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Héloïse Massard.

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Héloïse Massard
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MessageSujet: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyVen 24 Juin 2011 - 14:13

Massard
Héloïse

Personnage.

Héloïse Massard.  Vava_h10

    Nom : Massard
    Prénom : Héloïse
    Surnom(s) : Lo', Massarette, Le Corbeau, The Raven.
    Âge : 17 ans.
    Nationalité, origine(s) : Française, Bretonne.
    Pouvoir et description :
Peur des Corbeaux. Métamorphose en Corbeau, cependant partielle pour le moment.


Description Physique.

« Une rose noire dans un champ de marguerite. »

Héloïse est d’une beauté que l’on pourrait qualifier de rare. Peut-être pas aux goûts de tout le monde, certes, mais de ceux qui savent l’apprécier du moins. La première chose que l’on pourrait remarquer chez elle est ses yeux. Ses yeux, magnifique héritage de sa mère, des yeux d’un bleu sombre et pur, dans lesquels on aurait envie de s’y perdre pour ne plus jamais en ressortir. Son petit nez fin et pointu vient surplomber sa bouche légèrement pulpeuse. Ses traits doux et fins adoucissent son visage ce qui lui donne un air d’ange, d’autant plus qu’elle a la peau particulièrement blanche, un héritage de son père. Ses cheveux couleur de jais descendent le long de son dos et sur son front, formant une frange légère, cachant futilement ses petits yeux de temps en temps. Si l’on descend un peu, on peut apercevoir son petit cou délicatement taillé est relié à ses épaules, toutes aussi bien proportionnées. Si l’on descend encore un peu plus, nous tomberont sur une poitrine généreuse, dont elle n’est pas si fière car elle la qualifie d’encombrante, ce qui n’est pas tout à fait faux. A la hauteur de son ventre plat, on peut apercevoir deux ou trois côtes qui ressortent de par son alimentation souvent négligée. L’on ne pourrait pas appeler ça de l’anorexie, non, plutôt de la maigreur. L’on peut également remarquer la finesse de sa taille et le relief de ses anches. Le tout prolongé par de fines jambes pâles qui supportent son poids. Globalement, Héloïse est plutôt bien proportionnée quoi que légèrement maigre et pas très musclée. Sa démarche est plutôt timide est effacée, ce qui correspond assez bien à son caractère.


Caractère.

«Tel une ombre l’aurait fait, je me faufile entre les gens, me fonds dans la masse sans que personne ne s’en aperçoive, sans laisser de traces. »

Discrète. C’est le moins que l’on puisse dire.

Depuis son enfance, Héloïse a toujours été une grande timide et depuis, rien a changé. Elle a toujours été la petite fille sage et discrète que les gens apprécient mais qu’ils oublient rapidement. Le fait d’être oubliée ne la dérange pas. Moins de gens la connaisse, moins elle a d’ennuis, voilà sa théorie. Est-elle vraie ? Assez oui. La solitude lui va bien, elle n’aime pas la foule, ni l’agitation. Le repos et le calme sont quelque chose d’indispensable à son existence. Les amis, pour elle, ne sont qu’une option, elle estime qu’elle peut se débrouiller sans, qu’elle peut s’en passer, même si un peu de compagnie de temps à autres ne lui fait pas de mal. Cela dit, ce n’est pas une grande sociable, elle ne va jamais vers les gens, elle attend toujours que ce soit eux qui fassent le premier pas. Il est possible qu’un jour ou l’autre, en utilisant toujours cette méthode, elle passera à côté de certaines choses ou certaines expériences… Mais c’est son choix après tout.

Héloïse a une étrange passion pour le travail. Pas forcément physique, non, plus particulièrement pour tout ce qui touche à l’étude de quelque chose. Elle a toujours été une élève brillante dans toutes les matières, habituellement première de la classe, avide de découvrir de nouvelles choses. Elle prend du plaisir à s’instruire ce qui la rend d’autant plus douée. Son père n’a jamais eu à se plaindre de ses notes ni de son comportement que ce soir à l’école, collège ou lycée. Quoi qu’il s’inquiète de temps à autre de sa sociabilité et de sa capacité à aller vers les autres. Son goût pour la solitude l’inquiète, cependant, elle lui assure que cela lui convient parfaitement. Il avait laissé couler, sans pour autant s’arrêter de s’inquiéter. Il avait confiance en sa fille pourtant, elle, n’avait pas du tout confiance en elle. Elle avait confiance en son travail, les sciences, les mathématiques, toutes ces valeurs sûres mais, dès que ça sort un peu du sujet, il n’y a plus personne. Sa timidité la ronge jusqu’à la moelle. Elle est peut-être destinée à faire de longues études vu son niveau mais si elle garde sa timidité, tout risque d’être fichu en l’air un jour ou l’autre.

