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Khildar BlackSilver is here ... [Validé]

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Khildar Blacksilver
Surnom : Le Bourgeois
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Maraudeur des rêves
Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 21:57
Identités Civiles

Nom : BlackSilver

Prénoms : Oscar Allan Louis Alexander, mais appelez le Khildar.

Surnom : Khildar. C’est plus son autre nom qu’un pseudo, vous comprendrez après pourquoi.

Age : 23 ans.

Nationalité : Anglaise, what’s else ?

In Dreamland :

Pouvoir & descriptions : Une peur de soi-même, de ce que l’on pense, de ce que l’on pourrait penser, de ce que l’on fait, de ce que l’on pourrait faire. Une peur de ce que l’on est. De ce qui nous compose. Telle est la suiphobie, la peur de soi-même, de ce que l’on représente.
De cette phobie découle un pouvoir : l’invocation démoniaque. Mais pas n’importe quels démons : les démons représentant ce qu’Oscar est.

Voici la liste des démons qu’il le tourmente pour le moment :

Khildar


Démon principal.
Affiliation : pas encore définie
Pouvoir découlant de l’affiliation : pas définie.
Force : Sa folie ? Assez résistant et endurant.
Faiblesse : Il partage tout avec Oscar et ressent ce que son maître ressent. Il se doit de toujours rester à ses côtés. Il n’est pas fort, ni fait pour le combat.
Apparence : la même qu’Oscar


Laënoris
.

Démon majordome.
Affiliation : floue. Il aurait une grande connaissance.
Pouvoir : la connaissance et autre chose de plus mystérieux.
Force : un peu plus puissant physiquement que les autres démons, il reste néanmoins fait plus pour la conversation que l’attaque. Toutefois, si il sent son maître en danger, il fera tout pour le protéger.
Faiblesse : sa soumission total à Oscar ? Il reste assez faible physiquement aussi.
Apparence : celle d’un majordome aux cheveux noirs. (Voir Sebastian de Kuroshitsuji)


Luëst
.

Démonette.
Affiliation : Slannesh, Déesse perverse de la luxure.
Pouvoir en découlant : elle peut modifier son corps.
Force : Pour le moment, elle ne peut que modifier sa peau. Elle peut donc changer de visage, se faire une augmentation (ou réduction) mammaire ou fessière. Elle peut aussi changer sa couleur de peau, mais pas des yeux, ni des cheveux.
Faiblesse : Elle n’est pas faite pour le combat, juste pour le sexe. Elle saute sur tout ce qui peut lui procurer du plaisir, ce qui peut se révéler parfois dangereux, autant pour elle que pour celui qu’elle veut.
Apparence : celle d’une délicieuse femme d’une vingtaine d’année à la poitrine bien développée. C’est celle qu’elle préfère. Sinon, yeux bleus et cheveux bruns, assez court.


Saënoris
.

Démon sadique.
Affiliation : Khorne, Dieu du sang.
Pouvoir en découlant : une force incroyable et un sadisme à toute épreuve.
Force : il possède une puissance physique assez conséquente. C’est le plus fort des démons d’Oscar. Il n’est fait que pour se battre et torturer.
Faiblesse : il n’est pas très intelligent et n’en fait qu’à sa tête. Il est le moins apprécié des démons, même par les démons eux même. Il n’est pas souvent appelé et ne vient pas souvent non plus.
Apparence : un humanoïde avec des lames sur tout le corps, les muscles visibles, la peau étant enlevée. Yeux rouges et pas de cheveux.

Oscar possède donc ses démons car pour lui, c’est ce dont il a le plus peur : lui-même. Chaque démon reflète une part de sa personnalité qu’il craint.
Laënoris, son côté si servile, il a peur de la connaissance et de ce qu’il peut apprendre.
Luëst, sa perversité, et oui, il a peur de ce qu’il peut penser à ce niveau là.
Saënoris, son côté sadique, il a peur de lui-même car il sait qu’il peut se révéler dangereux pour les autres.
Mais me direz vous, et Khildar ? Vous comprendrez dans l’histoire, je peux juste vous dire qu’il a peur de sa folie …
Ses démons viennent quand ils le veulent et pour une durée aléatoire. Après son invocation, il est encore plus fatigué (oui, fatigué dans son rêve, on aura tout vu ^^") De plus, l'invocation peut se faire autant en douceur que dans la douleur.


Caractéristiques

Descriptions physiques :

Oscar mesure 1m83 pour 73 kilos, il est donc maigre mais pas squelettique non plus.
Ses yeux sont d’un bleu acier vous transperçant lorsqu’il vous regarde avec insistance. Lorsqu’il est avec ses démons, ses yeux virent au rouge.
Il a les cheveux longs, ne lui arrivant pas aux épaules mais presque. A l’origine, ils arboraient une teinte des plus noires. Désormais, il se les teint tous les jours en blanc.
A son menton, sa légère pilosité se retrouve être teinte en rouge.
De même, il lui arrive fréquemment de teindre en rouge ses sourcils.
Un aspect particulier de son apparence physique réside dans le fait qu’il se teint entièrement le corps en blanc chaque jour à base d’une crème spéciale préparée selon une recette bien à lui. A la ville comme à la campagne ou à Dreamland, vous verrez donc toujours Oscar avec une peau d’une pâleur cadavérique.

Style Vestimentaire :

Oscar met un point d’honneur sur le soin apporté à sa tenue, que ce soit dans la vie réelle ou à Dreamland. Il portera constamment des habits taillés sur mesure et principalement blancs.
Sa tenue de tout les jours se résumerait à ceci : des chaussures à boucles noires, un pantalon blanc, une chemise blanche, parfois à dentelles au niveau des manches, un gilet en tissu rouge sans manche avec par-dessus une veste blanche. Un jabot en dentelles rouges vient parfois compléter le tout. Les couleurs qu’il supporte pour s’habiller sont le blanc qu’il affectionne, le rouge qu’il adore et le noir qu’il apprécie. Pour sortir, il lui arrive de prendre un haut de forme rouge.
Par contre, que ce soit à Dreamland ou dans la vie réelle, il aura toujours à ces mains sa paire de gants blancs, cachant la marque sur sa main droite.
Son allure générale reflète la noblesse d’où il est issu. Bien qu’il soit un vrai fil de fer, il n’en reste pas moins élégant et digne, son air noble se dégageant de son être.


Description mentale :

Khildar est un fou. Un malade. Mais avant tout, c’est un homme torturé. Son passé le hante. Il a un comportement instable, pouvant passer d’un sentiment à l’autre. Sa vision du monde est triste et à la fois merveilleuse, prenant les gens pour des marionnettes, lui-même en étant une. Il cherche à couper les fils qui l’entravent dans ses mouvements et veut ressentir le plaisir d’être libre, brisant toutes les chaînes qui l’empêchent d’être ce qu’il souhaite.
Qualités : il est attentionné. Il est charmeur. C’est un gentleman, dans la plus pure tradition anglaise. Il est aimable. Il déteste l’hypocrisie et abhorre le mensonge, il est donc franc, parfois manquant de tact. Il est aussi romantique
Défaut : sadique, pervers et véritable psychopathe, il peut se délecter de la souffrance des autres. Il a un sens de l’esthétisme prononcé mais aussi étrange. Il adore l’asymétrie. Il peut paraître orgueilleux par moment.


Histoire :

Chapitre -1 : La famille BlackSilver.

Nous sommes au 18ème siècle. Entre l’Angleterre et la France, la situation est tendue et on sent que les deux nations ne peuvent pas se voir, même en peinture (pourtant en nombre important à l’époque, mais c’est pas la question) Par conséquent, on demande la production d’armes en tout genre pour se préparer à une quelconque guerre qui ne saurait éclater dans peu de temps.

Nous sommes en Angleterre, quelques siècles en arrière, au Moyen âge en fait. La famille BlackSilver vit aux environs de Londres, dans une province annexe appartenant à un seigneur assez puissant pour protéger son fief. Cette famille est une famille de forgeron. Elle possède son propre four (fait rare, le plus souvent, ça appartient au seigneur), se fournit directement aux mines pour obtenir des métaux de première qualité et ainsi produire de bonnes épées.
Le seigneur ayant vent de la chose décida de les prendre sous sa protection et même de les proclamer forgeron officiel.
De cette manière, la famille BlackSilver obtint une notoriété importante dans le comté du Sussex, au sud de Londres.

Revenons maintenant au 18ème siècle. A cette époque, la famille BlackSilver a vécu pas mal de déboires et semble au bord de la faillite, l’entreprise peinant à pallier à toutes les commandes qui affluent en masses, la guerre se préparant. Pour éviter la ruine, la famille BlackSilver décida de former une sorte de conglomérat de tous les artisans forgerons. Par cette association, la famille BlackSilver devint une des premières entreprises regroupant plusieurs artisans sous un seul nom et travaillant ensemble. Les finances de la famille (et de l’entreprise) revinrent au beau fixe et tout alla pour le mieux.
Cette famille prit de l’essor et au fil des années, elle conserva et même améliora sa place dans le marché des armes blanches. Sabre, couteau, épées, fleuret et autres armes tranchantes, la famille BlackSilver produisait et vendait de tout.

Profitant de la révolution industrielle, la famille BlackSilver intensifia sa production, étendit son influence, sortant de l’Angleterre pour conquérir le marché européen. Ce fût une admirable réussite. Pariant sur la colonisation, la famille BlackSilver finança plusieurs expéditions, fournissant les armes pour les explorateurs. Elle en tira des bénéfices non négligeables. Elle contribua notamment à la colonisation de l’Inde.
Toutefois, on connaît la fin de cette occupation anglaise sur ce territoire, et même pour les autres possessions de la Couronne. Voyant les choses se dégrader, les dirigeants de l’entreprise BlackSilver (et donc des membres de cette même famille) décidèrent de se retirer de ce marché pour ne plus financer que la production d’armes en tout genre, étendant encore plus leur secteur d’activité. En effet, cette entreprise ne produisit désormais pas seulement des armes blanches, mais bien des armes à feu. Pistolet, fusil etc, les usines BlackSilver ne cessaient de produire encore et encore.
Bien entendu, cette entreprise connut quelques problèmes, comme les périodes de paix où les ventes d’armes chutaient pour leur plus grand malheur ou les grèves, véritable fléau pour la production en masses.

