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Nathan Levis, ou la fournaise

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Nathan Levis
Messages : 7
Date d'inscription : 19/08/2016

Habitué
Nathan Levis
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MessageSujet: Nathan Levis, ou la fournaise Nathan Levis, ou la fournaise EmptyVen 19 Aoû 2016 - 8:51


Levis
Nathan

Personnage.

Nathan Levis, ou la fournaise Captur10
© Avatar taille 160x320 pixels.


  • Nom : Levis

  • Prénom : Nathan

  • Surnom(s) : /

  • Âge : 23 ans

  • Nationalité, origine(s) : Français

  • Pouvoir et description : Thermophobie ou peur de la chaleur. Atteint de cette peur depuis ces plus jeunes années, Nathan est devenu à Dreamland, en affrontant ces craintes, un voyageur contrôleur de la chaleur. Il peut modifier la température de son corps et de son environnement proche.



Description Physique.


Lundi matin – 11 heure





Je me réveille la tête dans le cul, les yeux collés, comme tous les jours. Je souffle un coup, passe ma main sur mes yeux. J'écarte la couette d'un geste, m'assoie sur le rebord du lit et essuies mon torse nu transpirant avec un t-shirt qui traînait au pied de mon pageot. Mes draps sont trempés de sueur, j'ai encore rêvé…

*Le ventilo ne s'est pas arrêté de tourner de toute la nuit pourtant. Bref… quelle chaleur !*

Je jette le t-shirt dans un coin de la chambre qui est en bordel comme à son habitude et je me laisse tomber au sol. J'enchaîne quelques pompes, quelques abdos. Je suis un mec comme ça, j'aime être actif, j'aime m'entretenir. Et puis c'est le moyen d'avoir un corps qui plait. J'aime bien mon corps ; sec et musclé, on voit apparaître de petites tablettes. J'en fais juste quelques unes, c'est ça le secret ! Et puis, je me redresse sur mes pattes ; en avant pour la salle de bain !

Arrivé dans la salle d'eau, je tombe sur le miroir et je croise mon propre regard dans le reflet. J'y vois un mec qui taille dans les 1m80 à la peau claire et aux cheveux châtains. J'ai des yeux marron clairs qui plaisent aux filles, semble t-il. Un regard d'ange sur une gueule d'ange comme disait ma mère. Un petit nez droit, des pommettes graciles et pas un poil sur le menton. J'aimerais avoir plus de barbe, ça plait aux nanas. J'attrape ma tignasse d'une main et me gratte le cuir chevelu. Mes cheveux sont crades et en pétards. J'aime bien passer ma main dedans, mais pas quand ils sont sales.

*Faut que j'me lave…*

Direction la douche ! À l'italienne s'il vous plait ! Je me faufile nu comme un vers et observe attentivement le mitigeur. Ça n'a l'air de rien comme ça, mais vous ne savez pas le calvaire que ça peut être. Je me tiens à bonne distance et j'actionne l'eau. Je rétracte mon bras en quatrième vitesse, mon visage se crispe un instant. J'avoue, je flippe à mort. L'eau s'écoule paisiblement, pas de vapeur : elle est fraiche. Quel soulagement ! Je me plais alors à m'inonder de celle-ci. Je me shampouine, je me savonne. Je chante un peu, ça passe le temps. Et puis, il y a le moment critique où je passe ma main sur mon épaule. Pile là où se trouve une vieille brûlure de ma jeunesse. Ce n'est jamais très agréable de toucher cette zone, la peau est plus flasque qu'ailleurs, comme si ce n'était pas la mienne. Comme si elle s'apprêtait à me quitter. Je revois toujours cette scène dégueulasse dans MIB où l'Alien tire sur la peau du visage de son hôte. Lifting surprise ! J'ai peur que la mienne craque. Bref.
Quand je sors de là, j'attrape une serviette que je passe autour de ma taille. Là aussi, y'a un ventilo.

J'enfile un caleçon stylé que je viens d'acheter, un vieux jean troué que j'aime bien et j'attrape un t-shirt propre dans ma penderie. C'est comme ça que j'aime m'habiller, sans me prendre la tête. Mes vêtements sont toujours simples, sans artifices. Des couleurs sobres, unies. Des matières de qualité. Je retourne dans la chambre et j'observe mon plumard où semble siéger une jeune femme largement dévêtue. Elle se réveille, la couette en vrac et la moitié du corps visible. Je l'avais même pas remarqué en me levant.

