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Le hasard de l'IRL fait bien les choses

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Lithium Elfensen
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MessageSujet: Re: Le hasard de l'IRL fait bien les choses Le hasard de l'IRL fait bien les choses - Page 2 EmptyVen 1 Juil 2011 - 12:56
Prise de conscience.






Pourquoi ne pleurait-elle pas dans ces moments précis ?
Malgré son estomac noué, sa gorge meurtrie, rien ne voulait couler.
Les larmes se refusaient à glisser le long de ses joues rouges et brûlantes.
Les sanglots se bloquaient et s'évaporaient ensuite non sans laisser une douleur permanente.
C'était comme si ces gouttes d'eau salée étaient d'une rareté hors-norme et qu'elle ne pouvait se permettre de les gaspiller pour des broutilles. Mais ceci n'était pas un simple instant sans importance. Elle pourrait pleurer si elle le souhaitait ardemment, mais à ses yeux, se laisser aller était à la fois une preuve de sa vulnérabilité évidente et de ses faiblesses. Elle se voulait invincible et intouchable, et ne pouvait que se contenter que d'une malheureuse carapace fragile et instable. Son masque s'effritait à mesure qu'elle avançait dans la vie, et à chaque minute, elle menaçait de poser le pied sur une mine liée aux émotions qui la tuait à petit feu.

Elle avait beau savoir que cela faisait partie du passé, le souvenir restait indélébile.
Il était comme marqué au fer rouge sur sa peau blanche, ce qui faisait qu'elle haïssait les hommes capable de faire une chose pareille, même à un si jeune âge. Comment un garçon d'à peine 14ans pouvait ne serait-ce qu'essayer d'attenter à l'innocence d'une gamine de 13ans, par simple souci de détenir entre ses mains une personne sur qui expérimenter toutes les manières possibles de blesser quelqu'un ? En y réfléchissant, elle avait tenter de trouver un semblant de réponse. Cependant, aucune ne lui venait à l'esprit. Et c'est bien ce fait qui la perturbait. Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça ? Il en était de même du pourquoi elle faisait également ça, de tuer des gens. Tant de questions auxquelles elle ne trouvait de réponse qu'à la seconde. Elle s'imaginait que la personne commettant un méfait était ce même garçon qui avait tenté de la violer. Ce même salopard qui avait passé le plus clair de son temps à la martyriser avec l'aide de ses camarades de classe juste pour la seule et unique raison qu'elle était "différente". Ses simples oreilles pointues à la manière des elfes avaient engrené la machine infernale qu'est celle de la discrimination. Jamais elle n'avait su comprendre la réelle raison de leur antipathie à son égard. Leur faisait-elle peur ? Ressemblait-elle à un monstre, une créature fantastique trop irréelle pour être vraie ? Finalement, qu'était-elle ?

Rien.
Elle n'était rien.
Juste une erreur que l'humanité se plaisait à rejeter après l'avoir engendré.
Elle tremblait légèrement et ses mains avaient peine à maintenir le verre en place.
Voyant que son mal-être ressortait à travers ses pattes, elle lâcha immédiatement l'objet.
Ses mains avaient toujours été la partie de son corps qui véhiculait toutes ses émotions et sa personne. Sans elles, elle ne vivrait pas. Elles étaient son moyen d'évasion, son unique tremplin vers la création d'un nouveau monde que lui procurait son imagination. Elle était lâche et elle le savait. Elle fuyait la réalité en se réfugiant dans le dessin. Avec son aide, s'échappait loin de la vérité qui l'accablait. C'était un monde douillet et rassurant où, qu'importe les différences, elles aidaient à se rapprocher les uns des autres. Une utopie comme une autre à laquelle elle croyait dur comme fer. Un jour, elle était persuadée que plus personne n'aurait à subir ce que certaines ont a enduré chaque seconde de leur existence. Du moins, elle voulait y croire.

Après son violent refus d'avouer quoi que ce soit, Ed s'excusa.
Platement et avec sincérité. Elle se sentait un peu coupable de s'être ainsi adressée à lui, mais ce sujet était trop sensible pour qu'elle se retienne dessus. Toute personne la piquant un peu trop au flanc se voyait renvoyé dans les tranchées ennemies à coups de marteau. Son corps tout entier était allergique à cet horrible souvenir. Les images repassaient inlassablement devant ses yeux, sa peau se souvenait avec dégoût du contact de l'autre. Elle se demandait ce qui pouvait bien être le pire entre le fait qu'elle avait failli être souillée à son âge, et la surprenante histoire que cela c'était passée dans l'enceinte même du collège, et que personne n'avait essayé de l'aider. Durant toute la période où avait duré son calvaire, tout le monde était au courant. Pas une seule personne ignorait que "l'alien" de la classe de 4ème A se faisait sans cesse poursuivre, cogné et lynché. Pourtant, le plus ahurissant était que ces mêmes personnes faisait semblant d'ignorer la chose, comme si cela restait tout à fait normal. Depuis le commencement des hostilités, elle avait perdu toute joie de vivre, pleurait à chaque instant où elle conservait une minute de répit et souffrait en silence pendant que les coups pleuvaient sur elle. La peur de représailles d'autant plus fortes l'empêchait de riposter. Elle se contentait d'encaisser avec l'espoir qu'un jour, peut-être, quelqu'un l'aiderait. Même sa propre mère avait impuissante. Sous prétexte qu'elle n'avait pas de preuves pour prouver ce que subissait sa fille, le personnel de l'école refusait de la recevoir. Les blessures profondes, les bleus et les plaies ne suffisaient pas à les convaincre de prendre des mesures.

