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Qui veut une tartelette ? Moi !

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Lulei O'Malley
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Lulei O'Malley
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MessageSujet: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyMer 20 Nov 2013 - 22:54


O'Malley
Lulei

Personnage.

Qui veut une tartelette ? Moi !  613877Lulei3
© Avatar taille 160x320 pixels.


    • Nom : O'Malley
    • Prénom : Lulei
    • Surnom(s) : /
    • Âge : 19 ans
    • Nationalité, origine(s) : Bretonne !
    • Pouvoir et description : Lucanophobie  (peur des cerfs-volants) Son pouvoir lui permet de manier un cerf-volant.




Description Physique.


 La musique avait à peine offert ses premières notes que déjà des doigts parcouraient à tâtons l'engin qui les produisaient, l'entourait, pour finalement le tourner vers la masse inerte qui, ensevelie sous un amas de couvertures, s'éveillait péniblement. Lulei poussa un long soupir, pâle reflet de l'inexorable désarroi qui l'envahissait, et se tourna vers son portable avant de lire à haute voix les quelques chiffres qui s'alignaient sur son écran.

 - 8h00...

Les lèvres sèches, la bouche pâteuse, sa voie n'avait été qu'un rauque et la lecture de l'évidence qu'elle connaissait déjà n'eut pas l'effet escompté. Comme d'habitude, elle ne s'était pas levée après les deux premières sonneries, comme d'habitude elle avait attendu la troisième, comme d'habitude elle était déjà en retard et comme tous les mardis, elle s'en fichait éperdument. Sans daigner lâcher son portable, l'étudiante laissa sa main gauche regagner sa place et se remit sur le dos. Les yeux ouverts malgré ses paupières lourdes, elle observait le plafond, savourant avec délice cet instant de plénitude absolue. Elle ne réfléchissait pas mais profitait, tout simplement. Son plaisir ne fut que de courte durée, ses tracas reprenant la place qui leur était due. L'adolescente repoussa ses couvertures et laissa ses pieds goûter à la fraîcheur matinale que la fenêtre ouverte avait laissé entrer. Elle piocha ensuite dans son armoire quelques vêtements qu'elle enfila avec des gestes rapides avant d'aller se planter devant son miroir, constatant avec une pointe de regret que sa diète de la veille n'avait eu aucun effet. Pourtant, l'adolescente était loin d'être stupide et savait pertinemment que pour perdre les quelques kilos qui lui donnaient une apparence semblable à celle d'un phoque, il fallait non pas se priver de repas mais tout simplement manger plus sainement et en plus petites quantités. Tout simplement ... Facile à dire. Comment ne pas succomber aux délicates senteurs de la brioche grillées, au reflet éblouissant du nutella étalé, ou même de ce petit paquet de bonbons qui vous fait de l'œil lorsque vous passez à la caisse. La main sur le nombril, elle contemplait les conséquences de son indéniable faiblesse morale. Dans un ultime espoir, la gourmande inspira fortement et rentra son ventre pour faire ressortir ses côtes. Pas très esthétique et plutôt idiot, elle ne tiendrait pas comme ça toute la journée. Tans pis, de toute façon elle avait pris soin de mettre un sweet assez grand pour enlever de sa vue ses courbes disgracieuses. Elle allait s'arracher à cette vision d'horreur quand une immondice attira son regard sur son visage. Là, à la base de son cuir chevelu se trouvait l'ignoble reste de son passage à l'âge adulte, preuve que ce dernier n'était pas encore totalement terminé (enfin une bonne nouvelle). Mais pourquoi ? La pauvre fille avait pourtant tout essayé, les crèmes dermatologiques, de l'eau précieuses, soin de jour, soin de nuit, eau claire, rien ni faisait. Son effroyable épiderme persistait à lui faire résistance, refusant obstinément de prendre ce joli teint de pêche qui faisait tant jalouser Lulei. Volontaire, cette dernière passa donc rapidement au lavabo pour se laver les mains et le visage. Ceci fait, elle saisit son sac et traversa en quelque pas rapides le couloir qui la séparait de sa cuisine.

