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Règles élémentaires de français

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MessageSujet: Règles élémentaires de français Règles élémentaires de français EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:49
    Quelques rappels généraux sur les règles de ponctuation

    * Le point, le point d'interrogation et le point d'exclamation

      o Le point marque la fin d'une phrase (pause forte).
      o La phrase interrogative est terminée par un point d'interrogation.
      o La phrase exclamative est terminée par un point d'exclamation. Les phrases impératives peuvent également être terminées par un point d'exclamation.


    * Les points de suspension

      o Ils marquent une interruption, une pause dans la parole, l'emphase, ou l'interruption volontaire d'une phrase (réticence) ou d'une énumération.


    * La virgule

      o La virgule est une courte pause. Elle permet de :

        + coordonner plusieurs éléments de même fonction ;
        + détacher un mot ou un groupe de mots :

          # —› apposition :

            o du syntagme nominal : Martine, sa sœur, a lu le dictionnaire cinq fois.
            o de l'adjectif : Elle attendait, impatiente, les résultats de ses examens.
            o de la proposition subordonnée relative : Les résultats de l'examen, qui sont publiés demain, sont très attendus.

          # —› thématisation : Le dictionnaire, elle le connaît par cœur.
          # —› emphase syntaxique : Ce livre, qu'est-ce qu'il est long !
          # —› proposition incise : « Je lis ce dictionnaire », dit-elle, d'un air agacé.
          + etc.


    * Le point-virgule

      o Le point-virgule marque une pause de moyenne durée. Dans la phrase, il peut jouer le même rôle qu'une virgule, notamment « pour séparer des parties d'une certaine étendue, [...] lorsqu'une de ces parties au moins est déjà subdivisée par une virgule. »a Le point-virgule peut également unir « des phrases grammaticalement complètes, mais logiquement associées »


    * Les deux points

      o Les deux points s'emploient pour :
        + introduire un discours rapporté (citation) ;
        + introduire une énumération ;
        + ou encore introduire une explication.


    * Les guillemets, les tirets et les parenthèses

      o Ils servent à ponctuer le discours rapporté (citation).
      o Il existe des guillemets français (« ») et des guillemets anglais.
      o Le tiret (—) ne doit pas être confondu avec le trait d'union (–). Dans un dialogue, il signale un changement d'interlocuteur.
      o Les parenthèses renferment généralement un commentaire, une précision ou une rectification.


    * La question des espaces

      o Il y a une espace entre les mots d'une phrase et entre les phrases.
      o Il y a zéro espace avant et après une apostrophe.
      o Il y a zéro espace avant la virgule, mais il y en a une après.
      o Il y a une espace avant et après les deux points, de même que pour les guillemets (sauf guillemets anglais où il n'y a qu'une espace avant pour le guillemet ouvrant et une espace après pour le guillemet fermant). Il en est de même pour le tiret.
      o Pour les parenthèses : une espace avant pour la parenthèse ouvrante et une espace après pour la parenthèse fermante.
      o Le point n'est pas précédé d'espace mais il y en a une après.
      o Pour les points d'interrogation, d'exclamation et le point-virgule [typographie européenne] : une espace avant et une espace après.
      o Il n'y a pas d'espace avant les points de suspension, mais il y en a une après.
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MessageSujet: Re: Règles élémentaires de français Règles élémentaires de français EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:50
Le Discours Rapporté


Introduction

    * Tout récit — romans, autobiographies, nouvelles — dépend d’un acte d’énonciation produit par un locuteur. Ce locuteur est toujours le narrateur de l’histoire racontée. Toutefois, on constatera que ces récits, notamment depuis le XVIIe siècle, sont rarement dépourvus d’interventions d’autres actes de paroles, soit par des dialogues, des monologues... Dans ce cas, le narrateur dit « locuteur primaire » relate un acte d’énonciation d’un autre locuteur dit « locuteur secondaire ».
    Le discours rapporté met en place un minimum de deux situations d’énonciations différentes, imbriquées l’une dans l’autre.
    * Ce procédé possède une grande pérennité dans le roman, et il est intéressant de constater l’importance qu’on lui accorde selon les périodes littéraires. Ainsi, La Fontaine au XVIIe siècle utilise souvent le discours rapporté, mais c’est à partir de Madame de Scudéry, puis avec Diderot qu’il va être théorisé. Le réalisme l’utilisera beaucoup, mais pas autant que le naturalisme, et l’on estime que pas moins de 35% de l'œuvre de Zola sont du discours rapporté.