C'était sans espoir.
Sa mère voulut la changer de collège mais, le dossier censé être envoyé pour ce fait se volatilisa étrangement dans les airs. Jamais Lithium n'aurait cru voir de ses propres yeux la nature cruelle de l'être humain. Savoir qu'il était capable d'infliger de telles sévices à un membre de sa race la dégoûtait au plus haut point. Elle haïssait l'humanité. Du plus profond de son cœur. L'espèce humaine fonctionnait exactement comme une meute. Les spécimens les plus faibles sont écartés du troupeau pour se débarrasser de leur présence encombrante. Ils finissaient naturellement par mourir, incapable de se débrouiller seuls. Les plus puissants sont conservés en son sein pour engendrer une meilleure progéniture sans sang impur. Pourtant, certains rejetés survivent. Elle faisait partie de ceux-là. Plus exactement, elle était le vilain petit canard qui se révélait être en réalité un cygne de la plus grande envergure. En un instant, elle s'était métamorphosé en un loup aux crocs puissants et meurtriers. Concrètement, si elle devait se décrire, elle prendrait exemple sur la Bête du Gévaudan. Un vrai monstre en quelque sorte. D'un extrême, elle était passé à l'autre. A la timidité maladive, elle était passé à l'agressivité la plus totale. Elle était incapable de se stabiliser, n'ayant pas appris à le faire.

Elle voulait encore boire, mais pas une goutte ne subsistait dans son verre.
Bon, un dernier pour la route. Elle commanda un Bloody Mary, un cocktail à base de Vodka.
Elle observa d'un regard vitreux le barman s'atteler à la tâche. Avec attention, elle fixa la trajectoire incertaine du liquide rouge dont était fait le jus de tomates, puis celui légèrement transparent du citron accompagné d'un autre dont elle ne connaissait pas le nom originel. Des assaisonnements vinrent se rajouter au verre déjà bien rempli, et le Tabasco acheva la préparation, sans oublier la Vodka bien entendu. Une fois son alcool entre ses mains, elle parcourra du bout de son index l'ouverture du verre. Un cocktail bien épicé pour étancher sa soif, la bonne idée. Elle soupira de dépit de se voir aussi accro à la boisson, puis murmura doucement;




"Excuses-moi.
J'aurais pu adopter un ton moins sec."




Mais il ne semblait pas se soucier de ses excuses.
Au lieu de cela, il s'appliqua à tenter de nouveau à lui faire entendre raison.
Oui, effectivement, par ses actes elle ne valait pas mieux que ses propres victimes.
Elle s'abaissait plus exactement au même niveau que ces ordures. Elle en était parfaitement consciente comme il le supposait. A ces mots, elle approuva d'un hochement de la tête. Elle l'avait toujours pensé. Mais elle avait également conçu le fait que si elle ne les arrêtait, personne ne le ferait. Il fallait donc qu'elle s'ôte cette idée de la tête pour pouvoir avancer. Cela n'allait pas être facile. Changer les opinions qui ont forgé une façon d'être, les opinions qui régissaient ses pensées et ses actes allait être franchement compliqué. Mais elle essayerait. Elle devait y arriver. Finalement, elle lui répondit à sa phrase de conclusion.




"Tu as raison.
Il faut que je me calme.
Au lieu de les tuer, je devrais les laisser dans leur merde au fin fond d'une cellule.
Ainsi, ils pourront ressasser leurs crimes éternellement jusqu'à une meilleure sentence soit décidé pour régler leur sort. Ce ne sont pas mes affaires, je n'ai pas à me mêler de comment la vie d'un tel doit finir ou continuer. Je ne suis pas Dieu, je ne suis personne."
, elle ria doucement.

