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Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s

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Robert Rosewood
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MessageSujet: Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s EmptyJeu 13 Juil 2017 - 18:37
Robert était alité depuis trois semaines, trois longues semaines. Il n'en pouvait plus de ces repas insipides, de son lit qui grattait, de ces fils qui le branchaient à tout ces moniteurs clignotant et bipant, tant de machines proches de celles dans ces mauvais dessins-animés. Toujours les mêmes infirmières faussement joyeuses et leurs phrases pré-écrites et presque sarcastiques :
— « Bonjour Monsieur, vous allez-bien aujourd'hui ? » Ce sourire signal menteur

« C'est pour ça que je suis à l'hôpital tiens ! » Il avait envie de répondre aux pseudo spécialistes de la santé, socialement supérieurs par leurs études, apparemment.

Il n'y avait que Lynda qu'il tolérait, même si la pratiques quotidienne de jeux pour gosses lui foutait un gros coup au moral. Au moins, il était désormais capable de se gratter le nez tout seul ; pour ses jambes, il faudrait attendre encore…

Ce jour là, c'était le courrier. Il n'avait pas reçut de lettres depuis des mois, pas de mots d'amis, rien. C'était presque si la publicité elle même l'avait délaissée. Malgré tout, le vieux croulant à la veste bleu et jaune lui apporta un magazine. Simple revue d'un supermarché quelconque, il le feuilleta rapidement puis le jeta sur la table de nuit. Son regard fut attiré sur la quatrième ; un ciel bleu sans nuages, pourtant moins clair que le lagon qu'il surplombait, celui-ci écrasant quelques ondes mousseuses sur la plage dorée, ombragée de palmiers penchés. Deux transats bronzaient sous un soleil paradisiaque, accompagnés de deux verres joliment emplis de cocktails colorés.
Robert n'aimait pas la plage, trop chaud, trop ennuyant ; faire le rumsteak cinq heures par jour avec de Pilotes sur les yeux, très peu pour lui. Il devait avouer, pourtant, qu'il y serait mieux que dans ce plumard. Étalé dans l'eau fraîche, sa pieuvre capillaire flottante autour de son visage. Il déposa le magazine sur ses genoux, rêvant un peu d'air frais et de soleil ; durant tout le reste de la journée.
Vint le soir, inhérent à ses phrases bateaux et toujours si blessantes pour les malades. Robert s'endormit difficilement, mais réussi tout de même à voguer sur une lame de rêve, soufflée par un vent né de l'image qu'il avait miroitée et qui vint s'écraser, bouillonnante, au beau milieu de Dreamland.

--------------

Robert apparu dans un décor très proche de l’illustration du magazine, en mettant de côté le fait qu'il n'était pas assis sur la plage mais en haut d'un palmier. Lorsqu'il s'en rendit compte, il fut déstabilisé et bascula en arrière, s'écrasant violemment deux mètres plus bas. Il eut un râle gutturale. Prenant appui sur ses mains, la droite lui renvoya une picotement désagréable mais loin de la douleur de sa première nuit, l'hylophobe se remit sur ses jambes et voulu s'épousseter. Il eut une expression de surprise mêlée de désespoir en découvrant son torse nu, son short rouge décoré de rafflesias stylisées et ses tongues de pailles ; on ne fera aucunement mention de son collier d'orchidées blanches, joliment agrémenté d'une plaque gravé d'un « Bienvenu » presque aussi dissident que les phrases de l'hôpital.
Plaçant sa main gauche sur son front, il la fit glisser le long de ses joues et finit en caressant sa barbe.
— « Bon... » Chuchotement résigné.

L'ancien soldat parti en quête de quelque chose capable de dissimuler son bras, déambulant entre la légère forêt de palmiers et la plage brûlante. Il marchait depuis cinq minutes, au rythme des cliquetis très ennuyants de ses tatanes sur la plante de ses pieds, lorsqu'il aperçut, innocemment posé sur une sorte de fougère onirique, quelques chose ressemblant à un gros sac ; il s'approcha content et entreprit de l'inspecter avant de le déchirer. Empoignant généreusement le tissu rêche, Robert le trouva anormalement lourd et gonflé ; un coup d’œil suffit a identifier quelques piécettes rouillées, visiblement très anciennes.
— « Bah ça si c'est pas d'la chance ! » Un ton joyeux non dissimulé.

