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Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier)

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MessageSujet: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptySam 18 Déc 2010 - 0:40
Que dire ? La nuit allait être exécrable.

La journée avait été... tendue. Pas qu'elle ai été spécialement remarquable sinon que je commençais doucement à me faire agresser par les mêmes personnes. Disons que la nuit précédente, Jacob et moi étions parvenus à la frontière du Royaume des Deux Déesses, notre cible depuis le départ si je pouvais dire. Et toute ma journée ne fut qu'une longue attente de frissons et d'électricité dans l'air. Le Ed qui vivait à Dreamland venait de séjourner dans mon corps cette journée-là : une étrange aura d'excitation et de destruction me parcouraient les veines pour envahir mon corps tout entier. Toute la journée, une sorte de regard sadique et de bouche tordue par la fébrilité de l'action s'étaient déposées sur mon visage pour me donner un air carnassier qui firent reculer les moins avertis. Je donnais l'air (je le savais car je réussissais à me donner la même impression) de tabasser soudainement le prochain connard qui passerait à la portée de mes poings. En gros, je n'avais pas l'air d'un rigolo. Mais j'étais dans une phase où il ne fallait pas trop me chercher. Pourquoi je sentais du feu dans mes veines comme ça ? On dirait un geek qui allait passer niveau 100 dans World Of Agraphe quelque chose.
J'étais finalement tellement hors de moi que j'en arrivais à un stade de concentration que je ne me connaissais pas : je suivis le cours avec un sacerdoce nouveau. Toutes les leçons, tous les problèmes et les paradoxes, je les avais intégré en moi comme si je les avais toujours su dès la naissance. Et beh, ça me réussissait de foutre le boxon dans le pays des Rêves.
Je rentrai chez moi, exténué par cette journée. Mon humeur de psychopathe m'avait complètement vidé, et je n'avais aucune raison scientifique qui aurait permis de l'expliquer. Je tombais sur mon lit, complètement incapable de retirer les devoirs à faire pour la semaine prochaine. Mon chat que la faim rendait courageux, alla se poster à-côté de mon oreille pour me miauler le terrible vide qui avait court dans sa gamelle. Je me traînais misérablement dans la cuisine pour verser une dose réduite de croquettes à mon chat. Bien trop stupide pour comprendre qu'il avait normalement plus de nourritures à avaler, il se jeta tel le fauve sauvage qu'étaient ces ancêtres sur ce plat aussi dégueulasse que repoussant. Puis je me jetai sur une table, ouvrant la radio et resta dix minutes sans rien faire. Même si mon esprit était tourné vers la quête qu'on allait bientôt remplir Jacob et moi, quelques réflexions aussi filandreuses que des légumes avariés cherchaient sans trouver le dîner du soir que je devrais avaler pour ne pas crever d'inanition. J'avais le choix habituel : pâtes, pizzas ou croque-monsieur... Pas très glorieux comme talents de cuisinier, mais je n'achetais les tacos que dans les rares occasions. J'ouvris mon frigo en me grattant l'oreille, et en remontant ma branche de lunettes correctement. Dans le petit frigidaire, il n'y avait que des canettes de coca et un pot de yaourt... Et comme tout mon être refusait d'aller dehors alors que le lit était à deux mètres de moi, je me plongeais dans un dîner qui dura à peu près quarante secondes. Le ventre n'était pas rempli mais il se taisait ce soir-là : il était aussi impatient que moi de botter le cul à ses connards. Je m'endormis à 22H30, réussissant à tuer le temps en surfant inutilement sur les pages Internet. Mon chat me rejoignit sur le lit dans un concert de ronronnements avant de m'empêcher de dormir. Mais le sommeil était plus puissant qu'un félin domestique.

Mon pas fit craquer quelques brindilles sèches sur le sol. Des centaines d'oiseaux noirs s'envolèrent pitoyablement, dans une parodie du film d'Hitchock. La forêt dans laquelle j'étais ne ressemblait à rien d'un petit bois accueillant. S'il y avait des champignons sous une souche, je pariais qu'il pourrait tuer n'importe quoi déposant sa langue sur la coupole. Les troncs des arbres étaient presque noirs, la couleur des feuilles jouaient entre le vert kaki et les ténèbres, aspirant toute lumière pour ne laisser tomber que de l'obscurité sur le sentier dans lequel j'étais engagé. Charmant endroit je devais dire. Je continuais à marcher seul sur le sentier, espérant que Jacob serait bientôt là. Le vent soufflait une bourrasque ci-et-là, agitant les branches tout en me faisant frissonner. Toute la fougue de la journée avait foutu le camp de peur devant un spectacle aussi désolant. C'était un Royaume mort, une nécropole qui se désagrégeait au fil des jours, se consumant par le temps et la solitude. J'avais l'impression qu'une malédiction égyptienne allait me frapper dans un grand coup de tonnerre. Et si je pouvais décider, je préférais que ce soit Jacob et ses envies suicidaires qui se la prenaient en pleine tronche au lieu de mon égo plein de vie.
Le château n'était plus très loin ; plus le temps passait et plus je me sentais rassuré. J'avais le sentiment de jouer une scène de jour dans le dernier Harry Potter (où les plans de midi étaient plus sombres que ceux du soir). Il n'y avait pas de danger qui se profilait à l'horizon et mes sens vaillants reprirent le dessus. L'adrénaline commença à chauffer en moi pour me donner une pèche d'enfer. Mon pas se fit plus rapide, mon regard porta plus loin et présentait une détermination farouche. Mes mains se serraient, les commissures de mes lèvres s'entrouvrirent pour former le même sourire de tueur qui avait déformé mon visage la journée. Jusqu'à ce que je vis une paire de yeux rougeâtres qui m'observèrent derrière un taillis. Un bruit plus tard, la paire de yeux disparut comme si je venais de rêver. La peur me saisit en un instant et mes pieds recommencèrent à traîner. Super, quelle vitalité ! Je continuais comme ça et je devrais attendre que Jacob me retrouva dans une tranchée que j'aurais creusé pour canaliser ma peur. Des frissons glacés n'arrêtaient pas de me parcourir le dos comme si j'étais envahie par les insectes. Je n'arrêtais pas de regarder à droite et à gauche pour trouver à nouveau cette curieuse paire de yeux. J'en vis deux autres. Elles m'observaient avec attention. Dès qu'elles comprirent que je les avais repéré, elles s'enfuirent en courant, fonçant comme des fusées hors des sentiers battus. Je ne savais même pas à quoi je devais m'attendre mais j'étais cerné par un troupeau de créatures malveillantes.
Je continuais mon petit bonhomme de chemin, essayant de percevoir le moindre son qui me permettrait d'identifier une attaque dans le dos. Quelques fois, je me retournais pour essayer de savoir si on me suivait. Mais je ne voyais que le tracé brumeux de la route qui ne reflétait que ma propre faiblesse. Ouais, parce qu'il commençait à brumer aussi. Rien d'extraordinaire, ce n'était pas une purée de pois, juste un crachin solidifié qui rendait le Royaume aussi mystérieux qu'inquiétant. Effectivement, c'était une bonne planque pour un big boss dans le genre de celui qui nous envoyait ses troupes au fur et à mesure.
Quand je pensais à cette enflure, le sang se remit à couler dans mes veines et battait à mes temps comme un tambour de guerre. Qui sème la guerre se prend un pain dans la gueule. Et à force d'avoir pourri Dreamland avec des dizaines de pions aussi nombreux que chiants, il était temps de décapiter une des têtes de l'hydre de la face cachée et sombre de Dreamland. Cette nuit-là, beaucoup de créatures des Rêves pourraient dormir sur leurs trois oreilles. Parce que ça commençait à faire assez cette histoire ! Entre les Voyageurs inutiles qui passaient leur temps à tuer des newbies qui se soûlaient à Delirium, les directeurs de Casino cinglés qui ne servaient que de leurres et vous envoyaient des robots déglingués et des Voyageurs soumis, des chats cauchemars révolutionnaires qui fuyaient au moindre problème, j'en avais par-dessus ma tête. Et je savais que Jacob aussi aimerait bien clore ce chapitre, même s'il faisait mine de tirer la tronche. Aucune fille pour ces missions, c'était une affaire entre Jacob, moi et tous ces connards qui pourrissaient nos nuits. Là où on passait, on avait droit à des combats testostéronés, des adversaires qui avaient fait vingt ans de muscu et autres pouvoirs bien fendards. Pas une fille dans ce fratras. Le célibataire que j'étais avait une vision du monde tronqué où des fois, il y avait des affaires entre filles, et d'autres, où y avait des histoires entre hommes. Et on était clairement dans une affaire machiste si je pouvais dire. Je ne savais pas qui était ce boss, mais il avait intérêt à savoir manger la terre.
Trop oppressé par des vagues d'énergie malsaines qui provenaient de la forêt, je préférais m'arrêter à une étrange statue représentant deux jolies femmes colorées par un peintre doué pour l'absurde. C'était certainement les Deux Déesses qui donnaient mention au Royaume. Elles me semblaient terriblement humaines ces déesses (et très mal coloriées, ou alors mon sens artistique était aussi développé que mon cœur d'artichaut). Je savais d'instinct que mon camarade n'allait pas tarder à arriver dans un nuage de fumée qui me ferait flipper. Il était doué à ce jeu-là et j'étais d'une naïveté touchante (qu'il ne pourrait de toutes façons, jamais rapporter).
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptySam 18 Déc 2010 - 20:06
"Imaginez vous dans un royaume désertique et qui a tout d'un décor de film d'horreur de série Z avec la certitude que vous allez rencontrer des créatures super méchantes et coriaces, parce que vous êtes à leur poursuite en fait... Alors vous comprendrez ma situation et le désespoir qui est le mien. Nan franchement, ce royaume est un peu lugubre. Ou même carrément. Je me demande si c'est parce que cet idiot de méchant sur qui qu'on va taper l'a transformer ainsi ou si c'est juste parce que c'est un royaume de merde. Franchement, on ne m'a jamais parlé de cet endroit - remarque, on me parle pas de grand chose, vous l'avez remarqué ? - avant que Ed ne me dise que c'était là que ce trouvais l'abruti qui avait tout commandité. Mais finalement en se renseignant un peu, les gens vous indiquent où c'est. Ce royaume n'est pas un grand secret pour qui ce que ce soit. Qui veut s'y rendre s'y rend. Mais à ce qu'il parait dernièrement, on en revient moins facilement. Du coup, c'est lugubre. Du coup, il y a un méchant dedans. Il parait qu'avant, il y avait un roi dans ce royaume, mais c'était un voyageur. Truc chelou, je crois pas avoir déjà entendu un truc pareil avant qu'on ne se renseigne un peu sur l'endroit. Bref, le voyageur a laissé le machin à l'abandon, du coup, il y un méchant qui s'y installe. Je commence à croire que c'est vraiment la merde cette affaire. Et puis franchement, encore une forêt ? Putain, les mecs, diversifiez un peu vos cachettes quoi ! J'en sais rien, mais là, ça devient presque chiant les arbres...*

Jacob s'adosse à un arbre en attendant Ed, son expression est plus morose que jamais, voir une once d'enthousiasme apparaitre sur son visage parait presque improbable.

*Putain, ça me saoule déjà, et ça n'a même pas encore commencé. Je n'ai vraiment aucune envie de me battre ce soir. Je n'ai pas envie d'être déçu encore une fois. Je doute franchement qu'il soit un seul con pour me vaincre ici. Les deux seuls que je connaisse qui en soient capable ne veulent pas me tuer. Il y a Ed, mais il ne voudra jamais se débarrasser de moi, il ne pourrait pas s'en sortir sans mon aide. Quant à ce fameux Trouble, il n'a pas eu le courage de le faire la dernière fois. Je ne pense pas que si par hasard je le recroisais, les choses auraient changées. Non, les kéké se montrent tous similaires, ils paradent et se vante, mais sitôt qu'il faut aller jusqu'au bout, il n'y a plus personne. Non, j'ai comme la vague impression que ce ne sera pas l'un d'eux qui me tuera, mais un voyageur killer qui aura un pouvoir dans le genre. Ou alors cette enflure de seigneur cauchemar qui m'a enfermé dans cette bulle jusqu'à ce que j'en prenne le contrôle. Un jour je me le farcirais ce con, et je l'obligerai à me tuer. Mais là, je sais qu'on est très très loin des royaumes cauchemars... Et franchement ça me saoûle vraiment de faire le moindre effort cette nuit, si ça ne tenait qu'à moi, je ne bougerais pas et j'attendrais que ça se passe. Mais bon, ça ne ferait nullement avancer les choses. Le méchant serait toujours là et je ne mourrai pas plus vite. Alors je crois que je vais bien être obligé d'y aller. Raaah, ça me fait chier !

J'ai l'impression d'être un couillon d'écolier qui se sent obligé d'aller en cour. Un lycéen qui se lève le matin et qui n'a aucune envie de le faire, qui se prépare et va en cour alors qu'il sait pertinemment qu'il va s'y faire chier comme un rat mort. Qui s'installe à sa place et attend que ça passe. Subit sans rien dire, en conservant l'idée en tête que ce soir, il pourra faire ce qu'il souhaite. Il écoute, il fait les exercice et finalement, ne se sent bien qu'une fois la journée de cour fini. Ben là, c'est exactement la même chose. Je viens, je vais suivre Ed et l'aider un peu mais je sais qu'au fond, je n'ai qu'une envie, que ça passe. Je suis complètement déprimé, je n'ai pas envie de faire le moindre geste. Plus vite on aura fini, mieux ce sera. Ah, voilà l'autre idiot.*


Sans même vraiment l'attendre, Jacob se met en marche et poursuit sur le chemin, devançant Ed d'une dizaine de mètres. Il avance sans même faire attention au contrôleur, bien qu'il sache qu'il soit à proximité. Il avance ainsi sans conviction réelle, trainant un peu des pieds. Puis, la forêt s'arrête soudain et il hausse un sourcil. Devant eux, l'imposant palais, repère de leurs ennemis.