Nous sommes maintenant au 21ème siècle. L’entreprise BlackSilver est restée une entreprise familiale. Elle est la première sur le marché de la production d’armes blanches, la troisième pour la vente et la cinquième pour la vente & la production des armes en général. Ses cotations en bourse sont assez bonnes, malgré la conjoncture actuelle.

Cependant, cela fait depuis longtemps que les membres de la famille BlackSilver avaient compris qu’ils pouvaient faire du profit en ne vendant pas que des armes. Effectivement, ils savaient que sans guerre, ils ne pouvaient pas vendre. Il suffisait donc de les provoquer. Ainsi, par quelques actions de ci de là, par quelques opérations menées en secrètement et grâce à des pots-de-vin, il y avait toujours un conflit pour que la famille BlackSilver vienne proposer ses produits.

Vous l’aurez deviné, la famille BlackSilver verse aussi dans le trafic d’armes. Elle a quelques liens avec la mafia londonienne et fournit à l’occasion des criminels par le biais d’échoppes plus ou moins légales.


Chapitre 0 : Les parents

Oscar est né de l’union d’Elisabeth Rose Ines de la Georgia et du Lord William Henry Oliver BlackSilver.

Elisabeth avait un père espagnol et une mère anglaise, d’où les prénoms des deux contrées et le nom de famille d’origine espagnole. A cause de la révolution en Espagne il y a quelques décennies, la famille de la Georgia, vieille famille aisée vivant surtout du commerce due fuir et se réfugia en Angleterre, un oncle s’y trouvant déjà. L’oncle Pablo s’était marié avec une anglaise de passage en Espagne et il l’avait suivi. Ainsi, la famille de la Georgia s’installa dans le Sussex et s’y acclimata assez bien, le soleil de Castille leur manquant parfois. La mère d’Elisabeth épousa le fougueux et charmeur Angel et une délicieuse fleur vit le jour, Elisabeth naquit sur le sol anglais.

William est un pur anglais, issu de l’illustre famille BlackSilver dont il a été question plus haut. Elevé avec toute la rigueur requise à son rang de Lord, il montra tôt des signes évidents de bon manager et d’excellent gestionnaire question finance. Il commença des études brillantes.

Ces deux êtres se rencontrèrent lors d’une réception organisée par les deux familles qui avait fait connaissance par le biais de transactions importantes. Cette réception avait pour but de fêter l’association des deux familles pour la réussite d’une opération à fortes valeurs boursières.
Au cours des festivités, le jeune William à peine âgé de 19 ans remarqua une agréable jeune femme qui lui plut sur le champ. Il s’approcha d’elle et avec toute la grâce qu’il avait acquise au cours de ces leçons harassantes de maintien et d’éducation, il lui demanda si elle daignait accepter de danser avec lui. Une mélodie de valse commença à emplir la salle de réception du manoir des BlackSilver et la jeune Elisabeth accepta avec un sourire charmant. Ils dansèrent ainsi au son des violons et des autres instruments, leurs pas s’accordant magnifiquement. Au cours de cette danse, aucune parole ne fut échangée, mais tout était déjà dit. Les regards parlaient pour eux. Ils se plaisaient. Lorsque les dernières notes s’éteignirent et que les danseurs se saluaient, William entraîna Elisabeth dans le jardin à l’arrière de l’imposant manoir et lui avoua ses sentiments, même si il était certain qu’il n’était pas nécessaire de le faire, leur amour étant déjà si fort. Un véritable coup de foudre. Ils se parlèrent, apprirent à s’apprécier, bref, s’aimèrent.

Le mariage fût prononcé un an plus tard, William avait 20 ans, Elisabeth en avait 18. Sous un soleil qui ne pouvait qu’augurer un bonheur pour le couple en plein mois de mai, ils s’unirent pour le meilleur et pour le pire.

Il ne fallut pas longtemps pour que le ventre d’Elisabeth s’arrondie. Elle accoucha à l’âge de 19 ans. William était le plus heureux des hommes, les deux familles bénissaient cette union et cette naissance.


Chapitre 1 : L’enfance d’Oscar.

Oscar naquit donc dans une famille aisée et dans un milieu aristocratique. Malgré le progrès, l’évolution des mœurs et tout le reste, la famille BlackSilver était une de ses familles conservatrices toujours fidèle aux vieilles coutumes et traditions. Il reçut donc une éducation des plus bourgeoises et même, disons le, des plus aristocratiques.
Sa mère l’aimait et le maternait, se réjouissant de passer de bons moments avec son fils. Son père l’appréciait tout autant, jeunes et amoureux, ils formaient un heureux couple. Elle restait au manoir des BlackSilver, désormais sa maison pour s’occuper de son fils tandis que William étudiait dur pour obtenir un diplôme qui lui permettrait de prétendre à un haut poste au sein de la société BlackSilver.
C’est donc dans une atmosphère chaleureuse et aimante que Oscar commença à grandir, étant un enfant joyeux et se révélant curieux et créatif.

Toutefois, le père d’Oscar devint plus distant, ayant obtenu son diplôme et un poste à haute responsabilité dans la société familiale. Il travaillait souvent et il ne voyait plus sa famille que lors de dîners fastueux où le luxe de la famille aristocrate était latent. L’argenterie et les services étaient un signe de la bonne santé de la société.
A partir de l’âge où l’éducation se devait d’être, Oscar subit toutes sortes de leçons en plus des habituelles que lui dispensaient plusieurs précepteurs. Il étudia naturellement l’arithmétique, la littérature, les sciences naturelles, mais aussi le maintien, la diction, la danse et même l’escrime.
C’est ainsi que débutèrent les ennuis.

En effet, Oscar était un esprit volage, distrait et surtout, divisé. Il se sentait différend parce qu’il évoluait dans un environnement hors du temps. Il y avait bien sûr la télévision, la radio et des ordinateurs, toute la technologie dernier cri, normal pour un dirigeant d’une société de grande ampleur dans le monde de la Bourse. Oscar passait le plus clair de son temps libre à lire, échappant aux activités sportives qu’il détestait. Sa seule leçon d’équitation s’était finie par terre, le cheval (poney ?) partant sans lui. A peine âgé d’une dizaine d’année, plus jamais il ne remonta sur des chevaux. Ce n’est pas pour autant qu’il en a peur. Il les respecte car il les trouve noble, surtout ceux de l’écurie du manoir. Ils avaient une belle robe mais il préférait les admirer de loin. Toutes activités physiques l’ennuyait profondément et le fatiguait.
Il préférait nettement plus se plonger dans la lecture de livres aux sujets diverses et aux thèmes variés. La bibliothèque du manoir était immense et très bien fournie. On y trouvait de tout et la plupart du temps, on y trouvait le jeune Oscar, dans un fauteuil, à lire un livre, la tête en bas.

On le grondait alors mais en même temps, on était impressionné qu’à cette âge là, (il n’avait que 10ans), il est déjà tant lu. Il dévorait les livres, et en même temps, sa perception du monde s’étiolait, s’effondrait. Son père se faisait distant, sa mère le maternait, certes, mais il n’en demeurait pas moins perdu. C’est ainsi que vivant dans une ambiance d’aristocratie du XIXème siècle avec un père distant et une mère aimante, subissant une éducation jugée par le reste du monde comme vétuste, Oscar développa une autocritique et une crainte de lui-même terrifiante. Il se mit à avoir peur de ce qu’il pensait. On lui inculque une valeur, il en voit une autre opposée dans un livre. Il ne sait plus quoi penser. Cependant, il était sûr d’une chose à 16 ans : il aimait éperdument Julie, la fille de la femme de chambre de la famille BlackSilver, au service depuis le début.


Chapitre 2 Les peurs d’Oscar

Il avait donc peur de lui-même. Cette peur s’intensifia lors d’un épisode de son enfance, il était alors âgé de 13ans. Il s’était déjà rendu à la ville avec son père pour l’accompagner ainsi que sa mère pour se divertir, aller au cinéma ou autre mais la conversation avec des gens non issu de l’aristocratie ne s’était pas vraiment faite. Il était éduqué par des professeurs et n’avait pas réellement eu de contact avec la société normale, mise à part les enfants de domestiques.

C’est ainsi qu’un jour, alors que son père était dans une librairie à choisir des livres, Oscar était sorti pour aller se distraire et se rendit aux jardins. Il se considérait assez grand et civilisé pour aller à l’encontre des autres. C’est ainsi qu’il eu le choc de sa vie. Ses manières, sa façon de parler, tout de lui furent sujet de moqueries, de consternations et d’incompréhension de la part des autres enfants, même les plus âgés que lui de deux ans. Il subit une véritable humiliation et un choc.
Il n’était pas comme les autres. Ce qu’il faisait n’était pas normal. Il ne pensait pas comme les autres. Lorsque son père le récupéra, il était accablé. Et ce qui finit de l’achever fut la totale indifférence de son père à ce sujet. William n’avait rien remarqué, il avait la tête ailleurs.
Depuis, il cauchemardait à son sujet.