Cependant, elle a bien d’autres qualités. Notamment son goût pour le Rock et le Métal qui pourrait être contradictoire avec son mode de vie, ou bien son talent pour le piano ou même son talent pour l’écriture. Elle lit beaucoup, la plupart du temps des livres d’heroic fantasy ou bien des livres philosophiques. Elle aime beaucoup la philosophie et débattre sur des sujets concrets et compliqués. Elle aime aussi beaucoup l’heroic fantasy, elle aime ce monde imaginaire avec toutes ces créatures féériques qui la font rêver. Elle aimerait se réfugier dans ce monde et devenir une de ces créatures. Cela dit, elle sait pertinemment que c’est tout bonnement impossible. Elle s’est fait une raison…

Héloïse laisse rarement paraître ses émotions. Elle a appris à rester neutre ou bien à cacher ses émotions derrière un grand sourire naïf. Cependant, de temps à autre, un sentiment peut lui échapper, ce lui la plonge d’en un embarras extrême. Dans ce cas-là, la plupart du temps, elle se retire, rougit, ou bien reprend son sourire niais. Néanmoins, cela ne lui arrive que rarement, elle va que très peu vers les gens, ce qui lui empêche ce genre d’accidents. Finalement, sa vie ne se résume à pas grand-chose. Travail, musique, son père et divers autres passe-temps. Mais cette vie lui convient parfaitement. Elle ne veut pas se faire connaître, préférant la solitude, la discrétion et le travail. Elle le vit bien et pour rien au monde elle aurait changé de vie. Elle vit au jour le jour, appréciant chaque nouvelles choses même les plus infimes et insignifiantes. Chacun ses goûts, chacun sa vie.

« Une ombre ne laisse pas de traces. Elle passe, c’est tout et heureux qui s’en aperçoit. »



Histoire.

« Je devais bien avoir 6 ans à l’époque. J’étais encore jeune et innocente, inconsciente du monde qui m’entourait, ignorante de ce qui m’attendait. J’étais un petit bout de chose, petite tête brune pleine de poux, le sourire aux lèvres, quelque chose de rare aujourd’hui. La fin de l’automne s’annonçait relativement rude. La plupart des arbres étaient déjà dénués de leurs feuilles, ils avaient perdus leurs manteaux pour affronter nus la froideur de l’hiver. D’ailleurs, celui-ci s’annonçait anormalement froid. Le pommier du jardin allait avoir du mal à survivre. Mais bon. Papa irait s’occuper de lui et le soigner afin qu’il puisse refaire des pommes au printemps suivant.

Ce jour-là, mon père et moi étions partis faire une promenade dans la ville. Nous n’avions pas de destination précise, nous voulions juste prendre l’air, il voulait juste profiter de quelques instants avec sa fille. Nous étions passés à la boulangerie vers seize heures, il m’avait gentiment prit un croissant au beurre, une viennoiserie dont je raffole. Je l’avais dévoré en moins de deux minutes, il m’avait regardé en souriant, amusé de voir sa fille aussi gourmande. Une fois avoir pris une photo à côté d’un panda rose géant exposé dans la vitrine d’un magasin, nous nous étions dirigés vers le parc de la ville. C’était un parc plutôt tranquille et agréable qui faisait la fierté de la ville. Il était parsemé d’arbres, de fleurs et de végétation en tout genre, ce qui lui donnait un air fantastique voir irréel. Il y avait une sorte de plaine principale au centre du parc avec des chemins aux formes farfelues et des buissons taillés abstraitement. C’était à cet endroit que nous nous étions arrêtés le plus longtemps durant notre promenade. J’aimais bien cet endroit. Ce jour-là, il avait l’air inhabituellement calme, comme si l’automne avait déposé une atmosphère froide qui avait fait fuir la population. Je trouvais ça plutôt dommage. Dommage de voir les gens fuir les premières lueurs de l’hiver.