"Je n'étais qu'un loup solitaire cherchant désespérément de quoi survivre.
Ma vie était leur mort. Ce n'est pas parce que j'ai subi de telles choses que je dois blâmer tous ceux qui m'entoure. Deux personnes étaient fautives. Lui et moi. Bien que, ce serait plutôt lui et lui seul. Ma faiblesse d'antan n'était pas en tort. Je n'avais que 13ans, je ne pouvais pas savoir que des évènements pareils pouvaient exister, et encore moins comment m'en défendre. Maintenant, il faut que je me mette dans la tête que grâce à ça, je suis devenue suffisamment forte pour repousser ce qui serait en mesure de me faire souffrir, que ce soit humain ou autre."
, son expression se fit déterminé, sûre d'elle. Puis, elle se retourna vers lui, souriante.

"Je ne promets pas de réussir à tous les laisser en vie, mais j'essayerai dans garder quelques uns.
A force de persévérance, je sais que je peux y arriver. J'ai la force, la détermination et la volonté pour le faire. Je ne vois pas pourquoi tout le monde en serait capable et pas moi. J'ai bien survécu jusqu'ici sans rien connaître de ce qui m'entourait. Je dois le faire pour Vlad, pour Daniel, Chrystel et les autres. Et même pour Cal.."
, elle stoppa net, but une gorgée de sa boisson plus que corsée et repris sans achever sa phrase.

"..Pour moi.", dit-elle.
"La seule personne réellement capable de me sauver n'est autre que moi-même.
Je peux demander de l'aide, mais je serais la seule à pouvoir terminer le travail.
Changer ne m'empêchera pas d'aimer me battre, il suffira d'éviter de porter le coup fatal."
, elle éclata d'un rire soulagé.

"Comment ai-je pu être aussi stupide ?
Je savais tout ça depuis le début, je ne faisais que l'ignorer.
Dès mes premiers pas à Dreamland, je me suis laissée happée par mon désir de vengeance.
Il est toujours aussi présent mais il n'y a que lui que je veux retrouver. Je ne le tuerais pas.
Je le conserverais seulement en vie, histoire de m'amuser avec lui comme il s'est diverti avec moi.
Une fois rattrapé, je retrouverais la dernière partie de mon puzzle qui me permettra de me contrôler.
Et par la même occasion, me comprendre pour me libérer."




Elle acheva sa phrase par un soupir empli de tristesse.
Caleb.. Le premier à qui elle avait fait confiance, le même ayant disparu de sa vie en moins de temps qui n'en fallut pour le dire. Elle n'était pas sûre de vouloir le retrouver, mais elle avait besoin de savoir. Où était-il, pourquoi être parti, que s'était-il passé depuis son départ, se souvenait-il d'elle ? Son cœur appartenait à Vlad, mais une partie se refusait à abandonner le souvenir de cet homme. Elle le haïssait autant qu'elle l'avait aimé. Tout n'était pas fini. Ce n'était que le commencement d'une longue et pénible rédemption. Elle se ressaisit, sourit avec joie et reconnaissance au jeune homme blond qui, mine de rien, l'avait bien aidé sur cette voie. Elle ne put s'empêcher de le serrer avec force dans ses bras.




"ça peut paraître déplacé mais c'est comme ça que je remercie véritablement quelqu'un.
Tu m'as aidé à brûler ce voile que je m'étais moi-même placé devant les yeux.
J'avais besoin que l'on me secoue, que l'on me pousse dans mes retranchements pour mieux en ressortir.
Maintenant, je suis certaine de pouvoir marcher la tête haute. Non pas que je ne le faisais pas auparavant, je suis trop fière et j'ai bien trop d'orgueil pour baisser les bras et me courber face aux autres. Je ne peux pas nier que j'aime combattre, et je ne pourrais jamais ôter ce plaisir que j'en tire. Mais je peux au moins éviter de les tuer. Je n'ai pas gagné cette confiance pour rien."




Elle détacha ses bras d'autour de son cou et se rassit convenablement sur son tabouret.
Avec envie, elle attrapa son verre à pleine poigne et but la moitié de celui-ci, puis le reposa.




"C'est marrant comment finalement je t'ai raconté presque toute ma vie sans être bourrée.
Preuve que je suis à peu près en confiance. Ou aussi, que ce ne sont pas des choses que je cache.
J'ai l'impression que plus rien ne peut m'atteindre. Certes, ça reste douloureux mais on ne peut pas s'en servir contre moi pour me blesser ou me troubler. Ce n'est pas pour autant que je dois oublié, mais c'est du passé à présent. Je dois apprendre à vivre avec. On ne m'y prendra tout simplement plus."
, elle prit une petite lampée.

"Vraiment.
Merci."
, un sourire chaleureux sur les lèvres.

"Tu ne portes pas que la poisse.
Au contraire, t'as même aidé une jeune fille égarée.
C'est pas cool ça ?"




