qui me permet d'enchaîner avec un Ushiro geri sauté, second coup de pied circulaire beaucoup plus violent et qui vise la tête, partie du corps que j'avais choisis de ne pas viser afin de le faire baisser sa garde.
« CRAAAAAAAC »


A l'apogée de mon saut, alors que je m'apprête à frapper, le dernier de mes vêtements craque. A force de sur-tension sur le tissu déjà entaillé par les griffes de l'homme-félin la déchirure à finit par atteindre l’élastique, ne retenant plus le tout. Mes pieds touchent le sol en même temps que mon caleçon. Le sol se met à trembler sous les hurlements d'extase du public tandis que je garde les yeux braqués sur le vêtement à mes pieds. Oh merde... Je crois que je viens de découvrir la façon la plus stupidement originale de devenir célèbre à Dreamland. Pitié faites que les caméras et appareils photos soient interdis !
Je ferme les yeux et souffle un grand coup, ce n'est pas le moment de se déconcentrer pour ca... Même si je dois avouer que c'est particulièrement déstabilisant... Je dois achever ce combat. Me remettant en garde je me lance dans une série de coups de poing au visage en Giaku-zuki et Oi-zuki, des coups de poing direct en mettant plus de force que d'habitude dans chacun. Transformant ma gêne en coup comme on cogne dans un sac de frappe pour se calmer les nerfs. Chacun de mes assauts est ponctué d'un léger « Putain » à peine murmuré. Je frappe fort, trop fort... C'est inconscient. En m'y prenant ainsi mes coups s'attardent trop longtemps mais pour le coup je n'en ai cure. Faut que je me défoule, et si c'est pas sur lui... Ce sera sur quelqu'un d'autre.
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
Felen Ankou
Messages : 263
Date d'inscription : 16/08/2010
Age du personnage : 33

Habitué
Felen Ankou
Habitué

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 0
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyDim 27 Mai 2012 - 12:55
Je vis la pointe du bâton prolongeant le bras de mon adversaire venir frapper pile entre mes deux jambes, dans l’aine, enfin, bien plus bas, plus dans le pénis que dans l’aine. J’avais mal, une douleur déchirante, bien plus que le jour ou je m‘étais bousillé le frein avec ma première nymphomane. La douleur remontait, j’avais l’impression que je venais de me faire amputer d’un membre, et quel membre mesdames et messieurs, si je l’avais perdu, c’était bien plus qu’un moyen de reproduction, que l’objet de milles délices et d’autant de plaisir charnels que je venais de perdre. C’était un peu ma raison de vivre, ma petite entreprise pour laquelle je me levais chaque matin. Celle qui me rendait fier du travail accompli, qui justifiait toute mon existence, ou du moins me permettait de dire « J’ai de l’expérience dans un domaine ». Ho certes, même sans ce morceau de chair, cet entremêlement de vaisseau sanguin tantôt flasque et tantôt dur, j’étais a même de faire hurler de plaisir ces dames, mais ou est le plaisir quand on ne le prend pas a deux ? J’étais le premier a refuser tout préliminaire sans contrepartie, j’étais incapable de rentrer dans le jeux sans me sentir érigé, prêt a donner le meilleur de moi même. Alors, si mon sceptre viril venait d’être mutilé... Ca je ne le pardonnerais jamais au minet. Je relevais la tête, les yeux aux bords des larmes. Mon adversaire saignait, du moins une tache de sang recouvrait à présent son caleçon. Que foutait-il en caleçon d’abord ? Il n’était pas censé avoir un Jean à la base ? Détail sans importance, j’étais moi même un peu exhibitionniste dans Dreamland, en témoigne mon aventure dans le Village Puzzle. Essayant de réunir un peu de contenance j’ouvris la bouche pour prononcer quelques moqueries, railleries, a mon adversaire.