Juste à ce moment, le sac lui fut arraché des mains et partit avec son nouveau propriétaire à travers les plantes semi-hautes, qui cachaient la vue à sa droite.

— « Oui, bonjour, pardon, c'est à moi… » Furent les quelques mots prononcés par l'énergumène avant qu'il disparaisse.

— « Toi mon vieux, t'as fait l'erreur d'ta nuit ! » Énervé, partant en courant après avoir jeté ce qui lui couvrait les pieds.

Nôtre barbu suivait le bruissement des feuillages et de pas, ponctuellement accompagnés d'interjections prononcées d'un ton imbécile. Il couru pendant dix bonnes minutes, se rapprochant doucement de son voleur : un type petit, un long pourpoint abîmé lui faisait office de traîne loufoque, un vieux tricorne couvrait son crâne trop petit, si bien que sa main gauche le tenait, simultanément à une bouteille verdâtre, qui devait s'y trouver avant leur course. Il était ridicule ; sa longue tignasse sale, emmêlée d'os, de perles et de tissu, flottant au vent, son coutelas tordu laissant un sillon sonore sur le sable.

Robert était maintenant à moins d'un mètre de lui, il tendit le bras droit pour l'attraper au col ; la main se referma fermement, ils roulèrent au sol, leurs pieds furent pris à un collet et il percutèrent le tronc de leur perchoir pour finalement s’apercevoir, tournant au bout de la ficelle comme deux échalotes séchant au soleil, que le sac avait continué de courir, porté par deux de ses coins.

Une expression de non compréhension traduite par une moue débile plus tard :
— « C'est de ta faute ! » Dit le bonhomme après avoir sorti sa tête des poils qui couvraient le torse de Robert.

— « QUOI ! Non mais oh ! S'tu m'avais pas piqué c'foutu sac on s'rait pas en train d'jouer les jambonos ! » Robert l'accusant à son tour.

Il continuèrent de s'engueuler sans que ni l'un, ni l'autre, ne réfléchisse à un moyen de se sortir de là.
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Kezeno Kalsak
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MessageSujet: Re: Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s EmptySam 21 Oct 2017 - 16:06
- « Alors bâtard ? C’était bien les vacances au soleil ? »
- « Jaloux ma caille ? »
C’est d’un majeur levé accompagné d’un sourire qu’il répondit. Ce geste lui fut évidemment rendu.
- « Ouais je dois l’avouer, c’était génial. Le sable fin, la mer chaude, le soleil, et les jolies filles en bonus! »
- « Salaud, moi le seul truc dans lequel je me suis baigné c’est l’Atlantique, et niveau paradisiaque tu fais mieux facilement! »
Kezeno avait passé ses vacances soit chez lui, soit chez ses parents. Il ne s’en plaignait pas, il avait tout de même vu ses amis, s’était bourré la gueule avait fait la fête autant que possible et comptait bien continuer, mais voyager loin lui faisait envie. Dommage pour lui il n’en avait pas trop les moyens. D’un autre point de vue, en tant que voyageur, il pouvait d’autant plus voyager que son ami. Il s’imagina tout ce que lui aurait fait dans un tel endroit, voyageant dans ses pensées tropicales, ses rêves éveillés de chaleur et de paradis, bien loin de sa Bretagne, il se perdit dans son flot turquoise de pensées, dans lequel nageait des idées merveilleuses. Il fut rattrapé par l’intervention de son ami qui le ramena bien malgré lui à la réalité.
- « Allez vient mec, on va rejoindre Youenn et boire un coup. »
- « Je ne peux qu’approuver cette idée mon grand ! »