-   Euh… ouais… C'est comment toi déjà ?

Elle est jolie, bien formé, comme il faut. Les cheveux en pétard et la gueule de travers tout de même. Une mèche de cheveux dans la bouche, elle se fige une seconde.

- Ben… c'est Agathe.

J'me souviens pas trop de la fin de soirée. J'avais plus les idées claires, j'crois. Et elle, ben je l'ai pas retenue. Je m'assoie sur le bord du lit pour mettre mes chaussures. Des Nike blazer à l'ancienne. Et j'enfile le t-shirt gris que je me baladais sur l'épaule depuis la salle de bain.

-   Ah ouais Agathe !
-   Tu t'souviens pas de moi ?

Je crois que ça se lisait sur mon visage. J'avais l'air con. Mais je n'avais pas le temps pour ces histoires, je devais aller à la fac. J'étais déjà bien à la bourre.

-   Franchement… hum… Mais pas du tout !
-   Putain tu fais chier…

Elle se cache la poitrine, comme si elle se sentait trahie, abusée et cherche ses vêtements. Et voilà, encore un cœur brisé. J'aurais aimé trouver un mot gentil, mais je n'en avais pas et puis je devais vraiment détaler là. J'avais déjà loupé un amphi, le deuxième était en cours. J'attrape un cahier sur mon bureau que je lance donc mon sac.

-   Désolé, mais je dois filer.

En sortant de ma chambre, j'agrippe ma veste en cuir qui me suit partout. Et je balance les clés sur le lit.

-   Tu les mettras dans la boite-aux-lettres.

Sur ce, je claque la porte de mon appart' et je pars en direction de la fac.

- Connard !


Caractère.


Lundi matin – 11 heure 47





C'est souvent comme ça les réveils. Je fais la fête la veille, je me couche tard, parfois accompagné et le lendemain je suis à la bourre.

*Pfff, quel rush ! Je suis déjà en transpiration !*

J'étais dans le métro pour aller à la fac. Je suis étudiant en géographie au faite, j'vous l'avais pas dit ? Tout le monde s'en fout de ça de nous jours. Les études, c'est le genre de truc que tous les jeunes considèrent comme chiant. Et j'dirais pas le contraire. J'aime bien ce que j'étudie, mais si je pouvais passer mon temps à faire autre chose, j'dirais pas non.
Et puis, je n'arrive pas à être synchro avec le réveil ; on s'aime pas lui et moi. Et puis comment être à l'heure quand on se réveille à côté d'une femme ? On préfèrerait y rester pour remettre le couvert.

Je crois que c'est mort avec Agathe, j'ai dû la refroidir... Je sais ce que vous vous dites ; ce mec c'est un enfoiré avec les filles ! Et ben… vous avez peut-être raison. Je ne sais pas, c'est pas que je me fiche des filles, c'est juste que souvent on ne se comprend pas. On n'a pas les mêmes envies au mêmes moments.

J'arrive à l'université en courant. Mon t-shirt pue la transpi' et ma douche est loin derrière moi.

*Quelle chaleur putain !*

Je déteste avoir chaud, j'en ai une véritable aversion. C'est même un truc qui me fait flipper. Toute proportion gardée hein, je ne suis pas le genre de lopette à flipper de sortir au soleil. Mais j'vous garanti pas de garder mon calme quand je dois sortir un truc du four ou passer sous la douche. J'ai peur de me cramer en faite. Tous les trucs à haute température m'angoissent. De toute façon, le four j'en ai pas besoin pour faire des pastabox. Je suis dans mes pensées et j'arrive devant l'amphithéâtre. Les gens sont en train de sortir.

*Il est midi, merde.*

Je vois mes potes de promo' qui sortent du cours.

-   Oh ben qui voilà ? Le prince de la nuit ! T'es pile à l'heure ce matin… à l'heure pour manger !

C'est important les potes. C'est les seules personnes qui sont là tout le temps, dans les bons comme les mauvais moments. Avec moi, c'est tranquille, y'a que des bons moments. Je suis un mec cool avec qui on se marre et mes potes me le rendent bien.

