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William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée]

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William Woodborn
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William Woodborn
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MessageSujet: William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] EmptyMer 13 Avr 2016 - 21:24
Bonjour tout le monde !

Je poste cette fiche en souhaitant viser le rang 3 à la validation, s'il vous plait ! Pouvez-vous me faire un retour sur celle-ci avant tout validation ? Merci ! ^^



WOODBORN
WILLIAM

Personnage.

William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] Avatar_dreamland_william_2_zpsyej4r8y9
Emo boy © DeviantART


  • Nom : Woodborn
  • Prénom : William
  • Surnom(s) : /
  • Âge : 24 ans
  • Nationalité, origine(s) : Nationalité anglaise, origine anglaise
  • Pouvoir et description :

William avait peur phobique du regard des autres, de leur jugement, de leur vilenie. Cela se traduisit chez lui par une envie de se faire oublier, qu'on le laisse tranquille. De ce fait, les pouvoirs de William sont originaires du royaume de l'oubli.

Ce géant pourra activement, à terme, occulter complètement le souvenir que l'on a de lui. Ses particularités, ses actes et même son nom. Son passage passera inaperçu étant donné qu'il pourra faire oublier tout ce qui touche à sa personne, tant sur le plan moral que physique. C'est à dire que les paroles autant que les actes seront effacés. Il sera donc impossible aux personnes de se souvenir de qui a fait quoi à cet endroit, même s'il en reste les vestiges.
Les autres personnes ne pourront pas reconnaître William si elles ont été victimes de son pouvoir. Elles ne pourront pas se rappeler de quoi que ce soit.
De plus, lors d'une conversation, si des personnes ne sont pas ciblées directement par les paroles de William, elles oublieront immédiatement ce qui a été dit. Cela pourra valoir aussi avec les enregistreurs.
Une partie du pouvoir sera à déclenchement manuel, tandis qu'une autre se fera automatiquement.
Un des moyens de contrer son pouvoir est de connaître William en dehors de Dreamland, en le connaissant vraiment ou en se rappelant bien l'avoir vu.

En revanche, au début de l'aventure, William ne pourra que faire oublier ses actes et paroles ; à moins que la victime ne connaisse le vrai nom : William Woodborn. En revanche, ce pouvoir n'est pas parfait, les victimes pourront se souvenir de détails.

Description Physique.

la première chose qui frappe vraiment chez toi lors du premier contact visuel, c'est bien cette taille démesurée. Ta croissance a ralenti ses dernières années, mais tu mesures tout de même déjà un peu plus de deux mètres quatre-vingt. Cela te propulserait au rang de plus grand homme du monde si un jour tu venais à te faire enregistrer. Cette taille clairement handicapante t'empêche d'être à l'aise au quotidien. Tu dois toujours regarder autour de toi, par terre comme en face, pour avoir toujours les obstacles de ta maison en vue et ne pas buter dedans. Dès que tu es à l'intérieur d'un bâtiment, et surveilles tout ce qui t'entoure et maudis les architectes facétieux qui ont décrété que le plafond standard devait se trouver trente centimètres en-dessous de ta taille. Tes articulations souffrent énormément de ce décret, même si, au moins, chez toi, tu as un plafond plus haut que toi.

Ta corpulence reste modérée. Loin d'être maigre, tu n'es pas non plus en surpoids, étant donné que tu fais attention à tout ce que tu manges. Tu fais attention, mais tu ingurgites tout de même bien plus de calories qu'un être humain plus petit, ce qui se comprend. La balance que tes parents possèdent résiste pour le moment à tes cent quatre-vingt kilogrammes, mais tu penses qu'elle ne tiendra pas longtemps. Tu es très lourd, selon les standards humains, mais tu n'as pas un équilibre très développé. Il est facile de te faire chuter en poussant un peu, si on sait comment s'y prendre.

Comme on doit s'y attendre, tes membres sont longs, voire même allongés par ta corpulence modérée. Cela ne les empêche pas d'être aussi hors norme que toi. Tes pieds ne sont pas de simples pieds ; ce sont des péniches. Ils mesurent environ cinquante centimètres de long, te faisant chausser des chausses sur mesure uniquement. D'ailleurs, pendant longtemps, tu as marché pieds nus dans ta chambre.
Tes mains sont des planches à découper le saucisson. Elles mesurent d'un bout à l'autre un peu plus de trente-cinq centimètres de long, pratique pour le piano ou mettre des claques. Avec, tu pourrais aisément ceinturer une personne pour la poser sur ta large épaule et la porter ainsi ; Attention au vertige, évidemment.

