LEMON
John

Personnage.

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• Nom : Lemon • Prénom : John • Surnom(s) : le marginal • Âge : 23 ans • Nationalité, origine(s) : Français • Pouvoir et description : Peur de la moto : la peur de John lui permet, en tant que manieur, de conduire et d’utiliser la bécane des songes, une arme du royaume de la route qu’il pourra améliorer chez Jojo, le garagiste des rêves. Il pourra s’en servir en tant que « simple » véhicule ou comme arme, blanche ou à feu, suivant l’amélioration que Jojo lui aura admis. Ainsi, il pourra la réviser en masse, épée ou canon à échappement.

Description Physique.

De taille normale et de corpulence proportionnelle, il garde un charme certain et présent. Sa chevelure semi-longue et sa pilosité faciale, ajoute à son regard triste, un visage de pathétique et émouvant que l’on qualifierait de dépressif. Cependant, le sourire, contraste à ses yeux, change la donne, en lui offrant les qualités d’un charmeur, un ensorceleur, qui lui amène bien des soucis contre de la gente masculine. Toutefois, n’étant pas très costaud ou large d’épaule, on le considère rapidement comme un faiblard qui ne ferait pas plier une mouche sous un pet, néanmoins son atout physique ne se joue pas à sa puissance physique mais à l’amplitude que lui procure ses membres.C’est donc un homme d’une carrure sèche et élancer, dont la musculature laisse à désirer et la force physique accédant à la même critique.

Question vestimentaire, c'est pour ne pas paraître normal qu'il adopte un style vestimentaire qui n'est pas très adéquat à sa génération de jeune suivant la vague de la tape à l'œil, boîte de nuit et soirée skins à gogo. Il est ainsi aisé de la décrire, malgré le fait qu'il ne soit pas associé à sa phratrie juvénile. Jean salie d'huile de moteur et de peinture et troué sous l'usure de la fibre, il laisse ses maigres genoux s'exhiber et prendre royalement l'air. Tee-shirt près du corps, le plus souvent blanc et aussi sale que le bas laissant paraître les formes de son corps n'étant pourtant pas très alléchantes. Il porte le plus souvent des cuirs, mais il lui arrive de se vêtir d'un jean sans manche ou d'un treillis anarchique. à ses pieds, le choix est vaste, aussi vaste que les situations peuvent l'être, chaussons, bottes, tong, nue ou à chaussettes choupinoupinettes.

A Dreamland, son style ne change pas, restant fidèle à lui-même malgré quelques accessoires qui apparaissent comme des lunettes ou des chapeaux qu’il n’a même pas dans ses tiroirs.

Caractère.

De caractère, au départ plutôt joyeux, il s'est penché dans une maturité exagérée depuis cet accident, ce qui fait de lui un jeune homme qui n'a pas vécu l'adolescence qu'il avait sûrement espéré. Polis et rigide sur le respect des ainés, il est du genre à courir vers une sortie de gare pour maintenir la porte ouverte, trop lourde, pour laisser passer une dame âgée ou une femme poussant la poussette de son petit dernier. Cependant, si ses actes ne sont pas appréciés à sa juste valeur par un simple merci ou un sourire, il n'a pas sa langue dans sa poche. Prêt à donner une leçon morale à la personne qui ne respecte pas les intentions plaisantes d'un jeune quitte à se donner un coup sur la conscience, par ces agissements contraires à son éducation. Cette attitude a toujours été présente chez lui, l'héritage d'une éducation au profit de l'égard des inconnus et de son entourage.

Parlons donc de ce qui n'est plus réellement lui. Un enfant joyeux, joueur, vif et un peu nigaud, les yeux pétillants d'émerveillement face à tout ce qu'il voyait, arc-en-ciel comme sac plastique s'envolant à chaque passage rapide de véhicule. Mais le plus merveilleux se passait aux seins même de la maison familiale, là où le père manipulait clef anglaise, huile de moteur et guidon, appréciant le bruit de chaque démarrage.

Aujourd'hui les choses ont bien changé. Sa jovialité et sa vigueur enfantine, ainsi que sa naïveté se cachent et s'estompent au fond de lui, laissant une vision beaucoup moins fantastique à ses yeux qui étaient si émerveillés. Il garde désormais un regard distant à ce qui lui arrive et ne prête plus attention qu'aux divers dangers les guettant et ne parlons plus du petit coin de paradis que cache son domicile.

Histoire.

Aujourd'hui, encore, je suis à rester à ses côtés. Pas que ça me dérange, si je suis là c'est que je le veux bien, mais des fois... j'aimerais savoir ce que ça fait d'avoir eu une enfance, à quel point j'en serais aujourd'hui et où il en serait aussi, bref, où en serait.