D'ordinaire, elle se plaisait à déjeuner devant sa télé, les jambes croisées sur le canapé et l'ordinateur ouvert sur ses genoux, mais aujourd'hui elle était motivée pour aller en cours et ce malgré le quart d'heure de trop qu'elle possédait déjà. La retardataire se contenta donc d'un petit pain avant d'effectuer un dernier voyage à la salle de bain pour brosser ses dents ainsi que ses cheveux, constatant une nouvelle fois qu'il était grand temps de rafraîchir la masse fourchue et châtain qui constituait sa chevelure. Quelques minutes plus tard, la dormeuse était dehors à attendre un bus qui ne daignait pas apparaître. L'écharpe et le bonnet dans lesquels elle s'était emmitouflée ne suffisaient pas à la protéger des lames de froid qui la tailladaient et elle ne tarda pas à frissonner. Il faut dire que si elle avait pris soin de protéger sa tête et son cou à l'aide d'accessoires en laine, ce n'était pas le cas de ses épaules : Elle n'allait quand même pas mettre un manteau par dessus son sweet. De toute façon, le froid disparaitrait en début d'après-midi et avant celui-ci, l'étudiante était soit en cours, soit dans le bus. En attendant, elle contemplait le morceau de ville qui l'entourait, attardant parfois son regard sur des détails sans importance, son attention entièrement portée sur la mélodie qui résonnait aux creux de ses oreilles. La jeune femme résista à l'envie de chanter et continua à patienter. Elle n'eut pas à le faire beaucoup plus longtemps. La chanson n'était pas terminée que des phares brisaient déjà l'uniformité de la nuit. Massif et éblouissant, le bus projeta un faisceau de lumière vers l'adolescente qui plaça sa paume devant les deux prunelles glauques qui constituaient son regard. Elle fit un mouvement de la main et le conducteur fit dévier le véhicule jusqu'à son côté. Avide de gouter au confort des sièges et à la chaleur que rependait le moteur, l'étudiante s'empressa de grimper les quelques marches qui la séparait de son salut.



Caractère.


Le fond de l'air était encore très frais. Le nez rougit par le froid, des centaines d'adolescents s'appliquaient à se réchauffer. Agglutinés autour des abris de bus, ils discutaient. Massant leurs mains, piétinant le sol, ils lançaient de temps un autre un regard plein d'espoir vers la bute au sommet de laquelle on pouvait parfois apercevoir un car qui, les phares déjà allumés, dévalait la colline pour venir cueillir quelques-uns d'entre eux. Lulei quant à elle marchait d'un bon pas vers la gare. Si la température avait atteint des degrés positifs dans la journée, elle n'avait pas put en profiter. Séquestrée dans son lycée pendant 74 heures durant lesquelles elle avait dû endurer le braillement incessant de ses camarades, humer les odeurs nauséabondes du self et respirer les poussières de craies, la lycéenne n'avait du son salut qu'à la sonnerie de 18 h marquant la fin des cours du mercredi soir, heure à laquelle le soleil commençait déjà à se coucher. Avec une pointe de regret, la jeune fille observait les couleurs rougeoyantes du crépuscule envahir le gris morose qui s'étalait au-dessus de sa tête. Une fois encore la désagréable sensation d'inutilité lui enserra le cœur, lui rappelant non seulement l'éphémérité du temps mais également sa propre insignifiance au sein d'un monde qui chaque jour la noyait un peu plus. Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre le quai et elle oublia rapidement son malaise pour s'installer confortablement dans l'un des wagons du TER. La douce musique qui jusque-là résonnait au creux de ses oreilles lui souffla une ultime note avant de la livrer à un silence pesant. Elle poussa un imperceptible soupir et enroula ses écouteurs pour finalement les fourrer dans son sac. Ce n'était pas grand chose, mais son i-pod représentait sa seule et unique occupation dans ce genre de cas. Enfin, il y en avait bien une autre mais bon ... Un regard vers son cartable lui suffit pour finir de la convaincre. Les maths attendraient la prochaine permanence.

Après tout, au lycée c'est la seule chose que Lulei avait à faire. Parce que oui, il ne s'agissait pas vraiment du genre de fille qui passait ses heures de pauses à divulguer des racontars, faire du shopping entre amies ou partir à la chasse au beau gosse. Non, elle s'était plutôt boulot, boulot, boulot et parfois jeux de cartes quand elle avait l'occasion de partager un peu de temps avec ses camarades de classe. En réalité, si la lycéenne en avait eu l'occasion, la belote et la bataille corse auraient été au rendez-vous à chaque moment de la journée. Malheureusement, cette année comme depuis quelque temps déjà, elle se trouvait incapable d'adresser la parole à des inconnus ou tout simplement prendre des initiatives. Il ne s'agissait pas de timidité, mais plutôt d'un mélange de honte, de sentiment d'infériorité et parfois même de dédain. Ainsi, si elle n'osait pas s'asseoir à la même table que les gens de sa classe de peur d'encrasser leur réputation, la jeune femme se refusait à adresser la parole à certaines des surveillantes qui l'encadrait à l'internat à moins qu'il ne s'agisse de prouver de manière détournée ou non sa supériorité. D'un coté, ces deux facettes de sa personnalité semblaient se compléter pour lui assurer un état moral stable.