*Yaaaoutch ! Ça a de la gueule. De trois retouche à faire ça et là, mais sinon, c'est bien classe ce machin. Je comprends pourquoi qu'un mégalomane s'est installé là. Personnellement, ça ne me déplairait pas non plus. Bref, la seule et unique question à présent, c'est comment qu'on entre ? Parce que je sais pas si Ed l'a remarqué, mais il y a comme un hic. Je vois comme quelques gros loups devant la porte. Et comme j'ai pas envie d'en foutre une rame... Ahem, bref, je laisse Ed décider de ce qu'il veut faire, je l'aide de près ou de loin selon ce qu'il décide de faire...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMer 22 Déc 2010 - 1:37
Adossé contre un tronc d'ébène, Jacob regardait au loin sans vraiment voir. Comme à son habitude, il dénigrait tout ce qui se passait autour de lui ; son monde s'arrêtait à la bulle qui le ceinturait de toute part comme une cloison mobile. Il valait mieux faire semblant de rien comme si c'était normal de se balader avec un type qui n'arrêtait pas de faire la gueule. De toute façon, je préférais Hélène ou Shana pour me faire la discussion, pas un type muet. Si dans la vraie vie, Jacob pouvait tenir un débat pendant cinq heures et terminer son tout premier argument en laissant son adversaire pantois après lui avoir expliqué le pourquoi du comment, par où et par qui qu'il était un débile complet et que son hypothèse était une espèce de blague à peine élaborée, il était complètement muet dans Dreamland. S'il souriait un peu plus et qu'on pouvait le toucher, il deviendrait l'incarnation de la femme parfaite (pour la moitié des gens environ, je ne partage pas cette vision machiste des choses ; et n'oublions pas que Jacob est du véritable sexe faible, donc qu'il n'est pas femme).
Il fit mine de ne pas m'avoir vu et de continuer à marcher. J'interprétais ce message comme une envie d'en finir au plus vite. J'accélérais donc pour rejoindre à sa hauteur et en lui lâchant des salutations inaudibles. Je savais qu'il n'entendait rien de toute façon, mais c'était un réflexe que j'avais. Sinon, j'arrêterais de souhaiter le bonjour à n'importe qui par la force des choses.
Je me mis à son rythme très rapide pour traverser les bois. Maintenant que j'avais le bouclier le plus efficace et le plus têtu du monde réel et de celui des Rêves, je pouvais arrêter de stresser comme un vieux sous le soleil et de profiter pleinement de la ballade glauque à souhait. On était bientôt arrivé fallait croire. Maintenant que nous étions deux, les créatures se trouvaient plus loin de moi, à épier dans les bois tels des ombres fugitives. En contrepartie, elles étaient beaucoup plus nombreuses ; elles nous suivaient à pas feutrés en grondant dans un borborygme inquiétant. Je me mis à déglutir et à imaginer une attaque massive. Si Jacob n'était pas en danger sous les crocs des bestioles, je devais subir un autre sort : nous avions tous deux des techniques qui nous usaient considérablement dans le temps et nous évitions de prolonger des combats.


« Jacob, je t'avais déjà dit que tu étais un gros boulet, un imbécile fini et un néolibéral accompli ? »


Quand je stressais, j'avais l'habitude de faire de ma peur des boules d'insulte que je lançais sur la carapace sourde de mon compagnon : j'évacuais un peu mon inquiétude et Jacob ne savait même pas de quoi je parlais (ne savait même pas que je parlais tout court, il ne prenait même pas la peine de me regarder). C'était peut-être puéril de ma part mais personne n'irait se moquer d'un mec qui irait défoncer à lui seul (à un compagnon près) le big boss d'une entreprise dont le chiffre d'affaires ne devait certainement pas être inclus dans le PIB, si vous voyez ce que je veux dire.
Ce fut après une rangée de sapins poussiéreux que je vis l'immense palais. Ah ouais, le leader des monstres n'était pas de ceux qui se planquait dans la première grotte venue : il préférait de loin un endroit où il pourrait se perdre en jouant à cache-cache. Mais comme il était certainement doté d'un égo effroyablement surdimensionné (sinon, il ne serait pas enfui dans un château), il ne devait pas se cacher dans le premier passage secret venu. Il était certainement sur son trône en train d'attendre que les événements effroyables qu'il avait concocté se fasse. Le genre à attendre des rapports toute la journée alors qu'il pourrait démembrer les plus forts Voyageurs ; je ne m'imaginais pas un expert-comptable à la tête de cette petite armée, mais plutôt un chef d'armes impressionnant. Ce fut pour ça que, outre l'imposant château et sa porte monumentalement ciselée, outre les créatures autour de moi, outre l'atmosphère pesante qui pourrait faire pencher une balance, j'avais un peu les pétoches. A chaque fois, Jacob et moi ne terminions un combat qu'avec force de sueurs et autres conneries. La promesse d'un combat plus difficile que les précédents ne m'enchantait guère.
Ce fut après que je vis des loups gronder en notre direction. Ils se tenaient devant le château le poil hérissé, les babines trempées d'écume de rage. Les oreilles étaient couchées, les pattes prêtes à un assaut terrible. Voilà mes paires de yeux... on était complètement encerclé maintenant. Des loups à droite, à gauche, devant, derrière. Ils commencèrent à nous tourner autour tel un requin qui vient de sentir une goutte de sang. Les ennuis commençaient direct. Ma peur alla se cacher au fond de mon estomac, histoire de laisser une adrénaline envahir mes bras.
Pour mes fans, je peux faire une petite parenthèse vestimentaire : j'étais calfeutré dans une petite chemise ouverte avec une minuscule cravate mal serrée qui se frottait contre mon torse. Mon pantalon noir ne se risquait pas à un contraste brillant et je portais des tongs... Au moins, elles étaient bien accrochées à mes orteils. Ayant l'habitude de porter des tongs en été, je n'avais aucun problème avec (finie la période des chatouillis entres les orteils). Mes lunettes de soleil avaient une monture argentée et fine. Mon panneau de signalisation représentait un risque de créatures sauvages pouvant traverser la chaussée.
Le chef de meute commença à s'avancer en grognant des dents. Il bondit vers moi, mais je n'eus aucune difficulté pour le heurter avec le panneau dans un coup massif. Il geignit avant de retomber sur le sol en roulant et en me jetant des éclairs de haine. Quelques uns foncèrent sur Jacob dans des jappements affamés. Bon, il irait très bien, je n'avais pas à m'en faire pour lui. Je préférais observer les jeunes mâles (désireux de prouver leur courage et de remporter la place de chef de meute) qui semblaient me sourire dans un ironique rictus. J'en balayais un avec un coup horizontal, fit un bond de côté pour éviter un assaut, me retournai au bon moment pour échapper à la mâchoire d'une boule de poils enragée, frappai sans penser, me défendis avec bravoure. Un mâle plus costaud que les autres fonça sur moi. Je mis mon panneau entre lui et sa gueule mais surestima mes appuis : je tombai sur le sol, dans la poussière. Je lui envoyais quelques coups de pied pour le faire dégager mais il mordait la barre de fer avec une vigueur insoupçonnée. Ses congénères touffus se mirent à me fondre dessus. Je changeai de tactique : au lieu de pousser vers le haut, je roulai sur moi en entraînai le loup. Ce fut lui qui se retrouvai sous moi et je n'étais plus au centre du cercle. Je lui envoyais un coup de tong dans la gueule puis un bon coup de panneau avant d'éjecter un de ses congénères du domaine du conscient. Un loup sauta sur moi et je fus au tapis une seconde fois.
J'avais maté assez de films pour savoir qu'après que je sois tombé, le loup posant ses pattes sur mes omoplates se mettrait à m'arracher la nuque avec ses canines. Je serrais les dents, la scène s'était déroulé trop rapidement pour que je pensais ma fin arriver. Un claquement fit reculer la Faucheuse en même temps que le prédateur. C'était un peu comme un bruit de tonnerre dans une bouteille de plastique. Un autre sifflement puis un claquement se fit retentir tandis que je me relevais, débarrassé de ce poids mortel de mes épaules abimées. J'en étais encore en train de me demander qui était à l'origine de mon sauvetage quand je vis un grand échalas avec une gueule d'acteur américain, des bottes noires, un pantalon beige, une chemise blanche surmontée d'une veste en cuir, une besace autour du cou, puis un putain de chapeau. Aux mains du Voyageur adulte dont la peau était un peu bronzé, un fouet attendait son heure. Il nous avait rejoint au centre du cercle, et les loups complexés par cette nouvelle inconnue, se mirent à reculer. Mais ils ne tarderaient pas à revenir à l'attaque. On en profita pour faire les présentations :


« Merci pour l'aide ! Ed Free votre nouveau serviteur. Et le totem là-bas, c'est Jacob. Sourd et muet.
_ Tu peux m'appeler Indy, Voyageur archéologue. Je passais dans ce Royaume pour explorer les ruines juste avant de découvrir que ce palais était habité.
_ Paraît oui. Par une terreur locale.
_ N'essayez pas de passer par l'entrée, elle est gardée par la meute de loups. Il faut passer à l'arrière, par là,
dit-il en pointant son doigt, s'habituant rapidement à la surdité de mon compagnon.
_ On s'y connaît à ce que je vois.
_ Eheh, c'est que je suis le plus grand aventurier de tous les temps, Henr.... AAAARGHH ! »


Le plus grand aventurier de tous les temps fut attaqué dans le dos par un loup et tomba à la renverse. Mon panneau s'abattit sans prévenir sur l'animal qui poussa un glapissement douloureux. Indy se releva en soufflant un bon coup et se remit à désigner l'endroit où se trouvait le passage secret du doigt.


_ Suivez-moi !
_ On vous colle au cul Doc.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyDim 26 Déc 2010 - 2:17
*L'idée même une nuit tranquille n'existe pas pour Ed. Il n'en a pas la notion. C'est pour ça que je l'ai suivi jusqu'à présent. Mais là, j'ai juste envie de ne rien foutre. Alors les loups qui grognent en nous regardant... franchement, je m'en fous. S'ils nous attaquent, je bouge pas d'un pouce. Je me fais chier, j'en ai déjà marre. Pourvu que sa passe vite. Je laisserais pas Ed tomber, ni ne le laisserait crever comme un chien, j'ai beaucoup plus de ressort que ça et ces loup ne peuvent pas plus contre moi qu'un boeing 747 s'écrasant lamentablement contre ma bulle. Je l'aiderait si jamais on trouve le connard qui a fait ça. Mais vraiment là, même saloperie ne me font pas envie pour leur taper dessus. Je crois que le souvenir de la nuit au royaume des chats m'a suffit. J'ai vraiment déconner cette nui là, ça ne me ressemble pas du tout. Je déteste m'attaquer à des créatures sans raison et j'ai vraiment défoncer la gueule de cet abruti, sans parler de la panthère dont j'ai pulvériser l'arrière train. Non, j'ai dépassé les bornes une fois, je ne recommencerait pas. Si Ed veut faire des conneries, c'est son affaire, mais je n'en serais plus le co-auteur à présent. Tiens les v'là qui fonce. Qu'est-ce que je fais, je fais le mur et ils tombent comme des merdes ou pas ? Non, la flemme, je reste mode ballon, et qu'ils essayent de me faire du mal. Si Ed fait mine de vouloir s'en prendre à la porte, je l'aide, mais pas avant. Aucune envie de me bouger le cul moi ce soir...*

Les loups sautent sur Eux, pendant que Ed se défend magistralement avec son panneau, Jacob reste impassible, les bêtes s'échouant sur sa bulle sans la moindre élégance.

*Il ne manque plus que le "Beau Danube Bleu" de Strauss pour accompagner leur action. J'ai toujours aimé ce morceau, tout particulièrement pour les scènes de chute au ralentit. Je vous conseille d'essayer, c'est plutôt drôle. M'enfin, là j'entend même pas ces petites merdes m'attaquer. Il pourrait y avoir tout un orchestre jouant à côté de moi, je n'en saurais rien... Ed se bat bien, son panneau est vraiment une très bonne arme en fait. C'est vrai que moi, j'en ai pas vraiment d'aussi efficace, mais chaque fois que j'ai eu un genre de batte de baseball entre les main, j'ai fais des dégâts. Alors cet abruti avec son panneau, je comprend qu'il fasse un malheur. Pourtant, rien ne vaut la bulle en matière de protection. D'ailleurs, et oui, comme d'habitude, le voilà qui tombe. À l'orée de la mort, encore une fois. C'était quoi la dernière fois déjà ? Oh je me souviens plus ! Mais ce mec n'a aucun bon sens. Et si un jour je décide de ne pas le tirer d'affaire qu'est-ce qui arrivera ? Tu crèveras comme un con, voilà ce qu'il se passera. Tain, je me demande comment tu fais lorsque je suis pas là. Je suis sûr que cela ne tient qu'à la chance. Bref, t'en fais pas mon vieux, j'arrive. Je vais pas te laisser dans la... Hein ?*

Le fouet sauvant son ami à sa place, Jacob se tourne vers son possesseur. Henri Jones Junior se trouve devant lui dans tout son attirail d'aventurier.