Et elle ria avec bon cœur.
Fière d'être à peu près revenue.
Ce merdeux du passé n'avait qu'à bien se tenir.
Elle comptait bien lui faire comprendre qu'elle n'était pas loin.




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MessageSujet: Re: Le hasard de l'IRL fait bien les choses Le hasard de l'IRL fait bien les choses - Page 2 EmptyJeu 21 Juil 2011 - 17:01
Le plus minable des cheminots pouvait remporter le gros lot. Un dernier baroud d'honneur, juste un dernier... et le but avait été marqué. Dans la lucarne, en plein milieu, sous les jambes du gardien, je ne savais pas du tout. Mais je savais apprécier un but marqué sans trop me poser de questions, surtout quand on jouait avec des psychologies humaines. La pression autour de nous se dégonfla comme un ballon de baudruche qui venait d'être transpercé par un missile intercontinental. Quelque chose disparut du visage de Lithium, une ombre s'était enfuie. Je n'étais pas certain de la réussite mais un déclic s'était fait. Je l'avais entendu et j'étais en train de chercher confirmation sur le visage de la jeune fille, le regard bien caché derrière mes lunettes de soleil. Je remis ces dernières sur le nez, un signe de victoire avant de terminer mon verre d'une gorgée flatteuse. Je venais de retourner la vision de Lithium. Enfin, je l'avais juste aidé. Il y avait quand même une partie d'elle qui désirait ce changement. Une grosse partie. Je lui avais fourni des armes pour comploter une révolution ma foi réussie pour le moment. Je l'entendais parler pour elle-même, tentant de se convaincre du pas-bien-fondé de ses actions. A chaque fois qu'une de ses pensées positivement bonne sortait de sa bouche, je l'approuvais d'un signe de tête affirmatif pour l'inciter à continuer. Lui montrer qu'elle était sur le bonne voie. Je restais discret, je voulais juste modifier son inconscient. Technique simple et efficace de psychologie.

Étrangement, tous les sentiments qu'elle avait emprisonné en elle ressortaient comme une coulée de pus trop longtemps enfouie sous elle, un appel d'air inestimable. Après qu'elle tenta de se persuader de l'utilité de sa prison, elle continua ce monologue intérieur que je faisais tout pour ne pas interrompre. Le passé dont elle ne voulait pas parler prenait forme. Je savais juste qu'un garçon l'avait fait chier alors qu'elle avait treize ans. Bon, le verbe était peut-être un euphémisme, je n'avais pas d'autres indications. Mais je restais sur l'abus sexuel ou des outrages physiques et mentaux inconcevables. Il y avait des cons partout. Quand on tendait le poing, il suffisait juste d'espérer qu'on frappait un gars plus abruti que son voisin. C'était comme ça que les justiciers vivaient. C'était bien... Dans un sens, elle luttait contre ses pires souvenirs. Si elle parvenait à les surmonter, autant dire que la bataille était gagnée. C'était la forteresse qui tombait, c'était l'Étoile de la Mort qu'on pulvérisait. Sans tomber dans l'attitude Geek. Elle continua sur sa lancée de façon très encourageante. Je fermai les yeux une seconde ; le temps de l'imaginer elle, allongée sur un sofa rouge dans et moi, posé sur une chaise en train de mordiller mon crayon qui venait de rajouter une ligne de charbon mal écrite sur un vieux et petit calepin. Je rouvris les yeux, mon verre était vide et la Voyageuse était toujours en train de lutter intérieurement, donnant vie à cette bataille en me la racontant. Et moi, je la voyais remporter victoire sur victoire. Elle cita le nom de Vlad, ainsi que d'autres personnes que je ne connaissais pas... mettant une emphase particulière sur un prénom en particulier avant de conclure avec le sien. Je ne répondis rien, j'étais absorbé parce ce qu'elle disait. J'étais plus heureux pour elle que je ne l'avais cru.