Il y avait bien une jeune mère qui promenait son enfant dans une poussette rose pâle mais, elle hâtait déjà le pas afin de pouvoir rentrer chez elle, du moins c’est ce que je pensais. Elle était jolie dans son ensemble bleu sombre, emmitouflée dans une écharpe de laine. Son enfant avait l’air plutôt joyeux et heureux, lui aussi emmitouflé dans des habits chauds. Ils avaient l’air heureux… Il y avait également une jeune lycéenne avec un petit béret sombre et une sacoche en bandoulière qui traversa la place. Elle réajusta son écharpe avant de passer un portail de végétation et de disparaître entre les arbres. En fin de compte, la place se vidait peu à peu. Et je n’en voyais pas la raison. Bientôt, la place fût presque vide. Il restait juste un vieillard assis sur un banc, le visage marqué par le temps, les cheveux blanchis par la sagesse, le dos courbé par le poids des évènements. Il avait un vieux chapeau de cow-boy noir qui dissimulait la moitié de son visage, ce qui lui donnait un air relativement sombre. Il ne bougeait pas, il avait l’air endormit. Par principe, je n’y prêtai pas attention.

Nous nous étions arrêtés dans un coin de cette petite place et nous nous étions mis à chanter et à danser. Nous étions heureux et ce, malgré le froid qui nous entourait. Nous tournions tel un manège musical, le sourire aux lèvres. A croire que rien ne pouvait venir perturber notre bonheur. La fumée qui émanait de nos bouches à cause du froid s’était mise à tourbillonner au rythme de nos mouvements. Au bout d’un moment, nous commencions à être essoufflés. Nous nous étions arrêtés sur un banc, non loin du vieillard. Là, nous sommes partis dans un fou rire, un rire franc, heureux et joyeux. Un rire de bonheur. J’avais eu l’impression de passer la meilleure journée de ma vie. Pour une fois, mon père avait du temps à me consacrer et nous en avions profité pleinement.

Nous avions quittés la place principale afin d’aller se trouver un banc un peu à l’écart pour que nous puissions être tranquilles. Nous avions emprunté une petite allée de buissons qui menait à un petit coin paisible où étaient disposés une paire de banc en bois qui avaient subi l’usure du temps. J’avais entraîné mon Père par la main afin qu’il s’assoie au même banc que moi. Une fois avec pris place, il m’avait sortis gaiement.

« Tu veux que je te lise une histoire ? »

Je raffolais des histoires. Surtout quand c’était Papa qui les racontait. Il avait une manière de les raconter bien à lui. Non pas qu’il les lisait exceptionnellement bien, non, mais il avait une manière… Particulière. Il avait un petit quelque chose qui les rendait vivantes, on ne s’ennuyait jamais. J’avais hoché de la tête avec enthousiasme, toujours le sourire aux lèvres. Je m’étais installée confortablement sur le banc, assise en tailleur, tournée vers mon Papa, attentive et prête à écouter une nouvelle histoire. Il avait sortis un livre de sa sacoche, mon livre préféré. Il avait commencé à lire, de sa voix envoûtante, les premières lignes de ce livre. Et j’étais restée là, assise, à l’écouter, en buvant chacune de ses paroles, même si je les connaissais par cœur. Je n’avais pas perdu un mot de l’histoire, tout prenait vie dans ma tête, une fois de plus. Il me lançait quelques regards discrets de temps à autre, pour voir si je suivais bien son histoire. A chaque fois, il souriait. Mes grands yeux bleus l’amusaient. Il avait l’air aussi heureux que moi…