Ta tête porte fièrement ta crinière brune descendant jusqu'à ton cou, coupés récemment par ta mère. Tu les coiffes avec soin tous les jours, leur aspect est très important. Dans l'ensemble, ta coiffure fait très « emo » parce que tu aimes bien ce style. Pourtant, jamais tu n'as songé à te teinter les cheveux, cette couleur naturelle te plaît, inutile de la changer. Il arrive de temps en temps de bloquer la mèche encombrante sur le côté, lorsque tu as besoin de montrer ton visage en entier. Ce dernier, dans l'ensemble, se laisse regarder avec attention.

Tes yeux fins revêtent une légère couleur bleu-gris tout à fait saillante. Tu as entouré tes yeux avec du maquillage noir, juste parce que tu trouves que ça te va bien. Ta mère se demande encore pourquoi tu as fait ça, mais comme tu aimes bien, elle se contente de te voir satisfait.

Ta voix fait trembler les entrailles des personnes à qui tu parles, en exagérant un petit peu. Très grave, on a parfois l'impression que tu insistes dessus pour la rendre plus intense encore, mais il n'en est rien, c'est tout à fait naturel. Tu apprécies cette voix même en repensant que tu ne parles par tant que ça aux gens.

Tes vêtements nécessitent beaucoup trop de tissus, impossible de trouver quelque chose qui te va dans le commerce, même en tapant dans les tailles pour personnes obèses. Comme tu aimes avoir des tenues différentes le plus souvent possible, ton armoire s'est vite remplie d'habits classiques aux coloris différents mais sombres. Tu aimes certaines couleurs, malgré ton côté emo ; tu portes beaucoup de noir. Tes tenues se résument, pour la plupart, à des tee-shirts unicolores et des jeans bleu foncé. Tristesse que ceci, mais tu te disais que tu ne pouvais pas te permettre de faire confectionner par quelqu'un et acheter par tes parents des tenues spéciales comme du pseudo-rock à ta taille… Tu voudrais les acheter toi-même. Tu suis la mode emo de loin, attendant qu'un jour, tu puisses toi aussi revêtir ce genre de choses pourtant réservées normalement aux corps plutôt petits et très minces.

À Dreamland, ta tenue diffère de celle que tu portes en vrai. Tu auras toujours des tenues fantaisistes, du genre de celles que tu veux avoir en vrai, mais cela resterait du toc, pas d'armures solides qui t'offriraient une protection supplémentaire face aux assauts adverses. En général, cela a un rapport avec le royaume dans lequel tu es, mais ce n'est pas une règle absolue. Lorsque ta tenue se rapproche de celle que tu as en vrai, tu portes une veste sombre et des piercings aux oreilles. De plus, sur ton torse, une marque étrange se dessine sans que tu saches à quoi cela correspond vraiment. Mais tu l'aimes bien, c'est le principal.


Caractère.

Dû à ce qui était ta phobie du regard des autres, tu n'a jamais vraiment communiqué en vrai. De ce fait, tu es extrêmement naïf, voire même candide, en toutes circonstances. Tu te fais souvent avoir par les blagues des gens, tu ne sais pas du tout reconnaître une moquerie, même gentille, d'une phrase plus sérieuse. Tu as bien du mal à entrer en contact avec les autres personnes et à maintenir une conversation qui ne soit ni maladroite, ni lourde à souhaits. Tu ne sais pas choisir tes sujets de conversation correctement. En bref, tu ne sais pas communiquer.