La conclusion vint dans un rire, qui ne faisait que souligner ses paroles. Tuer, c'était mal mais ça n'empêchait pas de frapper son voisin. Je ne savais pas si la morale était sauve, mais je paraîtrais hypocrite de dire qu'elle ne l'était pas. J'étais un bagarreur dans l'âme (seulement sur Dreamland, oui), et ravaler la façade des connard ne m'avait jamais posé trop de problèmes mentaux. Il valait mieux éviter de réfléchir à long terme. Parce qu'à long terme, comme disait ce brave Keynes, on serait tous morts. Je lapai les dernières gouttes de mon verre tandis que Simon faisait croire qu'il était afféré par ses tâches. Et que Lithium fit son ouverture de la conclusion de la dissertation : retrouver ce brave bonhomme qui avait saccagé son passé, lui pourrir le présent, et retrouver son futur. Très intéressant. J'aimerais bien participer à cette petite scène de ménage, juste au cas où et pour me persuader des effets positifs de cette petite entrevue pacifiste. Car oui, il me restait un petit problème à résoudre : pour le moment, elle pensait dur comme fer que ne pas tuer était une solution viable et possible. Mais est-ce que dans quelques jours, quelques semaines, quelques mois, elle tiendrait le même discours ? Je n'allais pas lui faire suivre une thérapie suivie non plus. Je n'allais pas la revoir pour lui demander si elle avait réussi à ne pas tuer. Je ne savais pas du tout comment se passerait un entretien avec cet enfoiré. Et j'avais peur qu'elle ne le sache pas non plus et qu'elle ne s'en préoccupa pas. Si elle n'y réfléchissait pas, elle risquait de faire une bévue au dernier moment. Et pas seulement la rencontre avec ce type... Il se pouvait très bien qu'elle retombe dans ses travers. N'oublions pas qu'elle semblait posséder deux personnalités, plus atypiques encore que les miennes. Qui me disait que la Lithium de Minuit serait aussi encline à changer ses habitudes ? Il me faudrait la suivre pendant quelques jours... Ou bien un petit test. Oui, c'était marrant un petit test...

Je ne pus pas en penser plus car la jeune fille passa ses bras derrière mon dos pour un câlin de remerciement. Elle avait été en pleine détresse, peut-être que je me faisais du souci pour rien finalement. Je l'imitais et passai une mes mains derrière son dos, avec la pudeur qui allait avec. Elle ne pouvait pas voir le petit sourire satisfait qui me barrait le visage avec humeur. Ça faisait toujours du bien d'aider les gens, et je ne savais pas pourquoi. Qu'est-ce qui faisait que rendre les gens heureux agissait sur notre propre bonheur ? Cette caractéristique était-elle plus développée chez certaines personnes que chez d'autres ? Est-ce que cela suffirait à déclencher le conflit mal/bien ? Je m'en fichais un peu pour le moment. Lithium était vraiment soulagée, je le sentais dans son câlin rédempteur. Ça me rendait aussi heureux qu'elle. C'était un peu comme travailler au bureau des objets trouvés de la ville. On vous appelait au téléphone, mais vous ne parveniez jamais à trouver le portefeuille, le portable, le sac-à-dos, etc. Et au bout du trentième appel désespéré de la journée, vous réussissiez à retrouver dans la base de données l'objet perdu, c'était vous qui sautiez de joie avec votre interlocutrice qui tentait de vous raisonner. Je la serrai un peu plus fort, histoire de lui communiquer « De rien ».


« De rien. »

Je la lâchai en même temps qu'elle revenait sur son tabouret. C'était typiquement la récompense du paladin, qui se satisfaisait juste de remerciements avant de repartir dans d'autres contrées sauver tout un peuple. Bon, je n'avais pas la gueule du chevalier moyen, mais je n'étais pas entré dans ce bar pour gagner mon pesant d'or. Savoir que je venais de sauver quelques vies d'une brutalité à tête blonde, et que cette tête blonde me remerciait sincèrement de l'avoir aidé à combattre sa folie, c'était bien plus que l'alcool de mon verre. Il y avait différentes façons de sauver les gens. J'étais en train de l'apprendre seul cette fois-ci. Y avait combien de personnes qui me tannaient pour me dire que tabasser et détruire n'étaient pas le remède préféré des gens ? Beaucoup trop. Ils avaient certainement raison, mais je n'étais pas comme Vlad. Je n'étais pas un putain de justicier à la con. J'avais eu trop peu de considération pour moi-même et j'en avais actuellement trop pour me soucier du sort d'autrui. Il y avait d'autres Voyageurs au cœur pur plus puissants, ils feraient tout le boulot à ma place. Je voulais bien aider un Royaume si nos sorts convergeaient, je voulais bien aider la populace si j'avais mon cœur d'artichaut. Mais quand je serais tiraillé entre moi et les autres, j'étais impatient de découvrir qui je choisirais.

Puis elle me remercia de façon moins tangible. En étant surprise d'avoir tout déballée à un inconnu sans être bourrée. Comment ça sans être bourrée ? Elle se foutait de ma gueule ? Son addition allait être salée, elle ne devait plus avoir une goutte de sang dans les veines, et elle me disait qu'elle n'était pas bourrée ?! Tout cet alcool en une journée, je ne disais rien. Mais seulement étayé sur un petit quart d'heure, c'était juste des fadaises. Bah, certains ivrognes ne savaient pas quand est-ce qu'ils étaient soûls. En même temps, elle tenait bien la discussion, n'avait pas le teint trop rouge et n'était pas en train de se déshabiller sur le comptoir en agitant sa veste par-dessus sa tête en chantant « Un homme pressé ». Donc, relativement, tout allait bien. Elle avait même réussi à justifier son geste par son comportement habituel et non les verres qui s'empilaient devant elle. Très forte. Bon, si elle le disait... Je n'avais plus qu'à la croire, tout comme quand elle me disait qu'elle réussirait à surmonter les futurs troubles qu'on lui remettrait sous le nez. C'était très bien. Je lui répondis en posant mon verre définitivement vide sur le bar, d'un coup léger :