Je me souviens lorsqu'on était plus jeune, on était toujours fourré ensemble mais c'était douloureux, chacun pour s'occuper de l'autre alors qu'aujourd'hui cela a bien changé. On jouait, on s'amusait, on était un peu les pitres à l'école alors la maîtresse était obligée de nous séparer, nous mettant chacun dans un coin de la salle... ça ne nous arrêtait pas le moins du monde, le papier ça vole, surtout lorsqu'on le plie bien. Ça nous a posé pas mal de problèmes d'ailleurs. On était toujours dans les mêmes embrouilles, les mêmes disputes et bagarre. Par la suite, on a rencontré d'autre personne, certain de bon potes sur qui compter mais d'autre n'était que des déchets, simplement là pour profiter de notre notoriété. Oui, on était populaire, mais face à toi je n'étais pas grand-chose. T'as toujours été le plus populaire de la bande, t'inventais une expression j'étais fier de la reprendre.

T'étais mon modèle et je voulais être comme toi. J'imagine comment on aurait fini par vivre aujourd'hui, je t'aurais surement suivis dans les mêmes études pour ne pas être éloigner de toi, autrement je me serais sentie perdu et seul. De cette manière, on aurait continué nos aventures sur la même route que notre passé, en s'amusant et profitant de ce que la vie nous offre. Ensuite on aurait rencontré chacun quelqu'un pour accomplir notre vie, on serait devenu adulte, on aurait fondé une famille chacun de notre côté, mais jamais on ne serait quitté. Toujours là l'un pour l'autre, comme deux frères alors que le sang ne nous lie pas.

Malheureusement, je ne fais qu'imaginer parce que la vie a décidé autre chose pour nous. Ce jour où tout à basculer, comment l'oublier. C'est à cause de lui que je ne fais que rêver d'un avenir parallèle. Je peux encore le décrire d'une manière exacte... On était sur le bord de la route, juste en face de chez moi. Il faisait bon, le soleil était au zénith et on allait bientôt manger. On discutait pour se reposer un peu, car le soleil tapait et jouer sans arrêt commençait à nous épuiser. Juste derrière, mon père bricolait dans son atelier mécanique, sur une de ses autres motos, les machines qu'on rêvait de pouvoir monter et avec lesquelles on s'égayait le plus souvent. Notre sujet de discussion ne me vient plus à l'esprit, parce que la suite des événements m'ont coupé ce souvenir. Papa a poussé un grand cri d'effroi pour nous alerter et, alors qu'on a voulu tourner la tête pour voir le drame, une masse métallique passa près de mon visage et te faucha. Je n'avais même pas fait attention au bruit de moteur, mais j'entendais clairement tes cris de souffrance et les alerte de papa qui courait vers toi pour soulever désespérément la machine qui t'écrasait. Tu avais les jambes retournées et une partie du crâne enfoncé, mais papa crié au secours ajoutant que tu respirais encore. Moi... J'étais figé.

Tout alla très vite. Les médecins annoncèrent ton cas comme désespérait, tu ne pourrais plus marcher même si tes os venaient à se consolider, car, la boîte crânienne enfoncée, avait endommagé tes capacités motrices et mentales. Par la suite, ceux que l'on considérait comme des amis partir, car tu n'étais le modèle que l'on suivait, mais je suis resté. Peut être est ce parce que j'ai moi-même était changé lors de cet accident ? Mon rêve était devenu mon cauchemar et s'est élargie de manière phobique, je n'étais peut-être plus le même moi aussi. Mais je ne suis pas partie, je suis pourtant perdu, c'est surement pour cela que je continue à rester près de toi et m'occuper. C'est égoïste mais ça me rassure.

Aujourd'hui, encore, je suis à rester à tes côtés. Pas que ça me dérange, si je suis là c'est que je le veux bien, mais des fois... j'aimerais savoir ce que ça fait d'avoir eu une enfance, à quel point j'en serais aujourd'hui et où tu en serais aussi, bref, où en serait.

Post Rp.

Ce rêve, ou cauchemar, je le fais de plus en plus souvent et j'aimerais le fuir comme j'aimerais fuir l'avenir. C'est pour ça que j'essaie de dormir le moins possible, alors que je dis que c'est pour m'occuper de lui. Ce rêve, c'est mon passé, le jour où... il a été fauché par la bécane de papa. Cette moto était un ancien modèle, fidèle à ce qu'il avait à l'époque, une indian noire à motif blanc, des franges sur les poignets lui donnant l'aspect rebelle dont papa était fier, un pot d'échappement non homologué, offrant une mélodie que je trouvais formidable, mais qui désormais, m'effraie au plus haut point. Je sais ce qu'il va se passer et j'aimerais pouvoir le pousser mais à chaque fois elle démarre... Alors, je me réveille en sursaut, transpirant et voyant la pluie à ma fenêtre alors que je n'en ai pas. Je me lève, prend le paquet de Gitane et m'en allume une. Ensuite, j'ouvre le placard de ma chambre, sort une bouteille de Peterson et ça n'aide pas à prendre du recule. Puis je me lève et vais voir dans la chambre à côtés s'il va bien.