Il devait bien avoir lu une dizaine de pages avant que je ne m’aperçoive que le soleil commençait à décliner pour laisser place au voile sombre de la nuit. Les jours raccourcissaient de plus en plus avec l’arrivée de l’hiver. J’avais alors entendus le croassement d’un corbeau. Je l’avais vu apparaître, se déposant délicatement au sol, tel une plume l’aurait fait. Je n’y avais cependant pas prêté beaucoup d’attention, j’étais préoccupée à écouter mon père lire. Un deuxième corbeau avait fait son apparition, dans un croassement retentissant. Puis un troisième, ainsi qu’un quatrième. Bientôt, une dizaine de corbeaux sombres s’étaient rassemblés au milieu de la place où nous étions. Je les avais regardés, intriguée. J’avais perdu le fils de l’histoire, délaissant peu à peu les paroles si enivrantes de mon Papa. Mon attention s’était peu à peu laissée emportée par la présence des corbeaux. Mon père s’était lui aussi arrêté, m’avait regardé, puis avait regardé dans la même direction que moi et avait aperçu les fameux oiseaux. Nous étions restés un moment comme ça, à les regarder, sans trop savoir quoi faire, presque prit au dépourvu.

Un corbeau, apparemment plus courageux que les autres, s’était avancé. Ces yeux sombres et brillants faisaient froid dans le dos. Ils avaient l’air emplis de folie et dépourvu d’âme, ils étaient froids et perçants, comme le cri qu’il avait poussé. Je l’avais regardé de mes yeux bleus, effrayée. Mon père tenait toujours le livre dans ses mains mais aucune expression n’était apparue sur son visage, il était comme paralysé. Je regardais successivement mon père puis le corbeau. Mon père. Le corbeau. Ce dernier s’était encore rapproché, tel un vieux fourbe. Il avait bombé la poitrine, relevé la tête et lançé un air de défi à mon père. Le temps s’était comme arrêté. Un silence s’était installé, dénuant toute vie les alentours des deux bancs. Comme si ces corbeaux avaient arrêtés le temps.

Dans un énième cri perçant, il bondit, tel un prédateur sur sa proie. Ici, la proie avait été le livre, mon livre. Il le prit dans son bec, adroitement, l’arrachant des mains de mon père. Il avait volé quelques instants et avait déposé le livre au milieu de ses congénères. Mon père n’avait rien fait. Il était resté là, la main ouverte, comme s’il tenait un livre imaginaire. Tous les autres corbeaux s’étaient jetés sur mon livre. Ils s’étaient tous mis à le déchiqueter telle une vulgaire proie. Ils s’acharnaient dessus, comme s’ils avaient eu le diable au corps. J’avais poussé un petit gémissement. Les voir s’acharner sur mon pauvre livre m’avait fait mal au cœur, comme si mon cœur avait été à la place de ce fameux livre à cet instant précis, comme si ça avait été mon cœur qui était en train de se faire déchiqueter par une dizaine de corbeaux. J’avais les larmes aux yeux mais je ne pouvais crier ni bouger. J’étais comme mon père, paralysé. Je ne pouvais qu’admirer le funeste spectacle. Je voyais au fur et à mesure mon livre devenir qu’un tas de confettis. Je voyais ses horribles créatures réduire mon livre en miettes, je sentais mon cœur se briser en mille morceaux. Bientôt, il ne restait plus rien. Rien. Juste des bouts de mon livre par-ci, par là. Leurs croassements sonnaient comme un rire, un rire sadique. Ils s’étaient ensuite envolés, tous ensemble, laissant le cadavre de mon défunt livre au sol, gisant. Une larme avait roulé sur ma joue. Puis une autre. J’avais fondue en larme. J’avais regardé stupéfaite la scène, ne pouvant bouger, ne pouvant réagir. Mes larmes coulaient et coulaient encore. Le vent avait balayé le reste des confettis, ramenant un peu de vie dans l’endroit. Je m’étais alors levée et je m’étais précipité sur ce qu’il restait. J’avais serré dans mes petites mains d’enfant deux ou trois morceaux de papier, pleurant à chaudes larmes.

J’avais relevé la tête, regardant autour de moi pour voir s’il ne restait pas d’autres morceaux de mon livre. J’avais alors aperçu, adossé à un arbre, le vieil homme de la place centrale du parc. Il avait la tête baissé, son chapeau de cow-boy noir cachait toujours la moitié de son visage. Je pouvais juste voir sa bouche. Elle était fine et ridée et sa peau était légèrement grise. Un sourire glacial avait alors fendu ses lèvres. Un de ces sourires qui vous donne la chair de poule, un de ces sourires que vous n’oubliez pas, qui reste gravé, là, à jamais. L’homme s’était ensuite détourné, les pants de son long manteau avaient suivis le mouvement. Il avait disparu entre les arbres, je l’avais regardé partir, comme une enfant aurait pu regarder partir l’assassin de ses parents, sachant qu’il était impuissant. J’avais regardé partir l’assassin de mon cœur.

