L'étrange soirée de Monsieur Jack Daniel's...

Messages : 249 Date d'inscription : 30/01/2013 Age du personnage : 31

Ne pas savoir.

-Je vois, on peut donc aisément conclure que ... vous n'êtes pas fais pour vous entendre. Dommage que ce monde soit aussi déchiré que l'autre par ce genre de conflits. Euh ... les gars vous voyez pas ce qu'il se passe là? C'est quand même pas ton joint qui me fait halluciner? Pourquoi ces gens disparaissent-ils comme ça ?

Ah, oui c’est vrai, c’est un nouveau. Devant mon autre voisin de tablée exécrable, j’avais fini par oublier le défaut de celui-ci, autrement dit son inexpérience… Enfin bon, je me doutais que John allait se faire un plaisir de lui répondre, et je ne pris pas la peine de répondre. En effet, j’avais vu juste:

-C’est de cette manière que je purifie Dreamland. De manière propre tu vois, pas de corps ni rien.

Ouais dit la... Quoi?! Enfin bref, sois il était débile au possible, soit il essayait de faire le beau, ce qui était réussi au vu de la réaction de Dan qui avait l’air choqué au possible, surement tiraillé entre incrédulité et frayeur. Laissant retomber la pression qui avait fondue sur Dan quelques secondes auparavant, John repris d’un ton désinvolte:

-Mais non n’es pas peur, personne ne peut tuer comme ça rien qu’avec la pensée ! Ces voyageurs qui disparaissent, c’est juste qu’il se réveille dans le monde réel ! On peut pas être à deux endroits à la fois, surtout des mondes parallèles, enfin je croit. Bon les gars, on se roule un énorme joint, et on sort de ce bistro pourri ok ?! On va bien trouver quelques choses à faire dehors, non ? Noah, allez on oublie tout et on sort !”

Ne répondant pas a la tirade de John, je me levais quand même et me dirigeais vers l’entrée du bar, poussant la porte de bois pour arriver au plein air. Prenant une bonne bouffée d’air frais, exempt de toute fumée de cigarettes, je regardais autour de moi, a la recherche d’un quelconque détail inhabituel… Non toujours rien, ce Royaume était digne de lui-même, a chaque heure du jour et de la nuit; arpenté par des rêveurs en sous-vêtements… En parlant de jour, celui-ci commençait a décliner, et les bâtiments se mirent a bouger, se levant et se mettant a courir, emportant avec eux leurs lots de visiteurs, qui s’étaient surement étalés de toute leurs longueurs a cause du mouvement des constructions.

Regardant les divers bâtiments s’éloigner, je distinguait au loin l’un deux qui avait tout sauf l’air habituel, même en prenant compte les critères qui règnent ici. Largement plus grand que celui dans lequel nous étions il y a quelques secondes a peine, s’étendant sur a peu près une trentaine d’étages, le bâtiment était peint d’un rouge criard, et orné de chauves souris géantes en carton avec des fenêtres en guise d’yeux. Un grand panneau sur laquelle était écrit “Délire Alcoolisé” trônait au dessus d’un entrée composée d’un porte automatique géante en verre opaque. Me retournant vers les deux personnes qui se tenaient a mes cotés, je pointait du doigt le bâtiment qui se trouvait a notre gauche:

“-Ca vous dirait d’aller la-bas, ça a l’air cool?”

Ne prenant meme pas le temps d’écouter leurs réponses, j’allais directement a la rencontre du batiment qui s’était arreté a une dizaine de mètre de nous. Lorsque je m’approchais, la porte s’ouvrit seule et une banderole sortie de nulle part acceuilli mon entrée, a grands coups de clairon et de confettis multicolores. Une voix sortie d’une enceinte de deux bons mètres, qui était entre deux grandes portes, une rouge et une noire, allant de mise avec le reste de l’intérieur qui était lui aussi rouge et noir, avec des rideaux de velours un peu partout, réhaussé ici et là de touches de violet;

“-Bravo, vous etes notre 1er visiteur! Au vu de votre nombre, deux iront dans le chemin noir, et un seul dans le chemin rouge… Que va t-il se passer? Vous le saurez plus tard!”

Dans un horrible larsène, la voix se tue, nous laissant seuls dans la vaste salle. D’un pas decidé, je m’avançais vers la porte noire, que je poussais d’un coup sec. Qui allait me suivre? Qu’allait-il se passer? Autant de question qui restèrent en suspens alors que je passais la porte noire.