« Hé bien minette, t’as tes règles ? Ou alors... Ne me dis pas que c’est ta première fois ? »

Blague potache... Salace, le genre que même Bigard ne s’abaisserais pas à faire. Bien que, là dessus j’émets un fort doute. Tout du moins s’il l’avait faite ç’aurait sans doute été avec une voix moins ténue, plus virile, la mienne ressemblait a s’y méprendre a une voix de jeune pucelle enrouée. J’avais encore plus mal que ce que je pensais. Fallait que je vérifies, y avais pas d’autre choix. Avant même que je ne puisse réagir ni faire quoi que ce soit, l’autre s’était remit, il frappait, frappait, frappait, je ne saurais dire exactement quels coups il donnait, ni lesquels portaient, je savais juste ou il frappait, jambes, bras, épaule, jambe, jambe, jambe, tête. Je suivais l’enchaînement, le subissait comme un nudiste offrant son corps a la grêle. Foutu rageux, il s’attardait sur certains de ses coups, se montrait bien trop gourmand, bien trop orgueilleux aussi... D’ou pensait-il pouvoir m’utiliser comme un vulgaire sac de frappe ? J’avais cependant la virilité bien trop profondément blessée pour me défendre. Tout ce que je pouvais faire c’était m’écarter... M’en aller loin... Dans le public peut être ?
Je sautais vers l’arrière et escaladait a toute vitesse le mur pour monter dans le public. Là, me tournant pour masquer ma face a Nayki et offrir on corps au public, chose a laquelle je n’avais pas vraiment pensé, j’entamais de me dévêtir quand je me rendis compte qu’une chose encombrait mes griffes.


« Duuude ! C’est quoi ça ? On dirait un Short... Ou un truc du genre... HA ! Mais c’est dégueulasse c’est le pantalon de l’autre obsédé là bas ! »

Je démêlais rapidement mes doigts des morceaux de tissu et balançait le tout loin de moi sur le visage d’une petite vieille qui fit un arrêt cardiaque en recevant le vêtement. A priori elle n’avait pas du en recevoir souvent ces derniers temps... Je ne voulais pas devenir vieux, vous imaginez vous, ne plus pouvoir baiser sans médicaments ? L’horreur... Le jour ou mon leurre a chatte ne pourra plus s’agiter de ma propre volonté, alors sans doute me laisserais-je mourir... A quoi bon vivre si on peut plus prouver qu’on est un homme ?
Après m’être débarrassé du jean encombrant mes doigts je défais vite fait ma ceinture laisse mon pantalon tomber au sol et baisse mon caleçon pour examiner l’étendue des dégâts. A priori rien n’est tombé, j’ai mal et un bleu recouvre une grosse partie de mon pubis, mais le phallus en lui même semble encore capable de fonctionner. Même si aucun soubresaut ne le parcours et qu’il reste endormis comme un douanier a son poste. Je relève mon regard pour tomber nez a nez avec un petit couple, le mari me regardes avec un air de dégout pendant que la femme fais de gros yeux ronds.

« Me regarde pas comme ça, si t’étais plus belle il te montrerait lui aussi toute l’étendue de sa splendeur. Quand a toi petit, soit pas triste, je suis juste anormalement bien monté, on a pas tous cette chance je le sais... »

Je me retourne sur le muret des tribunes pour faire face à Nayki :

« Prépares toi vil résidu de... De... Merde aidez moi vous autres ! soupirais je aux créatures derrière moi.
-De chiures de moineau ?
-Trop classique...
-De fond de canette périmée de fanta !
-Trop long...
-De préservatif usagé ?
-Trop... TROP CLASSE ! Prépares toi vil résidu de préservatif usagé j’arrive ! »

Ca ne sonnait pas si bien finalement... Je m’apprêtais a sauter quand m’emmêlant les pieds dans mes frusques je m’étalait, dégringolant du mur pour m’écraser dans le sable.