Mon père avait alors reprit ses esprits. Il s’était levé et m’avait rejoint. Il m’avait regardé de haut mais n’avait rien fait. Il ne s’était pas baissé pour m’aider à ramasser les bouts de papiers, il ne m’avait pas pris dans ses bras pour me consoler, il n’avait pas poursuivi l’homme... Il n’avait rien fait de tout ça. Il s’était contenté de prendre ma main, de m’aider à me relever et nous étions rentrés, sans un mot. La vie avait repris son cours, comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était jamais rien passé. Comme si des corbeaux n’étaient jamais venus de nul part dans le parc où nous étions, comme si jamais ils ne s’étaient mis à déchiqueter mon pauvre livre, comme si cet mystérieux homme n’était jamais apparu et ne m’avait jamais souri, comme si mon père n’avait jamais rien vécu de tout ça, comme s’il n’avait pas été là. Comme si tout ça n’avait été qu’un souvenir falsifié, comme si tout ça n’était que de la pure imagination de ma part. Pourtant, je sais que je n’ai pas rêvé. Je sais que tout ça était bien réel. Je le sais. »


Héloïse Massard.

La jeune fille posa son stylo sur son bureau et s’adossa contre le dossier de sa chaise. D’un geste de la main, elle replaça adroitement une mèche de cheveux derrière son oreille puis dégourdi son petit poignet endolori. Elle prit un peu de recul face à son récit et relu les dernier mots de celui-ci. Elle tourna la tête vers le tiroir de son bureau qui se trouvait à sa droite et l’ouvrit. Elle en sortit une jolie boîte noire à motifs qu’elle posa sur son bureau. Elle l’ouvrit délicatement et en sortit quelques bouts de papier déchirés. On aurait dit les bouts d’un vieux livre usés qui aurait été déchiré. Elle les prit dans ses mains et les contempla un instant, pensive. Elle soupira puis sourie, nostalgique. Comme se réveillant d’une torpeur, elle cligna des yeux puis d’un geste presque hâté, remis les bouts de papier dans leur boîte et rangea celle-ci dans le tiroir de son bureau. Elle referma la couverture de son cahier et l’enfouit sous une pile de livres diverses et variés disposés à gauche de son plan de travail. Elle quitta sa chaise et passa la porte de sa chambre sans prendre la peine de la fermer derrière elle. Elle traversa le couloir, arriva dans le hall d’entrée, prit son manteau puis passa la porte d’entrée, en prenant cette fois-ci la peine de la fermer à clé. Ses pas la menaient vers le centre-ville. Après être passé devant la boulangerie ainsi que le magasin de peluches, elle se dirigea vers le Parc de la ville.



Poste Rp.

Notre chère Héloïse venait de rentrer d’une de ses promenades dans le Parc la veille de cet évènement. Elle aimait bien ce Parc, même s’il lui rappelait de mauvais souvenirs. Elle aimait y passer du temps, même si cela lui torturait l’esprit. Elle s’y était cependant habituée depuis le temps. Après tout, l’homme s’habitue à tout, même aux pires choses. Elle y retournait, dès qu’elle avait un peu de temps libre, dans l’espoir de revoir cet homme, ce fameux homme au chapeau noir et au long manteau. Cependant, d’une certaine manière, elle s’était fait une raison. Depuis le temps, il était peut-être déjà mort, le temps s’était peut-être déjà occupé de son corps et Dieu, de son âme. Pourtant, elle ne baissait pas les bras. Elle y retournait, encore et encore. Comme quoi, l’espoir fait vivre.