Les différents types de discours rapporté

Le discours narrativisé

    * Le discours narrativisé est le plus difficile à reconnaître. Le narrateur relate les paroles comme un événement du récit sans réelle importance. Le texte nous indique qu’il y a eu acte de parole par un locuteur secondaire, mais le contenu n’est pas descriptible ni transposable.

      o Exemple : Elle annonça à ses parents son départ pour le Brésil. —› On ne connaît pas le contenu de son annonce — par quelles paroles et de quelle manière.


Le discours direct

    * Le discours direct donne l’illusion de l’objectivité, et permet de relayer l’information en toute neutralité. C’est apparemment la forme la plus littérale de la reproduction de la parole d’autrui. Toutefois le rapporteur peut influencer le discours, notamment avec des éléments tels que les verbes de paroles.

      o Exemple : « J’ai appelé Max hier. », (préten)dit / reconnut / cria Elsa.


Le discours indirect

    * Le discours indirect perd son indépendance syntaxique, et se construit donc comme une subordonnée, complément d’un verbe principal signifiant « dire » ou « penser ». Il est généralement bien intégré au discours dans lequel il s’insère et n’est pas marqué par une rupture énonciative.

      o Exemple : Robespierre a dit que Danton était un traître.


Le discours indirect libre

    * Le discours (ou style) indirect libre est essentiellement un procédé littéraire qui se rencontre peu dans la langue parlée. Il permet au romancier de s’affranchir du modèle théâtral qui imposait le mimétisme du discours direct. L’auteur peut rapporter les paroles et les pensées au moyen d’une forme qui s’intègre parfaitement au récit, ouvrant des perspectives narratives nouvelles, notamment au XIXe siècle.

      o Exemple : Pierre le disait toujours. S’il était riche, il ne travaillerait plus !
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MessageSujet: Re: Règles élémentaires de français Règles élémentaires de français EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:50
L’accord du participe passé employé avec l’auxiliaire avoir

    * Le participe passé employé avec avoir s’accorde avec le complément d’objet direct quand celui-ci est antéposé au verbe :

      o J’ai rencontré Véronique au restaurant. Le complément d’objet direct est postposé au verbe → le participe passé est invariable.
      o Je l’ai rencontrée. Le complément d’objet direct (l’) est antéposé au verbe → le participe passé s’accorde en genre et en nombre avec son complément d’objet direct (qui désigne Véronique).
      o Il y a donc également accord dans Ce sont les livres de grammaire que tu m’as demandés.


    * Cas particuliers :

      o Les verbes coûter, valoir, mesurer, vivre, régner, durer, etc. :

        + Les participes passés de ces verbes ne s’accordent pas lorsque des compléments (circonstanciels ou adverbiaux) indiquant la durée, la mesure et le prix les précèdent : J’ai bien fait de dépenser les huit euros que ce livre de grammaire m’a coûté.
        + Néanmoins, lorsque ces verbes sont employés transitivement, leur participe passé s’accorde avec le complément d’objet direct antéposé : Les efforts que ces lectures m’ont coûtés. (coûter a ici le sens de « Nécessiter la réalisation d’une chose difficile et/ou désagréable. » – Source : TLFi.).


      o Les verbes impersonnels :

        + Le participe passé d’un verbe impersonnel est invariable : La patience qu’il m’a fallu pour lui faire apprendre par cœur le dictionnaire a été déterminante.