Il se retrouvait dans une salle, entièrement recouverte de miroirs qui le reflétait et le multipliait. C’était une véritable torture pour lui. Ce corps, ce visage, cette allure, tout ce qu’il s’était mis à détester et à craindre en même temps l’entouraient. Il tentait tant bien que mal de passer outre, mais dans ce monde onirique, c’était comme si on l’obligeait à se regarder, à grossir ses travers, à lui faire peur. On le torturait. Ses reflets le dévisageaient, se moquaient de lui, l’apostrophaient. Même au sol, il y avait un immense miroir. Mais dans ce miroir, il y avait un autre Oscar. Un reflet plus classe que les autres, ce qui effrayait Oscar, naturellement, l’attitude noble lui faisant désormais peur, les souvenirs de cette après midi où cette même attitude l’avait ridiculisé, se tenait et ne faisait rien d’autre que le regarder, plonger ses yeux bleu acier, les mêmes que ceux d’Oscar qui le terrorisait à cause de leur inexpressivité latente dans les siens et ne parlait pas. Ce reflet était plus étrange que les autres car il ne faisait rien d’autre que cela. Et c’était celui qui faisait le plus peur à Oscar. De plus, ce reflet avait la particularité d’avoir la peau entièrement blanche.

Chaque nuit, donc, Oscar cauchemardait et parfois si fort qu’il se réveillait en sueur dans ses draps de soie pour ne plus se rendormir. Sa mère venait le consoler, le cajoler le câliner et lui dire à l’oreille que ce n’était rien qu’un mauvais rêve. La plupart du temps, il essayait de se retenir d’hurler, ayant honte de ses cauchemars. Il avait même peur de se qu’il rêvait. Il se noya dans une lecture plus dévorante qu’avant d’ouvrages en tout genre. Seul la lecture le distrayait. Durant les leçons, il restait rêveur. Excepté durant les leçons dites de créativité, comme la peinture, la musique, l’expression écrite, où il excellait.
Son père ne voyait pas ces tendances d’un très bon œil et obligea son fils de l’accompagner chaque mois pour la visite de leur domaine. William expliquait à son fils qu’un jour, il devra s’occuper de tout cela et qu’il devra abandonner ses passions artistiques. Nouveau choc pour Oscar, ce qu’il faisait n’était pas correct. Il devait cesser de faire ce qu’il aimait. Sa peur de lui-même se renforça donc et les tortures dans la Tour aux démons s’intensifièrent.

Il y avait autre chose qui illuminait sa vie si tourmentée parmi ses malheurs. Outre sa passion pour les arts, il connaissait depuis tous jeune déjà tous les domestiques du manoir. Il jouait souvent avec les enfants du personnel dans le domaine. Au début, bien sûr, cela ne le dérangeait pas. Mais après l’épisode des jardins, il devint plus distant. Sauf avec Julie, la fille d’une des femmes de chambres. Il trouvait sa présence agréable, il la trouvait belle, en un mot comme un cent, il l’aimait.


Chapitre 3. L’Amour d’Oscar.

Elle s’appelait donc Julie. Julie Carter. Sa mère était femme de chambre et au service des BlackSilver depuis bien longtemps. Julie était un peu plus jeune que Oscar. Lorsque la femme de chambre était revenue de son accouchement, soit après quelques jours passés à la maternité, Elisabeth commençait à avoir ses contractions.
Oscar et Julie s’amusait donc ensemble depuis tout petit. Lorsqu’ils furent assez grands et courageux, ils se mirent à grimper dans l’imposant chêne centenaire qui se trouvait à l’arrière du manoir. Escalader les branches, aller toujours plus haut, c’était un jeu pour eux.
Ils s’amusaient aussi à se cacher dans les nombreuses pièces du manoir, véritable terrain de jeux.
Au fil des ans, cette amitié se transforma et une affinité plus grande vit le jour.

Après l’épisode traumatisant pour Oscar des jardins, il commença à mettre de la distance, parce qu’il pensait qu’elle ne pouvait pas l’aimer, lui, un être anormal. Mais elle lui prouva que non. Elle l’aimait pour ses manières, sa grâce, sa prestance, sa culture et aussi son visage fin. Enfin, il est vrai qu’à l’âge qu’ils avaient, ce n’était pas encore aussi bien défini. Toutefois, le fait était là, ils s’aimaient mais Oscar en avait peur, comme tout ce qui le concernait. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas être digne, peur de faire du mal. Il était âgé d’à peine 14 ans et il se torturait déjà l’esprit, tout autant que dans ses cauchemars où il était harcelé par ses démons.
Et pourtant, il l’aimait, c’était certain.

Elle était donc plus jeune de quelques jours. Elle était brune, avec d’admirables yeux marron clair. Des lèvres fines, un joli petit nez et une apparence général svelte. Ses cheveux qu’elle laissait pousser lui tombait en cascade sur les épaules. Bien qu’elle aidait sa mère pour le nettoyage et autres tâches ménagères, elle gardait un sourire enchanteur et qui ravissait Oscar.

Cependant, il dut, pour son plus grand malheur, renoncer à cet amour, sous l’ordre de son père.
Il était âgé de 16 ans et son père lui imposait une nouvelle contrainte : cesser d’aimer.
Encore une fois, son père était à l’origine de la peur et de la crainte d’Oscar à son égard. Il ne devait pas aimer. Ce qu’il pensait était mauvais. Il en avait peur.
Pourtant, ses sentiments étaient si fort, que deux démons apparurent en même temps dans la salle de torture : Luëst, démonette de la luxure à cause des désirs qu’avaient Oscar à l’égard de Julie et Saënoris, démon sadique à cause des désirs qu’avaient Oscar à l’égard de son père. Et il y avait toujours ce démon qui le regardait, sans sourciller, au sol.


Chapitre 4 : Le réveil du mâle.

Oscar était âgé de 16 ans. Ces nuits n’étaient plus que cauchemars, toujours plus horrible, plus stressant. Il y avait dans la salle de torture : le démon au sol qui le dévisageait sans mot dire, la démonette qui lui soufflait des choses indécentes, le sadique qui le faisait souffrir en lui tailladant la peau de ses lames et d’autres qui semblaient plus être là pour regarder et se délecter du spectacle qu’autre chose.

Ses journées étaient désormais chaotiques à cause de son manque de sommeil. Il ne réfléchissait plus vraiment, son esprit allant très loin. Il devenait comme fou. Il se forgeait son propre point de vue, qui différait de celui conventionnel. Il avait des sautes d’humeurs, se mettait à agir étrangement alliant le sublime au grotesque. Peindre la tête en bas était une de ces actions. Le tableau était admirablement bien réussi, mais se mettre la tête en bas pour peindre tenait du ridicule. Les rapports avec son père devenaient de plus en plus conflictuels. Sa mère tentait tant bien que mal de calmer les choses entre les deux hommes, mais rien n’y faisait.

C’est alors que tout commença à vraiment déraper. William se mit à tenir pour responsable Elisabeth de la déchéance de leur fils. A cause d’elle, Oscar aimait les arts, une domestique et lire. Alors qu’il devrait se plonger dans des études de statistiques et d’économie pour le bien de la famille BlackSilver. Le père d’Oscar devint violent. Oh, bien sûr, il disait regretter son geste après. Mais cela ne l’empêcha pas de recommencer.
Ce fût le coup de grâce pour Oscar : par sa faute, sa mère était battue. Il avait mis quelques temps à s’en rendre compte, Elisabeth se maquillant pour cacher au mieux les traces de coups.
Lorsqu’il apprit, il était stupéfait et encore plus dégoûté de lui-même.

Il s’endormit tôt, forcé par son père qu’il détestait désormais, d’une haine viscérale.
Il était une fois de plus dans cette pièce entièrement recouverte de miroirs. Mais cette fois-ci, il était tellement en colère qu’il semblait en avoir oublié sa peur. Lorsque que son double au visage blanc apparu à ses pieds, il fut pris d’une telle rage qu’il se jeta au sol, pour tenter d’étrangler cet être qu’il était. Etrangement, le sol n’opposa pas autant de résistance qu’il le pensait. Au contraire, il s’y enfonça comme dans de la guimauve. Et plus il s’enfonçait dans cette masse gélatineuse, moins il lui paraissait se rapprocher du double. A la surface, le démon sadique et la démonette perverse le regardaient s’enliser sans rien dire. Ils étaient à la fois surpris mais aussi ravi. Car l’acte que venait de faire Oscar scellait le pacte.
En effet, en se jetant sur sa plus grande peur, lui-même, il venait de la vaincre. Oscar n’avait même pas fait attention à eux, ses autres démons. Il n’avait plus peur. C’est alors qu’Oscar se vit transporter par la matière dans laquelle il était rentré vers une autre salle.

Cette salle était plus sombre, ne comportant aucune fenêtre et n’était éclairée que par des torches. Au milieu de la salle siégeait un trône recouvert d’arabesques et de volutes plus farfelues les unes que les autres. Les couleurs prédominantes de cette salle était le bleu, le rouge mais aussi le vert, un vert éblouissant qui occupait le sol et quelques piliers et surtout le noir. Mais un noir étrange, car il était lumineux, comme du marbre.