---------------------------------------------------------------

- « Je suis vraiment un con, j’aurais pu y penser plus tôt quand même, plutôt que traîner au royaume au dans les prés. »
Évidemment, ce soir la, il s’était retrouvé dans un lieu des plus paradisiaques, qui plus est, les pieds dans une eau transparente aux reflets d’azur. Debout dans la crique, habillé d’un short de bain très simple et tout rouge, ainsi que d’un masque de plongée bleu collé a son front accompagné de son tuba, l’air malin, il observait lentement les lieux. Devant lui, une mer azurée et couvertes d’îles et d’îlots plus ou moins grand, endroits magnifiques en perspective. Derrière lui, une plage de sable fin en arc de cercle, entourée de palmiers, et suivit d’une forêt.
- « C’est encore mieux que ce que j’imaginais ! »
Il se laissa tomber en arrière dans l’eau, barbotant gentiment, il mis son masque devant ses yeux et son tuba dans la bouche et nagea un certain moment, les décors sous-marins qui se dévoilait sous ses yeux étaient d’une beauté absolument unique. Les poissons, les coraux, les crustacés, de formes et couleurs étranges et ésotérique. Les mers oniriques n’avaient rien à envier aux terres, tout y étaient magnifique et si étrange, Kezeno était subjugué, il nageait en surface, plongeait de temps en temps, s’approchant du fond et des créatures qui peuplait les lieux. Des genres de toutes petites maisons sous marines apparurent sous ses yeux, des poisssons habillés en sortaient et y rentraient, un véritable petit village sous l’eau, une musique se fit entendre : un crabe chantait.
« C’est génial... je pourrais passer des heures la dessous...si j’avais pas besoin de respirer ! »
Il remonta à la surface prendre quelques bouffées d’air et mais s’arrêta légèrement plus longtemps, intrigué par quelque chose.
- « Oulah c’est quoi ce merdier ? »
Pas très loin devant lui voguait un étrange navie. Ce mystérieux vaisseau ressemblait étrangement à une saucière, tout blanc, ses deux mats étaient de gigantesques fourchettes et ses voiles semblait être constitué de serviette de tables. D’aussi loin qu’il était, il pouvait apercevoir les marins s’activer pour faire avancer le bateau, qui semblait d’ailleurs s’approcher de l’île d’où il venait.
- « Merde, depuis quand je me suis autant éloigné moi ? Faut que je retourne sur l’île fissa ! »
Kezeno s’empressa de retourner sur la côte, passant au maximum sous l’eau pour ne pas se faire repérer par une éventuelle vigie.
Arrivé sur la plage, il jeta un regard vers la mer tout en remettant son masque sur son front, il ne pouvait plus voir le bateau.
- « Bon je vais pas faire le mariolle, voyons si je peux trouver des gens sur l’île. »
Il entra alors dans la forêt, cette dernière n’étais pas trop épaisse, il n’avait donc aucun mal à se frayer son chemin, mais le monde des rêves n’est pas si gentil, si Kezeno n’allait pas vers les obstacles, les obstacles viendraient à lui. Un bruissement dans les buissons, le voyageur se tourna vers le bruit, mais ne voyait rien. L’attaque venait d’en bas, un grand et gros sac vint se fracasser dans ses tibias, il cria de douleur presque autant que de surprise.
- « AAAAH PUTAIN DE MERDE QU’EST CE QUE C’EST QUE CE MERDIER ! »
A peine avait-il eu le temps de voir le sac que ce dernier repris sa course et disparu à nouveau, laissant le voyageur au sol.
Quelques larmes perlèrent sur les joues du voyageur, mais heureusement, il n’avait rien de cassé, plus une grosse surprise qu’une vraie blessure, il se tenait tout de même les jambes. Deux petites minutes passèrent et il se releva.
- « Ouch, putain il m’a niqué...c’était un sac ? »
Il tourna précipitamment la tête, il entendait quelques choses dans la direction d’ou venait le sac.
« Des voix ? »
Il tendit l’oreille, faisant quelques pas dans la dites direction. Deux voix distinctes se firent entendre. Deux voix gueulant et insultant.
- « Qu’est ce que c’est encore que ça.. ? »
Curieux, il parti voir de quoi il s’agissait, il ne s’attendait pas vraiment à tomber sur deux guignols s’engueulant et virevoltant, pendus par les pieds au bout d’une corde. L’un était une petite créature des rêves sappée comme un pirate, et l’autre un grand et relativement vieux voyageur en short de bain, et qui plus est, avec un bras de bois.
- « Oulah. Bon...jour ?! »
Ils ne le remarquèrent même pas, et continuèrent de s’engueuler, ce qui eu pour don de faire chier Kezeno.
- « HEY LES BOLOSSES FERMEZ VOS GUEULES ?! »
Il s’était fait remarqué, et les deux bonshommes le regardèrent silencieusement. Kezeno soupira, et continua en souriant.
- « Je préfère ça. Besoin d’aide ? »