Une fois rentrée au domicile familial, elle prit d’assaut le plus bel instrument du monde : le piano. Elle aimait en jouer pendant des heures et des heures, jusqu’à en avoir mal aux doigts. Le son de ses notes si harmonieuses ainsi que ses touches si agréables la détendait. Elle n’était pourtant pas spécialement forte, mais disons qu’elle se débrouillait plutôt bien. Néanmoins le principal était qu’elle prenait du plaisir à jouer. Elle prenait des cours à domicile avec un prof de piano plutôt âgé – il devait bien toucher la soixantaine – mais qui avait un de ses talent… Et pas qu’au piano ! Il avait une sorte de don, une sorte d’instinct qui lui permettait de pouvoir cerner les gens facilement, ce qui mettait rapidement la personne en confiance et ainsi, il pouvait tirer le meilleur de ses élèves. C’est un don relativement rare mais très utile. Elle l’aimait beaucoup et elle avait beaucoup d’admiration pour lui.

Après avoir pianoté une bonne demi-heure, elle quitta le salon pour aller s’enfermer dans sa chambre. Elle alluma son poste de musique et lança sa playlist la plus bourrine, mit le son de ses enceinte proche du maximum, et se mit à danser, à se défouler sur l’une de ses musiques préférées. Elle finit sa soirée tranquillement voir même banalement. Elle mangea, puis se prépara pour aller au lit, prit un bouquin et plongea entre les lignes de son ouvrage. Elle s’endormie, relativement tôt, et se laissa envahir par le monde des rêves.

Elle se réveilla, le lendemain, en sursaut. Une goutte de sueur froide roula le long de son front, elle avait chaud et ses mains étaient toutes moites. Elle resta un moment assise à regarder le mur qui était en face de son lit, les yeux ébahis. D’un geste habile de la main, elle retira sa couette et sortit de son lit. Elle se précipita sans plus attendre à son bureau, s’y installa, sortit son cahier de l’en dessous de la pile de livres de gauche sur son plan de travail, l’ouvrit, prit un stylo et se lança.

« Je ne pensais pas qu’un rêve pouvait bouleverser une vie. Je ne pensais pas qu’un rêve pouvait avoir autant d’impact sur le destin, qu’un simple rêve pouvait détourner le long fleuve tranquille de l’existence d’une personne parmi six milliards. Que dis-je, suis-je la seule ? Suis-je la seule désormais à parcourir les immenses terres de ce monde onirique ? Suis-je la seule…?

Tout a commencé la nuit dernière. Je me suis endormie dans mon lit, comme à mon habitude. On dit souvent que les rêves sont liés à certains évènements de la journée que l’on vient de passer. Pourtant, celui-ci n’avait aucun lien, même infime ou insignifiant. Je ne me souviens pas avoir vu ni même évoquer un sujet à propos d’un vieil homme, ni de corbeaux… Franchement, je ne trouve aucune explication à ce rêve. Vraiment aucune. Au final, je ne sais même pas si je peux appeler ça un rêve. C’était plus atroce que merveilleux. A croire que les rêves ne sont pas tous aussi merveilleux qu’on ne le voudrait.

J’ai ouvert les yeux. Je me suis retrouvée dans une grande plaine sombre et embrumée. Le vent apportait une légère brise glaciale et je n’étais pas très chaudement vêtue. D’ailleurs, j’avais les mêmes vêtements qu’il y a onze ans, les mêmes vêtements qu’à ce soir d’automne, ce fameux soir. Tout était sombre et je ne voyais pour ainsi dire rien à cause de cette purée de pois. J’avais fait un tout sur moi-même afin de vérifier si j’étais seule ou non. Rien. Juste le brouillard qui s’étendait à perte de vue. L’ambiance était carrément sinistre pour ne pas dire mortelle. On aurait dit l’ambiance d’un film d’horreur, vous savez, quand la fille est dans un cimetière en pleine nuit, qu’elle se faufile entre les tombes pour x raison alors que son meurtrier la suit, caché derrière les pierres tombales. Et bien, j’avais l’impression d’être cette fameuse fille qui s’apprêtait à se faire vider de son sang et se faire arracher les boyaux. Parce que malgré le vide et le brouillard qui m’entourait, j’avais la fâcheuse impression que quelqu’un me regardait. Je sentais le poids d’un regard sur ma personne et je ne pouvais déterminer de quel endroit il provenait. Ne sachant que faire d’autre, je me suis mise à marcher, dans l’espoir de pouvoir trouver quelque chose ou quelqu’un.