Lulei eut une pensée pour ceux qu'elle côtoyait au collège, contrairement à elle, ils s'étaient tous rendus dans un lycée privé et cela faisait déjà plusieurs mois qu'elle ne les avait pas aperçut. Comme à chaque fois qu'elle songeait à eux, un mal grandissant commença à marteler son crâne, pâle reflet du malaise que l'adolescente ressentait face au désordre de son esprit. Parce que dans ce genre de moments, à l'intérieur de sa tête c'était le bordel (et elle détestait ça). Dans un premier temps, l'interne tentait de garder un esprit positif, se disant qu'ils devaient tous passer de bons instants. Dans un second temps venait la jalousie, elle les imaginait riants avec d'autres filles, racontant quelques anecdotes humiliantes à son sujet, ou courant tous ensembles dans un champ de pâquerettes le sourire aux lèvres et un soleil couchant dans le dos. Puis les reproches, envers ses parents notamment, qui avaient commencé par l'isoler dans un établissement auquel elle n'aspirait pas pour finalement tenter de s'en débarrasser en la plaçant à la pension. Enfin la culpabilité, pour qui se prenait-elle ? Si on la critiquait, c'est bien qu'il y avait matière à critiquer et puis c'est elle qui ne cherchait pas assez à rétablir le contact. De plus, si ses parents avaient choisi de l'éloigner c'est bien parce que la lycéenne avait un comportement infernal auquel s'ajoutait des notes minables et puis elle devait bien l'avouer, elle se plaignait sans arrêt. Pas étonnant que les gens l'évite, elle devait sentir l'ennui à pleins nez. Le pire, c'était qu'elle continuait de le faire, pourtant elle tentait de faire preuve d'optimisme. Toujours assise à côté de la fenêtre, la voyageuse inspira un grand coup et observa les allées et venues des passants sur le quai. Voir le bon côté des choses, voilà ce qu'elle devait faire.

Elle jeta un dernier coup d'œil sur sa montre et commença à faire le listing de toutes les bonnes choses qui lui était arrivé dans la journée. La liste commençait à se faire longue quand la jeune fille naturellement distraite fut tirée de sa réflexion par l'arrivée d'une personne dans son wagon qu'elle entreprit immédiatement de dévisager. Âgée approximativement du même âge qu'elle, la dernière venue n'était pas ce que l'on pourrait appeler un canon. De petites lèvres, un nez plutôt imposant, les yeux marron ... Bref, rien qui ne soit porteur d'une exceptionnelle beauté. Pourtant, quelque chose dans ses vêtements, son regard ou son maintien la rendait ... Lumineuse. D'accord, il ne s'agit pas d'un adjectif très explicite, pourtant c'est le seul mot qui venait à l'esprit de Lulei quand elle tentait d'expliquer le charisme d'une inconnue en le comparant au siens. Peut-être qu'il s'agissait d'un tout, chaque partie du corps de la nouvelle venue s'accordant dans une admirable harmonie. Ça devait être là que sa différence avec les personnes lumineuses s'effectuait. Toujours étant que c'était justement cet éclat qui l'empêchait d'aborder les jeunes de son âge qu'elle rêvait de côtoyer, ou simplement de s'exprimer véritablement avec ceux qu'elle considérait comme ses amis.

Un coup de sifflet retentit, les portes se refermèrent et le train se mit en marche, un peu trop tôt à son goût d'ailleurs. Ça pourrait paraître lâche, mais l'adolescente chérissait ces périodes où attendre était la seule chose à faire. Pour elle, il s'agissait presque d'une échappatoire à ses obligations, l'occasion de se perdre dans ses pensées. Parce que la lycéenne le savait, une fois qu'elle était lancée, toute sa patience se volatilisait, cruellement éjectée par sa manie de toujours tout économiser: le temps, l'argent et surtout les vêtements. Pas la nourriture bien sûr, et encore... Étonnement cette caractéristique se trouvait être autant pratique qu'encombrante. Ainsi, si elle s'épargnait des dépenses inutiles dans des tee-shirts immondes, toute attitude se rapportant à du gâchis la rendait malade. Qu'il s'agisse de faire demi-tour sur la route, ou bien de se séparer d'un quelconque présent ou objet défaillant. D'ailleurs sachez le, si Lulei vous offre quelque chose, c'est qu'elle vous apprécie énormément. Ce qui expliquait peut-être son incroyable sensibilité envers les personnes généreuses sans aucune raison. La voyageuse sentit le rouge lui monter aux joues en se souvenant de l'instant particulièrement ridicule où, émue par la tournée de café que son professeur d'SVT venait de déposer devant ses élèves, elle n'était pas parvenue à retenir ses larmes. Son cœur se serra au souvenir de cette scène. Une fois encore sa faiblesse avait été la cause de la gêne d'une personne innocente. Parce que oui, pleurnicharde comme elle l'était, ce n'était pas la première fois qu'elle laissait exploser ses émotions de la sorte. D'ailleurs il lui arrivait même de pleurer sans raison particulière. Elle résista à la tentation de se cacher dans sa capuche et reporta son regard sur le paysage qui défilait derrière sa fenêtre.