Oscar se redressa, s’épousseta et remit en place sa tenue, c'est-à-dire pas grand-chose si ce n’est une robe de chambre blanche. Il s’avança ensuite vers ce trône, poussé par la curiosité. Il n’était pas du tout surpris, ou plutôt, il l’était tellement qu’il n’en tenait pas compte. Ses pas claquaient sur le sol alors qu’il était pieds nus, ce qui ne manqua pas de l’étonner un peu. Autour du trône voletaient des créatures à l’allure repoussante et fascinante, des sortes de chérubins, mais aux ailes de chauves-souris et aux cornes pointus sur la tête. Alors qu’il allait enfin arriver au niveau des marches du trône, une voix impérieuse se fit entendre qui le stoppa aussitôt :

"Halte ! C’est le seigneur des démons qui te l’ordonne ! "

Oscar faillit tomber à la renverse et éclater de rire en même temps. C’est ce qu’il fit, d’ailleurs. Il était sur le cul, le sol chaud lui cramant presque les fesses alors que lorsqu’il marchait, cela ne lui faisait presque rien et riait. Un rire nerveux, mais aussi dément. Il trouvait la situation tellement absurde que sa raison s’effilochait. La voix reprit, toujours sur le même ton sérieux :

"Ainsi tu en fais parti … Tu m’as l’air d’être quelqu’un suffisamment fou pour m’être intéressant, jeune homme … Je sens qu’avec toi, l’avenir pourrait se révéler des plus plaisant… "

Oscar cessa de rire, se releva et réussit à articuler :

"Qui … qui êtes vous ? De quoi parlez vous ? Je ne comprends pas …"

"Silence ! Ne m’aurais tu pas écouté ?! Je suis le seigneur des démons ! Je suis celui aux noms multiples, aux visages innombrables ! "

Oscar entendit distinctement des phalanges marteler doucement l’accoudoir du trône, comme si un squelette se reposait dessus. La voix continua :

"Je te parle de toi, jeune fou … De toi et de tes capacités … Je m’en vais t’expliquer tout ceci :
Tu es à Dreamland, un monde onirique où tout est possible. C’est ici qu’arrivent chaque nuit les rêveurs du monde entier. Ce monde est divisé en de multiples royaumes plus ou moins conséquents, selon l’importance que portent les rêveurs au thème du royaume. Mais surtout, ces royaumes se créent grâce aux peurs des rêveurs. C’est pourquoi le royaume des chats ou celui lié à l’or est assez grand et durable. Certains ne vivent pas longtemps, d’autres sont là depuis des millénaires, comme celui du feu.
Dreamland est aussi habité par des créatures qui sont nés à Dreamland. Les seigneurs cauchemars font partis de ces créatures. J’en suis un, car je suis le seigneur des démons. Je suis issu de la peur des hommes à leur propre égard, ou de la crainte de tout ce qui touche aux démons. "


La voix continua fièrement :

"Et ce soir, tu as vaincu ta peur, tu t’es vaincu toi-même. Cet être en blanc, ce toi qui t’effrayait, il est désormais tien. C’est ton démon. C’est toi qui l’as créé. Contrairement à d’autres voyageurs, c’est ainsi que l’on nomme les rêveurs qui ont combattus leurs peurs, ceux du royaume des démons ont la particularité de créer leur propre démon, chacun étant unique. Seulement pour le démon principal. Tu peux avoir d’autres démons à invoquer, mais tu devras t’en montrer digne. Apparemment, tu as déjà un démon sadique et une autre perverse que tu pourras tenter d’invoquer quand tu en auras la capacité. Mais ce démon qui te ressemble, il est à toi. Tu peux l’invoquer quand tu le souhaites, et il pourra venir quand il le veut. Tu apprendras beaucoup d’autres choses utiles au sujet de tes démons… "

Un rire démoniaque se fit entendre :

"Mais pour le moment, je te laisse à tes rêves, Devil Maker ! Va, et porte le nom des démons au plus haut ! "

Oscar se vit chuter dans un trou qui s’ouvrait juste à ses pieds pour arriver dehors.
Un ciel éblouissant illumina son visage. Derrière lui se referma le passage dans le roc d’une imposante montagne. Devant lui se tenait son double au corps entièrement blanc. Il souriait. Il avait les cheveux blancs et une barbichette rouge qui naissait juste en dessous de ses lèvres. Il dévisageait encore Oscar de ses yeux hypnotisant. Puis il tendit la main pour aider Oscar à se relever et s’agenouilla presque aussitôt, la tête inclinée pour prononcer d’une voix respectueuse :


"Je suis votre serviteur, maître. Mon nom est Khildar. Je serais toujours à vos côtés et je vous aiderais autant que je le puisse. "

Oscar se troubla un peu puis se reprit. Il avait un nouveau regard. Un air noble se traçait sur son visage. Il était fier, il était confiant. Il était même heureux. Il était libéré. Il se pencha vers Khildar et le leva doucement pour le regarder bien en face et lui répondit de la même voix :

"Je suis ton maître, moi, Oscar Allan Louis Alexander BlackSilver. Mais je souhaite avant tout que nous soyons amis. "

Et sur ces mots, il serra contre lui le démon stupéfait mais agréablement surpris.
C’est ainsi que commença l’aventure d’Oscar à Dreamland.



Chapitre 5 : Le Drame de Décembre.

Oscar avait 19 ans. Il était guéri de sa peur de lui-même et affrontait ouvertement son père. Pourtant, celui-ci eut moins l’occasion de ne pas être fier de son fils. Sa peur envolée, Oscar étudiait plus car dormait mieux et cela se répercuta sur ses études. Depuis cette nuit où il avait vaincu sa peur, il s’était remis sérieusement au travail et faisait honneur aux exigences de son père. Même si certains conflits naissaient, à propos de l’amour d’Oscar pour Julie par exemple, Oscar réagissait maintenant, tenait tête et résistait. Il savait imposer ses choix et son père se devait de plier à ses volontés. Leur rapport était toujours houleux, mais la mère d’Oscar n’en pâtissait plus.
Le manoir était le théâtre de formidable dispute et tout le domaine retentissait de cris.

Avec le temps, Oscar sut prendre son style, ou plutôt, repris celui de Khildar à son compte. Il se mit à ne porter que des vêtements blancs et à se teindre les cheveux en blanc et la barbichette qu’il se laissait pousser en rouge. Il aimait encore plus Julie et elle le lui rendait bien, trouvant Oscar de plus en plus beau, surtout avec ce nouveau style.

Cependant, un drame se joua une nuit de Décembre. Il neigeait, les rues de Londres étaient recouvertes d’un blanc manteau et même au manoir des BlackSilvers, les jardins s’étaient retrouvés ensevelies. Il faisait froid dehors et la cheminée du salon produisait force chaleur, l’âtre flamboyant.

Alors qu’Oscar allait se coucher tranquillement dans son lit aux draps de soie, lorsqu’un hurlement se fit entendre. Il se précipita au dehors avec sa robe de chambre pourpre et guidé par les cris, il se rendit compte qu’il se dirigeait vers les quartiers des domestiques. Accélérant le pas, il se retrouva devant la chambre de Julie. Elle était là, étendue, gisant dans son sang. Sa mère était à ses côtés, elle aussi baignant dans ce liquide rouge et funeste.
Une longue plainte retentit à travers tout le manoir. Oscar s’agenouilla et tint dans ses bras Julie, son aimée et pleurait, encore et encore. Il renvoya avec rage les autres domestiques, voulant être seul. Peu de temps après, son père arriva, bouleversé. Il voulut calmer son fils, et c’est alors qu’Oscar eut un mouvement qui scella sa vie : il attrapa la première chose qui lui tomba sous la main, soit un chandelier qui était tombé dans la bagarre opposant Julie et sa mère à leur agresseur, et frappa au visage son père avec violence. La tristesse et la rage accumulée depuis tant d’années explosèrent et Oscar se mit à frapper encore et encore son père. Ne pouvant se défendre contre la folie de son fils, William BlackSilver ploya et tomba à terre.
La folie dévorant son âme, Oscar mit le feu au quartier des domestiques sous le regard effaré du personnel. Alors que certains se précipitaient pour sauver des meubles ou autre chose, Oscar continuait son chemin dans tout le manoir, mettant le feu aux meubles, aux teintures et au reste.
Soudain, dans un sursaut de lucidité, il se rappela de sa mère et courut vers la chambre de ses parents, la main encore rouge du sang de son père.

Lorsqu’il arriva en trombe, ouvrant à la volée la porte, il ne put que voir sauter de la fenêtre un homme de grande taille, un couteau à la main et portant une marque à la main. Ne réfléchissant pas le moins du monde, il se précipita à sa poursuite. La chute fut rude mais il ne tint pas compte de la vive douleur à son pied et se mit à courir derrière l’agresseur de sa mère, et de Julie sûrement. Malheureusement, alors qu’il allait le rattraper, il reçut un violent coup derrière la tête en tournant après le chêne.

Lorsqu’il se réveilla, il avait mal au pied et à la main. Il se rendit compte qu’on lui avait taillé au couteau un étrange signe cabalistique. Derrière lui finissait de brûler les ruines du manoir. Il était le matin et les pompiers avaient tant bien que mal tenter de contenir l’incendie. Il restait encore la structure générale, mais les meubles et le reste des possessions avaient péri dans les flammes.
On le retrouva errant dans les jardins, à rire comme un possédé, ce qu’il était en parti devenu.



Chapitre 6 : Le renouveau.

N’ayant plus de maison, plus de famille, il dut se faire au monde. Enfin, il n’était pas si démuni que cela. Etant le seul héritier de ses parents, il se rendit chez le notaire dès sa sortie de l’hôpital où il avait dû faire un passage forcé par les pompiers. Des médecins l’examinèrent et mis à part un état d’esprit peu conventionnel mais pas dangereux, ils ne remarquèrent rien d’anormal. Oscar avait tout fait pour paraître le plus aux normes possibles.
Chez le notaire, on l’informa de la valeur de son héritage. Pour une fois que son père lui était vraiment utile.
Il utilisa une bonne partie de cet héritage conséquent pour s’acheter une maison à Londres, une des ses imposantes maisons près de jardins, les mêmes où il avait été traumatisé. C’était une sorte de revanche. Il garda néanmoins le manoir et le domaine, mais le laissa en ruines, du moins, pour le moment.
Il mit à profit son talent et sa folie pour les arts et devint rapidement un artiste renommé. Il commença par vivre des rentes de son père, s’acheta une galerie, du matériel et débuta une longue série de peintures et d’écritures. Il en profita pour s’acheter une imposante bibliothèque et la remplit rapidement. Il se fabriquait son monde pour pouvoir créer comme il l’entendait.