*Aïe. *
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Nayki Shin
Messages : 305
Date d'inscription : 11/02/2011
Age du personnage : 32

Voyageur Expérimenté
Nayki Shin
Voyageur Expérimenté

Carte d'identité
Essence de Vie: 300
Renommée: 1365
Honneur: 380
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptySam 9 Juin 2012 - 9:08
L'un de mes coups ne rencontre que du vide et je vois la tête du félin trop proche de moi, l'élan de mon Oi-zuki, le coup direct, m'a poussé en avant et il est extrêmement bien placé pour reprendre l'avantage. Je cligne d'un œil par crainte d'un coup mais rien ne vient et je remarque alors qu'il recule, les deux mains au paquet avant de bondir vers les parois de l'arène qu'il escalade en quelques secondes. Profitant de ce court répit, je ferme les yeux et souffle jusqu'à n'avoir plus une once d'air dans les poumons, reprenant lentement mes esprits, faisant abstraction du combat, de la foule, des cris et de la situation gênante. Je crois l'avoir entendu me dire quelque chose, du moins j'ai entendu une voix très proche, tandis que je me tordais de douleur au sol mais pas la moindre idée de ce qu'elle disait. Expirant encore une fois je rouvre les yeux, il est encore en haut, dans les gradins, seulement maintenant il est... Nu ?
Exhibant sans pudeur la totalité de son anatomie à des milliers de spectateurs il semble discuter avec un couple dont je ne peux distinguer les visages avec la distance qui nous sépare. D'un bond il se retourne, en équilibre sur le parapet avant de me lancer de tendres injures portées par le vent. J'esquisse un sourire et me met en garde. Si tu veux toujours poursuivre le combat je suis là ma.... Interrompant le fil de mes pensées il glisse en avant et malgré de très rapides ronds de bras pour retrouver son équilibre il s'affale, tête la première vers le sable d'où s'élève un imposant rideau de fumée. Je ferme un œil en m'imaginant la douleur du choc...
Exploitant la situation, je sors une dizaine de cartes du paquet qui s'envolent autour de moi pour se planter entre lui et moi, atterrissant quasiment à plat. Préparation du terrain achevée, alors que la poussière se dissipe je m'élance vers lui, traversant le terrain en entraînant derrière moi une quantité non négligeable de sable. L'arène est grande, il aura largement le temps de me voir venir... Seulement je n'en ai pas grand chose à faire, à trois mètres de lui je saisis des cartes que je lance dans la paroi, chacune se plantant dans le mur à un mètre environ de la précédente pour me faire une échelle jusqu'aux gradins. De là haut je pense pouvoir tirer un avantage du terrain... Mais entre moi et le mur il y a l'homme-félin et je risque d'avoir du mal à passer... J'arrive prêt de lui et lève le poing droit pour frapper au visage en coup direct, sans fioritures ni simagrées. Généralement la peur de se faire toucher entraîne une esquive et on ne se focalise plus que sur le danger immédiat. Avant de donner mon coup je fais dévier légèrement sa trajectoire, le faisant passer derrière la tête pour saisir l'épaule opposée, sa droite donc, puis m'élance par-dessus mon propre bras. Le temps semble suspendre son court tandis que je passe de façon aérienne, le haut de mon dos en contact avec le sien, ma tête frôle son oreille tandis que je chuchote, armé d'un sourire moqueur :
« Plutôt bien membré le rouquin ! »

Puis ma roulade se finissant j'atterris accroupis, juste derrière lui et pose les deux mains au sol doigts tendus, pour donner un coup de pied circulaire à quinze centimètres du sable visant à faire tomber cet opposant nocturne. Achevant mon coup je me redresse et m'élance vers le mur, espérant profiter d'une certaine liberté s'il est tombé. J'attrape la première carte à deux mains et me hisse à la force des bras avant de poser un pied sur une autre carte et ainsi pouvoir grimper jusqu'en haut. En quelques secondes j'atteins le sommet et monte sur le parapet. Face à moi un homme et une femme ramassent leurs affaires et sont en train de partir, lui semble plutôt énervé tandis qu'elle reste muette, le rouge aux joues. Pivotant pour faire face au morpheur je jette un bref coup d’œil en bas. Même s'il grimpe très vite je peux anticiper et me positionner au-dessus lui pour le faire retomber. Enfin j'espère pouvoir le faire car il est à la fois rapide et précis et même si techniquement ce n'est pas un virtuose il n'empêche que les partitions qu'il peut jouer sont douloureusement efficaces, ses griffes acérées suffisamment longues pour me couper un bras...
Tout en surveillant ses faits et gestes un cri dans mon dos me glace le sang et je fais totalement abstraction du combat... :
« Eh tantouze ! Allez plutôt vous sucer la queue ailleurs, nous on veut du sang bordel !!! »