      o Le participe passé des verbes dire, devoir, croire, savoir, pouvoir, vouloir, etc. (verbes d’énonciation et d’opinion) :

        + Le participe passé de ces verbes est invariable lorsqu’ils ont pour COD :

          # un infinitif sous-entendu après le participe passé : J’ai fait tous les exercices de grammaire que j’ai pu (faire) → que est complément d’objet direct de l’infinitif faire sous-entendu.


      o Le participe passé suivi d’un verbe à l’infinitif :

        + À part fait + infinitif, quand le participe passé est suivi d’un infinitif, il s’accorde avec le complément d’objet direct qui précède lorsque l’objet ou la personne désignés par le COD sont à l’origine de l’action exprimée par l’infinitif : Les oiseaux que j’ai entendus chanter chantaient faux. (proposition infinitive)


      o Le participe passé du verbe faire suivi d’un infinitif :

        + Fait suivi d’un infinitif est toujours invariable : Les livres de grammaire que je t’ai fait lire sont très utiles.


      o Le pronom en complément d’objet direct + participe passé :

        + Le pronom en COD suivi d’un participe passé est invariable : Et des livres comme ceux-la, j’en ai lu bien souvent !
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MessageSujet: Re: Règles élémentaires de français Règles élémentaires de français EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:51
center]Grammaire • Le présent de l’indicatif[/center]

    * Le présent de l’indicatif est au centre du système verbal : il est le plus employé à l’oral. Le présent montre le procès sous son aspect inaccompli.

    * Valeurs d’emploi du présent de l’indicatif :

      o Valeurs temporelles :

        + présent actuel ou présent « de base » : Aujourd’hui, il fait beau. Le fait est vrai au moment où il est exprimé.

          # présent instantané ou ponctuel (emploi rare) : La craie tombe. Il s’agit aussi des verbes performatifs dans des phrases du type : Je le jure. Je te pardonne. L’action se fait au moment où elle est exprimée.
          # présent étendu : Il fait sombre. Sa fille a la varicelle. (= cette dernière aura la varicelle pendant plusieurs jours encore).


        + présent de répétition : dans le cas où l’action se répète.

          # présent itératif pur : Elle se lève chaque jour à six heures. Il s’agit ici d’intervalles réguliers ; la périodicité est précisée.
          # présent itératif à valeur d’habitude : Ce chien mord. Jacques boit. Il s’agit ici d’une tendance.


        + présents omnitemporel et atemporel :

          # présent omnitemporel : il s’agit d’un présent vrai à toutes les époques. Deux et deux font quatre. Ce présent a un lien avec le présent de vérité générale ou d’expérience, gnomique, éthique. Bien souvent, le présent gnomique et le présent de caractérisation échappent à la concordance des temps : Galilée a montré que la Terre tourne.
          # présent atemporel : Est-ce que tu viendras me voir ?


      o Valeurs stylistiques :

        + présent de narration ou historique : En 1789, le peuple de Paris prend la Bastille. Le présent est « historique » quand il est continu et « de narration » quand il intervient dans un contexte de temps du passé.
        + présent « prophétique » : il a le sens d’un futur. À l’aube, comme tu sais, nous attaquons le palais.




Grammaire • Le futur de l’indicatif

Le futur de l’indicatif donne au procès une image globale, synthétique, non décomposable. Il évoque l’avenir conçu à partir du moment de l’énonciation. Il existe une ressemblance morphologique entre le futur et le conditionnel (chanterai [e] / chanterais [e ouvert]). Le futur simple a pour origine cantare habeo (« j’ai à chanter ») et le conditionnel cantare habebam. Le futur simple est catégorique, c’est-à-dire non hypothétique. Il sert à situer un procès dans l’avenir, comme dans la phrase Je rentrerai chez moi tout à l’heure.
Il existe un type de futur qu’on appelle « futur proche » dont l’emploi est très courant : Je suis sur le point de manger. Je vais rentrer chez moi tout à l’heure. Il s’agit ici d’expressions périphrastiques.
Enfin, le futur simple est une forme simple, et il montre le procès sous un aspect inaccompli.
Valeurs d’emploi du futur de l’indicatif


    -Valeurs temporelles :

      * Valeur de base : il situe un procès dans l’avenir au moment de l’énonciation. J’irai au théâtre ce soir.
      * Futur de répétition (peu fréquent) : Désormais, je ne boirai que du café. Dans ce cas, la valeur itérative est liée au contexte.
      * Futur gnomique (emploi rare) : On ne fera jamais assez pour les siens.