*Putain, mais c'est pas vrai ! C'est quoi ça encore ? Pourquoi il faut toujours qu'on attire tous ces abrutis en costumes. Entre le motard et ce type là, je vois pas vraiment ce qui pousse les instances divines à nous en vouloir autant ! Franchement, combien de temps est-ce que je vais avoir l'impression d'être coincé dans un studio de la Paramount ? Rah, fuck, chier. Je les déteste tous autant qu'ils sont. Bref, Ed est sauf c'est l'essentiel. Mais, là pour une nuit tranquille je crois que c'est rapé. Il va d'abord falloir tout expliquer à cet idiot - ça c'est l'affaire de Ed. Et ensuite, on passera la porte. Ça, ça ressemble plus à mon boulot j'ai l'impression. Pendant que l'autre SM/cowboy occupe les loup, ça devrait pas être trop difficile... Attentiion Indy ! Ah non, c'est bon, bien joué Ed. Bref, pas grand chose à foutre au final quoi. J'aime bien la tournure que prennent les choses. S'ils s'occupent de tout à ma place, je crois que je suis bon en fait. Le problème, c'est que je ne fais confiance ni à l'un, ni à l'autre pour faire en sorte que je n'ai pas à intervenir. Le premier parce que je le connais trop bien, l'autre parce que vu sa tenue, il a l'air d'un type qui cherche les ennuis... Bref, ils ont l'air de bien s'entendre tous les deux et déjà, c'est méga louche. Hey mais ! Ou est-ce que vous allez ? Raaaah, fais chier !*

Les deux idiots s'en vont dans la direction qu'a pointé préalablement l'archéologue. Jacob les suis à contre coeur en soupirant et en ruminant un flot d'insulte. Les loups suivent les deux abrutis, du moins en partie. La plupart retournent garder la porte, mais cinq d'entre eux se mettent en tête de les poursuivre.

*Et merde ! J'espère que ce connard sait où il va parce que les gros machins qui nous suivent n'ont pas l'air très gentil en fait. Et je n'ai aucune envie de me les faire simplement pour faciliter la tâche à deux débiles. Vous m'avez fais courir, c'est déjà chiant, je vais pas en plus me battre avant que ce soit nécessaire... À moins que ce ne soit un truc simple. Ah, les salauds, ils nous rattrappent ! Bon fais chier, je m'en fais un, ça ralentira peut-être les autres. Tient, prend toi ça espèce de chasseur de fillette en rouge !* Jacob projette un bras sur un loup qui passe à côté de lui, le coup provoque une chute magistrale, mais les autres ne ralentissent pas. *Ok, ok, c'est bon j'ai compris, vous voulez que j'utilise les grands moyens. Pas de soucis les gars, voici venir la muraille de chine ! Bon ok, c'est plus petit, mais, l'effet sera le même.*

Jacob passe sa bulle en mode mur et s'arrête dans sa course. Les loups se fracassent tous les uns après les autres contre sa bulle. Puis, il repasse en mode ballon et rejoint les autres en accélérant. Les loups sont sonnés, certes, mais pas semés. Ed et Indy se sont arrêtés devant ce qui ressemble à l'entre d'un tunnel secret, recouverte de lierre et de mousse, et fort sombre.

*Putain, dans quoi ils m'embarquent là ? C'est quoi ce tunnel chelou là ? Un passage secret ou un temple maudit ? Pas envie de trouver des gamins réduit à l'état d'esclaves là dedans moi ! Putain, j'espère qu'on va pas se trimbaler l'arche d'alliance. Ça a intérêt à être un passage secret ! ... Bon les mecs, les loups arrivent, il va falloir se décider là...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyDim 26 Déc 2010 - 13:53
Se frayer un chemin parmi les prédateurs fut plus facile que je ne l'aurais cru. D'abord parce que nous étions trois au lieu de deux (dont un complètement passif ; je prenais cette inactivité comme une marque d'orgueil qui me lacérait l'égo), puis les loups n'avaient que pour mission de protéger la porte principale. Dès qu'ils comprirent que nous voulions fuir, leurs jappements se firent plus intenses, alors que les attaques diminuaient. Il y en avait bien quelques uns qui essayèrent de passer Jacob à la broche mais ils se heurtèrent à un bunker sur pattes. Un loup eut la mâchoire fracturée pendant son attaque vaine sur la bulle de mon compagnon. Un autre mâle bondit sur moi vers le flanc et j'eus le bon réflexe d'intercepter ses dents avec ma tige en fer. Je l'envoyais au loin en secouant le panneau et il retomba sur ses pattes, les crocs dévoilés. Un autre mammifère essaya de me bouffer mais je lui envoyais le panneau dans la gueule. Il y eut un drôle de craquement franc souligné d'un gémissement, avant que le corps s'abattit à corps dans des spasmes de douleur et de surprise. Devant moi, un loup voulut se faire les crocs sur notre nouveau guide à fouet, mais un serpent de taille conséquente jaillit de nulle part et immobilisa l'assaillant en rigolant. L'ophidien commença à broyer son adversaire : le loup hurla à la mort tandis que ses côtes écrasées lui perforaient les différents organes. Je fermais les yeux pour éviter de voir cet atroce spectacle. Je passais finalement à côté d'une sorte de poupée de chiffon désarticulée, à la pupille aussi vide qu'un œil de verre. On avait donc à faire avec un Voyageur qui pouvait invoquer des serpents.
Mais dès que nous réussîmes à sortir du peloton, les loups se calmèrent. Seuls quelques téméraires tentèrent de nous poursuivre. Apercevant les carnivores nous pourchasser et Jacob à l'arrière, il me questionna :


« Il va falloir se débarrasser de ses loups pour continuer. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas plus difficile que de faire s'écraser un dirigeable.
_ Je vous crois certes mais je pense qu'il vaudrait mieux continuer,
lui intimais-je. Jacob n'a rien à craindre.

L'archéologue cosplayeur hocha la tête et secoua les épaules comme pour dire « C'est vous qui voyez ». Il se retourna et continua à courir vers le sentier secret. Je jetai un coup d'œil pour voir comment les loups se débrouillaient avec Jacob. La réponse était évidente : très mal. Je pus recommencer à courir en étouffant un gloussement grotesque. Ce qui était bien avec les animaux, c'était qu'ils avaient beaucoup de mal à comprendre les dangers. Ainsi, au lieu d'arrêter de se jeter sur une muraille invincible, ils auraient dû le contourner (quoique ce n'était pas non plus une solution : laisser Jacob derrière nous était synonyme d'une fuite réussie) pour m'attaquer moi ou bien Indy. Mais ils préféraient largement s'écraser pitoyablement contre l'Intouchable.
Je regardais autour de moi et des craintes instinctives se confirmèrent. Les loups cauchemars qui ne gardaient pas la porte et m'avaient suivi tout le long du chemin étaient tapis dans les fourrés. Ils se mirent en groupe avec ceux assommés par mon collègue avant de nous pourchasser en trottant, et en formant un arc de cercle. Plus on avançait, plus ils manœuvraient pour nous bloquer le long du mur. Ils étaient bien une vingtaine là-dedans. Je remarquais qu'ils étaient bien intelligents pour des loups. Bien intelligents, ou bien dressés. Il y avait entre ces murs au moins une personne qui pouvait dompter ces animaux féroces.
Indy eut un hurlement de joie quand il découvrit la porte secrète derrière un manteau épais de végétations. Je l'aidais à enlever les lianes qui bouchaient le vue à un étrange tunnel.


« Laisser moi entrer en premier Mr. Free, je connais à peu près les pièges qui composent cet endroit. »


Bon, d'accord, je n'étais plus si pressé que ça d'entrer dans le passage secret en fait. Et je comprenais mieux pourquoi il l'était : tous ceux qui l'avaient trouvé et exploré ne devaient plus être là pour le dire. Bon, toujours pas de souci pour Jacob, à moins que les constructeurs sadiques ne se soient amusés à mettre des fléchettes qui pouvaient traverser l'espace, ce dont je doutais fort. Je m'accroupis pour passer dans la fine embouchure avant de me relever toujours courbé sous le plafond rocheux. Les loups foncèrent sur nous mais ils trouvèrent une résistance inattendue de la part d'un truc étrange et invisible dont le satellite était toujours le même homme aux chevets violets. Mais maintenant qu'on était entré dans des couloirs tortueux, les loups pouvaient toujours rêver pour essayer de nous avoir.
Le passage se fit plus large et plus long, pour laisser place à un véritable couloir. La lumière se fit plus pâle au fur et à mesure, et je plissais les yeux pour voir. L'aventurier lorgna le mur à gauche. Je pus voir un panneau en métal où il y avait marqué : « Torches offertes gratuitement ». Henry en prit trois et m'en refila deux. Je secouais la tête, remit une des torches dans la cavité où celles-si reposaient. Jacob était incapable de tenir quelque chose en mode ballon, et on avait besoin qu'il resta dans cette posture. Je pouvais cependant entendre des bruits furieux derrière lui qui indiquaient que les loups se rapprochaient. J'haussai les épaules, peut-être que de la lumière pourrait lui être utile si on se séparait. Il faisait comme il voulait de toutes façons. Avec son briquet, l'archéologue chapeauté nous alluma les torches, et des flammes gresillèrent en silence, en apportant un halo mat qui permettait d'élargir le champ de vision aux ténèbres.
Je tenais la torche à bout de bras et en profitais pour la balancer vers des murs ou des rochers, comme le faisaient les vrais aventuriers américains (un coup d'œil devant moi et j'aperçus l'ami Indy qui faisait la même chose que moi).
Des toiles d'araignée décoraient la grotte de délicate manière, comme des robes de soie qui auraient pourri ici. Et en parlant nécrophilie, je pouvais apercevoir un squelette qui me fixait de ses orbites vides en souriant. Je pressais le pas : les loups marchaient de plus en plus vite au fur et à mesure que la peur qui les avait saisi lors de la découverte de la caverne s'estompa. Je ne voulais pas énerver Jacob et celui-ci détestait qu'on s'écrasa sur sa bulle. On vivait une aventure saisissante digne des plus grands films de Spielberg, et lui faisait la gueule. Je soupirais comme à chaque fois qu'il se comportait de façon aussi ingrate et mesquine. Je me rapprochais d'Indy devant qui était en train de lire un carnet. Quand il remarqua que j'étais derrière son épaule, il me dit :


« Je ne me souviens vraiment plus des pièges qu'il y a ici dans ces ruines, mais j'ai pris des notes dans un carnet pour les éviter.
_ Cool. C'est quoi la première connerie qu'on va se prendre dans la gueule ?
_ Ben, euh, j'ai noté : « Imiter un crétin qui glisse sur une peau de banane. »
_ Je vois. »


Nous comprîmes la même chose en même temps, tandis que des rouages invisibles grincèrent derrière les murs. Mes yeux faillirent décoller de leur orbite. Je n'avais plus qu'à faire une chose : imiter un crétin qui glisse sur une peau de banane. Je fis une roulade en avant, à l'instar d'Indy. Une immense scie circulaire jaillit du mur dans un vrombissement de moteur de 4x4 américain, et me frôla le dos courbé. Je goûtais à la poussière et à la dureté du sol, mais c'était le preuve que j'étais vivant. Je me remis debout, et la torche que je tenais en main alla jusqu'à griller les côtes de l'archéologue qui poussa un hurlement de douleur. Je m'excusai brièvement en tenant le bâton droit et entendit un bruit de camions se heurtant sur une autoroute allemande. Jacob qui n'avait rien entendu se prit la scie géante en pleine gueule. Ou plutôt : la scie géante se prit Jacob en pleine gueule. Incapable de poursuivre son chemin, elle se cassa en deux après s'être tordu dans un concert de métaux. La partie décochée alla s'enfoncer dans le mur en face tandis que l'autre partie regagna le mur en fumant. Évidemment, ce n'étaient pas des pièges qui allaient blesser mon compagnon. Indy comprenait enfin pourquoi je n'étais pas si inquiet du sort de mon compagnon. Je lui demandais de poursuivre et il se retourna.
Le bruit avait apeuré les loups qui s'étaient enfuis. Ils venaient de revenir en grognant, d'une prudence excessive. Mais nous pûmes tous voir une sorte de herse descendre doucement devant nous, à une cinquantaine de mètres. Le grondement fut terrible et souleva d'impressionnantes quantité de poussière et de sable. Nous nous mirent à courir vers le passa nouvellement bloqué. Même si la logique était stupide : fallait pas oublier que je pouvais me téléporter quand il me semblait. Mais si je pouvais éviter de gaspiller un portail pour ces conneries, ça serait aussi bien. Les battements de mon cœur supportèrent avec peine l'accélération soudaine. Les loups se remirent à courir (déclenchant un nouvel assaut de la scie, parfaitement inutile). Comme un héros, je parvins à glisser sous la herse bien qu'elle fut encore à un mètre du sol. Je ne vis pas Jacob, je ne savais pas ce qu'il faisait. Par contre, je vis la glissade d'Indy, super bien faite comme s'il faisait ça tous les jours. Il prit même la peine de faire passer son bras derrière le mur tombant pour récupérer son chapeau qui n'avait pas supporté la chute. Mais au lieu de l'attraper et d'éviter que la herse serrée ne lui soit tombé dessus pour remettre son couvre-chef sur la tête, il attrapa le chapeau... et son poignet fut écrasé entre le sol et la bande de métal. Il hurla de douleur, je levai la tête.
Ce n'était pas fini et on n'était pas fini.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyLun 27 Déc 2010 - 3:55
*Bon, les loups on l'air d'avoir été un peu sonnés par le choc. Ils n'ont pas encore trouvé l'entrée du tunnel. Je crois qu'ils ne vont pas tardez bien sûr. Mais j'aurais cru qu'ils nous verraient entrer. Bref, on s'en fout. Il suffit d'aller de l'avant à présent. J'espère que ce passage secret ne mène pas à un quelconque labyrinthe, je fais moyennement confiance à ces deux abrutis pour s'y repérer en cas de soucis ou de panique. Et j'espère qu'il n'est pas trop long non plus, je n'ai pas envie d'y crapahuter pendant des heures. Surtout si on a pas mieux comme lumière que ces saletés de torches. C'est pas ce qu'il y a de plus pratique, avouez-le, pour avancer dans le noir. Et cette lumière qui gigotte, moi, j'ai jamais réellement aimé, je trouve que ça ramollit l'esprit. Nan, mais c'est vrai, ça demande une plus grande concentration on fatigue plus vite. La lumière est faible et elle bouge, nos yeux suivent difficilement. Bref, j'aime pas cette lumière, inutile de tergiverser des heures dessus. On y va, on sort, on défonce la gueule à ce mec et on se repose, j'ai vraiment envie de me reposer moi. Marre de crapahuter toutes les nuits pour poursuivre des méchants. les loups nous on retrouvé d'ailleurs ? Non, ça va, pas encore. Peut-être qu'ils se disent qu'on est complètement con d'entrer la dedans. Là, en revanche, ils sont complètement con eux deux à se jeter comme ça à terre... Mouvement à droite !*

Jacob se prend un coup sans intérêt, de faible puissance et qui ne cause aucun dommage sur son côté. Par reflex, il change la forme de sa bulle en ballon au dernier moment. Ce qui suffit à dézinguer totalement le matériel du tunnel. La scie, face à la bulle, incapable de causer le moindre dommage au bouclier, se déforme et se brise lamentablement.

