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Sujet: Promenade d'oubli Jeu 9 Sep 2010 - 15:06
"J't'explique c'que j'kiffe, c'est de fumer des spliffs et puis de construire des rimes qui soient compétitives, pouvoir faire de la musique tout en gardant mon éthique, faire du fric sans jamais tacher l'image de ma clique, c'est fou mais c'est comme ça, j'me nourrit d'ça, j'ai besoin d'ça, mon équilibre dépend d'ça, j'suis sur le mic mec et puis j'aime ça,j'aime quand ça fait "paw" quand ça vient d'en bas et puis quand c'est pas paufiné, léché, trop sofistiqué c'est pécher, j'préfère m'approcher d'la vérité sans tricher, sans jamais changer mon fusil d'épaule et puis garder mon rôle, tenir la taule rester en pôle position, peu confortable mais c'est pas grave j'aime le challenge,porter le maillot frappé du saut de ceux qui m'dérengent est un honneur pour moi, comme pour tous mes complices, mes compères mes comparses fatigués de cette farce, on n'veut plus subir mais continuer à jouer les sbires, sache que ce à quoi j'aspire c'est que les miens respirent."
J'aime bien ce parc il me fait oublier tout ce que j'ai accumulé dans la journée. Aprés les cours des vieux croutons, les divers poings dans la gueules que j'ai mis à autres tolards et autres merdeux, j'aime bien mettre mon casque et à écouter de la bonne zik. Finalement la vie n'est qu'une succession de récurrences lesgens viennent à la même heure dans ce parc, soit pour promener leurs cleps ou de faire leur promenade en famille. Parmi eux de nombreux clodos qui cherche un moyen de tuer le temps car il doit leur semblé long. Le mien aussi est long et surtout ennuyant, j'ai personne à qui parler et les seules personnes sont celle à qui je balance des injures aprés leur avoir mis une bonne rouste à tous ces branlettes de chaussettes.
"A pars fumer des spliffs, mon premier kiff c'est de chiller,rester tranquille au sein des miens m'laisser aller à déballer des conneries, parler juste pour parler,refaire le monde avec notre vision décallée,on est des fous bloqués dans des cages d'escaliers, pris en otage par le nombre élevé de paliers et à la longue mec tout ça ça pèse 96 j'vois toujours les braises allumées dans les yeux fatigués des gosses du quartier, passe passe le mic que je développe mes idées contaminées, c'est vrai j'suis miné mais déterminé à ne jamais vraiment lâcher l'affaire, qu'est-ce qu'tu peux faire, j'suis pas là pour prendre des coups ou bien même pour me taire si le FN brandit sa flamme j'suis là pour l'éteindre c'est clair, pas d'éclair de génie juste un lyrics qui jaillit de mon esprit dédicacé à mon passé."
Je connais les paroles par coeur et ça à la facheuse habitude de me faire parler fort ainsi tout le monde entend et quand je m'en rend conte j'entend toute ces personnes critiquer les jeunes d'aujourd'hui qui ne savent que dealer, braquer des supermarché et donner des coups de couteaux.... ouai je sais j'suis fort dans l'art des mots.
- Bande de trou duc, allez tous vous faire voir chez les grecs et si y'en n'a qui veulent faire péter sa loi qui vienne me voir !!!!
Cette fois seul mon coeur parlait, mais cela n'a pas arrangé mon images, les gens s'écartés à mon passage de peur que je les agresse, ce n'est pas dans mes habitude, les seul moment où j'attque c'est quand quelqu'un me prend de haut ou quand j'estime que l'adversaire et du fort suffisante pour tâter de mes poings. Les spliffs ? non jamais dans la vrai vie, que à Dreamland la weed est meilleur...ouai j'avoue j'ai du toucher une fois ou deux vers le lycée avec quelques connaissances mais ça s'arrête la. D'ailleurs en parlant de Dreamland je me demande ce qu'il fait Fox quand je suis pas la, est ce qu'il traîne solo comme moi ? va savoir, faudra que je lui demande à l'occassion. En parlant de Fox, il m'a dis que je devais attendre avant de retourné à la tour des poissons, je me demande bien pourquoi? Dans la grande salle il y avait cinq portes et finalement je n'ai ouvert que celle de Fox, jcroais finalement que je devais faire toute les portes avant de ressortir, ça aussi faut qu'on en discute. Je marche, je marche et j'ai même pas écouté le dernier couplé, je remet la zik et va directement à ce dernier.
"Construire est ma seule excuse au fait de prendre de l'âge, si j'sens pas les miens autour de moi putain c'est l'naufrage, assuré, c'est vrai j'me sens rassuré qu'en présence de ceux qu'j'aime, j'veux m'assurer que tout c'que j'balance soit approuvé, même si j'ai rien à prouver j'veux qu'tous mes potes puissent s'y retrouver,j'veux pouvoir les garder près d'moi, les regarder 12 mois par an comme l'on fait mes parents pour moi parce qu'après c'est trop tard, faut pas comprendre qu'on les aimait une fois qu'ils sont tipar, ou bien c'est qu't'as envie d'pleurer, ou plutôt qu'tu sais pas, dans c'cas j'peux rien pour toi, j'ai pas la clé du bonheur j'ai même jamais été à la hauteur pour c'genre de trucs mais aujourd'hui j'ai peur car l'horloge à tourné."
Tout en écoutant mes chansons à textes j'arrive enfin chez moi, je dis bonjour à tout le monde et j'arrive enfin dans ma chambre. Le sac vole ainsi que mes basquettes et je me décide à écrire car faut dire qu'à force d'écouter les zik de mes divers artistes cela me donne envie d'écrire. Voilà ce que cela donne:
Tu crois que torait pu m'arrêter Pendant cette marée haute Qui déferle sur nous, cette vague de tarés On vous brise les os et les côtes Telle une vague déferlante , à la DBZ Mec, t'es baisé Cherche pas une soluce tu la trouvra pas Comme ds GTA, pas de code bazooka De toute facon c'est moi qui vais triompher Tel un roi j"vais imposer mon régne Alors cherche plus, déclare forfait
L'inspiration commençant à fortement arrivée je décide alors d'en écrire un autre et voilà le résultat:
Tiens j'vais écrire un texte Un texte parLant d'un texte D'un texte fait au brouillon Pendant un moment à la con Un texte à l'arrache Un texte que je crache Comme un gout amêre, pourissant ma vIe Cherche pas à comprendre, c'est un moment de folie Un moment où je repense à cette vie parfois pourrie Mais bon Faisons ça avec car c'est pas mainant que j'vais changer Ma vie, ma personnalité Car j'suis bien comme je suis malgrés certain problémes Qui fait naître en moi cette hainE Envers ce monde qui ne me donne pas c'que j'voudrait Allez arrétons de pleurer Il est temps de se bouger.
La prochaine fois, je parlerais de Dreamland dans mes textes ça risque d'être marrant. Mais à peine ma dernière phrase fini de mon second texte que ma mère m'appelle pour manger, toujours à la même heure (19h00). Aprés avoir mangé mes pâtes je décide de sortir pour me changer d'aire, j'préviens vite fait ma mère et me revoilà dans ce parc. Ce soir il fait bon je trouve.