    -Valeur stylistique :

      * Futur historique, « de narration » ou « de perspective » : « Louis XIV sera le monarque le plus puissant du monde en grande partie grâce à Colbert. Contrôlant les dépenses du ministère de la Guerre, il mécontentera Louvois, qui le dessert auprès de Louis XIV. » (Source : Histoire-en-ligne.com). On se réfère ici à un moment du passé et le fait est envisagé comme étant encore à venir.


    -Valeurs modales :

      * Futur jussif : Vous ferez cette dissertation pour la semaine prochaine.
      * Futur de politesse : Cela fera cinq euros.
      * Futur conjectural ou de supposition (emploi rare à l’oral) : On sonne, ce sera le facteur. Marie-Cécile n’est pas là, elle sera malade. Le fait présent est ici considéré comme étant probable.




Grammaire • L’imparfait de l’indicatif

    * L’imparfait de l’indicatif est apte à rendre compte d’un fait situé dans le passé. Il indique que l’événement n’appartient plus / pas à l’actualité de l’énonciateur : il s’agit d’un passé révolu. L’imparfait présente le procès dans son déroulement, en cours d’accomplissement.
    * Valeur générale :

      o Valeur temporelle : Hier, à quatorze heures, il neigeait.
      o Valeur aspectuelle :

        + inaccompli, tensif : l’imparfait s’oppose au plus-que-parfait (Il avait neigé).
        + « sécant » : l’imparfait montre un événement dont on ne voit ni le début ni la fin. Le terme « imparfait » signifie « qui n’est pas mené à son terme ». L’imparfait donne de l’événement une vision analytique : l’observateur se place au cœur de l’événement ( présent dans le passé).


    * Valeurs d’emploi ou effets de sens :

      o Valeurs temporelles :

        + descriptif : l’imparfait est seul capable d’exprimer plusieurs actions qui se produisent depuis un temps que l’on ne peut / veut préciser. C’est le temps de la simultanéité. L’imparfait peut entraîner un effet de suspens : C’était un soir d’automne, il pleuvait. Soudain, un cri se fit entendre. → L’imparfait pose le décor.
        + imparfait itératif : Le facteur passait tous les jours à huit heures.
        + imparfait pittoresque ou historique : En 1815, Napoléon partait pour Sainte-Hélène. Ici, on pourrait remplacer l’imparfait par un passé simple. Mais avec l’imparfait, l’événement n’est pas anecdotique : il prend plus d’ampleur ; on donne de l’épaisseur à des procès qui, par nature, n’en ont pas.
        + imparfait de concordance (valeur syntaxique) : après un verbe au passé, le présent d’une proposition subordonnée est transposé mécaniquement par un imparfait :

          # Pierre déclara : « Je désire voir Rome ».
          # → Pierre déclara qu’il désirait voir Rome.

          # Au discours indirect libre : Pierre prit la parole. Il désirait voir Rome.


        + imparfait explicatif ou de commentaire : Le train siffla trois fois : on arrivait.


      o Valeurs modales :

        + imparfait d’atténuation ou de politesse : Je voulais des petits pois. Grevisse (dans Nouvelle Grammaire française, 3e édition, Duculot, 1995) commente cet emploi :

          # « L’imparfait d’atténuation concerne un fait présent que l’on rejette en quelque sorte dans le passé, pour ne pas brusquer l’interlocuteur. »

            + imparfait hypocoristique : Comme il était mignon, cet enfant ! Il avait mal aux dents, le bébé ! Il s’agit bien souvent du langage d’adultes envers des enfants ou des animaux domestiques.
            + imparfait de conséquence inéluctable ou d’imminence contrariée : Un mot de plus, et elle se jetait par la fenêtre. Sans ton courage, cet enfant se noyait. On attend dans ce cas un conditionnel passé.
            + imparfait en système hypothétique : Je sortirais s’il faisait beau.