Bon, puisque son énumération des heureux événements avait été interrompue, la voyageuse entreprit alors de commencer celle de ses qualités. Malgré l'ardeur de la tâche, elle parvint néanmoins à en trouver quelques-unes. Plutôt patiente, elle n'éprouve pas de difficultés à rester à l'écoute. De même, elle se considérait comme une personne ouverte et capable de saisir des nuances. La voie si familière s'éleva dans le wagon et annonça son arrêt. On y était enfin, la lycéenne sérieuse et réservée allait redevenir la fille bavarde et insupportable qui passe son temps à se plaindre. Elle quittait un monde pour en rejoindre un autre.




Histoire.


Le cri plaintif d'une mouette tira Lulei de sa léthargie. Assise dans un promontoire rocheux, elle observait la mer. Dedans, oui. Elle ignorait s'il s'agissait de l'action l'homme ou de celle de la nature, mais au sein même de la roche avaient été taillées des formes rappelant celle de sièges. C'est donc installé dans ces derniers que l'adolescente et son cousin contemplaient le fracas des vagues contre la pierre, jouant à deviner lesquelles parviendraient à éclabousser leurs orteils. Aucun d'eux, d'ordinaire si bavards, ne prononçait le moindre mot. C'était un instant de plénitude, de silence et d'admiration. 

Elle tourna la tête vers celui qui siégeait à ses côtés. Un regard, un sourire, un échange. Lulei eut un pincement au cœur en se rendant compte à quel point elle était heureuse. Âgée de 15 ans, elle n'avait vécu que de bonnes expériences ou presque, n'était ni riche ni pauvre et surtout était née dans une famille fantastique. L'incroyable complicité qu'elle partageait avec son cousin en était bien la preuve. C'était eux les premiers à avoir découvert cet endroit. Certes, ils avaient divulgué l'information, mais cela restait leur découverte et depuis chaque passage à la plage s'agrémentait de ce petit rituel. A vrai dire, ils en avaient beaucoup d'autres comme construire une piscine, se baigner ou déguster le gouter que leur grand-mère avait préparée. D'ailleurs, cette dernière ne tarda pas à se manifester, envoyant l'une de leurs cousines en émissaire pour qu'ils passent à table. Enfin, à table, façon de parler, disons plutôt que chacun allait retourner auprès de sa serviette. Il n'en fallut pas plus pour les faire descendre de leur piédestal et tout deux se précipitèrent vers l'endroit où la famille s'était installée. 

Elle remercia ses grands-parents et croqua dans sa tartine, sa bouchée l'empêchant de s'approprier la conversation comme elle en avait l'habitude. Alors, pour palier au silence et à l'ennui, l'adolescente se contenta d'organiser le reste de sa journée. C'était l'une de ses habitudes, toujours tout prévoir de la manière la plus efficace qu'il s'agisse de se rhabiller sans que ses vêtements ne soient envahis par le sable ou de trouver le scénario du jeu auquel ils allaient participer sitôt revenu dans la petite bourgade familiale. Car Lulei le savait, le gouter signait la fin des baignades et dans moins d'une demi-heure, on les rappellerait une nouvelle fois pour le départ. Mais il était hors de question de gâcher ces dernières minutes et sitôt son encas terminé, la collégienne bondit sur ses jambes pour rejoindre les autres enfants O'Malley qui, plus rapides, avaient déjà commencé à jouer au loup. Un jeu simple et qui ne nécessitait pas d'équipes, mais ils y avaient apporté une variante qui était plus que motivant : celui qui serait le moins touché aura le choix du film de la soirée. Autant vous dire que la jeune fille était gonflée à bloc, elle n'était peut-être pas la plus sportive, mais pour la belle au bois dormant, elle allait gagner ce combat. 