*Ah. Je vois. Bon, ok, nous voilà dans un tunnel bourré de pièges. Mais bien sûr ! Merci Henry Jones Junior ! Evidemment, il fallait qu'on passe par le machin avec les épreuves, beaucoup, beaucoup plus simple que les loups ! C'est sûr ! Raaah, je t'en foutrais moi des passages secrets ! Bref, je ne crains rien, pour le coup, c'est évident, mais j'ai pas envie de sauver vos miches à chaque fois les gars. Surtout que Ed viens d'abimer Indy, et bien voyons ! Merci Ed, vraiment très intelligent ! Super, continue comme ça à massacrer nos alliés, peut-être qu'ils arrêterons de venir nous em... Hey mais ! Courrez pas comme ça ! Ah putain ! Une herse ! Bande d'enculés ! Là, ma bulle ne me permettra pas de passer de l'autre côté ! Fais chier ! Ok je cours ! Heureusement, ces machins là descende lentement ! Et je cours plus vite qu'Indiana Jones... Chelou. Ed je comprends, il porte la torche, mais l'aventurier, tout de même ! Bref ! Il ne faut pas traîner pour autant... An merde voilà les loups, impossible de ne pas passer la herse donc ! Fais vraiment chier, allez, je plonge !*

Jacob se jette sous la herse, rapidement suivit de Ed, puis de Indy, sans son chapeau. L'aventurier ne saurait cependant s'en tirer sans son précieux couvre chef, il plonge sa main pour le récupérer et la herse lui écrase le poignet. Non, pas aussi bien que dans les films. Jacob l'aide à retirer sa main, sans chapeau. Puis, il attrape le chapeau entre les barreau, ce qui le plie un peu, et le tend à Indy, qui le remet tristement en place. Les loups arrivent l'instant d'après et s'amassent stupidement sur la herses, incapables d'aller plus loin.

*Bien, ça c'est fait. Pas d'autre piège à l'horizon ? Si bien sûr ! Le couloir m'a l'air encore assez long. Fais chier, je suis sûr qu'on est encore tombé dans un plan pourris. Surtout que là, la marche arrière est impossible. Non seulement, il y a la grille, mais en plus, il y a ces connard de loups. Alors on continue tout droit et on fait pas chier. Cette lumière m'emmerde, je l'ai déjà dit, pas la peine de rester ici plus longtemps. Allez, on avance et je passe devant ce coup-ci. Autant que je me prenne tous les pièges dans la tronche, ils ne peuvent rien me faire. Allez les gars, laissez-moi faire, sinon, on y est encore dans dix jours et franchement, rien ne me ferait plus chier. Go now, Ed, file moi ça, tu vas encore brûler quelqu'un avec.*

Jacob s'empare de la torche de Ed et s'avance, tête bêche dans le tunnel, tout en ruminant quelques jurons contre le mauvais sort qui s'acharne sur lui. Il avance ainsi sans encombre pendant un bon moment. Le couloir est long et sombre, ce qui ne fait qu'agacer l'intouchable. Jusqu'à ce qu'enfin, il se passe quelque chose. Le dallage change au bout d'un moment, certaines dalles sont anormalement plus grosses. Jacob marche dessus, consciemment alors que Indy gesticule carnet en main pour l'en empêcher. Une flèche jaillit du mur et ricoche inutilement contre Jacob. *Bien, je crois que j'ai compris tout seul le principe de celui là...* Il commence alors à marcher sur toutes les dales particulières recevant une série de flèches inutiles. Il parcours ainsi une dizaine de mètre en faisant signe aux autres de rester en arrière le temps qu'il ait finit.

*Mmh, ça m'a l'air d'être tout, il n'y en a plus. Bon, je vais faire signe aux autres qu'ils peuvent y aller... Eh, mais attends, raaaah bordel c'est quoi ce binz ! Indy je te déteste ! Il y a comme un autre couloir là. Et celui-là, il monte au bout d'un moment. Bien perpendiculaire à l'autre en plus. Il va pas du tout au même endroit ! Rah, fais chier, je déteste quand il y a plein de couloirs ! Après ça nous fait tout un putain de labyrinthe et on est perdu. J'espère que ce connard d'Indy a une carte dans son carnet, sinon, on est cuit. Bref je vais lui dire de venir, et il a intérêt à savoir ce qu'il faut faire.* Il leur fait signe de rappliquer. *Ah, non merde, reste une dalle là, à l'écart des autres. Je vais marcher dessus avant qu'ils arrivent ici, sinon, ils vont se la prendre.*

Jacob marche sur la dalle, mais ce n'est pas une flèche qui arrive cette fois-ci. Au début, rien ne semble se passer. Puis il détecte un mouvement rapide venant à pleine allure du chemin qu'il vient de découvrir. Une énorme boule de pierre fonce droit sur lui, il passe immédiatement sa bulle en mode ballon et les deux billes s'entrechoquent. La bulle est calé contre le mur sous la force du choc, Jacob, un peu secoué, mais il retrouve immédiatement son équilibre. *Woh ! C'était pas un nouveau passage ça... Bref, je pense que la question du second couloir est réglé... Je crois qu'il est temps de continuer...* Il repasse sa bulle en mode combinaison, la boule de pierre reste statique, immobile, certainement immuable à présent. L'espace qu'occupait la bulle de Jacob permet aux deux autres de passer sans problème. Au bout du couloir, une autre lumière apparaît. *La sortie peut-être ?*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyLun 27 Déc 2010 - 19:22
Si le mythe de l'aventurier n'était pas brisé, ce n'était pas le cas de la main sérieusement endommagée d'Indy. Jacob avait un peu soulevé la grille pour libérer l'archéologue et dans un souci de pitié (beau sentiment que la pitié, où on serait sans lui ?), prit le chapeau feutré qui traînait dans la poussière. Maintenant que notre nouvel allié avait le couvre-chef sur le crâne, on pouvait reprendre l'exploration de ce sournois passage secret. Les hurlements des loups dépités résonnaient sur les parois rocailleuses pour donner un fond angoissant. Ils mordaient les barreaux de la cage mais ne réussissaient qu'à baver dessus les yeux rouges. Je leur fis un doigt d'honneur avant de me retourner.
Jacob à bout de nerfs au bout de deux minutes me vola ma torche pour prendre la tête de notre petite communauté. Maintenant qu'on n'était plus obligé de surveiller nos arrières, notre tank invincible pouvait aller par-delà les pièges et les déjouer sans se soucier de quelques blessures. Je lui emboîtai le pas en levant les yeux, et Indy fut la lanterne rouge. J'avais pris soin d'être au milieu pour éviter les conneries qui pourraient éventuellement sortir de mon dos pour m'embrocher. Jacob n'eut pas besoin d'indice supplémentaire du carnet de Jones pour comprendre en quoi consistait le second piège (sans compter la herse). De grosses dalles disproportionnées côtoyaient leurs minuscules homologues.
Pour une fois, je fus content d'être spectateur. Non seulement j'évitais de risquer de trouer ma peau, mais regarder mon compagnon se faire chier à appuyer sur toutes les dalles piégées qui envoyaient des fléchettes de par les murs était plutôt rigolo. Au bout d'une minute d'inefficace shooting, le passage fut complètement dégage de tout danger. Je chuchotais un remerciement à mon coéquipier sourd avant qu'on reprit la route. La lumière dégagée par les torches se fit plus crépitante, mais moins lumineuse. On se tapa quand même une petite trotte dans ces souterrains de merde. J'étais chaud pour le combat maintenant qu'on se rapprochait de l'objectif. Mon sang bouillait tout seul dans ce passage secret. Je ne voyais vraiment pas ce qui serait capable d'abattre Jacob. Le chemin plein de pièges mortel se transformait en simple formalité. En simple perte du temps.


« C'est quoi la prochaine sauterie ?
_ Je sais pas vraiment, j'ai marqué 'Testicule de Dieu'.
_ C'est d'un goût franchement. »


Heureusement, mon compagnon devenu rapidement accro aux dalles étranges, appuya sur une quasiment suspecte. Et grâce à lui, on sut parfaitement ce qu'il voulait entendre par cet euphémisme : une immense boule de pierre roula sur la pente dans laquelle on s'était à peine engagé. Indy essaya de prendre une pose qui voulait signifier qu'il maîtrisait parfaitement la situation mais qu'un peu d'aide serait le bienvenue. Je concentrais mon pouvoir sans trop m'inquiéter outre mesure : entre moi et la roche, y avait Jacob. Qui bloqua complètement la boule dans un grondement dantesque. L'élan qu'elle avait entretenu pendant une bonne vingtaine de mètre fut complètement anéantie par l'inertie contagieuse de mon compagnon. Nous pûmes passer sans crainte.
Puis enfin, nous arrivâmes à la sortie de cet étrange tunnel, une véritable verrue dans la défense du palais. Si j'étais un des méchants qui habitaient les environs, j'irais tout de suite bouché cette hérésie avec du béton prise rapide. Mais un truc tout con qui me fit réfléchir et auquel je n'avais pas fait trop attention depuis tout ce temps : la profusion féroce des loups indiquait bel et bien que ce Royaume des deux Déesses était la base de gens pas très sympathiques. Il ne restait plus qu'un contact visuel pour savoir si c'était bel et bien le boss de l'organisation qui nous foutait des bâtons dans les roues (même si c'était un poil le contraire ; mais c'était eux qui avaient foutu des connards partout qu'on tabassait, pas l'inverse). Nous remontâmes une autre pente : une lumière diffuse sortit d'une ouverture assez large pour y faire rentrer un bureau d'expert-comptable. Nous entrâmes tous les trois en même temps. Mes pupilles s'ouvrirent une fois quand j'arrivais dans une salle illuminée... et une trentaine de loups. Et un Voyageur qui nous sourit comme s'il avait pioché le ticket gagnant :


« Bonsoir mes amis, je vous attendais... Oui je vous attendais car j'ai une revanche à tenir. Et juste...
_ Scuse, avant toute autre formalité. T'es qui ?
lui demandais-je en faisant mine de ne pas me soucier des paires de yeux qui me fixaient.
_ Mais BORDEL ! Je suis votre Nemesis ! Je suis votre ennemi qui à chaque fois est la victime de vos frasques imbéciles. Je suis...
_ Dis Jacob, tu le connais ce type ?
_ Je suis votre ennemi juré, Dorian Gray ! Souvenez-vous de ce nom.
_ Mais peut-être que c'est toi qui le connais Indy non ?
_ A moins qu'il ne soit un nazi revanchard, je pense pas.
_ Bon, j'en ai marre, attaquez-les. »