Ses dires sont suivis de quelques « Oué » plus ou moins enthousiastes... Je fais craquer mes poings et me retourne. Un homme est debout parmi le public, bras croisés, semblant vouloir me défier de sa haute stature qui est plutôt due au fait que les gradins sont en escalier. Prenant mon temps je grimpe jusqu'à lui puis fend la foule pour aller voir le spectateur. Il n'a pas bougé d'un poil mais semble beaucoup moins confiant maintenant qu'il me voit de plus près. Adoptant la démarche féline de l’Apollon je me place à quelques centimètres de lui, demeurant immobile, puis d'un geste vif je saisis son col, le tire à moi en écrasant mon coude dans son plexus. Les yeux de l'homme s'agrandissent, à coup sur de frayeur et le traînant à moi je redescend calmement les escaliers, le faisant les dévaler sur les fesses. Arrivé au bord de l'arène je tire sur son col et le soulève dans les airs, le maintenant au-dessus du vide, lui proposant le même saut que le voyageur il y a quelques minutes. Saisissant mon bras, il le sert de toutes ses forces tentant tant bien que mal de ne pas tomber.
« Franchement... Pourquoi je lâcherai pas ? Après tout je ne suis qu'une tantouze qui suce des queues... Mais tu sais ce qu'elle va faire la tantouze ? Te permettre de voler, un vol direct sans retour, prêt ?
-Putain fais pas le con ! J'ai dit ça comme ça, sur le coup, je le pense pas ! Je le AAAAH ! »

Préférant le faire taire je lâche le col et tire sur mon bras, le faisant lâcher prise. Le public retient son souffle tandis que mon autre main se lance en avant et rattrape l'homme par le poignet. La chute aura duré quelques secondes à peine mais elles sont suffisantes. Le bougre pèse plus lourd que ce que j'avais imaginé et je ramène ma seconde main pour aider tout en fléchissant légèrement sur mes jambes pour le hisser. Le déposant au sol sans ménager le corps je remarque qu'il a perdu connaissance et demeure étendu comme une loque...
Bon, c'est pas tout de jouer avec le public mais faudrait aussi s'occuper du chat maintenant !
Revenir en haut Aller en bas
http://manga-generationx.perso.sfr.fr/
AuteurMessage
Ed Free
Surnom : Le Ed Free
Messages : 2785
Date d'inscription : 27/05/2010
Age du personnage : 34

Voyageur d'élite
Ed Free
Voyageur d'élite

Carte d'identité
Essence de Vie: 4095
Renommée: 7949
Honneur: 1289
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyDim 1 Juil 2012 - 15:24
[Si dans une semaine, il n'y a toujours pas de réponse, je clôture le combat et choisis le gagnant dans le meilleur duelliste du duel. Vous avez mis assez longtemps pour commencer le match pour que je ne choisisse que celui qui ne répond pas]
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Felen Ankou
Messages : 263
Date d'inscription : 16/08/2010
Age du personnage : 33