On se dirige alors vers le kebab où on mange régulièrement. On a nos habitudes, voyez vous. Moi c'est la galette complète végétarienne sauce algérienne. Mes potes me charrient toujours pour mon régime alimentaire, mais ouais, je ne mange pas de viande, ni même de poisson en faite. Mais il reste les œufs et les produits laitiers ne vous inquiétez pas !
Au kebab, on discute de tout et de rien. On rigole, on passe le temps. Ça nous arrive même parfois d'y passer l'après-midi sans aller en cours. On est assis tranquille et c'est la boutique du père de Kader alors on est toujours servi comme des rois. C'est comme ça que j'aime la vie, simple, authentique, amusante. La farniente y'a que ça de vrai !

Là, c'est l'heure de retourner en cours. J'ai déjà séché la matinée, j'peux pas être tout le temps absent. Alors on y va tranquille, on croise des filles que je connais et qui nous font les yeux doux et rigolent bêtement comme des hyènes. J'adore la séduction et les filles en général, les jolies surtout. Mais je n'aime pas que les proies soient trop faciles ; ça casse le défi et j'aime les défis.

Je suis un joueur dans l'âme, d'ailleurs je fais quelques tournois de poker en ligne, je ne suis pas forcement très bon, mais ça me plait. En faite, je suis le genre de personne qui ne recule pas, qui va toujours de l'avant et qui prend des risques. Ça peut être une qualité, c'est vrai, mais au poker, il faut aussi savoir être prudent. Du coup, je perds mes sous quand je joue, mais c'est assez épisodique pour pas que ça devienne inquiétant. Pourquoi j'vous parle de ça déjà ? Bref, on arrive déjà à l'UPEM. C'est ma fac, l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée.

A peine rentré dans la salle de cours, les potes et moi on se sépare, on a tous nos places ; Kader au milieu de l'amphi, juste derrière des filles canons, Arthur au premier rang comme un boy scout et moi je me place dans les derniers rangs pour être au calme. Ça me permet d'être suffisamment concentré pour écouter si le cœur m'en dit et suffisamment isolé pour faire autre chose si le cours me gonfle. Je sors mon cahier pour prendre des notes et l'ouvre.

*Merde, c'est un album photo…*

Dans la confusion, j'ai pris l'album que ma mère voulait feuilleter quand elle est passée samedi et que je n'avais pas rangé. Bref, je n'ai rien pour prendre des notes.
De toute façon, c'était un de ces cours dont j'ai rien à carrer.


Histoire.


Lundi après-midi – 14 heure 43





Ça fait déjà quarante minutes que je glande dans l'amphithéâtre. Je me tourne les pouces, je traine sur Facebook, j'sais pas quoi faire. Ecouter ? Non ça me saoule.

Mon téléphone vibre deux coups dans ma poche. Un sms d'Agathe. Ce n'est pas super joyeux, elle fait la gueule, en même temps je peux comprendre. Je range le téléphone dans ma poche, je n'ai pas envie d'y penser là.

*Je me fais chier.*

Alors je décide de regarder le bouquin de photos. Je le connais déjà et je n'aime pas trop regarder le passé, mais ça me fera passer le temps. C'est une espèce de cahier bleu un peu cartonné que ma mère a soigneusement compilé au cours de mes années.

Dès la première photo, je me marre. C'est moi debout, qui me tient aux barreaux de mon lit, la flute à l'air et le regard hagard. Faudrait pas que cette photo tombe entre de mauvaises mains. C'est un moment joyeux. On voit mon père derrière, assis sur une chaise. Il est légèrement floué, il sourit. J'devais avoir 4 ans. On ne garde pas de souvenir de ces âges-là, c'est dommage.

Je passe quelques pages où je me vois dans des positions complètement loufoques. Et puis, je tombe sur une photo, avec Arthur dans mon jardin. On est à poils encore une fois, on a 6 ans, pas plus. On joue avec un seau d'eau qu'on se lance à tour de rôle. Là c'est lui qui le tient et je ne fais pas le mariole à voir mon visage.
Je souris naïvement en regardant la photographie. Dessus, je suis tout petiot, j’ai le visage crispé dû à la fraicheur de l’eau. Ça je m’en souviens. On venait de devenir les meilleurs amis, ça compte dans une vie. J’peux pas m’empêcher de sortir mon téléphone pour prendre une photo du cliché et de l’envoyer à mon pote. Son téléphone sonne une fois et tout le monde se retourne sur lui. Le prof’ manque pas de le sermonner et de lui rappeler que les téléphones doivent être éteints. Quelques minutes après, je le vois se retourner, il rigole comme un idiot qui redécouvre son passé.