Je vérifie ses transfusions et son cardiographe, mais rien d'anormal, comme d'habitude. J'essaie donc de me rendormir après avoir bu une dernière gorgé puis m'y revoilà. Cette fois-ci je vois la scène d'une manière extérieure, je me vois en train d'empêcher l'événement en changeant régulièrement de place, mais rien ne cesse et l'ouverture du garage nous suit, le laissant toujours sur la trajectoire de la moto et ce qui doit arriver arriva. Une fois de plus je suis témoins de ce mal et je me réveille à nouveau transpirant et tapant sur mon matelas, ne supportant plus cette chose je sors plus fort que la bouteille. J'ouvre le tiroir de la même commode et sort un flacon, un briquet et une cuillère en aluminium. Versant, maladroitement, le contenu de la fiole dans cuillère je me mets à la chauffer pour inhaler ses vapeurs. Rapidement, je me sens planer et ne prie pas Morphée pour qu'il m'accueille à nouveau dans son royaume.

Cette fois-ci encore, je me trouve dans une situation extérieure, je vois tout. Je nous vois arriver en face du garage où papa devrait être également, à bricoler son idian noire. Cependant, il n'y est pas et l'ambiance a bien changé, il fait sombre et étouffant et dans le garage, je ne vois personne, même pas sa moto, à la place il y a une chose terrifiante, toutes et chromé avec... un oeil à la place du phare. Un oeil avide d'accident, qui s'en va s'en prendre à nous. Je ne pouvais rien faire alors que je voyais des chaînes nous ligoter pour nous empêcher de fuir. Comme quoi, s'endormir totalement drogué n'as pas que du bon. La moto démarra et gronda terriblement, elle était massive et monstrueuse, son oeil nous regardait et ses roues épaisse et pesante semblait pouvoir nous écraser avec une aisance terrifiante. Je ne pouvais pas rester sans rien faire. Je me suis mis à voler vers la terrible scène et tenta de nous délivrer alors que la machine roulait vers nous. Je me hâtais et me précipitais sans réussir à détacher les chaînes ne me laissant plus qu'une seule solution.

Me résiliant à nous détacher, j'enfourchai le monstre qui se mit à gronder comme un orage, comme une bête sauvage et indomptable ! Elle changea de trajectoire pour se mettre sur la route et accélérer tout en zigzaguant pour me faire chuter, mais je m'y opposais en tentant de manoeuvrer et redresser le guidon qui semblait chauffer me brûlant les paumes de main. Je voulus lâcher mais à ce moment elle en profiterait pour faire demi-tour et nous harceler. Je l'empoignai alors d'une force insoupçonnée et lui ordonne de s'arrêter.

Elle se mit alors à ralentir alors que l'ambiance devenait plus apaisante et le décor était plus sympathique. Une longue route, à l'endroit, à l'envers formant des boucles et des tourbillons, le paradis des routards refoulé. La machine s'arrêta et me laissa admirer ces gens roulants et coursant avec des machines de rêves, laissant apparaître certains icones du monde de la route, réelle ou non. Ainsi, Schumacher s'opposait à Captain Falcon et Sonic... C'était à ne rien comprendre.
La moto que j’enfourchais avait totalement changé d’attitude, plus apaisante elle gronda d’un son reposant et démarra pour m’amener face à un garage extravagant dont l’enseigne informait le nom du propriétaire.

« Chez Jojo, bienvenu aux rêveurs et aux voyageurs »

Un être bizarre et immense, portant une blouse verte de mécanicien, s’approcha de moi et d’un grand sourire contraste à sa carrure, il s’exclama d’être heureux de me voir en compagnie de sa chérie marginale.

« Ah bonjour jeune voyageur! Bienvenue chez Jojo, chez moi!! Elle a trouvé un maître on dirait ! Ce qui fait de toi le voyageur manieur de Nounou, la bécane marginale, le voyageur marginal! »

Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
• Aime : le respect, la vitesse, fumer, boire, aller à dreamland.
• N'aime pas : l’indifférence, courir, s'endormir défoncé.
• Particularités, autres : il a de nombreux tatouage pas très beaux.
• Niveau d'étude hors de Dreamland : il ne va plus en cours et ne travaille pas. Il passe tout son temps à s'occuper de son meilleurs amis handicapé.


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