Quelques minutes et quelques nœuds défaits plus tard, les deux échalotes touchaient le sol.
- « Je peux savoir comment vous vous êtes retrouvé là ? »
Le petit bonhomme pris aussi sec la parole en gigotant. L’autre voyageur resta silencieux.
- « Justement, qu’on en parle, j’ai un sac a retrouver. »
Il tentit de partir mais Kezeno le retint par l’épaule.
- « Hep hep hep, j’ai posé une question. Et de quel sac tu me causes là ? »
- « Mon sac ! Grand et plein de pièces ! Cet idiot de voyageur a voulu me le prendre résultat il est parti et on s’est retrouvé accroché ici ! »
- « Euh...je pense que tu sautes quelques parties importante de l’histoire là. Le barbu ? Je peux avoir ta version ? »
Le petit bonhomme se secoua et tenta de partir, mais c’était sans compter sur la chaine sorti de la main du voyageur qui fit rapidement le tour du bras du pirate surpris.
- « Et toi, tu restes là jusqu’à ce que j’ai le fin mot de cette histoire. »
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Robert Rosewood
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MessageSujet: Re: Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s EmptyMer 22 Nov 2017 - 17:01
— « J'y crois pas, réduis à me battre avec un ivrogne !

 Tu m'envoie rire la plante verte !

Attend qu'on descende et t'aura peur des brins d'herbe !

Cause toujours vieux croûton !

T'es plus vieux que moi ducon !

Ah ça insulte les vieux maintenant ?!

Mais c'est toi qui a… Attends. Mais ça va bien deux minutes tes conneries, t'es qu'un mauvais sosie de Jack Sparrow !

QU…

HEY LES BOLOSSES FERMEZ VOS GUEULES ?!  Une voix étrangère et visiblement courroucée.

D'un mouvement uniforme, Robert et l'énergumène toisèrent le nouveau venu de surprise.

— « Je préfère ça. Besoin d’aide ?

Elle ne serait pas superflue en effet…

Sans blague, t'as trouvé ça tout seul ? Robert, énervé ? Jamais…

Une fois tout deux libérés, non sans quelques difficultés, la discussion repris. Robert avait quelques appréhensions. Ce garçon semblait être un voyageur, une vingtaine d'année, un peu lunatique, une clope au bec et des fringues de plongée. La crédibilité semblait ne pas faire partie du vocabulaire courant de ce royaume… D'ailleurs, il jeta hasardeusement son collier, tant loufoque que pesant, dans quelques fougères avoisinantes.

— « Je peux savoir comment vous vous êtes retrouvé là ? » Beaucoup plus sympathique qu'avant.

Robert ouvrit la bouche mais ce ne fut pas sa voix qui s'en échappa, l’espèce de pirate caricatural l'avait devancé :

— « Justement, qu’on en parle, j’ai un sac a retrouver. » Partant prestement, son chapeau préalablement placé sur sa tignasse hirsute, le tesson de sa bouteille récupéré.