*Qu’est-ce qu’on s’était marré…*

Les photos défilent et avec elles, les souvenirs. Que des photos marrantes et touchantes de ma jeunesse où je me mettais dans les pires galères possibles. Notre voyage familial au Costa Rica, les compétitions de basket-ball, les anniversaires… le train-train habituel des albums de famille quoi.

Et puis, je fini par tomber sur la photo que je redoutais le plus. Moi à l'hôpital. Le cliché est dur, froid. Il est vraiment différent des autres de l'album. Je ne sais pas pourquoi ma mère l'a mis là-dedans. Je suis alité dans une chambre impeccablement blanche, recouvert de bandages sur le bras et l'épaule gauche. Je me rappellerai toujours de cela. Encore aujourd'hui cela me hante. J'avais 9 ans à ce moment-là, et c'était l'été. Mon père cuisinait et une casserole était en train de bouillir sur le feu. Je me souviens plus vraiment comment s'est arrivé, mais s'est arrivé. La casserole s'est entièrement déversée sur mon épaule gauche. La douleur était atroce ! Ma peau gondolait comme du papier-peint mal collé, elle faisait des bulles qui éclataient comme du savon. Elle était devenue écarlate et je criais en me tenant l'épaule, allongé sur le carrelage de la cuisine.
Je suis resté un moment à l'hôpital, la brulure était sévère. Ça m'a laissé une belle cicatrice et une peur inconditionnelle des trucs chauds. Mes parents ont été là pour m'aider. J'ai guéris. Mais ma peur, elle, reste intact encore aujourd'hui, et personne ne peut m'aider pour ça.

Je me sens un peu lésé d'avoir regardé les photos et je range donc l'album dans mon sac. Machinalement, j'attrape ma cicatrice à l'épaule et la masse calmement par-dessus mon t-shirt. Le professeur termine son cours, je n'ai pas vu le temps passer finalement. J'dois enchainer avec deux heures de communication. J'en ai déjà marre.

*Enfin libre !*

Je viens de finir les cours. Je suis passé à l'oral pour présenter un projet, j'avais complètement oublié de le préparer, mais c'est passé. La prof' semblait même contente.

Sur le chemin du retour, ma mère m'appelle. Elle me raconte plein de trucs dont je me fiche. Leurs projets avec papa, les vacances de Noël où elle voudrait qu'on se retrouve en famille. J'aime mes parents, mais je n'ai pas pris un appartement pour qu'ils m'appellent tous les jours. Parfois j'entends mon père derrière qui dit « Laisse-le, il est grand. ». Il est plus lucide qu'elle j'imagine. Des fois, je me trouve ingrat envers elle, alors je l'écoute pour lui faire plaisir.

Arrivé à mon appartement, je cherche mes clefs pour ouvrir la porte du duplex. Et là je me rappelle que je les ai laissés à Agathe en partant et que je suis dehors. Elle les a mises dans la boite-aux-lettres, sauf que les clefs sont dans l'appart'.

*Quel con…*

Je vais alors sonner chez la gardienne, Mme Perreira. Une femme ravissante, mais un peu trop âgée pour moi, enfin y'en a que ça n'arrêterait pas. Elle est sympa cette gardienne, affectueuse et serviable. Enfin avec les gens qui le sont avec elle. Les autres, elle les insulte en portugais. Ça me fait rire. Elle m'ouvre la porte et après lui avoir souhaité la bonne soirée, je m'installe sur mon canapé. Une autre soirée s'annonce ce soir, faut que je me tienne prêt !


Post Rp.


Mardi matin – 2 heure 27





La soirée était vraiment top et pourtant je n'étais pas dedans. Je n'ai rien bu, j'ai pas dragué. Bref, je n'étais pas dans mon état normal. On parlait avec Kader, d'une fille qu'il trouve sexy et qu'il voudrait serrer. Et moi je l'écoutais d'une oreille distraite. Je crois que les photos m'ont foutu la boule au ventre. Je n'étais pas à mon aise, alors j'ai préféré rentrer.