Malheureusement ce ne fut pas le cas et le soir, c'était devant le harry potter qu'ils étaient avachi dans les canapés. Tant pis, avec ou sans Aurore, son bonheur était infini. Restait à espérer que ça ne change pas. Finalement, en 7 ans, sa vie serait globalement la même. Toujours très proche de sa famille et avec quelques difficultés pour se faire des amis, Lulei allait passer son brevet, puis son bac, pour se retrouver à la fac toujours avec son âme d'enfant. Car si elle était beaucoup moins bavarde, elle aimait toujours autant les jeux, les disneys, et surtout les bonbons.  





Post Rp.

La route défilait. Étroite et sinueuse, elle se tortillait entre les collines pour finalement disparaître dans le brouillard qui masquait l'horizon. La tête sur la main et la main contre la fenêtre, Lulei l'observait. Pour l'avoir parcourue des centaines de fois, elle savait d'ores et déjà que la brume qui lui masquait la vue ne tarderait pas à se dissiper pour laisser place à l'immense étendue de sable au bout de laquelle ses parents lui affirmaient que l'on pouvait trouver la mer qui, selon eux, remontait tous les soirs. Mais cette mer-là, elle ne l'avait jamais vue et si la gamine possédait une imagination débordante, elle appliquait sur certains sujets une technique qui, malgré son jeune âge, avait déjà fait ses preuves : Ne croire que ce que l'on voit. Aussi à ses yeux, l'endroit jusqu'où la vieille peugeot de ses parents tentait de parvenir était bien loin d'être une plage. On ne pouvait pas s'y baigner, fabriquer des châteaux de sable ou construire des piscines. Là bas, il n'y avait même pas de balançoires, mais simplement un vaste terrain recouvert de sable, de coquillages, et surtout de vent. Car s'ils avaient décidé de se rendre jusqu'à ce lieu, ce n'était pas pour son ravissant panorama, mais plutôt pour les puissantes bourrasques qui survolaient constamment le sol, vous faisant parfois l'offrande d'un grain de sable coincé sous la paupière. 

Rien que d'y songer, l'enfant sentit la petite brulure acide qui caractérise si bien ce genre d'imprévu et plaça instinctivement sa main libre sur son œil droit. À la voir ainsi, avachie contre la portière, un simili de grimace au coin des lèvres et les sourcils froncés, on aurait pu croire à une bouderie ou bien à un caprice enfantin, mais il n'en était rien. Bien au contraire. Aujourd'hui, on était le 16 février, et s'il pouvait s'agir d'une date anodine dans la plupart des familles, ce n'était pas le cas dans la sienne, car ce samedi, c'était l'anniversaire de son père. En réalité, la seule et unique chose qui la rendait légèrement morose, correspondait à cette insupportable attente. Car cette année, ce n'était pas non seulement sa mère, mais également Lulei et sa sœur qui avaient choisi le cadeau de leur paternel : Un Cerf-volant. Pour l'occasion, elles avaient pris le plus gros à savoir un gigantesque pilotable avec des ailes à caissons rouges. Rouges, comme sa couleur favorite et l'enfant ne doutait pas un instant que son père en prendrait conscience. En tout cas, le présent avait plu et celui qui l'avait reçu refusant d'attendre plus longtemps pour l'essayer, les quatre membres de la famille O'Malley étaient montés en voiture. Cette dernière arrivait justement au bout de ses peines. Dans un dernier effort, elle fit grincer ses pneus pour finalement s'immobiliser complètement. Laissant exploser toute sa vivacité, la gamine poussa sa portière et courut ouvrir le coffre. Comme d'habitude, sa grande sœur l'avait précédé et c'est avec déception qu'elle observa une autre s'emparer de ce qu'elle convoitait. 

Une fois que sa mère l'eut emmitouflée dans un manteau et quelques minutes plus tard, Lulei trainait ses pieds dans le sable qui s'étalait à perte de vue. Elle détestait les manteaux. La râleuse allait une nouvelle fois tenter de s'en débarrasser en toute discrétion quand elle s'aperçut qu'ils avaient déjà déplié le jouet et entreprenaient maintenant de le lancer. Laissant de côté sa pseudo-préocupation, la puinée courut jusqu'à son père et se mit à ses cotés pour le voir manipuler son cadeau dans les meilleures conditions. Comme d'habitude, le vent soufflait fort et il ne leur fallut pas plus de deux essais pour que l'engin s'envole. Ébahie, Lulei observait l'arc rouge tournoyer dans le ciel. Le coup tendu vers les nuages, elle ne jetait pas un regard vers son géniteur. Elle savait qu'il était à l'origine de ce phénomène et en était incroyablement fière. Tout en admirant son cadeau s'essayer aux loopings, elle imaginait son propriétaire en train de le manier, le sourire aux lèvres, campé solidement sur ses deux jambes, le tout représentant à la perfection la vision que l'enfant avait de lui, un être grand, protecteur, qu'elle aimait infiniment. Finalement, la cadette tourna la tête pour constater avec satisfaction que son imagination avait reproduit à l'identique l'homme qui se tenait à sa droite. Ce dernier poussa un petit grognement symbolisant sa déception lorsque que le cerf-volant piqua précipitamment du nez vers le sol. 