Et comme s'il avait lâché une bride invisible, tous les loups fondirent sur nous. Bon sang, ça devait être ce type qui les commandait. D'un claquement de doigt, il les avait fait se jeter sur moi dans un grognement commun. Ayant anticipé le mouvement, j'avais sorti mon panneau de mon dos et l'envoyai sur les canins. Trois d'entre eux furent balayés dans un seul geste et tombèrent sur leur camarade.
Le reste ne fut qu'un chaos sans nom de fureur et de poils. Les loups sautaient sur n'importe qui sans avoir de réelle tactique. En même temps, la taille de la pièce ne permettait pas aux prédateurs d'utiliser les stratégies qu'ils utilisaient dans la nature. Je réussis à en frapper quelques uns mais j'avais plus l'impression de frapper une énorme masse grouillante que des loups en particulier. Je vous fais un résumé mais tout se passa rapidement dans une cacophonie mortelle qui me fit user trois portails en moins d'une minute. Mon but était de toujours tourner dans de grands mouvements pour éviter une attaque mortelle. Quand j'étais dans l'incapacité de me protéger, j'usais de mon pouvoir. Le but, c'était de ne pas perdre l'équilibre, de ne pas tomber au sol. Sinon, je ne me relèverais jamais.
Je me mettais quasiment à genoux maintenant, ce qui me permettait de ne pas trop me faire secouer et d'éviter les bonds élevés. Indy se débrouillait comme il pouvait, bloqué contre le mur. Je récoltais une morsure au bras d'un loup qui ne voulait pas décrocher. Je lui envoyais mon doigt dans l'oeil avant de me retourner pour éviter d'un mouvement de bassin son attaque. Je lui collais mon panneau dans l'arrière-train avant de frapper un loup qui fondait sur moi du bras gauche. J'enlevais ma cheville de la trajectoire d'une mâchoire dentée et lui envoyais mon pied dans la gueule. Je fus balloté dans n'importe quel sens en essayant de garder mon calme et l'équilibre. Un poids sur mes épaules : je me penchai en avant pour faire virer le loup de mon dos avant de le frapper d'un coup de panneau.
En gros, c'était la merde.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMer 29 Déc 2010 - 17:45
*Putain, encore ce mec ! J'y crois pas ! Il a toujours pas compris ce con ! Combien de fois il faudra que je l'étale ou qu'il meure pour arrêter de me faire chier ? Déjà dans le royaume des glaces, c'était chelou et lourd, mais là ! Putain quoi ! En plus, je suis sûr qu'il a pas grand chose à voir avec le mec qu'on est venu niquer. C'est juste un mec un peu lourd quoi. Bon, si je me souviens bien, il était vraiment pas très fort du tout la dernière fois qu'on s'est vu. Je l'ai eut deux fois de suite en un coup et il s'est fait dézinguer la gueule en un coup par le monstre aussi. On devrait pas avoir de mal, à trois, à lui faire bouffer sa canne par l'orifice anal... Le problème en revanche, ce sont les loups. Ils sont... nombreux. J'en compterais bien une trentaine si je m'amusais à lancer des chiffres idiots. Heureusement cet abruti, comme tous méchant idiot qui se respecte - quoi que celui-là il me donne carrément pas envie de le respecter, simplement de lui défoncer sa face pour passer aux choses sérieuses - il discute avec les deux qui peuvent lui parler histoire de se présenter de dire à quel point il est notre pire cauchemar. Notre plus grand inutile oui ! Quoi que, Ed est plus grand de quelques centimètres, enfin bref, ce n'est pas la question. Je problème c'est les loups. Ils ont dûs être rameuté par ceux de devant à mon avis. On a mis un certain temps dans ce tunnel... Et à mon avis, il était plus simple de passer par la grande porte. Au moins, ils n'y étaient qu'une dizaine... Alors Ed, Indy, on fait demi tour ou se les farci tous comme des tarés ? Personnellement, j'ai pas soif et la herse étant baissée, on pas vraiment le choix non plus...*

Les loups passent tous à l'attaque d'un même mouvement. *Ce qui est assez impressionnant, je dois dire...* Il se jettent sur le groupe de trois voyageurs comme un seul et même homme. Jacob, qui occupe le flanc droit soupire. *Ed, tu me le paieras.* Indy agite les bras appelle à lui une invocation, un serpent, un cobra géant dont les crocs semblent gentiment empoisonnés. *Je l'aurais parié tient !* Quant à Ed, panneau en main, il repousse ses propres adversaires. Jacob projette passe sa bulle en mode ballon et projette un bras sur le premier. Le second s'écrase lamentablement sur sa bulle. Il envoie un second coup dans un autre, qui chute mais se relève sans trop de soucis. Les loups s'échinent à s'en prendre inutilement à sa bulle. Il leurs lance ses petites frappes qui ne leur cause que des dommages très légers. Même si, mathématiquement, il l'emporte, parvenant à infliger des blessures, mêmes minimes, alors qu'ils échouent lamentablement, il n'est pas près d'en vaincre un seul. À côté de lui, le serpent a déjà mordu un adversaire, en étouffe un autre et s'apprête à mordre un troisième. Il est cependant en difficulté car deux autres loups s'en prennent à lui. Il ne pourra les retenir très longtemps. *Ok, mieux vaut que j'aide les autres plutôt que d'essayer de faire mon chemin de mon côté. Ils ne peuvent rien contre moi, autant que je vienne à l'aide des autres. Je vais sauver le serpent et ensuite foutre la pagaille tout allant voir ce que fais Ed, je le vois plus...* Alliant le geste à la pensée, il lance un bras vers l'un des loups qui attaque le serpent et repousse celui-ci. L'autre a cependant le temps de mordre avant d'être éloigné. L'invocation blessée continue son travail. *Indy, il va falloir que tu en sortes une autre, sinon tu vas te prendre une défaite de la mort qui tue dans la tronche...* Puis, Jacob fait sauter sa bulle pour qu'elle retombe sur la tête d'un des loups, qui en est complètement sonné. *Ah ! Voilà qui est plus efficace déjà !* Jacob se met donc à faire des sauts avec sa bulle et à retomber avec fracas sur la masse pullulante de loups.

*Putain, c'est qu'ils sont nombreux et gros. Je leur fais mal, plus mal que tout à leur, aucun doute. Mais ça va prendre un sacré paquet de temps avant que tous soient complètement HS. En plus, c'est pas très bon pour l'estomac cette connerie, ni pour la tête. Rebondir comme ça, j'aime pas du tout. Tient prend ça ! Ahah ! Ouais non, ça me plait pas top top cette idée. Mais bon, c'est la seule que j'ai. Ils sont nombreux et c'est ce que j'ai de plus efficace. Même si ça me secoue carrément et que ça m'épuise rapidement. Rah, fais chier, ce coup-ci l'abruti à trouver un moyen pour nous faire vraiment chier ! Il ne se bat plus d'ailleurs, où est-il ? Dans la mêlée ? Contre Ed ? Non ! Mais ce dernier n'est pas dans sa meilleure posture non plus. Je vais allez rebondir de son côté, ça l'aidera un peu à retrouver le sourire.* Aussitôt pensé, aussitôt fait, Jacob va sauter et retomber violemment du côté de Ed, étalant plusieurs loups et libérant un certain espace vitale pour le contrôleur, qui se retrouve ainsi débarrassé, au moins temporairement d'une partie de ses adversaires. *Bon tout va bien ici, je reviendrais ici histoire de voir comment ça va. Rah, ils me soulent ses loups et j'en ai marre de rebondir. J'ai mal au bide maintenant et je suis crevé, je vais arrêter un moment, histoire de reprendre un peu mes esprits. Bon, ils en sont où les autres ? Indy a l'air dans la merde. Son cobra est plus ensanglanté que la Marie Madelaine une fois lapidée. Il en a sortie une deuxième invocation. Un long serpent rapide. L'a pas l'air de mordre bien celui là, mais au moins, il étrangle les loup deux pas deux. Enfin, contre le groupe, il va pas tenir longtemps. Et L'autre idiot qui les commande, l'est où ? Ah, là, au milieu, il regarde ce con. Tient, je vais rebondir sur lui, histoire de lui défoncer ça tête et de le mettre hors jeu. Et puis j'irais aider Indy.*

Il laisse sa bulle tomber lourdement vers Dorian Grey, mais celui-ci esquive, plus malin que ses acolytes. Jacob doit s'y reprendre à trois fois avant de toucher juste. Et encore, il est juste tombé. L'intouchable se précipite sur lui en changeant la forme de sa bulle, repassant en mode combinaison. Il chevauche le dos de Dorian qui ne peut plus se relever et l'assomme avec sa propre canne. Trois loups se ruent sur lui. Il est forcée de repasser en mode ballon et d'oublier sa victime. Les loups trébuche au dernier moment en rencontrant l'obstacle. *Indy maintenant ! Tain, sa deuxième invocation vient de se faire bouffer ! Ces loups sont vraiment trop nombreux... Et Ed n'est pas vraiment dans une meilleure posture, même si je l'ai aidé. Fuck ! Ils sont trop nombreux, je pourrais pas vous aider éternellement. Surtout si la troisième invoc' d'Indy ne tient pas la route... Ouais, elle tient pas la route, c'est quoi ce serpent tout keus ?! Il va se faire écraser, le laisse pas s'éloigner tu va le perdre ! C'est quoi cette merde, une vipère ? WOOH ! Efficace les morsures... Ok, j'ai rien dit. Un loup en une morsure de merde, respect quoi. Mais bon, reste à voir le temps qu'ils mettront pour le buter celui-là. Il aurait peut-être fallu le sortir plus tôt, pendant que les deux autres faisaient diversion. Bref, je vals l'aider à la faire la diversion et je vais le taper l'autre, parce que bon, rendons nous à l'évidence, c'est pas une couleuvre de merde qui va empêcher une dizaine de loups, même un peu abîmés, d'attaquer Indy et son fouet.*

Jacob frappe plusieurs loups qui s'approchent trop de l'aventurier, en assommant peut-être un, faisant mal aux autres. En tout, il n'en aura pas mis hors de combat plus de cinq, les autres se relevant tous. Et même si certain sont blessés, ils ne sont pas tous incapable de s'en prendre à leurs ennemis. *On ne va pas pouvoir passer par là... Il faut retourner dans le tunnel...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyJeu 30 Déc 2010 - 1:08
Je réussis à assommer trois loups en effectuant quelques combinaisons physiques qu'on aurait pu associer à de la danse, mon panneau virevoltant dans les airs telle une lanterne mortelle. Un coup de coude, je me tournai à gauche pour bloquer des crocs dévastateurs, demi-tour plus tard et je pétai une canine avec l'arrière de mon arme à un cabot mal léché juste avant de revenir au loup précédent en lui écrasant la tête par terre. Dire que mon panneau continuait à me signaler l'apparition d'animaux sauvages, je devrais le remercier en le coupant en deux un de ces quatre. La bataille était chaos, et nous étions de plus en plus fatigués, de plus en plus blessés. Les loups eux, ne déploraient pas plus d'une dizaine de vaillants soldats tombés au combat. Ceux qui n'étaient que blessés se relevaient au fur et à mesure, transformant cette bataille contre les légions de Dame Nature, en légions de morts-vivants. A force de me combattre contre autant de loups, j'allais devoir recracher des boules de poil à la fin. Si je survivais d'un tel fléau animal.
Loin de moi à l'autre bout de la pièce, Indy se débattait comme il le pouvait face à des hordes de grognements. Et ce n'étaient pas ces serpents qui le sauveraient ; ils ne représentaient qu'un sursis à la durée aléatoire. Ces bestioles apparaissaient afin de se faire lyncher en emportant en moyenne deux, trois loups avant de retomber dans ce monde mystérieux qu'était celui des invocations. Il avait le panel d'attaque nécessaire pour faire souffrir un de ses pairs, mais il ne pouvait rien faire contre autant de crocs aussi peu coordonnées. Heureusement pour lui, il possédait un fouet qu'il déroula de sa ceinture et le fit claquer dans un claquement de balle. Un de ses assaillants émit un jappement sonore avant de faire un bond en arrière, le museau en feu. Ouais, c'était pas ça qui allait le sauver non plus.
Et quant à la situation dramatique et désespérée de mon compagnon d'infortune... Eh ben BORDEL, ELLE N'ETAIT PAS DU TOUT DRAMATIQUE ET DESESPEREE !!! Il s'amusait à jouer à la baballe sans se soucier des attaques, retombant mollement sur les ennemis avant de se remettre à voler pour rebondir sur d'autres loups. Il ne les tuait pas certes, mais il en blessait à la pelle avant de se mettre hors de portée. Si seulement il pouvait rester à terre pour desservir une partie des attaques. Un loup me mordit au mollet, m'arrachant une partie de la chair. Je hurlais en même temps que je lui foutus une mandale métallique qui lui tordit le coup dans un craquement sec et mortel. Trois autres loups bondirent sur mon flanc. Je me préparais à déguster jusqu'à ce que la bulle de mon camarade les plaqua au sol, les enfonçant quasiment dans la pierre avant de redécoller d'un pas svelte. Mais reviens connard !
Profitant d'une pause, je cherchais des yeux la véritable inconnue si je puis dire de la bataille. Le Voyageur qui nous avait menacé se trouvait quelque part dans cet amas de violence et je ne le voyais pas des yeux. Je pouvais remercier le bruit terrifiant de mon panneau qui m'empêchait de me faire submerger. A chaque fois que je terrassais un loup dans un bruit métallique, les autres faisaient un pas en arrière et leur grondement se faisait moins assourdissant. Je vis enfin le connard aux loups mais Jacob était déjà dessus dans un élan vengeur. OK, fais-toi le plus facile, je m'occupe de la horde entière.
Mais je compris petit à petit qu'on perdait. Je n'avais pas encore envisagé qu'on puisse se faire battre. J'avais juste foncé vers les adversaires sans faire attention mais mon cerveau se mettait enfin en route et me signalait que la retraite serait la meilleure solution, et la meilleure victoire qu'on pouvait obtenir. On était vraiment dans un drôle de merdier et c'était moi qui avait foncé pour me faire piéger comme le plus crétin des lièvres. Jacob devait commencer à fatiguer, il ne me restait plus que deux paires de portail, et Indy ne pourrait bientôt plus utiliser ses invocations, déchiquetées les unes après les autres telles des crêpes peu cuites. Nous n'avions plus de ressource disponible, mon artefact secret ne serait d'aucune utilité ici. Apercevant mon partenaire prêt à partir, ayant certainement compris la situation plus tôt que moi, je me mis à dégager les loups d'un vaste mouvement de panneau d'épaule. Je me mis à hurler pour que l'archéologue comprenne :


« RETRAITE !!! RETRAITE LES ENFANTS !!! »


Je pouvais voir que Jacob s'occupait sans problème des loups qui entouraient notre ami aventurier. Je me concentrai fort pour utiliser une cinquième fois mon pouvoir.