[Hrp] Désolé pour le retard, il a fallu que je me ré-organise au niveau Rp a cause de la rentrée mais je posterais plus vite maintenant. Et j’espère que le dévellopement vous va [Hrp]

Messages : 351 Date d'inscription : 06/07/2013 Age du personnage : 28

Ce voyageur avait tout de même un talent fou pour le faire stresser. Quand il lui donna la première version des explications, je dois admettre avoir senti mon visage se détendre très lentement. A en croire les yeux curieux où faussement inquiet de mes compagnons de tablée, je ne devais pas avoir le teint le plus frais du monde, loin de là. L'espace d'un instant j'avais redécouvert la peur, pas celle qui vous saisie quand vous êtes en danger, non, cette peur oppressante, longue et solide. Je pensais que la prochaine fois qu'il allait ouvrir la bouche, ça serait uniquement pour me saluer avant de me désintégrer. Ma main tremblotante alla caresser ma nuque, je massais nerveusement cette dernière tentant de garder un peu de sang froid, jusqu'à ce que la délivrance arrive enfin. Un long soupir entrecoupé de faibles rires cassés ramenèrent à ma face de légume quelques couleurs, tendis que mes épaules semblaient libérées d'un lourd fardeau. La deuxième versions était beaucoup plus envisageable et sympathique à entendre. Finalement, malgré l'importance de l’information dont je ne mesurais pas encore totalement l'importance, la nouvelle ne me secoua pas plus que ça. En même temps, après avoir crut voire la fin de sa vie arriver face à un danger semblant insurmontable, il était difficile de se laisser surprendre. Bref, après avoir ris encore quelques secondes en remerciant le voyageur pour ses explications, j'écoutais leurs propositions.

La perspective de rouler encore une fois un nouveau joint me semblait parfaite, sortir prendre l'air en revanche était moins intéressant. Pourquoi délaissez des places aussi confortables pour simplement aller se promener? Bref, c'est sans montrer le moindre signes de mécontentements que je suivis Noah. De nouveau les bâtiments se mirent à bouger, moins violemment que la première fois, ce qui n'allais pas pour déplaire à mon estomac. Même si mes yeux auraient préférer ne pas poser mon regard sur cette étrange maison rouge, décoré par des Chauves-souris en carton. Il se dégageait de cet endroit une sensation que je ne peux décrire par d'autres mots que: "Désagréable". C'est là que les questions commencèrent à assaillir mon esprit, pourquoi cette créature des rêves voulait-elle visiter une baraque aussi mal saine? Mon sourcil ce arqua, mais aucun mots ne sortit de ma bouche, je me contentais de hausser les épaules en suivant ses pas.

Là les choses s'emballèrent, une voix douteuse annonça le programme que cette maison semblait réserver aux visiteurs. Ma main passa lentement sur mon visage, laissant un énième soupire s'extirper de mes lèvres. Mes yeux analysèrent la pièce, rien ne semblait plus glauque qu'autre chose dans cette maison. La décoration, les couleurs, l'odeur, rien n'inspirait confiance au jeune voyageur que j'étais. Sans même essayer de discuter la créature des rêves s'était engagé sur le chemin noir, sans vraiment y réfléchir je me précipitais à sa poursuite accélérant l'allure:

-Attends, faut faire gaffe ça pue le traquenard.

A peine mes pas dépassèrent la frontière entre les deux salles, que deux épaisses portes se refermèrent dans nôtre dos. Coupant tout contacte avec l'autre voyageur. Légèrement inquiété par la tournure des événements, je ne pu m'empêcher de lâcher un juron en frappant sur les épaisses masse de fer qui nous barraient la route. Même en se concentrant je n'arrivais pas à entendre John, il devait être dans un état assez amusant lui aussi. Bref, nous n'avions plus qu'une chose à faire de toute façon, avancer et découvrir ce que cette maison nous cachait.

Messages : 43 Date d'inscription : 03/07/2013 Age du personnage : 34

John zigzaguait dans les rues de Delirum City en espérant de suivre le groupe de prés. Chose très difficile dans cette ville où la folie et l’illogisme se confrontent. La foule s’amassait dans ce qui paraissait être le quartier des plus gros déchets-zombie de soirée. Les rêveurs déambulaient tout en agitant les bras tel un pendule tandis que John balayait langoureusement ceux qui se trouvaient en face de lui à l’aide de ses yeux et de son épée. De temps en temps des rêveurs se faisaient toucher par l’arme mais étaient tellement fracassé qu’ils ne pouvaient s’en rendre compte, la créature des rêves s’excusait quand même à chaque fois. Il continua tout de même à tirer sur son joint sans que ce dernier ne vienne altérer son état, il en était arrivé au point ou toute les consommations deviennent futiles, de toute façon il était soûl, alors un verre de plus ou de moins…

Le groupe arriva enfin devant un bâtiment que notre protagoniste bien trop fort bourré ne pris même pas la peine de regarder, il continua sa route pour arriver dans une salle se divisant en deux couloirs un rouge et un noir. Apparemment seul deux personnes pouvaient aller dans le couloir noir et une seule dans le rouge. John se précipita bien trop tard pour rejoindre Noah qui avait déjà emprunté le chemin sombre. Les portes se fermèrent en laissant échapper un bruit sourd. Le voyageur killer s’empressa de taper contre celle-ci en s’énervant sur le fait qu’il ne pouvait pas rejoindre Noah, seul à seul. Il se résigna donc à rejoindre le couloir couleur sang d’un pas nonchalant.