En revanche, tu es très gentil… et toujours naïf. Tu es un peu comme ces personnes qui, pour plaire à tout le monde, exécute leurs moindres demandes ; même si parfois, tu n'as pas envie de les faire. Tu souhaites vraiment t'entendre avec tout le monde, dans ton ironiquement petit univers plein de gentillesse et de franchise. Tu te plais à te dire franc, car tu ne veux pas avoir de complexe vis-à-vis d'un compte à rendre à une personne. Tu aimerais bien vivre comme ces gens qui sont très francs et qui se moquent bien de ce que pense les autres ; ce sont tes modèles. Pourtant, tu te brides tout seul avec ton envie de plaire aux gens, tu te mens à toi-même en pensant être franc, alors qu'au final, tu es assez gêné lorsque tu dois dire ce que tu penses vraiment et qui entrerait en conflit avec le mode de pensée de quelqu'un d'autre.

Tu ne sais pas dire non aux filles, c'est un grand problème… grand comme toi. Toujours dans l'optique de plaire aux autres, tu es incapable de t'opposer aux directives et aux modes de pensée féminins. Ton traumatisme infantile est encore bien présent, bien qu'il ne te fasse plus peur. Inconsciemment, tu évites de te remettre dans ce genre de situations, tu obéis donc à la gente féminine. D'ailleurs, tu les places vraiment sur un piédestal insurmontable. Impossible de leur faire du mal, autant physiquement que mentalement. Tu n'oses même pas les toucher, tant tu salirais leur magnificence et leur délicatesse. Vraiment, c'est sous la contrainte que tu poserais tes immenses mains sur leur corps. Bien sûr, tu te crois capable de le faire en cas de danger immédiat, genre une voiture à vive allure, pour ne citer que cela.
Il faut remarquer qu'un corps comme le tien servirait volontiers d'amortissement en cas de chute, mais tu serais trop gêné pour laisser cette situation perdurer.

Mais tu as un petit peu de courage tout de même. Sinon, tu ne pourrais pas attendre que quelqu'un remarque à quel point tu es gentil et avenant. Tu marches énormément à la récompense, mais reste patient. Voilà, c'est plutôt de la patience plus que du courage comme tu le crois si fermement. Tu es souvent en manque d'attention, maintenant que l'attention des gens ne te fait plus peur. Peut-être que si on t'avait annoncé ce retournement de situation, tu ne l'aurais jamais cru. Plus on te félicite, plus tu es heureux… tu attends limite un remerciement à chacune de tes actions et te sens bien quand ça arrive, et triste quand on ne le fait pas. Tu ne veux pas te sentir seul, après toutes ces années passées dans ta chambre.


Histoire.

William, tu est né chez les Woodborn, à la fin d'une fratrie de six enfants. Cette famille était riche. Une famille de personnes aux mentalités lambda, ordinaires, mais aimantes et dans l'ensemble tolérantes. Tes frères et sœurs étaient alors âgés de 18, 17, 11, 9 et 7 ans, l'aînée se nommant Samantha Woodborn. À la clinique, il n'y avait rien eu de particulier à signaler, même si la sage-femme qui t'avait été affecté te trouvait un poil gros, pour un nouveau-né.

Mais, bien vite, un problème s'imposa de lui-même : Tu grandissais vite. Vite, mais surtout beaucoup. Tu n'avais pas vraiment de période de croissance, tu grandissais tout le temps. À un rythme effrayant. Effrayant, c'était le mot. Mot qui fut employé par toute personne extérieure à ta famille, ainsi que par Mickael Woodborn, le deuxième enfant de la famille, lorsqu'il voyait que tu avais trois ans d'avance dans les tailles de vêtement.

Lorsque l'âge de sortir de maternelle vint, tu mesurais déjà près d'un mètre soixante, dépassant déjà les plus grands de ton école. Très vite, on te remarquait de plusieurs manière, plus ou moins positives. D'abord, on ne savait jamais de quel niveau scolaire tu venais. Tu étais déjà un peu plus grand que ceux qui sortaient de cette école. Cela t'attira nombre de railleries. Les railleries venaient d'enfants qui ne comprenaient pas ta différence, voire qui en avaient peur. Le instituteurs n'étaient pas en reste, déjà impressionnés par ta particularité, certains trouvaient bons de plaisanter là-dessus.