Dans le milieu artistique, il était considéré comme un fou furieux ou comme un génie mais tous étaient unanimes, il était hors norme. Ses œuvres étaient étranges et dérangeantes, comme cette destruction d’un immeuble entier ou cet incendie d’un épouvantail.

Il était donc fou, mais aussi gentleman, toutes les manières inculquées par ses leçons d’aristocrates lui restant. Et comme il avait vaincu sa peur, il n’avait aucune honte de ses gestes, de ses paroles. Il organisait des réceptions, saluait par un baise main les femmes, par une révérence les hommes, gardait son air noble et ne cessait de faire sensation en société.

Il a désormais 23 ans, est reconnu en Europe comme étant un artiste des plus fous et plus génial de la décennie. Mais il garde tout de même des parts d’ombres.

Par exemple, dans ses aspects cachés, il dirige une branche importante de l’entreprise familiale BlackSilver, grâce à son oncle qui a insisté pour qu’il prenne le poste de son père, soit directeur du Département de ventes d’Armes de tout types. La prise de position s’était faite tout en douceur et dans l’incognito le plus total. Il était compréhensible qu’Oscar ne veuille pas que le monde sache qu’il était aussi le directeur d’une société de ventes d’armes.

Mais les journalistes sont des traqueurs avides et il y a un an, on apprit le poste qu’occupait le Démon des arts. La nouvelle défraya la chronique puis les choses se tassèrent, comme d’habitude.


Autre pan de sa vie secrète, c’était celle à Dreamland.


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Khildar Blacksilver
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 21:58
Chapitre 7 : Dreamland, Oscar & Khildar, maître & démon.

Partie 1 : L’apprentissage.

Au début, Oscar ne voyait en Dreamland qu’un univers merveilleux où sa folie et sa curiosité seraient à jamais abreuver par les absurdités et l’extraordinaire de ce monde. Il commença donc à parcourir la zone 1 à la recherche de bizarreries. Il ne fût pas déçu.
Il se rendit compte que si on pensait à une personne, on se retrouvait avec elle dans le rêve. Julie n’était qu’une rêveuse, ce qui n’empêcha pas Oscar d’aller visiter ses rêves pour rester encore plus longtemps avec elle, et cela sans que son père puisse s’en apercevoir. Mais cela ne dura pas, car il remarqua qu’elle ne le reconnaissait pas. Il se mit donc à veiller sur son sommeil en assurant des rêves calmes.
En protégeant son aimée, il parcourut une petite partie de la zone 1 : le royaume des doutes, où Julie s’interrogeait sur leur relation et où Oscar fit la connaissance d’un petit bonhomme avec un point d’interrogation sur la tête. Il discuta un peu avec lui, apprenant d’autre aspect de Dreamland. Par exemple, Oscar appris l’existence des clés des songes.

Il alla aussi à la tour des arts, endroit merveilleux pour lui. Il y resta un sacré bout de temps, participant aux séances de dessins. De cette manière, il put continuer de s’entraîner à peindre tout en dormant ce qui lui permit de s’améliorer encore plus. Bien sûr, il n’a que 16 ans, mais son niveau sur ce plan là était indéniable. Il était accueillit chaleureusement par le propriétaire de la tour qui trouvait Oscar poli, et surtout possédant un talent certain. Bien sûr, il était assez étonné qu’un voyageur veule rester dans cette tour au lieu de parcourir ce monde onirique, mais il ne s’en plaignit pas pour autant.
Par contre, Khildar commençait à montrer des signes d’énervement, son maître ne montrant pas beaucoup de compétences, si ce n’est dans les Arts, c’était certain. Mais cela était assez inutile.

Une nuit, donc, Khildar pris à part Oscar, ils étaient toujours dans la zone 1. Khildar lui expliqua clairement que si ils continuaient comme ça, ils seraient la risée des voyageurs invocateurs de démons. Khildar argumenta aussi en sous entendant que Dreamland devait receler bien d’autre secret tout aussi plaisant qui ne demandaient qu’à être découvert.
Cela finit par convaincre Oscar qui se mit en tête d’explorer Dreamland. Mais avant, il devait être plus fort, les dangers qui les attendaient étaient bien présents.



Partie 2 : Laënoris, majordome plein de connaissance.

La nuit suivante, il se retrouva devant une immense bibliothèque. En même temps, en s’endormant, il avait penser à toutes les choses qu’il voulait savoir au sujet de Dreamland. Et il était devant cet imposant bâtiment aux colonnes démesurées et aux volutes exagérées.
Il entra et s’aperçut que le bâtiment était encore plus grand de l’intérieur même si de l’extérieur, il paraissait moins … démesurément spacieux. Il arpenta les rayons et le sol en marbre froid venait refroidir ses pieds nus. Alors qu’il évoluait dans ce bâtiment en jetant des regards admiratifs aux rayons, il ne se rendait même pas compte qu’il se dirigeait vers une aile abandonnée (ou plutôt peu fréquentée) de la bibliothèque. Cette partie semblait contenir des ouvrages interdits et/ou dangereux. Mais surtout, la bibliothèque était vivante et étrangement occupée par des sortes de gardiens. Oscar se retrouva au milieu d’un rayonnage, face à un homme habillé d’un complet veston marron sale. Il portait des lunettes disproportionnées et pourtant, ce n’était pas une créature de Dreamland, mais bien un voyageur. Oscar voulut passer mais l’homme en complet veston lui barrait le passage. Il l’apostropha :


"Dis moi petit, sais tu ce qui se trouve plus loin ? Tu m’a pas l’air d’avoir le niveau suffisant pour y accéder. "

Oscar lui répliqua d’une voix respectueuse en s’inclinant, suivant son éducation :

"Loin de moi l’idée de vous offenser mon brave, mais je compte bien me mouvoir dans ce bâtiment comme je l’entend. Et peut m’importais ce qui se trouvais plus loin, mais désormais, ma curiosité à été piquer par vos paroles et je me ferais une joie de pouvoir y accéder, dès que vous consentirez à vous déplacer pour me laisser passer. "

L’homme reste bouche bée un instant, abasourdi par ma tirade de ce jeune de 16 ans. Puis il répondit en riant :

"Mais dis moi, t’en aura pas manger quelques uns de ces livres de cette bibliothèque ? Trêve de plaisanterie, si tu veux passer, tu devras me combattre et me vaincre. Le savoir ne peut être laissé à la portée de n’importe qui. "

Ces paroles firent sourire Oscar qui se mit à rire de façon inquiétante. La folie s’emparait de son esprit. Son regard changea, passant du bleu acier aux fins liserées rouge sur fond orangé. Il se courba, ses mains face à son visage, fixant le sol tout en continuant de rire comme le démon qu’il était. Il se lécha le pourtour des lèvres de sa langue serpentine et releva brusquement la tête vers cet homme en complet veston pour le fixer de son regard fou. L’homme fut surpris et remarqua le changement de la personnalité d’Oscar. Ce n’était plus le jeune homme artiste mais bien le fou à l’esprit dérangé. Voyant que le combat était inévitable, l’homme en complet veston marron et sale se mit en position de défense, poings devants. Contre attente, Oscar se jeta purement et simplement sur lui, en hurlant et riant, sans vraiment tenter de porter un coup. Il portait son corps rapidement vers son adversaire, c’était tout. La manœuvre pas du tout réfléchie fonctionna en partie, Oscar percutant de plein fouet le menton de l’homme en complet veston ahuri par cette attaque (si on peut la juger comme telle) du haut de son crâne.
Sonné, les deux combattants eurent un moment d’inaction. Oscar se tenait la tête et se la frottait, la douleur bien présente. L’homme au menton percuté se tenait contre une étagère, se massant la mâchoire. C’est alors que Khildar apparût de lui-même, se tenant lui aussi le haut du crâne en grimaçant
. (On rappelle que tout ce que Oscar subit, Khildar le subit aussi, et réciproquement)
Ne pouvant frapper son maître sans risquer de se faire du mal lui-même, Khildar lui hurla dessus :

"Maître ! Vous n’êtes qu’un incompétent notoire ! D’où vous est venu l’idée stupide d’accomplir ce fait ?! "

Oscar lui répliqua d’une voix déformée par la folie, en empoignant par le col du costume de Khildar, une superbe veste blanche :

"Ecoute mon cher ! N’entend tu pas ?! Ce sont les voix de la Folie ! La folie curieuse ! Je veux savoir ! "

Khildar esquissa un sourire et prit les poignets de son jeune maître entre ses mains pour répondre d’un ton qui devenait tout aussi fou qu’Oscar :

"Il est vrai … Que cet homme a su … Attiser notre curiosité… Oui, je les entends ! "

Ils se retournèrent en même temps pour fixer des mêmes yeux fous le pauvre homme qui avait assisté stupéfait à l’invocation inopinée de Khildar. Se reprenant, l’homme en complet veston se mit à parler, décrivant une situation :

"Alors viens un cheval à la robe noire, puissant, aux muscles saillants et aux sabots frappant le sol, de la fumée lui sortant des naseaux au milieu des rayons de la bibliothèque de Dreamland, dans le même rayon que Foxy, l’invocateur des écrits ! "

Sur ces paroles, dans un nuage de lettres, le cheval décrit par Foxy apparut. La réaction de Khildar et d’Oscar ne se fit pas attendre, ils se jetèrent au cou du cheval pour le câliner, ne suivant aucune logique. De plus en plus étonné par ses mouvements de la part de ses adversaires, Foxy se mit à décrire une autre situation :

"Alors se cambre le cheval noir aux muscles saillants apparut devant Foxy, l’invocateur des écrits, fait des ruades jusqu’à ce que les deux êtres à son cou s’en détache, pour ensuite charger sur eux avec toute la rage possible."