« - Arrivée des gaz de décuvage. »

Une fumée orange envahit la pièce où se trouvait John, il devint sobre en une fraction seconde.

« - Qu’est ce que je suis con quand je bois. »

Il entendit par la suite un gémissant venant du fond du couloir, le sol commença à trembler. Une horde se dessina au loin et on put ensuite discerner des monstres humanoïdes qui se précipiter vers l’habitant du monde onirique. L’épée bleutée racla le sol pour finir dans le torse du premier assaillant. Un geste de balayage suffit à neutraliser une ligne entière. John enchaîna ensuite par un coup en biais, lui permettant de trancher deux démons rouges. Un coup de poing venu de nulle part vint lui charger le nez, il répliqua sans flancher par une attaque de front. Les monstres n’étaient pas bien puissants, mais ils étaient nombreux. Une foule énorme arrivait en beuglant et en agitant les bras. Ça allait quand même donner du fil à retordre.

« - DAN ! NOAH ! VOUS M’ENTENDEZ ?! JE SAIS PAS SI C’EST PAREIL POUR VOUS MAIS MOI LA ÇA COMMENCE A ÊTRE CHAUD A GÉRER SEUL ! »

Messages : 249 Date d'inscription : 30/01/2013 Age du personnage : 31

“-Clac.”

La porte venait de se refermer a tout jamais peut-être. L’air stagnant rempli mes poumons, me renseignant sur l’état de l’endroit; non utilisé depuis des lustres… Une fumée verte sort tout d’un coup de pompes situées au coin de la salle. Quelques secondes plus tard, la pièce est pleine de cette étrange fumée inodore qui assainit mon esprit, dispersant les brumes de l’alcool qui hantaient mon esprit, me rendant totalement lucide.

Le mur devant nous tombe subitement. J’aurais bien aimé voir qui était rentré avec moi, mais tout se passa trop rapidement. Des formes emergèrent du brouillard, deux précisemment. S’agitant comme des fantômes, elles tournaient autour de nous, comme des vautours. Enfin, la fumée se dissipa, laissant entrevoir les deux entités qui étaient éclairées par deux gros projecteurs, tandis que nous demeurions, moi et mon compagnon mystère dans le noir. Ayant repris mes esprits, j’eus la bonne idée de dresser deux grandes plateformes des cotés ou se tenaient les deux ennemis. Ils n’avaient pas attaqué, mais je savais que c’en était.

Regard globuleux, allure amphibienne, la créature sur ma gauche envoya ce qui semblait être de grosses épines noires de la taille d’un avant-bras. Heureusement, ma plateforme tenu bon. Laissant l’autre dont je n’avais vu que le bleu de sa peau a mon compagnon, je me ruait vers l’autre, plateforme façon matraque à la main, plateforme plus grande a poussé pour me fournir un abri suffisant jusqu’a ce que j’atteigne le monstre. Une, deux trois, quatres épines se plantèrent dans mon bouclier improvisé, me forçant a le lacher pour courir sur la bête. esquivant de peu un projectile, éraflé par un autre, quelques pas plus tard, j’étais devant le monstre. Allais-je gagner? Peut-être, peut-être pas, l’avenir seul nous le diras.

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Un soupire las suivit d'une baffe sur le front annoncèrent l'état d'esprit dans lequel j'étais, cette fumée verte venait de me faire sortir de mon agréable voyage. J'aurais pourtant aimé en profiter plus, oui je me souviens à quel point j'aurais adorer pouvoir préserver cette ébriété encore quelques heures. Mais le destin maudit soit-il ne semblait pas partager mon désir, bien au contraire, sa seule et unique envie était de m'en faire baver. Il comptait m'offrir un désagréable, mais sûrement nécessaire quart d'heure à traverses les mains de cette créature. Des yeux jaunes de serpent, cernés par une face de losange bleu, je revois encore sa mâchoire parfaite, ses dents effilées comme des rasoirs et sa crête de poisson allant de gauche à droite sans qu'il ne bouge un seul instant son cou. Mon allié avait déjà pris des mesures, semblant commencer le combat sans vraiment faire attention au jeune voyageur que j'étais. Complètement largué et désarmés face à mon adversaire qui avançait lentement, ayant sûrement compris que je n'étais qu'un débutant. Mes lèvres se mirent alors à danser lentement, articulant avec difficultés quelques mots pourtant simple:

-Vous .. ne préféreriez pas boire une bière plutôt que de me charcuter?