Une fois encore Lulei ne fut pas suffisamment rapide et c'est en parfaite synchronisation avec son ainée qu'elle réclama son tour à ce nouveau jeu. Il y avait dilemme et chacune y allait de ses arguments qui, il faut bien l'avouer, étaient un peu faibles. Comment aurait-il put en être autrement en pareille situation ? Considérant les derniers résultats scolaires de sa sœur, bien évidement supérieur aux siens, ses parents désignèrent cette dernière comme première prétendante aux droits. La gamine tenta de faire appel, mais le jugement était appliqué et elle se résigna à s'éloigner. Elle avançait la tête rentrée et les points fermés, tentant avec peine de digérer ce nouvel échec. Certes, ses notes étaient mauvaises, mais malgré tous ses efforts, elle ne parvenait jamais à se concentrer plus de quelques minutes en classe, préférant de loin aux racontars insipides de son institutrice, le voyage des quelques nuages qui s'imposaient dans le ciel, le balancement du bouleau qui tentait fièrement de résister aux assauts du vent ou même les mouvements répétitifs de la grue qui participait chaque jour à la construction d'un nouveau bâtiment en face de son école. 

Un appel de sa mère la tira de sa rêverie et Lulei se retourna pour tenter de déchiffrer plus facilement ce que ses oreilles percevaient. Instinctivement ses bras se relevèrent vers son visage. Elle n'avait toujours pas compris ce que sa génitrice tentait de lui dire mais l'enfant ne s'en souciait plus vraiment. Arrivant si vite qu'elle avait à peine eu le temps de le percevoir, l'immense arc rouge était passé derrière sa tête, immédiatement suivit des deux fils qui lui servaient de chaînes. Par réflexe, ses paupières se refermèrent la laissant encore plus perdue qu'elle ne l'était déjà. Le dos de ses mains fut violemment plaqué contre son visage tandis qu'elle pouvait sentir la corde lui bruler la nuque. Le cerf-volant avait beau être au sol, son ascension ayant été interrompue par cet obstacle imprévu, il continuait à gonfler sa toile tandis que le vent le poussait un peu plus loin dans le sillage des dunes. Au même moment et au fur et à mesure que l'engin progressait vers l'arrière, les ficelles se resserraient de plus en plus sur la gamine. Qui, les yeux toujours fermés, ignorait à quelle distance se trouvaient ses parents et si leurs voies étaient perceptibles et semblaient se rapprocher, elle désespérait de ne pas sentir l'étau se desserrer. 

Protégé par ses membres antérieurs, son cou était partiellement épargné et pourtant l'enfant suffoquait. Elle avait peur. Incroyablement peur. Ses sens trompés par sa panique, elle se trouvait dans l'incapacité de déterminer précisément comment c'étaient répartis ses liens. En effet, ces derniers ne l'avaient pas fait de manière concentrique. S'entrecroisant sous l'effet des bourrasques, ils s'étalaient non seulement sur la totalité de son visage mais également sur son torse. Déviant légèrement de sa trajectoire, l'un des deux fils vint se coincé en travers de la bouche ouverte qui criait à l'aide avant de se rompre au contact des incisives dans les instants suivants. Finalement, la jeune O'Malley fut libérée. Utilisant ses bras pour enlever la dernière cordelette, la gamine ne tarda pas à se retrouver par terre, tremblant de tout son corps et reprenant douloureusement son souffle. Au travers du flot de larmes qui masquait sa vue, la petite fille voyait ses parents courir vers elle. Fébrilement , Lulei se releva et ouvrit ses bras sur sa mère. Celle-ci ne s'y aventura pas, préférant s'abaisser à son niveau pour que sa fille puisse distinguer la colère dans son regard.

- Tu sais bien qu'il ne faut pas s'aventurer aux cotés d'un cerf-volant en plein vol ! On te l'a redit, encore et encore, je suis une si mauvaise mère pour devoir parler à un mur ? Et maintenant ton père n'a plus de cadeaux...