Commença alors un véritable rodéo, les deux jeunes hommes tenant tant bien que mal au cou du cheval. Puis, dans un élan de folie, Oscar lâcha le cou du cheval. Il avait parfaitement bien entendu ce qu’avait décrit l’invocateur. Khildar ne tarda pas à lâcher lui aussi, se retrouvant sur les fesses. Ne lui laissant pas le temps de s’en remettre, Oscar lui prit la main et fonça vers Foxy. Suivant sa description, le cheval se prépara à charger sur eux, et donc sur Foxy qui réalisa la tactique. Mais il était trop tard. Déjà, le cheval chargeait au grand galop. Khildar avait aussi saisi la manœuvre de son jeune maître et sourit, ravi de voir qu’Oscar sache se battre. Ensemble, il dépassèrent Foxy et se placèrent derrière lui, juste à temps. Le cheval percuta violement son propre créateur qui eut le souffle coupé pour ensuite disparaître, l’invocation étant terminé. Khildar et Oscar se penchèrent sur Foxy et riaient, se moquant. Oscar glissa ensuite à l’oreille du vaincu :

"Alors ? Chante ta défaite maintenant. "

Il le laissa à terre et Khildar réintégra le corps de son maître, fier de ce combat, rapide certes, mais où la ruse s’était révélée meilleure que la force brute.

Après avoir marcher quelque temps dans les rayons, Oscar se retrouva face à une porte en bois aux poignés d’or sur laquelle était gravée :

Citation :
Département démoniaque, ne pas entrer


Passant outre l’interdiction qu’il considéra comme ne le concernant pas, il poussa la porte d’où surgit un vent violent aux brumes noires, un rire plus fou que celui qu’il avait poussé plus tôt et une forme humaine. La porte se referma en un claquement sinistre, laissant Oscar sur le cul avec un être étrange à ses côtés.
L’être était en faite un homme portant un costume de majordome, avec des cheveux noirs assez longs. Oscar l’aida à se relever et lui demanda qui il était tout en se présentant d’abord comme étant Oscar BlackSilver, invocateur démoniaque, fou et artiste. Le majordome lui répondit d’une voix respectueuse que la folie ne pouvait être que bénéfique pour un artiste et que son nom était Laënoris, démon en quête d’un maître. Il conta qu’il avait été enfermé dans cette bibliothèque parce que son ancien maître avait été combattu par des créatures de Dreamland. Il était désormais sans maître. Oscar se proposa en s’informant sur le moyen de l’obtenir en tant qu’invocation. Laënoris lui répondit que pour un invocateur de démons, il suffisait de prouver par une action spéciale que l’on était digne de l’invocation ; les démons choisissant leur maître, et non l’inverse, sauf pour les démons principaux. Achevant son exposé, il confirma que ce que venait d’accomplir Oscar, se battre pour le savoir, rentrait dans ses critères de sélections de maître. De plus, c’était lui qui l’avait libéré, il était normal qu’il devienne son serviteur.
Oscar accepta naturellement, d’un ton noble, le front droit :


"Laënoris, démon majordome, dorénavant, tu es mien et tu m’obéiras. "

Le démon mit en genou à terre, la main sur le cœur et répondit d’une voix respectueuse :

"Yes, my Lord. "

Ainsi, depuis cette nuit du premier combat d’Oscar, Laënoris est au service de son maître.


Partie 3. Les Crazy Minds.

Cela faisait quelques mois que Khildar (l’appellation sous laquelle évoluait désormais Oscar dans Dreamland) explorait ce monde onirique. Il avait du combattre pour se défendre parfois, mais la zone 1 restait assez calme. Certains étaient de nouveaux voyageurs comme lui. Il remarqua plusieurs types de nouveaux voyageurs : ceux qui sont ravi et qui se prêtent au jeu immédiatement et cherche à se battre ou une quête pour avancer, ceux complètement paumé qui galèrent durant pas mal de temps si on ne leur dit rien (les majoritaires), ceux qui attendaient ça parce qu’on leur en avait parlé (les minoritaires). Khildar évitait la population et vadrouillait au gré de sa folie, accompagné de Laënoris quand il daignait sortir. Une des capacités de Laënoris était de faire apparaître des tenues vestimentaires pour habiller correctement Khildar. Ainsi, il fut assez tôt remarqué par le DreamMag comme le voyageur le mieux habillé. Pris au jeu, il se mit à inventer des tenues spécialement pour Dreamland, les dessinant éveillé ou à Dreamland.
Lorsqu’il se retrouvait dans une des plaines de la zone 1, il était fort à parier qu’il est rapidement face à lui un autre voyageur cherchant à se battre juste pour augmenter son niveau. Grâce à Khildar et à Laënoris, il réussissait à s’en sortir sans trop de dommages, même si parfois, il lui semblait bien que c’était la fin pour lui.

Une nuit, alors qu’il se promenait du côté des montagnes, il aperçut une jeune fille au teint pâle en train de se faire attaquer par des sortes de satyres aux jambes, cornes et barbiches de boucs. N’écoutant que sa galanterie et sa folie, il se jeta sur les satyres cyclopes et après que la jeune fille l’ai sauvé de ses agresseurs (oui, vous avez bien lui, c’est lui qui se fait sauver), il se rendit compte que la dentition de la demoiselle était particulière. Il avait en face de lui une vampire.
Elle se présenta : Eleonore, française, 17 ans et voyageuse depuis bien un an. Elle était brune et ses longs cheveux descendaient sur ses hanches, possédaient des yeux verts hypnotisant et un teint très pâle avec des canines de belles tailles. Elle avait vaincu sa peur des vampires et possédait maintenant leurs caractéristiques, mis à part l’immortalité, qu’elle n’a jamais voulu tester, ni la régénération. Il se présenta à elle et devant cet aristocrate fou et artiste, elle éclata de rire. C’était indéniable, ils étaient devenus amis. Elle appréciait ses allures, il admirait son caractère, car oui, elle avait un caractère bien arrêté et ne mâchait pas ses mots.

Alors qu’ils faisaient connaissance, un jeune homme accouru vers eux, une montagne de pierre et de muscles le poursuivant. Il leur hurla de courir si ils ne voulaient pas finir écrabouillés. Après s’être caché, il leur expliqua qu’il se nommait Peter, et que la raison de cette course poursuite, c’était la pierrite qu’il avait "emprunté" sans demander dans une caverne des montagnes.

Ils se retrouvèrent par la suite, et ils affrontèrent ensemble trois autre voyageurs (un méticuleux qui rangeait le terrain à son avantage, un invocateur de ciseaux et une fille qui avait peur des chauves-souris) Eleonore s’occupa naturellement de la fille ayant peur des chauves-souris, Peter se chargea de l’invocateur de ciseaux, utilisant sa pierrite pour décupler sa force, seul capacité de cette objet magique. Et pour Oscar, ce fut le méticuleux. Sa folie aidant, il traversa le champ modifié à la guise du méticuleux avec prestance et agilité pour voir apparaître Khildar juste devant lui. A eux deux, ils se chargèrent de ce maniaque en lui ruinant son costume. Se préoccupant trop de la terre qui avait tâché son costume, le méticuleux se vit frapper aux tempes par deux baffes magistrales, le sonnant.
Une fois le combat terminé, c’était établi, ils étaient amis et allait s’entraider en restant ensemble pour explorer Dreamland. Peter voulait rester le plus éloigné que possible des montagnes, Eleonore et Khildar voulaient découvrir les merveilles de ce monde magnifique.

Une autre nuit, les trois compères sauvèrent un nouveau voyageur d’un groupe du nom des City Killers. Essentiellement composé de petites frappes des banlieues, ce gang s’attaquait aux nouveaux voyageurs et pensait ainsi se faire un nom. Ils étaient reconnus comme des lâches mais aussi comme étant nombreux et soudés, impossible à vaincre lorsqu’ils étaient tous ensemble. Heureusement pour Khildar et ses amis, ils n’étaient que cinq à martyriser un voyageur qui semblait essayer de faire sortir un couteau de sa main. Voyant de l’aide arriver, Max S. (c’est ainsi qu’il s’appelle) reprit confiance en lui et ils finirent par mettre en fuite le groupe de petites frappes.
Pour Max S., c’était la troisième nuit mais il s’était égaré dans cette zone. On lui proposa de rejoindre la petite compagnie. Ils décidèrent de se nommer les Crazy Minds, en hommage à leur esprit plutôt fantasque. Khildar était un fou, Eleonore avait son franc parler et une opinion bien à elle, Peter était fou d’avoir subtiliser une pierrite (dans la vraie vie, il était pickpocket) et Max S. se révéla en effet un bon plaisantin.

Le groupe formé, il fallait naturellement un but. Pour eux, la sécurité des autres et leur protection étaient un bon truc. Donc ils se retrouvaient à un endroit et si il y avait besoin, le protégeait, ou bien les habitants. Ils se mirent à proposer leurs services aux créatures de Dreamland au début réticentes puis grâces aux articles de DreamMag, on commença à leur faire confiance. Dans la continuité, d’autres voyageurs ne voyant pas ces mesures propices à leur montée en niveau, des combats eurent lieux.