« T'as tout compris. Je dis pas qu'il faut que tu les oublies comme si t'avais rien fait, mais ça ne sert à rien de se tracasser sur des actes que tu ne pourras pas changer. C'est triste, mais ça le sera encore plus si tu te noies dedans. Always look on the bright side of life. Pour ceux qui sont vivants, effectivement. » Lithium me remercia simplement. Je ne pus que répondre ce qu'on répond d'habitude quand on vous dit merci : « Et bien pas de quoi. Ce fut un plaisir. Je ne l'ai pas fait exprès, tu as tout fait toute seule. »

Lithium continua sur une parole qui me surprit, comme quoi je ne portais pas la poisse. Ça me fit une sensation étrange, comme un véritable compliment sérieux. J'avais lu quelque part que 12% de la population française se disait malchanceuse, et 50% environ se disait l'inverse. L'autre partie était pragmatique et n'avait aucun avis ou restait neutre sur la question. Je m'étais toujours considéré comme malchanceux, oubliant la naissance dans un pays à haut développement. Pas hyper beau, pas hyper intelligent, pas hyper ambitieux, etc. Qu'on me complimente à ce sujet, j'avais l'impression qu'on me rehaussait toutes mes qualités. Ça avait du bon de se considérer comme malchanceux ; un peu comme un pessimiste agréablement surpris quand l'optimiste n'avait que la satisfaction d'avoir prédit l'avenir. Et voilà, je faillis lâcher un remerciement à la jeune fille pour m'avoir remercié. Je savais que j'allais lui envoyer de toutes façons, donc il n'y avait aucune raison de s'arrêter là :

« Bah merci alors. Ça me fait plaisir qu'on me dise ça. » Puis elle continua en me faisant comprendre que je venais d'aider « une jeune fille égarée ». Et si c'était pas cool. Bah merde, j'aurais dû me tirer avant qu'on ne me remercie. J'avais l'impression que je n'avais pas fait grand chose pour les mériter. En reprenant l'exemple du foot, un peu comme si après de maints efforts, de maintes analyses, de maintes stratégies pour déjouer la défense adverse, je m'étais contenté de ramasser la balle devant le gardien qu'on me passait pour tirer. J'attirai l'attention de Simon pour l'addition. Je repris : « Bien sûr que ça l'est. Mais je ne l'ai pas fait pour avoir l'air classe, je l'ai fait pour éviter que tu ne me tues à Dreamland. Simple question de survie. » Toujours banaliser ce que l'on a fait avec humour, c'était plus simple à gérer. Quand Simon arriva avec les deux tickets de caisse, je me dépêchai de les reprendre, et de payer avec les quelques billets qui me restaient au fond de ma poche. Ce fut salé, mais je n'étais pas à quelques dizaines d'euros près (quoiqu'en y réfléchissant... si). Je levai toute éventuelle protestation de la jeune fille avec une main levée pour la faire taire. « On ne refuse pas un cadeau alors tu me laisses payer tranquillement. En échange, je ne serais pas contre l'adresse mail de Vlad. Je dois lui parler d'un truc au niveau de Dreamland. »

Un ton dur, faussement bourru pour calmer la situation. Hypocritement. Je sortis un billet de vingt euros et deux autres de dix. Simon additionna mentalement les deux factures, en même temps que moi. Je n'avais juste pas assez. Oh merde. Je lui fis un regard appuyé, qu'il me rendit d'un regard encore plus appuyé. Demain sans fautes Simon, demain sans fautes. Je me levai de mon tabouret. Je n'avais plus rien à faire ici, je ne savais pas comment je pourrais combattre un ou deux compliments supplémentaires. Ce n'était pas de la timidité, mais comprenez-moi ! La nuit, on me félicitait pour avoir terrassé une bestiole hideuse, sauvé quelques vies ou maintenir l'ordre dans mon Royaume. Dans le Monde Réel, on m'enserrait dans ses bras après quelques phrases bien placées et bien senties. Facile de jouer au psychologue, ça ne correspondait pas à ma mentalité. J'accepterai ses remerciements quand j'aurais vraiment l'impression d'avoir accompli quelque chose de bien. Puis, l'alcool n'aidait pas à réfléchir posément. Jus d'orange ou pas. Je me retournais vite, pour conclure facilement :