Chez moi, je me suis emmitouflé dans ma couette. Ça sentait encore le parfum d'Agathe dans les draps. Les ventilateurs tournaient encore à plein régime, il faisait frais, comme j'aime. Je me mettais dans les meilleures conditions pour dormir. Et puis j'ai sombré d'un sommeil de plomb.

Le sommeil c'est un truc un peu étrange. On est là, mais sans vraiment y être. Et puis on peut tout se permettre, on peut être qui l'on veut, faire ce que l'on veut. Personne ne peut juger nos rêves, ni nos cauchemars.
Je me trouvais à présent dans l'obscurité totale. Je sentais le sol sous mes pieds, mais aucune couleur, aucune forme ne se distinguait. Il n'y avait pas non plus de sons, le silence parfait.

*Où suis-je ?*

Je marchais alors dans l'ombre et commençais à appeler autour de moi. Je voulais comprendre. Je voulais trouver quelqu'un.

-   Y'a quelqu'un ?

En prononçant ces mots, la pièce s'éclaira de lueurs éclatantes. Une lumière abondante et particulièrement vive qui brulait les rétines. Je cachais alors mes yeux derrière mon bras et stoppait mon avancée, le temps que ma vue s'acclimate un peu à cet excessive source de lumière.  Tout autour de moi n'était que lumière. Et puis, je sentis mon front perler de sueur. Seulement une perle. Une unique gouttelette de ce doux nectar de transpiration dont j'avais la recette. Puis une deuxième, qui, plus dodue, emporta la première et s'écrasa sur mon pied. Il commençait à faire plus chaud !
Je sentais mon pouls battre légèrement plus vite qu'à son habitude, les muscles de mon visage se crispaient. Très lentement la chaleur de ce lieu augmentait et il n'y avait rien autour, pas une échappatoire ; le néant lumineux.

-   Au secours, aidez-moi !

Je commençais à paniquer. Je voulus me déshabiller pour contrecarrer cette chaleur et je me rendis alors compte que je ne portais pas de vêtement, que j'étais complètement nu. La chaleur se faisait encore plus présente maintenant. Je n'avais pas bougé. J'étais figé. Et si tout n'était que lumière, le sol lui commençait à chauffer. Je le sentais sous la plante de mes pieds. Il m'était impossible de me mouvoir, pour aller où de toute façon. Ma cicatrice me démangeait et je ne pouvais pas la toucher. La chaleur environnent était bien plus pesante, étouffante. Elle s'engouffrait dans ma gorge et je me sentais comme un poulet sur une rôtissoire. Mes pieds me faisaient mal à présent, ils étaient collés au sol, comme si la peau qui était en dessous avait fondu sur le béton brulant. De la vapeur brulant s'en échappait. Je criais à l'aide. Mais personne ne venait.

Et puis, ma cicatrice se mit à bruler, comme si on y apposait un fer brulant dessus. Cela m'arrachait un cri de souffrance atroce. Des larmes coulaient le long de mes joues et se vaporisait avant même de toucher le sol. Face à cette douleur, je m'effondrais à genoux. Mes jambes entières se brûlaient au contact du sol et je désespérais.

-   S'il vous plait…

J'étais esseulé, perdu et je sombrais dans les tréfonds de mes angoisses. Puis une voix me ramena à moi.

-   Ahah ! C'est quoi çà Papa ?
-   Ah ! Ça c'est une surprise pour ce soir !


Je connaissais ces voix. J'avais déjà entendu ça. J'avais besoin d'aide et je criais alors à ce qu'on m'aide.

-   Aidez-moi ! Je vous en prie !

Mais personne ne m'entendait. D'autres zones de mon corps se faisaient brûler comme si quelqu'un s'amusait à appliquer des braises. Je criais encore plus fort. Chaque fois. Et les voix continuaient de parler.

-   Une surprise ? C'est quoi ?
-   Tu verras mon fils !


C'était ma voix ! La mienne et celle de mon père. Comme c'était possible, je n'en savais rien. Je relevais les yeux comme je le pouvais, me protégeant toujours de la lumière aveuglante et découvrais dans un halo solaire un enfant dans une cuisine. C'était moi, gamin, qui jouait dans la cuisine, à courir autour de mon père qui cuisinait. Je criais alors plus fort, il fallait qu'on m'entende !