Parmi ces missions réalisées en groupe, il y a eu cette protection d’un village dreamlandien de la zone 1 qui était attaqué par un groupe de trolls surexcités. Heureusement, ils n’étaient pas seuls et d’autres voyageurs de classement diverses et variés étaient eux aussi présent. Pour une première mission, elle fut agitée à souhait, Khildar montrant toute sa folie. Il ne cessait de se jeter inconsciemment sur les trolls, les autres devant lui courir après pour éviter qu’il meure. Pourtant, cette tactique fonctionna à merveille, l’élan qu’insufflait ces excès de folie furieuse permettant de prendre l’initiative sur les trolls déboussolés par tant de dynamisme.
Ainsi, le village fut sauvé, pas de pertes du côté voyageur, malgré l’ardeur du combat. Des blessés comptaient leurs dents, mais de toute manière, ils les retrouveraient à leur réveil. Pas de pertes non plus du côté villageois. Un qui avait le visage en sang, les vêtements en lambeaux et des dents en moins, c’était Khildar & Oscar. Il souriant néanmoins, tout fou qu’il était.

Une autre mission consistait à surveiller le bon déroulement d’une exposition à la Tour des Arts. C’était Khildar qui avait insisté pour faire cette mission, pour aider son ami le propriétaire de la Tour. Beaucoup de mondes, voyageurs ou créatures de Dreamland et même rêveur vinrent en foule pour arpenter les immenses salles et contempler les œuvres exposées. Il n’y eut aucun d’accroc, si ce n’est à un moment, où un voyageur mal intentionné avait espéré s’enfuir avec un tableau. Il n’eut pas le temps d’atteindre la sortie que Khildar était déjà sur lui, au sens premier du terme. En fait, c’était Khildar & Oscar qui était sur lui, plus précisément. Et même si ils restent faible de constitution, quand on se fait percuter de plein fouet par deux fous, on en reste sonné.

Puis il y eu cette mission qui dura pas mal de nuits. C’était pour une fête dans un village, la fête de la fleur rayonnante, cette fleur poussant au milieu du village et l’irradiant d’une douce lumière, utile pour plein de choses. Pour cette fête, il fallait donc préparer un énorme banquet. Les Crazy Minds se proposèrent donc pour aller chercher les différents ingrédients ou autre gibier pour ponctuer le festin de mets appétissants. On les envoya cueillir des champignons très spéciaux aux propriétés étranges que Khildar testa. Le résultat fut hilarant, son apparence changeant ainsi que sa voix, de manière aléatoire et totalement ridicule. Il se retrouva donc canapé avec une voix de fillette, pot de fleur avec un ton de gros dur, etc.
Ils durent aussi aller chercher des baies aux caractéristiques tout aussi étrange, hallucinogène sur les bords. Cette fois, ce fut tout le groupe sauf Sword (le surnom de Max) qui en pris, et il dût les ramener au village alors qu’ils planaient (au sens propre, comme au sens figuré). Remarquez, c’est plus facile à tirer, quelqu’un en l’air, non ?
Le dernier ingrédient était le plus dur à ramener. Un lapin garou des plaines, dans la zone 2. Pour ce faire, ils furent donc obliger de traverser la forêt et de se battre contre un groupe de voyageurs plutôt dangereux. Sorte d’association de voyageurs ayant des insectes comme peur, ce groupe leur barrait la route et les menaçait grandement.

Le combat fur rude et la situation laissait à désirer lorsqu’en plein combat, alors que Khildar se trouvait en mauvaise position, il tenta une fois de plus d’attaquer de front un adversaire plus puissant que lui. La folie furieuse qui s’était emparé de lui avait même une nature plus spéciale que la simple volonté de tuer, il voulait faire mal à son ennemi. Oscar prit une branche suffisamment pointue et solide d’un arbre qui grogna et avec cette arme de fortune et l’aide de Khildar, il se mit en tête de frapper avec le plus de violence possible son adversaire, une sorte de croisement étrange entre une fourmi et un humain. Oscar & Khildar se mirent à l’attaquer avec tant d’ardeur et même de sadisme, la faisant souffrir, la faisant crier de douleur avec un plaisir non dissimulé que ses compagnons prirent peur.
Toutefois, grâce à cette poussée de sadisme pur, un nouveau démon apparut, Saënoris. Son corps était entièrement recouvert de lames clinquantes et ses muscles étaient apparents. Il se mit à rire en voyant le chef d’œuvre d’Oscar, la fourmi baignant dans son sang. Applaudissant en faisant claquer ses lames l’une contre l’autre, Saënoris continuait à rire de plus belle en regardant avec délice Oscar. Il s’approcha de lui et l’informa que désormais, lui, Saënoris, démon sadique, l’épaulerait lors de ce genre de combat.

Ce démon se révéla vulgaire, prétentieux, cassant, chieur et manquant totalement de classe. Mais il était fort, enfin, plus fort que Khildar & Laënoris réunit.

Finalement, le groupe réussit à franchir cette forêt la nuit suivante, l’autre groupe ayant décidé de se retirer. Ils réussirent à trouver un lapin garou mais la bestiole était de taille. Saënoris montra son utilité. Le lapin se jetant sur cette proie avec avidité, il se recula subitement, la mâchoire en sang. En effet, tenter de manger une véritable pelote d’épingles n’est jamais conseillé. En associant les forces de chacun, le lapin garou put être vaincu et acheminer vers le village qui attendait le dernier plat pour le banquet.

La fête fut en franc succès et on les remercia grandement.

Ce groupe des Crazy Minds eut affaire avec un autre groupe de voyageurs assez puissant. Oscar avait alors 17 ans. Depuis un an et quelques mois, il parcouraient Dreamland et n’avait pas dépassé la zone 2 avec son groupe. Ils effectuaient de petites missions pour les habitants de la zone 1 et était parfois reconnus par des voyageurs qui repassaient par là de temps en temps. Les Crazy Minds n’avaient aucun désir de pouvoir ou de gloire, ils souhaitaient juste se rendre utile.

Pourtant, une nuit, ils se retrouvèrent dans une étrange arène en damier.



Partie 4. Les Dark Chess vs les Crazy Minds

Ce groupe de voyageurs était composé de joueurs d’échecs et comptait 8 membres (le roi, la reine, 2 fous, 2 chevaux, 2 tours). Leur principal loisir était d’organiser des combats entre voyageurs ou contre eux même afin d’être plus fort. Ils restaient dans la zone 2, là où ils étaient parvenus à édifier une arène grâce à l’un des pouvoirs de leur membre, une des tours. Son pouvoir était simple, il avait peur de se qu’il créait, en artiste sculpteur qu’il était. Ainsi, son pouvoir lui permettait de créer facilement des décors, de manipuler le sol pour faire apparaître des bâtiments, son niveau de maîtrise étant assez élevé.
L’autre tour avait tout simplement peur de la faiblesse, il avait donc maintenant que sa peur était vaincu une force considérable.
Les deux chevaux possédaient la peur de la vitesse et se déplaçaient à une rapidité stupéfiante.
Pour les deux fous, leur pouvoir restait étrange. L’un semblait maître des illusions, ayant eu peur des magiciens, l’autre paraissait bel et bien fou. Lorsque Khildar l’aperçut la première fois, il ne put s’empêcher de se demander si ce fou appartenait lui aussi au royaume des démons, mais cela ne semblait pas être le cas.
La Reine était une splendide créature manipulant les ronces à souhait.
Le roi était un personnage immense car il avait peur de tout ce qui était petit. Ainsi, son pouvoir lui permettait de faire grandir ou de rétrécir ce qu’il voulait avec plus ou moins de succès.

Les Crazy Minds ne savaient pas trop comment ils étaient parvenus dans cette arène dont les gradins étaient bondés d’un publique en folie, composé autant de voyageurs que de créatures de Dreamland, tout aussi excités les uns que les autres.

Les règles furent exposées dès le début : on se déplaçait sur le damier d’une case selon la fonction que l’on occupait. Une personne par tour. Une case. Si un pion se retrouve à venir sur une case occupée par un adversaire, un combat s’engage entre eux deux, et eux deux seul.
Le but étant de renverser le roi. Et même pour renverser le roi, cela ne peut se faire qu’en le vainquant au combat.

Le problème qui se posa fut le nombre dans chaque camp, mais les Dark Chess avaient tout prévu, ils ne faisaient jouer que certains d’entre eux, leurs adversaires choisissant la fonction de chacun.

Ainsi, Peter fut désigné Tour, Oscar Fou, Sword Roi et Eleonore Reine, ces deux postes se devant d’être obligatoirement tenu.

Et la partie d’échec commença, avec en face Max the High, Olivia the Queen, Steven the Crazy and Solth the Builder.

Autant de cases que sur un vrai jeu d’échec. Voici par des images le déroulement du combat. Il dura plusieurs nuits.
[je compléterais avec les images après]


Voici la disposition de départ.


Oscar se lance comme fou dans la bataille.



Il combat the Crazy et après une lutte folle et riche en démence,



Oscar gagne ! C’est au tour des Crazy Minds avec Eleonore qui se précipite vers la Reine des Ronces.



Malheureusement, le combat est perdu, la Reine des Ronces en profite pour venir menacer Sword.


C’est sans compter sur Peter qui élimine la reine des Ronces, l’arène aussi subissant la colère du possesseur de pierrite.



The Builder vient venger sa Reine en menaçant à nouveau Sword


Sword se déplace pour donner champ libre à Peter qui subit l’attaque du Builder. La lutte est âpre, violente, destructrice.



Finalement, les Dark Chess s’avouèrent vaincu à cet instant de la partie.

Cette victoire combla de joie les Crazy Minds. Ils n’avaient rien demander, et pourtant, les voilà propulser sur le devant de la scène avec cette victoire contre un groupe de voyageur assez puissant. Eleonore se remit rapidement de son combat, tout comme les autres qui avaient perdu leur combat.


Partie 5. Le Drame de Décembre, la suite à Dreamland.

Ils étaient donc devenus connus un moment. Ils se mettaient à rêver de monter dans le classement et de combattre plus pour obtenir un meilleur niveau. Le seul qui ne pensait pas cela, c’était Oscar. Pour lui, il fallait rester sur leur objectif premier : protéger les créatures de Dreamland. Les autres lui firent remarquer que si ils restaient trop faibles, ils ne pourraient protéger grand monde. Khildar comprenait cela mais n’en démordait pas, il ne souhaitait pas courir le monde.