Un sourire sadique se dessina sur ses lèvres, annonçant le début de ma fin. Un simple coup de poing dans le ventre me plia en deux, loin de s'arrêter là, mon tortionnaire me souleva du sol en malmenant mon cuir chevelus. Ajustant son oeuvre, il m'administra un agréable coup dans le menton qui m'envoya moi et mes idées à la con s'écraser contre la porte. Nous n'étions pas du même monde, pas simplement lui en tant que créature des rêves et moi simple voyageur, non nous n'étions tout simplement pas du même niveau. Le combat était inégalitaire, je n'avais même pas vraiment conscience de mes pouvoirs, je ne savais pas les utiliser. J'allais crever:

-Je connais un bar sympa, juste devant cette baraque...

Sa seule réponse fut un terrible coup de pied dans le ventre, je crois quelque chose avait craqué au même moment. Ca faisait terriblement mal, j'étais paralysé, pourtant je n'avais pas peur. Je n'arrivais même pas à en vouloir à cette créature, j'inspirais tellement la pitié que ça ne valait même pas le coup que je tente quoi que ce soit pour survivre. Je ne l'amusais plus, son sourire avait disparut, il posa simplement son pied dégueulasse plein d'écailles sur ma tempe, s'apprêtant sûrement à écraser ma tête contre le sol. Cette nuit là, si je peux la raconter, c'est uniquement grâce au sauvetage désespéré du couple dont je vous parlais plus tôt ... Et oui, une pucelle qui vous lâche un orgasme après des heures de coites ça ne passe pas inaperçu! C'est donc dans un sursaut paniqué, que j'échappais pour la première fois de ma vie, à la mort dans Dreamland.

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John avait gueulé de toute ses forces mais ses amis de beuverie ne l’avaient bien évidement pas entendu. Les quelques cadavres de monstres qui jonchaient le sol se mirent à se transformer en une flaque rougeâtre. La foule d’assaillants se fendirent en deux en arrivant en face de notre protagoniste pour se transformer en cette même flaque derrière la créature des rêves. Les deux liquides fusionnèrent et se solidifièrent pour former un énorme démon cornu aux muscles dégoulinants et au regard noir, même John ne put s’empêcher de détourner le regard. L’énorme énergumène poussa un grognement du haut des ses trois mètres.

- Ça va pas le faire….

L’épéiste fonça vers l’adversaire tout de même pour lui trancher une jambe mais l’état flasque du monstre lui permit de reconstruire son membre bien trop vite. Un monstre qui se reconstruit, c’était bien le comble pour un épéiste. Le corps gélatineux bondit tête baissé vers John qui para tant bien que mal l’attaque, il dû reculer de quelques mètres avant de finir au sol. Le temps de se relever il se prit une baffe qui l’envoya valser contre le mur qui séparait les deux couloirs. Une fissure apparût sur le mur en question. Il y avait-il un moyen de rejoindre les deux autres ? En s’aidant de la paroi, John tenta une attaque sur le visage du monstre mais son épée se contentant de se percuter sur les cornes, seules parties rigides du monstre. Le glob répliqua en envoyer un bras gluant sur le torse du pseudo-voyageur killer. Le membre rejoint le corps de son possesseur. Il pouvait pas y arriver, c’était sûr, enfin il ne pouvait pas y arriver seul. C’est alors qu’il se mit contre le mur déjà fissuré.

- Allez ! Attaque fils de pute !

Le genou de la structure dégoulinante vient s’éclater contre la paroi pour encore se reconstituer et la fissurer un peu plus. L’autre jambe de l’adversaire fonçait vers notre anti-héro. Il esquiva en effectuant une glissade qui se termina dans le dos de l’assaillant qui prit juste la peine d’attraper l’épéiste à l’aide de son bras droit. La main gluante qui entourait le cou de John l’envoya valser contre le mur fracturer. La petite fissure ne pouvait plus supporter les chocs et céda. John finit son vol sur un monstre amphibien qui se brisa la nuque contre le mur de l’autre couloir en amortissant la chute de John. Le trou d’où était venu John était trop petit pour laisser entrer son adversaire.

- On réglera ça une autre fois alors ?

Le monstre regarda John d’un air désabusé, se changea en flaque et traversa la frontière pour ensuite se reconstituer.

- Ah oui c’est vrai.

John se mit en garde, de toute façon en cas d’urgence il avait encore la forme Aurora de son épée. Il découvrit Noah qui faisait face à un autre monstre. John tourna les talons pour tomber sur le regard vicieux du blop. Il recula lentement pour finir dos à dos avec Noah.

- On dirait qu’on va devoir faire ça à deux.