« Je suis vraiment, vraiment ravi d'avoir pu t'aider du mieux que je pouvais. J'espère maintenant que tu prendras moins sur toi, que tu feras ce qu'il faudra faire sans te reposer sur tes pulsions dévastatrices. Et bien, bonne nuit Lithium. »

Je fis volte-face, vers la porte de sortie. Je remis mes lunettes de soleil sur mon visage, histoire de ruiner mon champ de vision dans l'obscurité planant. Une bonne action, ça ressemblait à une bonne action. J'étais fier de moi ce coup-là. Heureux comme un paon d'avoir pu aider quelqu'un qui n'avait rien demandé. Mais bon, le vrai spectacle allait venir après pour Lithium. Elle m'avait dit ostensiblement qu'elle allait encore avoir un adversaire à combattre avant de pouvoir se contrôler à nouveau. Je comprenais ce qu'elle voulait dire. Une vengeance méritée. Cette saleté de connard de mes couilles avait intérêt à changer d'opinion sur les femmes. Je faisais confiance à la blonde pour lui botter son cul moisi jusqu'à ce qu'il gagne une nouvelle paire de fesses. Moi, j'allais certainement retourner dans mon lit et affronter je ne savais quoi. Un dragon ? Une limace baveuse ? Un petit phoque espiègle (euphémisme, quand tu nous tiens...) ? Je murmurai entre mes lèvres :

« Et tu comprendras pourquoi mon nom est le Meilleur... »

Le reste de ma phrase se perdit dans un globiboulgas incompréhensible. Je ne savais pas si la jeune fille avait entendu. Aucune importance. Si je commençais à devenir crétin pour lâcher des phrases qui n'avaient aucun sens, il valait mieux s'endormir de suite pour que tout le monde onirique en profite. Je disparus en poussant le battant de la porte, et me perdis dans l'obscurité.
(Ce n'était pas si mal, une sortie assez classe tant que Lithium ne savait pas que deux minutes plus tard à peine, j'étais rentré chez moi, bien peinard et au chaud).
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MessageSujet: Re: Le hasard de l'IRL fait bien les choses Le hasard de l'IRL fait bien les choses - Page 2 EmptyDim 31 Juil 2011 - 23:14
Le plus dur est à venir.





Vraiment, il l'avait aidé.
Il s'était comporté en tant que véritable sauveur dans un sens.
Malgré ses airs bourrus et indifférents, il s'était intéressé à son cas.
C'était une preuve qu'il n'avait pas si mauvais fond que ses paroles laissaient entendre.
Non. Il était vraiment quelqu'un de bien. Il savait de quoi il parlait et il était tout à fait crédible.
C'était le genre de personne sur qui l'on pouvait compter. Elle était parfaitement certaine de ce fait.
Même ses quelques compliments réellement sincères semblaient le toucher. Il écarquillait légèrement les yeux quand elle se permettait de lui en faire. C'était adorable. L'on aurait dit qu'il n'était pas habitué à ce qu'une personne soit aussi honnête avec lui. Si il n'appréciait pas ce fait, alors il était mal tombé. Lithium avait toujours été d'une franchise monstrueuse, à la limite de la décence. Finalement, il vint à lui dire que, si il avait tant souhaité l'aider dans sa remise en question, c'était surtout pour éviter qu'elle ne vienne à le tuer une nuit à Dreamland. Elle, le tuer ? Voyons, elle n'oserait pas. En même temps, il fit un signe à Simon qui arriva, armé des deux tickets de caisse stipulant leurs déboires. Du moins, surtout ses déboires à elle, vu ce qu'elle avait ingurgité depuis son arrivée en ces lieux. Un sourire vint s'installer sur ses lèvres.




"Je fais si peur que ça quand je m'énerve ? C'est mauvais pour mon image ça dis donc !", dit-elle en éclatant de rire.

"Et puis, malgré ton air flegmatique et tes paroles prononcés sur un tout autre ton, tu es quelqu'un de bien.
De plus.."
, fit-elle en déposant ses doigts sur son verre.

"Tu ne penses pas sérieusement que je suis en mesure de te tuer, non ?
Si tu comptes devenir le meilleur comme tu le dis, tu ne te laisseras pas avoir ainsi par une vulgaire demoiselle de ma corpulence. Tes rêves sont bien trop importants pour être avortés en pleine construction."