Premier portail : Près de mes deux compagnons, tourné vers eux.
Second portail : A l'entrée du tunnel, tourné donc vers lui.
Effet provoqué : En déplaçant mon premier portail, j'englobai mes deux alliés pour les envoyer direct à l'entrée du tunnel. Dès que je les ai protégé des loups, je fis venir le portail vers moi pour foncer dedans à mon tour. J'annulai le tout pour ne pas qu'on me suivit dans le portail. Nous étions ainsi tous les trois au tunnel et il ne restait plus qu'à courir pour échapper à nos poursuivants. Je savais qu'il y avait une herse qui nous bloquerait la route mais on pourrait certainement trouver une solution après.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyDim 2 Jan 2011 - 16:17
*Je crois que ça ne sert à rien de continuer. Je suis fatigué là. J'en ai marre. Je vais sûrement lâcher à un moment ou à un autre. Et Indy tout seul, même avec son invocation ne pourra pas résister longtemps à cette horde. Et moi je ne pourrais pas la défoncer toute entière tout seul. Et Ed, ben il a beau frapper comme un malade, il ne peut pas être partout et il n'a pas l'endurance d'un dieu non plus. Ça fait un bout de temps qu'on se bat là et je l'ai déjà vu utiliser plusieurs portails, c'est pas bon ça. Ma question c'est : si par magie nous arrivons à passer ce mur canin, qu'est-ce qu'on fera ensuite. Parce qu'il me semble qu'on a pas qu'eux à tuer, il y a aussi un méchant pas beau qui veut absolument faire chier le monde et j'ai comme l'impression que s'il a des sous-fifres à tour de bras, c'est pas que c'est juste une lopette. Bon d'accord, il ne se bat pas ici, mais s'il pense que ça suffit à nous retenir... et jusqu'à présent ça suffit amplement à nous retenir. Pourquoi diable bougerait-il son cul ? D'ailleurs qu'il soit fort ou pas, je ne m'imagine pas, après avoir dézingué toute cette troupe qu'on soit en état de lui faire le moindre mal. Moi en tout cas je pense pas. Je n'aurais sûrement même plus la force de me défendre. Ce combat m'a fichtrement épuisé et je pense que c'est pareil pour les deux autres. Ils ne sont pas dans une bulle et ne peuvent pas comprendre ce que c'est que de souffrir toutes les nuits, combat ou pas combat. Là, je commence à voir mal aux articulations et aux muscles, je suis déjà pas mal crévé et je respire de plus en plus mal. C'est mort pour moi. Je continue pas jusqu'à ce que je me réveille, je ne peux pas continuer jusqu'à ce que je me réveille. Et voilà l'invocation d'Indy qui part en miette. J'espère qu'ils apprécient le repas au moins. Et... Indy ! Attention !*

Un loup saute sur Indy et lui inflige une morsure puissante dans l'épaule, il lâche alors son fouet. Un autre en profite pour lui lacérer la jambe avec ses griffes. Jacob l'aide en usant d'un bras et d'une autre pour repousser les bêtes. *Indy est hors jeu, je pourrais pas le protéger très longtemps, il faut qu'on se repli immédiatement ! Mais... On tombe ? ... Un portail ! Il nous ramène immédiatement dans le tunnel ! Ed a eut la même idée que moi ! Super, dans le tunnel on sera tranquille. D'un côté, on sera protégé par la herse, de l'autre, on sera protégé par moi. Super idée, merci Ed, vient maintenant que je referme le passage sur les loups !* Jacob tombe avec Indy dans le tunnel, suivi de près par le contrôleur. Il leur fait tous les deux signe d'aller un peu plus loin dans le tunnel. Ils pourront passer la nuit ici sans problème, sans encombre. Jacob s'assoit par terre et change la forme de sa bulle pour faire un mur qui épouse la forme des parois. du tunnel, ce côté là est à présent parfaitement bloqué. Les loups y débarquent un instant plus tard et se heurtent au mur, impuissant.

*Moi j'ai fini, je bouge plus, je n'en peux plus. Je suis crevé et ça ne va faire qu'empirer jusqu'à ce que je me réveille enfin. Je ne voulais pas me battre à la base. Hors de question que je continue. Pareille pour courir loin, loin, loin. Ici, on est en sécurité, je vais pas plus loin. Les loups peuvent pas venir, que ce soit d'un côté ou de l'autre. On va tous disparaître au bout d'un moment, on reviendra demain. Quoi qu'il en soit, cette nuit, c'est finit pour moi. Je n'ai pas la moindre envie de m'emmerder une seconde de plus. Je reste dans ma bulle et je fais la sourde oreille à tout ce que me dira Ed. Littéralement d'ailleurs. Je m'en fous, je bouge plus, on est à l'abir maintenant, inutile de faire des efforts supplémentaires... Ah, voilà l'autre bouseux tient. Je demanderais à Ed comment il s'appelle une fois qu'on sera réveillé. J'ai toujours pas compris ce qu'il foutait là ou ce qu'il foutait au royaume des glaces la dernière fois d'ailleurs. Ce type est trop nul, il ne sert absolument à rien. Et encore une fois il essaye de passer ma bulle. Et vas-y petit con ! Tu n'as toujours pas compris que tu ne pouvait rien contre moi ? Cherche pas, tu ne passeras pas, peut importe la force que tu mets dans tes coups... Oh, sympa la lame dans la canne ! J'aime bien le principe, mais tout aussi inutile... Eh, mais qu'est-ce que tu fais ?! Mais arrête, t'es complètement débile ou quoi ?*

Dorian Grey ne se sert pas de la lame pour tenter de percer la bulle, il semble avoir compris l'inutilité d'un tel geste. En revanche, il s'en sert pour se trancher la gorge, avec le sourire en plus ! *Tain, c'est le premier voyageur que je vois se suicider par honte d'avoir échouer à quoi que ce soit. C'est complètement stupide d'ailleurs, puisqu'il a gagné. Mais bon... impressionnant venant d'un type comme lui. Renoncer à sa vie de voyageur simplement parce qu'on ne peut pas passer la bulle. J'aimerais tellement pouvoir le faire !*

Alors que Grey se vide de son sang et que la vie quitte son corps dreamlandesque, Jacob commence alors à déprimer en voyant la chance qu'à ce voyageur de pouvoir se suicider. Il ne bougera plus de la nuit, se contentera d'attendre que ça se passe.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyDim 2 Jan 2011 - 23:29
Jacob aussi avait été dans un pétrin d'enfer ! Il accepta de fuir au lieu de leur casser la gueule. Si sa bulle ne pouvait pas être détruite, elle en restait néanmoins invisible : je pus voir que mon compagnon de route avait épuisé nombre de ses forces et qu'il préférait largement se barrer que de se battre. Il nous imita en crachant une respiration irrégulière. Nous déboulâmes ainsi dans les couloirs sombres, éclairés seulement par une torche que j'avais eu la bonne idée de ramasser avant de m'engouffrer dans de sordides ténèbres, remplies d'aboiements furieux. Bordel, y avait bien trop de loups. Nous revînmes ainsi sur la boule arrêtée en plein milieu de son trajet et sur les dalles qui n'étaient pas plus offensives que les autres. Et bientôt la herse qui nous bloqua le passage, derrière laquelle patientaient quelques loups assoupis. Ils reprirent ainsi du poil de la bête quand nous arrivâmes près d'eux, mais toute leurs tentatives pour passer les barreaux étaient vaines. Directement après, Jacob se tourna de l'autre côté. Je pouvais seulement deviner qu'il agrandissait la bulle pour contenir les poursuivants. Et paf, nous étions en sécurité. Je pus m'allonger exténué sur le sol, à-côté d'un pauvre aventurier qui était passé sous un rouleau-compresseur (qui aurait fait demi-tour une fois le méfait accompli). J'essayais de lui parler mais ce ne fut qu'un raclement qui sortit de mes poumons. Je continuais à respirer comme un camionneur après effort, les pommettes rouges de sueur crasse. Je devais puer comme un phoque : outre la sueur qui m'inondait le visage et le torse, j'étais empli de sang, de salive et de poils pouilleux.
Je tentais une nouvelle fois de remercier Jacob quand je vis que nos ennemis percutèrent la bulle en s'y pétant le nez. J'aurais rigolé et les aurais insulté si j'avais le courage de me lever. Et le morale au beau fixe n'y était pas.
C'était bien la première fois qu'on s'était fait mettre en pièces comme ça. Je ressassai mes souvenirs à Dreamland : Jacob et moi avions envahi le monde onirique sans que quelqu'un réussisse à nous arrêter. Oui bon, les adversaires n'avaient pas été à la hauteur, ce n'était pas comme si un membre de la Ligue S était venu nous affronter (bien que je doutais qu'il puisse vaincre Jacob). Mais bordel quelle dérouillée ! Nous n'avions pas réussi à passer les chiens de compagnie de sa Majesté ! Aucun Voyageur, si ce n'était le bibelot qui faisait office de dresseur : juste des cabots mal léchés aux canines jaunes. Y avait de quoi mourir de honte ! On n'avait pas vu le visage du Big Boss, alors qu'on avait été armé d'un brave gars invocateur. C'était la loose la plus totale : l'être qui brûlait en moi s'était éteint. Il ne restait plus que le Ed de la vie réelle, celui qui s'enfermait dans son studio et dont la principale activité était de nourrir son chat et de tapoter la touche F5. Je n'étais plus dans le monde des Rêves, j'étais dans un cauchemar pur jus. J'enfouis mon visage dans mes genoux, comme si cet acte me permettrait de mieux effacer ce souvenir dans ma mémoire. En fond sonore dépressif, j'avais le droit aux râles d'Indy puis des aboiements féroces des loups. Bordel, qu'est-ce que ça faisait chier des fois. Je venais de perdre ma superbe. En espérant que ce ne soit pas comme la virginité : que je ne perdis pas ma fougue pour toujours, apeuré par la défaite. J'étais mort.
Allez Ed, on se reconcentre et on sourit, la vie est belle. Mais je n'arrivais pas à me relever, alourdi par la fatigue et par la défaite. On avait été obligé de fuir ! Je réussis à me remettre debout une fois que mes bras arrêtèrent de trembler (j'étais resté sur le sol environ dix secondes quoi). Je rejoignis mon confrère qui bataillait pour nous sauver la vie. Le Voyageur venait de se retrouver devant la bulle : si son visage m'était familier, mon esprit ne le reconnut pas. Une connaissance peut-être. Il me semblait que j'avais déjà vu ce type pour une raison complètement banale, genre une visite chez l'expert-comptable, un employé que j'aurais croisé. Mais non, rien de tout ça.
Et pendant que je cherchais l'identité du meneur de troupes, ce dernier sortit une lame de sa canne. J'eus un sourire de pitié. Si c'était sa seule solution pour affronter la bulle de l'Intouchable, il ferait mieux de se suicider direct.
Ce qu'il fit. En beauté.

« Oh bordel, ça devait être un Jap pour avoir un code d'honneur pareil. »


Je retournais la tête dans, perdu par cette étrange action. Je n'allais pas chercher cette explication, je n'en eu pas le temps. Deux phénomènes se produisirent simultanément, si bien que je crus qu'un ballet avait été organisé. D'abord, le poto Indy qui se lamentait par terre comme une fillette disparut dans un nuage de fumée qui sentait bon le cuir. Puis ensuite, à la seconde d'après, le Voyageur qui venait de se trancher la jugulaire avec son sabre réapparut devant moi. Il avait passé je ne savais comment la bulle de Jacob. Je voulus tapoter l'épaule de ce dernier mais un bouclier m'arrêta. Je renonçais direct jusqu'à ce que l'autre me parla :

« Je vois que même l'Intouchable ne peut pas stopper l'Invincible.
_ Moi, je vois surtout un Imbécile.
_ Que peux-tu faire contre celui qui vainc la mort, Dorian Gray en personne ?
_ Je vais commencer par t'arracher la tête. »


La réplique était minable, à peine plus que celle du film dont elle était tirée. Surtout que je compris qu'il faudrait autre chose que le décapiter pour le vaincre celui-là. Et merde, j'étais pas du tout dans l'esprit guerrier : j'étais qu'une pauvre loque aussi bien physiquement que mentalement. Derrière moi, le cadavre de Gray venait de disparaître.
Je me précipitais sur lui tandis qu'il sortait son épée de sa canne. Je me défendis avec mon panneau juste à temps, sauvant mon bras. Les coups qui s'ensuivirent me donnèrent le tournis, et quelques éraflures. Je ne pus donner la pleine mesure de mon art à cause de la lourdeur de mon bras et de mon esprit. Ce type était bien trop près de moi pour que je puisse lui faire peur. Au contraire, lui pouvait enchaîner les attaques rapidement et sans dommage. Ma défense n'étant pas très efficace, je récoltais au mieux des bleus, au pire des estafilades. Heureusement pour moi, même la douleur avait du mal à pénétrer les rouages poussiéreux de mon cerveau.
Je réussis à reculer et à lui donner un coup dans la gueule, mais qu'il évita avec maestria. Je prenais mes distances comme je pus en faisant des bonds en arrière mais la caverne m'empêchait de faire ce que je voulais. Je subissais le combat, mais en aucun cas le dominais. Je finis adossé à un mur en trente secondes acharnées. D'un coup de rein et d'un coup de panneau, je réussis à inverser nos positions. J'essayais de l'écraser dans un hurlement sauvage mais il se défendit bien. Il m'envoya un coup de pied dans le tibia et j'arrêtais la pression ; de suite, il m'envoya son épée dans une estocade mortelle. Je n'avais plus le choix : mes yeux s'activèrent quasiment seuls tandis que je lançais ma dernière paire de portails.

Premier portail : Entre moi et lui, au niveau de sa lame pointée furieusement dans ma direction.
Second portail : Au niveau de la gorge de mon agresseur, qui n'avait pas bougé d'un pouce.
Effet provoqué : Un bout de l'épée disparut magiquement dans l'air, et vint se planter tout aussi mystérieusement dans le cou de mon adversaire, lui perforant la chair pour ressortir dans la nuque.