Leur sauveur le retint fermement, lançant autoritaire :

— « Hep hep hep, j’ai posé une question. Et de quel sac tu me causes là ?

Mon sac ! Grand et plein de pièces ! Cet idiot de voyageur a voulu me le prendre résultat il est parti et on s’est retrouvé accroché ici !

Euh...je pense que tu sautes quelques parties importante de l’histoire là. Le barbu ? Je peux avoir ta version ? se tournant vers Robert sans lâcher le petit bonhomme, qui tentait encore de s’enfuir maladroitement.

Et toi, tu restes là jusqu’à ce que j’ai le fin mot de cette histoire.

La méfiance de Robert s'accentua encore lorsqu'il vit un chaîne sortir de la main de son homonyme. Il ne faisait pas le malin avec son bout de bois à côté. De toute manière, il ne savait pas le niveau de ce garçon, son nom non plus d'ailleurs… Il demanderai son explication finie.

Y'a un grosse partie de vrai dans ce qu'a dis le nabot, commença le vétéran, j'ai débarqué sur la plage y'a pas dix minutes et je me suis pété la gueule en tombant d'un putain de palmier.»

La fin de sa phrase fut accueillie d'un rire stupide, émanant de la créature de rêve. Notre homme se retint de toute sa volonté, lorsqu'une voix pernicieuse lui insuffla les images de la gifle monumentale qu'il aurait pu lui décocher. Seul un regard de colère profonde traduisit du bouillonnement intérieur de l'hylophobe ; il espérait pourtant que le jeune homme n'y ai pas prêté trop d'attention. Se focalisant de nouveau sur lui, il reprit :

— « Je suis passé dans des endroits où les voyageurs sont pas les bienvenus, et vu que c'est la première fois que je visite ce royaume, j'ai préféré me faire petit. Je suis partis tranquillement dans la forêt et j'ai trouvé son sac à l'autre gus. Là, il débarque, je le course, et quand je vais pour lui chopper le col-baque, voilà qu'on se retrouve pendu par les pieds. La suite tu la connais, garçon. »

Un petit instant passa, dans l'attente d'une réponse, sans doute ; elle vint cependant, a l'initiative de Robert :

— « Au fait le jeune, c'est quoi ton nom ? T'as un peu débarqué à la One again… » Une expression trahissant un léger amusement.

La réponse venue, les traits ré-endurcis et la voix plus agressive, un échos de sa précédente question vint aux oreille de la créature. Celle-ci sembla s'offusquer, puis reprendre un assurance mal venue, son état considéré :

— « Vous ne connaissez donc pas le très célèbre capitaine Jack Sparrow ? Un sourire satisfait, déconfis prestement devant des rires :

Ouais bien sur ! Il aura pas finie de me surprendre ce monde ; on verra bientôt Bob le bricoleur et  Red Skull jouer au tarot ! Robert riait vraiment pour la première fois depuis longtemps. »

Il s'égosillèrent bien cinq minutes, avant que notre vétéran, grâce au un semblant de calme dans les spasmes de son abdomen, surpris une bribe de discussion et des pas approchants. Sa main rapidement placé sur la bouche de son jeune partenaire, la tête de Jack plaquée au sol.

— « Fermez-là… On est pas seul… Ils doivent déjà savoir où on est, faut se planquer fissa. Écoutes garçon, tu prend l'autre gus avec toi ; attaches le bien et bâillonne, ça pourrait être des potes à lui. Donne ton masque dépêche… Robert quitta ses tatanes, regrettant d'avoir jeté son collier, il mis par dessus le masque de l'autre et le chapeau de leur captif ; maintenant tu grimpe et t'attend, désignant un arbre.

Il fit de même, arrivé en haut d'un palmier, il guettait le moindre bruit. Il sentait même monter en lui l'excitation, « il » semblait attendre que ça dégénère… Et l'idée n'était pas désagréable
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MessageSujet: Re: Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s Empty
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Souvenez-vous de ce jour comme celui où on s'est paumés aux tropiques (avec Kezeno Kalsak)s

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