Ce dernier s'avança à son tour et après lui avoir ébouriffé les cheveux, lui tint à peu près le même discours. Elle l'avait entendue deux fois et pourtant l'enfant ne le digérait pas, elle aurait voulu qu'ils l'embrassent, la câline, lui prouve qu'elle comptait à leurs yeux. Mais au lieu de ça, ils lui rappelaient une fois encore à quel point elle était une fille ingrate qui jetait l'argent par la fenêtre et qui, dans un égoïsme fulgurant, ne pensait qu'à elle. Ses parents s'éloignèrent pour aller récupérer le présent désormais brisé et l'enfant se tourna vers sa sœur, attendant avec impatience les mots que celle-ci allait prononcer. Elle les attendait avec impatience, car en lui révélant que la colère était la manière de ses parents d'exprimer leur inquiétude, son ainée allait la libérer d'une crainte aussi grande que celle qu'elle venait de vivre. Venait de vivre ? Non. Ce traumatisme, Lulei l'avait déjà vécu. Comment aurait-elle put anticiper les paroles de sa sœur autrement ? D'ailleurs, à y prêter attention cette dernière venait de disparaître, tout simplement. 

L'enfant, ou plutôt l'adolescente, tourna sur elle-même pour observer les alentours. Toute sa famille s'était volatilisée. Elle commençait à peine à saisir la situation dans laquelle elle se trouvait que la jeune femme était une nouvelle fois aveuglée. Profitant de sa distraction, un nouveau cerf-volant s'était abattu sur elle et cette fois, elle n'avait pas pu fermer les paupières à temps. L'étudiante sentit de nouveaux fils s'enrouler autour de son torse tandis que les premiers se resserraient autour de sa tête. Contrairement à son premier traumatisme, ses bras ne s'étaient pas interposés entre les cordes et son cou. Lulei ne respirait plus et ne put même pas pousser un cri lorsque ses globes oculaires s'écrasèrent sous la pression qu'une ficelle exerçait sur eux. Les douleurs de la rêveuse furent soudainement interrompues et elle inspira à n'en plus pouvoir tandis que ses yeux, nouvellement retrouvés, ruisselaient de larmes tout en contemplant la plaine qui avait remplacé la plage de ses souvenirs. Le lieu n'était plus le même pourtant, tout recommença une nouvelle fois. Elle ne comprenait pas, n'avait-elle pas déjà suffisamment souffert ? Par là, l'adolescente ne songeait pas aux douleurs physiques qu'elle revivait quasiment toutes les nuits depuis une semaine, mais plutôt au sentiment de honte, de culpabilité qui l'avait suivi toute sa vie après cet incident. En effet, si ses parents étaient parvenus à tirer le cerf-volant en dehors de la mare de vase dans laquelle il s'était fourré, ils n'étaient malheureusement pas parvenus à le rendre réutilisable. Et si son propriétaire avait tenté la cacher, sa fille savait que sa déception était bien là. Une fois encore elle les avait déçus. Elle avait la chance d'être née au sein d'une famille formidable et d'avoir grandi dans un environnement heureux. Pourtant partout où elle se rendait, Lulei avait le don de semer la tristesse et la déception. 

Comme si le monde où elle se trouvait avait lut dans ses pensées, ses géniteurs firent une nouvelle fois leur apparition à ses côtés pour la voir détruire, par instinct de survie, chacun des objets volants qui s'abattaient à toute vitesse sur elle. Par un phénomène dont la jeune femme ignorait le fonctionnement, elle parvenait, malgré ses larmes, à percevoir distinctement celles qui coulaient le long des joues de ses parents, accompagnées de cris à chaque fois que ses incisives tranchaient des fils pour envoyer le cerf-volant au loin. Comment auraient-ils souhaité qu'elle réagisse ? Peut-être préféraient-ils un cadavre à une fille ingrate. Mais la jeune femme savait que ce n'était pas le cas, qu'ils étaient simplement victimes de cette situation, coincés entre deux solutions qui ne leur convenaient pas. Non, c'était de sa faute à elle. Comme d'habitude l'adolescente ne songeait qu'à elle, ignorant totalement les efforts qu'avaient fournis ses parents pour fournir l'argent nécessaire à l'achat du présent, tout comme celui qu'elle avait consommé jusqu'à ses 19 ans. Ce n'était pas à ses géniteurs de faire un effort pour la sortir de là, c'était à elle. Il fallait qu'elle arrête de toujours se plaindre, réfléchir à des solutions et ne jamais agir. La rêveuse devait, au moins une fois dans sa vie, faire preuve de volonté. Elle ne voulait ni mourir, ni détruire le présent qu'elle avait fait à son père. 