Messages : 249 Date d'inscription : 30/01/2013 Age du personnage : 31

Esquive après esquive, coup après coup, le combat se poursuivi équitablement sans que l'un de nous arrive a prendre l'avantage. Je ne savais toujours pas qui était en train de se battre a mes côtés, et je n'avais pas le temps de regarder car mon adversaire en aurait profité pour m'assener un coup, risque que je ne voulais pas courir, même au prix de la curiosité qui me rongeait.

Mes quelques blessures étaient bénines, et mon adversaire était dans le même état. Décidant de revenir dans ma bulle de concentration, isolé du monde extérieur pour continuer l'échange de coup. Air durci contre griffes et piques, le combat allait de bon train, parant d'une main, faisant apparaitre un plateforme qui ralentissait assez le coup pour que je puisse l'esquiver.

Tout d'un coup, comme un bruit de marteau se fit entendre contre la paroi voisine. Était-ce une de mes connaissances se battant courageusement de l'autre côté? Probable, mais je ne fis pas mine de me déconcentrer, contrairement a mon amphibien d'adversaire qui me laissa une faille béante dans laquelle je m'engouffrais pour lui poyyrter unn coup puissant a l'épaule. Un sinistre craquement se fit entendre et le bras penda mollement au bout de son épaule gauche qui gisait inerte comme un cadavre.

Le bruit recommença une seconde fois et le mur finit par céder, vomissant de la bouche béante qu'était le trou un individu qui semblait être John... En tout cas, sa chute fu amortie par l'autre monstre qui mourra sous le choc de la collision. Cela en faisait déja un de moins. Contrant une épine géantte que me projeta monn adversaire, je me retrouvais dos à dos avec John qui s'adressa à moi en me disant que nous allions devoir nous battre ensemble. Cette idée ne me plaisait pas mais j'étais obligé de la suivre si je ne voulais pas finir en tas de chair.

Me séparant de John, je fonçais vers mon adversaire, ne faisant pas attention a ce que faisait mon compagnon d'armes, esquivant les épines projettées par mon ennemi. Arrivé a quelques mètres de lui, frolant de peu une épine, ce qui me valu une belle entaille au torse, je me projetais en l'air, boostant mon saut d'une rafale de vent ascendante, je brandissais haut ma barre pour l'assener sur le crane de mon adversaire qui s'étala, amas de chair sanguinolent et a présent mort.

Enfin. Mon adversaire était étendu là, raide mort. De son côté, je doutais fortement que John ai réussi a battre le sien. Me retournant, je vis que j'avais raison, le combat continuait, et John était tout sauf dominant sur le combat. Il se battait contre un adversaire rouge et gélatineux que je n'avaiss jamais vu avant, que ce soit dans un quelconque bestiaire ou en face à face. Jettant un dernier coup d'oeil a feu mon adversaire, sombre hybride entre l'humain et un fugu transgénique, je me mis à courir vers John et son combat. J'avais un compte à régler avec lui et je ne comptais pas laisser la première monstruosité venue le régler a ma place.

Arrivant à la périphérie du combat, je vis le monstre essayé de porter un coup en traitre à John, utilisant ses propriétés liquides pour glisser un de ses membres coupé et indépendants derrière mon futur adversaire. Dressant une plateforme salvatrice contre laquelle alla s'écraser le membre gélatineux, sauvant le dos et peut-être la vie de John, je me mis au côtés de ce dernier pour lui montrer que j'avais la ferme attention de me battre avec lui, ne serait-ce que pour mieux l'écraser ensuite:

"-Alors, on dirait qu'on peux rien faire sans une créature des rêves, monsieur le voyageur killer supérieur!

Même si je n'apportais aucune aide a John en déclarant ceci, cette réflexion était bel et bien pour blesser un minimum l'homme qui se tenait a mes côtés, ne serait-ce que pour titiller son orgueil et le faire se bouger un peu plus. En tout cas, le combat contre cette chose ne faisait qu'arriver dans sa deuxième phase, et le pire était encore à venir.

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Noah avait matérialisé une sorte de bouclier transparent pour protéger John d’une attaque qui venait de derrière. Son égo lui ordonna de ne pas remercier la créature des rêves qui s’empressa de lui rappeler que s’en elle, John ne ferai peut être plus parti de ce monde. Le « voyageur killer » tenta tant bien que mal de contrer et d’esquiver les agressions de son adversaire en réfléchissant à un moyen de le vaincre.

*Du sel ça aurait été pratique…*

Mais bon, se trouvant dans un couloir clos, les deux alliés malgré eux ne pouvaient trouver ce genre de condiment.