Ta phobie se déclara la deuxième année de cette école. Tu avais alors pris encore douze centimètres. Personne ne voulait de toi dans son groupe, tu étais aussi mit à l'écart qu'un pestiféré et les autres enfants ne te parlaient que par nécessité et toujours en se moquant ou en tremblant devant « l'ogre ». Dans la bouche des enfants, réside bien souvent la vérité des parents. Ces derniers avaient l'air plus compréhensifs et moins taquins… Mais n'hésitaient pas à parler dans ton dos. Tu le savais, tu l'entendais, ils n'étaient pas très discrets. Une peur intense se saisit de toi : Tu n'avais plus jamais envie d'entendre les autres parler de toi, ni même de croiser leurs regards faussement gentils, crachant dans ton dos.

Tu refusais d'aller à l'école et même tes frères et sœurs ne parvinrent pas à te consoler. Tu pensais qu'ils pensaient la même chose, tu ne faisais plus de discernement. Même tes parents ne pouvaient pas te calmer. Tu leur apportais beaucoup de complexité à mesure que le temps passait, tu inquiétais les médecins et tes parents. Tu le sentais, tu le voyais à leur visage. Mais tu ne savais pas qu'ils s'inquiétaient pour ta santé. Un géant à toujours eu des problèmes de corps. Mais ça, tu ne savais pas, tu étais bien trop égoïste pour t'en rendre compte.

Ton père était constamment en voyage d'affaire, mais c'est lui qui entreprenait le plus de choses à ton égard. Il engagea un professeur privé pour continuer à t'éduquer. Un professeur habitué aux caprices des riches. Il ne voyait pas d'objection à t'éduquer sans te voir, à travers une porte sous laquelle tu glissais tes cahiers d'exercice. Ta mère t'apportait ton repas devant ta porte de chambre et tu ne sortais que lorsque tu étais sûr qu'il n'y avait plus personne dans les alentours. Les toilettes proches étaient un bonus non négligeable.

De temps en temps, tu croisais, sans le vouloir, ta sœur Samantha, celle qui te parlait le plus à travers ta porte de chambre. Tu avais peur de son regard, à elle aussi. Pourtant, elle s'inquiétait juste sincèrement pour toi, elle voulait juste discuter en face à face. Mais tes cris couvraient sa voix, tes grands gestes l'éloignaient de toi. Tu avais alors l'outrecuidance de penser qu'elle avait peur de ton état de géant. On ne te résonnais pas.

Depuis longtemps, tes nuits étaient horribles. Souvent une bête de foire, tu t'imaginais dépassant de deux têtes la foule qui scandaient « Géant, géant ! » et, parfois, ta famille venait y assister, avec son regard pris de pitié pour toi. Tu ne voulais pas être pris en pitié, tu voulais juste être comme les autres.

Les années passèrent et tes frères et sœurs partirent faire leur vie ailleurs. Tu n'étais pourtant pas seul. Ta mère et ton professeur étaient encore là. Tu appréciais ton professeur de loin. Elle avait une voix douce et prenait toujours le temps de t'expliquer bien les choses quand tu ne comprenais pas. Elle ne s'énervait jamais, elle savait sans doute y faire avec les personnes hors du commun. Ton père l'avait bien choisie. Tu ne l'avais jamais vue, mais peut-être ferais-tu l'effort de te montrer pour palier à cette carence ?

Le soir où tu vainquis ta peur, tu mesurais deux mètres quatre-vingt et était désormais âgé de vingt-quatre ans. Tu en as bavé, mais tu as réussi. Désormais, tu sors de ta chambre tous les jours, tu as pu voir à quoi ressemblait ton professeur, ainsi que tout ceux que tu n'avais pas vu depuis longtemps… comme ton père et tes frères et sœurs. Ton professeur était heureux pour toi et ne cherchait pas vraiment à savoir comment tu avais vaincu ta peur. Le principal était que tu sois guéri. Par contre, elle avoua que tu étais vraiment grand.


Post Rp.

Ce soir-là, je m'étais endormi à quelque chose comme trois heures du matin, dernière heure à laquelle j'ai consulté mon réveil sur mon chevet. Mon lit constitué d'enchevêtrements de draps et de couettes n'avait pas réussi à me capturer avant, et pour cause. Je pressentait que cette nuit allait être longue, très longue. Le simple fait que je sois dans le noir en était une preuve. Je détestais quand mes nuits commençaient par une ambiance très obscure. Il ne sort jamais rien de bon de l'obscurité.