Cette fois-ci, Lulei put distinguer la masse informe qui fonçait sur elle et entreprit immédiatement de se jeter au sol pour l'esquiver. Animée par une force qu'elle ne se connaissait pas, la jeune femme tendit ses mains au dessus de sa tête pour saisir les fils qui ramenaient sans cesse l'objet volant auprès d'elle. Le vent provoqua une nouvelle secousse et du sang commença à couler au creux de sa paume. Ignorant ce dernier, la rêveuse dévia son regard de la toile rouge pour tenter d'identifier la personne qui la commandait. L'étonnement manqua de lui faire lâcher prise. À plusieurs mètres d'elle se tenait une créature, le corps sombre, les oreilles pointues, elle souriait et était entourée par d'autres qui lui paraissait semblables. Chacune de ces dernières semblait posséder son propre cerf-volant. Le sien faillit lui échapper quand, d'un mouvement de bras, celui qui le contrôlait le fit dévier de sa trajectoire. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait, mais Lulei s'en fichait. Ce qui lui importait c'était de récupérer le cadeau de son père en bon état. À leur détriment, elle enroula ses mains dans les fils et tira un coup sec vers elle. La chose qui tenait les poignées du pilotable ne devait pas vraiment s'y attendre puisqu'elles reposaient désormais par terre. La jeune femme s'empressa de les tirer vers elle avant de les ramasser et de se relever, tout sourire aux lèvres. Ce dernier s'estompa rapidement lorsque son regard croisa celui des créatures qui fonçaient sur elle. Sans plus attendre, elle saisit la toile rouge et la replia pour éviter qu'elle ne s'envole avant de s'enfuir le plus loin possible de ses poursuivants. 

La fugitive n’avait pas encore quitter les plaines que déjà ses yeux s'ouvraient sur l'immense étendue blanche qui lui servait de plafond. Sa main se précipita sur son réveil et elle entreprit d'éteindre la première sonnerie. L'étudiante se serait volontiers rendormie mais aujourd'hui elle avait un TP et pour une fois elle ne voulait pas être en retard. En tout cas la journée commençait bien. Elle avait un cauchemar d'enfer à raconter pendant sa dilution.
   



Autres.

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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyJeu 21 Nov 2013 - 15:25
Aaaaaaah des patés de ligne !!

Je t'en supplie, aère-moi tout ça T_T

Ensuite seulement, ce sera Bienvenue sur le forum.
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyJeu 21 Nov 2013 - 21:33
Fait !

Désolé, j'aurais dû y penser avant ><
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyVen 22 Nov 2013 - 8:58
Mais comment t'es méchant avec les gens Dox' ><
Vilain !

Bienvenue sur le forum donc, ou re bienvenue, je sais pas si tu étais là auparavant ou non, mais qu'importe ^^

Alors personnellement, je trouve ça très bien écrit. J'aime beaucoup, de la lecture comme j'aime. Au départ, je me suis quand même demandé pourquoi je ne voyais aucune allusion nette à ta phobie dans l'histoire, puis j'ai lu le post rp. J'ai trouvé ça très intéressant de combiner directement l'histoire de la venue de ta peur, et le post rp où tu la vaincs. J'aime bien.

Pour le pouvoir, tu comptes donc manier un Cerf-volant, c'est bien ça ?

Après cette information, je pencherais bien pour un rang 3.
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyVen 22 Nov 2013 - 10:29
Merci beaucoup !

Oui c'est bien ça, je me suis dit que c'est ce qui collait le mieux avec mon post-rp. Après si ça pose problème je peux changer.
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyVen 22 Nov 2013 - 11:08
Personnellement, ça ne me dérange franchement pas.
Après, je sais pas les autres.

On attend donc un second avis ^^
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyVen 22 Nov 2013 - 15:01
nan chui très gentil ! Very Happy

Va pour un rang 3 aussi, soyons fou ! Very Happy

Je te met tes couleurs dès que possible, file faire ta fiche technique Smile
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyVen 22 Nov 2013 - 23:18
Vous êtes gentils =3

En tout cas merci beaucoup, je me met à ma fiche technique de suite.

Juste une question : Je suis contrôleuse du coup ?
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyDim 24 Nov 2013 - 13:59
Baaaaah heu oui, sauf si je n'ai pas compris ton pouvoir ^^'
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyDim 24 Nov 2013 - 21:52
Et bien je pensais avoir un cerf-volant, que je manie dans dreamland. Comme ça au niveau de mes techniques il aurait s'agit de booster le cerf-volant ^^
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyLun 25 Nov 2013 - 10:31
Aaaaaaaaaaah ok ! Donc manieur ^^
Je change ça !
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MessageSujet: Re: Qui veut une tartelette ? Moi ! Qui veut une tartelette ? Moi !  EmptyLun 25 Nov 2013 - 13:51
Nickel, merci !

Bon cette fois je vais faire ma fiche technique.
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Qui veut une tartelette ? Moi !

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