C’est alors que j’entendis un croassement de corbeau. A vrai dire, dans ce film d’horreur, ce qui accompagnait la musique stressante, c’était bien les croassements de corbeaux non ? J’ai essayé de l’ignorer, de faire comme si de rien n’était. Cependant, au bout de quelqu’un instant, d’autres croassements vinrent se joindre au premier. Bientôt, une dizaine puis une vingtaine de corbeaux montrèrent le bout de leurs becs et ça croassait de partout. Ils m’encerclaient, tous, avec leurs petits yeux noirs et perçants. J’étais effrayée, vraiment. L’homme au chapeau noir de cow-boys avait fait son apparition. Il n’avait pas pris une ride et il était habillé de la même manière qu’il y a onze ans. Il avançait d’un pas lent et lourd comme pour faire durer le suspense. Il fit un geste de la main bref de la main et tous les corbeaux s’arrêtèrent en cercle autour de moi, à environ trois mètres. L’homme sourit, de ce même sourire glacial qu’il y a onze ans et tous les corbeaux se jetèrent sur moi. Je tombai au sol, mes bras me couvrant la tête pour me protéger, dans un cri presque aussi perçant qu’un croassement de corbeau. Outre le bruit de battements d’ailes de ces oiseaux de malheur et de leurs cris, j’entendais au loin l’homme rire. Un rire méphistophélique que j’aurais pu comparer à celui d’un démon. Je criais et essayais de me débattre, en vain. Ce n’était pas un livre que les corbeaux étaient en train de déchiquetés, c’était moi, mon cœur et mon âme.

Je ne saurais dire combien de temps j’étais restée ainsi, mais cela m’a paru éternellement long. Les corbeaux s’acharnaient sur moi, comme si j’étais leur proie. Ils me pinçaient, m’arrachaient à moitié mes vêtements, me tiraient les cheveux… J’avais mal, je hurlais de douleur, je criais à l’aide mais personne ne venait me sauver. L’homme me regardait mais ne faisait rien, il supervisait la situation, la contrôlait même. Son rire c’était peu à peu atténué pour devenir un rugissement de colère. Je ne savais pas ce qu’il me voulait ni pourquoi il était là mais ce que je savais, c’est qu’il était bien là, et il était apparemment bien décidé à me faire du mal.

Les corbeaux s’écartèrent sous ordre de leur maître et s’éloignèrent pour le rejoindre. Je gisais à présent au sol, comme les restes de mon livre l’avaient fait. Je gisais, saignante d’un peu partout, mes vêtements réduis en pièces, avec un mal de crâne pas possible. J’avais les yeux clos, j’étais exténuée à force de me débattre sans résultats. Mes forces m’avaient quitté et je ne sentais plus mes membres. J’avais l’impression d’avoir été mutilée. L’homme s’approcha de moi, de son même pas lent et lourd, et vint se placer debout, près de ma tête. Il me regarda, m’examina attentivement. J’avais toujours les yeux clos, trop épuisée pour les ouvrir. J’entendis un bruissement, il me semblait que l'homme avait ôté son chapeau. J’entendis ensuite une sorte de rire léger, un rire de victoire, de triomphe. J’entendis un second bruissement, à croire qu’il avait remis son chapeau. Presque dans un geste inconscient, je lui pris la cheville. Je sentis son mouvement de recul mais continuai à tenir fermement son pied. J’ouvris les yeux et le fixa intensément. Je m’aidai de mon autre main pour me cramponner à son pantalon afin de pouvoir me remettre sur mes jambes. Je le fis non sans peine, toujours en le maintenant fermement afin qu’il ne puisse pas m’échapper. Une fois arrivée sur mes deux pieds, malgré que je sois légèrement plus petite que lui, je lui empoignai la gorge de ma main droite et le fixai. Je ne pouvais pas voir son visage à cause de son chapeau, à croire que je ne le verrais jamais. Ne me préoccupant plus des corbeaux qui s’étaient agités autours de nous, je criai à l’homme.