Habitué
Felen Ankou
Habitué

Carte d'identité
Essence de Vie: 0
Renommée: 0
Honneur: 0
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptySam 1 Sep 2012 - 1:34
Savez vous ce que dis le Felen après une chute des gradins dans la fosse de combat ? Aïe, comme tout le monde, et pour le coup, le félin Felen que j’étais n’avait pas vraiment sût retomber sur ses pattes. Comme quoi, les idées reçues peuvent vous mener la vie dure... J’avais a présent mal partout, mes jambes avait frotté le long du mur et une fois arrivé en bas du sable en avait profiter pour s’incruster dans chaque plaies ainsi ouvertes. Je souffrais le martyr, non, je souffrais même plus qu’un martyr en fait, car mon calvaire actuel ne s’arrêtait pas a ça, j’avais aussi du sable dans l’œil, le nez, la bouche, et quelque autres orifices donc je vous passerais les détails. Bien que ce fut extrêmement douloureux je remerciais un quelconque dieu onirique que tout ceci ne fut qu’une aventure dreamlandienne et non pas la réalité. Car si l’on parle souvent de la douleur éprouvée par celui qui se fait sodomiser avec du gravier, on parle rarement de celle qu’éprouve l’autre sodomite... Et actuellement, j’en comprenais une bonne partie... Je passerais outre la respiration éprouvante, hachée, entrecoupée de gémissement que le choc m’avait poussé à adopter.

« Je me hais. Je suis plus maladroit qu’une putain manchote... »

Je me relevais difficilement, mon adversaire repris immédiatement l’assaut. Que je subis en grande partie... Quand, enfin les coups se finirent j’étais de nouveau allongé au centre de l’arène fixant le plafond, le sable collant ma peau, se mêlant au sang dégoulinant de mes plaies pour former la plus affreuse des bouillies jamais vue...

* Putain, faite que ce match se finisse vite, il n’y a pas un arbitre quelque part pour siffler la fin ? Genre comme au foot...*

Attendant que le décompte pour me déclarer perdant commence je faisais tout mon possible pour réunir les quelques pensées éparses que ma tête voulait bien encore produire. Action délicate, difficile même... J’avais perdu de toute façon. Je pouvais me relever et encore frapper mon adversaire, mais il était bien plus doué que moi. Le plus triste était qu’il n’avait presque pas utilisé son pouvoir... Ce n’était juste pas une bonne nuit pour moi, je n’avais pas combattu depuis longtemps et j’étais incapable de me servir de ma capacité à son potentiel maximum. D’ailleurs quel potentiel y avait-il à se transformer en chat ? Le seul réel intérêt était celui de pouvoir avoir des griffes. Et un charme animal qui poussait ces dames à vouloir me caresser autant que les caresser elle m’intéressait. Pour le reste, c’était une ineptie totale de m’être inscrit ici, j’aurais du m’entrainer avant.

*Mais qu’est ce qu’il fout l’arbitre là ? J’aurais eu le temps de boire sa femme et de m’enfiler une bière, il sait pas comment aller jusqu’a 10 ?*

Je me redressais sur les coudes, jetant un œil a mon adversaire qui dans le public jouait avec un badaud. Et si j’en profitais ? L’idée fusa si vite et si intensément dans mon esprit qu’elle réveilla la douleur, si j’arrivais a bondir et grimper de nouveau le mur de l’arène pour me jeter sur mon adversaire pendant qu’il était dans les gradins... Avec un peu de chance, la cohue que ça provoquerait de voir les deux voyageur se battre nu entremêlé l’un a l’autre dans les gradins, déstabiliserait mon adversaire et me donnerait une chance de l’abattre. Ou de l’ebattre, puisque c’est un homme.

*Ouais Felen, bonne idée, mais comment tu montes jusqu’en haut ? J’te ferais dire que là t’es comme qui dirait cassé de partout...*