Je me dégageais en vitesse, tandis que le corps gémissait, crachant du sang depuis sa bouche. Ses lèvres devinrent carmines tandis que ses joues pâlissaient. Je regardais autour de moi, me préparant à le voit débarquer de n'importe où. Il n'allait pas tarder à mourir une énième fois.
Ce fut le flanc gauche que la pointe de l'arme titilla. Je reculais d'un bon pas avant de prendre une posture plus défensive (les mains plus près du panneau en question), sentant le sang couler le long de mon futal. Ma bouche se tordit dans une drôle de grimace alors que mon panneau le blessa au bras dans un coup métallique. Il m'envoya de rapides attaques destinées à me fatiguer, qui réussirent complètement.
Et étrangement, découpant la bataille aussi efficacement qu'une cisaille neuve, mon réveil sonna. Je venais de quitter le monde des Rêves. D'étranges sentiments m'entortillèrent comme des serpents tandis que je vérifiais que je n'avais rien.
Mais bordel, de quoi ?
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMar 4 Jan 2011 - 18:48
DEUXIEME NUIT : ESSAIE ENCORE...

*Son nom c'est Dorian Grey donc. Un chieur de première depuis qu'il fait de la littérature si j'ai bien compris. Je sais pas en quoi consiste son pourvoir, mais si j'ai bien compris, à chaque fois qu'il crève à Dreamland, il revient quand même en tant que voyageur. Et il a une lame absurdement ridicule pour nous frapper... Super, j'adore ce mec... Pourvu qu'il comprenne la leçon et qu'il arrête de nous faire chier. J'ai pas envie d'avoir à le taper systématiquement partout où je vais. Non seulement c'est pas drôle, mais en plus si faut le faire cinq fois par nuit parce qu'à chaque fois il revient en pleine forme... non on va le foutre dans un prison et il arrêtera de nous faire chier. Voilà qui est bien pensé. Bref, nous revoici dans ce monde abandonné qui sert de repère à un grand méchant pas beau qu'on a toujours pas vu d'ailleurs. Hier j'étais un peu pas motivé pour me bouger le cul donc on a pas fais grand chose - et puis on est tombé sur l'autre idiot avec sa meute surtout -, mais bon je crois que j'ai un peu compris l'affaire. Il y a ce type qui a une armée de loup, assez sympa pour faire chier le monde et qui a été capable de payer un max de gens pour foutre la merde dans pas mal de monde. Ce connard se doit d'être arrêté à mon avis. Je sais pas ce qu'il prépare, je m'en fous. Je sais même pas à quoi qu'il ressemble d'ailleurs. Mais ne serait-ce que pour l'idée d'avoir fricoté avec un débile comme Dorian Grey et de nous avoir lancé des malfrats partout dans Dreamland, il doit se manger une défaite définitive et superbe comme Ed et moi savons si bien les faire.

Hier, on l'a pas joué assez finement. On s'est retrouver piégé dans une salle avec une trentaine de loup et un gros débile pas fort du tout, mais affreusement chiant. Alors qu'on aurait pu s'attaquer à la grande porte où ils n'étaient qu'une dizaine. Déjà, on aurait eut plus de chance de passer et en plus on aurait eut l'air moins con. Mais quand même, les loups, un par un, ils ne posent pas de problème. C'est en meute qu'ils sont chiant. J'ai donc eut une super idée de la mort qui tue - c'est peut-être ça qui me motive en fait ? - et je l'ai dit à Ed. Je prie, vraiment, pour qu'il ne foute pas en l'air mon plan. Pour une fois que j'en propose un. D'un autre côté, ce que je lui demandé de faire, c'est pas la mort, c'est pas compliqué. Foncer dans le tas, ça il sait faire ! Pendant ce temps là, moi et Indy, on s'introduit dans le Palais et on disperse la meute. On cherche le connard chacun de notre côté, on le trouve, on lui défonce sa face et on s'en va. Ce plan m'a l'air tout simplement génial. Bon, c'est sûr, là présenté comme ça, il est pas très élaboré. Mais en fait, il l'est beaucoup plus que cela et en même temps, assez simple pour que Ed suive sa part. J'espère qu'il va le faire d'ailleurs. Lui, il fonce sur l'entrée, il taper sur les méchants loup qui gardent la porte. Ils sont qu'une dizaine, il devrait s'en sortir, surtout qu'il m'a dit qu'il avait un nouveau pouvoir trop classe. J'espère que ce n'est pas seulement un truc pour s'assurer que ses lunettes restent en place. Pendant qu'il fait diversion, Indy et moi on s'introduit dans le palais - bon hors de question d'user d'un passage secret ce coup-ci, il y a une cour dans le palais et des fenêtre, on vole jusque là et on y est, et basta. Une fois dans le palais, on attaque les loups qui rodent et les voyageurs qui traînent dans le coin. Comme ça, ils passent leur temps à nous chercher. Ensuite, j'ouvre la porte l'intérieur pour laisser entrer Ed. Je trouverais bien un truc pour le faire. Et sinon, Ed a ses portails. On se disperse pour trouver notre ennemi, dès que l'un de nous a la main dessus, on le butte et voilà le travail ! L'idée en fait, c'est de tuer tous ces mecs un par un, de façon isolée. On est pas assez fort pour se les faire tous ensemble, comme on l'a vu hier. Alors cette nuit, on sauve le monde, une fois de plus. Et ensuite seulement, je me suiciderai !*


Jacob fait signe à Indy qui se trouve à côté de lui qu'il est prêt. *Ed doit être en place de son côté maintenant, peut-être même qu'il attaque déjà tout le monde...* Henry Jones Junior se tient à Jacob comme il peut et une fois qu'il est en place, l'intouchable décolle. Ils s'élève au dessus de la forêt et vont vers le palais. *Là, un balcon, parfait.* Le manieur vole jusqu'au balcon et s'y pose. Il n'y a qu'une porte vitrée pour le retenir à l'extérieur. Il se concentre un peu, vise avec sa main et projette un bras dans la vitre, qui cède immédiatement. Indy se charge alors d'ouvrir la porte et ensemble ils entrent à l'intérieur.

*Bien, pas de loup dans cette pièce. Ça m'a tout l'air d'être une chambre ça. M'enfin, il n'y a personne dedans alors... C'est peut-être une chambre d'ami, si ces gens sont capables d'en avoir. En fait, c'était peut-être un hôtel avant de machin. Bref, Jacob, la mission rappelle-toi, tu dois taper sur ce mec, ensuite tu tergiverseras autant que tu voudra sur l'utilité du décor ! Bref, où en étais-je ? Oui, les loup, c'est ça. Il faut attaquer les loups qui patrouillent dans les couloirs, un par un et silencieusement. Merde pour le silence ça va être dur, je viens de péter une vitre , ça va pas passer inaperçu ça. Et il faut ensuite que je trouve un moyen d'ouvrir la porte principale. Ça ce sera cool aussi, je vais en chier pour la retrouver la porte d'entrée. Je connais même pas l'organisation du bâtiment... Bref, allez Indy, on y va ! On a du pain sur la planche...*

Tous les deux quittent la chambre et entre dans un long couloir qui a un aspect lugubre sous l'effet de la présence des méchants, *pourtant, je suis sûr qu'il peut être super Lumineux ce palais...* Dans le couloir, il n'y a qu'un loup qui rôde et qui leur tourne le dos. Jacob fait signe à son partenaire de rester silencieux. Il s'élève dans les airs et glisse dans l'air du couloir pour parvenir juste au dessus du loup. Puis, il le frappe avec puissance dans le nuque. La bête s'écroule, complètement assommée. *Pour le moment, tout va bien.*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMar 4 Jan 2011 - 20:12
7H00 : Je reste dans mon lit quelques instants le temps que je comprenne ce qui m'était arrivé.
7H08 : Je sors du lit les cernes imposantes. Le chat me fait chier dans ses habitudes et je lui donne à bouffer de suite.
7H10 : Je prends ma douche, je bouffe mon petit-déj en quatrième vitesse et j'allume mon ordinateur juste avant de partie en cours (de plus, j'accélère mon récit inintéressant de la journée).
8H00 : En plein dans l'amphi. Tout le monde est penché (ou pas) sur les récits d'un brave photographe en Afghanistan alors que je réfléchis à un plan pour me battre contre ces idiots. Y avait ce gars Dorian Gray qui nous avait foutu une sacrée dérouillée juste en parlant.
11H30 : Je vais bouffer seul, j'ai besoin d'être en tête-à-tête avec moi-même. Je n'avais vraiment pas envie de revenir dans ce Royaume, je doutais de moi et de mes capacités. Mais comme Jacob ne voudrait pas rester sur une défaite, j'étais obligé de l'accompagner (et oui, on avait inversé les rôles).
13H00 : Je pars dans mon cours d'orthographe et de grammaire, un cours que je considérais comme une simple formalité. J'étais étonnamment absent, et étonnamment inquiet. Serais-je assez puissant pour foutre une dérouillée à tous ces connards ? Combien de gens y avait dans ce château ? Je repris un peu espérance en me disant que s'il y avait autant de loups, c'était bien qu'il n'y avait pas de vrais gardes pour le protéger. Il devrait y avoir très peu de troupes à l'intérieur si on s'était fait chier à engager un bonhomme pareil. Bah oui ! Il avait clairement dit (ou pas, mais j'étais certain) qu'il ne faisait pas partie du gang. Ce con avait juste cherché le meilleur emploi pour nous casser la gueule. C'était triste à dire mais je ne voyais pas ce que je lui avais fait. Une de mes victimes ? Un particulier mécontent ? Aucune idée mais il avait intérêt à avoir plus de vies qu'un chat pour me retenir.
16H00 : Je finis mes cours et suite à un SMS de Jacob, je fonçais à ma bibliothèque universitaire où il me retrouva plongé dans un immense bouquin de philosophie. Sa vois était dure et il ne me laissa pas le choix. Il m'expliqua que j'allais faire diversion (de ses propres mots : que j'allais emprunter un autre passage) seul tandis que lui passerait par les fenêtres du château avec Indy. Connard, tu veux qu'il te protège ou quoi ? Et t'as de l'assurance pour penser qu'Indy reviendrait nous voir. Il avait peut-être pas envie de sa farcir le monde non plus. Déjà qu'une partie de moi n'était pas certaine d'y retourner. C'était bien trop dangereux là-bas, ce ne serait plus une partie de plaisir.
16H56 : Je rentre chez moi l'air déconfit en essayant de savoir ce que je pourrais faire là-bas. Pourrais-je vraiment me farcir les loups devant l'entrée ou pas ? Aurais-je la force nécessaire ? La foi nécessaire ?
17H02 : Je finissais mon après-midi en me lamentant sur l'eau de la douche, les pages Internet trop lentes (CES CONNASSES DE PUD DE DEEZER DE MES DEUX !!!), mon chat qui pensait plus à son estomac qu'à lui-même, etc.
21H34 : Je sombre dans la peur, les pâtes ne sont pas encore cuites. Bordel, c'était toujours sur moi que ça tombait ces conneries. Et moi qui tannais Jacob parce qu'il n'y mettait pas assez de volonté. En fait ce gars, c'était un salaud de volcan au fond. Je l'avais vu défoncer le grand chat de la dernière fois avec la rage aux lèvres et au fond des pupilles. Il m'avait foutu une de ses frousses pas possibles. Imaginez-vous d'être devant un tel type ; si c'est votre peau qu'il veut, vous foutez quoi ? Il est indestructible ce type.
22H54 : Je me couche maintenant pour profiter de ma nuit à fond. Je suis rempli à ras bord d'appréhension, tant que je pourrais en vendre des litres, j'ai tout le temps envie de pisser dans mon lit mais le chat qui dort paisiblement sur mon ventre ne l'entendrait pas de cette oreille. En tout cas, en lui donnant le prénom mexicain Burritos, j'avais finalement bien choisi.
23H21 : Je ne sais pas que je suis endormi mais je le suis et c'est bien pour ça que je ne le sais pas.

Je me retrouvais encore une fois sur ce sentier d'épouvante, seul cette fois-ci et sans renfort. ET JE PETAIS LA FORME !!! C'était comme monter sur scène : le trac avait disparu, la rivière a été franchi, les dés ont été jeté. Et j'allais leur casser la gueule. Je fus content d'être devenu à nouveau moi. La flamme s'était soudainement allumée avec autant de ferveur que celles de Minas Tirith pour demander de l'aide au Rohan. C'était à moi d'aller assiéger un putain de château. Et ma partie était toute simple. Mes adversaires étaient désignés, ma route tracée et mon objectif clair. Je commençais à sortir mon panneau de mon dos (c'était un Cédez-le passage), le soupesai de mes mains avant de courir comme un malade en hurlant vers le château :


« YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!!!! »


Le problème étant que le château n'était pas tout proche. Je commençai à fatiguer avant même de pouvoir me battre et je venais de déchirer mes cordes vocales. Je pris une petite pause en soufflant, mes mains sur les genoux. Bon sang, quel con ! M'exténuer pour des conneries pareilles. Je redressais mes lunettes de soleil sur mon nez et je repartis en direction de nos ennemis. Et puis merde, je me remis à sprinter.


« YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !!!!!!! »


Les loups au loin s'étaient redressés pour savoir qui était le petit crétin qui se faisait autant entendre. L'oreille du chef se leva quand il vit arriver un olibrius avec un panneau dans la main. Il geignit car il reconnut un des types qui les avaient meurtris la nuit dernière. Trop abasourdis par mon apparition, les loups ne bougèrent pas d'un poil, n'essayèrent même pas d'esquiver. Dès que le premier loup se fit éjecter du sol au son d'un gong meurtri, ses camarades poilus se réveillèrent et commencèrent à grogner. Un second fut balancé par delà l'arène.