*Je ne peux pas continuer à le trancher, il se reconstituera tout le temps, Equinox est inutile contre lui. Qu’est-ce qu’on peut faire avec les champs de force de Noah ?*

C’est alors que vint l’illumination. Il y avait un moyen de le battre, enfin ce n’était pas sûr mais ça pouvait marcher et ça ne coûtait rien d’essayer, enfin…. Le blop ne semblait pas avoir la capacité de comprendre les deux créatures quand elles parlent entre elles. John pouvait ainsi expliquer son plan à Noah sans problème. Il enchaîna quelques attaques pour que le monstre soit sur la défensive pendant qu’il donna les directives.

« - On est vouer à coopérer, ça me plait pas moi non plus mais s’il te plait, tu m’as fait dire s’il te plait t’imagines, avec tes boucliers ouvre lui le thorax, laisse moi une ouverture assez grande pour que je passe au moins le haut de mon corps, je vais lui… »

Une baffe de la part du monstre amena John à se taire, le plan pouvait marcher si Noah coopérait. Maintenant, ce n’était qu’à lui de déterminer le succès de l’opération.

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« - On est vouer à coopérer, ça me plait pas moi non plus mais s’il te plait, tu m’as fait dire s’il te plait t’imagines, avec tes boucliers ouvre lui le thorax, laisse moi une ouverture assez grande pour que je passe au moins le haut de mon corps, je vais lui… »

Lui? Question qui resta sans réponse alors que le voyageur alla s’écraser contre le mur voisin. Esquivant avec plus de facilité que mon voisin les assauts du monstre gluant, je cherchais désesperement une faille dans sa conduite pour trouver un plan, un manière de lui ouvrir le torse, bien qu’il allait recouvrir mes plateformes en deux secondes… Enfin c’était mon compagnon de combat qui se foutait dans la merde, j’en avais rien à cirer qu’il se fasse butter par un flamby géant.

Esquivant une tentacule gluante, je criais a John de me le laisser pour quelques temps, et je fis la même technique qu’avec le précédent, sauf que cette fois-ci, ce fut sur les cornes que mon attaque plongeante porta. Mon épée improvisée se brisa contre celles-ci mais le monstre émit un grognement indigné, comme si j’avais osé touché une de ses parties privées que l’on garde d’habitude jalousement dans un vêtement appelé couramment pantalon. Ouvrant grand son corps comme pour imiter une espèce de gueule, il ne la referma que sur de l’air… de l’air durci.

Son corps était séparé en deux parties, John ‘avait plus qu’a se ruer dedans pour foutre sa merde. Faisant un pas sur le côté pour le laisser faire son affaire, je fis une légère révérence, mon travail était fait, a lui de conclure, en espérant qu’il y arrive, ce dont je n’étais pas si sur...

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Heureusement Noah avait ravalé sa fierté pour suivre les directives données par John. Ainsi, le fumeur aguerrit sorti son gros pochon de matos qui devrait facilement contenir 100 grammes de sa poche intérieur. Son briquet se glissa dans sa main droite, John s’empressa de l’actionner pour allumer le bas de la poche en plastique. Le contenant brûlait très facilement ainsi que le contenu, le voyageur killer dû alors se dépêcher de foncer vers le monstre. Il effectua un plongeon pour traverser la bête, il laissa tomber le sachet incandescent tandis que les boucliers de Noah se dissipèrent pour enfermer la capuche de notre protagoniste. Il ne pût se rendre compte que ses cicatrices étaient voyantes à cause du spectacle qui s’offrait à ses yeux.

« - T’as tiré ta dernière latte on dirait. »

La fumée montait à la tête du blop, il parut au début un peu défoncé. Mais le but de John n’était pas de faire vivre (ou mourir) une overdose à l’ennemi. En effet, le feu qui s’était formé dans le torse de la créature gluante avait pour effet de rendre cette matière plus solide. Comme un marshmallow, lorsqu’on le passe au feu, la sucrerie si apprécié des scouts se caramélise et ainsi devient fondante à l’intérieur puis rigide à l’extérieur. Et bien c’est un peu ce qu’il sait passer pour le démon. Le cannabis suintant coulait sur la composition de la créature cauchemar pour ainsi le solidifier de l’intérieur. Le monstre tenta d’enlever l’objet brulant de son corps mais ne parvint juste à se faire un trou au niveau de l’abdomen qu’il ne put refermer. L’air ambiant présentait un agréable parfum, l’épée de John fendit vers les genoux de l’amas de cendre durcit, les membres se sectionnèrent facilement. Bien entendu le monstre ne pouvait plus rappeler ses membres à lui-même. La créature était donc sur ses rotules, impuissante et regardait ses deux adversaires avec pitié. John s’approcha, attrapa une corne et se retourna vers Noah.

« - Attrape l’autre corne, à trois on tire d’un coup sec. »

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Tout se passa très vite. John s'engouffra dans le trou béant et y déposa quelque chose qui brûlait, et il y laissa sa capuche aussi, révélant une touffe de cheveux noirs. Le blob commença a émettre des cris, si on peux appeler ainsi le son qu'émet une adolescente prépubère lorsque son chanteur préféré débarque, et tout doucement, il commeça à se solidifier, réaction chimique oblige.