Je sentais que j'étais nu. Mon grand corps était plus nu qu'Adam dans la Bible, puisque je n'avais pas eu le droit à la feuille pour cacher mes parties intimes. Il faisait assez froid, aussi. J'avais la chair de poule et tremblait un petit peu. Je ne savais pas quoi faire ici, à part attendre. Attendre que quelque chose se passe, n'importe quoi, en espérant que ce ne soit pas trop dangereux ou effrayant. C'était beaucoup espérer, je pensais alors.

Soudain, un faisceau de lumière se dessina juste devant moi, avant que ce qui se trouvait être des rideaux ne s'ouvrent violemment, me dévoilant à une foule de personnes qui se tournèrent toutes vers moi. Non, non ! Pas ça ! Je tentai de reculer, mais une force inconnue me força à descendre de la scène pour me jeter dans la foule située dans la fosse.

J'étais terrorisé. Essayant de me relever, je sentais les regards des autres sur moi, mais le pire était encore à venir. Tremblant et essayant de remonter sur la scène, je regardais les visages des autres, déformés par la curiosité peut-être, mais sûrement la malveillance.

« Laissez-moi tranquille ! » Criai-je à leur attention.

Je sentis alors quelqu'un me peloter les fesses. Non, pas ça ! Je ne suis pas différent, je ne suis pas si grand. Lâchez-moi, arrêtez ! Virez vos mains de mon corps, je ne suis pas une espèce de bête de foire ! Je me mis à pleurer, comme souvent. Je ne voulais pas entendre leurs paroles blessantes, je ne voulais pas qu'ils me touchent comme un touche un animal au zoo ou de la marchandise qu'on veut essayer avant d'acheter.

J'étais accroupit, essayant de virer les mains des gens qui me tripotaient. Je voulais partir d'ici, ne plus subir ça, je voulais qu'on m'oublie pour une fois. Même plusieurs fois. Je ne voulais pas être le centre de l'attention, je suis quelqu'un de tout à faire normal, je ne suis pas un « putain de géant », je ne voulais pas l'air, je n'ai rien demandé. Pourquoi avais-je le droit à cela ? Il était déjà assez difficile que ça d'aller simplement aux toilettes sans se ruiner les articulations, pourquoi fallait-il que les gens te stigmatisent encore plus ? Oubliez-moi, bon sang, oubliez-moi !

Les mains sur mon corps augmentaient sans cesse. Les gens se pressaient de plus en plus pour tâter de cette étrange singularité. Que fallait-il faire pour que cela cesse ? Professeur, dites-moi comment faire pour résoudre ce problème ? Les maths, c'était facile ! Les gens sont tellement plus compliqués. Dégagez ! C'est vous les monstres ! On ne traite pas les gens comme ça ! Je ne suis pas un extra-terrestre, je ne suis pas un animal, barrez-vous ! Professeur, à l'aide ! J'ai besoin de force pour surmonter cette épreuve.

« William. » Commençais-je à entendre dans ma tête.

Il s'agissait de la voix de mon professeur. Était-elle là ? Je n'osais pas vraiment ouvrir les yeux, les gens me faisaient trop peur. Je tentais de voir si elle était dans les environs, mais tout ce que je vis étaient les jambes de la foule autour de moi qui n'en démordait pas. La voix de madame Johnson reprit alors :

« William. Je ne t'ai jamais vu, mais je pense que tu es quelqu'un de bien. Je ne sais pas vraiment pourquoi tu restes enfermé dans cette chambre, étant donné que tu n'en as parlé à personne. Cependant, écoute ceci : Le monde extérieur est très cruel, je le conçois. Cependant, tu ne peux pas passer ta vie éternellement dans ta chambre. C'est peut-être confortable car tu es nourri et logé gratuitement, mais pense un peu à ta mère qui s'inquiète jour et nuit pour toi. Pense aux soirs où elle cherche le sommeil en pensant à son fils qui traverse des phases de dur labeur rien que parce qu'il est légèrement différent. Quoi que tu puisses penser, ta mère t'aime, malgré les barrières que tu te mets. Si tu ne sors pas pour les autres, sors au moins pour ta mère. Cela la soulagera beaucoup et tu verras, tu seras plus serein. Tu dois penser qu'il est facile de le dire, mais ça te ferait un bien fou de sortir, d'arrêter de te cloîtrer dans ce bunker que tu t'es fabriqué. Et puis, j'ai envie de voir à quoi tu ressembles. »