« Vous n'êtes que des sales connards de merde !!!
Je lui balançais mon panneau dans la gueule pour l'aplatir au sol : son crâne fut ouvert dans un craquement terrible tandis que sa mâchoire se fissura sur la terre. Bordel, j'en avais marre de vous, on voulait rien Jacob et moi, juste s'amuser dans Dreamland !!! Un de mes ennemis me sauta sur le dos mais j'étais trop excité pour tomber. Je profitais de l'impact pour me pencher vers l'avant et faire sortir la saloperie de mon dos. Il se retourna sur ses pattes une fois à terre et mon panneau lui brisa le cul. J'entendis un hurlement de douleur. C'est facile de tuer les premiers péquenauds venus et de sentir fort. Bande de trous du culs, vous valez pas le panneau que je vous balance dans la gueule !!! Un loup sauta vers ma gorge. Mon poing atterrit dans sa gueule et je lui foutus un coup de boule quasi-instantanément. Un autre voulut me mordre le mollet mais je lui enfonçais mon panneau dans l'oeil. Je le fis finalement dégager d'un coup de panneau style Tiger Wolf. MAIS NAAAAAAN !!! Vous m'avez mis en pétard, vous avez mis Jacob en pétard !!! Vous avez foutu le boxon un peu partout, et qui sème la merde récolte la chasse d'eau !!! Et toi dégage !!! Un coup de panneau brisa le crâne d'un loup. Je le fis jouer autour du poignet pour me donner plus menaçant. Ma jambe partit en arrière pour esquiver les crocs d'un clébard. Mon pied vola dans sa direction et mon panneau s'enfonça dans son ventre vulnérable. C'est facile de se mettre assez de sous-fifres à sa botte pour ne pas bouger de son bureau et penser qu'on est méchant juste parce qu'on dit à n'importe qui d'aller violer une mère-grand !!! Mais au moins, tu pourras bientôt t'asseoir sur tous les cadavres qu'on va te laisser. Quel trône !!! J'avais bien éclairci le rang de ces saletés canins. Je fonçais sur l'un d'entre eux. Il fit un bond en arrière après estimation de la taille du panneau. Mais malheureusement pour lui, je le tenais presque à mi-distance. Je le laissais filer dans un mouvement circulaire pour qu'il s'agrandisse et aie l'allonge nécessaire. Il le heurta en plein dans le crâne. Je fis un demi-tour pour cogner un inconscient dodu qui avait cherché à me mordre dans le dos. Et comme dirait l'autre, celui qui était furieux là, les méchants sont toujours en bande ! Ouais, y en a jamais un qui vient seul défier les autres, faut toujours qu'ils aient plein de potes. Parce que la destruction du monde, c'est plus facile quand on est caché derrière une vingtaine de gardes du corps !!! Tous les méchants sont pareils, ils peuvent se pisser dessus ensemble maintenant !!! Encerclé par les quelques survivants, je fis un 360 degrés sur moi-même avec le panneau en guise faux. J'en touchais un légèrement et en percutai un autre en pleine tronche. Il essaya de se ressaisir mais je l'envoyais bouler par un autre coup dans le torse. Un connard réussit à me faire tomber et tenta de me mordre le poignet en grognant et en m'humectant de salive puante. QUOI ??? TU VEUX ME BOUFFER LA GUEULE ??!! MAIS JE T'EN PRIE, TE PRIVE PAS !!! Je lui envoyais un coup de boule en plein dans les dents. Il hurla de douleur et je lui écrasais la gueule sur le sol avant de lui donner un coup de panneau dans son ventre découvert. Mais y en a moins déjà quand un vrai gars apparaît !!! On fait moins les fiers maintenant que je suis là, hein ?! Bande de saletés de merde ! J'en dérouillai un autre d'un coup de Cédez-le-passage. Mon pied s'envola dans la gueule d'un clebs qui hurla. Je le fis taire avec deux coups de panneau bien placés. VOUS COMPRENEZ ??? C'EST JACOB ET MOI QUE VOUS AVEZ FAIT CHIER !!! ET QUAND ON EST SUR LES NERFS, FAUDRAIT UN ROYAUME ENTIER DE VOYAGEURS POUR NOUS ARRÊTER SEULEMENT !!! EST-CE QUE VOUS COMPRENEZ CE QUE JE VOUS DIT ??!! VOUS ÊTES DEJA MORTS !!! VOUS N'AVEZ PLUS FAIT PARTIE DE CES TERRES DES QUE VOUS AVEZ OSE NOUS ATTAQUER !!! EN FACE DE VOUS, CE SONT LES PRI-VATE … JOKES !!! Et à chacune de ses dernières syllabes, on entendait un panneau s'élever pour briser une mâchoire ou un autre truc dans le genre. A la fin de cette mortelle logorrhée, il n'y avait plus grand monde de valide. Disons qu'il y avait moi et moi seul. Moi et cette putain de porte qui me narguait.
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMar 4 Jan 2011 - 22:41
*Bien après, l'idée c'est de se faufiler dans les couloirs et de se les faire un par un les loups. Si mon sens de l'orientation ne me trahit pas - ce qui serait un miracle dans ce fichu labyrinthe. Je pense que ça devrait être par là. Cette affaire m'a l'air d'être agencé comme un château normal à mon avis. C'est pas censé être un truc pour que les gens s'y perdent mais que ce soit pratique. Donc normalement, nous sommes dans l'aile droite au troisième étage. Donc, il faut revenir vers le centre. Ben ouais, il me semble bien que c'est par là donc. Oui. Bien faut faire attention au patrouille, les défoncer discrètement provoquer la panique dans les rangs adverses et se faire recherché dans tout le château sans être attrapé. Oui, il faut aussi être rapide donc. Je pense qu'on est bien parti là. Un de K.O. pleins d'autre à venir ! Voilà, se la jouer discret, mode James Bond. J'aime bien l'idée. Le problème, c'est qu'il y a eut un légère erreur de casting, je suis avec Harrison Ford, pas Pierce Brosnan... M'enfin ce détail passé, nous avons tout des agents doubles zéros, non ? Enfin, moi je trouve quoi. Enfin, je vais pas continuer mon monologue sur mon plan absolument génial que j'ai tout prévu, mais quand même. Aaaah ! Cette nuit je suis motivé, je sais pas pourquoi, j'ai pas envie de crever avant d'avoir fini cette affaire. En fait je crois qu'une fois qu'on aura finis ça je pourrais enfin mourir tranquille. Ouais ça doit être ça. C'est la dernière étape avant ma mort ! Je serais enfin libéré d'un poids ! Et je pourrais enfin dormir de nouveau ! Oui, ça doit ça. Bon, maintenant on se reconcentre sur la mission. Indy et moi on va tous les défoncer de la mort qui tue. Première étape ! Ouvrir la porte pour Ed !*

Jacob file à travers les couloirs en éliminant les loups qui se dressent sur leur chemin. En tout, ils en trouvent une dizaine et les font taire en silence, sans un bruit. Pourtant, après leur troisième couloir de recherche, il entende les loups s'agiter derrière eux. *Il faut se dépêcher, ils ont compris que des types se sont introduit dans le palais à leur insu. S'ils tombent sur nous, on risque d'avoir tout le groupe aux fesses. Et là, ce sera pas super top.* Ils se dépêchent et sont de moins en moins discrets, mais les loups sont toujours isolés des uns des autres et ils peuvent les éliminer sans problème. Le serpent géant d'Indiana Jones était particulièrement pratique pour éliminer les canins, morsure puissante, anneau étouffant qui les empêcher d'appeler à l'aide. Oui, un par un, les choses étaient réellement plus faciles, même Jacob parvenait plus aisément à les vaincre.

*Bien, nous y somme ! Voilà la porte ! La grande porte. Il n'y a que deux loups de ce côté là. Et ils ont les yeux braqués vers la porte, ils ont l'air plutôt apeuré. Tien, Indy aussi fait les gros yeux en regardant la porte. Je me demande ce qu'il se passe pour qu'ils réagissent tous comme ça ! Là franchement je vois pas ce qu'il se passe. À mon avis ils doivent entendre un truc. Est-ce qu'il arrive un truc à Ed ou il tape comme un malade contre la porte ? Bref, je m'en fous. Je verrais plus tard. dans un cas comme dans l'autre, il faut que je l'ouvre la porte et pour ça. Il faut qu'on s'y mette maintenant. Allez Indy avec moi, on y va, on a deux loups à dézinguer et une porte à ouvrir en grand pour laisser entrer l'autre abruti. Enfin, pour l'instant, le plan marche à merveille je dois dire ! Les loups ne regardent pas en arrière et une certaine partie d'entre eux on été éliminé. On va pouvoir ouvrir la porte maintenant et niquer ces deux là sans soucis ! Quand aux autres loups et voyageurs et bien ils ne défendent pas la porte, puisqu'ils nous cherchent ! Ahah ! Je suis génial, on va gagner, c'est super ! Go Indy, c'est à nous !*

Jacob se précipite sur le loup le plus proche et défonce la mâchoire d'un coup de pied puissant, puis assomme ce qu'il en reste. L'autre loup, surpris, se retourne vers lui et se fait attaquer par un cobra géant, avant même de pouvoir donner l'alerte. *Vite, la porte !* Il fit signe à Indy de venir l'aider. Sur la lourde porte, il y a deux gros anneau pour tirer et une poutre pour sceller le passage. Ils enlèvent la poutre sans attendre et la font tomber lourdement sur le sol. *Bon ne traînons pas, le bruit risque de rameuter du monde... allez un, deux, trois, on tiiiiiiiiiire !* Jacob et Indy tirent sur les anneaux pour ouvrir la porte. L'échec de la tentative est brillant, ils ont beau tirer de toutes leurs force, elle est trop lourde. *Putain, merde, le plan part déjà en couille. C'est la merde ! Il faut trouver un moyen d'ouvrir la porte, rapidement. Sans quoi, ce sera la catastrophe. Ed restera coincé dehors et nous on continuera à courir comme des cons. À deux ? Non ça peut pas le faire ! Indy est bon, mais pas autant que Ed. Et puis merde, non ? Il a pas des portails l'autre abruti ? Il peut pas entrer tout seul peut ? Non ? Bref. Attendez ces quoi ces chaines... Eh mais ! On dirait comme une saloperie de mécanisme pour ouvrir la porte ! Et les chaînes elles vont où ? dans la pièce juste au dessus ! Ok, c'est bon on y va Indy, nouvel objectif ! J'aime l'improvisation.*

Il montre les chaines à son compagnon qui comprend immédiatement qu'il faut remonter à l'étage par l'escalier qu'ils ont trouvé auparavant. Ils se mettent immédiatement en route et montent à l'étage sans problème. Mais il y a du mouvement dans le couloir qui mène à la porte qu'ils recherchent. Jacob jette un oeil. *Merde, cinq loups... On n'est pas bon là, comme qu'on passe ça sans faire donner l'alerte. Un ou deux ça va, mais cinq, ça va être compliqué, même avec Indy. Oui, mais... attend Indy, qu'est-ce que tu fous ? Hey mais, reviens !* Indiana se lance dans le couloir, la gorge de Jacob se serre, *mon beau plan, mon merveilleux plan va être foutu en l'air !*, mais Henry n'était pas là pour se battre. Lui et son serpent filèrent immédiatement dans un sens en attirant la petite meute en vadrouille derrière lui. La voie était à présent libre.

*Putain Indy, tu es trop fort. La porte de la salle du mécanise de la grande porte est là et il n'y a plus un loup pour m'emmerder sur le passage. En plus, Indy applique directe la suite du plan, puisqu'il se disperse pour foutre encore plus de confusion dans leurs rangs. C'est merveilleux ! J'adore ce type. J'espèce qu'il survivra. Parce qu'avec cinq loups au fesses, faut qu'il fasse gaffe. Allez, j'y vais. Ed m'attend sûrement maintenant. Personne dans le couloir... j'ouvre. Personne dans la pièce ! Et une saleté de roue à tourner. Elle a l'air lourde, je vais me faire chier à la tourner. Il va me falloir de la force. Allez je m'y met !*

Jacob saisi la poulie et commence à tourner la roue en grimaçant sous l'effort. Il déploie toute sa force pour faire cirsser les chaines, mais elles bougent tout de même. Dans la salle d'entrée, la porte se déplace un peu s'entrouvre. C'est alors que Jacob voit une main lui tapoter l'épaule. Une main qui n'appartient, ni à Indy, ni à Ed. Il se retourne avec un sourcil haussé. *Dorian ?* Mais non ce n'est pas Dorian, ce doit être l'un des sbires de Clane. *L'ouverture complète de la porte attendra je crois... enfin, peut-être que Ed trouvera le moyen de passer par l'interstice que je lui ai ouvert... à supposer qu'il ne soit pas trop gros pour passer la l'ouverture...*
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MessageSujet: Re: Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) Nettoyage Total 4 : Chapitre Final (où ça va chier) EmptyMer 5 Jan 2011 - 0:26
Une fois que les derniers loups rendirent l'âme dans un concert de crachotements et de bave, ma folie meurtrière s'estompa comme un vent qui souffle une bougie. Je me demandais encore si j'étais vraiment devenu fou ou si j'avais suivi le comportement logique d'un crétin comme moi. Bah, je m'en foutais et je verrais bien. Ouais, je n'étais pas du genre à réfléchir. Bon sang, ce passage me faisait vraiment penser à l'ultime scène de Shrek 2 et je me verrais bien tuer du méchant sous la musique de Holding out for a Hero.