Mes jambes, c’est a peine si elle pouvait encore me servir à tenir debout, la simple position légèrement relevée que j’observais actuellement me faisait souffrir mille mort, mon dos devait plus être fait de bouillie d’os que d’os a proprement parlé. A dire vrai seul mes bras semblait encore capable de quelque chose. Si le mur avait été pourvu de prise pour que je me hisse, alors sans aucun doute j’aurais pu monter, mais là... A part deux corps agrippé l’un a l’autre et formant une échelle parfaite pour monter, je n’avais pour ainsi dire aucun moyen d’atteindre les gradins...
Oui, je sais, dis comme ça, la situation apparaît comme tellement évidente... Je m’en voulais en quelque sorte de ne pas avoir saisit l’opportunité plus tôt... Faut avouer, qu’avec les coups reçus plus tôt et le temps passé dans l’arène, j’avais l’impression d’être ici depuis des mois, mon esprit n’était plus aussi alerte qu’auparavant. Me sortant, en quelque sorte, les doigts du cul, je préparais mes griffes et me jetais à l’assaut de l’échelle humaine. Je levais mon bras, plantais mes griffes et tirais de toute mes forces sur mes muscles pour me hisser jusqu’a mon adversaire, en priant au passage pour que celui ci ne lâche pas le pauvre spectateur dans l’arène.
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage
Ed Free
Surnom : Le Ed Free
Messages : 2785
Date d'inscription : 27/05/2010
Age du personnage : 34

Voyageur d'élite
Ed Free
Voyageur d'élite

Carte d'identité
Essence de Vie: 4095
Renommée: 7949
Honneur: 1289
MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki EmptyMar 11 Sep 2012 - 23:30
Un portail plus tard, mon panneau explosa la gueule de Nayki pour l’envoyer dans l’arène. Je réceptionnai le pauvre gars du public qui allait évidemment demander un remboursement (ces combats en 3D l’étaient peut-être un peu trop). Une paire de portails m’évita de me prendre le pain du chat exhibitionniste en pleine gueule et je l’envoyai lui aussi dans l’arène, leur véritable aire de jeux.

Mes patrons m’avaient interdits de stopper le combat quand les deux avaient commencé à se désaper devant tout Dreamland, parce que ça ferait de l’audimat. Quelle sorte d’audimat, hein ? Un flou magique était apparu sur toutes les bandes passantes, les photographies et les caméras pour éviter la divulgation d’engins en-dehors de la simple vision. C’étaient fous, ces mécanismes WTF. Par contre, on m’avait demandé d’intervenir quand le public commençait à s’en prendre plein la gueule. J’avais demandé pourquoi, parce que ça ferait de l’audimat. Une taloche dans la tête pour m’expliquer que je n’étais pas très doué en marketing, et me voilà à arrêter le combat en son climax pour éviter des victimes innocentes. Maintenant que les deux joueurs étaient de nouveau dans l’arène, je pus parler au micro :


« Ahahaha ! Ça fait du bien un peu de hors-piste, hein ? » Pas de réponse. Ça voulait dire non. Je me rabrouai : « Disons qu’ils sont franchi la limite de temps et qu’on va devoir les départager. Un bureau de trois jurys composé d’Arnold, de Silvester et de Chucky va départager les deux combattants. » Arnold baissa son pouce, ce qui ne voulait strictement rien dire, Silvester regardait l’engin de Felen avec une lueur coquine dans le regard, et Chucky sortit un panneau à la Ko-Lanta pour décider que le vainqueur serait… Nyaki. « Félicitations à Nyaki Shin ! Il va devoir affronter le terrible Mollusque-Man dans une finale assourdissante ! A demain soir, chers spectateurs, pour la claque de votre vie ! »

Même si dit comme ça, ça allait ressembler entre un final entre deux chefs de cuisine en compétition. Qui allait l’emporter, les pâtes ou les escargots aux herbes ?
Revenir en haut Aller en bas
AuteurMessage

Contenu sponsorisé


MessageSujet: Re: Felen Vs Nayki Felen Vs Nayki Empty
Revenir en haut Aller en bas

Felen Vs Nayki

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Felen Ankou Vs Raphael Michaelis [Felen Ankou Vainqueur]
» Felen, Rockeur Ailourophobe
» Nayki Shin Vs Dazh Dalreight
» Vos pensées peuvent vous trahir...
» Quête : Enquête à 2oo à l'heure. (Pv : Felen Ankou )

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Dreamland RPG :: Dreamland :: Zone 2 :: Royaume des chevaliers de la table pentagonale :: 2ème Tournoi des Jeunes Talents-