Cette tirade me revint en mémoire. À l'époque, je n'avais rien répondu du tout, ton terrorisé à l'idée d'affronter le regard des autres. Je me plaignais actuellement, c'était dur. Mais qu'en était-il pour ma mère ? Ouvrant à nouveau les yeux, je voyais encore la foule de jambe devant moi, mais aussi de bassins. Les gens étaient au final tous semblables. Mais là, ce que je voulais faire, c'était savoir dans quel état était ma mère. Comment faire pour me débarrasser de cette foule ? C'était impossible, impossible, impossible ! J'avais trop peur de leur réaction pour bouger.

Ne pouvaient-ils pas m'oublier ? S'ils arrêtaient de se focaliser sur ma différence, je pourrais sortir de ma chambre et arrêter d'inquiéter tout le monde. Il était vrai que je faisais preuve d'égoïsme pur. Je me comportais comme un enfant gâté. Peut-être, mais ces gens, ces gens-là ! Ils me faisaient tellement peur. Ils étaient méchants alors que je ne leur avais rien fait ! Juste parce que j'étais plus grand qu'eux, juste parce que ma différence était rare. Je n'étais pas noir, je n'étais pas asiatique, pas plus que je n'avais des orientations sexuelles soit-disant contradictoires. J'étais juste un géant. Un géant gentil, peut-être trop gentil. Peut-être devais-je être moins gentil ? Mais je n'avais pas envie d'être méchant ! On a peur des méchants, je ne veux plus qu'on ait peur de moi ! Je voulais qu'on oublie ma différence une bonne fois pour toute !

Oui, c'était ça, la solution ! Il fallait qu'ils oublient ma différence ! Mais comment ? Je n'avais pas de pouvoirs magiques me permettant de le faire…

« William. Souvent, la manière dont on se perçoit influe sur la manière dont on est perçus par autrui. »

Retentit alors dans ma tête la voix de mon professeur. Elle n'avait pas tort, même plutôt raison. Et si… et si je me stigmatisais tout seul, en fin de compte ? Et si ces gens ne me considéraient comme un monstre uniquement parce que je me considérais moi-même comme un monstre ? C'était peut-être seulement en partie vrai. Mais ça valait le coup d'essayer, peut-être ? Les gens étaient terrifiants, mais peut-être est-ce que je me terrifiais tout seul ? Peut-être est-ce que je pouvais les terrifier plus qu'ils me terrifient ? Du courage, il me fallait énormément de courage pour cela.

Je me relevais alors lentement, les cris de la foule augmentèrent en volume. Je fermais les yeux comme pour amortir un impact. Alors je fis un pas en avant. C'était énorme ! Cette nouvelle sensation. C'était comme dans les films, où le héros bravait la foule de personnes en colère pour aller faire sa destinée ! Sauf qu'on n'était pas dans un film et avancer les yeux fermés n'était pas aussi classe. D'autant que la foule n'était pas celle d'un film et des coups plurent sur mon corps. La bête de foire tentait de s'enfuir, ce n'était pas bon. C'était terrifiant, je me faisais rouer de coups. Oubliez-moi un peu. Oubliez-moi, oubliez-moi !

« Oubliez-moi ! Je ne suis pas un monstre ! Je suis grand ? Et alors, ça arrive ! Alors oubliez-moi ! »

Soudain, les coups cessèrent et je pus en profiter pour m'en aller rapidement. Après avoir couru une bonne distance, j'ouvris enfin les yeux. Je n'étais plus nu, je n'étais pas non plus poursuivi. Les gens, au loin, se regardaient en se demandant ce qu'ils faisaient là. On aurait dit qu'ils m'avaient en effet oublié ! Tant mieux ! C'était mieux ainsi.

TUDUDUDUT !! TUDUDUDUT !