Lorsque la solidification prit fin, John s'avança et prit a pleine main une des cornes, puis m'intima d'en faire autant. Chacun tirant de son côté, les cornes lachèrent et le blob tombit en poussière. Jetant la corne négligeament par dessus mon épaule, je fus frappé par un détail qui m'avait échappé auparavant; mon ami voyageur n'en était pas un.

A la place d'une paire d'oreille humaines parfaitement formées, c'était deux oreilles de créatures des rêves qui siègeaient là, chacune coupée a leurs extrémités. Maintenant que tout était clair dans mon cerveau qui était maintenant libéré des brumes dues a l'alcool, il se mit a fonctionner en tout sens, raisonnant vite et m'expliquant aspect par aspect le pourquoi du comment des réactions de mon compagnon de combat par cette simple donnée. Tout était simple et clair maintenant, ses réactions, son air supérieur n'étaient que des leurres pour dissimuler ce secret qu'il comptait tenir caché derrière une capuche, simple bout de tissu.

Ne résistant pas à la tentation énorme de titiller ce point faible qui s'offrait sous mes yeux comme un cadeau de Noël, trop alléchant pour le laisser passer, je ne pus que faire une remarque à mon voisin, dressant au préalable deux plateformes de tailles moyennes l'une derrière l'autre comme pour doubler leur éfficacité, car connaissant celui que j'allais railler comme je le connaissais, je savais bien que sa réaction n'allait pas être sans danger:

"- Au fait, sympa tes oreilles Monsieur le voyageur... C'est une nouvelle mode là-bas? A moins que tu ne soi qu'une simple créature des rêves vivant dans un mensonge total, j'ai pas raison?"

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Le sang montait rapidement à la tête de John pour la rendre écarlate quand il comprit que ses oreilles étaient découvertes. Il se mordit les lèvres et ne put qu’exploser après les paroles de Noah. L’imposteur avait honte. Toutes les piques envoyées envers la créature des rêves se retournaient maintenant contre l’envoyeur. L’arroseur arrosé. Ses mains se mirent à trembler lentement pour rejoindre ensuite le pommeau de son épée. Il fallait qu’il disparaisse, il fallait que la créature des rêves meure. Peu importe l’honneur, désormais c’était sa cible, et même dans un affrontement inéquitable. John ouvrit la bouche, tenta de faire sortir un son de cette dernière mais en vain. Seul un râle en sorti. Son animalité était réveillée. Ses mouvements étaient désordonnés et contrôlé par la rage. Il prit un court élan et fonça la lame tenu à bout de bras pointé vers son ennemi. Son attaque était déjà médiocre à la base mais il fallait en plus que Noah se forme un bouclier qui fit que John se prit le pommeau dans son ventre. Il se releva et se mit à tournoyer, Equinox tenu avec les deux mains.

« - Et tes boucliers ils résistent à ça !!? »

La lame se transforma instantanément en Aurora. Cette arme faisait presque la taille de son possesseur, et quand à son poids… L’espadon percuta quelque chose que John ne pouvait déterminer à cause de sa vue brouillé par la rage. En tout cas une fumée épaisse se forma autour des deux adversaires. John s’était tordu les poignets à cause de l’importance du choc et était tomber à terre. Equinox avait reprit sa forme initial. Le mur du couloir avait cédé, ils étaient maintenant à l’extérieur. Il ne put discerner l’Etat de son adversaire à cause de la brume bien trop présente mais en précaution, il mit son arme de travers pour bloquer les potentiels coups au visage et au torse Tout en se relevant difficilement. C’est ainsi qu’il attendit que le brouillard se dissipe.

[HRP] Désolé du retard j’avais des choses importantes à faire

Messages : 249 Date d'inscription : 30/01/2013 Age du personnage : 31

Touché.

La créature des rêves, comme un animal pris au piège me jeta un regard composé d’un mélange de peur et de colère. J’avais sûrement bien fait de dresser deux plateformes devant moi, car, brandissant son épée, l’homme fonça sur moi,, voulant m’attaquer à la pointe de son épée. « Mauvaise pioche ». Le pommeau de la lame alla percuter son ventre quand la pointe de la lame heurta les boucliers qui eux n’avaient subis aucun dégât notoires. Se remettant de son idiotie, John se remit en garde: Je ne bougeais pas. Mieux valait rester à couvert, et au besoin, je pouvais dissoudre les boucliers en un instant. « Bonne pioche ». Le pseudo voyageur voulu m’asséner un coup de taille avec son épée: comme s’il pouvait les casser et me blesser… Ferait mieux d’aller noyer sa honte dans un verre de ricard.