Grammaire • Le passé simple

    * Le passé simple est aussi appelé « passé défini ». Ce temps du récit donne une vision globale du procès. Le passé simple, très peu employé à l’oral (on le remplace généralement pas le passé composé), indique une action brève dans un contexte passé. Il exprime un fait situé dans un passé révolu, sans lien avec le moment de l’énonciation.
    * Valeur de base :

      o Valeur temporelle : il situe un procès dans le passé. Hier, à quatorze heures, il neigea.
      o Valeur aspectuelle :

        + Aspect tensif : le passé simple montre l’action elle-même, du début à la fin.
        + Aspect non sécant ou global : Hier, il lut un roman policier. Il y a bien dans cette phrase une indication de début et de fin (hier). Le passé simple donne une vision globale : Cette dynastie régna dix siècles. Le passé simple a une affinité évidente avec les verbes perfectifs (par exemple, les verbes mourir, tomber, exploser, entrer, sortir, ouvrir, fermer, etc.).
        + Le passé simple : aspect révolu, objectif, coupé du présent (contrairement au passé composé).


    * Emplois :

      o Emploi quasi exclusif : c’est le temps privilégié du récit, le seul apte à construire une chronologie événementielle, le seul capable de détacher les événements sur un arrière-plan d’imparfait. La nuit était close, je rangeai mes papiers...
      o Valeurs exceptionnelles (rares) :

        + Passé simple itératif (= l’action se répète) : Trois fois de suite, il alla au restaurant.
        + Passé simple gnomique : Reprenez vos esprits et souvenez-vous bien / Qu’un dîner réchauffé ne valut jamais rien ! (Boileau)


    * Vitalité du passé simple : en général, on ne l’utilise plus à l’oral. À noter qu’au XVIIe siècle, il existait la règle des vingt-quatre heures : un fait s’étant déroulé au-delà de vingt-quatre heures devait se narrer au passé simple.
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MessageSujet: Re: Règles élémentaires de français Règles élémentaires de français EmptyMar 19 Oct 2010 - 15:52
Règles générales




I/ "a" ou "à"?


    -"a" s'emploie quand on peut le remplacer par "avait" dans la phrase.

    -"à" s'emploie le reste du temps.




II/ "est" ou "et"?


    -"est" s'emploie quand on peut le remplacer par "était" dans la phrase.

    -"et" s'emploie le reste du temps.




III/"ont" ou "on"?


    -"ont" s'emploie quand on peut le remplacer par "avaient" dans la phrase.

    -"on" s'emploie le reste du temps.




IV/"ça" ou "sa"; "ce" ou "se"?


    -"ça" et "ce" s'emploient quand on peut les remplacer par "ceci" ou "cela" dans la phrase.

    -"sa" s'emploie quand on peut le remplacer par "la sienne"

    -"se" est une composante des verbes pronominaux, il se place le plus souvent devant un verbe.




V/Participe passé (en "-é" uniquement) ou infinitif (verbe en "-er" uniquement)?


    -Un verbe à l'infinitif peut être remplacé par un verbe à l'infinitif du troisième groupe, comme le verbe mordre.

      exemple: "Le chien a manger" est une phrase incorrecte car on ne peut pas remplacer "manger" par "mordre" dans le cas présent.

      On dirait alors: "Le chien a mangé".



    -Un participe passé peut être remplacé par un participe passé du troisième groupe, comme mordu par exemple.

      exemple:"Je me suis fait mangé" est une phrase incorrecte car on ne peut pas remplacer "mangé" par "mordu" dans le cas présent.

      On dirait alors: "Je me suis fait manger"



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