Et elle lui sourit avec malice.
Elle savait pertinemment qu'elle avait raison.
Mais il était vrai que, si il la rencontrait alors qu'elle avait perdu le contrôle d'elle-même, elle ne pourrait répondre de ses actes et là, et seulement là, elle pourrait possiblement commettre une erreur irréparable. Mais si il se prétendait être le "meilleur", il n'aurait aucun mal à l'arrêter. Il n'avait sûrement pas à s'inquiéter à propos de cela. Une fois Simon présent devant eux, Ed s'empressa d'attraper les notes et de les régler. Elle voulut rouspéter mais il lui coupa net la parole d'une main, se chargeant immédiatement d'allonger la monnaie. En même temps que lui, elle compta la somme auquel équivalait l'addition des boissons. Il sortit une valeur de quarante euros net. Et tous ici présent, savaient que cela ne suffirait pas à éponger la facture. Elle étouffa un rire intérieur car, se connaissant, elle attendrait patiemment qu'il s'en aille pour régler le reste. La jeune fille n'allait tout de même pas le laisser payer l'intégralité de son alcoolisme fréquent. C'était contre ses principes. Toutefois, il demandait quelque chose en échange; L'adresse Email de Vlad. Lithium s'étonna de cette demande. Pourquoi donc en avait-il besoin ? Que lui voulait-il à son compagnon ? Il répondit à cette stupeur par la simple réponse qu'il tenait à lui parler d'une chose concernant le monde onirique. Mouais. Elle ne savait pas si elle devait le croire, mais après tout, il ne pouvait rien vouloir de mal à Vlad. Il ne lui avait rien fait à ce qu'elle sache. Donc, sans rechigner pour le moins du monde, elle tira un morceau de papier de son sac et griffonna l'adresse de ce dernier en lui tendant le bout une fois l'acte achevé.




"Soit gentil avec lui.
Aux premiers abords, il semble assez distant, mais au fond, il est adorable."




Elle lui dit ceci sur un ton extrêmement détaché.
Rien de fâcheux ne pouvait arriver entre eux si ils se comportaient en hommes civilisés.
Absolument rien. Enfin, espérons-le. Il finit par se lever, bien décidé à partir. Dommage.
Mais tout chose a une fin soupira doucement Lithium. Avant de la quitter, il tint à lui dire qu'il avait été réellement enchanté de l'avoir tant aidé et ce, du meilleur de ses moyens. Par cela, il espérait qu'elle serait dorénavant capable de réfréner ses pulsions meurtrières. ça, elle le souhaitait plus que tout au monde, mais encore, fallait-il qu'elle réussisse. Si elle s'en était convaincu, il était fort possible qu'elle atteigne sans trop de problèmes son objectif. Le jeune homme blond conclut par un bonne nuit avant de se diriger par la sortie. Elle lui renvoya sa conclusion, rajoutant qu'elle espérait le revoir un de ces jours ou nuits, qu'importe tant que leur rencontre se fasse. Elle le regarda doucement partir mais perçut une phrase de très faible intensité qui s'échappa à travers ses lèvres. Elle dû vraiment tendre l'oreille pour percevoir l'intégralité de ses mots et surtout, quelques minutes de réflexion pour y réfléchir. Mais elle était quasiment certaine d'avoir entendu;




"Et tu comprendras pourquoi mon nom est le Meilleur..."




Du moins, c'était ce qu'elle avait compris.
Heureusement qu'elle possédait une ouïe fine.
En y repensant, ça ressortait d'une façon assez classe.
Et cela lui ressemblait en tout point de sortir une phrase pareille.
Elle se permit de sourire à cette entente, et murmura à elle-même en portant son verre à ses lèvres;




"Je n'attends qu'à voir ça."



Et elle acheva sa boisson d'une traite.
Son ascension promettait d'être intéressante à suivre à celui là.
Il semblait déjà avoir grimper les échelons à une vitesse fulgurante.
Maintenant, manquait qu'il atteigne le rang qui ferait de lui le Meilleur.
Ce jour-là, Lithium l'attendait avec impatience. Elle attendit patiemment également qu'il quitte le bar pour se lever à son tour et se pencher en direction de Simon. Elle lui demanda la somme qui restait à régler et se chargea de tirer de son porte-feuille le compte exact pour régler la dite note.




"Dites-lui que, c'est bien gentil mais, je ne suis pas le genre de femme qui se laisse payer des choses ainsi après s'être autant enfilé de verres à la suite. C'est pas franchement correct vis-à-vis d'un homme fraîchement rencontré."



Elle le quitta sur une sourire et sortit de la pièce.
Maintenant, elle devait se rendre jusqu'à chez elle.
Les effets de l'alcool ne se faisait pas sentir et cela était bien étrange.
Cependant, elle n'y prêta guère attention. Le plus important était cette quête avec les esclaves.
Elle devait les sauver coûte que coûte, et pour cela, autant se coucher tôt. Soudainement pressé et la flamme de la passion du combat ravivé, elle se mit à courir dans la nuit en direction de sa maison, bien décidé à s'écraser sur son lit moelleux et envoûtant. Elle devait peut-être guérir mais cela n'empêchait pas son goût pour la bagarre de ressortir dès que l'instant se présentait.





Rp Clos.


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Le hasard de l'IRL fait bien les choses

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