-   Papa, aide-moi !

Mais papa ne m'entendait pas. Il n'était pas tout à fait là ! Et il continuait à me parler, mon moi du passé.

-   Ne traine pas dans mes pattes Nathan, c'est dangereux. Je cuisine là !

Je me souvenais alors de ce moment, de son importance, de ce qu'il impliquait pour moi. Je savais ce qui allait se passer dans quelques instants. C'est là que j'allais me brûler, c'est là que j'allais apprendre à avoir peur et changer ma vie. Etrangement, toutes mes sensations se dissipèrent et mes attentions se focalisèrent sur l'enfant. Il… je… ne voulais plus avoir mal, il ne devait pas avoir mal. J'étais confus, perdu.

-   Ni touche pas…

Je murmurais cela, les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. La chaleur était telle que j'étais parfaitement étouffé dans les vapeurs baignées de lumière.

L'enfant, moi, s'approcha alors de la casserole. C'était l'instant exact. Nathan allait se brûler dans quelques secondes. Et je le savais. Il aurait peur toute sa vie après ça, il allait se brûler et ça l'horrifiait. Il ne devrait pas avoir peur, je ne voulais plus avoir peur. PAS AVOIR PEUR !

-   NI TOUCHE PAS !

Cette fois ma voix avait porté. Elle avait tremblé et résonné dans le halo de lumière. Je me trouvais dressé sur mes jambes, la main en avant, fumant de vapeur comme si j'approchais le soleil. Mon regard avait changé. Une lueur de colère éclairait ma vue. Je voyais enfin clair. Je devenais lucide. Le gamin s'était arrêté. La vision aussi. La peine, la souffrance et la peur… Tout prenait fin. Je sombrais à nouveau dans l'obscurité.


-   Il a vaincu sa peur. Il est devenu un voyageur !








Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
Aime : Les pastabox, les kebab végétariens, ses potes, les étoiles, les ventilateurs, les filles, le poker en ligne.
N'aime pas : Les filles faciles, les prises de tête, la viande et le poisson, sa cicatrice.
Particularités, autres : /
Niveau d'étude hors de Dreamland : L3 de Géographie.


Comment avez-vous découvert le forum ? Par hasard.
Première impression : Bonne.
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? /
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? Oui et oui.
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Mara Leros
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MessageSujet: Re: Nathan Levis, ou la fournaise Nathan Levis, ou la fournaise EmptyVen 19 Aoû 2016 - 11:28
Yosh, bienvenue plus officiellement que sur la bobox!

C'est une fiche bien sympa que tu nous fais, et je suis curieuse de voir ton pouvoir à l'oeuvre ^^

Enfin, passons aux choses sérieuses, tout ceci est donc sympa, bien écrit malgré quelques rares fautes, le post RP est vraiment bien justifié à mes yeux... Cependant, je regrette que la narration prenne parfois le pas sur la description, en particulier dans la description mentale qui ne nous donne finalement que peu à nous mettre sous la dent.

J'hésite un peu entre rang 2 et 3, du coup je propose une validation en tant que Contrôleur de Rang 2, mais si quelqu'un veut valider rang 3 il a ma bénédiction :u
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AuteurMessage
Kala Kourou
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MessageSujet: Re: Nathan Levis, ou la fournaise Nathan Levis, ou la fournaise EmptySam 20 Aoû 2016 - 12:31
Je suis à peu près du même avis que Mara, j'aime beaucoup ton style et de présenter ton perso en mode RP mais effectivement, dommage que la description mentale ne soit pas meilleure.

Je valide ton pouvoir.

Je te valide également en tant que Contrôleur de rang 2 ! Voici ton rang et ta couleur, tu peux t'attaquer à ta FT o/
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https://www.youtube.com/channel/UCq05Z8FNAeW8AlRhlEq_vsQ
AuteurMessage
Nathan Levis
Messages : 7
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Nathan Levis
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MessageSujet: Re: Nathan Levis, ou la fournaise Nathan Levis, ou la fournaise EmptySam 20 Aoû 2016 - 12:36
Merci à vous Mara et Kala !

La fiche est déjà quasiment faite (j'vous donne du boulot !)
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MessageSujet: Re: Nathan Levis, ou la fournaise Nathan Levis, ou la fournaise Empty
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Nathan Levis, ou la fournaise

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