Mon réveil sonna. Eh bien, quelle nuit ! Je rebattais ma couette et me redressais en position assise. Pour la première fois depuis des temps immémoriaux, j'avais envie de sortir ! Je me le levai plus formellement. Est-ce que ce plafond m'a toujours semblé aussi bas ? Je ne savais plus. Après m'être habillé, je pris une grande inspiration pleine de courage et ouvrit la porte. Me glissant à l'extérieur, je me rendis compte que le salon était déjà occupé. En pénétrant dedans, je me rendis compte que ma mère et une inconnue étaient en train de discuter. Dès qu'elles entendirent du bruit, elles sursautèrent, tellement c'était bizarre qu'il y en ait à cette heure. Quelle ne fut pas leur surprise lorsqu'elles posèrent le regard sur ma personne, vêtue de ma tenue du dimanche et avec un grand sourire. Ma mère cria de surprise avec une pointe de joie dans la voix. L'inconnue, elle, déclara alors :

« William ? Tu es grand ! »

Je pardonnais immédiatement à celle que j'identifiais comme mon professeur cette remarque sortie bien vite. Être grand ne faisait pas de moi un monstre si j'étais convaincu de ne pas en être un. C'était grâce à elle si j'avais vaincu ma peur, cette nuit. Mais cela restera un secret que je garderai précieusement au fond de moi. Ah ! Et mon professeur était une belle femme, au final.


Autres.

(La première partie de cette section concerne votre personnage, et pas vous IRL)
Aime : Les  styles  emo et gothique, les RPG solo sur PC et son professeur. Il apprécie aussi les repas équilibrés, les carottes et le fromage. Il sait apprécier le silence et le calme. Il adore écrire et se publier sur internet… mais ne sait pas apprécier une critique à sa juste valeur. Il adore la gente féminine peut-être plus que de raison et ne sait pas leur dire non.
N'aime pas : Sa taille encore, mais plus parce qu'elle est difficile à gérer au quotidien que parce que ça le stigmatise. Il n'aime pas manger trop gras et n'apprécie pas plus que ça le chocolat car il en a été écœuré plus jeune. Il n'aime pas l'alcool, qui n'est d'ailleurs pas synonyme de fête pour lui, il n'aime pas l'odeur de fumée et la pollution en général. Il ne supporte pas se « planter » de réponse dans une conversation et blesser quelqu'un verbalement.
Particularités, autres : William est assez riche, du fait que sa famille le soit elle-même. Il dépend beaucoup d'elle et reste encore souvent au foyer familial. Il ne connaît pas grand chose du monde actuel. Quand il doit se déplacer en véhicule, il doit le faire dans une camionnette, assis derrière. Il ne peut pas conduire.
Niveau d'étude hors de Dreamland : William a un niveau d'étude correct, mais n'a plus suivi d'école traditionnelle depuis longtemps. Il ne connaît pas tant que ça le fonctionnement du monde en dehors de ce que lui racontait son professeur.


Comment avez-vous découvert le forum ? Je suis le deuxième compte de Shad Howl
Première impression : Il est bien plus classe que quand je suis arrivé ! 8D
Pour les DC (double compte) ou TC (triple compte), qui a donné son accord ? Clem Free et Nedru Etol
Avez-vous lu les règles et les respecterez-vous ? J'ai relu et réapprouve les règles !
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MessageSujet: Re: William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] EmptyVen 15 Avr 2016 - 14:05
Mais qu'il est beau ce garçon dis donc.
Alors, Dc de Shad, cette fiche est-elle terminée que l'on procède à son analyse ? ^^
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William Woodborn
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MessageSujet: Re: William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] EmptyVen 15 Avr 2016 - 17:39
Salut Lith !

Affirmatif, cette fiche était terminée au moment où elle a été postée !

J'ai édité mon premier message pour le signifier dans le titre ! ^^
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Clem Free
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MessageSujet: Re: William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] EmptyMar 19 Avr 2016 - 17:41
Désolé pour le retard ! Pour cette fiche soignée et sympathique avec des bonnes idées (notamment dans la partie caractère, j'ai trouvé) je serais pour une validation rang 3 en tant que Contrôleur rang 3. En attendant un autre avis ^^
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MessageSujet: Re: William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] William Woorborn, l'inconnu le plus grand du monde [terminée] EmptyMer 20 Avr 2016 - 11:11
Je suis bien d'accord, (avec mes réserves que William connait sur les personnages hors du commun) tu peux aller faire ta FT !
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