« - Et tes boucliers ils résistent à ça!!? »

« Bien sûr » fut ce que je pensais sur le moment. Les centièmes de secondes qui suivirent cet instant m’ont prouvés que j’avais tort. Pas un quelconque prodige, la lame changea de forme. Pas qu’elle passa de l’épée bâtarde à l’épée à deux mains non. Même si je n’eus pas trop le temps d’admirer la lame, elle faisait au moins la taille de celui qui la brandissais. Autant dire que mes plateformes volèrent en éclat au premier contact. Heureusement que plus d’un mètre me séparait d’elles, sinon j’aurais fini coupé en deux. Je sentis que la lame m’avait touchée, mais pas suffisamment pour me casser un os ou trancher quoi que ce soit. Je sentis du sang perler d’une estafilade qui parcourait mon torse de part en part, séparant les deux parties d’une fine ligne rouge écarlate. La douleur, sans être très forte, était bien là. Rien de très important ou d’insurmontable certes, mais elle était là. Cette enflure m’avait touché. Il ne m’avait pas tué au moins. A la place, ce fut mon manteau qui fini ruiné, d’une coupe nette, qui faisait qu’une espèce de bouche textile existait au centre de mon ventre, ruinant ma veste. J’aurais encore à la recoudre. A cette allure là, elle ressemblerait plutôt à un tas de fils cousu et tenant ensemble par une magie inexplicable qu’a un manteau à proprement parler… Enfin pour l’instant, mes problèmes ne se limitaient pas à un manteau à repriser. Si seulement.

La fumée disparaissant doucement, je me rendis compte que le mur qui était à côté de moi avait encaissé le coup à ma place. Mieux vaut ça que moi. Lorsque la fumée disparu, je me rendis compte que mon adversaire si je puis dire, dans un piteux état, essayait de me barrer la route avec une garde de fortune, plus bancale que véritablement utile. Dans cet état, il n’allait pas faire long feu. Mais bon, moi aussi j’étais déjà bien fatigué. J’allais devoir finir ça vite, sinon, garde bancale ou non, je ne tiendrais pas la longueur, et pas question de me faire couper la tête aujourd’hui. Les autres jours non plus d’ailleurs. Mais si j’arrivais à me sortir de la merde présente, je m’occuperais des autres aussi.

Ma merde du jour était à quelques pas de moi, chétive, mal assuré, et pourtant toujours dangereuse. Sa tête et son torse était bien protégés, trop même. Le reste du corps était vulnérable, et c’était cela qu’il fallait attaquer. Je ne pourrais pas faire appel à mon pouvoir une vingtaine de fois de plus, alors autant se prémunir. Une plateforme ferait office d’épée, de la taille de mon bras à peu près, avec l’avantage que mon adversaire ne connaissait pas mon allonge, et celui que je pouvais la raccourcir et la faire disparaître selon mon gré. C’était peu, mais déjà ça. Et peut-être assez. Courant vers mon adversaire alors que la fumée finissait de se dissiper, j’entrepris de lui porter un coup au niveau des genoux. Touché. L’homme perdit l’équilibre et s’affala sous le poids de sa lame. Le plus vite possible, je me relevais et le gardais au sol d’une forte pression de mon pied sur son torse, lui écossant en quelque sorte la cage thoracique . Essoufflé par cette petite manœuvre, je pris quelques secondes pour me reprendre mon souffle, shootant dans le poignet de celui qui se tenait à mes pieds pour chasser la dernière menace.

Je n’allais pas le tuer, ça non. Pour les hommes de ce genre, vivre dans la honte serait pire que mourir au combat. Mentalité d’idiot. Enfin, j’étais bien décidé à lui choisir la pire des destinées. Et sur ce coup là, vivre était le pire choix, le ridicule, la honte, la haine et le sentiment de vengeance étaient les bonus.

«-Bon, je suppose que tu connais la suite… Toi à ma botte, à terre comme une larve, et moi au-dessus de toi, supérieur au faux voyager que tu es. Ce n’est pas en vantant les voyageurs que tu deviendras comme eux, la preuve, tu es a terre. Et je doute que le fait que tu sois un voyageur ou non puisse changer quelque chose, je suis plus fort que toi, c’est tout, concluais-je avec un sourire satisfait. Alors bon, je vais te laisser vivre. Pour que tu te souviennes chaque jour que les êtres que tu considères comme inférieur à toi te sont tout de même bien supérieurs. D’ici notre prochaine rencontre, adieu. »

Mon discours fut clôturé d’un magistral shoot dans la tempe de John, d’un dosage douteux qui le fit perdre connaissance. J’avais eu beau faire un joli discours, j’aurais pu être à sa place, et lui n’aurait pas hésiter à me tuer. Je connaissais son secret, et ça ne se terminerais pas là…

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