Entre temps, à 17 ans, il fit l’amour pour la première fois avec Julie, dans une pièce du manoir, cachés. L’excitation du risque de se faire prendre était grand et les grisait. Lorsqu’il s’endormit, Oscar se retrouva avec Luëst, une démonette de la luxure en face de lui, l’informant qu’elle était ravi pour lui et que désormais, elle était une de ses invocations et qu’en plus, elle le trouvait beau.
Luëst était perverse, moins vulgaire que Saënoris et plus collante. Elle ne cessait de harceler Khildar & Oscar et de tenter de leur voler des baisers, simple taquinerie selon elle. Etrangement, elle ne tentait rien envers Laënoris qui est pourtant aussi (si ce n’est plus) sexy que Khildar.

Nous sommes cette maudite nuit de Décembre. Assommé, Oscar part pour Dreamland. Une fois sur place, il laisse éclater toute sa rage et sa tristesse en même temps. Peter, Eleonore et Sword qui l’attendait le regarda avec peur et voulurent savoir ce qui n’allait pas.
La réponse fut démentielle

Grisée par la tristesse et la folie due à ce choc de voir coup sur coup son aimée puis sa mère mourir, Oscar se jeta sur ses compagnons avec la ferme intention de les tuer. La force de sa folie lui permit d’invoquer en une seule fois Khildar, Laënoris, Saënoris et Luëst. Les seuls qui restèrent à l’écart de cette agressivité furent Laënoris et Luëst. Pour les deux autres démons, ils aidèrent avec ferveur Oscar dans sa folie meurtrière.
De plus, comme Oscar venait d’être frappé à la tête, un pansement moqueur se trouvait à l’emplacement de la bosse. Encourageant les poussées de folie du jeune homme de 18 ans, le pansement ne cessait d’être impertinent.
Les amis d’Oscar durent se défendre contre cette folie furieuse et ses démons excités.

Alors que la situation ne tournait pas à leur avantage, Oscar et tous ses démons furent happés par une créature étrange mais assurément démoniaque. Ils traversèrent à une vitesse folle plusieurs royaumes de Dreamland dont il ne soupçonnait même pas l’existence pour arriver à la zone 4, au repère des démons.

Une fois à la sombre salle du trône, les torches éclairant faiblement le décor austère et légèrement glauque, Oscar et ses démons s’approchèrent doucement de la surélévation où ce trouvait le trône du seigneur des Démons.
Ils furent stoppés par des gardes surgis de nulle part. D’une voix colérique, le Seigneur des Démons, toujours de dos, demanda à Oscar pourquoi il n’avait pas porté le nom des Démons dans tout les royaumes de Dreamland. Oscar lui répondit, encore sous le coup de la folie, qu’il n’en avait strictement rien à faire du nom des démons et que ce qu’il voulait en l’instant, c’était une destruction pure et simple.
Profitant de cette envie, le Seigneur des Démons soumis l’idée d’une guerre contre la reine des glaces, le seigneur du feu et celui de la foudre. Oscar lui répliqua qu’il s’en foutait pas mal de ces envies de conquêtes et qu’il commençait à en avoir marre de ces considérations.
La folie lui faisait proférer tout et n’importe quoi, il ajouta que servir un Seigneur qui avait honte de son physique qu’il s’en cache de ses sujets n’était pas plaisant et que par conséquent, ce seigneur de pacotille pouvait aller se faire foutre, lui et ses rêves de conquêtes.

Offusqué par un tel manque de respect, le Seigneur des Démons renvoya Oscar et ses démons, les bannissant de ce royaume. Oscar en rit et se laissa prendre par la même créature qui, après l’avoir ballotté dans tout Dreamland, le largua sur une montagne aux vents violents, dans la zone 2.



Partie 6 La déchéance.

Depuis cette nuit, Oscar erre sans fin dans ses montagnes dangereuses. Quelque fois, ses démons viennent mais il les renvoie sur le champ, sauf Khildar qui peut désobéir à cette volonté. Ensemble, ils tentent de se divertir, de tourner la page. Le plus souvent, ils laissent libre cours à leur folie et ils hurlent dans les ravins des phrases incompréhensibles. Ils se déplacent parfois, arpentant ce territoire vaste.
Naturellement, son classement en pâtit considérablement. Déjà qu’il avait réussit avec peine à obtenir un classement respectable dans la ligue M, il était désormais au plus bas de cette ligue. Des voyageurs de renom s’étaient imposés. Il était oublié. DreamMag relatait les exploits de ces héros. Il était oublié. Les voyageurs s’extasiaient devant les prouesses des plus grand. Il était oublié. Il perdait le peu de raison qui lui restait, le monde réel étant son seul support. A Dreamland, il n’était que déchéance.



Chapitre 8 : Le réveil, à nouveau

Cela fait 4 ans que Khildar se laisse aller dans Dreamland et que dans la vie réelle, il enchaîne les scandales, les œuvres et les contrats. Il vit follement dans la banlieue de Londres, démentiellement dans son manoir (un autre que celui de la famille BlackSilver, laissé en ruine).
4 ans à se laisser aller. 4 ans sans rien faire de concret, sans avoir de rapport avec d’autres voyageurs. 4 ans à attendre. Attendre quoi ? Le réveil …


Aime : L'esthétisme selon lui (une assymétrie parfaite), La Folie artistique, l'Art, lire, écrire, peindre, danser (la valse surtout), la folie meurtrière, créer une oeuvre choquante, torturer les gens , se teindre de blanc le corps et les cheveux, Londres et ses brumes, Jack the Ripper.

Déteste : la banalité, l'ennuie, le conformisme, la marque qu'il porte sur le dos de la main (il porte toujours des gants pour la cacher), les autres, sa folie, les poivrons, les mouches (elles lui rappellent la Mort)

Particularités, autres : Bien qu’ancien à Dreamland, ces 4 années à ne strictement rien faire d’autre que parler l’on considérablement rabaissé dans le classement, à prendre en compte pour la validation.
Niveau d'étude hors de Dreamland : Oscar a fait des études économiques, artistiques et s’en est sorti avec un beau diplôme inutile. Il est artiste et directeur de la branche Marketing de la société BlackSilver.
Comment avez-vous découvert le forum : Depuis le début, via Google.
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:47
Bienvenue

Très belle présentation, je pense que tu as terminé mais pour être sur, je vais attendre que tu le dise toi-même. Pour ton pouvoir, d'accord mais au début tu n'aura pas toutes ses bestioles Smile N'hésite pas à créer une fiche technique pour ça plus tard.

Autre chose, et je crois te l'avoir dit par MP, TOUT le monde commence en tant que débutant. Tu n'y fais pas exception, donc corrige-moi ça s'il te plait Smile
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:49
J'ai en effet terminé et concernant les invocations, j'attend l'attribution du rang, car ça se fait à partir du tableau, non ? ^^
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:52
ouaip Smile

Citation :
Autre chose, et je crois te l'avoir dit par MP, TOUT le monde commence en tant que débutant. Tu n'y fais pas exception, donc corrige-moi ça s'il te plait Smile
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:53
Ah, mais je disas ça parce que je connais quelqu'un qui a commencé rang 3, alors ^^
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:54
oui, il a commencé rang 3, comme toi d'ailleurs vu ton niveau rp, mais c'est en terme de puissance. Cela ne change pas son statut de petit nouveau à Dreamland ^^
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyJeu 7 Oct 2010 - 22:55
Aaaaah, mais niveau puissance, tu peux même me mettre moins si ça t'amuse, je n'en ai cure ^^
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyVen 8 Oct 2010 - 0:19
Pouah j'ai enfin fini de lire ! Trop long quoi ! *éssouffler*

j'ai remarquer certaines choses

1/ Ton personnage doit avoir des origines françaises donc au pire tu peut tjrs dire que tu est Franco-Anglais, c'est pour une question d'organisation

2/ Pour l'histoire je suis du même avis que Nodox, on part tous approximativement du même niveau, ensuite pour l'histoire j'y ai vu pas mal de chose dont le fait que tu te soit inspiré de Kuroshitsuji (Black Buttler), j'ai trouvé sa pas mal franchement, je suis d'avis de validé sa Rang 3 si mes collègues du staff en pensent autant
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyVen 8 Oct 2010 - 13:01
Concernant les origines, elles ne changeront pas, il reste anglais, mais je comptais justement faire mon premier post pour dire qu'il déménageait en France pour s'y installer pour une durée indéterminée. De plus, il parle très bien français, j'ai oublié de le préciser car pour moi, un Directeur Marketing en Europe se doit d'au moins connaître le Français ^^"

Sinon, concernant le niveau, comme dit plus haut, je n'y apporte pas une très grande attention. Ma précédente remarque n'était qu'une remarque, justement, non pas une requête ^^"
Vous pouvez donc m'instaurez le niveau que vous voulez ^^

Pour l'histoire, elle existe depuis presque un an, je l'ai peaufiné, c'est vrai, au gré de mes connaissances et j'avoue que l'anime Kuroshitsuji a été un grand apport, même si le texte original parle d'un Lord anglais ayant tué ses parents lors d'une nuit de Décembre et ayant ensuite sombré dans la folie ^^
Enfin, ce ne sont que des détails inutiles, je vous ennui avec ça ^^"

Bref, j'attend donc l'avis du Staff sur ma validation ^^
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MessageSujet: Re: Khildar BlackSilver is here ... [Validé] Khildar BlackSilver is here ... [Validé] EmptyDim 10 Oct 2010 - 18:55
Validation en rang 3 également ^^

bonne continuation !!
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