« Qui êtes-vous ? »

Je ne vis, sur le visage de l’homme, qu’un sourire. Cette fois-ci, il n’était pas glacial, il était plus… Malicieux voir espiègle. Son sourire m’énervait, je lui serrai un peu plus la gorge mais à mon plus grand étonnement, l’homme s’évapora comme par magie, dans un nuage de fumée. Consternée, je regardais les corbeaux disparaître également, un à un dans des nuages de fumée semblables à celui de leur maître. J’entendis alors une voix qui résonnait, on aurait dit la voix de la dame de chez SRF qui vous dit que vous avez un nouveau message vocal. Elle disait :

« Bienvenue dans Dreamland, le monde des rêves. »

Mon rêve s’était arrêté brutalement sur ces quelques mots. Je me suis ensuite réveillée brutalement, en sursaut. Je n’ai aucune idée de la signification de ce nom, « Drimelande », ce monde des rêves. J’ai des tonnes de questions dans ma tête qui restent pour le moment sans réponses. Je ne sais que faire ni qu’en penser. Seul l’avenir me le dira.
»

Héloïse Massard.

Héloïse posa son stylo de sa main encore tremblante et s’adossa contre le dossier de sa chaise. Elle était encore bouleversée par son rêve dont elle ne trouvait aucune signification. Elle poussa un long soupir et essaya de se détendre sans grand succès. Elle tourna la tête vers la droite et aperçu son dictionnaire de citations. Elle le prit, l’ouvrit et alla chercher « rêve » dans l’Index. Elle reprit son stylo et rajouta à la fin de son récit :

« Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve. »
- Antoine de Saint-Exupéry -

Satisfaite, elle referma son cahier, le rangea et alla se préparer pour la journée.

---

La nuit suivante, elle eut enfin toutes les réponses à ses questions. Elle comprit que Dreamland était en fait le monde des rêves, qu’elle était devenue voyageuse et que sa plus grande peur était devenue son pouvoir. Elle comprit aussi qu’elle pourrait se métamorphoser en corbeau, qu’elle pourrait devenir l’un de ses oiseaux de malheur. Elle ne savait ce que l’avenir lui réservait dans ce mystérieux monde, cependant, elle était relativement heureuse de sa découverte. Mais… Était-ce la seule ? Était-ce la seule à détenir un pouvoir né de sa peur la plus profonde ? Était-ce la seule à avoir connaissance de ce monde ? Si non, qui d’autre ? Qui ?


Autres.

Aime : La musique, Le métal, Le rock, Son père, Son journal, Le piano, Les livres, Le Libraire, La bibliothèque, Sa chambre, La solitude, Le calme, L'orage…
N'aime pas : Les corbeaux, L’agitation, La foule, Les gens populaires, La télé réalité,…
Particularités, autres : R.A.S
Niveau d'étude hors de Dreamland : Terminale S, spécialité Maths.
Comment avez-vous découvert le forum ? Haha.
Première impression : \o/
Pour le DC qui a donné son accord ? Notre cher Nodox.
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyMar 5 Juil 2011 - 19:31
Où en est-on ma chère Alexia ? Smile
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyMar 5 Juil 2011 - 20:06
ça avance, ça avance... Doucement mais sûrement ^^
Désolé :/
Je fais du mieux que je peux, j'essaie de terminer dans la semaine Very Happy
\o/
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyMar 5 Juil 2011 - 23:02
Aucun soucis, c'était pour t’embêter ^^

Bonne chance !
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyMer 6 Juil 2011 - 12:16
><"

Merci ^^
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 11:36
Désolé du double post mais je tiens à préciser que j'ai enfin terminé ma fiche de présentation Smile Enfin ! Very Happy

Bonne lecture Wink
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 13:40
C'est pas mal du tout dit-donc Smile

Je serais bien pour un rang 2, voir rang 3 éventuellement.
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 16:38


Je suis partagée également.
Il y a de nombreuses répétitions et quelques fautes qui me font légèrement pencher vers le rang 2 plutôt que l'autre.

Sinon, tout est franchement sympa dans l'ensemble.
Non vraiment, j'ai du mal à me décider..
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 19:43
moi, je valide rang 2.
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 19:51



Bon, bah c'est tranché ^^

Validé morpheuse de rang 2.
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MessageSujet: Re: Héloïse Massard. Héloïse Massard.  EmptyLun 29 Aoû 2011 - 20:38
Merci beaucoup à vous ! Smile
Et désolé d'avoir été si longue à terminer ma fiche ^^'
J'vais essayer d'enlever quelques fautes d'orthographes si j'en trouve, c'est vrai que c'est jamais joli à voir ! ><"
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